Colloque - Kolloquium - Coloquio - Colloquio

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Colloque - Kolloquium - Coloquio - Colloquio
Franc-Maçonnerie Libérale Suisse
Schweizererische Liberale Freimaurerei
Massoneria Liberale Svizzera
Colloque - Kolloquium - Coloquio - Colloquio
2011
Centre Formation CFF
LOEWENBERG (Suisse)
Samedi 1 octobre 2011
Synthèses des groupes de travail
Zusammenfassung der Arbeitsgruppen
Síntesis de los grupos de trabajo
Sintesi dei Gruppi di Lavoro
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ETHIQUE ET INTERVENTION DE
L’HOMME SUR LE VIVANT
Sous-Thèmes :
1. L’humain, une marchandise ?
2. La vie, la mort, une invention à breveter ?
3. Les lobbies de la santé
4. Déontologie des sciences de l’homme
5. Individualisme et consumérisme une prise de conscience
6. L’humain, une marchandise ?
7. (avec 6)
8. Déontologie des sciences de l’Homme
9. Individualisme et consumérisme une prise de conscience
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1. L’humain, une marchandise ?
Vaste sujet ! Immédiatement, des limites se sont imposées.
Humain ? Nous avons traduit par "l'être humain", l'homme, la femme, l'enfant; et
ce, dans la société d'aujourd'hui, et dans les pays occidentaux (1). Ce qui n'épuise
pas le sujet.
Marchandise ? Il s'agit dans le sens habituel d'un bien matériel, ayant une valeur
monétaire, qui est vendu et acheté; il y a donc un possesseur et un possédé. Or, un
être humain ne peut être possédé (2) et la pertinence même du terme de
marchandise paraît se poser. Cependant, la société actuelle et le capitalisme
mondial tendent à abaisser au rang de moyen, et donc d'une sorte de marchandise,
l'être humain, en l'exploitant, le conditionnant, l'uniformisant...
Trois domaines ont retenu notre attention :
- Le travail en entreprise,
- La consommation et la marchandisation,
- la disparition de l'éthique.
Nous essaierons de proposer des moyens d'action pour lutter contre cet état de
fait, en maçon conscient.
- Le travail
Les postulants au travail, malgré leurs diplômes, sont refusés pour "leur manque
d'expérience", s'ils sont jeunes; ils sont refusés pour leur âge... et leur coût, s'ils
atteignent la cinquantaine. L'être humain entre dans la logique du "retour sur
investissement". L'entreprise savait fidéliser par des acquis sociaux, savait former
pour adapter ses employés, il n'y a pas si longtemps... Maintenant, elle veut un
résultat immédiat, éliminant les anciens pour recruter des nouveaux déjà formés.
Ceux qui ont fait des études, espérant un travail rémunérateur, sont sous employés,
mal payés ; ils sont très désabusés et, de plus en plus indignés, souvent ils sont
marginalisés.
La crise économique et le profit grandissant entraînent des délocalisations et du
chômage. Un seul salaire est de plus en plus insuffisant pour faire vivre une famille.
- La consommation
Les besoins sont créés et la publicité se charge de nous conditionner. Le goût des
marques, l'esprit grégaire tendent à une uniformisation à notre insu. Tout est fait pour
faire faire acheter (3). La publicité est omniprésente; elle s'impose au moment de
l'achat ; celui qui ne possède pas la télévision, internet, le dernier modèle de
téléphone, son adresse facebook, se sent marginalisé exclu : il est difficile de
résister.
On ne fabrique plus pour répondre à un besoin, on fabrique puis, après, on crée le
besoin (4). L'homme est manipulé dans ses réels besoins. Et les nouveaux objets
sont rapidement remplacés par de plus nouveaux encore, de plus en plus fragiles, de
plus en plus sophistiqués, de plus en plus chers... au seul bénéfice du producteur.
Est-il besoin de souligner que le mode de consommation a tellement changé que,
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celui qui est persuadé d'avoir acheté un produit national, voit sur l'étiquette l'origine
réelle, celle d'un pays où la main d'œuvre est exploitée... (5)
- Perte de l'éthique
La difficulté à percevoir les priorités dans les besoins produit la confusion des
valeurs. Consommation de drogue, alcoolisme, tabagisme ont été des besoins en
partie créés (6).
Le trafic d'organes fragilise les plus fragiles en instrumentalisant leur corps.
La prostitution, des femmes, des hommes, des enfants s'accentue.
Ceux qui acceptent ne sont-ils pas des complices tacites ?
Pourtant, la conscience paraît s'éveiller; l'homme n'accepte plus; il se pose des
questions qu'il ne pouvait se poser avant (la politique, la philosophie ouvrent la prise
de conscience) et il est plus apte à réagir (les"indignés" en sont un signe).
Et nous, Francs-maçons, pouvons nous proposer quelques objectifs ?
 Remettre l'humain au centre et faire la part de l'éphémère. La déclaration des
"Droits de l'homme" reste notre référence.
 Savoir utiliser les "choses" comme des outils : c'est le juste usage qui est
essentiel (7). Il est important de ne pas s'identifier à ses achats et à résister
individuellement aux nouveautés inutiles.
 Cultiver donc son libre-arbitre.
 Dans nos tenues, ne pas aller trop vite et prendre le temps de la réflexion.
 Garder à l'esprit la valeur de l'exemple.
(1)
le sort préoccupant des enfants du "tiers-monde" est donc exclu.
l'esclavage a été aboli et nous avons estimé qu'il ne relevait pas de notre réflexion.
(3)
la place des produits dans les supermarchés sont très étudiées; la pente entraîne, dit-on, les
chariots vers le fond du magasin.
(4)
l'enfant de deux ans d'un participant à notre groupe de réflexion, reconnaît, sans apprentisage,
le logo du MacDo.
(5)
les jouets fabriqués par des enfants ne sont pas les seuls exemples. Textile, matériel
informatique, cosmétiques en sont d'autres.
(6)
une boutade de Coluche :"dites moi de quoi vous avez besoin, je vous apprendrai à vous en
passer".
(7)
la comparaison a été faite avec la voie étroite entre le blanc et le noir du pavé mosaïque.
(2)
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2. La vie, la mort, une invention à breveter ?
La question posée a amené le groupe de travail dans un premier temps, à établir
les définitions des deux mots-clefs :
Vie et Mort.
Les tours de parole ont permis de définir dans les très grandes lignes les notions
de ces deux termes.
La Vie :
La vie est indéfinissable. Elle est la matrice fondamentale de toute manifestation
physique.
La vie nous définit.
Notre existence terrestre se situe avant l'existence en se bas monde.
LA VIE et LA MORT, l'après notre passage sur la planète Gaia [Terre] est un autre
sujet.
Nous sommes donc les invités de la vie.
La vie est un cercle, un cycle perpétuel : Naissance - Vie - Mort - renaissance,
c'est-à-dire résurrection comme l'ont dit certains participants.
Un riche débat s'ouvrit sur le fait de savoir si les Rituels tournent autour de
renaissance ou de résurrection. La Franc-Maçonnerie étant par essence tolérante et
ouverte à toutes les discussions, quelles que soient les hypothèses émises. Nous
laissons les lecteurs libres de trouver l'expression qui lui convient.
La vie est indissociable de la mort ; elles se succèdent et sont complémentaires…
La vie biologique résulte de la rencontre de deux cellules.
C’est une énergie issue de deux pôles créateurs.
Y a-t-il une vie spirituelle (le Logos) et d’où vient-elle ?
Ce qui rend notre existence précieuse est sa finitude.
C’est précisément la conscience de notre mort, de savoir qu’elle est au bout du
chemin terrestre, celui que nous pensons connaitre, qui nous attache à la vie et
qui souvent nous pousse à nous dépasser.
La Mort :
La mort est la fin d’une incarnation ; C'est une mutation, elle ne signifie pas
nécessairement la fin d'une "entité", d'un concept sous sa forme spirituelle.
Elle indiquerait plutôt un passage d’un état de vie physique incarnée à un autre
état, plus subtil et non perceptible humainement.
Mais, s’il y a une part spirituelle de l’être, que devient cette part ?
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La lecture des Constitutions, d'Anderson, nous apprend que le Maçon n'est ni un
athée ni un irréligieux… certains ont une autre approche ; à chaque Maçon la liberté
d'interpréter à sa guise.
Entre la naissance et la mort, un être humain laisse des traces de sa vie. Et ces
traces à leur tour disparaissent…
Mais comment continue ce qui constituait sa part spirituelle ?
Restera-t-il un ressenti, des émotions, avec lesquels une prochaine incarnation (si,
il y a réincarnation, c'est un autre débat) pourra se constituer… en mieux ?
La mort, en général ne nous touche guère, mais le concept de mort nous interpelle
assez violement.
Nous n'avons pas peur de la mort, mais, c'est la manière de mourir qui nous
angoisse.
La mort, la nôtre, celle de nos proches, nous nous effraie, nous interpelle.
Elle signifie une rupture, une perte, une fin.
Mais ne s’agit-il pas plutôt, en l’occurrence, de transmission ?
Et pour apprivoiser cette peur, de tout temps, l'être humain a recouru à ce qui le
dépasse : son besoin de spiritualité.
Depuis la protohistoire, l’humain a doté son besoin spirituel de toutes sortes de
rituels religieux et d’appellations diverses, correspondant à diverses cultures au fil
des temps…
S’il existe un souffle créateur, un Logos, une énergie "Divine", que nous le
nommions G A D  L U [Grand Architecte De L'Univers – Grand Géomètre
De L'Univers comme certaines Loges anglaises le nomment] ou Allah ou Yahvé ou
dieux ou Dieu, etc, ce nom donné est une attribution humaine.
En ce sens, on peut dire que l'humain a inventé son Dieu, et que tout se passe
dans ses neurones.
Selon certaines avancées dans les neurosciences (lire "La Vie Protestante" du 11
septembre 2011 page 8 et suivantes, Dossier "La spiritualité au scanner"), notre
cerveau pourrait être à l’origine d’états mystiques.
Mais toutes ces considérations n'empêchent aucunement le développement de sa
propre vie spirituelle, de ses croyances, de sa foi, quelle qu'elle soit.
Après cette mise en bouche, nous sommes passés à la question posée.
… une invention à breveter :
Petit rappel :
Selon "Le Petit Larousse Illustré" édition 2011 : Inventer = créer le premier, en
faisant preuve d'ingéniosité, ce qui n'existait pas encore et dont personne n'avait eu
l'idée.
Selon "Littré" : Habileté d'inventer, disposition à inventer.
Brevet d'invention, brevet que le gouvernement délivre à un inventeur, pour lui
assurer la propriété et l'exploitation exclusive de son invention pendant un certain
nombre d'années.
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Toujours selon "Le Petit Larousse Illustré" édition 2011 : Breveter = Protéger par
un brevet. Le brevet étant un diplôme ou un certificat acte notarié protégeant l’ayantdroit des contrefaçons.
L'idée de breveter la vie, la mort, nous semble totalement inepte, inintelligente.
On ne peut breveter quelque chose qui existe depuis des temps immémoriaux…
qui est en somme tombée dans le domaine public !
Par contre, l'idée de brevet est parfaitement concevable dans le cas de création
de vie en laboratoire, telle qu'elle est rendue possible par toutes sortes de
manipulations génétiques, dont nous n'avons encore qu'une toute petite idée !
Nous connaissons déjà la fécondation in vitro et le clonage, qui pour l’instant n’est
officiellement pas (encore) applicable à l’humain.
[L'un des participants a rappelé que le clone génétique avait la même
prononciation que clown (Si l'Auguste est le métier exécré par notre frère Grock, le
clown est l'homme en blanc)].
Il a terminé son intervention en nous posant la question de savoir si on avait
vraiment envie de se voir à plusieurs milliers d'exemplaires.
Plusieurs Mozart, pourquoi pas ? ?
Plusieurs despotes, sûrement pas ? ?
Nous pouvons également faire reculer la date de la mort, grâce aux fantastiques
avancées médicales réalisées depuis la moitié du XXe siècle, dont les recherches sur
les applications de la cryogénie.
(Nous n'avons pas ouvert le débat sur la prédestination de l'individu).
Sommes-nous libres de nos choix ou dans le grand agenda de la vie tout est-il
déjà programmé ?
Nous pouvons également décider du moment de notre mort et la programmer,
avec l'aide de groupes tels que "Exit".
En ces circonstances, l’idée de brevet n’est pas non plus invraisemblable.
Mais ce concept de brevet reste une notion totalement profane et ne saurait trop
retenir notre attention.
Quant à nous Franc-Maçons, même si nous approuvons la recherche médicale
lorsqu’ elle apporte de réels soulagements ainsi qu’une meilleure qualité de vie,
même si nous pouvons, dans certains cas extrêmes, admettre le recours à une
organisation telle qu’"Exit", nous ne pouvons, en aucun cas, reconnaître comme
légitime, ni encourager, des manipulations génétiques tendant à créer ou à dupliquer
l’humain à des fins d’asservissement, d’utilisation médicale, in fine : totalement
dévoyées.
En Franc-Maçonnerie, nous vivons l’Ici et Maintenant.
C’est-à-dire que c’est durant ce court laps de temps qu’est notre existence
terrestre, entre la naissance et la mort, que nous devons vivre au mieux.
Nous devons agir en Francs-Maçons, privilégier l'Être plutôt que l'Avoir et tous ce
que cela implique.
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Nous n'avons pas pris le terme de synthèse à la lettre.
Mais comme le réassemblage d'une conversation où toutes les sensibilités ont pu
s'exprimer sans aucun carcan, personne n'a été mis au pilori, la censure n'existant
pas en Maçonnerie.
Nous avons dit.
À l'unanimité (moins une voix - celle de l'auteur), il fut décidé d'incorporer un petit
poème que le rapporteur a lu à la fin de ce colloque.
"De la Naissance" Je suis en mon père, Je suis en ma mère, Je suis déjà depuis l’aube des temps, Pas encore moi déjà plus eux, Ma mère a pris mon père, Mon père a pris ma mère. Ils ne savent pas que, déjà, je suis là, Ils ne savent pas que je ne suis déjà plus en mon père, Ils ne savent pas que je ne sais pas que je sais, Je suis avec eux deux, Infiniment petit, Encore plus petit que petit, Je sais déjà qui je suis, Je sais déjà où je vais, je sais déjà pour combien de temps, Je sais mon passé, mon présent, mon avenir, mon futur, J’oublie tout ce que je sais, Je suis déjà un tout. Ceux qui m’ont porté s’endorment, ils viennent de faire l’amour, Ils viennent de s’accomplir en m’accomplissant. Je volais, je le jure que je volais, Mes ailes se sont refermées. Je suis debout et resterais debout Même couché, je resterais debout Texte réservé
Merci d'en respecter le ©
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3. Les lobbies de la santé (aspect financier et exercice du pouvoir)
La première chose à bien comprendre, afin de débattre sur ce sujet, est la
définition que nous nous faisons du terme et de la fonction de lobbies. Si nous
sommes d’accord sur le fait que nous traduisons ce franglais en « groupe de
pression ou groupe d’influence », nous ne voulons pas immédiatement le présenter
avec connotation uniquement négative.
De ce fait, chaque entité qui prend une position, soit publique, soit envers des
responsables politiques peut faire du lobby en essayant d’influencer un intérêt
général par un intérêt particulier. Dans certaines situations nous allons nous
retrouver avec un groupe de réflexion prônant le pour, contre un autre groupe
moralisant le contre.
Dans le segment de la santé, la question que nous nous posons est : « Comment
faire cohabiter les objectifs de santé publique (sous la responsabilité de l’État) avec
les objectifs de rentabilité d’une chaîne de médicament (sous la responsabilité de
l’industrie pharmaceutique) ? » L’industrie pharmaceutique n’est pas une institution
caritative et n’est pas subventionnée par l’État, ni en général, ni dans ses
programmes de Recherche et Développement. Il est donc normal que cette industrie
cherche à gagner des parts de marché et, de facto, influe un maximum sur les
positions de l’État afin de pouvoir engranger des bénéficies. Dans le même ordre
d’idée, nous concevons facilement que le rôle de l’État est de rendre la santé
accessible à chaque citoyen, aussi bien dans les thérapies que financièrement ;
l’idéal étant de trouver le plus juste milieu.
Un lobby va procéder à des interventions dans le monde politique afin d’influencer
les idées et ceci, naturellement dans le sens souhaité par la structure dirigeante ;
nous avons très souvent affaire à des spécialistes (industrie pharmaceutique,
assurances, médecins, Santésuisse, associations défendant les intérêts des
patients, etc.) apportant indiscutablement des arguments et des connaissances que
nos Députés et autres Sénateurs ne peuvent parfaitement maîtriser. Le problème qui
peut survenir est que les moyens mis à disposition des lobbyistes, selon leur
provenance, n’est pas à parité égale. Entre le WWF ou Greenpeace, par exemple, et
le lobby de l’industrie pharmaceutique, nous imaginons bien que les finances ne sont
pas exactement les mêmes !
Devons-nous légaliser les lobbies de la santé ou autres lobbies ?
De notre point de vue, il est irréalisable de légaliser un groupe de ce genre, nous
allons nous retrouver très rapidement dans une certaine prohibition et trouver des
groupes d’influence beaucoup plus obscurs qu’aujourd’hui avec des dangers encore
plus importants (pots de vin, influence violente, etc.). De plus, avec l’avènement de
l’Internet et des grandes facilités de créer des sites WEB, ceci sans réel contrôle, le
lobbying se fait à tous les niveaux, à tous les étages et sans véritable contre pouvoir.
L’idéal serait de trouver une charte de déontologie, si ce n’est auprès des lobbies, au
moins auprès des Parlementaires et du Gouvernement.
À la question de savoir si la franc-maçonnerie en Suisse fait du lobby, nous
croyons qu’actuellement sur les terres helvétiques, elle a peu d’influence. Nos
cahiers blancs reflètent quelques positions, mais sans pression, le don d’organe
étant un parfait exemple car nous y trouvons dans la même intervention, des
arguments pour et contre. Il est certain que le monde profane pense différemment au
vu des « affaires » et autres prises de positions de nos amis français, largement
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relaté dans les médias et nous ne parlons ici que de la Suisse-Romande ne sachant
pas ou pas assez les répercussions outre Sarine.
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4. Déontologie des sciences de l’homme
Par un tour de table, chacun s’exprime sur la raison du choix de cet atelier
particulièrement : qu’est-ce que les sciences de l’homme et la responsabilité de ce
dernier dans lesdites sciences ? La déontologie s’applique dans les sciences d’un
point de vue global mais chacun est particulièrement sensible en ce qui concerne les
techniques de la santé, la création de fichiers de personnes par les médecins et les
assureurs par rapport à l’âge et la lourdeur des cas, le traitement des maladies
orphelines, les traitements différenciés par rapport aux individus, les expérimentations sur les malades sont-elles tolérables, où se situent les limites par
exemple au niveau des soins palliatifs, la pratique de l’euthanasie passive, d’où
risque de déviation des pratiques scientifiques. En musique même, certains sons
peuvent être une torture infligée à des personnes.
La définition de la déontologie est rappelée : ensemble de règles et des devoirs
qui régit une profession. (Codes = règlements lois internes aux professions).
Pourquoi la déontologie, ou charte ou code ? Dans le but de cadrer l’être humain ?
L’être humain est-il à la base mauvais ? En imposant trop de règles, on peut nuire à
la créativité, d’où un certain appauvrissement (preuve en est dans la construction, il y
a tellement de règles, que l’on arrive à des standards - dans d’autres pays où il n’y a
pas de règles, les constructions se font d’une manière anarchique mais avec plein
d’idées nouvelles).
Au départ, l’homme qui fait une découverte ne pense pas à mal, il fait progresser
la science mais la manière d’appliquer sa découverte entraîne la société dans des
horreurs (l’invention du nucléaire qui a abouti à Hiroschima, Nagasaki). On serait
tenté de dire qu’on peut aller jusqu’à un certain plafond mais pas de le dépasser.
Trop de lois nuit, mais il en faut.
Un vrai dilemme : un monde idéal pour tous régi par des lois mais la question qui
se pose est de savoir où se situe alors la liberté individuelle ? Et les règles devraient
être imposées à tous.
Le profit et la recherche du bénéfice faussent les données.
Individu et collectivité :
Par l’établissement de normes, on met sur pied une déontologie.
L’absence de normes signifie : épanouissement de l’individu et foisonnement
d’idées.
Il conviendrait de trouver un compromis à savoir des normes pour vivre ensemble
d’une manière harmonieuse dans le respect, avec une réflexion sur la vertu, mais un
dosage à trouver pour ne pas étouffer la créativité mais plutôt la stimuler.
Pourquoi des règles et quelles règles ?
La liberté a un prix. Si l’on met trop de règles et de limites, on déresponsabilise les
êtres humains en les infantilisant et on développe du juridisme.
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En Maçonnerie, on a des règles mais celles-ci permettent à l’individu de
s’épanouir. Par exemple : le silence imposé à l’Apprenti est une règle accompagnée
d’un rite qui lui permet de se révéler.
Dans les sciences, on met des limites, mais elles évoluent également avec la
société. Les normes sont des garde-fous et s’avèrent indispensables ; il convient de
faire de son mieux à l’intérieur de ces règles.
Règles : qui peut définir les règles ? la politique, les intérêts financiers.
Les règles doivent évoluer. Mais qui est habilité à les faire évoluer : c’est en même
temps personne et tout le monde, c’est de cas en cas. Si on évolue, on progresse
d’une manière positive. Mais alors, pourquoi des règles ? Certainement pour limiter
les risques. En effet, grâce à l’expérience acquise, cela inspire les gens d’aller plus
loin pour le bien de la collectivité avec désir de transmettre.
La Franc-Maçonnerie nous confronte à une analogie : savoir faire mais également
transmettre. Nous avons un devoir de dépositaire d’une certaine ligne.
Qui décide des normes ? Au début c’était une quête métaphysique religieuse. Le
clergé dans le temps (rapport aux morts, au divin ou à la nature) ensuite avec la
sécularisation, ce devoir appartenait au prince, à l’empereur puis au peuple.
Au début le peuple devait croire, d’où soumission à l’église, aujourd’hui l’économie
dicte sa loi, ce qui signifie qu’il y a déviance de l’application à la loi.
Les dix commandements étaient des règles générales de la société. Puis la
religion a été remplacée par les Droits Humains, avec protection de la nature. C’est
un moteur d’humanisme.
Définition des droits humains :
A priori la déontologie n’est pas la morale mais le respect d’autrui. Si on compare
la vie de tous les jours avec le fait d’entrer dans un Temple maçonnique, les
situations sont bien évidemment différentes et on évolue également de façon
différente.
A-t-on une morale naturelle ?
En entrant à l’école même enfantine, on entre dans un système social avec à la
clé la réussite sociale. Pour sortir de ce carcan il faut parfois une secousse
importante. Si on l’a compris, un certain vécu peut nous faire pour progresser.
La morale est inhérente à l’être humain qui est capable de distinguer le bien du
mal.
La morale fait fonctionner la société et l’esprit civique.
Qu’est-ce que l’éthique : art d’être, seul on est déjà (je suis)
Morale : respect. On identifie l’humain à travers l’autre. On perçoit ce qui nous
habite.
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Déontologie et sciences
La déontologie est liée à la profession.
Les sciences font partie d’un travail collectif et correspondent à une démarche
philosophique appliquée à la nature.
Pour parler de la morale, on peut constater que la morale individuelle peut être
totalement différente à celle qui se trouve dans un groupe.
En pratiquant la déontologie, il convient de faire fi de ses propres intérêts, de se
mettre à la place de l’autre.
En Franc-Maçonnerie, dans un cadre rituel, chacun est libre dans ses recherches,
dans la tendance à vouloir s’améliorer dans le respect des règles et d’autrui tout en
essayant de laisser tomber ses métaux. L’idéal maçonnique est bien de construire le
Temple de l’Humanité.
En politique il n’y a pas d’idée commune.
Dans notre société, il convient de remettre l’homme au centre, de lui redonner sa
place afin qu’il s’épanouisse. Et cela, cette éducation peut être donnée dès la
scolarité obligatoire.
Dans la dynamique de vivre ensemble, n’y a-t-il pas avant tout un sens du devoir
et surtout d’amour à autrui ?
En conclusion, le devoir de l’homme n’est-il pas de rechercher l’amour d’abord de
lui-même, puis, de l’autre ensuite pour encourager l’autre à progresser, par exemple,
à trouver des médicaments génériques pour que chacun puisse être soigné
dignement. Ainsi l’amour des hommes peut faire avancer la science.
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5. Individualisme et consumérisme - une prise de
conscience
Nous avons abordé ce sujet en nous penchant sur le titre lui-même et ses divers
éléments.
Nous avons ainsi distingué :

l’individualisme, qui définit l’attitude de la personne faisant les choses pour
elle-même, en plaçant l’individu qu’elle est comme référence.

