Revue de presse 2011

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Revue de presse 2011
 Revue de presse 2011
Festival Percussion III
EKLEKTO - Geneva Percussion Center
Coulouvrenière 8
CH – 1204 Genève
+41 22 329 85 55
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Revue de presse
La Tribune de Genève,
Mercredi 12 octobre 2011
James Akre, ardent
défenseur de l’allaitement
Page 27
Page 36
DR
Décryptage de «Bref»,
la minisérie phénomène
PIERRE ABENSUR
Culture25
Tribune de Genève | Mercredi 12 octobre 2011
Portrait
-M- avance
toujours masqué
Le chanteur s’anime en 3D dans «Un monstre à Paris»
Cécile Lecoultre
Vue aérienne lors d’un concert de percussions. CHRISTIAN LUTZ
Mathieu Chedid, bientôt 40 ans,
tournerait-il la page en laissant
s’échapper -M- de l’autre côté du
miroir, dans le dessin animé Un
monstre à Paris? Face à Vanessa
Paradis qui joue à la vedette de
cabaret dans le Paris de 1910, il
prête sa silhouette à une puce
géante. Lucille, rebelle et taille de
guêpe, relooke la créature, écartant une perruque à la – M – jugée
trop ringarde et le transforme en
bête de scène. L’autodérision
pointe alors avec délicatesse.
Percussions
Le CIP est mort, vive le
nouvel «Eklekto»!
L’instrument se dote d’un
nouvel organisme refondu et
rebaptisé. Présentation des
projets et de la saison
-M- dans la marge
Il y a bientôt quinze ans que Mathieu Chedid trimballe -M-, double
extravagant aux cornes gélifiées
noir corbeau et aux strass rose bonbon. A l’automne 2009 cependant,
l’artiste français remisait ses défroques pour se glisser dans le costume
plus sobre de Mister Mystère, appelé à «réconcilier -M- avec son ombre». Dans Un monstre à Paris, Lucille, muse impertinente, décèle en
lui un Francœur, beau ténébreux
masqué qui ne parle pas. Il lui suffit
de chanter… «Ça me plaît, confiait
-M-, en présentant cette comédie
musicale à Paris samedi dernier.
Car je ne suis pas un acteur, c’est un
autre métier.» Une activité qui intéresse cet amoureux de la performance scénique, passionné par l’osmose entre l’image et la musique.
En 2002 déjà, Mathieu Chedid,
tout juste papa de Billie, se frottait à
l’animation et réalisait le générique
des Triplettes de Belleville. Il participait ensuite au conte musical pour
enfants de son père Louis, en jouant
le rôle-titre du Soldat rose, et composait la bande originale du thriller
de Guillaume Canet, Ne le dis à personne.
«-M- me permet de révéler ce
que je suis intérieurement et de dire
des choses que je ne dirais pas dans
la vraie vie.» Avec Francœur, il
trouve un personnage solitaire qui
cause de tolérance et de guitare, de
poésie et de groove. Comme sa
grand-mère, feu la poétesse Andrée
Chedid, qui célébrait L’autre,
comme le Soldat rose rejeté par les
gamins parce qu’il ne ressemble pas
Lucille et Francœur dans «Un monstre à Paris», un duo inspiré par Vanessa Paradis et -M-. JMH/LDD
aux jouets habituels, ce «Mister
qu’on -M-» s’affiche dans la marge.
Une fable sur la différence
Dans Un monstre à Paris, Mathieu
Chedid prend aussi sa place exacte
au bras de Vanessa Paradis. Depuis
leur collaboration sur Divinidylle,
tiré à 500 000 exemplaires, ils ont
développé une fraternité artistique.
Dans Un monstre à Paris, Lucille,
courtisée par un politicien pourri,
et Francoeur craint par la population, forment un duo d’enfer sur le
terrain de l’amitié et de la création.
«C’est un peu notre histoire dans la
vie.» Et pour le chanteur qui faisait
les chœurs à 6 ans sur le tube de son
père, T’as beau pas être beau, la thé-
Le plus
beau choix.
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geron, formé dans les studios
DreamWorks, date de 2005. «J’avais
adoré l’idée de cette fable sur la différence. J’en ai parlé à Vanessa, elle
a immédiatement accepté.» Avec
Luc Besson à la production, Un
monstre à Paris pouvait s’envoler
sur les toits de la Ville Lumière.
Critique
Cécile
Lecoultre
Un monstre à Paris
VVVVV
De la Seine
à la scène
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Fazioli
Grotrian-Steinweg
Schimmel
Yamaha
matique de la belle et de la bête
semble innée… D’ailleurs, il ne cache pas sa vénération pour les cinéastes David Lynch, auteur d’Elephant Man, et Tim Burton, expert
en marginaux, d’Edward aux mains
d’argent à Ed Wood. Sa rencontre
avec le metteur en scène Bibo Ber-
En 1910, Paris se réveille dans les
inondations. Un politicien véreux
décide d’instrumentaliser la
menace d’un monstre bondissant
dans la ville pour détourner
l’attention des citoyens. Affolés
par la créature, ils en oublient
qu’ils ont les pieds dans l’eau.
Rebaptisée Francœur par Lucille,
une chanteuse de cabaret, cette
puce géante mue en guitariste
inspiré. Epaulés par d’excellentes
voix, Ludivine Sagnier en
caissière de cinéma timide,
François Cluzet en vilain préfet
ou Gad Elmaleh en livreur zinzin,
-M- et Vanessa Paradis s’amusent
dans ce conte bourré de charme.
