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Cantiere biografico
degli Anarchici IN Svizzera
Dati aggiornati al: 15/03/2017 ore 14:27
Chiave di ricerca: Solo collaboratori dall'estero
BARATTERO Giuseppe
Giornalaio
Niella Tanaro (CN) 20.02.1867 da Antonio e Giuseppina Meo – Torino 4.09.1919
La sua edicola a Torino è attentamente sorvegliata perché costituisce il nucleo centrale di una fitta rete di collegamento che da
Torino si dirama in Svizzera ed in alcune città dell'Italia settentrionale. Infatti, provvede a distribuire opuscoli e volumetti di
propaganda anarchica ricevuti dall'estero. Determinante poi è la sua opera di intermediazione per la corrispondenza proveniente o
da inviarsi a Ginevra e a Lugano /TI dove ha trovato rifugio una numerosa comunità di anarchici italiani. Nel 1912 l'Ufficio postale
presso la stazione internazionale di Domodossola, pone sotto sequestro un plico inoltratogli da Ginevra, contenente vari esemplari di
libri di Kropotkin, editi dalle Ed. del Risveglio (si tratta de "La Grande Rivoluzione, 1789-1793"). Nel corso della guerra viene arrestato
in quanto responsabile di istigazione alla diserzione e propaganda antibellica e nel settembre 1918 processato dal Tribunale di
guerra di Torino, poi rilasciato in libertà provvisoria.
Muore all'Ospedale di San Luigi di Torino (paralisi parziale progressiva, tbc).
FONTI: DBAI / GB
BARBET Virginie
Tenancière d'un débit de boissons
De la biographie de Virginie Barbet, on ne sait quasiment rien. Son nom apparaît à Lyon, en juillet 1868, parmi les signataires d’un
manifeste de soutien à la Société parisienne pour la Revendication du Droit des Femmes et aux côtés d’autres femmes membres de
l’Internationale, Mmes Richard, Palix et Blanc : « Pénétrées de cette vérité que l’ordre ne sera établi dans la société que le jour où la
femme y sera ce que l’a faite la nature, c’est-à-dire égale à l’homme, nous nous unissons aux dames de Paris dans leur courageuse
entreprise pour la revendication des droits religieux, moraux, sociaux et politiques de la femme. » Elle est tenancière d’un « cabaret
», rue Moncey 123 à Lyon.
En octobre 1868, au congrès de la Ligue de la Paix et de la Liberté à Berne, elle parle au nom des femmes de la social-démocratie
lyonnaise. C’est lors de ce congrès que Bakounine et ses amis quittent la Ligue pour fonder l’Alliance internationale de la démocratie
socialiste. Virginie Barbet n’y entre pas tout de suite mais elle est parmi les fondateurs du groupes lyonnais de l’Alliance, en juin
1869. Elle est restée bien silencieuse tout au long de la grève des ovalistes, qui réclament entre autres des augmentations de
salaires: pour elle il s’agit de « faire disparaître au plus tôt cette dernière forme de l’aristocratie ». En revanche, elle est proche de
Bakounine quand elle écrit : « Egalitaires convaincus, nous voulons arriver à l’égalité non par la liberté politique, liberté ridicule qui
laisserait subsister cet esclavage civilisé qu’on appelle le prolétariat, mais par l’abolition du droit d’hérédité, moyen sûr et décisif
dans ce temps où l’on a si grand besoin des moyens sûrs, décisifs ». Elle va écrire plusieurs articles dans les journaux de la tendance
bakouninienne de l’Internationale en Suisse, l’Egalité et la Solidarité, sur la question de l’héritage, de la famille, de l’armée: « C’est
par un acte révolutionnaire, celui du refus de la conscription, qu’on doit protester et non par d’inutiles réclamations. […] Faites cela,
citoyens, le monde entier vous applaudira et vous aurez bien mérité de la révolution. »
Elle signe encore un appel demandant aux femmes de soutenir la grève des métallurgistes en avril 1870. Mais son texte le plus
élaboré est probablement la brochure "Réponse d’un membre de l’Internationale à Mazzini" qui paraît peu après la fin de la
Commune de Paris. Le titre est presque identique à l’article contemporain de Bakounine. En été 1871, elle est probablement exilée à
Genève avec d’autres proscrits lyonnais; c’est en tout cas là qu’elle publie sa brochure "Religions et libre-pensée", en 1881. Elle
participa à un débat, lors de la commémoration de la Commune de Paris le 18 mars 1881 à Genève, qui réclama la mort pour le tsar
Alexandre II (Révolté, 2 avril 1881 ; voir aussi sous BARBET Madeleine).