le consumérisme qui est une politique économique de la consommation. Il est
à distinguer de cette dernière car la consommation est l’échange de biens se
limitant aux besoins essentiels alors que le consumérisme est une attitude
induite et non naturelle véhiculée entre autres par la TV (force de l’image), par
le marketing et par l’informatique (vitesse de l’information).
Cette attitude consumériste se manifeste également par la fringale d’informations
dont notre société est friande.
Les Sœurs et Frères présents se sont rapidement mis d’accord sur le fait que
notre société est individualiste et consumériste…
Une première question a aussitôt jailli : essaie-t-on de faire consommer à tout prix,
au mépris de l’individu ?
C’est ce que laisse penser le matraquage publicitaire auquel tout un chacun est
soumis jour après jour…
Les sollicitations omniprésentes de la publicité harcèlent le consommateur
potentiel et le poussent à considérer comme nécessaire, voire indispensable, ce qui
n’est bien souvent que superflu. Selon les possibilités financières, cela peut entraîner
une frustration importante ; cette frustration est particulièrement ressentie par les
enfants dont les parents ne peuvent, pour des raisons économiques, ou ne veulent,
par conviction, suivre les impératifs de la mode ou les tocades du moment.
Or, la frustration conduit très souvent à la violence ; on est alors dans le pur
matérialisme et l’idéal a disparu…
La réponse se trouve dans le troisième terme de l’atelier proposé : une prise de
conscience.
Être individualiste, c’est rechercher son propre bien, mais c’est aussi être maître
de sa démarche.
Cette prise de conscience interpelle l’individu qui veut être au centre de ses choix,
de ses décisions face à un système incitant à vouloir toujours plus et plus vite.
Dans l’histoire des sociétés, les mouvements populaires et syndicaux ont répondu
aux problèmes et aux souffrances par la solidarité.
Mais le libéralisme et le néo-libéralisme ont cassé cet esprit solidaire, détruisant
ainsi la force des groupes unis et soudés et le pouvoir de l’individu au sein du
groupe, et cherchant à faire entrer les gens dans un moule.
De par leur organisation et leur connaissance du comportement humain, les
multinationales ont gagné leur pari en manipulant les gens.
C’est ainsi que la cellule familiale, autrefois noyau et base de la société, a éclaté.
On ne trouve plus guère de grandes maisons où plusieurs générations cohabitent ;
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en revanche il y a de plus en plus de familles monoparentales et de personnes vivant
seules. Les jeunes éprouvent des difficultés à communiquer avec les adultes, car ils
ne se sentent plus en lien
En Suisse, la solidarité qui était à la base de nos assurances, est en train de se
fissurer…
Solidarité et consumérisme sont antinomiques…
Dans le circuit de la consommation, on observe l’exclusion des pauvres, l’argent
circulant des riches vers la classe moyenne, mais surtout de la classe moyenne, qui
produit les richesses, vers les nantis.
On assiste également à une paupérisation de cette classe moyenne, ce qui va
augmenter le fossé entre riches et démunis.
La « normalisation » de l’individu par les multinationales présente un double
aspect négatif : la perte de reconnaissance de l’individu en tant qu’entité complète et
complexe d’une part, le fait que l’adhésion au moule imposé sert la cause de la
pensée unique, du consumérisme d’autre part.
Cette perte d’identité pousse beaucoup de jeunes à chercher une famille de
substitution, un cercle où ils trouveront une satisfaction immédiate grâce aux
échanges et surtout à l’image : c’est ainsi que les réseaux sociaux ont connu un
large succès et se sont étendus de manière fulgurante.
Cette communication sur Facebook par exemple illustre le paradoxe de
l’isolement : en même temps que les utilisateurs cherchent à se libérer de leurs
problèmes ou de leurs états d’âme, ils peuvent être piégés par le système en toile
d’araignée qui répercute et diffuse les informations reçues, qu’elles soient véridiques
ou pas avec des conséquences plus ou moins pénibles à assumer…
Si certains réseaux comme Twitter ont joué un rôle libérateur dans le « printemps
arabe » par exemple, tous sans exception ne vivent que par la publicité.
Tout est question d’éducation, de choix et d’utilisation judicieuse de la technologie
à notre disposition.
L’individu est capable de réflexion et de discussion, mais perd facilement son bon
sens lorsqu’il devient consommateur.
En faisant le pas de se recentrer comme personne et non plus comme individu, en
« faisant quelque chose » là où l’on vit, on devient plus conscient de ce que l’on
consomme et plus respectueux de notre environnement.
Chaque geste est important, agissons en conscience pour réduire notre empreinte
écologique, pour ne plus vivre en pilleur des ressources communes.
S’il n’est pas question de tendre à la décroissance, au « progrès zéro » puisque le
développement est la vocation de l’homme, force est de constater que le progrès
n’est plus au service de l’homme…
« L’homme est trop grand pour son destin » intervint alors un Frère en citant G.
Friedman…
Prise de conscience, ce troisième terme du sujet proposé a bien évidemment
parlé aux Maçons que nous sommes.
Certes, les Francs-Maçons ne sont que le reflet de la société, mais grâce aux
rituels et aux symboles, la Franc-Maçonnerie nous offre les moyens de dépasser
certaines attitudes et notamment le réflexe quasi pavlovien de la consommation à
outrance.
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Nous avons éprouvé le silence et l’isolement qui nous permettent d’entendre la
voix de notre conscience et de prendre des décisions de façon autonome.
Notre démarche et notre cheminement nous ont permis de nous forger un esprit
plus libre, d’apprendre à nous poser des questions, d’apprendre à accepter que les
autres soient différents et de les respecter en tant que personne malgré nos
différences, de réunir ce qui est épars...
Engagés dans une réflexion, nous sommes de ce fait plus responsables et avons
à transmettre nos valeurs dans la société par le biais de nos comportements, de
l’exemple que l’on donne.
Ce rôle d’éducateur du Maçon a été mis en évidence par le groupe de travail car
l’éducation est la voie vers plus de conscience
L’éducation est et reste la clef ; il est à remarquer que, de nos jours, le niveau
d’instruction s’élève constamment.
Nous avons souligné l’importance de l’appartenance à une association, quelle
qu’elle soit (sportive, culturelle…) et le respect des règles d’une telle structure, ceci
dès l’enfance afin de former l’ÊTRE et de développer les qualités de cœur. Ce
faisant, il est possible d’activer la générosité qui subsiste en chacun de nous.
Or, lueur d’espoir, cette générosité se manifeste notamment par le bénévolat,
dernier refuge de la solidarité.
Il est donc important de maintenir et d’aviver cette flamme, de promouvoir la
satisfaction ressentie devant l’effort accompli.
La personne qui éprouve cette satisfaction, cette joie, qui ressent la
reconnaissance des autres pour ce qu’il a fait autant que pour ce qu’il est n’a pas
besoin de consommer outre mesure, elle a trouvé d’autre valeurs, plus profondes et
enrichissantes.
Cette reconnaissance est aussi une marque d’amour et de respect.
En tant que Maçons, nous devrions retrouver une conscience politique individuelle
et promouvoir les valeurs auxquels nous tenons dans la société.
Et pourquoi ne pas nous investir dans la vie de la cité afin de faire vivre notre
vocation de constructeur et d’éducateur ?
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6 et 7. L’humain, une marchandise ?
Les membres de cet Atelier décidèrent tout d’abord de grouper les deux premiers
sujets du programme, à savoir : « L’humain, une marchandise ? » et « La vie, la mort
une invention à breveter ? ». Mais au fil des discussions, il s’est avéré que seul le
premier thème a été abordé.
D’emblée, chacun s’accorde à souligner le sentiment d’esclavage que les ouvriers
et employés dans les entreprises ressentent. Plus la société est grande, que ce soit
dans le domaine de la fabrication (automobile, textile, agro-alimentaire, ou autre),
que dans ceux du commerce ou de la technologie (laboratoires, informatique,
robotique, etc.), il y a toujours plus de stress, plus de travail, toujours moins de
reconnaissance et de sécurité d’emploi, avec pour conséquences l’inévitable
« burnout », dépressions, maladies graves, etc… Ce sentiment d’impuissance
bloque les nobles élans et pousse une frange de la population à des actions
irréfléchies.
Il conviendrait de repenser sérieusement notre approche au travail, car il est de la
responsabilité de l’humain de réfléchir à ce qu’il veut être, de son image dans la
société. De toute évidence, l’Homme a toujours été une marchandise pour l’Homme.
On profite de la misère de certains pour les exploiter, voire les pousser à la
prostitution. Il y a également le trafic d’organes dont les désespérés et les enfants
sont les victimes. Il nous appartient de travailler sur nous pour justement ne pas nous
considérer comme une marchandise. Il est utile de diminuer son Ego pour s’ouvrir
aux autres, dans ce cas, l’autre n’est pas une marchandise, il est comme moi.
Qu’est ce que l’homme-marchandise ? Comment changer cette image
dégradante ? Celle-ci n’est-elle pas toujours plus développée par les médias
omnipotents, éventuellement à la solde des politiciens ou des grands « lobbies », qui
diffusent à longueur de journée des clichés tout faits, en utilisant un vocabulaire si
répétitif que peu à peu il devient la norme aux yeux de tout un chacun ? Ainsi, la
continuelle transmission télévisuelle d’images de violence, de guerres, de téléfilms
policiers, d’informations « live », de sexe, banalisent ces mêmes sujets qui
apparaissent désormais comme faisant partie de la vie normale.
Il y a confusion entre la réalité du monde et ce que l’on pense. Ainsi, avec la
télévision et Facebook, les individus, en se montrant sous leur meilleur jour, se
vendent à des réseaux sociaux, des griffes desquelles il sera bien difficile de sortir.
Aux yeux des jeunes qui affichent toujours plus de violence, le monde des adultes
reflète un manque patent de solidarité, une démission des parents auxquels ils
auront du mal à se référer. Il y a un temps pour tout, par exemple la réflexion
enfantine, la réflexion adulte. La réflexion enfantine est l’état de notre société
actuelle, la réflexion adulte est une voie vers laquelle l’on devrait tendre.
La seule issue semble bien être l’instruction et l’éducation qu’il faut repenser en
profondeur et qui seules, peuvent modifier le futur de l’humain. Car comment
expliquer à nos enfants que dans le futur, peut-être n’auront-ils plus de parents,
puisque la descendance sera bientôt formatée par les scientifiques. Dans leurs
recherches, ces derniers ne peuvent prendre en compte l’éthique et la morale. Et
que penser de l’eugénisme, des grandes campagnes sur l’euthanasie ? Qui va
mettre des bornes à la recherche pure ? Ce ne sera certainement pas le pouvoir
politique, inexistant face au pouvoir économique. La balance est par trop inégale.
Certes, les Francs-Maçons se doivent d’être un outil de réflexion. D’autres avant
nous l’ont fait, comme Maria Deraisme ou Georges Martin, ou encore Rudolf Steiner,
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qui se sont battus pour le progrès de l’humanité et ont mis leur engagement au
service de la vie profane. Il ne fait aucun doute que nous ayons à faire régulièrement
notre auto-critique et mettre tout en œuvre pour que, grâce à la transmission de nos
valeurs, disparaissent les dissensions, que se comblent les fossés creusés et que
s’aplanissent les divisions régnant au sein de la société d’aujourd’hui. Nous devons
utiliser le levier de nos connaissances, de nos prises de conscience, et tout mettre
en œuvre pour que l’humain travaille enfin sur soi, sur sa spiritualité, sur son honneur
d’honnête homme et sur la représentation qu’il souhaite avoir dans une société dont
les repères sont toujours plus fragilisés par les crises à répétition.
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8. Déontologie des sciences de l’Homme
Il existe des déontologies différentes édictées par des experts de domaines
professionnels spécifiques. Elles sont, en permanence, soumises à la considération des
communautés professionnelles ou sociales, qui, soit évoluent elles-mêmes, soit en font
évoluer la teneur.
Les déontologies qui touchent directement à la sacralité de la vie, obéissent à des
principes essentiels comme la moralité universelle, le sens du devoir, les devoirs basés sur
le respect et le droit des individus. Les déontologies ne sont pas immuables, elles évoluent
aux travers de facteurs sociaux, culturels, politiques, spirituels, techniques.
Nous avons été alertés par le fait qu’une certaine déontologie était soumise à une
idéologie au début des années 40 avec le concept d'unter-menschen.
Nous avons illustré nos réflexions en référence à l'interruption de grossesse, la fin de la
vie, le clônage, la greffe d'organes, l'empreinte de la religion, l'eugénisme, l'expérimentation
animale et humaine, l'esclavagisme.
La loi, le volet pénal : ce n'est pas la position déontologique, ce n'est pas le principe
éthique qui, lui, appartient à la personne (au médecin, au scientifique, etc...).
La recherche fondamentale peut par exemple être un moteur pour dépasser la
déontologie du moment, elle participe ainsi de l’évolution des réflexions communautaires.
Néanmoins elle doit être réfléchie car comme nous le dit Rabelais : « Science sans
conscience n’est que ruine de l’âme ».
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9. Individualisme et consumérisme - une prise de
conscience
L’individualisme
consommation qui
que : le partage, la
elle se trouve ainsi
intarissables.
est devenu, sans conteste, une dérive de la société de
s’est mise à oublier les valeurs humaines fondamentales telles
bonté, l’altruisme, l’amour, le souci de préserver la Vie partout où
que notre planète en général, dont les ressources sont loin d’être
Il est devenu malheureusement commun, de croiser des gens sans même se
rendre compte qu’ils sont là, oubliant de leur adresser la parole, tant nous sommes
absorbés par nos préoccupations individuelles et personnelles. Pourtant, nous
sommes bien au sein d’une société dont l’objectif minimum est, non seulement, de
communiquer mais d’interagir et partager avec l’autre. Il est certain que
l’individualisme est à combattre de manière radicale dans notre propre vie, pour
commencer ; car rien ne peut se faire pour améliorer le monde si nous ne pensons
qu’à nous-même.
Pour développer la compréhension du consumérisme et tenter de montrer une
prise de conscience qui s’y rapporte ; on relèvera tout d’abord que l’économie, telle
qu’elle se dessine encore aujourd’hui, dans nos pays, que l’on dit pourtant civilisés,
n’a cessé d’évoluer vers une société de consommation effrénée, devenant par-là,
un rouage incontournable d’un développement où la surabondance de toutes sortes
de biens, était soit disant censée nous apporter le bien-être…
Nos parents, grands-parents, arrières grands-parents, ont certes créés une forme
de consommation dont l’objectif essentiel de départ, était de subvenir à leur propre
subsistance et celle de leur famille, puis de s’offrir un peu plus de confort. Or
finalement, on constate aujourd’hui que nous disposons d’une telle profusion, en tous
genres, qu’en finalité, cela ne s’inscrit plus du tout dans une consommation
raisonnable et utile, comme celle de nos ancêtres, ni même dans un peu plus de
confort. Nous avons été abreuvés d’une telle abondance de biens, de produits et de
services, que nous nous surprenons même à consommer mécaniquement sans
même nous rendre compte que nous n’en avons aucune utilité, voire même, dans
certains cas, au détriment de notre santé... Nous sommes là en plein
consumérisme !
Il est certain que nous arrivons à un tournant car nous prenons tous, de plus en
plus conscience que les matières premières ne sont pas infinies, que les ressources
énergétiques, aujourd’hui encore disponibles, risquent de se tarir plus vite que l’on
ne l’imagine. Il devient donc impératif de repenser un concept de vie basé, non plus
sur une consommation matérialiste à outrance, mais sur d’autres modes de
fonctionnement, reposant sur d’autres bases où, le partage et la répartition des
richesses et des ressources, soient bien plus équitables qu’ils ne le sont
actuellement.
Songeons un instant à la crise économique et financière que nous traversons et
aux conséquences incommensurables, si des pays entiers venaient à tomber en
faillite, à la suite de dépenses inconsidérées et d’une gestion défaillante. Sans aller
jusqu’à la faillite, on voit déjà certains pays être sous perfusion, astreints à suivre des
plans d’austérité draconiens. Pays pour lesquels il est pourtant capital de relancer
l’économie, si ce n’est déjà pour rembourser leurs dettes, lesquelles ne sont que le
fruit de pays qui ont fait le choix délibéré de vivre au-dessus de leur moyen (nous ne
sommes pas loin d’un consumérisme à outrance).
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Il est utile de rappeler aussi l’inconfort, voire l’incapacité, de certains dirigeants à
piloter la finance mondiale où le virtuel des valeurs boursières est sans cesse
perturbé à la moindre rumeur ou par un bruit de bottes à l’autre bout du monde. Il est
vrai que les plus grands cerveaux planchent depuis des décennies pour imaginer
puis mettre en place un nouveau modèle, où l’économie ne serait plus construite
autour de valeurs virtuelles, mais reposerait davantage sur des idées où « la
valeur ajoutée » autour d’un travail (matériel ou intellectuel) serait privilégiée,
puis progressivement implantée.
Encore trop souvent, nos sociétés considèrent que le progrès repose
essentiellement sur le principe de la consommation (consumérisme). Nous
sommes, de ce fait, bien loin des valeurs qui devraient faire la grandeur de nos
cultures. Sans n’être que spectateur, nous pouvons être les acteurs de ce
changement, si du moins, chacun d’entre nous pouvait prendre conscience et
appliquer, dans son quotidien, des valeurs plus saines, plus en harmonie avec la
nature, des valeurs permettant notamment de favoriser le mieux-être des pays
encore défavorisés.
Réfléchissons, un seul instant, sur la somme des gaspillages que nous générons
dans nos « mégapoles » par notre consumérisme. Combien de cultures et
d’élevages, malheureusement poussés à l’extrême, sont trop souvent destinés à
faire face à une consommation au-delà de tout ce qui est raisonnable, alors qu’une
faible proportion de celle-ci, pourrait servir à enrailler totalement la faim dans
le monde.
Sans compter que nous, les pays nantis, pourrions aider certaines populations à
mettre en pratique et à optimiser les moyens mis à leur disposition, en prenant
bien soin d’éviter les systèmes corrompus déjà mis en place, par leurs dirigeants
politiques. Ces populations seraient alors motivées pour subvenir, dans leur pays,
aux besoins de base de chacun, et même pourraient développer et accéder sans
« aide humanitaire » à un certain confort, comme l’on fait nos anciens. Nous
éviterions ainsi que le seul espoir de ces populations soit de vivre les douleurs
de l’expatriation, pour fuir la misère dans laquelle elles se trouvent, bien
souvent par notre faute. Nos dirigeants, en effet, ayant préféré soustraire du contrôle
de ces pays, leurs matières premières, qui pourtant leur appartiennent, plutôt que de
leur laisser une part importante des revenus de celles-ci, afin de les aider à
construire leur mieux être.
La prise de conscience que l’on observe, dans une grande partie du monde, y
compris maintenant au États Unis (récemment encore, fervent adepte du
consumérisme), démontre bien qu’il s’agit d’appréhender une nouvelle économie sur
de nouvelles bases où la seule consommation irréfléchie, n’est plus de mise. Dès
lors, il devient évident que l’effort doit être porté sur une meilleure répartition des
richesses, réclamée par tous ces soulèvements où tous mettent le doigt sur un
manque flagrant d’éthique, de justice et d’équité.
La contestation, qui a pris naissance en Espagne, par le mouvement dit « des
Indignés », montre bien qu’il n’est plus accepté, comme un fait établi, que la classe
riche devienne de plus en plus riche et que les défavorisés deviennent de plus en
plus pauvres, au point d’être mis au rebut de la société.
L’essentiel de leurs revendications consiste simplement à montrer qu’il n’est plus
possible de fonctionner avec un système économique où la seule régulation s’opère
par les mécanismes classiques de l’offre et de la demande. Ceux-ci ne sont plus en
mesure de gérer et de stabiliser le système et de le rendre, à la fois, plus équitable. Il
n’est plus acceptable, non plus, que les spéculations boursières continuent à avoir
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un tel impact sur l’équilibre économique mondial. Il est devenu également intolérable
qu’il soit nécessaire d’injecter une telle quantité de capitaux, pour sauver certaines
banques d’affaire de la faillite, ayant été ruinées par le seul fait de la cupidité de ses
dirigeants qui ont cautionné des spéculations hasardeuses entraînant tant de
désastres. Qu’est-ce que cet argent aurait été utile à d’autres fins… ?
Parmi ces jeunes, il y comme une résurgence de valeurs nobles et humanistes qui
tranchent précisément avec les spéculations boursières, les commissions
exorbitantes touchées par les opérateurs financiers, ou avec les parachutes dorés
pour certains dirigeants qui ont pourtant largement contribué aux pertes colossales
des entreprises qui les employaient.
La volonté de cette jeunesse, qui prend de plus en plus de place et touche bientôt
toutes les parties du globe, essaie avant tout de sensibiliser chacun, pour tenter de
construire un collectif (par opposition à un individualisme) où la préservation de la
nature, la répartition des richesses et le partage avec ceux qui sont les moins bien
lotis, soit une réalité et non qu’un vœu pieux.
D’ailleurs, la mise en œuvre d’actes concrets foisonne, bien que ces derniers
soient encore trop peu nombreux. Néanmoins, de plus en plus d’actions concrètes se
manifestent, partout dans le monde, par le biais d’associations d’aide pour les exclus
de la société (Restos du cœur et autres), ou par d’innombrables ONG œuvrant pour
la formation et l’éducation de populations défavorisées, cherchant ainsi à les rendre
autonomes, ou encore par la mise sur pied d’un commerce équitable de produits,
dont une part bien plus importante, va systématiquement au producteur (Fondation
Max Havelaar), etc.
Loin de vouloir nous exclure du système, nous comprenons à plus forte raison, la
nécessité, à la fois, de nous mobiliser, pour cet impératif besoin de changement, et
également, du travail immense qui doit être entrepris, lequel concerne ni plus ni
moins l'avenir de l'homme et de la planète.
Bien qu’il ne soit pas concevable de faire le tour de toute la question et, encore
moins, des réponses à y apporter, tout ceci en quelques heures de réflexion ; notre
groupe a tenté néanmoins, de sensibiliser d’avantage notre conscience, afin