Délaissant un usage intensif de la
3D pour des décors embués de
nostalgie, le Français Bibo
Bergeron réussit son retour au
pays après ses expériences
américaines. Outre l’humour qui
pétille, la finesse du propos et
une bande-son au romantisme
soigné, il joue sur le décalque
morphologique des comédiens
en personnages d’animation:
l’hypersensible Mathieu Chedid,
Vanessa Paradis qui se lâche en
«petite puce» émancipée. Bref,
une séduction piquante pour
tous.
Pathé Balexert/Pathé Rialto/
Pathé Rex
Un nom qui claque. Percussif
comme il se doit. Et représentatif de
l’état d’esprit éclectique et électronique voulu par la nouvelle équipe de
feu le Centre international de percussion. «Eklekto» est né mardi, accompagné par des congas, xylophones et
palmas finales en guise d’applaudissements. Une renaissance chaleureusement agrémentée et accueillie.
Ainsi, «Eklekto, Geneva Percussion Center» remplace désormais le
CIP, fondé il y a 37 ans par Pierre
Métral. L’actuel timbalier solo de
l’OSR Yves Brustaux a repris les rênes de l’institution il y a plus d’un an
et se félicite de l’orientation imprimée aujourd’hui par un staff remanié.
Avec «l’ancien» Jean Geoffroy à la
direction artistique et Sandrine Jeannet comme administratrice. «Il nous
est apparu indispensable d’ouvrir
nos activités sur d’autres formes
d’expression en lien avec la percussion», explique Yves Brustaux. «La
danse, donc le geste et le mouvement, en fait naturellement partie.
Ainsi que l’image et les techniques
acoustiques actuelles. C’est pourquoi nous avons programmé des
rendez-vous où ces disciplines s’interpellent sous la nouvelle appellation, choisie comme une évidence.»
Au programme de la saison à venir, les festivals égrènent leur lot de
créations mondiales (6), rencontres,
accueils ou formations. Par le biais
des collaborations (HEM d’ici et
d’Europe, Contrechamps, Concours
de Genève, Archipel, OSR et autres
ensembles internationaux), l’association devrait pouvoir compter prochainement sur un soutien renforcé
des pouvoirs publics (plan quadriennal et subventions augmentées de la
Ville et de l’Etat en discussion).
L’avenir se décline donc dans
l’optimisme. Et annonce des affiches
alléchantes dont la première se profile du 30 novembre au 4 décembre
prochains avec le 3e Festival Percussion qui se déroulera à la Cité Bleue,
au Studio Ansermet et au BFM. Une
soirée Jeunes Talents consacrée aux
étudiants de la HEM de Genève
ouvrira les feux, avant les Percussions du Treffort, le NEXEnsemble,
la Cie Soly Tu indonésienne, PROJET
O et un concert final autour de Steve
Reich.
Février sera le mois des Rencontres européennes des écoles supérieures de musique à Uni Mail (du 9
au 12) alors qu’Archipel accueillera
une soirée à la Maison communale
de Plainpalais le 29 mars. On
n’oubliera pas la Fête de la musique
les 23 et 24 juin et la participation aux
festivals Cullera en Espagne et Usine
Sonore de Malleray-Bélivard en
Suisse. Avec en point d’orgue le biennal Festival Batteries en février 2013.
De quoi répondre à la mission
d’Eklekto: stimuler la création et les
activités pédagogiques, faire connaître et enrichir le répertoire de percussions, développer l’instrumentarium et le réservoir de jeunes créateurs et musiciens spécialisés. Un
vaste programme… Sylvie Bonier
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Revue de presse
Le Courrier, jeudi 13 octobre 2011
12
CULTURE
LE COURRIER
JEUDI 13 OCTOBRE 2011
Nouvel élan et nouveau
nom: le CIP devient Eklekto
Nijinski réinventé
GRAND THÉÂTRE • A Genève, le génie expressif du danseur russe revit à
travers un triptyque d’œuvres emblématiques des Ballets russes revisitées.
BERTRAND TAPPOLET
Dramatique et enchanteur, le
travail chorégraphique qui
pendule entre formalisme
rythmique et recours aux mouvements élémentaires est à
l’honneur au Grand Théâtre, à
Genève: jusqu’au 16 octobre,
les chorégraphes Benjamin
Millepied et le duo Laurence
Yadi et Nicolas Cantillon y revisitent trois classiques du répertoire des Ballets russes, Petrouchka, Le Spectre de la rose et Les
Sylphides.
La variante de Petrouchka
conçue par Laurence Yadi et
Nicolas Cantillon, tout en se
voulant d’une grande fidélité
dansée à l’œuvre originelle
(pied en dedans, évolution en
frises antiques), pose que le
pantin désespéré et occis
d’hier devient le démiurge
mystique ressuscité.
percussion change de nom et étend ses activités.
Adieu, Centre international de
percussion, bienvenue Eklekto!
L’ex-CIP entame sa saison 20112012 en adoptant un mot qui
entre en résonance avec électronique et éclectisme. Créé il y a
plus de quarante ans, l’institution cultive l’ambition de faire
découvrir à un large public la
musique contemporaine. Son
directeur, le percussionniste et
pédagogue français Jean Geoffroy, veut réaliser cet objectif
avec un élan renouvelé. Et ce,
dans un moment de mutations
marqué par une extension de la
programmation musicale et des
partenariats avec diverses
hautes écoles de musique tant
en Suisse qu’en Europe.