Dernière trace, un ou une V. Barbet publie un petit ouvrage chez Auguste Réty, imprimeur-éditeur à Meulan (Ile-de-France), en 1901:
"Rayon d’avenir, l’abolition du paupérisme". Le ton peut vaguement faire penser à notre Virginie, mais aucun document n’atteste
qu’elle en soit l’auteure.
FONTI:
ME / Antje Schrupp, "Nicht Marxistin und auch nich Anarchistin: Frauen in der Ersten Internationale", Königstein 1999 / "Virginie
Barbet, une Lyonnaise dans l'Internationale", Lyon, Atelier de création libertaire, 2009 /
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BERNERI Camillo Luigi
Insegnante, muratore, giornalista, traduttore
Enseignant, maçon, journaliste, traducteur.
Lodi 20.5.1897 da Stefano e Adalgisa Fochi - Barcellona 5.5.1937.
Domiciliato a Reggio Emilia, lo scoppio della guerra lo trova in Svizzera, dove si è recato in vacanza con la madre per perfezionare il
francese. Qui conosce Luigi Bertoni e ha modo di farsi un'idea della situazione del paese; ne troviamo una traccia nell'art. "Effetti di
guerra in un paese di pace" che scrive per La Folla di Paolo Valera.
Nel 1916 tenta di fondare l'Unione antimilitarsita studentesca, collabora alla stampa anarchica, lascia la Federazione giovanile
socialista e si trasferisce ad Arezzo. L'anno dopo, ancora minorenne, sposa Giovanna Caleffi, ex allieva della madre alla Magistrale di
Reggio. Chiamato alle armi, viene espulso dall'esercito come sovversivo, ma poi viene nuovamente incorporato e continua la sua
attività politica, collaborando tra l'altro a diversi giornali anarchici e stabilendo rapporti con gli anarchici d'ogni parte d'Italia. Iscrittosi
all'UNI di Firenze è allievo di Gaetano Salvemini e si laurea nel 1922. Insegna storia, filosofia e pedagogia a Camerino e a Macerata,
collabora a La Rivoluzione liberale di Pietro Gobetti e a Non Mollare dei fratelli Rosselli. Nel 1926 si stabilisce in Francia, dove viene
raggiunto dalla moglie e dalle figlie. Nel 1928 a Marsiglia pubblica "Lo spionaggio fascista all'estero". Nel 1929 in Belgio viene
arrestato con l'accusa di voler attentare alministro fascista Alfredo Rocco, ma l'attentato è una trappola che gli ha teso la spia
fascista e provocatore Ermanno Menapace. Condannato a 4 mesi di carcere è espulso dal Belgio e man mano dagli altri Stati europei.
Riottiene il permesso di ristabilirsi in Francia nel 1935.
Nel 1936 è a Barcellona, fonda la sezione italiana edell'AIT, poi prima come miliziano, in seguito come commissario politico della
Sezione italiana della Colonna Ascaso e correspnsabile delle emissioni in italiano della radio-Barcellona. Pubblica Guerra di classe dal
9 ottobre 1936. Si oppose alla militarizzazione e all'entrata della CNT nel governo, senza comunque condannare i ministri anarchici,
con la speranza che potessero far avanzare la causa rivoluzionaria: nell'aprile 1937, in una lettera aperta a Federica Montseny,
richiede una sua presa di posizione chiara contro le manovre dei comunisti e dei loro alleati. A Radio Barcellona, la sera del 3 maggio
1937, commemora Antonio Gramsci, morto una settimana prima in carcere in Italia. Il 5 maggio, una pattuglia della polizia lo arresta
nella sua abitazione insieme a Francesco Barbieri e nella nottata vengono trovati crivellati. I comunisti-stalinisti rivendicano
inzialmente l'assassinio.