d’encourager chacun d’entre nous, à faire notre part, dans la mesure de nos
possibilités et de nos moyens d’action.
Essayons déjà, dans notre quotidien, comme une participantes nous le disait, en
rapportant une maxime de sa fille :
« Consomme déjà moins et mieux, pour permettre de participer à un
développement pour tous, raisonné et durable ».
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ETHIK – EINGRIFF ZUR MENSCHLICHEN
HANDLUNGSORIENTIERUNG
Nebenthemen :
1. Der Mensch, eine Ware ?
2. Leben und Tod, patentierbare Erfindungen ?
3. Die Gesundheitslobbys
4. Ethik der Wissenschaften des Menschens
5. Individualismus und Konsum eine Bewusstwerdung
6. Der Mensch, eine Ware ?
7. (mit 6)
8. Ethik der Wissenschaften des Menschens
9. Individualismus und Hyperkonsum eine Kritik unseres Bewusstseins
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seite 36
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1. Der Mensch, eine Ware ?
Der Mensch…welch riesiges Thema ! Sofort drängt sich eine vernünftige
Einschränkung auf.
Wir wollen uns daher auf Männer, Frauen und Kinder in der heutigen Gesellschaft
in den westlichen Ländern beschränken (1) und können das Thema nicht erschöpfend
behandeln.
Ware ? Im üblichen Sinn handelt es sich um ein materielles Gut mit monetärem
Wert, das verkauft und gekauft wird; es gibt also einen Eigentümer und ein Besitzgut.
Ein Mensch kann nicht Eigentum sein (2) und die Zulässigkeit seiner Bezeichnung als
Ware ist fraglich. Allerdings tendiert der aktuelle Weltkapitalismus den Menschen als
Mittel zum Zweck anzusehen, das man ausbeuten, konditionieren und uniformisieren
kann, also doch als eine Art Ware.
Wir haben uns mit drei Gebieten beschäftigt:
-
Arbeit im Unternehmen
-
Konsumation und Vermarktung
-
Verlust der Ethik
Wir werden versuchen Mittel und Wege vorzuschlagen, um als bewusste FM
gegen derartige Entwicklungen zu kämpfen.
- Arbeitswelt
Arbeitssuchende werden trotz aller Diplome wegen „Erfahrungsmangel“
zurückgewiesen, wenn sie jung sind; ebenso geht es Menschen über fünfzig, wegen
ihres Alters und allfällig höherer Kosten. Die Investition in Arbeitskräfte muss
umgehend rentabel sein. Bis vor kurzem haben Unternehmen Mitarbeiter ausgebildet
und mit Sozialleistungen an das Unternehmen gebunden…
Heute werden langjährige Mitarbeiter durch frisch ausgebildete ersetzt; die haben
zwar ein Studium hinter sich, werden aber häufig schlecht entlöhnt und unter ihrem
Niveau beschäftigt; sie fühlen sich ausgenutzt, unwürdig behandelt und
marginalisiert,
Die Wirtschaftskrise bei noch immer steigendem Profitwunsch zieht Umsiedlungen
und Arbeitslosigkeit nach sich. Ein Salär genügt nicht, um eine Familie zu erhalten.
- Der Konsum
Die Bedürfnisse werden von der Werbung geschaffen, die uns entsprechend
konditioniert. Markennamen und Modeströmungen uniformieren uns. Alles drängt
uns zum Kauf (3). Werbung ist allgegenwärtig; wer weder TV noch das letzte Handy
noch Facebook-Adresse besitzt fühlt sich ausserhalb der Gesellschaft, es ist
schwierig zu widerstehen.
Man stellt nicht etwas her um einem Bedürfnis zu entsprechen, nein man stellt
etwas her uns erweckt danach das Bedürfnis. (4)
Die wahren Bedürfnisse werden manipuliert. Neue Objekte werden rasch von
Nachfolgemodellen eingeholt, die noch mehr bieten sollen aber schneller defekt
werden…und teurer sind…alles zum alleinigen Nutzen des Herstellers.
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Ist man einmal gemäss der Deklaration überzeugt, dass man ein „nationales“
Produkt gekauft hat, erkennt man oft auf der detaillierten Etikette, dass es aus einem
Niedriglohnland mit ausgebeuteten Arbeitskräften kommt… (5)
- Verlust der Ethik
Die Schwierigkeit echte von falschen Bedürfnissen zu unterscheiden führt zu einer
Wertekonfusion. Drogen aller Art, aber auch Alkohol- und Tabakgenuss sind solch
vorgebliche Bedürfnisse, die von aussen suggeriert werde. (6)
Der Drogenhandel schwächt bewusst jene, die schon schwach sind und bedient
sich ihrer Körper; ähnlich läuft dies in der Prostitution.
Jene, die dies zulassen, sind sie nicht schweigende Komplizen ?
Das Gewissen beginnt sich zu jedoch zu regen; der Mensch nimmt nicht mehr
alles hin. Er stellt sich wichtige Fragen neu, Philosophie und Wissenschaft öffnen das
Bewusstsein und viele Menschen reagiren. Die „Empörten“ setzen neue Zeichen.
Und wir, welche Ziele können wir uns als FM vorschlagen ?
 Den Menschen in den Mittelpunkt zu stellen, und nicht vorübergehenden
Genuss. Die Menschenrechtsdeklaration bleibe unsere Richtschnur.
 Die „Dinge“ als Werkzeuge, gemäss ihren Verwendungszweck verwenden (7).
Es ist wichtig, sich nicht mit seinen Kaufobjekten zu identifizieren und
unnützen „Neuheiten“ zu widerstehen.
 Eine objektive Selbsteinschätzung zu kultivieren
 In unseren Tempelarbeiten langsam vorzugehen und uns Zeit zum
Nachdenken zu lassen.
 Vorbild zu sein
(1)
Das besorgniserregende Schicksal von Kindern in der 3. Welt, bleibt ausgeklammert
Die formelle Sklaverei ist bei uns abgeschafft und wir gehen darauf nicht ein.
(3)
Sogar die Neigung des Bodens in manchen Supermärkten dirigiert den Käufer zu den
gewünschten Verkaufpunkten.
(4)
Die meisten Kinder erkennen bereits mit 2 Jahren das Logo von MacDo.
(5)
Kinder stellen Textilien, PC, Kosmetikprodukte… und Spielzeug her.
(6)
wie es Coluche formulierte : „Sag mir was du benötigst und ich zeige die wie du darauf
verzichtest“
(7)
Ein Vergleich mit den hellen und dunklen Steinen des musivischen Teppichs wurde gemacht.
(2)
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2. Leben und Tod, patentierbare Erfindungen ?
Die Fragestellung hat die Arbeitsgruppe als erstes veranlasst, die beiden
Schlüsselbegriffe zu definieren.
Leben und Tod
Die Wortmeldungen erlaubten es, die beiden Begriffe individuell zu definieren.
Das Leben :
Das Leben ist nicht definierbar. Es ist die Grundlage aller körperlichen
Manifestationen.
Das Leben definiert uns.
Unser Dasein beginnt vor der Existenz in der eigentlichen Welt.
Leben und Tod, nach unserem Erdendasein sind ein anderes Thema.
Wir sind, kann man sagen, vom Leben eingeladen.
Das Leben ist ein ewiger Kreislauf:
Geburt – Leben – Tod – Wiedergeburt, oder wie es einige der Teilnehmer
nennen : Auferstehung.
Eine intensive Debatte folgt: drehen sich unsere Rituale um Wiedergeburt oder
Auferstehung ? Die FM, tolerant und für alle Diskussionen offen, lässt alle
Hypothesen zu. Wir überlassen der Freiheit des Lesers, den ihm zusagenden
Ausdruck zu finden.
Leben und Tod sind nicht zu trennen; sie folgen einander und ergänzen sich…
Das biologische Leben ensteht aus der Begegnung zweier Zellen.
Es stellt eine Energie dar, die aus zwei schöpferischen Polen entstanden ist.
Gibt es ein spirituelles Leben (logos) und von woher kommt es ?
Was unsere Existenz wertvoll macht, ist ihre Endlichkeit.
Es ist das Bewusstsein unseres Todes, der am Ende unsres irdischen Daseins
steht, das uns am Leben festhalten und uns oft über uns hinauswachsen lässt.
Der Tod :
Der Tod ist das Ende der fleischlichen Existenz; er ist eine tiefgreifende
Veränderung, aber bedeutet nicht notwendigerweise das Ende des Ganzen, d.h. des
ganzen Konzeptes, auch in seiner spirituellen Form.
Der Tod ist eher der Übergang vom körperlichen Leben in einen anderen,
subtileren Zustand, den der Mensch nicht wahrnehmen kann.
Wenn es aber einen spirituellen Teil des Wesens gibt, was wird daraus nach dem
Tod ?
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Die Alten Pflichten postulieren, dass der Maurer weder ein „stupider“ Atheist noch
areligiös sei…einige sehen das anders; jeder Maurer kann dies frei, nach seinem
Gefühl, interpretieren.
Zwischen Geburt und Tod hinterlässt der Mensch Spuren. Und auch diese Spuren
verschwinden…
Aber wie setzt sich sein geistig-spiritueller Anteil nach dem Tod fort ?
Bleibt ein Fühlen, bleiben Emotionen mit denen eine neue, bessere
Fleischwerdung stattfinden könnte? …falls es eine Wiedergeburt gibt, aber das wäre
Gegenstand weiterer Diskussionen…
Der Tod als solcher berührt uns wenig während des Lebens, aber der Tod als
Konzept hält uns immer gefangen.
Wir fürchten den Tod nicht, es ist die Art und Weise unseres Sterbens, die uns
Angst macht.
Unser eigener Tod und jener unserer Nächsten macht uns dennoch Angst und hält
uns gefangen.
Er stellt einen brutalen Bruch, Verlust und Ende dar.
Oder handelt es sich eher um einen Übergang ?
Um jene Unsicherheit im Zaum zu halten, hat der Mensch seit Urzeiten Zuflucht in
der Spiritualität gesucht. Religiöse Rituale, Namen für das Unbekannte, passend
zum jeweiligen Kulturstand.
Falls ein schöpferischer Odem existieren sollte, eine göttliche Energie, so haben
die Menschen dieser Vorstellung Namen gegeben: für die FM der GBAW, für andere
Allah, Yehova oder Gott.
So könnte man sagen, dass der Mensch seinen Gott erfunden hat, und dass sich
ansonsten alles in seinen Neuronen abspielt.
Folgt man gewissen Neurowissenschaftern, so kann man postulieren, dass alleine
unser Gehirn der Ursprung aller mystischen Zustände sei. (vgl. "La Vie Protestante"
du 11 septembre 2011, Seite 8 ff. "Die Spiritualität unter dem Scanner").
Aber alle diese Betrachtungen hindern niemanden seine eigene Spiritualität zu
entwickeln, seine Überzeugungen oder seinen Glauben.
Wir behandeln im Folgenden die eingangs gestellte Frage:
… patentierbare Erfindungen ? :
Gemäss "Le Petit Larousse Illustré" Ausgabe 2011 : Erfindung = ingeniöse
Erstschöpfung von etwas, das noch nicht existiert und das noch niemand bedacht
hat.
Patent : behördliche Bestätigung an den Erfinder, die ihm die ausschliessliche
Verwertung der Erfindung wd. mehrerer Jahre zusichert.
Gemäss "Le Petit Larousse Illustré" Ausgabe 2011 : Patentieren = Durch ein
Patent schützen. Das Patent ist ein behördliches Zertifikat, das vor Nachahmungen
schützen soll.
FMLS_COLLOQUE2011_synthese travaux.doc - 07.02.2012 - page 29/84
Die Idee Leben oder Tod als solche patentieren zu wollen, erscheint uns im Lichte
dieser Definitionen total absurd und undurchführbar.
Man kann nicht etwas patentieren, das seit unendlicher Zeit existiert… und das
somit – juristisch gesehen – öffentliches Recht darstellt.
Demgegenüber ist eine Patentierung bestimmter im Labor hergestellter
Lebensformen denkbar, wie sie z.B. durch bewusste genetische Manipulation – von
der wir nur die Anfänge ahnen - erzeugt werden können.
Wir kennen die in vitro Befruchtung und das Klonen, welches bis jetzt nicht am
Menschen angewandt werden darf.
Aber ist das Letztere wirklich wünschenswert ? Wollen wir jemanden in
tausendfacher Form sehen?
Mehrere Mozarts, warum nicht….geklonte Despoten, um Himmels Willen nein…
Man studiert seit der Mitte des 20. Jhdts. wie man das Leben verlängern könnte;
denken wir an die grossen Fortschritte der Medizin und Anwendungen wie die
Kryogenie…
(Wir haben keine Debatte über die Vorbestimmung des Individuums geführt; sind
wir frei innerhalb unserer individuellen programmierten Agenda wählen zu können ?)
Den Zeitpunkt unseres Todes können wir dagegen mehr oder weniger frei wählen
und sogar „programmieren“, Suizid war schon lange vor „Exit“ möglich…
Es ist nicht total unwahrscheinlich, dass ähnliche Organisationen ihre Methoden
patentieren lassen werden. Aber ein derartiges, fragwürdiges Patent hätte absolut
profanen/ kommerziellen Charakter und sollte uns wenig interessieren.
Als FM unterstützen wir die medizinische Forschung sofern sie Erleichterung und
Verbesserung der Lebensqualität bringt. In extremen Fällen halten wir auch den
Rückgriff auf Organisationen wie „Exit“ statthaft.
Wir stellen uns aber vehement gegen bestimmte genetische Manipulationen am
Menschen wie das Klonen und die kommerziell geprägte Herstellung „schönerer“
Wesen.
Als FM leben wir hier und jetzt
Das heisst wir sollen uns bemühen während der kurzen Zeit unseres irdischen
Daseins, zwischen Geburt und Tod, ein gutes und anständiges Leben zu führen
Wir sollen stets als FM handeln und das « Sein » dem « Haben » voranstellen, mit
allem was dies mit sich bringt.
Wir sind vielleicht nicht buchstabengetreu dem vorgegebenem Thema gefolgt. Die
Zusammenfassung aller Wortmeldungen in ihrer Buntheit, in völliger Freiheit und
ohne jede „Zensur“ erschien uns vorrangig zu sein.
Wir geben das Wort zurück.
Mit allen Stimmen – ausser jener des Verfassers – haben wir beschlossen das
folgende kleine Gedicht zu verlesen und unserer Zusammenfassung nachzustellen.
(vom Übersetzer in der Originalsprache belassen)
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"De la Naissance" Je suis en mon père, Je suis en ma mère, Je suis déjà depuis l’aube des temps, Pas encore moi déjà plus eux, Ma mère a pris mon père, Mon père a pris ma mère. Ils ne savent pas que, déjà, je suis là, Ils ne savent pas que je ne suis déjà plus en mon père, Ils ne savent pas que je ne sais pas que je sais, Je suis avec eux deux, Infiniment petit, Encore plus petit que petit, Je sais déjà qui je suis, Je sais déjà où je vais, je sais déjà pour combien de temps, Je sais mon passé, mon présent, mon avenir, mon futur, J’oublie tout ce que je sais, Je suis déjà un tout. Ceux qui m’ont porté s’endorment, ils viennent de faire l’amour, Ils viennent de s’accomplir en m’accomplissant. Je volais, je le jure que je volais, Mes ailes se sont refermées. Je suis debout et resterais debout Même couché, je resterais debout Texte réservé
Merci d'en respecter le ©
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3. Die Gesundheitslobbys (finanzielle und Machtaspekte)
Als erstes wollten wir den Begriff und die Funktion einer Lobby definieren. Obwohl
wir einverstanden waren sie als „Gruppe mit Einfluss und Macht“ zu definieren,
wollen wir Lobbys nicht durch die Bank als negativ ansehen.
Auf diese Art kann jede Gruppierung öffentlich oder gegenüber den politischen
Verantwortlichen „lobbieren“, um diese im allgemeinen oder im eigenen Interesse zu
beeinflussen. So ist es kaum verwunderlich, dass wir oft auf zwei Lobbys mit genau
entgegen gesetzten Zielen treffen werden.
Im Gesundheitssegment stellen wir uns die folgende Frage : « Wie bringen wir die
Ziele der Volksgesundheit (unter der Aegide des Staates) auf eine Schiene mit der
Rentabilität von Medikamenten und Ausrüstungen (unter der Aegide der
Pharmandustrie)? » Die Pharmaindustrie ist keine karitative Einrichtung und wird
vom Staat in keiner Weise unterstützt, auch nicht in ihren Forschungsprogrammen.
Es ist also normal, dass diese Industrie danach, trachtet Marktanteile zu gewinnen
und de facto versucht die Position des Staates maximal zu beeinflussen, um gute
Gewinne zu erzielen. Der Staat trachtet demgegenüber das Gesundheitswesen für
jedermann zugänglich zu machen d.h. alle Therapien und deren Finanzierbarkeit zu
sichern; idealerweise sollte ein guter Mittelweg gefunden werden.
Eine Lobby wird sich also in die politische Welt einzubringen trachten, um die
Ideen und Entscheide im Sinne ihrer Geschäftsführungen zu beeinflussen; wir haben
dann oft mit Spezialisten zu tun (Pharmaindustrie, Versicherungen, Ärzte,
Santésuisse etc.) die Argumente einbringen, denen Abgeordnete oder
Patientenvertreter nichts Gleichwertiges entgegen setzen können. Stellen wir uns nur
einmal vor über welche Finanzmöglichkeiten die Industrie gegenüber
Patientenschutzorganisationen oder WWF und Greenpeace verfügt; die Spiesse sind
nicht von gleicher Länge !
Müssen wir Gesundheitslobbys etc. in einen gesetzlichen Rahmen stellen ?
Aus unserer Sicht ist das nicht realisierbar; wir würden in Verbote laufen, die
zuletzt kontraproduktiv sein könnten, und welche obskureren Gruppen im
Hintergrund dienen würden… Der Fortschritt von Internet, die Schaffung von
Websites, ohne echte Überwachung, wäre eine Ausweichmöglichkeit für
unkontrollierbares „Lobbying“. Idealerweise wäre eine deontologische Charta zu
definieren, die wenn schon nicht von den Lobbys aber doch zumindest von den
Parlamentariern und Regierungen zu beachten wäre.
Wir fragten uns, ob die FM Lobbys bildet meinen aber, dass sie gegenwärtig in der
Schweiz wenig Einfluss hat. Unsere Weissbücher geben Überlegungen wieder, die
nicht unter Zwang entstanden sind. Die Organspende ist ein gutes Beispiel, wir
geben in der gleichen Weise dem Für und dem Wider Raum. Die profane Welt sieht
das zum Teil anders, besonders in Frankreich wo unsere Brr. recht stark in den
Medien präsent sind. Wir sprechen im übrigen von der Romandie, die Verhältnisse in
der deutsche Schweiz sind uns weniger bekannt… (Die FM hat da ebenso wenig
Einfluss. Anm. des Übersetzers)
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4. Ethik der Wissenschaften des Menschens
In einer ersten Runde äussert sich jeder der Anwesenden über seine Gründe an
diesem Gespräch teilzunehmen. Welches sind die Wissenschaften des Menschen
und die Verantwortlichkeit dieser Wissenschaften? Die Ethik in der Wissenschaft gilt
als eine globale Perspektive, aber jeder ist besonders empfindlich in Bezug auf das
Gesundheitswesen, das Erstellen von Personendaten durch Aerzte und Versicherer
hinsichtlich Alter und Krankheitsgrad, die Behandlung seltener Krankheiten, die
unterschiedlichen Behandlungen von Einzelnen, die vertretbaren Experimente an
Patienten; wo sind die Grenzen zum Beispiel in der Palliativmedizin, die Praxis der
passiven Sterbehilfe, von wo besteht die Gefahr einer Abkehr der wissenschaftlichen
Praxis. Auch in der Musik können einige Geräusche zur Qual für den Menschen sein.
Die Definition der Ethik kann sein: eine Reihe von Regeln und Pflichten für die
Ausübung eines Berufes. (Code = interne Gesetzesregelungen für Berufe).
Warum braucht es Ethik, oder eine Charta oder ein Code? Als Ziel der Einordnung
des Menschseins? Ist das Menschsein grundsätzlich schlecht? Durch die
Auferlegung von zu vielen Regeln, wird die Kreativität eingeschränkt oder es gibt
sogar einen Abbau (zB im Bauwesen gibt es so viele Regeln, die zu eigentlichen
Standards führen, in andern Ländern wo es keine Regeln gibt, kann, wenn teilweise
auch in anarchischer Weise, gebaut werden, aber vielleicht mit vielen neuen Ideen).
Zu Beginn, wenn der Mensch eine Entdeckung macht, denkt er nicht schlecht. Es
ergeben sich Fortschritte in der Wissenschaft, jedoch die Umsetzung der Entdeckung
führt öfters die Gesellschaft in den Schrecken (die Erfindung der Atomkraft, die zu
Hiroschima, Nagasaki geführt hat). Man ist versucht zu sagen, dass man bis zu einer
gewissen Grenze gehen kann, diese aber nicht überschreiten sollte. Es hat zu viele
unnütze Gesetze, doch es braucht Gesetze.
Ein echtes Dilemma: eine heile Welt alles durch Gesetze geregelt, aber die Frage
ist, wo bleibt die individuelle Freiheit? Und Regeln müssten für alle gelten.
Der Profit und das Streben nach Gewinn verzerren die Tatsachen.
Individuum und die Gemeinschaft :
Durch die Festlegung von Standards, haben wir eine Ethik.
Das Fehlen von Standards bedeutet: Selbstverwirklichung und Verbreitung von
Ideen.
Es sollte ein Kompromiss gefunden werden, dh Normen für das Zusammenleben
in einer harmonischen Weise und Respekt, mit einer Reflexion über die Tugend,
jedoch nur soweit, dass die Kreativität nicht zu ersticken droht, sondern stimuliert
wird.
Warum Regeln und welche Regeln?
Die Freiheit hat seinen Preis. Wenn man zu viele Regeln und Grenzen setzt,
schwächt es die Menschen in der Entwicklung zur Selbstständigkeit und man
entwickelt Gesetzlichkeit.
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In der Freimaurerei gibt es auch Regeln, aber sie erlauben es Einzelpersonen sich
zu entfalten. Zum Beispiel: das auferlegte Schweigen des Lehrlings ist eine Regel,
begleitet von einem Offenbarungsritual.
In der Wissenschaft setzen wir Grenzen, aber sie verändern sich auch mit der
Gesellschaft. Die Normen und Schutzmaßnahmen sind unerlässlich; sie sind
geeignet das Beste innerhalb der Regeln zu erreichen.
Normen: wer kann die Normen bestimmen? die Politik, die Wirtschaft.
Die Regeln müssen sich anpassen. Aber wer hat die Macht diese zu entwickeln:
es ist gleichzeitig von Fall zu Fall einer und jeder. Wenn wir uns entwickeln, dann in
positiver Weise. Also, warum die Regeln? Um die Risiken zu begrenzen? In der Tat,
dank der erworbenen Erfahrung wird der Mensch veranlasst für das Gemeinwohl
weiter zu gehen und dies umzusetzen.
Freimaurerei konfrontiert uns mit einer Analogie: Wissen zu erwerben aber
ebenfalls umzusetzen. Wir haben die Verwahreraufgabe beizubehalten.
Wer entscheidet über Normen? Am Anfang war es ein metaphysisches, religiöses
Streben. Zuerst der Klerus (zum Tod, zu Gott, zur Natur), dann mit der Säkularisation
gehörte die Pflicht dem Fürsten, dem Kaiser und anschliessend dem Volk.
Früher musste sich der Mensch der Kirche unterwerfen, heute diktiert die
Wirtschaft das Recht, was bedeutet, dass es Abweichungen in der Anwendung des
Rechtes gibt.
Die Zehn Gebote waren die allgemeinen Regeln der Gesellschaft. Dann wurde die
Religion durch das Menschenrecht ersetzt, verbunden mit dem Naturschutz. Dies ist
ein Antrieb für den Humanismus.
Definition der Menschenrechte :
A priori ist Ethik nicht Moral, sondern Respekt für andere. Vergleicht man den
Alltag mit dem Eintritt in einen Freimaurertempel, lassen sich offensichtlich
unterschiedliche Situationen und Entwicklungen feststellen.
Gibt es eine natürliche Ethik ?
Mit dem Einstieg in die Schule, tritt man in ein soziales System mit dem Schlüssel
zum sozialen Erfolg ein. Um aus dieser Zwangsjacke zu entkommen bedarf es
manchmal einen erheblichen Schock. Haben wir diesen jedoch verstanden, können
uns einige Erfahrungen helfen, um uns zu verbessern.
Die Moral steht inhärent zum Mensch, er ist in der Lage, das Richtige vom
Falschen zu unterscheiden. Die Moral leitet die Gesellschaft und den Gemeinsinn.
Was ist Ethik: Kunst zu leben, doch man lebt schon (ich bin).
Moral : Respekt. Es identifiziert den Menschen vom andern. Wir nehmen wahr,
was wir leben.
Ethik und Wisschschaft
Die Ethik ist mit dem Beruf verbunden
Die Wissenschaften sind Teil einer kollektiven Arbeit und entsprechen einem
philosophischen, naturverbundenen Ansatz.
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Wenn man über die Moral spricht, stellt man fest, dass die individuelle Moral
gegenüber der Moral einer Gruppe, stark verschieden sein kann.
Ethik zu leben heisst, seine eigenen Interessen zu ignorieren und sie an die Stelle
des anderen zu setzen.
In der Freimaurerei, während einer rituellen Arbeit, bemüht sich jeder, befreit von
allen Metallen, sich, in seinen Wahrnehmungen und Uebereinstimmungen mit den
Regeln, zu verbessern.
In der Politik gibt es keine gemeinsame Idee.
In unserer Gesellschaft sollte der Mensch wieder im Mittelpunkt stehen, seinen,
ihm zustehenden Platz wieder einnehmen, damit er sich entfalten kann. Diese
Ausbildung, Entwicklung könnte während der obligatorischen Schulzeit erfolgen.
In unserem Zusammenleben sollte es nicht primär ein Pflichtgefühl geben,
sondern vor allem Nächstenliebe.
Zusammenfassend, ist es nicht die Aufgabe des Menschen zuerst die Liebe zu
sich selbst zu finden, dann den andern gemeinsam für den Fortschritt zu ermutigen,
zum Beispiel, um Generika-Medikamente zu finden, damit jeder mit Würde behandelt
werden könnte. So kann die Liebe der Menschen die Wissenschaft weiterbringen.
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5. Individualismus und Konsum - eine Bewusstwerdung
Wir haben uns als erstes über das Thema und seine 3 Elemente gebeugt und die
folgenden Unterscheidungen getroffen :