L’automne qui commence porte dans ses flancs le Festival
Percussion III, qui se déroulera
du 30 novembre au 4 décembre
et démarrera à la Cité Bleue par
une soirée dédiée aux jeunes
talents, avec des concerts
consacrés aux étudiants de la
Haute école de musique de
Genève (HEM). Le festival
Molesse fluide
Jambes croisées en X, bras
liés de captif, le déglingué du
mouvement du Guignol russe
Petrouchka est le décalque de
l’alphabet axé sur l’isolation et
l’ondulation spiralée du tandem artistique. Combiner une
certaine mollesse fluide à la désarticulation stratifiée du corps
marionnettique fait ici merveille. Sur scène, Petrouchka
– impressionnant Gregory Deltanre – est comme réincarné
dans ses doubles aux mouvements parfois mécaniques
d’automates déglingués, dont
ils tirent les ficelles.
Dans l’imaginaire prédateur
de Petrouchka, le Magicien, le
Maure et la Ballerine, qui évoluent dans une douceur somnambulique de suaire, finiront
absorbés par la masse des ours
de la fable, à l’instar de l’humanité digérée d’Alien. Sous un
dispositif
scénographique
arachnéen, à la fois forain et
carcéral, la réincarnation spectrale de Petrouchka, elle, est à
mi visage entre le Joker méphistophélique de Batman et Gwynplaine, l’homme scarifié d’un
sourire éternel de Hugo, qui admirait tant le danseur et chorégraphe russe Vaslav Nijinski.
Dans ce corps de Petrouchka
déjà hanté par la folie que
Nijinski connaîtra dans les
trente dernières années de sa
vie, l’opus semble rapatrier les
MUSIQUE • A Genève, le Centre international de
Petrouchka, dans une variante conçue par Laurence Yadi et Nicolas Cantillon. GTG/VINCENT LEPRESLE
mouvements du Mariage avec
Dieu (1919). Personnage solitaire, le maître des marionnettes,
assis en lisière de plateau, file
une méditation en mouvement
qui rompt progressivement son
immobilité, par des gestes
tissés de passes de magicien. A
l’instar de Nijinski dans son
dernier solo, il montre ainsi,
comment, au fil de l’acte créateur, son corps dictait les
images de la danse.
Rêves dansés
Virevoltant, des êtres ailés
bondissent par effraction,
comme sortis à toute allure
d’un musical américain. Un
trio de gentlemen, cambrioleurs du désir de la jeune fille
revenue du bal qui évoluera
comme en apesanteur songeuse entre les portés masculins. Le pas souple, les danseurs agissent bien depuis le
rêve de la merveilleuse Sarwanee Tanatanit pour la repositionner, la sculpter dans le
temps et l’espace.
L’opus se déploie. Pour son
Spectre de la rose, Benjamin
Millepied se révèle sensible au
relâché et à la fluidité émolliente qui existent principalement
par les bras chez Fokine. Dans
un décor néo-constructiviste
scandé de socles et volumes aux
teintes pastelles, le Français fait
de l’homme un parfum sensuel,
une respiration vibratile, sensuel, qui vole et tourbillonne
comme né de l’ivresse. Des
mouvements orientalistes et
ondulatoires concentrés sur le
bassin évoquent, eux, la partition nijnskienne de l’Esclave
doré dans Schéhérazade (1910).
Issue d’un ballet sans intrigue, les dix Sylphides (1909)
éthérées également imaginées
par le chorégraphe français
redessinent de leurs lignes vaporeuses, mazurkas et valses,
formant une délicate guirlande
de corolles colorées, prenant
l’aspect
de
compositions
florales tressées. Emouvantes
dans leur mystérieuse douceur,
les danseuses s’entrecroisent et
tricotent de leurs lignes de
corps des notes sensibles sur
un décor décliné en grandes
hachures et carrelures noires
sur blanc, sorte de brouillon
prêt à accueillir la partition
d’un désir évanescent ou d’un
poème en devenir. La figure
centrale est bien celle du poète
vu par Rilke, tout de noir et
blanc, décliné en dix danseurs.
Déséquilibre travaillé
Benjamin Millepied suscite
une danse néoclassique abstraite délestée de l’ornement et
du décorum romantique tout
en préservant l’esprit du
romantisme à travers les gracieuses échappées de sylphides.
L’atmosphère aérienne laisse
par instants la place à une pétrification du désir dionysiaque
chère à Nijinski au gré de
tableaux vivants figeant le mouvement. Au gré de corps par instants au bord d’un déséquilibre
savamment travaillé, sourd la
féerie légère et la joyeuse mélancolie des Nocturnes de Chopin. «Voir la musique, écouter la
danse», avançait Balanchine. I
Grand Théâtre de Genève, jusqu’au
16 octobre, ☎ 022 418 30 00 et
www.genevopera.ch et
s’achèvera au Bâtiment des
forces motrices, le 4 décembre,
sur un concert en coproduction avec l’Orchestre de la Suisse romande, dédié à Steve Reich, pionnier de la musique
minimaliste. Le 2 décembre, la
Compagnie «Soly Tu» revisitera
l’Indonésie, Java, Bali et la musique du gamelan.
En 2012, Eklekto accueillera
des Rencontres européennes
d’écoles supérieures de musique, en coproduction avec la
HEM, du 9 au 12 février à UniMail. A l’affiche, du théâtre musical notamment. Dès 2012,
puis tous les deux ans, Eklekto
invitera des classes de percussion des hautes écoles de musique d’Europe.
La saison 2011-2012 s’achèvera en deux temps: d’abord
avec une soirée, le 29 mars, où
Eklekto associé au Festival Archipel et à l’Ensemble Vortex
participera à deux créations
mondiales, et enfin avec la Fête
de la Musique (23 et 24 juin).