Autore di molti articoli, e tra le pubblicazioni ricordiamo almeno "Mussolini gran attore" e "Mussolini alla conquista delle Baleari" (per
una bibliografia completa vedi DBAI).
Collaboratore anche della stampa anarchica in Svizzera: Risveglio anarchico di Ginevra, Almanacco libertario pro vittime politiche di
Ginevra, Vogliamo! di Biasca.
Né à Lodi (Italie) le 20 mai 1897, mort à Barcelone le 5 mai 1937.
Jeune socialiste, Berneri se trouvait en Suisse pour perfectionner son français lorsqu’éclata la Première Guerre. Il fit à Genève la
connaissance de Louis Bertoni. De retour en Italie, il poursuivit sa propagande antimilitariste mais passa trois ans à l’armée, ce qui
ne l’empêcha pas de se marier en 1917 (voir Giovanna Caleffi Berneri) et d’entreprendre des études de philosophie. Il collaborait très
activement à la presse anarchiste, débattant en particulier avec Luigi Fabbri et Errico Malatesta sur la nature de l’URSS et sur le
syndicalisme.
En avril 1926, il s’exila à Nice où il resta jusqu’au début de l’année suivante ; puis, avec sa femme et leurs deux filles (voir Marie
Louise et Giliane Berneri), ils s’établirent à Saint-Maur-des-Fossés en banlieue parisienne. Berneri se consacra alors à dénoncer les
infiltrations fascistes dans les milieux exilés, dont il sera lui-même victime.
Arrêté une première fois en avril 1927, après la conférence internationale de L’Haÿ-les-roses (voir Makhno, ainsi que la participation
de Berneri au débat sur l’organisation), il fut dès lors étroitement surveillé par la police. Le 11 décembre 1928, il fut expulsé de
France et, jusqu’en 1930, ne cessa d’être harcelé par les polices belge, française, hollandaise, allemande et luxembourgeoise, au
cours d’exils et de séjours en prison successifs. Il n’obtint de permis de séjour en France qu’en 1935, peu avant de partir pour
l’Espagne. Il continuait toutefois de publier abondamment dans la presse anarchiste de langue italienne, en Suisse, aux Etats-Unis et
en France.
Après plusieurs voyages en Espagne, il s’établit à Barcelone où il créa la section italienne de l’AIT et participa à la création de la
section italienne de la colonne Ascaso, dont il fut délégué politique. Il ne resta pas longtemps au front ; de retour à Barcelone il prit
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en mains les émissions en italien de la radio et, depuis le 9 octobre 1936, publia l’hebdomadaire Guerra di Classe. En novembre, il
s’opposa à la militarisation et à l’entrée de la CNT au gouvernement sans toutefois condamner les ministres anarchistes, gardant
l’espoir qu’ils fassent avancer la cause révolutionnaire : en avril 1937, dans sa lettre ouverte à Federica Montseny, il réclamait une
prise de position claire conre les manœuvres des communistes et de leurs alliés. Le 5 mai 1937 au soir, une patrouille vint arrêter
chez eux Berneri et son ami Barbieri ; leurs cadavres furent retrouvés dans la nuit.
Parmi les œuvres de Berneri, certaines ont été publiées d’abord en français : Le péché originel, Orléans 1931 ; Le juif antisémite, Paris 1935 ; Guerre de classes en Espagne,
Nîmes 1938 ; Le Léonard de Freud. Voir aussi ses Œuvres choisies, Paris, 1988. Des articles sous sa signature ont paru dans L’En dehors, Le Combat syndicaliste, la Revue
anarchiste, Terre Libre, L’Espagne nouvelle notamment. Pour une bibliographie plus complète, voir la notice dans le DBAI.
FONTI: DBAI / GB / ME
BIANCONI Marcello
Meccanico
Bologna 30.12.1898 da Alfonso e Aldina Argia - Genova 13.9.1959.
Sposato con Pierina Coda.
Aggredito più volte dai fascisti alla fine del 1924 espatria clandestinamente in Francia, dove entra in contatto con il gruppo anarchico
Sacco e Vanzetti. Espulso per la sua attività viene arrestato il 4 novembre 1931 perché contravventore all'obbligo.