Der Individualismus definiert die Haltung einer Person, die Dinge für sich
selbst macht, und die sich als Referenz genügt.

Der Konsum ist die wirtschaftliche Politik und die Art des Verbrauchs.
Darunter kann man den Verbrauch und Austausch lebenswichtiger Güter
verstehen, aber auch den Hyperkonsum, der nicht von Natur erforderlich
scheint, sondern dem Verbraucher durch Marketing/Werbung und andere
Kommunikationsmittel suggeriert wird. Diese Konsumhaltung manifestiert
sich in der Gier nach immer neuen Informationen über Neuigkeiten und
Modeströmungen.
Die anwesenden SSr. und BBr. waren sich rasch einig, dass unsere Gesellschaft
sowohl individualistisch als auch konsumabhängig ist.
Eine erste Frage erhebt sich : erliegt man dem Versuch (fast) alles zu
konsumieren und stellt den Individualismus sogar hintan ? Das könnte man bei der
täglich auf uns einprasselnden Werbeflut wohl meinen…
Die allgegenwärtigen Botschaften der Publizität belästigen den potentiellen Käufer
und drängen ihn zur Auffassung, Dinge als lebensnotwendig anzusehen, die er
ansonsten ignoriert hätte. Je nach Finanzkraft kann dies zu erheblichen
Frustrationen führen ; besonders empfinden dies Kinder, deren Eltern entweder die
notwendigen fehlen, oder deren Eltern aus Überzeugung darauf verzichten der
jeweils letzten Mode nach zu rennen.
Dies Frustration führt oft zu Gewalt ; vor allem wenn der pure Materialismus jedes
Ideal verschwinden hat lassen.
Die Lösung findet sich im dritten Begriff unsere Aufgabe : die Bewusstwerdung.
Individualist sein, das heisst sein Wohl suchen, aber es heisst auch seine Schritte
kontrollieren zu können.
Diese Bewusstwerdung warnt das Individuum vor seinen Entscheiden, gegenüber
einem System, das ihm immer mehr und schneller Waren und Dienstleistungen
aufdrängen will.
Bis vor kurzem haben Volksbewegungen und Gewerkschaften die Probleme und
Leiden einer auseinander klaffenden Gesellschaft mit Solidarität behandeln können.
Aber Liberalismus und Neo-Liberalismus haben diesen solidarischen Geist
gebrochen ; der Einfluss jeglicher Solidarität dieser Gruppen wurde stark reduziert,
zugunsten der Einpassung eines jeden in die feste Form des willigen Konsumenten.
Durch ihre mächtige Organisation und die Kenntnisse der Motivation des
Einzelnen, haben die Multinationalen ein ungeheures Gewicht gewonnen, das ihnen
die fast unbeschränkte Manipulation des einzelnen erlaubt.
Auf diese Weise ist die Familie, einst Kern und Basis der Gesellschaft,
aufgebrochen. Es gibt kaum mehr Häuser in denen mehrere Generationen
zusammen wohnen ; im Gegenteil es gibt immer mehr allein Erziehende und allein
lebende Menschen. Junge Menschen haben Mühe mit Älteren zu kommunizieren,
die Welten sind anders.
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Die Solidarität in der Schweiz, die Basis der Sozialwerke, bekommt mehr und
mehr Sprünge… Solidarität und Hyperkonsum schliessen einander gerade zu aus.
Im Konsumkreislauf stellt man einen quasi-Ausschluss der Armen fest; Geld fliesst
von den Reichen zum Mittelstand, der die kaufbaren Reichtümer herstellt, aber dann
wieder zurück vom Mittelstand, der die Güter kauft, zu den wirklich Besitzenden.
Wir sind Zeugen einer Verarmung des Mittelstandes, was den Graben zwischen
Reichen und Besitzlosen noch vertiefen dürfte.
Die Normierung des Einzelnen durch die Multinationalen hat zwei negative
Effekte : einerseits den Verlust der Anerkennung des Individuums als komplette und
komplexe Einheit zugunsten einer Einpassung in die jeweilige Konsumentengruppe.
Dieser Identitätsverlust veranlasst viele junge Menschen Substitutionsfamilien zu
suchen, die sie in Form von diversen sehr erfolgreichen Sozialnetzen im Internet
finden.
Diese Kommunikation auf Facebook illustriert das Paradox der Isolierung : zur
gleichen Zeit, wenn die Verwender suchen sich von ihren Problemen oder von ihren
Seelenzuständen zu befreien laufen sie Gefahr in einem Spinnennetz gefangen zu
werden, das ihre Daten zu kommerziellen Zwecken ausnützt. Auch wenn Twitter eine
befreiende Rolle im „arabischen Frühling“ gespielt hat, so lebt es doch wie alle
Sozialnetze von Werbung.
Alles ist also eine Frage de Erziehung, der Auswahl und des vernünftigen
Gebrauchs der Technologie, die zu u/Verfügung steht.
Das Individuum ist fähig zu überlegen und zu diskutieren, aber es verliert bald
einmal den guten Verstand, wenn es konsumiert.
Sobald man einen Schritt weiter geht und in seinem engeren Bereich in Solidarität
« etwas macht », wächst auch das Bewusstsein für unnötigen Konsum und die
Umwelt. Jede Geste ist wichtig, handeln wir so, dass unser ökologischer Abdruck
kleiner wird.
« Der Mensch ist zu gross für sein Schicksal » zitiert ein Bruder G. Friedmann.
Bewusstwerdung, dieser dritte Begriff des Themas richtet sich besonders an uns
FM. Sicher die FM sind nur ein Abbild der Gesellschaft, aber die FM bietet uns doch
Möglichkeiten an, Automatismen abzulegen, insbesondere den Pawlow’schen Reflex
des Mehr und Mehr, also des Hyperkonsums.
Wir haben uns im Stillhalten und in der Isolation geübt, um die Stimme unseres
Gewissens zu vernehmen und autonome Entscheide treffen zu können.
Unser Ansatz und unser Weg erlauben uns einen freieren Geist zu schmieden,
uns Fragen zu stellen, den anderen in seiner Verschiedenheit zu akzeptieren, trotz
ganz anderer Auffassungen, und zusammen zu fügen, was uns trennt…
Nach solchen Überlegungen werden wir verantwortlicher und dürfen, ja sollen der
Gesellschaft unserer Werte durch unser Vorbild vermitteln.
Diese erziehende Rolle des FM wurde von u/Arbeitsgruppe hervorgehoben, die
Erziehung ist der Weg zu mehr Gewissen. Erziehung ist der allgemeine Schlüssel;
wir können feststellen, dass das Niveau der Erziehung allgemein steigt.
Wir haben die Zugehörigkeit zu einer Vereinigung unterstrichen, sportlich oder
kulturell, und die Einhaltung der Regeln dieser Vereinigung; dies ab dem Kindesalter
um das SEIN zu formen und die Qualität des Herzens zu entwickeln. Auf diese Art
sollte jedermann die Grosszügigkeit entwickeln, die in uns bereits angelegt ist.
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Es ist ein Hoffnungsschimmer, wenn sich diese Grosszügigkeit
Freiwilligenarbeit manifestiert, diesem letzten Zufluchtsort der Solidarität.
in
Es ist also wichtig, diese Flamme zu erhalten und anzufachen, die Zufriedenheit
oft schon vor der Anstrengung spüren lässt.
Jene Person, die eine solche Zufriedenheit gefunden hat, diese Freude an der
Anerkennung durch dritte, hat es kaum mehr nötig sich in masslosen Konsum zu
stürzen ; sie basiert auf anderen tieferen und bereichernden Werten. Diese
Anerkennung bedeutet auch Respekt und sogar Liebe.
Als FM müssten wir eine individuelles politisches Gewissen in uns wieder finden
und unserer Werte der Gesellschaft vermitteln.
Und warum nicht ein Amt in der Gemeinde, in der Stadt, im Kanton übernehmen
um unsere Aufgabe als Erbauer und Erzieher wahrzunehmen ?
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6 und 7. Der Mensch, eine Ware ?
Zuerst beschlossen die Mitglieder des Workshops, die beiden ersten Themen des
Programms aufzuteilen, nämlich: „Der Mensch, eine Ware?“ und „Das Leben, der
Tod eine
Erfindung zum Patentieren?“. Gleich zu Beginn wurde jedoch deutlich, dass nur
das erste
Thema diskutiert werden sollte.
Von Anfang an sind sich alle einig, dass Arbeiter und Angestellte in den
Unternehmen, ihre
Abhängigkeit, im weitesten Sinne mit dem Gefühl der Sklaverei vergleichen
könnten.
Je grösser die Unternehmung, sei es in der Fabrikation (Automobil, Textil,
Lebensmittel oder andere), sei es im Handel oder in der Technologie (Labors,
Informatik, etc), es ist immer mit erhöhtem Stress, mit mehr Arbeit, mit noch weniger
Anerkennung und Sicherheit des Arbeitsplatzes und mit Auswirkungen auf
unvermeidliche "Burnouts", Depressionen und Krankheiten etc., zu rechnen. Dieses
Gefühl der Hilflosigkeit blockt die edlen Impulse und treibt einen Teil der Bevölkerung
in unbedachte Aktionen.
Unsere Einstellung zur Arbeit sollte ernsthaft geprüft werden, denn es liegt in der
Verantwortung des Menschen zu überlegen, welchen Standpunkt die Arbeit in
gesellschaftlicher Sicht einnimmt.
Offensichtlich stellten die Menschen schon immer eine Ware für den Menschen
dar.
Wir nutzen das Elend von einigen, um sie auszubeuten oder lassen sie in die
Prostitution fallen. Dazu gehört ebenfalls der Handel mit Organen; die Verzweifelten
und die Kinder sind dabei die Opfer. Es ist unsere Verantwortung, daran zu arbeiten,
um uns nicht nur als Ware zu sehen. Deshalb sollten wir uns weniger wichtig
nehmen und den andern als gleichwertig und nicht nur als Ware zu behandeln.
Was ist die Ware Mensch? Wie können wir dieses erniedrigende Bild ändern?
Ist dieses Bild von den allmächtigen Medien entwickelt, möglicherweise von der
Politik geformt oder durch kräftige Lobby getragen, die dauernd mit diesen Klischees
in ihrem Wortschatz spielen, so dass sich daraus eine allgemeine Normalität ergibt?
So wie auch die dauernde Berieselung mit TV-Bildern und Polizeimitteilungen über
Gewalt, Kriege und Verbrechen, zu einem Teil unseres normalen Lebens geworden
sind.
Es entsteht eine Verwirrung zwischen der Wirklichkeit und dem was man denkt.
So auch mit dem Fernsehen und dem Facebook, das Individuum liefert sich freizügig
den sozialen Netzwerken aus, ein Entrinnen daraus wird sehr schwierig.
In den Augen, der immer zu mehr Gewalt neigenden, jungen Menschen, zeigt die
Welt der Erwachsenen ein deutlicher Mangel an Solidarität auf, eine eigentliche
Abwendung der Eltern. Diese Erkenntnisse bilden schlechte Voraussetzungen für
Entwicklung der jungen Menschen. Jeder hat seine Sichtweise, die Ansichten und
Erwartungen der Jugendlichen und die Betrachtungen und Beurteilungen der
Erwachsenen. Diejenige der Jugend ist der Spiegel unserer aktuellen Gesellschaft,
das Nachsinnen der Erwachsenen ist ein Weg, der anzustreben wäre.
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Die einzige Lösung scheint ein grundsätzliches Ueberdenken der Aus- und
Weiterbildung, denn nur die alleine vermag die Zukunft der Menschheit zu
verbessern.
Denn wie sollen wir sonst unseren Kindern die Zukunft erklären. Dass sie
vielleicht keine eigentlichen Eltern mehr haben werden, weil die Nachkommen durch
Wissenschaftler formatiert werden? In der Forschung berücksichtigen die
Wissenschaftler weder die Ethik noch die Moral. Und was ist mit der Eugenik sowie
den großen Kampagnen zur Sterbehilfe? Wer setzt Grenzen für die reine
Forschung? Der politische Einfluss ist grundsätzlich wirkungslos gegen die
dominierende wirtschaftliche Macht.
Die Freimaurer müssen ihr Werkzeug des Nachdenkens einsetzen. Andere vor
uns haben es getan, wie Maria Deraisme oder George Martin oder auch Rudolf
Steiner, die sich für den Fortschritt der Menschlichkeit geschlagen und die sich in
den Dienst des weltlichen Lebens gestellt haben. Es bedingt eine regelmässige
Selbstkritik zu üben und alle Anstrengungen zu unternehmen, dass Dank der
Verbreitung unserer Werte, vorherrschende Gräben und Streitigkeiten, die in der
heutigen Gesellschaft bestehen, verschwinden. Wir müssen die Kraft unseres
Wissens und unserer Erkenntnisse nützen, um sicherzustellen, dass der Mensch
endlich an sich selbst, an seiner Spiritualität, an seiner Rechtschaffenheit arbeitet
sowie an seiner Vorstellung, wie er eine Gesellschaft wünscht, die nicht dauernd
durch sich wiederholende Krisen geschwächt wird.
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8. Ethik der Wissenschaften des Menschens
Es gibt verschiedene ethische Theorien, die von professionnellen Experten
erlassen wurden. Sie beziehen sich auf die kontinuierliche Betrachtung der sozialen
oder beruflichen Gemeinschaften, insbesondere auf die von ihnen selbst
entwickelten oder veränderten Inhalte. Die Ethik der Wissenschaften berührt
unmittelbar die Grundwerte des Lebens, namentlich die grundlegenden Prinzipien
wie universelle Moral, Pflichtgefühl, Respekt und das Recht des Einzelnen. Die
Standesregeln sind nicht statisch, sie entwickeln sich durch die sozialen, kulturellen,
politischen, geistigen und technischen Einflüsse.
In den frühen 40er Jahren, wurden wir durch die Tatsache konfrontiert, dass ein
bestimmtes Verhalten der Ideologie dem Konzept des Unter-Menschen entspricht.
Wir haben unsere Gedanken in Bezug auf Abtreibung, das Ende des Lebens, das
Klonen, die Organtransplantation, die Prägung der Religion, der Eugenik, der
Tierversuche und der Versklavung von Menschen dargelegt.
Das Gesetz, das Strafmass: sie bilden keine ethische Grundlage und stellen kein
ethisches Prinzip dar, denn diese gehören zu Personen (Arzt, Wissenschaftler, etc..)
Die Grundlagenforschung kann zum Beispiel eine Hinterfragung der aktuellen
Ethikdefinition auslösen, denn sie ist ein Teil der Entwicklung der Betrachtungen der
Allgemeinheit. Dennoch muss beachtet werden was uns Rabelais sagt:
"Wissenschaft ohne Gewissen ist der Ruin der Seele"
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9. Individualismus und Hyperkonsum – eine Kritik unseres
Bewusstseins
Übersteigerter Individualismus begleitet fraglos unsere Konsumgesellschaft,
welche fundamentale humanistische Werte ins Abseits stellt : Teilen, Güte,
Altruismus, Liebe und Bewahrung der Lebensgrundlagen unseres Planeten, dessen
Ressourcen keineswegs unerschöpflich sind.
Unsere ständige Beschäftigung mit individuellen Anliegen oder Sorgen, lässt uns
andere Menschen treffen, ohne sie wahrzunehmen. Dabei befinden wir uns in einer
Gesellschaft, die auf Kommunikation, Interaktion und Teilen beruht. Wir sollten als
erstes den eigenen Hang zu „Individualismus“ bekämpfen; die Welt kann nicht
verbessert werden, wenn wir nur an uns selbst denken.
Es gilt als erstes die Wirtschaft in den « reichen » Ländern zu analysieren. Sie hört
nicht auf, sich immer mehr zu einer schrankenlosen Konsumgesellschaft zu
entwickeln, deren « Wachstum » und rein materieller Überfluss allein, uns das wahre
Glück zu bescheren vorgibt.
Unsere Eltern und Vorfahren haben gerade so viel verbraucht, als zu ihrem Erhalt
und jenem ihrer Familien erforderlich war und sich nur peu à peu etwas mehr
Komfort erlauben können. Diesen vernünftigen Konsum haben wir heute gegen
einen Überfluss an Waren und Dienstleistungen eingetauscht. Wir konsumieren
mechanisch Nutzloses, oft zum Nachteil unserer Gesundheit… wir sind im vollen
Konsumrausch !
Der Wendepunkt rückt unaufhaltsam näher. Mehr und mehr Menschen werden
sich bewusst, dass Rohstoffe und Energieträger schneller verknappen, als es uns
lieb ist.
Wir müssten also die Lebensgrundlagen neu denken : nicht auf materiellen
Konsum im Überfluss, sondern auf einer gerechten und sparsamen Aufteilung der
Ressourcen müssten sie aufbauen.
Betrachten wir kurz die Krisen, die wir derzeit durchlaufen und die unmessbaren
Konsequenzen, wenn ganze Staaten in den Konkurs gehen oder am Tropf hängen,
weil sie eine schrankenlose Ausgabenpolitik pflegten. Anstatt ihre Wirtschaft
anzukurbeln, müssen sie eine drakonische Politik der Rückzahlung verfolgen. Auch
sie haben gewissermassen dem Hyperkonsum nachgelebt.
Wir erinnern an den Unwillen oder die Unfähigkeit gewisser Führer die Weltfinanz
zu führen, die von imaginären Börsenwerten und Gerüchten geleitet wird. Die
klügsten Köpfe ringen seit Jahrzehnten um ein neues Modell, in dem die Wirtschaft
statt auf virtuellen und spekulativen Werten beruht, sondern von echtem Mehrwert
geleitet wird, der durch materielle oder intellektuelle Arbeit entsteht.
Es ist ein Glaubenssatz u/ Gesellschaft, dass allein Wachstum, das auf
vermehrtem Konsum beruht, der Schlüssel zum Fortschritts ist.
Wir sind weit entfernt von den Werten, welche die Grösse u/Kultur ausmachen
sollten. Wir könnten vom Zuschauer zum Akteur mutieren, indem wir in unserem
täglichen Leben gesunde und nachhaltige Wertvorstellungen anwenden, die auch die
Entwicklung der armen Länder fördert.
Denken wir einen Moment an die Summe der Verschwendung durch unseren
Konsum in u/ Megapolen, der auf extremer Agrikultur und Viehzucht beruht, die
beide einem gigantischen Überkonsum Vorschub leisten. Eine ausgewogenere
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Weise des Verbrauchs der Ressourcen würde genügen, um alle Menschen adäquat
zu ernähren und den Hunger in der Welt zu besiegen.
Die entwickelten Länder sollten auch aufhören, in den armen Ländern eine
korrupte politische Kaste zu dulden, die nur ihrem Vorteil denkt und die sich die
fliessenden Hilfsgelder in die eigene Tasche steckt. So wären diese Völker motiviert,
die Mittel gerechter zu verteilen und ohne „humanitäre Hilfe“ langsam eine
Verbesserung zu erreichen, ähnlich wie dies unsere Vorfahren fertig gebracht haben.
So würden wir verhindern, dass die einzige Hoffnung dieser Völker in der
Auswanderung liegen würde um dem Elend zu entfliehen, an dem wir nicht
unschuldig sind.
Das entstehende Bewusstsein in den führenden Ländern, neuerdings auch in den
USA (bis vor kurzem bedingungslose Adepten des Massenkonsums), zeigt, dass
man neue ökonomische Grundlagen schaffen muss, die nicht auf wachsendem
Konsum beruhen.
Die aktuellen Bewegungen verlangen alle eine gerechtere Verteilung der
Reichtümer und sie zeigen die flagranten Defizite an Ethik, Gerechtigkeit und
Gleichheit auf.
Der Widerstand, der in Spanien als die Bewegung der „indignados“ (Empörten)
seinen Anfang genommen hat, zeigt, dass nicht mehr hingenommen wird, dass die
Reichen immer reicher und die Benachteiligten zum Ausschuss der Gesellschaft
werden.
Die wesentlichen neuen Forderungen beruhen darauf, dass ein neues
ökonomisches System nicht mehr auf den klassischen Mechanismen von Angebot
und Nachfrage beruhen sollte, sondern auf einem gerechten System des
tatsächlichen
Bedarfs.
Es
kann
nicht
hingenommen
werden,
dass
Börsenspekulationen einen derartigen Einfluss haben und dass riesige
Kapitalmengen zur Rettung von Banken erforderlich werden, die nur durch die Gier
ihrer Führung und gewagte Spekulationen ins Desaster geführt wurden. Was alles an
Nützlichem könnte man mit diesen Geldern anfangen !
Die jungen Protestierenden nehmen genau diese Spekulationen, die exorbitanten
Boni und die « goldenen Fallschirme » ins Visier, die zu den kolossalen Verlusten
wesentlich beigetragen haben.
Der Wille dieser Jugend, deren Bewegung sich auf dem ganzen Globus
ausbreitet, geht in Richtung gemeinsamer Anstrengungen um die Natur zu erhalten
und die Ressourcen gerecht zu verteilen.
Dazu müssten aber vermehrt konkrete Aktionen kommen, die breite Bildung von
Vereinigungen, die jenen beistehen, die aus der Gesellschaft ausgeschlossen
bleiben, wie die Restos de Coeur etc. oder der vermehrte Einsatz der NGOs in der
Ausbildung benachteiligter Völker, um sie autonom werden zu lassen. Der faire
Handel à la Max Haavelar sollte ebenfalls stark wachsen.
Wir wollen uns keineswegs aus der Gesellschaft ausschliessen, aber wir erkennen
die Notwendigkeit uns zu mobilisieren, aber auch die immense Arbeit, die es braucht
um diese Probleme zu lösen, die nicht weniger als die Zukunft des Menschen auf
diesem Planeten betreffen.
In einigen Stunden der Überlegung können wir natürlich keine endgültigen
Antworten liefern; unser Gruppe hat dennoch versucht, unser eigenes Gewissen zu
sensibilisieren, um jeden unter uns zu ermutigen unseren Beitrag im Rahmen
unserer Möglichkeiten zu leisten.
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Versuchen wir in unserem täglichen Leben so zu handeln, wie einer der
Teilnehmer die Maxime seiner Tochter zitierte :
« Konsumiere weniger und besser, um allen zu erlauben, an einer
dauerhaften und vernünftigen Entwicklung teilhaben zu lassen. ».
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ÉTICA E INTERVENCIÓN
DEL HOMBRE SOBRE EL VIVO
Subtemas :
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1. ¿Lo humano, mercancía?
2. La vida, la muerte, una invención a patentar?”
página 48
3. Los lobbies de la salud
(aspecto financiero y ejercicio del poder)
4. Deontología de las ciencias del hombre
5. Individualismo y consumismo una concienciación
6. ¿El humano, una mercancía?
7. (con 6)
8. Deontología de las ciencias del Hombre
9. Individualismo y consumismo una concienciación
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1. ¿Lo humano, mercancía?
¡Vasto tema! Inmediatamente, límites se impusieron.
¿Humano? Tradujimos en “el ser humano”, el hombre, la mujer, el niño; y eso, en
la sociedad de hoy, y en los países occidentales (1). Lo que no agota el tema.
¿Mercancía? Se trata en el sentido habitual de un bien material, teniendo un valor
monetario, que se vende y se compra; hay pues un poseedor y uno poseído. Ahora
bien, un ser humano no puede poseerse (2) y la pertinencia misma del término de
mercancía parece hacerse. Sin embargo, la sociedad actual y el capitalismo mundial
tienden a reducir al rango de medio, y en consecuencia a una clase de mercancía, el
ser humano, explotándolo, condicionándolo, uniformándolo…
Tres temas atrajeron nuestra atención :
- El trabajo en empresa
- El consumo y la mercantilización
- la desaparición de la ética
Intentaremos proponer medios de acción para luchar contra este estado de
hecho, en masón consciente.
- El trabajo
Los aspirantes al trabajo, a pesar de sus títulos se ven rechazados por “su falta de
experiencia”; si son jóvenes, se rechazan por su edad… y su coste, si alcanzan los
cincuenta. El ser humano entra en la lógica de la “rentabilidad de las inversiones”.
No hace mucho tiempo, la empresa sabía fidelizar con prestaciones sociales, sabía
formar para adaptar a sus empleados… Ahora, quiere un resultado inmediato,
eliminando los antiguos para contractar nuevos ya formados. Los que hicieron
estudios, esperando un trabajo remunerador, están subempleados, mal pagados;
están muy desengañados y cada vez más indignados, a veces van marginalizados.
La crisis económica y el beneficio creciente ocasionan deslocalizaciones y
desempleo. Un único salario es cada vez más insuficiente para hacer vivir a una
familia.
- El consumo
Las necesidades van creadas y la publicidad se encarga de condicionarnos. El
gusto de las marcas, el espíritu gregario tienden hacia una uniformización a nuestras
espaldas. Todo está hecho para hacer comprar (3). La publicidad es omnipresente;
se impone en el momento de la compra ; el que no posee la televisión, Internet, el
último modelo de teléfono, su dirección Facebook, se siente marginalizado, excluido
: es difícil resistir.
No se fabrica ya para responder a una necesidad, se fabrica y, después de
haberlo hecho, se crea la necesidad (4). El hombre va manipulado en sus
verdaderas necesidades. Y los nuevos objetos van sustituidos rápidamente por otros
más nuevos aún, cada vez más frágiles, cada vez más sofisticados, cada vez más
costosos… al único beneficio del productor.
¿Sera necesario destacar que el método de consumo cambió tanto que, el que
está convencido de comprar un producto nacional, lee sobre la etiqueta el verdadero
origen, el de un país donde la mano de obra va explotada? (5)
- Pérdida de la ética
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La dificultad de percibir las prioridades en las necesidades produce una confusión
de los valores. Consumo de droga, alcoholismo, tabaquismo fueron necesidades por
parte creadas (6).
El tráfico de órganos, instrumentalizando su cuerpo, debilita los más frágiles.
La prostitución de las mujeres, de los hombres y de los niños va creciendo.
¿Los que aceptan no serán cómplices tácitos?
Sin embargo la conciencia parece despertarse; el hombre no acepta ya más;
enfrenta preguntas que no podía plantearse antes (la política, la filosofía favorecen
la concienciación) y es más apto a reaccionar (los " indignados " son una señal).
¿Y nosotros, Francmasones, podemos proponer algunos objetivos?
Volver a poner el humano al centro y tener en cuenta lo que es efímero. La
“Declaración de Derechos Humanos " sigue siendo nuestra referencia.