MARC-OLIVIER PARLATANO
www.eklekto.ch
EN BREF
LAUSANNE
Décès de l’acteur Heinz Bennent
L’acteur allemand Heinz
Bennent est décédé hier à
Lausanne à l’âge de 90 ans,
entouré des siens. Domicilié
à Pully (VD), il vivait depuis le
début des années 1970 en
Suisse. Né le 18 juillet 1921 à
Aix-la-Chapelle, Heinz Bennent a joué plus de 150 rôles au
théâtre, au cinéma et à la télévision. L’acteur au regard
magnétique a tourné aux côtés de Catherine Deneuve
dans les films Le Dernier Métro de François Truffaut
(1980) et Princesse Marie de Benoît Jacquot en 2004. Il a
également travaillé pour Ingmar Bergman (L’Œuf du serpent), Volker Schlöndorff (Le Tambour), Andrzej Zulawski
(Possession), Yves Boisset (Espion, lève-toi), CostaGavras (Clair de femme) et Ridley Scott (Legend). ATS/CO
MUSÉE ARIANA, GENÈVE
Le verre en vedette
Les deux nouvelles expositions du Musée Ariana, à Genève,
font la part belle au verre. L’une, «Baldwin/Guggisberg, audelà du verre», est consacrée aux travaux du couple de
maîtres verriers Philip Baldwin et Monica Guggisberg.
L’autre, «Verre de Venise du XXe siècle», fait découvrir une
collection privée de verre de Venise du XXe siècle. ATS
www.ville-geneve.ch/ariana
FRIBOURG
Exposition prestigieuse au MAHF
Beckett, trois fois plutôt qu’une
GENÈVE • A la Comédie, trois textes de Samuel Beckett sont mis en scène par Nalini Menamkat.
ROSINE SCHAUTZ
La scène, simple bloc noir entourant un sol
de terre battue, s’offre sans chichis à la vue
des spectateurs. Sièges rouge sang, lumière
pâle, onze projecteurs disposés en arc de
cercle comme pour figurer de petits soleils
orange en «fin de partie». Silence: à la Comédie, à Genève, dans le nouveau Studio Claude Stratz, petite salle pour pièces intimes
située dans l’ancien foyer, L’Image –D’un
ouvrage abandonné va commencer. Mis en
scène par Nalini Menamkat, la pièce est
inspirée de nouvelles de Samuel Beckett.
Un homme entre dans l’espace dégarni, s’installe sur un pliant. Ses pieds pendent dans le vide et annoncent d’entrée de
jeu les phrases suspendues au milieu de
rien. Les mots seront des notes, des propos
dépareillés disposés eux aussi en arc de
cercle, des sortes d’accolades, des parenthèses sonores et visuelles. L’acteur est en
route, semble-t-il. Soudain, il rit. Il raille sa
propre vie, il crie sa précarité dans son
costume d’émigré déjà ensablé et le cube
fait résonner ses paroles. Il traîne derrière
lui une sorte de brique. C’est un livre! Un
gros livre. La Bible peut-être, ou un dictionnaire primordial, celui sur lequel plus tard il
mettra les pieds, histoire de se hisser à la
bonne hauteur des mots et des paraboles.
L’acteur, le narrateur, Beckett, parle dans
ce terrain vague et surligne avec ses mots
mal assemblés la poussière du monde, des
mondes dont on vient, des mondes qui
seront les nôtres après. L’acteur parle un peu
trop vite, le tempo s’emballe puis s’enlise
d’un coup, mais peut-être est-ce aussi ça, le
tempo de la vie: tout est voué à s’embourber,
se déliter, s’accélérer, s’émanciper pour enfin se perdre dans quelques trous noirs.
La mise en scène de Nalini Menamkat
est juste, sobre, forte: des bruits du quotidien – un ongle qui gratte la quatrième de
couverture en cuir du livre tenu en laisse –
au parcours original mais cohérent des
objets, en passant par le chapeau qui fait la
manche en solitaire et en solitude ou
même par l’écuelle ontologiquement beckettienne, tout signifie la lente désintégra-
tion du quotidien, de la vie, et in fine de la
langue. Nalini Menamkat a su installer
avec brio tout au long de sa mise en scène
les manques à venir.
L’acteur, Jean-Paul Favre, ne joue pas
toujours avec émotion, mais fait entendre
une autre voix et emmène sur une voie
autre: moins de philosophie, parfois pas
assez de poésie, ou disons de passion,
mais une sorte de restitution d’un quotidien, d’un bavardage récurrent. La pièce,
les pièces devrait-on dire car il s’agit d’un
collage de trois nouvelles, D’un ouvrage
abandonné, L’Image et Textes pour rien, se
termine par une formule absolue,
définitive: «N’étant plus là». Dans l’obscurité, on applaudit lentement mais en
conscience: l’acteur au loin fait signe puis
revient à petits pas. Salue. Nalini Menamkat lui a demandé une sortie de scène
minimale. Elle a eu raison: ce salut final
appelle un da capo... I
Comédie, 6 bd des Philosophes, Genève, jusqu’au
23 octobre, ☎ 022 320 50 01, www.comedie.ch
Le Musée d’art et d’histoire de Fribourg (MAHF) présente
dès demain «Sculpture 1500», consacrée à cet art que Fribourg a développé au plus haut niveau au XVIe siècle. Cette
entreprise de longue haleine a commencé il y a presque 10
ans. Elle aurait été impossible sans le concours de l’Université de Fribourg et de sa chaire d’histoire de l’art médiéval,
avec à la clé l’engagement financier du Fonds national
suisse de la recherche scientifique et de l’Etat de Fribourg,
a expliqué Mme Villiger. ATS
CONCERT, USINE À GAZ
Erika Stucky s’éclate à Nyon
Heidi postmoderne, Erika Stucky conquiert toutes les
salles où elle passe. Ses spectacles empruntent aussi bien
à la soul et au blues qu’au cabaret, au rap et au yodel.
l’Usine à Gaz de Nyon l’accueille vendredi avec «Bubbles
& Bangs», entourée de Jon Sass au tuba et Lucas Niggli à
la batterie. Eclectisme foldingue assuré. CO
Ve 14 octobre, 20h30, Usine à Gaz. Rens: ☎ 022 319 61 11, www.usineagaz.ch
L’USINE, GENÈVE
U.ZN, dernière!