In seguito si trasferisce in Belgio, dove viene segnalato nel 1934 come diffusore del Risveglio anarchico di Ginevra. Nel 1935
nuovamente in Francia partecipando al Convegno d'Intesa degli anarchici italiani emigrati in Europa. Nel dicembre 1936 accorre in
Spagna, e figura come miliziano partente il 23 gennaio 1937 per il fronte Huesca nella Sezione Italiana della Colonna Ascaso, poi
combatte nella divisione Garibaldi. Dopo i fatti di maggio 1937, disgustato dalla repressione stalinista, ritorna in Belgio. Nel marzo
1940 parte dal Belgio e si trasferisce in Germania. Il 21 marzo 1942 viene arrestato dalla polizia tedesca ed espulso, consegnato alla
polizia italiana: verrà condannato a 4 anni a Ventotene. Ritornato a Genova nel 1943 si collega con gli altri compagni nella lotta
partigiana. Dopo il crollo del fascismo è attivo sia nei comitati di difesa sindacale nelle ferrovie sia nella FAI.
FONTI:
GB // DBAI // Cuartel Espartaco, Barcelona - Milicias Antifascistas Columna Ascaso, Grupo Italiano, Barcelona 22.1.1937 //
BROCHERI Alfredo
Operaio meccanico.
Milano, 1.7.1897 da Angelo e Flaminia Pagani - Napoli 26.9.1937
Socialista, nell'agosto 1916 viene arrestato per le grida "Abbasso la guerra". Chiamato alle armi nel novembre 1917 viene colpito da
mandato di cattura per diserzione. Congedato nel maggio 1920 manifesta idee anarchiche e risulta in contatto anche con Malatesta.
Nell'agosto 1920 viene arrestato per l'attentato Cova ed assolto il 23 dicembre 1921. Negli anni della dittatura diventa un attivo
organizzatore di espatri clandestini attraverso la Svizzera. La rete, che si avvale di alcuni contrabbandieri, fa riferimento a Pietrino
Sini, esule a Parigi. Grazie a lui espatriano anche Amleto Astolfi e Eugenio Macchi, poi aiutati da Ferdinando Balboni* di Basilea a
entrare in Francia. Nel 1934 viene arrestato e confinato per 5 anni a Ventotene, poi a Ponza. Le sue condizioni di salute si aggravano
sempre più e muore all'ospedale di Napoli.
FONTI: DBAI / GB /
CATONNÉ Amédée Gabriel (alias DUNOIS Amédée)
giornalista
Journalist
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Moulins-Engilbert 16.12.1878 – Bergen-Belsen (Germania) 21.3.1945.
Domiciliato a Parigi (una sua compagna è la figlia di Pierre Monatte). Laureato in diritto e lettere alla Sorbona.
Collabora ai Temps Nouveaux di Jean Grave e poi a La Bataille syndicaliste; pure al Réveil socialiste anarchiste di Ginevra dal 1905 al
1908 (sempre a firma Dunois Amédée).
Delegato (ma unicamente come porta parola, per presentare una relazione di J. Wintsch) dalla Fédération communiste anarchiste de
la Suisse romande al Congresso anarchico internazionale di Amsterdam del 1907.
Dopo il Congresso, evolve esplicitamente per un sindacalismo rivoluzionario “monattiano”, poi dal 1912 attivo nel socialismo
riformista (SFIO), abbandona la collaborazione alla Bataille Syndicaliste e collabora al giornale L’Humanité di Jaurès fino al 1914.
Partecipa alla Conferenza internazionalista di Zimmerwald nel 1915. Aderisce al Partito comunista francese nell'ottobre 1920, in
dicembre è eletto membro del Comitato centrale del Partito, diventando pure segretario generale de L’Humanité. Sarà messo da
parte nel 1925 per aver criticato alcune espulsioni dal Partito. Abbandona i comunisti nel 1927 e nel 1930 rientra nelle fila socialiste
(SFIO).
Si impegna nella resistenza ed arrestato per 1 mese nell'ottobre 1943; arrestato nuovamente nel gennaio 1944 viene deportato in
Germania. Muore nel campo di lavoro di Bergen-Belsen.
Moulins-Engilbert 16.12.1878 – Bergen-Belsen (Deutschland) 21.3.1945.