Saber utilizar las “cosas” como herramientas: una practica justa es lo
fundamental (7). Es importante no identificarse con sus compras y que cada uno
resista a las novedades inútiles.

Así pues cultivar su libre-árbitro.
En nuestras Tenidas, no ir demasiado deprisa y tomar el tiempo de la
reflexión.


Guardar al espíritu el valor del ejemplo.
(1)
se excluye pues el destino preocupante de los niños del “tercer mundo”.
(2)
la esclavitud fue suprimida y hemos considerado que esta reflexión no era nuestro tema.
(3)
se estudia mucho la exposición de los productos en los supermercados; la pendiente llevase,
se dice, los carros hacia el fondo del almacén.
(4)
el niño de dos años de un participante a nuestro grupo de reflexión, reconoce, sin aprendizaje,
el logotipo del MacDo.
(5)
los juguetes fabricados por niños no son los únicos ejemplos. Tejidos, material informático,
cosméticos son otros.
(6)
una broma de Coluche: “diga me de que tienen necesidad, les ensenaré a desprenderse ".
(7)
se hizo una comparación con la vía estrecha entre el blanco y el negro del pavimento mosaico.
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2. “La vida, la muerte, una invención a patentar?”
La cuestión planteada llevó inicialmente al Grupo de Trabajo a establecer las
definiciones de las dos palabras clave.
Vida y Muerte
La toma de palabra permitió definir a grandes rasgos los conceptos de estos dos
términos.
La Vida:
La vida es indefinible. Es la matriz fundamental de toda manifestación física.
La vida nos define.
Nuestra existencia terrestre se sitúa antes de la existencia en este bajo mundo.
La VIDA y la MUERTE, el después de nuestro paso sobre el planeta Gaia [Tierra]
es otro tema.
Somos así pues los huéspedes de la vida.
La vida es un círculo, un ciclo perpetuo: Nacimiento - Vida - Muerte renacimiento, es decir resurrección como lo dijeron algunos participantes.
Un rico debate se abrió sobre el hecho de saber si el objeto de los Rituales anda
en tornos a renacimiento o resurrección. La Francmasonería siendo por definición
tolerante y abierta a todos los debates, cualesquiera que sean las hipótesis emitidas,
dejamos a los lectores libres de encontrar la expresión que les conviene.
La vida es indisociable de la muerte; se suceden y son complementarias…
La vida biológica resulta del encuentro de dos células.
Es una energía resultante de dos polos creativos.
¿Habrá una vida espiritual (el Logos) y de dónde viene?
Lo que vuelve nuestra existencia preciosa es su finitud.
Es precisamente la conciencia de nuestra muerte, saber que está al cabo del
camino terrestre, el que pensamos conocer, que nos une a la vida y que a menudo
nos empuja a sobrepasarnos.
La Muerte:
La muerte es el final de una encarnación; es un cambio, no significa
necesariamente el final de una “entidad”, de un concepto en su forma espiritual.
Indicaría más bien un paso de un estado de vida física personificada a otro estado,
más sutil y no perceptible humanamente.
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¿Pero, si hay una parte espiritual en el ser humano, que acontece con esta parte?
La lectura de las Constituciones de Anderson nos enseña que el Masón no es ni
un ateo ni irreligioso… algunos tienen otro enfoque; cada Masón tiene la libertad de
interpretar a su manera.
Entre el nacimiento y la muerte, un ser humano deja rastros de su vida. Y estos
rastros a su turno desaparecen…
¿Pero cómo continúa lo que constituía su parte espiritual?
¿Permanecerá un sentimiento, emociones, con los que una próxima encarnación
(si, hay rencarnación, es otro debate) podrá constituirse… mejor?
La muerte, en general apenas nos afecta, pero el concepto de muerte nos desafía
bastante violentamente.
No tenemos miedo de la muerte, pero, es la manera de morir que nos angustia.
La muerte, la nuestra, la de nuestros prójimos, nos asusta, nos interpela.
Significa una ruptura, una pérdida, un final.
¿Pero no se trata más bien, en este caso, de transmisión?
Y para amansar este miedo, desde siempre, el ser humano recurrió a lo que lo
sobrepasa: su necesidad de espiritualidad.
Desde la protohistoria, el humano proveyó de todas clases de rituales religiosos y
de denominaciones distintas su necesidad espiritual, correspondiendo a distintas
culturas al compás del tiempo…
Si existe un aliento creativo, un Logos, una energía “Divina”, que lo nombremos
GADLU (Gran Arquitecto del Universo - Gran Geómetra del Universo como
algunas Logias inglesa lo nombran), o Alá, o Yahvé, o dioses, o Dios, etc., este
nombre es una atribución humana.
En este sentido, se puede decir que el humano inventó a su Dios, y que todo pasa
en sus neuronas.
Según algunas avanzadas en las neurologías (leer “la Vida Protestante” del 11 de
septiembre de 2011 página 8 y siguientes, dossier “La espiritualidad al escáner”),
nuestro cerebro podría originar estados místicos.
Pero todas estas consideraciones no impiden en ningún caso el desarrollo de su
propia vida espiritual, sus creencias, su fe, cualquiera que sea.
Después de estos preliminares, pasamos a la cuestión planteada.
… una invención a patentar:
Pequeño recordatorio:
Según “el Pequeño Larousse Ilustrado” edición 2011:
Invención = crear por primero, demostrando ingeniosidad, lo que no existía aún y
de qué nadie había tenido la idea.
Según “Littré”:
Habilidad de inventar, disposición para inventar.
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Patente de invención, patente que el Gobierno entrega a un inventor, para
garantizarle la propiedad y la explotación exclusiva de su invención durante una
serie de años.
Siempre según “el Pequeño Larousse Ilustrado” edición 2011:
Patentar: Proteger con una patente. La patente siendo un título o un certificado,
acto notarial protegiendo el derechohabiente de las falsificaciones.
La idea de patentar la vida, la muerte, nos parece completamente inepta,
ininteligente.
No se puede patentar algo que existe desde tiempo inmemorial… ¡Que en suma
paso al dominio público!
¡En cambio, la idea de patente es perfectamente concebible en el caso de
creación de vida en laboratorio, tal como se ha vuelto posible por toda clase de
manipulaciones genéticas, cuya idea sólo tenemos aún muy pequeña!
Ya conocemos la fecundación in vitro y la clonación, que por el momento no es
oficialmente (aún) aplicable al humano.
[Uno de los participantes recordó que el clon genético tenía la misma
pronunciación que “clown” (si el Augusto es el oficio execrado por nuestro hermano
Grock, el “clown” es el hombre en blanco)]. Terminó su intervención planteándonos
la cuestión de saber si de verdad desearíamos vernos a varios millares de
ejemplares.
¿Varios Mozart, por qué no?
¿Varios déspotas, seguramente no?
Podemos también retrasar la fecha de la muerte, gracias a las fantásticas
avanzadas médicas realizadas desde la mitad del siglo XX, de las cuales las
investigaciones sobre las aplicaciones de la criogénica.
(No abrimos el debate sobre la predestinación del individuo.
¿Estamos libres de nuestras elecciones o en la gran agenda de la vida todo ya va
programado?)
Podemos decidir el momento de nuestra muerte y también programarla, con la
ayuda de grupos como “Exit”.
En estas circunstancias, la idea de patente no es tampoco sorprendente.
Pero este concepto de patente sigue siendo un concepto completamente profano
y no tiene por qué llamar demasiado nuestra atención.
En cuanto a nosotros, Masones, aunque aprobamos la investigación médica
cuando aporta verdaderos alivios así como una mejor calidad de vida, aunque
podemos, en algunos casos extremos, admitir el recurso a una organización como
“Exit”, no podemos, nunca, reconocer como legítimas, ni fomentar, manipulaciones
genéticas tendiendo a crear o duplicar el humano con fines de avasallamiento, de
utilización médica, in fine: completamente descaradas.
En Francmasonería, vivimos el “aquí y ahora”.
Es decir que es durante este corto lapso de tiempo que es nuestra existencia
terrestre, entre el nacimiento y la muerte, que debemos vivir lo mejor posible.
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Debemos actuar en Francmasones, favorecer el Ser más bien que el Tener y todo
lo que eso implica.
No hemos tomado el término de síntesis a la letra.
Sino como el montaje de una conversación donde todas las sensibilidades
pudieron expresarse sin ningún yugo, nadie fue puesto en la picota, no existiendo la
censura en Masonería.
Hemos dicho
Sábado primero de octubre seis mil once
Por unanimidad (menos un voto - el del autor), se decidió incorporar un pequeño
poema que el ponente leyó al final de este coloquio.
“Del Nacimiento” Estoy en mi padre, Estoy en mi madre, Ya estoy desde el alba del tiempo, Aun no yo pero ya no ellos, Mi madre tomó a mi padre, Mi padre tomó a mi madre. No saben que, ya, estoy aquí, No saben que ya no estoy mas en mi padre, No saben que no sé que sé, Estoy con ellos dos, Infinitamente pequeño, Aún más pequeño que pequeño, Ya sé quien soy, Ya sé dónde voy, ya sé para cuánto tiempo, Sé mi pasado, mi presente, mi porvenir, mi futuro, Olvido todo lo que sé, Ya soy un conjunto. Los que me llevaron se duermen, acaban de hacer el amor, Acaban de realizarse realizándome. Volaba, lo juro que volaba, Mis alas se volvieron a cerrar. Estoy de pie y permaneceré de pie Incluso acostado, permaneceré de pie Texto reservado
Gracias de respetar el ©
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3. Los lobbies de la salud (aspecto financiero y ejercicio del poder)
La primera cosa que tenemos que bien comprender, a fin de discutir sobre este
tema, es la definición que nos hacemos del término y de la función de lobbies. Si
estamos de acuerdo que traducimos este “franglais” en “grupo de presión o grupo de
influencia”, no queremos inmediatamente presentarlo con connotación solamente
negativa.
Por eso, cada entidad que se pronuncia, sea pública, sea contra los responsables
políticos, puede hacer lobbying intentando influir un interés general por un interés
particular. En algunas situaciones vamos a encontrarnos con un grupo de reflexión
preconizando los pros, contra otro grupo moralizando los contras.
En el segmento de la salud, la cuestión que nos planteamos es: ¿“Cómo hacer
cohabitar los objetivos de Salud Pública (bajo la responsabilidad del Estado) con los
objetivos de rentabilidad de una cadena de medicamento (bajo la responsabilidad de
la industria farmacéutica)? ” La industria farmacéutica no es una institución caritativa
y no está subvencionada por el Estado, ni en general, ni en sus programas de
Investigación y Desarrollo. Es pues normal que esta industria pretenda ganar cuotas
de mercado y, de facto, influya un máximo sobre las posiciones del Estado con el fin
de poder acumular beneficios. En el mismo orden de idea, concebimos fácilmente
que el papel del Estado sea volver la salud accesible a cada ciudadano, tanto en las
terapias como financieramente; siendo ideal encontrar el más justo medio.
Un lobby va a proceder a intervenciones en el mundo político con el fin de influir
sobre las ideas, y esto naturalmente en el sentido deseado por la estructura
dirigente; tenemos muy a menudo que tratar con especialistas (industria
farmacéutica, seguros, médicos, Santésuisse, asociaciones defendiendo los
intereses de los pacientes, etc.) aportando indudablemente argumentos y
conocimientos que nuestros Diputados y otros Senadores no pueden perfectamente
dominar. El problema que puede producirse es que los medios puestos a disposición
de los lobbyistas, según su procedencia, no son a paridad. ¡Entre el WWF o
Greenpeace, por ejemplo, y el lobby de la industria farmacéutica, nos imaginamos
que las finanzas no son las mismas exactamente!
¿Deben se legalizar los lobbies de la salud u otros grupos de presión?
Según nuestra opinión, es irrealizable legalizar a un grupo de este tipo, vamos a
encontrarnos muy rápidamente con una cierta prohibición y grupos de influencia
mucho más oscuros que hoy, con peligros aún más importantes (sobornos,
influencia violenta, etc.). Además, con la llegada de Internet y las grandes facilidades
de crear sitios WEB, esto sin verdadero control, el cabildeo se hace a todos los
niveles, a todos los pisos y sin verdadero contrapoder. Lo ideal sería concebir una
carta de deontología, si no es ante los lobbies, al menos ante los Parlamentarios y el
Gobierno.
A la cuestión de saber si la francmasonería en Suiza hace lobbying, creemos que
actualmente sobre las tierras suizas, tiene poca influencia. Nuestros “cuadernos
blancos” reflejan algunas posiciones, pero sin presión; la donación de órganos
siendo un perfecto ejemplo ya que hay, en la misma intervención, argumentos para y
contra. Es cierto que el mundo profano piensa diferentemente refiriéndose a los
“asuntos” y otras posiciones adoptadas por nuestros amigos franceses,
copiosamente relatadas en los media; y sólo hablamos aquí de Suiza-francesa no
sabiendo, o no bastante, las repercusiones pasada la Sarine.
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4. Deontología de las ciencias del hombre
Se empieza por una consulta de los presentes y cada uno expresa porque eligió
este taller especialmente: ¿Qué son las ciencias del hombre y la responsabilidad de
este último en dichas ciencias? Globalmente se admite que la deontología se aplica
en las ciencias pero cada uno es especialmente sensible por lo que se refiere a las
técnicas de la salud. ¿Serán tolerables la creación de ficheros de personas por los
médicos y los aseguradores con relación a la edad y la pesadez de los casos, el
tratamiento de las enfermedades huérfanas, los tratamientos diferenciados con
relación a los individuos, las experimentaciones sobre los enfermos? ¿Donde se
sitúan los límites por ejemplo en la asistencia paliativa, la práctica de la eutanasia
pasiva, de ahí riesgo de desviación de las prácticas científicas? Mismo en música,
algunos sonidos pueden ser una tortura infligida a personas.
Recordamos la definición de la deontología: conjunto de normas y deberes que
regula una profesión (Códigos = reglamentos, leyes internas a las profesiones).
¿Por qué la deontología, o carta o código? ¿Con el fin de cuadrar el ser humano?
¿Es el ser humano malo a la base? Al imponer demasiadas normas, se puede
perjudicar a la creatividad, de ahí un determinado empobrecimiento (prueba es en la
construcción, hay tantas reglas que se llega a normas - en otros países, donde no
hay normas, las construcciones se hacen de una manera anárquica pero con
muchas nuevas ideas).
Al principio, el hombre que hace un descubrimiento no tiene mala intención, hace
progresar la ciencia. Pero la manera de aplicar su descubrimiento mete la sociedad
en horrores (la invención del nuclear que desemboco en Hiroshima, Nagasaki).
Estaríamos tentados decir que se puede llegar hasta un determinado límite pero sin
sobrepasarlo. Demasiadas leyes perjudican, pero son necesarias.
Un verdadero dilema: ¿un mundo ideal para todos, muy regulado por leyes… pero
la cuestión que se plantea entonces es saber dónde se sitúa la libertad individual? Y
las normas deberían imponerse a todos.
El provecho y la busca del beneficio falsean los datos.
Individuo y colectividad:
Al establecer normas, se crea una deontología.
La ausencia de normas significa: plenitud del individuo y abundancia de ideas.
Convendría encontrar un compromiso, a saber: normas para vivir juntos de una
manera armoniosa, con respecto, con una reflexión sobre la virtud, pero precisar una
dosis, algo de determinar, para no ahogar la creatividad sino más bien estimularla.
¿Por qué normas y qué normas?
La libertad tiene un precio. Si se ponen demasiado normas y límites se exime de
responsabilidades a los seres humanos, infantilizándolos y desarrollando lo jurídico.
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En Masonería, tenemos normas pero estas permiten al individuo realizarse. Por
ejemplo: el silencio impuesto al Aprendiz es una norma acompañada de un rito que
le permite revelarse.
En las ciencias se ponen límites, pero también evolucionan con la sociedad. Las
normas son pretiles y resultan indispensables; conviene hacer lo mejor posible
dentro de las dichas reglas.
Reglas: ¿quién puede definir las reglas? La política, los intereses financieros.
Las normas deben evolucionar. Pero quien está habilitado para hacerlas
evolucionar: es en el mismo tiempo nadie y todo el mundo, es de caso en caso. Si se
evoluciona, se progresa de una manera positiva. ¿Pero entonces, por qué reglas?
Ciertamente para limitar los riesgos. En efecto, gracias a la experiencia adquirida,
eso inspira a la gente de ir más lejos para el bien de la colectividad, con el deseo de
transmitir.
La Francmasonería nos enfrenta a una analogía: conocimiento pero también
transmitir. Tenemos un deber de depositarios de una determinada línea.
¿Quién decide las normas? Al principio era una búsqueda metafísica religiosa. El
clero por un tiempo (relación a los muertos, al divino o a la naturaleza) pues con la
secularización, este deber perteneció al príncipe, al emperador y luego al pueblo.
Al principio el pueblo debía creer, de ahí su sumisión a la iglesia, hoy la economía
dicta su ley, lo que significa que hay disconformidad en la aplicación de la ley.
Los Diez Mandamientos, eran normas generales de la sociedad. Después la
religión fue sustituida por los Derechos Humanos, con protección de la naturaleza.
Es un motor de humanismo.
Definición de los derechos humanos:
A priori la deontología no es la moral sino el respeto de los otros. Si se compara la
vida diaria con el hecho de entrar en un Templo masónico, las situaciones son
obviamente diferentes y se evoluciona también de manera diferente.
¿Tenemos una moral natural?
Al entrar a la escuela, mismo infantil, se entra en un sistema social con finalidad el
éxito social. Para salir de este yugo es necesario a veces una sacudida importante.
Si lo hemos comprendió, un vivido puede hacernos progresar.
La moral es inherente al ser humano que es capaz de distinguir el bien del mal.
La moral hace funcionar la sociedad y el espíritu cívico.
Que es la ética: arte de ser, sólo ya somos (soy)
Moral: respeto. El humano se identifica a través del otro. Se percibe lo que vive en
nosotros.
Deontología y ciencias
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La deontología está relacionada a la profesión.
Las ciencias forman parte de un trabajo colectivo y corresponden a un enfoque
filosófico aplicado a la naturaleza.
Para hablar de la moral, se puede constatar que la moral individual puede ser
completamente diferente de la que se encuentra en un grupo.
Al practicar la deontología, conviene desdeñar sus propios intereses y ponerse al
lugar del otro.
En Francmasonería, en un marco ritual, cada uno es libre en sus investigaciones,
en la tendencia a querer mejorarse respectando las reglas y el otro, intentando al
mismo tiempo desinteresarse de sus metales. El ideal masónico es, sin duda,
construir el Templo de la Humanidad.
En política no hay idea común.
En nuestra sociedad, conviene volver a poner al hombre al centro, volver a darle
su plaza para que se realice. Y eso, esta educación, puede darse desde la
escolaridad obligatoria.
¿En la dinámica de vivir juntos, no habrá sobre todo un sentido del deber y aun
más de amor de los otros?
En conclusión, el deber del hombre será de buscar el amor de sí mismo en primer
lugar, luego, del otro para alentarlo a progresar; por ejemplo a encontrar
medicamentos genéricos para que cada uno pueda curarse dignamente. Así el amor
de los hombres puede hacer avanzar la ciencia.
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5. Individualismo y consumismo - una concienciación
Abordamos este tema interrogándonos sobre el propio título y sus distintos
elementos.
Así distinguimos:
- el individualismo, que define la actitud de la persona haciendo las cosas para sí
mismo, poniendo el individuo que es como referencia.
- el consumismo que es una política económica del consumo. Hay que distinguirlo
de este último puesto que el consumo es el intercambio de bienes que se limitan a
las necesidades esenciales mientras que el consumismo es una actitud inducida y
no natural transmitida entre otras cosas por la TV (fuerza de la imagen), por el
marketing (mercadotecnia) y por la informática (velocidad de la información).
Esta actitud de consumismo se manifiesta también por la bulimia de información
de la cual nuestra sociedad es apasionada.
Las Hermanas y los Hermanos presentes se pusieron rápidamente de acuerdo
sobre el hecho de que nuestra sociedad es individualista y de gran consumismo…
Una primera cuestión inmediatamente brotó: ¿es que se intenta hacer consumir a
toda costa, al desdén del individuo?
Es lo que deja pensar la propaganda machacona a la cual se somete cada uno
día tras día…
Las incitaciones omnipresentes de la publicidad acosan al consumidor potencial y
le hacen considerar por necesario, o incluso indispensable, lo que sólo es muy
frecuentemente superfluo. Según las posibilidades financieras eso puede implicar
una frustración importante; esta frustración es experimentada particularmente por los
niños cuyos padres no pueden, por razones económicas, o no quieren por
convicción, seguir los imperativos de la moda o los caprichos del momento.
Ahora bien, la frustración conduce muy a menudo a la violencia; entonces se está
puramente en el materialismo y todo ideal desapareció…
La respuesta se encuentra en el tercer término propuesto por el tema: una
concienciación.
Ser individualista, es buscar su propio bien, pero también es dominar su manera
de ser.
Esta concienciación solicita el individuo que quiere estar al centro de sus
elecciones, de sus decisiones frente a un sistema que incita a querer siempre más y
más rápidamente.
En la historia de las sociedades, los movimientos populares y sindicales
respondieron a los problemas y a los sufrimientos con la solidaridad.
Pero el liberalismo y el neoliberalismo rompieron este espíritu solidario,
destruyendo así la fuerza de los grupos unidos y el poder del individuo en el grupo,
intentando hacer entrar a la gente en un molde.