Plus qu’un week-end pour profiter du Biergarten et des
jardins suspendus sur l’Usine. La structure géante érigée
fin août pour célébrer les vingt ans du bâtiment clôt les festivités vendredi et samedi dès 21h par des performances
visuelles du collectif parisien 1024 (concepteur d’U.ZN) et
du Mapping Festival. Détails sur le site uzn.usine.ch CO
Revue de presse
Le Temps, vendredi 14 octobre 2011
Culture & Société
27
La douce extase des somnambules
> Spectacle Le Ballet
de Genève invite
à un bain de nuit
romantique
Le pari n’était pas gagné
d’avance. Laurence Yadi et Nicolas
Cantillon, respectivement 38 et
39 ans, œuvrent en petite bande,
loin des rivages néoclassiques qui
plus est. Ils éprouvent les genres
comme dans leur Romance-s, où
ils dansaient les deux en silence.
On pouvait supposer qu’ils modèleraient Petrouchka, soucieux d’apposer leur signature sur l’or ancien. Ils en accentuent la pente
démoniaque sans trahir l’œuvre.
Et s’ils l’enténèbrent, c’est pour
mieux en exprimer la violence.
Première audace: leur Petrouchka gomme le folklore attaché à
la pièce. Le préambule donne le
ton. Dans le noir, on discerne les
pales d’une hélice géante suspendue au-dessus d’une nuée de silhouettes. C’est le cimetière des
pantins. Le silence est leur privilège d’outre-tombe. Mais voici
qu’apparaît un jeune endeuillé, la
marionnette Petrouchka (Grégory Deltenre). L’Orchestre de la
Suisse romande attaque la partition, ce juke-box enchanté conçu
en 1910 par Stravinski. Le héros,
lui, s’assied à l’écart de la danse,
comme pour revivre son drame.
Là est l’autre audace de cette
version. Laurence Yadi et Nicolas
Cantillon ont choisi non de reconstituer la baraque du magicien où sont censées se déchirer
> La soirée confirme
le talent de Benjamin
Millepied et révèle
celui de Laurence Yadi
et Nicolas Cantillon
Alexandre Demidoff
A priori, on n’avait d’yeux que
pour Benjamin Millepied dirigeant le Ballet du Grand Théâtre.
A cause de son aura de danseur
soliste au New York City Ballet. Et
de l’ombre de sa compagne, l’actrice Natalie Portman. On n’avait
pas tort. A Genève, sa version du
Spectre de la rose et des Sylphides est
euphorisante. Mais il ne faudrait
pas que cette réussite masque
celle des chorégraphes genevois
Laurence Yadi et Nicolas Cantillon. Ce couple, beau à la ville
comme à la scène, offre une lecture personnelle et pénétrante du
Petrouchka de Stravinski.
trois poupées: Petrouchka, la Ballerine dont il est amoureux et le
Maure qui la lui vole. Mais de privilégier le point de vue d’un héros
assimilé ici à un fantôme. Devant
lui, c’est une parade de spectres où
batifolent le Maure (Pierre-Antoine Brunet) et sa proie (Yu Otagaki), sous les lames d’une hélice
qui se rétractent en pattes d’araignée. Petrouchka cauchemarde.
Le petit peuple des ombres tourbillonne devant lui. Bientôt, une
horde d’ours emportera son rival,
sa promise et le magicien.
Le Ballet de Genève
affiche presque
complet: quelque
7500 privilégiés auront
applaudi son spectacle
Chasser le cliché. Chercher la
juste lumière. C’est aussi l’art de
Benjamin Millepied et de son décorateur Paul Cox. Le Spectre de la
rose, ce sont d’abord les cordes
ivres de désir de Carl Maria von
Weber. Mais aussi, depuis sa création en 1911 par les Ballets russes,
une demoiselle endormie, aspirée par un chevalier à collants roses – le Spectre de la rose. Autre
veine, autres épines, chez Millepied et Paul Cox. Trois fêtards, canailles et gigolos, s’introduisent
par la fenêtre dans la chambre de
la jeune fille. Ils papillonnent
autour de leur proie: c’est l’éveil
du printemps. Ils l’aimantent, la
font valser: c’est une berceuse licencieuse, l’extase d’une somnambule.
Le Spectre de la rose ainsi saisi
n’est plus seulement un merveilleux songe. C’est une gourmandise érotique. La malice y est
reine, à l’image de la lune dessinée
par Paux Cox. Les Sylphides sont
portées par la même allégresse,
bonheur de nettoyer Frédéric
Chopin de son spleen. Des filles
des bois d’un côté, robes canari ou
coquelicot. Une nuée de garçons
de l’autre, prédateurs sur leur
trente-et-un. Leur tendresse est
électrique. Leur chasse étourdissante.
Miracle de la rose? Le Ballet du
Grand Théâtre affiche presque
complet pour ce programme, jusqu’à dimanche. Quelque 7500 (!)
privilégiés auront ainsi applaudi
une compagnie qui, sans star à sa
tête, sait se rendre désirable.
Petrouchka, Le Spectre de la rose,
Les Sylphides, Grand Théâtre,
Genève, jusqu’au 16 octobre.
Rens. 022 418 3130. 2h.