Wohnhaft in Paris (eine seiner Lebensgefährtinnen ist die Tochter von Pierre Monatte). Lizenziat in Jurisprudenz und Literatur an der
Sorbonne.
Mitarbeiter bei Temps Nouveaux des Jean Grave und später bei La Bataille syndicaliste; ausserdem beim Réveil socialiste anarchiste
aus Genf, von 1905 bis 1908 (unter dem Namen Dunois Amédée).
Delegierter (als Sprecher, um ein Referat von J. Wintsch vorzutragen) der Fédération communiste anarchiste de la Suisse romande
am internationalen anarchistischen Kongress in Amsterdam von 1907.
Nach dem Kongress geht er ausdrücklich zum revolutionären Syndakalismus nach Monatti über, nach 1912 ist er aktiv im
reformistischen Sozialismus (SFIO, französische Sektion der Arbeiter-Internationale), gibt die Mitarbeit bei La Bataille Syndicaliste auf
und arbeitet bis 1914 bei L’Humanité, der Zeitung von Jaures, mit. Er nimmt an der internationalistischen Konferenz von Zimmerwald
von 1915 teil. Im Oktober 1920 tritt er der französischen kommunistischen Partei bei, im Dezember wird er in das Zentralkomitee der
Partei gewählt und wird Generalsekretär von L’Humanité. 1925 wird distanziert, weil er einige Ausschlüsse aus der Partei kritisiert
hatte. 1927 verlässt er die Kommunisten und 1930 geht zurück zu den Sozialisten (SFIO).
Er engagiert sich in der Resistenz und im Oktober 1943 wird er während eines Monates in Haft genommen; im Januar 1944
Deportation nach Deutschland. Er stirbt im Arbeitslager Bergen-Belsen.Moulins-Engilbert 16.12.1878 – Bergen-Belsen (Deutschland)
21.3.1945.
FONTI:
GB
COSSARD Cyprien
Venditore ambulante
Colporteur
Chexbres/VD 8.6.1861 da Jean Marie e Marie Hugonin (genitori originari italiani, naturalizzati svizzeri)
Nel maggio 1900 abitava a Alès (Gard- Francia), celibe.
Proveniva da Port de Bouc (Bouches du Rhône) dove aveva fatto la sua dichiarazione di straniero il 18.10.1899. In precedenza aveva
viaggiato a Tonkin, Cochingine, Madagascar per motivi di lavoro e dove vendeva la stampa anarchica e socialista. Venditore di
questa stampa anche a Alès e dintorni, proponendo Les Temps nouveaux, Le Père Peinard, Le Réveil anarchiste, Le Libertaire...
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Né le 8 juin 1861 à Chexbres (Suisse) de Jean Marie et de Marie Hugonin, Italiens naturalisés suisses.
Il habita Alès (Gard) en mai 1900, au 31 Grand Rue, et était célibataire. Il venait de Port de Bouc (Bouches du Rhône) où il avait fait
sa déclaration d'étranger le 18 octobre 1899. Précédemment, il avait voyagé au Tonkin, en Cochinchine, à Madagascar pour y
travailler et où, faute de travail, il vendait des marchandises et de la presse anarchiste et socialiste. Il fit de même à Alès et les
environs en proposant Les Temps nouveaux, Le Père peinard, Le Réveil, Le Libertaire...
FONTI:
Note de Daniel Vidal - Archives du Gard 1M749
DAMIANI Luigi (Gigi)
Pittore scenografo
Roma 8.5.1876 da Sabatino e Anna Passeri - Roma 16.11.1953.
...fugge inFrancia nel 1926, poi in Tunisia. Pubblica diversi opuscoli. Collaboratore di numerosi periodici, tra cui L'Adunata dei
refrattari di New York e il Risveglio di Ginevra, che lo aiutano a far fronte alla situazione finanziaria sempre difficile, tanto più che in
Tunisia è senza documenti e prova difficoltà a trovare un'occupazione regolare...
Ritorna in Italia nel 1946, diventando direttore di Umanità Nova, organo della FAI ...