Gracias a su organización y su conocimiento del comportamiento humano, las
multinacionales ganaron su apuesta manipulando a la gente.
Por ello la unidad familiar, antes núcleo y base de la sociedad, estalló. Apenas se
encuentran ya grandes casas donde varias generaciones cohabitan; en cambio hay
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cada vez más familias monoparentales y personas viviendo solas. Los jóvenes
tienen dificultades de comunicar con los adultos, pues ya no sienten un vínculo
familiar.
En Suiza, la solidaridad que estaba a la base de nuestros seguros, está
agrietándose…
Solidaridad y consumismo son antinómicos…
En el circuito del consumo, se observa la exclusión de los pobres: el dinero
transita de los ricos hacia la clase media, pero sobre todo de la clase media, que
produce las riquezas, hacia los pudientes. Se asiste también a un empobrecimiento
de esta clase media, lo que va a aumentar el abismo entre ricos y los que carecen.
La “normalización” del individuo por las multinacionales presenta un doble aspecto
negativo: la pérdida de reconocimiento del individuo como entidad completa y
compleja por una parte, y, por otra parte, el hecho de que el servilismo al molde
impuesto sirva la causa del pensamiento único, del consumismo. Esta pérdida de
identidad incita a muchos jóvenes a buscar una familia de sustitución, un círculo
donde encontrarán una satisfacción inmediata gracias a los intercambios y sobre
todo a la imagen: por eso las redes sociales conocieron un amplio éxito y se
extendieron de manera fulgurante. Esta comunicación sobre Facebook por ejemplo
ilustra la paradoja del aislamiento: al mismo tiempo que los usuarios tratan liberarse
de sus problemas o sus estados de alma, pueden ser apresados por el sistema en
tela de araña, el cual refleja y difunde las informaciones recibidas, que sean
verídicas o no, con consecuencias más o menos dolorosas que deben asumirse… Si
algunas redes como Twitter desempeñaron un papel liberador en la “primavera
árabe” por ejemplo, todos sin excepción sólo viven por la publicidad. Todo es
cuestión de educación, elección y utilización juiciosa de la tecnología a nuestra
disposición.
El individuo es capaz de reflexión y debate, pero pierde fácilmente su sentido
común cuando se convierte en consumidor.
Al tratar de centrarse como persona y no como individuo, al “hacer algo” allí
donde se vive, se vuelve uno más consciente de lo que se consume y más
respetuoso de nuestro medio ambiente.
Cada gesto es importante, actuemos en conciencia para reducir nuestra huella
ecológica, para no vivir ya en saqueador de los recursos comunes.
Si no hay que tender a la disminución, al “cero avances” puesto que el desarrollo
es la vocación del hombre, hay que reconocer que el progreso ya no está más al
servicio del hombre…
“El hombre es demasiado grande para su destino” intervino entonces un Hermano
citando G. Friedman…
Concienciación, este tercer término del tema propuesto habló obviamente a los
Francmasones que somos.
Ciertamente, los Francmasones no son más que el reflejo de la sociedad pero,
gracias a los rituales y a los símbolos, la Francmasonería nos ofrece los medios de
superar algunas actitudes y, en particular, el reflejo casi de Pavlov del consumir en
exceso.
Hemos comprobado el silencio y el aislamiento que nos permiten oír la voz de
nuestra conciencia y tomar decisiones independientemente. Nuestro enfoque y
nuestra evolución nos permitieron forjarnos un espíritu más libre, aprender a
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plantearnos cuestiones, aprender a aceptar que los otros sean diferentes y
respetarlos como persona a pesar de nuestras diferencias, reunir lo que es
disperso… Siendo comprometidos en una reflexión, somos por eso más
responsables y tenemos que transmitir nuestros valores en la sociedad por medio de
nuestro comportamiento, del ejemplo que damos.
El grupo de trabajo puso de relieve este papel de educador del masón ya que la
educación es la vía hacia más conciencia. La educación es y queda la clave; hay
que observar que, hoy en día, el nivel de instrucción se eleva constantemente.
Hemos destacado la importancia de pertenecer a una asociación, cualquiera que
sea (deportiva, cultural…) y el respeto de las normas de tal estructura, esto a partir
de la infancia con el fin de formar el SER y de desarrollar las calidades de corazón.
Así, es posible activar la generosidad que persiste en cada uno de nosotros. Ahora
bien, rayo de esperanza, esta generosidad se manifiesta, en particular, por el
voluntariado, último refugio de la solidaridad. Es pues importante mantener y
restablecer esta llama, promover la satisfacción experimentada ante el esfuerzo
realizado. La persona que vive esta satisfacción, esta alegría, que siente el
reconocimiento de los otros para lo que hizo, tanto como para lo que es, no tiene por
qué consumir sin medida, ella encontró otros valores, más profundos y más
enriquecedores. Este reconocimiento es también una marca de amor y de respeto.
Como Masones, deberíamos encontrarnos con una conciencia política individual y
promover en la sociedad los valores por los cuales tenemos mucho apego.
¿Y por qué no nos invertiríamos en la vida de la ciudad a fin de hacer vivir nuestra
vocación de constructor y educador?
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6 e 7. ¿El humano, una mercancía?
Los miembros de este Taller decidieron en primer lugar agrupar los dos primeros
temas del programa, a saber: ¿“El humano, una mercancía”? y ¿“la vida, la muerte
una invención que debe patentarse? ». Pero al compás de los debates, resultó que
solamente se abordó el primer tema.
Inmediatamente, cada uno estuvo de acuerdo para destacar el sentimiento de
esclavitud que los obreros y empleados en las empresas experimentan. Más la
sociedad es grande, tanto en el ámbito de la fabricación (automóvil, industria textil,
sector agroalimentario, u otro), que en los del comercio o la tecnología (laboratorios,
informática, robótica, etc.), hay siempre más tensión, más trabajo, siempre menos
reconocimiento y seguridad de empleo; con consecuencias el inevitable “burnout”,
depresiones, graves enfermedades etc. Este sentimiento de impotencia bloquea los
nobles impulsos y espolea a una fracción de la población a acciones irreflexivas.
Convendría reconsiderar seriamente nuestro enfoque del trabajo, ya que es de la
responsabilidad del humano reflexionar a lo que quiere ser, a su imagen en la
sociedad. Obviamente, el Hombre ha siempre sido una mercancía para el Hombre.
Se aprovecha de la miseria de algunos para explotarlos, o incluso empujarlos hacia
la prostitución. También existe el tráfico de órganos del cual los desesperados y los
niños son las víctimas. Nos corresponde trabajar sobre nosotros para precisamente
no considerarnos como una mercancía. Es útil disminuir su Ego para abrirse a los
otros, en ese caso, el otro no es una mercancía, es como yo.
¿Qué es un hombre-mercancía? ¿Cómo cambiar esta imagen degradante? ¿No
será esta siempre más desarrollada por los media omnipotentes, eventualmente a
sueldo de los políticos o de los grandes “lobbies”, que emiten continuamente clichés,
utilizando un vocabulario tan repetitivo que poco a poco se convierte en la norma a
la vista de cada uno? Así pues, la continua transmisión televisiva de imágenes de
violencia, guerras, telefilmes policiales, de información “live”, de sexo, trivializan
estos mismos temas que ya aparecen en adelante como formando parte de la vida
normal.
Hay confusión entre la realidad del mundo y lo que se piensa. Así pues, con la
televisión y Facebook, los individuos, al mostrarse en su mejor momento, se venden
a redes sociales, garras de las cuales será bien difícil salir. A los ojos de los jóvenes
que revelan siempre más violencia, el mundo de los adultos refleja una ausencia
evidente de solidaridad, una dimisión de los padres a los cuales tendrán dificultades
a referirse. Hay un tiempo para todo, por ejemplo la reflexión infantil, la reflexión
adulta. La reflexión infantil es el estado de nuestra sociedad actual, la reflexión
adulta es una vía hacia la cual se debería tender.
La única salida parece bien ser la instrucción y la educación que es necesario
reconsiderar por completo y que solas pueden modificar el futuro del humano. Pues
cómo explicar a nuestros niños que en el futuro, quizá no tendrán más padres,
puesto que los científicos pronto codificaran la descendencia. En sus
investigaciones, estos últimos no pueden tener en cuenta la ética y la moral. ¿Y que
pensar de la eugenesia, de las grandes campañas sobre la eutanasia? ¿Quién va a
poner límites a la investigación pura? No será ciertamente el poder político,
inexistente ante el poder económico. La balanza está por demasiado desequilibrada.
Desde luego, los Francmasones deben sentirse como un instrumento de reflexión.
Otros antes nosotros lo hicieron, como María Deraisme o Georges Martin, o también
Rudolf Steiner, que combatieron para el progreso de la humanidad y pusieron su
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compromiso al servicio de la vida profana. No cabe duda de que tengamos que
hacer regularmente nuestra autocrítica y hacer todo lo posible para que, gracias a la
transmisión de nuestros valores, desaparezcan las disensiones, que se colman los
abismos cavados y que se nivelan las divisiones que reinan en la sociedad de hoy.
Debemos utilizar la palanca de nuestros conocimientos, de nuestras
concienciaciones, y aplicarlo todo para que el humano trabaje por fin sobre sí, sobre
su espiritualidad, sobre su honor de honesta persona y sobre la representación que
desea tener en una sociedad cuyas señales siempre más se debilitan con las crisis a
repetición.
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8. Deontología de las ciencias del Hombre
Existen deontologías diferentes decretadas por expertos de ámbitos profesionales
específicos. Permanentemente, se someten a la consideración de las comunidades
profesionales o sociales que ellas mismas o evolucionan o hacen evolucionar el
contenido.
Las deontologías que afectan directamente a la sacralidad de la vida obedecen a
principios esenciales como la moralidad universal, el sentido del deber, los deberes
basados en el respeto y el derecho de los individuos. Las deontologías no son
inmutables, evolucionan a través de factores sociales, culturales, políticos,
espirituales y técnicos.
Fuimos alarmados por una determinada deontología sometida a una ideología, a
principios de los años 40, con el concepto de “unter-menschen”.
Hemos ilustrado nuestras reflexiones en referencia a la interrupción del embarazo,
al final de la vida, a la clonación, al trasplante de órganos, a las huellas de la religión,
a la eugenesia, a la experimentación animal y humana, a la esclavitud.
La ley, la componente penal: no es la posición deontológica, no es el principio
ético que el pertenece a la persona (al médico, al científico, etc…).
La investigación básica puede por ejemplo ser un motor para superar la
deontología del momento, participa así de la evolución de las reflexiones
comunitarias. Sin embargo deben ser bien pensadas ya que como nos lo dice
Rabelais: “Ciencia sin conciencia sólo es ruina del alma”.
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9. Individualismo y consumismo - una concienciación
El individualismo se convirtió, indudablemente, en una deriva de la sociedad de
consumo que se puso a olvidar los valores humanos fundamentales como: la
compartición, la bondad, el altruismo, el amor, la preocupación de preservar la Vida
en cualquier parte donde se encuentra así como nuestro planeta en general, cuyos
recursos distan mucho de ser inagotables.
Se volvió desgraciadamente común cruzar gente sin darse cuenta de que están
presentes, olvidando dirigirles la palabra, tan vamos abismados en nuestras
preocupaciones individuales y personales. No obstante, bien estamos en una
sociedad cuyo objetivo mínimo es, no solamente, comunicar pero también influirse
mutuamente y compartir con el otro. Es cierto que, para comenzar, el individualismo
debe combatirse de manera radical en nuestra propia vida; puesto que nada puede
hacerse para mejorar el mundo si sólo pensamos en nosotros-mismos.
Para desarrollar la comprensión del consumismo e intentar mostrar una
concienciación relacionada; se destacará en primer lugar que la economía, tal como
emerge aún hoy, en nuestros países, que se dicen civilizados, no dejó de
evolucionar hacia una sociedad de consumo desenfrenada, volviéndose así un
mecanismo inevitable de un desarrollo donde la sobreabundancia de todas las
clases de bienes, era supuesta aportarnos el bienestar…
Nuestros padres, abuelos, bisabuelos, por supuesto crearon una forma de
consumo cuyo objetivo inicial, esencial, era atender a su propia subsistencia y la de
sus familias, luego de ofrecerse un poco más de comodidad. Ahora bien, finalmente,
se constata hoy ya que disponemos de tal profusión, en todas las clases, que en
finalidad eso no se inscribe más en un consumo razonable y útil, como el de
nuestros antepasados, ni incluso en un poco más de comodidad. Se nos regó de tal
abundancia de bienes, productos y servicios que nos sorprendemos hasta consumir
mecánicamente sin mismo darnos cuenta que no nos sirve para nada y que, incluso
en algunos casos, en detrimento de nuestra salud… ¡Estamos allí en pleno
consumismo!
Es cierto que llegamos a un cambio de dirección ya que tomamos todos, cada vez
más, conciencia que las materias primas no son infinitas, que los recursos
energéticos, hoy aún disponibles, corren el riesgo de agotarse más rápidamente que
lo imaginamos. Se vuelve pues imperativo replantearse un concepto de vida basado
no en un consumo materialista en exceso, pero en otros métodos de funcionamiento,
en otras bases donde el repartimiento y la distribución de las riquezas y recursos
sean más equitativos que lo son actualmente.
Pensemos un momento a la crisis económica y financiera que atravesamos y a
las consecuencias inconmensurables si países enteros andaban a la bancarrota,
después de gastos inconsiderados y de una gestión desfalleciente. Sin llegar hasta
la quiebra, ya se ven algunos países estar bajo perfusión, obligados a seguir planes
de austeridad draconianos. Países para los cuales es capital reactivar la economía,
solo ya para rembolsar sus deudas, las cuales no son más que el fruto de países
que deliberadamente eligieron vivir encima de sus medios (no estamos lejos de un
consumismo desenfrenado).
Es útil recordar también la incomodidad, o incluso la incapacidad de algunos
dirigentes, quienes deben controlar las finanzas mundiales dónde la virtualidad de
los valores bursátiles está, sin cesar, perturbada al menor rumor o ruido de botas en
otra parte del mundo. Es cierto que, desde hacen décadas, los más grandes
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cerebros tratan de imaginar y luego establecerlo un nuevo modelo, donde la
economía ya no se construiría en torno a valores virtuales, pero se basaría más
sobre ideas donde “el valor añadido” en torno a un trabajo (material o
intelectual), serían privilegiadas, y luego progresivamente establecidas.
Aún demasiado a menudo, nuestras sociedades consideran que el progreso se
basa esencialmente en el principio del consumo (consumismo). Estamos, por lo
tanto, bien lejos de los valores que deberían hacer la grandeza de nuestras culturas.
Sin solo ser espectadores, podemos ser los protagonistas de este cambio si, al
menos, cada uno de nosotros pudiera tomar conciencia y aplicar, en su cotidiano,
valores más sanos, más en armonía con la naturaleza, valores permitiendo, en
particular, favorecer el bienestar de los países siempre desfavorecidos.
Reflexionemos, un momento, sobre la suma de desperdicios que generamos en
nuestras “megalópolis” por nuestro consumismo. Cuántos cultivos y ganaderías,
desgraciadamente forzados al extremo, demasiado a menudo están destinados a
enfrentar a un consumo más allá de todo lo que es razonable, mientras que una
escasa proporción de éste, podría interrumpir completamente el hambre en el
mundo.
Sin mencionar que nosotros, países pudientes, podríamos ayudar a algunas
poblaciones a poner en práctica y a optimizar los medios puestos a su
disposición, tomando bien cuidado de evitar los sistemas corrompidos ya
establecidos por sus dirigentes políticos. Se motivarían entonces a estas
poblaciones para, en su país, satisfacer a las necesidades básicas de cada uno, e
podrían desarrollarse, incluso acceder sin “ayuda humanitaria” a una determinada
comodidad, como lo hicieron nuestros ancianos. Evitaríamos así que la única
esperanza de estas poblaciones sea vivir los dolores de la expatriación, para
huir de la miseria en la cual se encuentran, muy a menudo por nuestra culpa.
Nuestros dirigentes, en efecto, prefieren retirar del control de estos países sus
materias primas, que de verdad les pertenecen, en lugar de dejarles una parte
importante de las rentas de estas a fin de ayudarles a construir su mayor bienestar.
La concienciación que se observa, en una gran parte del mundo, incluso ahora en
los Estados Unidos (aun, recientemente, exaltados adeptos al consumismo),
demuestra que se trata de comprender una nueva economía sobre nuevas bases
donde el solo consumo imprudente no es más de puesta. Entonces, resulta evidente
que el esfuerzo debe referirse a una mejor distribución de las riquezas, reclamada
por todos estos levantamientos donde todos ponen énfasis en la falta obvia de ética,
justicia y equidad.
El conflicto, que fue naciendo en España, con el movimiento dicho de los
“Indignados”, bien muestra que no se acepta ya, como un hecho establecido, que la
clase rica se vuelva cada vez más rica y que los desfavorecidos se vuelven cada vez
más pobres, al punto de ser rechazados por la sociedad.
Lo fundamental de sus reivindicaciones consiste simplemente en poner de
manifiesto que no es ya posible funcionar con un sistema económico donde la única
regulación se opera por los mecanismos clásicos de la oferta y de la demanda.
Éstos ya no pueden administrar y estabilizar el sistema y volverlo, a la vez, más
imparcial. No es ya aceptable tampoco que las especulaciones bursátiles siguán
teniendo tal impacto sobre el equilibrio económico mundial. Se ha vuelto también
intolerable que sea necesario inyectar tan gran cantidad de capitales para salvar
algunos bancos de la quiebra, dado que se arruinaron por el único hecho de la
codicia de sus dirigentes que apoyaron especulaciones peligrosas, ocasionando
tantos desastres. ¿Como hubiera sido útil este dinero para otros fines…?
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Entre estos jóvenes, existe como un resurgimiento de valores nobles y
humanistas que cortan precisamente con las especulaciones bursátiles, las
comisiones exorbitantes cobradas por los operadores financieros, o con los
paracaídas dorados de algunos dirigentes que ampliamente contribuyeron a las
pérdidas colosales de las empresas que los empleaban.
La voluntad de esta juventud, que ocupa cada vez más espacio y alcanza pronto
todas las partes del globo, es antes todo sensibilizar cada uno, para intentar
construir a un colectivo (con oposición a un individualismo) donde la conservación de
la naturaleza, la distribución de las riquezas y el compartir con los que son más
desfavorecidos sea una realidad y no solo un deseo piadoso.
Asimismo, la aplicación de actos concretos abunda, aunque estos últimos no sean
todavía bastante numerosos. Sin embargo, cada vez más acciones concretas se
manifiestan, por todas partes en el mundo, por medio de asociaciones de ayuda
para los excluidos de la sociedad (“Restos du cœur” y otros), o por innumerables
ONG trabajando para la formación y la educación de poblaciones desfavorecidas,
pretendiendo así volverlos autónomas, o también por la creación de un comercio
equitativo de productos, cuya venta retrocede sistemáticamente una parte más
importante al productor (Fundación Max Havelaar), etc.
Lejos de tratar de excluirnos del sistema, comprendemos máxime cuando la
obligación, a la vez, de movilizarnos para esta imperativa necesidad de cambio y
también del trabajo inmenso que debe emprenderse, el cual se refiere ni más ni
menos al porvenir del hombre y de la planeta.
Aunque no sea concebible darle la vuelta a toda la cuestión y, aún menos, a las
respuestas a todo esto en algunas horas de reflexión, nuestro grupo intentó sin
embargo de más sensibilizar nuestra conciencia, con el fin de alentar cada uno de
nosotros a hacer su parte, a la medida de sus posibilidades y de sus medios de
acción.
Intentemos por lo menos, día a día, como una participante nos lo decía, relatando
una máxima de su hija:
“Consume ya menos y mejor, para permitir favorecer un desarrollo razonado
y duradero para todos”.
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ETICA ED INTERFERENZA DELL’UOMO
SULLA VITA TERRESTRE
Sottotemi :
1. L’essere umano, una merce ?
2. La vita, la morte, un’invenzione da brevettare ?
3. I lobbies della salute
4. Deontologia delle scienze dell’uomo
5. Individualismo e “consumismo” una presa di coscienza
6. L’essere umano, una merce ?
7. (con 6)
8. Deontologia delle scienze dell’essere umano
9. Individualismo e “consumismo” una presa di coscienza
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1. L’essere umano, una merce ?
Tema vastissimo ! Subito si sono imposti dei limiti. Abbiamo tradotto l’essere
umano, con le parole uomo, donna, figlio... nella società di oggi e nei paesi
occidentali (1). Un soggetto senza fine. Quando si parla di merce, si tratta di solito di
un bene materiale, con valore pecuniario, venduto o comperato. Ci sono dunque un
possessore ed un posseduto. Però, un essere umano non può essere posseduto (2);
si pone allora il problema del significato del termine “merce”. Bisogna ammettere che
la società attuale tende ad abbassare l’essere umano ad un livello sempre più basso,
sfruttandolo, condizionandolo, uniformandolo...
Tre campi hanno attirato la nostra attenzione :