«Les festivals ne répondent
pas à la demande de chacun»
> Underground Le LUFF fête ses 10 ans
à Lausanne. Entretien avec l’une de ses têtes
Philippe Simon
LeLUFF(«LausanneUnderground
Film and Music Festival») entame ce
samedi sa dixième édition. Avec un
peu moins de 10000 visiteurs en
2010, le cabinet de curiosités cinéphiles et musicales (lire ci-dessous)
est à maturité. Entretien avec Julien
Bodivit, l’un des deux directeurs artistiques de la manifestation.
Le Temps: Malgré une programmation éminemment pointue, le LUFF
rencontre un succès qui n’a plus rien
de confidentiel. Comment l’expliquez-vous?
Julien Bodivit: L’offre culturelle
suisse est très large en termes de
festivals de musique et de cinéma, et
presque tous les genres y sont représentés. Mais la plupart de ces événements, aussi importants soient-ils,
ne répondent pas à la demande de
tout un chacun, ou de manière
partielle. L’engouement du public
pour le LUFF vient du fait qu’il
comble certaines attentes et surtout
qu’il offre une alternative radicale à
la culture de masse. En parallèle,
nous combinons cinéma et musique, un concept peu exploité et qui
me semble terriblement attractif.
Enfin, notre éclectisme, entre
auteurs expérimentaux et artisans
indépendants évoluant dans des
domaines très éloignés les uns des
autres, est payant. Chaque année,
notre public s’internationalise,
et le LUFF a acquis une visibilité à
l’étranger.
– Comment mettez-vous la main sur
les raretés que vous programmez?
– Chacun des membres de notre
équipe amène son background
culturel, mais les artistes qui se
présentent au LUFF nous ont aussi
permis de développer un réseau
d’une richesse qui semble intarissable. Ce qui nous permet de nous
renouveler.
– Le LUFF panache volontiers légendes patrimoniales de l’underground
DR
Le Temps
Vendredi 14 octobre 2011
Julien Bodivit: «Chaque année,
notre public s’internationalise.»
et jeunes pousses du champ expérimental. C’est une démarche?
– Complètement. Et cela nous semble logique: la majorité de ces légendes ont influencé les jeunes artistes
qui se produisent chez nous. Mais
notre démarche découle avant tout
d’une envie de se faire plaisir, et il est
vrai qu’inviter quelqu’un comme
Diamanda Galás ou Genesis P-Orridge nous met du baume au cœur.
Ce sont des gens que nous n’avions
jamais pu voir sur scène avant,
on n’allait pas s’en priver. Ce qui est
à mon avis la manière la plus honnête de mettre un programme sur
pied.
– Vous sortez de plus en plus
de vos terres: carte blanche
à La Bâtie, présence à Fri-Art, etc.
Pourquoi?
– Depuis quelques années, nous
avons cherché à mettre sur pied des
événements ponctuels, particulièrement en dehors de Lausanne, afin
de nous offrir une visibilité extra
muros. De plus en plus d’événements
culturels majeurs nous proposent
une vitrine. Le plus alléchant était
notre projet de délocalisation au
Japon pour mettre sur pied «LUFF
Does Tokyo», qui nous aurait permis
d’y présenter des artistes suisses.
Cela devait se dérouler en avril
dernier: nous avons malheureusement dû repousser à 2012 pour les
raisons que l’on connaît…
GTG/VINCENT LEPRESLE
Archives et pulsations
Les danseurs du Ballet du Grand Théâtre. La troupe papillonne dans «Les Sylphides», merveilleusement colorisé par Paul Cox. GENÈVE, OCTOBRE 2011
Nouvel élan pour la percussion à Genève
Dès ce samedi, le LUFF (pour
«Lausanne Underground Film
and Music Festival») fête avec
largesses son dixième anniversaire en étendant son emprise
sur une multitude de sites de la
capitale.
Côté écrans, on avouera un
intérêt certain pour le pan consacré aux archives industrielles du
magazine «RE/Search» et pour
la carte blanche offerte à Stephen Thrower, ancien compagnon de route des expérimentateurs de Coil.
Côté scènes, on sera particulièrement attentif à la prestation de
Z’ev, percussionniste spécialisé
dans la frappe du métal (me 19).
Le même soir fournira la possibilité de se frotter aux illusions des
néo-psychédélistes anglais de
Nurse With Wound.
Le samedi 22, enfin, offrira des
sensations davantage pulsées
par le biais tout d’abord des deux
meilleurs représentants au
monde de l’électronique allemande de précision (Alva Noto
et Byetone), puis par celui du
dubstep fracturé de Broken Note.
P. S.
www.luff.ch
> Musique Le CIP change de nom et s’appelle désormais «Eklekto»
Le Centre international de percussion (CIP) fait peau neuve. Il
s’appelle désormais «Eklekto». Un
nom fabriqué de toutes pièces
proche de deux autres termes,
électro et éclectique, pour marquer symboliquement cette nouvelle ère. «Avant d’être un «centre
de percussion», Eklekto est un es-
pace de rencontre entre musiciens
de tous horizons, compositeurs,
chorégraphes, metteurs en scène,
vidéastes, plasticiens», dit le directeur artistique Jean Geoffroy. Ce
percussionniste français, qui enseigne au Conservatoire de Lyon,
insiste sur la notion de carrefour.
«Eklekto, ce n’est ni un groupe
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Un jeune hôtel.
Depuis plus de 100 ans.
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PARKHOTEL BELLEVUE & SPA | 3715 ADELBODEN
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qu’on fait tourner ni un conservatoire. C’est un outil: il s’agit de rassembler des énergies et des projets
autour de la percussion.»
En 37 ans d’existence, le Centre
international de percussion a suscité bien des créations. La danse,
l’image, les techniques nouvelles
font désormais partie de ce monde.