(per una biografia approfondita Vedi DBAI)
FONTI: DBAI
DETURCHE Edmond
Fruttivendolo
Commerçant en primeurs
Déturche era stato portato all'anarchismo negli anni 1920 dal tipografo Maurice Derouet. Commerciante in frutta e verdura nei pressi
di Annemasse (Alta Savoia), dall'inizio della rivoluzione spagnola fu membro della rete di traffico di armi fondato da José Asens di
Barcellona e da Lucien Tronchet in Svizzera (Ginevra). Dall'ottobre 1936 eseguì numerosi viaggi con il suo camioncino fino a
Barcellona per consegnare armi acquistate in Svizzera da Tronchet.
Dopo gli scontri del maggio 1937 tra anarchici e staliniani, il rimanente dello stock di armi venne nascosto in una fattoria di
Détourche nei pressi di Annemasse. Questi fece numerosi viaggi tra Annemasse, Parigi e il sud della Francia per cercare e scortare
compagni spagnoli.
In seguito all'arresto nel giugno 1938 di numerosi membri della rete - tra cui Conrado Guardiola e Maurice Derouet - Déturche venne
arrestato il 9 luglio 1938, detenuto a Annecy poi trasferito alla prigione della Santé di Parigi, dove la polizia cercò di implicarlo
nell'affare del gruppo fascista La Cagoule.
Secondo Tronchet, Déturche che soprannominava "le grand" e il cui commercio era in difficoltà, si sarebbe messo a fare del traffico
per conto proprio. Tuttavia, scarcerato, Déturche in una lettera a Tronchet dichiarava volersi ritirare dalla lotta, deluso dal
comportamento di alcuni compagni e di volersi occupare dei suoi affari e del suo magazzino in crisi.
Una parte di queste armi fu utilizzata dai partigiani dell'Alta Savoia durante l'Occupazione della Francia.
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Edmond Déturche avait été amené à l’anarchisme dans les années 1920 par le typographe Maurice Derouet. Commerçant en
primeurs près d’Annemasse (Haute Savoie), il fut dès le début de la révolution espagnole membre du réseau de trafic d’armes monté
notamment par José Asens de Barcelone et Lucien Tronchet en Suisse. Dès octobre 1936 il fit de nombreux voyages avec sa
camionnette jusqu’à Barcelone pour y livrer les armes achetées en Suisse par L. Tronchet.
Après les affrontements de mai 1937 à Barcelone avec les staliniens, le reste de ce stock d’armes fut caché dans la ferme de
Déturche près d’Annemasse. Ce dernier fit de nombreux voyages entre Annemasse, Paris et le sud de la France pour aller y chercher
et convoyer des compagnons espagnols.
Suite à l’arrestation en juin 1938 de plusieurs membres du réseau dont Conrado Guardiola et Maurice Derouet, Edmond Déturche fut
arrêté le 9 juillet 1938, écroué à Annecy puis transféré à la prison de la Santé de Paris où la police tenta de l’impliquer dans l’affaire
de du groupe fasciste La Cagoule.
Selon L. Tronchet, Déturche qu’il surnommait « Le grand » et dont le commerce battait de l’aile, se serait mis à faire du trafic pour
son son propre compte. Toujours est-il qu’à sa sortie de prison, Edmon Déturche, dans une lettre à Tronchet, déclarait vouloir se
retirer de la lutte déçu du comportement de certains camarades et aussi pour s’occuper de ses affaires et de son magasin qui ne
marchait pas.
Une partie de ces armes servit pendant l’Occupation à armer un maquis de la Haute Savoie.
FONTI: DIMA (notes de Phil Casoar) //
DI BARTOLO MILANA Gaetano
Terranova (ora Gela) 6.4.1902 da Carlo e Carmela Milana - Gela 12.12.1984
A Gela, membro del Gruppo Comunista Anarchico Pietro Gori, figura come collaboratore del Risveglio di Ginevra con lo ps di Nunzio
Tempesta. Scoperto nel maggio 1934 è confinato per 5 anni a Ponza, poi alle Tremiti. Liberato il 23.5.1940, diventa presidente della
Camera del Lavoro di Gela. Nel giugno 1946 costituisce un Gruppo Libertario che aderisce alla FLI.
FONTI: DBAI /
FLORES Paolo
Pubblicista
Napoli 5.8.1902 da Vincenzo e Ester Salvator - 2.6.1927 (o 4.6.27?)