Il lavoro nell’impresa,

Il consumo, il “merchandising”,

La scomparsa dell’etica.
Proveremo vedere quali sono i modi di azione di un massone per lottare contro
questi fatti.
Il lavoro
I candidati al lavoro, malgrado i loro diplomi, sono rifiutati per la loro “mancanza di
esperienza” se sono giovani. Vengono rifiutati per via della loro età, e perchè costano
troppo se si avvicinano ai 50. L’essere umano entra nella logica del “ritorno
sull’investimento”. Poco fà ancora, l’impresa sapeva fedelizzare i suoi impiegati con
appoggi sociali, formarli in modo che si adattino. Ora, si vuole un risultato immediato,
eliminando i più vecchi per poter assumere nuovi impiegati che abbiano già una
formazione adeguata. Quelli che hanno studiato, sperando di trovare un lavoro
pagato meglio sono sottoimpiegati, pagati male ; disincantati, sempre più indignati, si
trovano spesso marginalizzati. La crisi economica e il profito, sempre più all’ordine
del giorno, porta a delocalizzazioni e alla disoccupazione. Un salario solo non basta
più a fare vivere una famiglia.
Il consumo
I bisogni sono creati artificialmente e la pubblicità ci condiziona. Il gusto per le
marche e lo spirito gregario tendono a uniformarci a nostra insaputa. Tutto viene fatto
per farci comperare (3). La pubblicità è onnipresente ; s’impone al momento di
comperare ; quello che non ha la televisione, internet, l’utlimo modello di natel, il suo
indirizzo su Facebook, si sente completamente escluso. È difficile resistere. Non si
fabbrica più perchè c’è un bisogno, ma si crea il bisogno (4). L’uomo viene manipolato
per quanto riguardano i suoi bisogni. Nuovi oggetti sono rimpiazzati al più presto con
altri più nuovi, sempre più fragili, più sofisticati, più cari.... per l’unico beneficio del
produttore. Non c’è bisogno di sottolineare che il modo di consumare è cambiato
totalmente e chi è convinto di aver comperato un prodotto nazionale, scopre
sull’etichetta la sua vera origine, cioè quella di un paese dove la mano d’opera è
sfruttata... (5).
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Scomparsa dell’etica
La difficoltà di percepire qual’è la priorità nei propri bisogni semina la confusione
nei valori. Il consumo di droga, l’alcolismo, il tabagismo fanno parte di questi bisogni
creati in parte (6).
Il traffico di organi fragilizza i più fragili, strumentalizzando i loro corpi. La
prostituzione di donne, uomini e bambini è in aumento. Quelli che accettano, non
sono forse loro complici taciti ?
Eppure, sembra che la coscienza si svegli : l’uomo non accetta più, si pone
domande che non poteva porsi prima (la politica, la filosofia aprono la coscienza) ed
ora è più pronto a reagire (gli “indignati” ne sono una prova).
E noi, Massoni, possiamo proporre alcuni obbiettivi ?

Riportare l’essere umano al centro e mettere da parte l’effimero. La
dichiarazione dei “Diritti Umani” deve rimanere la nostra referenza.

Sapere utilizzare le “cose” come attrezzi ed, essenziale : saperli usare in
modo giusto (7). È importante di non identificarsi con gli acquisti e sapere
resistere a livello individuale alle novità inutili.

Coltivare dunque il proprio libero arbitrio.

Nelle nostre Tornate, dobbiamo non andare troppo in fretta e prendere il
tempo di riflettere.

Tenere in mente il valore dell’esempio.
(1)
La sorte preoccupante dei bambini del “terzo mondo” è dunque esclusa.
La schiavitù essendo stata abolita, abbiamo deciso di non trattarla qui.
(3)
Il posto dei prodotti nei supermercati è studiatissimo ; sembra che la pendenza del suolo attiri i
carrelli verso il fondo del negozio...
(4)
Il ragazzo di due anni, figlio di un membro del nostro gruppo di lavoro, riconosce senza averlo
imparato il logo del MacDo.
(5)
I giocattoli fabbricati per bambini non sono gli unici esempi : testile, materiale informatico,
cosmetici ne sono altri.
(6)
Una battuta di Coluche : “dimmi di che cosa hai bisogno, t’insegnerò a farne a meno”.
(7)
Si è paragonato con la via stretta tra il bianco ed il nero del pavimento a mosaico.
(2)
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2. La vita, la morte, un’invenzione da brevettare ?
Così formulata, la domanda ha portato il gruppo a stabilire in un primo tempo quali
sono le definizioni di queste due parole chiave :
Vita – Morte
La Vita
Si può definire la vita ? È la matrice fondamentale di ogni manifestazione fisica. La
vita ci definisce. La nostra esistenza terrestre si può situare prima dell’esistenza su
questa Terra. LA VITA e LA MORTE, dopo il nostro passaggio sul nostro pianeta
Gaia è un altro tema. Siamo dunque gli invitati della vita. La vita è un cerchio, un
ciclo perpetuo : Nascita – Vita – Morte – rinascita, cioè risurrezione, com’è stato
detto da alcuni partecipanti. Un dibattito intenso si è aperto sul fatto di sapere se i
Rituali girano intorno alla rinascita o alla risurrezione. Infatti, la Massoneria è per la
sua essenza tollerante ed aperta ad ogni discussione, quali che siano le ipotesi
proposte. Lasciamo i lettori liberi di trovare l’espressione che preferiscono. La vita è
inscindibile dalla morte ; si succedono e sono complementari.... La vita biologica
risulta dall’incontro di due cellule. È un’energia generata da due poli creatori. C’è una
vita spirituale (Logos) e da dove viene ? Ciò che rende la nostra esistenza così
preziosa è il fatto stesso che finisce. È precisamente la coscienza della nostra morte,
sapere che viene alla fine del cammino su questa Terra, almeno per quello che
pensiamo conoscere, che ci lega alla vita e che spesso ci spinge a superarci.
La Morte
La morte è la fine di un’incarnazione. È un mutamento, non significa
necessariamente la fine di un “entità”, di un concetto nella sua forma spirituale.
Potrebbe piuttosto indicare il passaggio da uno stato di vita fisica incarnata ad un
altro stato, più sottile e non percettibile umanamente. Ma, se c’è una parte spirituale
nell’essere, che cosa diventa questa parte ? La lettura delle Costituzioni di Anderson
ci insegna che il Massone non è nè un’ateo, nè un irreligioso... certi la vedono
diversamente ; ogni Massone ha la libertà di interpretare come preferisce. Tra la
nascita e la morte, un essere umano lascia tracce della propria vita. Però queste
tracce spariranno anche loro. Ma come continua ciò che costituiva la parte
spirituale ? Rimarrà un sentimento, delle emozioni, con le quali si potrà costruire una
prossima incarnazione (se poi ci sarà re-incarnazione è un altro dibattito) migliore se
possibile ? La morte, in genere non ci tocca molto, ma il concetto di morte ci
interroga abbastanza violentemente. Non abbiamo paura della morte, ma il modo di
morire ci angoscia. La morte, la nostra, quella di un parente ci fa paura, ci pone
domande. Significa rottura, perdita, fine.
Ma non si tratterebbe piuttosto di trasmissione ? Per ammansire questa paura,
l’essere umano ha da sempre cercato di capire quello che lo supera : il suo bisogno
di spiritualità.
Già dalla preistoria, l’essere umano ha rivestito il suo bisogno spirituale con diversi
rituali religiosi, denominazioni diverse, che corrispondono alle culture nel corso del
tempo... Se esiste un soffio creatore, un Logos, un’energia “divina” che chiamiamo
GADLU (Grande Architetto dell’Universo – Grande Geometra dell’Universo come in
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certe Logge inglesi lo chiamano) o Allah, o Yahve, o dei, o Dio, ecc., il nome che gli
diamo è un’invenzione umana. In questo senso, si può dire che l’essere umano ha
inventato il suo Dio, sapendo che tutto passa dai suoi neuroni. Secondo le ultime
scoperte delle neuroscienze (leggere “La Vie Protestante dell’11 Settembre 2011,
pagina 8 e ss. “La spiritualità passata allo scanner”), il nostro cervello potrebbe
essere all’origine di stati mistici. Ma queste considerazioni non impediscono lo
sviluppo della propria vita spirituale, delle proprie credenze, della propria fede,
qualsiasi.
Ora passiamo alla domanda com’è stata posta.
...un’invenzione da brevettare
Secondo il “Petit Larousse illustrato”, edizione 2011 : Invenzione = creare per
primo, facendo prova di ingegnosità; ciò che non esisteva ancora e di cui nessuno
aveva avuto l’idea.
Secondo “Littré” : capacità di inventare, facilità ad inventare. Brevetto
d’invenzione, brevetto che il governo concede ad un inventore, per assicurargli la
proprietà e lo sfruttamento esclusivo della sua invenzione durante un certo numero di
anni.
Sempre secondo il “Petit Larousse illustrato”, edizione 2011 : Brevettare =
proteggere con un brevetto. Il brevetto è un diploma o un certificato con atto notarile
che protegge gli aventi diritto dalle contraffazioni. L’idea di brevettare la vita, la morte
ci sembra totalmente sciocca e poco intelligente.
Non si può brevettare una cosa che esiste da tempi immemorabili e che per altro è
diventata da tempo di dominio pubblico ! In compenso, l’idea del brevetto si può
benissimo concepire nel caso di creazione della vita in laboratorio, come è ora
possibile, grazie a manipolazioni genetiche di ogni sorta, di cui non abbiamo la
minima idea. Conosciamo già la fecondazione in vitro o la “clonazione” che per il
momento non è (ancora) applicato all’essere umano.
[Uno dei partecipanti ha rilevato che il “clone” genetico si pronuncia come “clown”
(se l’Augusto è il mestiere odiato dal nostro fratello Grock, il clown è l’uomo in
bianco !).]
Ha concluso il suo intervento facendoci la domanda : abbiamo veramente voglia di
vederci in migliai di esemplari ? Tanti Mozart, perchè no ? Tanti despoti, certo no !
Possiamo anche posticipare la data della morte, con le scoperte fantastiche della
medicina, realizzate dall’ultima metà del XXesimo secolo, tra le quali le ricerche sulle
applicazioni della criogenìa. (Non abbiamo aperto il dibattito sulla predestinazione
dell’individuo.) Siamo liberi delle nostre scelte o viene già programmato tutto nella
grande agenda della vita ?
Possiamo anche decidere del momento della nostra morte e programmarla, grazie
a gruppi come “Exit”. In tali circostanze, l’idea del brevetto non è del tutto
inverosimile. Ma questo concetto di brevetto rimane una nozione totalmente profana
e non ci dovremmo fare troppo caso.
Per quanto riguarda i Massoni, anche se approviamo la ricerca medica quando ci
porta veri sollievi ed una qualità di vita migliore, anche se in certi casi estremi
possiamo ammettere il ricorso ad una organizzazione come “Exit”, non possiamo in
nessun caso riconoscere come legittime, ne incoraggiare, manipolazioni genetiche
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che tentino di creare o di duplicare l’essere umano al fine di un asservimento ed uso
medico, in fine totalmente traviate. In Massoneria, viviamo il “Qui ed Ora”. Vuol dire
che è proprio in questo lasso di tempo della la nostra vita su questa Terra, entro la
nascita e la morte, che dobbiamo vivere il meglio possibile. Dobbiamo agire come
Massoni, privilegiare l’Essere piuttosto che l’Avere, con tutto ciò che implica.
Non abbiamo preso alla lettera il termine sintesi, ma come il riassunto di una
conversazione dove tutte le sensibilità si sono potuto esprimere, senza alcuna
costrizione; nessuno è stato messo alla gogna, visto che nella Massoneria non esiste
la censura.
Abbiamo detto
Abbiamo incorporato questo piccolo poema scritto dal relatore e letto alla fine della
seduta :
“Dalla Nascita” Sono in mio padre Sono in mia madre Sono già dall’alba dei tempi Non ancora tutto io, ma non più loro Mia madre ha preso mio padre Mio padre ha preso mia madre Non sanno che sono già qui Non sanno che non sono più in mio padre Non sanno che non so che sono Sono con loro due Infinitamente piccolo Encore più piccolo di piccolo Sono già chi sono So già dove vado, so già per quanto tempo Sono il mio passato, il mio pressente, il mio avvenire, il mio futuro Dimentico tutto ciò che so Sono già un tutto Quelli che mi hanno portato dormono, hanno appena fatto l’amore Si sono appena accoppiati compiendomi Volavo, lo giuro che volavo Le ali erano chiuse Sono in piedi e starò in piedi Anche sdraiato, starò in piedi. Testo riservato
Grazie di rispettare il ©
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3. I lobbies della salute (aspetto finanziario ed esercizio del potere)
La prima cosa da capire, onde dibattere su tale argomento, è la definizione che
diamo del termine e della funzione delle “lobbies”. Se siamo d’accordo sul fatto che
questo termine inglese utilizzato in tutte le lingue, significa “gruppo di pressione o
gruppo d’influenza”, non vorremmo considerarlo subito come un unico termine
negativo.
Sicchè, siccome ogni entità assume una posizione, sia pubblica, sia con
responsabili politici, può fare del lobbying provando d’influenzare un interesse
generale con un interesse particolare. In certe situazioni, ci troveremo confrontati ad
un gruppo di riflessione vantando il pro, contro un altro che difende il contro.
Nell’ambito della salute, la domanda che ci facciamo è : “Come fare coabitare gli
obbiettivi di salute pubblica (sotto la responsabilità dello Stato) con gli obbiettivi di
rendimento di una catena di medicine (sotto la responsabilità dell’industria
farmaceutica) ?”. L’industria farmaceutica non è un’istituzione di carità sovvenzionata
dallo Stato, né in regola generale, né nei suoi programmi di Ricerca e Sviluppo in
particolare. È dunque normale che questa industria cerchi di guadagnare parti di
mercato e, de facto, influisca al massimo sulle posizioni dello Stato, affinchè possa
ammassare benefici. Ugualmente, concepiamo facilmente che il ruolo dello Stato sia
di rendere la salute accessibile ad ogni cittadino, sia per le terapie che per il
finanziamento ; l’ideale é però di trovare la giusta media.
Una lobby procederà ad interventi nel mondo politico, per poter influire sulle idee e
ciò, naturalmente nel senso sperato dalla struttura dirigente ; si ha spesso da fare
con gli specialisti (industria farmaceutica, assicurazioni, medici, Santésuisse,
associazioni che difendono gli interessi dei pazienti, ecc.), e come specialisti
presentano di certo argomenti e conoscenze che i nostri Deputati e altri Senatori non
possano conoscere perfettamente. Il problema eventuale è che i mezzi a
disposizione dei “lobbyisti”, a secondo dell’origine, non sono alla pari. Tra il WWF o
Greenpeace, per esempio, ed il lobby dell’industria farmaceutica, si può benissimo
immaginare che gli ammontari finanziari non siano simili !
Dobbiamo legalizzare le lobbies della salute, o altre lobbies ?
Secondo il nostro punto di vista, è irrelizzzabile la legalizzazione di un gruppo di
questo genere, perchè ci ritroveremo molto presto confrontati con una certa
proibizione e con gruppi d’influenza molto più oscuri di quelli che incontriamo oggi,
con pericoli ancora più importanti (tipo “sotto banco”, influenza violenta, ecc.). Inoltre,
dall’avvento di Internet, è diventato molto facile creare siti WEB, e ciò senza vero
controllo ; il “lobbying” si fa ora a tutti i livelli senza un vero contro-potere. L’ideale
sarebbe di trovare una base deontologica, se non presso le lobbies, almeno presso i
Parlamentari ed il Governo.
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4. Deontologia delle scienze dell’uomo
Intorno al tavolo, ognuno spiega la ragione della sua scelta per questo tema in
particolare : che cosa sono le scienze dell’uomo e qual’è la sua responsabilità
nell’ambito di queste scienze ? La deontologia riguarda le scienze nel senso globale,
ma ognuno è particolarmente sensibile alle tecniche della salute, la creazione di
schede sulle persone fatte da medici ed assicuratori, in funzione dell’età e
dell’importanza del caso, sul trattamento delle malattie dette “orfane”, sui trattamenti
vari a secondo degli individui ; e poi, sono tollerabili le sperimentazioni sugli
ammalati ? e dov’è il limite del livello delle cure palliative, per esempio, la pratica
dell’eutanasia passiva, con le conseguenze di eventuali deviazioni delle pratiche
scientifiche ? Anche in musica, certi suoni possono essere una tortura per certe
persone.
La definizione della deontologia viene chiamata “insieme di regole e di doveri che
regge una professione” (codici = regolamenti, leggi interni alla professione).
Perchè deontologia, carta, o codice ? Allo scopo di inquadrare l’essere umano ? È
buono l’essere umano alla base ? Imponendo troppe regole, si può nuocere alla
creatività, da cui un certo impoverimento (come prova, la costruzione : ci sono tante
di quelle regole che si arriva alla standardizzazione, mentre in altri paesi dove non ci
sono regole, le costruzioni si fanno in modo più anarchico, però con tante idee
nuove).
In partenza, la persona che fa una scoperta non pensa male ; fa progredire la
scienza, ma il modo in cui viene applicata la sua scoperta porta la società ad un uso
orribile (invenzione del nucleare con le conseguenze come quelle di Hiroschima,
Nagasaki). Saremmo tentati di dire che si può andare fino ad un certo punto, però
senza superarlo. Troppe leggi nuociono, ma ne abbiamo bisogno.
È un vero dilemma : un mondo ideale per tutti, controllato da leggi... ma il
problema è di sapere dov’è la libertà individuale a questo punto ? Le regole
dovrebbero essere imposte a tutti. Il profitto e la ricerca del guadagno deformano i
dati.
Individuo e collettività :
Con l’avvento delle norme inizia la deontologia.
L’assenza di norme significa : lo sbocciare dell’individuo e abbondanza di idee.
Per tanto, converebbe trovare un compromesso, cioè applicare certe norme per
vivere insieme in modo armonioso, con rispetto, con una riflessione sulla virtù, ma
anche un modo da trovare per non strozzare la creatività e possibilmente stimolarla.
Perchè regole e quali regole ?
La libertà ha un prezzo. Se si mettono troppe regole e limiti, gli esseri umani si
sentono meno responsabili, sono infantilizzati e si sviluppa il formalismo giuridico.
Nella Massoneria si hanno regole ; però permettono all’individuo di evolvere. Ad
esempio, il silenzio imposto all’Apprendista è una regola accompagnata da un rituale
che gli permette di rivelarsi.
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Con le scienze, si mettono limiti, ma quelli cambiano insieme alla società. Le
norme diventano delle protezioni indispensabili e conviene fare del proprio meglio
all’interno di queste norme.
Regole : chi può definire le regole ? la politica, gli interessi finanziari.
Le regole devono evolvere. Ma chi è autorizzato a farle evolvere : nello stesso
tempo una persona, tutti i quanti ; dipende da caso a caso. Evolvendo si progredisce
in modo positivo, allora, perchè delle regole ? Certamente per limitare i rischi. Di fatti,
l’esperienza acquisita incoraggia a proseguire più avanti per il bene della collettività,
con il desiderio di trasmettere.
La Massoneria ci mette davanti ad un’analogia : sapere fare, ma anche
trasmettere, perchè siamo depositari di una certa linea. Chi decide delle norme ? Al
principio, era una ricerca metafisica religiosa. Una volta, era il clero (rapporto con i
morti, con il divino, con la natura), poi con la secolarizzazione, questo compito
spettava al principe, all’imperatore, in fine, al popolo. All’inizio, il popolo doveva
credere. Ecco perchè era sottomesso alla chiesa ; oggi, è l’economia che detta
legge, ciò che significa che vi è una devianza nell’applicazione della legge .
I dieci commandamenti erano regole generali della società. Poi la religione li ha
sosituiti con i Diritti Umani, con la protezione della natura. È un motore
dell’umanesimo.
Definizione dei diritti umani
A priori, la deontologia non è la morale, ma il rispetto altrui. Se si paragona la vita
di tutti i giorni con il fatto di entrare in un Tempio massonico, le situazioni sono
evidentemente diverse e ci si evolve anche in modo diverso.
Esiste una morale naturale ?
Entrando all’asilo, si entra nel sistema sociale, con, in fine, la riuscita sociale. Per
uscire da questa gogna ci vuole certe volte una scossa importante. Se si è capita,
l’esperienza, il vissuto ci possono fare progredire.
La morale è propria all’essere umano che è capace di distinguere il bene dal male.
La morale permette alla società di funzionare e di avere uno spirito civico.
Ma che cos’è l’etica : l’arte di essere ; sappiamo che esistiamo o : “penso quindi
esisto”, dal filosofo Descartes “cogito ergo sum”.
Morale : rispetto. L’essere umano si identifica attraverso l’altro. È capace di
percepire ciò che lo abita.
Deontologia e scienze
La deontologia è legata alla professione.
Le scienze fanno parte di un lavoro collettivo e corrispondono ad un pensiero
filosofico applicato alla natura.
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Per parlare di morale, si può osservare che la morale individuale può essere
completamente diversa da quella di un gruppo.
Praticando la deontologia, è bene fare a meno dei propri interessi, di mettersi al
posto dell’altro.
Nella Massoneria, in un’atmosfera rituale, ognuno è libero nelle proprie ricerche,
sempre tentando di migliorare nel rispetto delle regole e degli altri e provando di
lasciare perdere i metalli. L’ideale massonico è proprio di costruire il Tempio
dell’umanità.
In politica, non ci sono idee comuni.
Nella nostra società, conviene rimettere l’uomo al centro, ridargli il suo posto,
affinchè si possa sviluppare. Questa educazione dovrebbe essergli data sin dalla
scolarità obbligatoria.
Nella dinamica del vivere insieme, non c’è inanzitutto un senso del dovere e
sopratutto dell’amore per gli altri ?
Per concludere, il dovere dell’uomo è di ricercare prima l’amore di se stesso, poi
verso l’altro, per incoraggiare l’altro a progredire ; si potrebbero per esempio trovare
medicine generiche in modo che ognuno possa essere curato nella dignità. Così,
l’amore dell’essere umano può fare progredire la scienza.
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5. Individualismo e “consumismo” - una presa di coscienza
Il titolo stesso, con i vari elementi che lo compogono, ci ha particolarmente
intrigati. Abbiamo potuto distinguere :

L’individualismo che definisce l’attitudine della persona a fare cose per sé
stessa, e l’individuo come referenza.