«Le répertoire évolue, l’instrument
évolue, dit Jean Geoffroy. Il nous a
paru important de redéfinir le rôle
de ce Centre de recherche. On est à
la croisée de nombreuses institutions et acteurs culturels de la ville:
l’Ensemble Contrechamps, l’Ensemble Vortex, Namascae, le Festival Archipel, la Fête de la musique.
On est en liaison avec le jazz, l’improvisation, la cave 12, l’AMR, le
Grütli…» A cette synergie genevoise s’ajoutent de nombreuses
collaborations à l’étranger.
En changeant de nom, le centre
genevois – qui dispose d’un grand
parc d’instruments à louer – entend afficher ses spécificités: «Trop
souvent, on «montre» la percussion: il y a un côté décorum, vitrine.
Pour moi, c’est le langage qui
prime. Il s’agit de créer des pièces,
mais aussi de reprendre des pièces,
pour les faire mûrir, les faire entrer
au répertoire.»
Le festival Percussions III, du
30 novembre au 4 décembre, panache ensembles réputés (les Percussions du Treffort, le NEXEnsemble)
et étudiants de la HEM Genève
pour des concerts de haut vol, dans
une pluralité de styles. Eklekto s’associe à l’OSR pour une matinée
autour de Steve Reich, pionnier du
minimalisme américain (di 4 décembre à 11h, «Musique sur
Rhône»). En février 2012, l’organisme invitera des classes de percussion (Lyon, Stuttgart, Barcelone…) à l’occasion des Rencontres
européennes des Ecoles supérieures de musique. Ces rencontres, coproduites avec la HEM Genève, seront assorties de concerts gratuits.
Julian Sykes
Panorama
Journalisme
Musique
Prix au journaliste Dawit
Isaak, enfermé depuis 10 ans
Daniel Barenboim à la Scala
Le 50e Prix de la Plume d’or de la
Liberté a été décerné vendredi au
journaliste suédo-érythréen
Dawit Isaak, détenu sans procès
depuis dix ans en Erythrée, a
annoncé jeudi l’Association mondiale des journaux et des éditeurs
de médias d’information (WANIfra). (AFP)
Distinction
Christian Brändle, chevalier
des Arts et des lettres
Christian Brändle, directeur du
Musée des arts appliqués de
Zurich, a été nommé chevalier
dans l’Ordre des arts et des lettres
par le ministre français de la
Culture Frédéric Mitterrand. (ATS)
Le chef d’orchestre israélo-argentin Daniel Barenboim occupera à
partir du 1er décembre et jusqu’à
fin 2016 le poste de directeur
musical de la Scala. (AFP)
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Quatuor
Arcadia
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www.caecilia.ch
Revue de presse
Le Courrier, Mercredi 30 novembre 2011
Revue de presse
La Tribune de Genève, Mercredi 30 novembre 2011
34Aujourd'hui
La RTS organise aujourd’hui un
Melinda Marchese
LargeNetwork
Recrutement
Novembre 2011
12h15
Energie
Animaux
Suivez
le guide
30
Tribune de Genève | Mercredi 30 novembre 2011
La Coop recrute aujourd’hui
casting des plus beaux compagnons à quatre pattes de Genève,
en vue de l’émission Les plus
beaux Toutous Minous. La
sélection déterminera quels sont
les animaux les plus sympathiques et charismatiques. De 9 h à
12 h les chats s’affronteront; de
14 h à 18 h, ce sera au tour des
chiens. Les propriétaires devront
raconter des anecdotes vécues
avec leur compagnon pour
convaincre le jury et avoir une
chance de participer à l’émission.
Stade de la Praille, route des
Jeunes 16. 1227 Carouge. Tél.
058 236 36 36. Sur inscription.
en direct à la Cité des métiers.
Les aspirants gestionnaires du
commerce de détail (CFC) et
assistant-e du commerce de
détail (AFP) doivent se munir
d’un curriculum vitæ, d’une
lettre de motivation, du dernier
bulletin scolaire ainsi que des
résultats du test EVA si effectué.
Rue Prévost-Martin 6, 1205
Genève. Tél. 022 388 44 00.
De 9 h à 12 h et de 13 h à
16 h 30. Entrée libre.
Mattias Finger, professeur
Un chef de Gstaad à Genève
Giuseppe Colella, l’un des
de filet de bœuf du Simmental
et truffe noire hivernale (49 fr.),
une cassolette de champignons
des bois en trois cuissons
(38 fr.), un risotto à la courge
avec médaillon de fois gras
poêlé (42 fr.), ou encore un
cabillaud poché à l’huile d’olive,
sauce Champagne (54 fr.).
Rue Adhémar-Fabri 8, 1201
Genève. Tél. 022 715 71 00.
Menu complet (4 plats et
amuse-bouche) 105 fr.
chefs les plus prisés de Gstaad,
qui a en outre travaillé pour de
grands hôtels à Milan, Berlin
ou encore Bruxelles, tiendra
les rênes du restaurant Le
Jardin de l’hôtel Richemond
jusqu’à la fin de la semaine.
D’inspiration méditerranéenne,
sa cuisine explore aussi des
chemins plus exotiques. Parmi
les créations du chef, on pourra
notamment goûter un tartare
12h30
La pause de midi
DR
Au Vivendo
Web
Une conférence
sur la téléphonie
par Internet a lieu
à Cité Seniors de
14 h à 15 h 30
Par le formateur Pascal Bujard.
Rue Amat 28, 1202 Genève.
Tél. 0800 18 19 20. Entrée libre
à l’EPFL, s’exprimera ce midi
sur le thème «Politique énergétique suisse et européenne: vers
une nouvelle gouvernance».
Le fil rouge de la discussion:
la stratégie et les changements
adoptés par la Suisse en matière
d’offre énergétique et la question
géopolitique.