Giunge all'anarchismo nel primo dopoguerra, studente di belle lettere e filosofia all'Uni di Roma, conosce Malatesta e Berneri sin dal
1921, stringendo poi rapporti epistolari con Berneri, Luigi Damiani, Luigi Fabbri e Luigi Bertoni. Nel 1923 fonda il mensile Studi
politici (10 numeri). Traduttore di Nietzsche. Collabora a Volontà, e in seguito a Fede!
Ammiratore di Max Nettlau.
Nel 1926-1927 cura le Edizioni del Risveglio, la traduzione italiana dell'opera di Max Nettlau "Bakunin e l'Internazionale in Italia", con
prefazione di E. Malatesta; Carlo Frigerio alla sua morte terminerà la traduzione (opera uscita postuma nel 1928).
Muore di scarlattina.
FONTI: GB // DBAI // Risv. 23.7.1927 art. di L. Fabbri //
GALLUD Mario
Mario Gallud collaborava al traffico di armi creato da Lucien Tronchet e Edmond Déturche in favore della rivoluzione spagnola. Nella
primavera 1938, con la sua famiglia, aveva accompagnato José Asens Giol e Conrado Guadiola a Ambelly, presso Annemasse, dove
Déturche stoccava le armi. La rete fu smantellata poco dopo l'estate 1938 (vedi Déturche*).
Durante l'Ocupazione della Francia, Gallud era nell'Indre dove partecipava con l'Agrupacion cenetista dell'Union nationale espagnole
(ACUN) controllata dal partito comunista [?].
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Mario Gallud était lié en 1938 au trafic d’armes mis sur pied notamment par Lucien Tronchet et Edmond Deturche au profit de la
révolution espagnole. Au printemps 1938, avec sa famille, il avait accompagné José Asens Giol et Conrado Guardiola à Ambilly, près
d’Annemasse (Haute Savoie) où Déturche stockait les armes. Le réseau fut démantelé peu après à l’été 1938.
Pendant l’Occupation, Mario Gallud était dans l’Indre où il faisait partie de l’Agrupacion cenetista de l’Union nationale espagnole
(ACUN) contrôlée par le parti communiste.
FONTI:
DIMA (notes de Phil Casoar - M. Iñiguez "Enciclopedia...", op.cit //
GIANNINI Fernando
Elettricista
Massa 8.11.1886 da ignoti - 29.3.1933
Il Primo maggio 1923 viene arrestato perché sorpreso ad affiggere manifesti per la festa dei lavoratori e denunciato per il contenuto
dei manifesti inneggianti "all'odio di classe"; nell'occasione gli vengono sequestrate numerose copie de Il Risveglio di Ginevra e
cartoline con il ritratto di Bresci. Denunciato nuovamente nel luglio 1926 perché in Tortona distribuisce manifestini sovversivi.
FONTI: DBAI
GILIOLI Rivoluzio
Contabile, operaio edile
Rovereto sul Secchia (MO) 21.6.1903 da Onofrio e Maria Pelliciari - Barcellona 21.6.1937.
Nel 1919, a 16 anni, diventa segretario dei Gruppi giovanili comunisti anarchici ed è assunto contabile della Camera del lavoro
sindacalista. La sua attività nella Federazione comunista anarchica darà risultati: infatti, nel febbraio 1920 raccoglie 23 gruppi con
oltre 600 aderenti. Ricercato, fugge in Francia nello stesso anno.
Il 5.12.1936 si reca in Spagna, arruolandosi come miliziano nella Sezione italiana della Colonna Ascaso. Dopo la militarizzazone è
nominato comandante della Compagnia del genio della 28esima Divisione. Il 16 giugno 1937, mentre compie un giro d'ispezione in
località Terraza Carrascal, vicino a Huesca, è colpito da una pallottola nemica.
Sepolto al cimitero di Montjuich di Barcellona
Corrispondente dal fronte del Il Risveglio di Ginevra.
FONTI: DBAI / GB
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GOLDSCHIMDT Marija, nata Korn
Cittadina russa. Muore suicida a Parigi nel 1932.
Collaboratrice con Gogelija a riviste anarchiche pubblicate a Ginevra.