Il “consumismo”, che è una politica economica del consumo. Di fatti,
bisogna distinguere questo fenomeno dal consumo vero e proprio, perchè
quest’ultimo è uno scambio di beni che si limita ai bisogni essenziali,
mentre il “consumismo” è un’attitudine indotta e non naturale, veicolata tra
l’altro dalla TV (forza dell’immagine), dal marketing e dall’informatica
(velocità dell’informazione).
Quest’attitudine al “consumismo” si rivela con questa voglia pazza d’informazioni
nuove, di cui la nostra società è ghiotta. I FF e le SS presenti sono stati subito
d’accordo sul fatto che la nostra società è individualista e che consuma con
passione...
Una prima domanda : non si cerca forse di fare consumare a tutti i costi, a dispetto
dell’individuo ? Ovviamente, la causa viene dal martellamento pubblicitario a cui
siamo confrontati giorno dopo giorno. Le sollecitazioni onnipresenti e senza tregua
dei consumatori potenziali spingono a considerare come necessario, anzi
indispensabilie, ciò che è spesso superfluo. Secondo le possibiltà finanziare, può
essere all’origine di frustrazioni importanti ; ne risentono in particolare i bambini i cui
genitori non possono, per ragioni economiche, o perchè non vogliono, per
convizione, seguire gli imperativi della moda o i capricci del momento. La
frustrazione porta spesso alla violenza ; siamo allora nel materialismo puro ed è
sparito l’ideale...
La risposta si trova nel terzo termine di questo tema : una presa di coscienza.
Essere individualista è ricercare il proprio bene, ma anche poter controllare il proprio
modo di vivere. Questa presa di coscienza coinvolge l’individuo che vuol essere al
centro delle sue scelte, delle sue decisioni, in confronto ad un sistema che lo incita a
volere sempre di più e sempre più in fretta.
Nella storia delle società, i movimenti popolari e sindacali hanno risposto con la
solidarietà ai problemi ed alle sofferenze.
Ma, distruggendo le forze di gruppi uniti tra loro ed il potere dell’individuo nel
gruppo, il liberalismo ed il neo-liberalismo, hanno rotto questo spirito solidale
cercando di fare entrare la gente in uno stampo. Ugualmente, con la loro
organizzazione e le loro conoscenze del comportamento umano, le multinazionali
hanno vinto la loro scommessa manipolando la gente.
È così che è scoppiata la cellula familiare che una volta era il nocciolo e la base
della società. Non si trovano quasi più case grandi dove più generazioni
coabitavano ; in compenso, ci sono sempre più famiglie monoparentali e persone
che vivono sole. I giovani hanno difficoltà a comunicare con gli adulti, anche perchè
non sentono più nessun legame con loro.
In Svizzera, la solidarietà che era la base delle nostre assicurazioni si sta
sgretolando... Solidarietà e “consumismo” sono antitetici.
Nel circuito del consumo, si osserva l’esclusione dei poveri ; il denaro circola tra
ricchi e classe medie, ma è sopratutto la classe media a produrre per i ricchi. Si può
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ovviamente assistere ad un impoverimento della classe media, e questo fenomeno
aumenterà il fossato tra ricchi e poveri.
La “normalizzazione” dell’individuo effettuata dalle multinazionali presenta un
doppio aspetto negativo : da una parte, la perdita del riconoscimento dell’individuo
come entità completa e complessa, e d’altra parte il fatto che l’adesione allo stampo
imposto serve la causa del pensiero unico, del “consumismo”. Questa perdita
d’identità spinge tanti giovani a cercarsi una famiglia di sostitzuzione, un cerchio
dove troveranno la soddisfazione immediata, grazie agli scambi e sopratutto tramite
l’immagine. È così che i contesti sociali hanno incontrato un successo così grande e
che si sono potuto sviluppare in modo folgorante.
Questa comunicazione su Facebook, per esempio, illustra perfettamente il
paradosso dell’isolamento : nel contempo, cercando di liberarsi dai loro problemi o i
loro stati d’animo gli utilizzatori si trovano intrappolati in un sistema tipo ragnatela che
diffonde informazioni, veritiere o no, con delle conseguenze più o meno difficili da
accettare. Se certe reti come Twitter hanno assunto un ruolo liberatore nella
“primavera” araba, per esempio, tutte senza eccezione vivono solo con la pubblicità.
Tutto è una questione di educazione, di scelta e di uso giudizioso della
teconologia messa a disposizione. L’individuo è capace di riflettere e di discutere, ma
perde facilmente il buon senso quando diventa consumatore. Cercando di rimettersi
al centro come persona e non più come individuo, “facendo qualche cosa” là dove si
vive, diventa più conscio di ciò che consuma e più rispettoso del nostro ambiente.
Ogni mossa è importante. Dobbiamo essere consci di ciò che facciamo per ridurre la
nostra impronta ecologica, per non vivere più come distruttori delle risorse comuni.
Non si tratta di andare verso la decrescenza, di arrivare al punto di “progresso
zero”, visto che il progresso è la vocazione dell’essere umano, ma è forza il
constatare che il progresso non è più al servizio dell’uomo. “L’uomo è troppo grande
per il suo destino” sostiene un Fratello, citando G. Friedman...
Presa di coscienza. Questo terzo termine del tema proposto ha trovato certo una
eco in noi Massoni. I Massoni non sono che il riflesso della società, ma con l’aiuto dei
rituali ed i simboli, la Massoneria ci offre i mezzi per cambiare certe attitudini, in
particolare questo riflesso quasi di Pavlov che ci spinge a consumare sempre di più.
Abbiamo provato il silenzio e l’isolamento che ci hanno permesso di sentire la voce
della nostra cocienza e di prendere da soli le decisioni.
La nostra ricerca ed il nostro cammino ci permettono di acquisire uno spirito più
libero, d’imparare a farci domande, ad accettare che gli altri siano diversi e di
rispettarli come persona, malgrado le nostre differenze, di riunire ciò che è sparso...
Di fatti, diventiamo più responsabili e dobbiamo trasmettere i nostri valori nella
società, grazie ad i nostri comportamenti, con l’esempio che diamo.
Questo ruolo di educatore assunto dal Massone è stato messo in evidenza dal
gruppo di lavoro, perchè l’educazione è la via verso una maggior coscienza.
L’educazione è e rimane la chiave : bisogna notare che al giorno di oggi, il livello
d’istruzione è costantemente in aumento. Abbiamo anche sottolineato l’importanza
dell’appartenenza ad un’associazione, qualsiasi (sportiva, culturale...), ed il rispetto
delle regole di tale struttura, e ciò sin dall’infanzia, in modo di formare l’ESSERE e di
sviluppare le qualità del cuore. Così facendo, è possibile attivare la generosità che
sta in ognuno di noi. Luce di speranza, questa generosità si manifesta tra l’altro con il
volontariato, ultimo rifugio della solidarietà.
È importante mantenere e accendere questa fiamma, promuovere la
soddisfazione provata davanti allo sforzo compiuto. La persona che prova questa
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soddisfazione, questa gioia, che risente la riconoscenza degli altri per ciò che ha
fatto, quanto per ciò che è, non ha bisogno di consumare più del necessario, perchè
avrà trovato altri valori, più profondi e ricchi. Questa riconoscenza è un marchio di
amore e di rispetto.
Come Massoni, dovremmo ritrovare una coscienza politica individuale e mettere in
avanti i valori a cui teniamo nella società. E perchè non investire nella vita della città
e fare vivere la nostra vocazione di costruttore e di educatore ?
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6 e 7. L’essere umano, una merce ?
I membri di questo gruppo di lavoro decisero di raggruppare i due primi temi del
programma, cioè « l’essere umano, una merce ? » e « la vita, la morte, un’invenzione
da brevettare ? ». Ma nel corso delle discussioni, si è parlato del primo tema
solamente.
Inanzitutto, ognuno è stato d’accordo nel sottolineare il sentimento di schiavitù che
gli operai e gli impiegati risentono nelle imprese. Più è importante la società – che sia
nel campo della fabbricazione (automobili, tessili, agro-alimentare o altro), del
commercio o della teconologia (laboratori, informatica, robotica, ecc.) – più questo
sentimento è forte. Sempre più stress, più lavoro, sempre meno riconoscimenti dei
meriti e sicurezza nell’impiego, e ciò con tutte le conseguenze inevitabili tipo
“burnout”, depressioni, malattie gravi, ecc.
Evidentemente, l’essere umano è sempre stato una merce per l’uomo.
Converebbe ripensare seriamente al nostro approccio al lavoro ; è responsabilità
dell’essere umano di riflettere su ciò che vuole essere, ed all’immagine che vuol dare
nella società. Dobbiamo lavorare su di noi appunto per non considerarci come una
merce, senza dimenticare che l’altro è un altro me stesso.
Che cos’è l’uomo merce ? Come cambiare questa immagine degradante ?
Immagine che viene sempre più sviluppata dai media onnipotenti, eventualmente al
soldo dei politici o delle grandi “lobbies”, che diffondono ogni giorno “clichés”
inaccettabili, utilizzando un vocabolario così ripetitivo che poco a poco nuovi dati,
attitudini e criteri diventono la norma agli occhi di noi tutti ? Così, le continue
trasmissioni televisive di immagini di violenza, di guerra, di telefilm polizieschi,
d’informazioni “live”, di scene di crimini, di sesso, di malversazioni diverse, fanno si
che questi stessi argomenti facciano oramai parte della nostra vita normale e quindi
vengono banalizzati.
Così, con la televisione e Facebook, gli individui si fanno vedere sotto il loro
aspetto migliore e si vendono a reti sociali, dalle quali è per loro molto difficile uscire.
Agli occhi dei giovani che dimostrano una violenza sempre più grande, il mondo degli
adulti fa oramai mostra di una mancanza palese di solidarietà, una dimissione
sempre più evidente da genitori, ai quali potranno difficilmente referirsi.
L’unica via di uscita sembra essere l’istruzione e l’educazione che bisogna
ripensare in profondità ; solo loro potranno salvare e modificare il futuro dell’essere
umano. D’altronde, come si fa a spiegare ai nostri figli che può darsi che nel futuro,
non avranno più genitori, visto che la discendenza sarà presto programmata dagli
scienziati ? Nelle loro ricerche, gli scienzati non possono prendere in considerazione
nè l’etica nè la morale. E poi, che cosa pensare dell’eugenetica, delle vaste
campagne sull’eutanasia ? Chi potrà mettere limiti alla ricerca pura ? Certanemente
non il potere politico, inesistente di fronte al potere economico. Non c’è equilibrio.
Certo, i Massoni devono essere un mezzo di riflessione. Tanti altri l’hanno fatto,
prima di noi, come Maria Deraisme o Georges Martin, o ancora Rudolf Steiner ;
hanno lottato per il progresso dell’umanità ed hanno messo il loro impegno al servizio
della vita profana. Non c’è dubbio, dobbiamo fare regolarmente la nostra auto-critica
e fare in modo che grazie alla trasmissione dei nostri valori, spariscano i dissensi,
che i fossati che si trovano oggi nella società vengano colmati, che le divisioni
all’interno della società di oggi siano appianiti.
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Dobbiamo utilizzare la livella delle nostre conoscenze, delle nostre prese di
coscienza, e fare il nostro possibile perchè l’essere umano possa finalemente
lavorare su se stesso, sulla sua spiritualità, sul suo onore di uomo onesto e sulla
rappresentazione che desidera avere nella società che perde sempre più i suoi punti
di riferimento perchè vengono resi fragili dalle crisi a ripetizione.
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8. Deontologia delle scienze dell’essere umano
Esistono deontologie diverse decretate da esperti in campi professionali specifici.
Sono sottomessi in permanenza alla considerazione di comunità professionali o
sociali che possono sia evolvere, sia farne evolvere il contenuto.
Le deontologie, che toccano direttamente la sacralità della vita, ubbidiscono a
principi essenziali come la moralità universale, il senso del dovere, i doveri basati sul
rispetto e sul diritto dell’individuo.
Le deontologie non sono immutabili, evolvono a secondo dei fattori sociali,
culturali, politici, spirituali, tecnici.
Ci ha messo in allarme il fatto che, all’inizio degli anni 40, una certa deontologia fu
sottomessa ad una ideologia che ha rivelato il concetto di “Untermensch”.
Abbiamo illustrato le nostre riflessioni con argomenti come l’aborto, la fine della
vita, la clonazione, il trapianto di organi, l’impronta della religione, l’euginismo, la
sperimentazione sugli animali e sugli esseri umani, lo schiavismo.
La legge, sul piano legale : non è né la posizione deontologica, né il principio
etico, il quale appartiene alla persona (al medico, allo scientifico, ecc.).
La ricerca fondamentale può per esempio essere un motore per superare la
deontologia del momento ; partecipa così all’evoluzione delle riflessioni comunitarie.
Comunque, deve essere pensata bene, come lo dice Rabelais : “Scienza senza
coscienza non è altro che rovina dell’anima”.
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9. Individualismo e “consumismo” - una presa di coscienza
L’individualismo è diventato certamente una deriva della società del consumo che
ha dimenticato i valori umani fondamentali, come : lo scambio, la bontà, l’altruismo,
l’amore, la volontà di preservare la Vita ovunque si trovi, ed il nostro pianeta in
genere, sapendo che le sue risorse non sono inesauribili.
Purtroppo, è oramai un’abitudine quella di incontrare gente senza neanche che ci
rendiamo conto che sono qui, quella di dimenticare di parlare con loro, solo perchè
siamo troppo presi dal pensare alle nostre preoccupazioni individuali e personali.
Eppure, siamo in una società il cui l’obbiettivo minimo non è solo di comunicare, ma
anche di interagire e di scambiare con l’altro. Certo, l’individualismo deve essere
combattuto in modo radicale, inanzitutto nella propria vita : perchè non si può far
niente per migliorare il mondo se pensiamo solo a noi stessi !
Per sviluppare la comprensione della parola “consumismo” e tentare di rivelare
una certa presa di coscienza di questo fattore, bisognerà inanzitutto parlare di
economia, come la si vede ancora oggi nei nostri paesi - pur civilizzati - e constatare
che è riuscita a creare una società di consumo sfrenato, creando così un ingranaggio
di sviluppo senza fine, dove la sovrabbondanza di beni doveva in principio portarci al
benessere.
I nostri genitori, nonni, bisnonni hanno certo creato una forma di consumo di cui, in
partenza, l’obiettivo essenziale era di provvedere alla propria sussistenza ed a quella
della famiglia, e di offrirsi un po’ più di benessere. Tuttavia, alla fine, vediamo oggi
che questa profusione di ogni genere, di cui godiamo, non fa parte di un consumo
ragionevole ed utile, com’era nel caso dei nostri antenati, e che non ci porta neanche
un benessere migliore. Ci è stata data una tale abbondanza di beni, di prodotti, di
servizi che consumiamo in modo completamente meccanico, senza neanche
renderci conto che non ne abbiamo nessun bisogno, anzi, in certi casi, a discapito
della nostra salute... Siamo proprio in pieno “consumismo”.
Certo, sembra che ci troviamo ora in mezzo ad una svolta, perchè siamo sempre
più coscienti che le materie prime non sono infinite, che le risorse energetiche,
ancora disponibili, potrebbero sparire più in fretta di quanto pensiamo. Diventa
dunque imperativo di ripensare il concetto di vita basato, non più su un consumo
materialista esagerato, ma su altri modi di funzionamento, su altre basi con le quali la
ripartizione delle richezze e delle risorse sia più giusta.
Pensiamo alla crisi economica e finanziaria che attraversiamo, alle conseguenze
gravissime che potrebbero risultarne se interi paesi andassero in fallimento dopo
aver speso in modo sconsiderato e dopo una gestione vergognosa. Ma senza
andare sino al fallimento, già si vedono certi paesi “sotto pressione”, costretti a
seguire piani di austerità drastica. Sono paesi per i quali però il rilancio dell’economia
è vitale, fosse anche solo per rimborsare i loro debiti che non sono che il frutto della
loro scelta di vivere al di sopra dei propri mezzi (non siamo lontano dal consumismo
esagerato !).
È utile ricordare anche il disagio, anzi l’incapacità di certi dirigenti di pilotare la
finanza mondiale per la quale il valore virtuale delle borse viene sempre perturbato
appena si fa sentire il minimo brusio, o quando si sente un rumore di guerra dall’altra
parte del mondo. Tuttavia, è vero che da decenni i più grandi cervelli studiano un
nuovo modello, per un’economia non più costruita su valori virtuali, ma che si
baserebbe soprattutto su idee dove “ il valore aggiunto” di un lavoro (materiale o
intellettuale), sarebbe privilegiato e verrebbe pian piano introdotto.
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Troppo spesso le nostre società considerano che il progresso si basa
essenzialmente sul principio del consumo (“consumismo”). Di fatti, siamo ad anni
luce dai valori che dovrebbero dimostrare la grandezza delle nostre culture. Senza
essere solo spettatori, possiamo anche essere attori di questo cambiamento se
almeno ognuno di noi potesse prendere coscienza ed applicare, nel nostro
quotidiano, valori più sani, più in armonia con la natura, valori che ci permettano di
migliorare il benessere di paesi ancora svantaggiati.
Pensiamo un momento solo allo spreco nelle nostre megalopoli, generato dal
nostro “consumismo”. Quante coltivazioni agricole, quanti allevamenti, spinti
purtroppo all’estremo, sono destinati troppo spesso a rispondere ad un consumo
fuori da ogni ragione, quando una piccolissima percentuale potrebbe sradicare
totalmente la fame nel mondo.
Senza contare che noi, paesi ricchi, potremmo aiutare alcune popolazioni a
mettere in pratica e migliorare i mezzi a loro disposizione, stando attenti però ad
evitare i sistemi corrotti già impostati dai loro dirigenti politici. A questo punto, queste
popolazioni sarebbero motivate nei propri paesi a provvedere il minimo necessario
ad ognuno e potrebbero anche sviluppare ed accedere senza l’”aiuto umanitario” a
un certo benessere, come l’hanno fatto i nostri antenati.
Potremmo così evitare che l’unica speranza di queste popolazioni sia di vivere nel
dolore dell’espatrio per fuggire la miseria nella quale si trovano, spesso per colpa
nostra. Di fatti, i nostri dirigenti hanno preferito sottrarre a questi paesi il controllo
delle loro materie prime, che per altro appartengono a loro, piuttosto che lasciare loro
una parte importante dei benefici che ne risultano, in modo di aiutarli a costruire il
loro benessere.
La presa di coscienza che si osserva in gran parte del mondo, compreso ora negli
Stati Uniti (ancora recentemente seguaci del “consumismo”), dimostra che si tratta di
trovare una nuova economia, con basi nuove, nella quale il consumo spensierato
non può esistere più. A questo punto, diventa evidente che lo sforzo si deve portare
su una ripartizione migliore delle ricchezze, proprio ciò che viene rivendicato da tutti
questi sollevamenti che puntano il dito sull’evidente mancanza di giustizia e di etica.
La contestazione nata in Spagna con il movimento detto “gli Indignati” dimostra
che non può più essere accettato il fatto che la classe ricca diventi sempre più ricca e
che gli svantaggiati diventino sempre più poveri, al punto da diventare la feccia della
società.
L’essenziale delle loro rivendicazioni consiste semplicemente nel mostrare che
non è più possible funzionare con un sistema economico dove l’unica regola viene
legata ai meccanismi classici dell’offerta e della domanda. Questi non possono più
gestire e stabilizzare il sistema, e nel contempo renderlo più equo. Non è più
accettabile neanche, che le speculazioni della borsa continuino ad avere
un’incidenza così grande sull’equilibrio mondiale. Ugualmente, non è più tollerabile
che si inietti tali quantità di capitali per salvare dal fallimento certe banche d’affari,
che sono state rovinate solo dalla cupidigia dei loro dirigenti che hanno avallato le
speculazioni rischiose e disastrose. Questi soldi non sarebbero stati molto più utili se
indirizzati ad altri fini ?
Tra i giovani, vi è come un risorgere dei valori nobili ed umanistici che vanno
precisamente contro le speculazioni in borsa, le provvigioni esorbitanti che ricevono
gli operatori finanziari, o i “paracaduti dorati” per certi dirigenti che hanno pur sempre
contribuito ampiamente alle perdite colossali delle aziende di cui erano impiegati. La
volontà di questa gioventù, che assume un’ importanza sempre più grande toccando
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fra poco tutte le parti del mondo, cerca innanzitutto di sensibilizzare ognuno di noi,
per tentare di costruire un collettivo (in opposizione all’individualismo) dove diventino
realtà, e non solo un pìo desiderio, la preservazione della natura, la ripartizione delle
ricchezze e la loro condivisione con chi è meno fornito di mezzi.
D’altronde cresce la messa in opera di atti concreti, anche se sono ancora troppo
pochi. Nondimeno, si vedono sempre di più azioni concrete, ovunque nel mondo, con
associazioni che aiutano gli esclusi dalla società (“Resto du coeur” ed altri) o
moltissime ONG che lavorano alla formazione ed all’educazione di popolazioni
sfavorite, e che cercano così di renderle autonome ; o ancora la creazione di un
commercio equo di prodotti, di cui una parte molto più importante va
sistematicamente al produttore (Fondazione Max Havelaar), ecc.
È chiaro che non ci vogliamo escludere dal sistema, però capiamo a maggior
ragione la necessità di mobilizzarci per questo bisogno imperativo di cambiamento,
ma ugualmente per il lavoro immenso che deve essere intrapreso e che riguarda né
più né meno l’avvenire dell’uomo e del pianeta.
Anche se non si può, in così poco tempo, passare in rassegna tutti gli aspetti di
questo tema e ancora meno dare tutte le risposte, il nostro gruppo di lavoro ha però
tentato di sensibilizzare la nostra coscienza onde incoraggiare ognuno di noi a fare la
propria parte secondo le nostre possibilità ed i nostri mezzi d’intervento. Proviamo
almeno, nella nostra vita di ogni giorno, di seguire ed applicare la massima formulata
dalla figlia di una delle partecipanti al gruppo :
“Consuma meno e meglio, onde permettere uno sviluppo ragionevole e
durevole per tutti”.
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