Les Salons, rue Bartholoni 6,
1204 Genève. Tél. 022 379 02 66.
De 12 h 15 à 13 h 45. Entrée libre.
Sans inscription.
14h00
Dessins
On se lance ce midi dans un
voyage culinaire transalpin: le
restaurant Vivendo accueille
depuis peu le jeune chef sicilien
Davide Giordano, qui s’est fixé un
seul objectif: «Faire découvrir
aux Genevois la cuisine, non pas
italienne, mais d’Italie, puisque
chaque région prépare des plats
à base de produits et de cuissons
qui lui sont propres.» La carte
comporte ainsi des artichauts à la
sicilienne agrémentés de pecorino
(21 fr.), des tortelli à la saucisse,
crème de pomme de terre et
chicorée, spécialité de Naples
(23 fr.), ou encore du risotto à la
courge avec joue de veau braisée,
cuite lentement, à basse température, comme les Piémontais ont
l’habitude de faire. Côté dessert,
on trouve notamment une version
revisitée et allégée du célèbre
cannolo sicilien. «Ma passion pour
la cuisine est née très jeune, aux
côtés de mon grand-père, qui était
un vrai cordon-bleu, raconte le
chef. Je l’accompagnais chez son
ami boulanger, qui me donnait un
morceau de pâte avec laquelle je
m’amusais, j’ai vite compris que
je voulais poursuivre dans cette
voie!» Davide Giordano voyage
en Europe et fait notamment ses
armes au Richemond. C’est là qu’il
rencontre Pasquale Giordano,
directeur du Vivendo depuis une
année. «Il y a tout de suite eu un
bon feeling entre nous, dit
Pasquale Giordano. Je suis ravi de
le retrouver ici. Nous avons le
même nom de famille, mais il n’y
a aucun lien de parenté entre
nous!» Un menu du marché est
proposé chaque jour à midi à
25 fr. Aujourd’hui: passatelli in
brodo et lasagnes.
Rue Sautter 11, 1205 Genève.
Tél. 022 347 84 80. Lu-ve de
8 h 30 à 23 h, sa de 18 h 30 à 24 h
S’essayer au speed-booking
Percussions
La Bibliothèque de la
Eklekto, l’association des
Jonction organise aujourd’hui,
de 16 h 30 à 18 h 30, une session
de «Katulu?» ou «Speed-booking». Les participants sont
invités à présenter leurs
bouquins coup de cœur durant
des tête-à-tête de six minutes.
L’idée étant de donner envie à
son interlocuteur de lire le livre,
que celui-ci soit roman, manga
ou poésie. Une occasion de
partager son amour pour la
La boutique Favarger organise
cette année un concours de dessin
baptisé «Noël de mes rêves».
Les enfants peuvent se présenter
à la boutique aujourd’hui (et
mercredi 7) de 14 h à 17 h, et
profiter de l’atelier dessin mis
à disposition. Les gagnants des
catégories 5-8 ans et 8-12 ans
seront dévoilés le 21 décembre
avec à la clé un «Atelier chocolats». Possibilité de déposer des
dessins à tout moment jusqu’au
10 décembre.
Quai des Bergues 19, 1201
Genève. Tél. 022 738 18 26.
Participation libre.
D’autres infos pratiques sur tdg.ch
lecture et ses livres préférés et
de repartir avec des idées de
lectures nouvelles. A la fin des
tête-à-tête, les participants
peuvent continuer la conversation pendant la collation qui sera
offerte par la bibliothèque.
Toute personne doit au minimum venir partager un livre. Pas
d’inscription préalable requise.
Bd Carl-Vogt 22, 1205 Genève.
Tél. 022 418 97 10. De 16 h 30 à
18 h 30. Entrée libre.
19h30
Ridicule
Mme Arthur, alias Isabelle
musiciens pour la mise en valeur
de la percussion, organise cette
année une nouvelle édition du
festival Percussion. Dans ce
cadre, et en partenariat avec la
Haute Ecole de musique de
Genève, les jeunes talents
percussionnistes de l’école se
produiront en live lors de la
soirée «Hors murs» et présenteront leurs projets de master. Le
festival se poursuit jusqu’au
4 décembre.
Théâtre de la Cité-Bleue, av.
de Miremont 46. 1206 Genève.
Tél. 022 329 85 55. A 18 h.
Entrée libre.
Roux, et la pianiste Maestra
Ravioli, alias Christine Brawand,
interpréteront dès ce soir au
Zazou-Club du Palais Mascotte
le spectacle lyrique, ridicule et
inclassable «Mme Arthur,
mammifère à chignon». Elles
entonneront des anciennes
chansons françaises connues ou
rares, d’Yvette Guilbert à Bobby
Lapointe. Spectacle à 21 h et
restauration dès 19 h 30.
Rue de Berne 43, 1201 Genève.
Tél. 022 741 33 33. Prix dès 20 fr.
Jusqu’au 3 décembre.
Vos bons plans à [email protected]
Contrôle qualité
Attention, la photo a été mise en page par la Tribune sans une demande préalable à Eklekto
Revue de presse
Sortir, Jeudi 1er décembre 2011
Revue de presse
Radio One Fm, Mercredi 30 novembre 2011
Interview présentation en direct à 15h45
Page Facebook – création mars 2011
Evénement en lien avec 1200 personnes (public cible de l’association)
Agendas internet
Ville de Genève
Office du Tourisme
Sortir.ch
La décadanse
Spectable.ch
Guide loisirs.ch
Geneveactive.ch
Tempslibre.ch
Igeneve.ch
Annonce du festival dans le Courrier
Revue de presse
Affiche et flyer du festival
KS / 2011