Studia a Parigi all'UNI di scienze naturali e psicologia degli animali. Segretaria dell'Année biologique del Professore Desloges. Traduce
"L'Etica" di Kropotkin, conosce lo stesso Kropotkin e Pierre Lavrov. Partecipa al gruppo degli Studenti socialisti rivoluzionari
internazionalisti di Parigi, ai Temps Nouveaux e più tardi al periodico francese degli anarchici interventisti Plus-loin. Non rientra in
Russia come i suoi compagni, rimanendo a Parigi.
FONTI: GB
GUARDIOLA Conrado
Conrado Guardiola était lié en 1937 au trafic d’armes organisé depuis la Suisse autour notamment de Lucien Tronchet et d’Edmond
Déturche. En septembre 1937 il fut l’objet d’une mesure de refoulement du Préfet des Pyrénées Orientales. Au printemps 1938 il
accompagna José Asens Giol et Mario Gallud à Ambilly, près d’Annemasse, où Déturche stockait les armes. Le 13 avril il fut mis en
demeure de quitter le territoire français par le commissaire special d’Annemasse et déclara avoir l’intention d’aller à Paris au
Ministère de l’Intérieur pour faire annuler cette mesure. Le 23 juin suivant il fut arrêté à Paris en compagnie du typographe
anarchiste Maurice Derouet et de Paul Margentin et Jean-Maurice Maubert dont on ne sait s’il s’agit de militants. Dans leur voiture la
police saisissait deux fusils mitrailleurs et 10.000 cartouches et une lettre qui permettra à la police de localiser Edmond Déturche et
de l’arrêter le 9 juillet suivant.
FONTI: DIMA (notes de Phil Casoar) //
NETTLAU Max
Storico
Neuwaldeg (Austria) 30.4.1865 – Amsterdam 23.7.1944.
Storico di Bakunin e del movimento anarchico internazionale.
In Germania, suo paese di origine, studia filosofia e linguistica e ottiene il dottorato. Scopre da giovane le idee libertarie e scrive nel
1890 il suo primo articolo (uno studio su Joseph Déjacque) in Freiheit, il giornale di Johann Most. Nel 1895 su sollecito di Eliseo Reclus
redige una “Bibliografia dell'Anarchia”, opera erudita. Accumula numerosi archivi che gli permettono di scrivere numerosi articoli e
una monumentale biografia di Bakunin. L'eredità di suo padre gli permette, vivendo semplicemente, di proseguire lavori di storico ai
quali consacrerà tutta la vita. Dopo il primo conflitto mondiale, la vittoria del fascismo e del nazismo, ritrova speranza
nell'anarchismo spagnolo degli anni Trenta, e soggiorna a più riprese in Spagna. Nel 1938 si installa a Amsterdam e prosegue le sue
ricerche all'Institut international d'histoire sociale. Non potendo rientrare in Austria, riuscirà a recuperare una parte dei suoi archivi
rimasti in quel paese. Ha scritto una monumentale storia dell'anarchismo (7 volumi, 3000 pp, di cui 2 tomi ancora inediti, in lingua
tedesca).
Passaggio ad Ascona Monte Verità, Friedeberg – contatti con Luigi Bertoni, Fritz Brupbacher, James Guillaume, Pëtr Kropotkin.
compléter: amitié et correspondance avec Jacques Gross, notamment pour les recherches sur Ernest Coeurderoy.
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FONTI:
GB / ME // una breve bio in Le Réveil No 96, septembre 1944 //
NICOLAZZI Alfonso
Impiegato all'Alitalia, tipografo
Promosello Chivenda (NO) 1942 - Carrara 13.09.2005.
Impiegato all'Alitalia, poi tipografo responsabile della Cooperativa tipolitografica di Carrara dal 1973 (che stampa il settimale
Umanità Nova, organo della FAI), animatore del movimento anarchico carrarino, membro della FAI, delegato della stessa per la IFA.
Conosciuto dai compagni ticinesi nel 1976 in occasione del Convegno Bakunin di Zurigo. Dal 1978 la “sua” tipografia stampa le
pubblicazioni delle Edizioni La Baronata di Lugano /TI.
FONTI: GB
ORTORE Vittorio
Tornitore
Pont Canavese (TO) 2.8.1904 da Giuseppe e Teresa Betassa - Huesca 8.4.1937
Si arruola come miliziano nella guerra di Spagna e muore in combattimento a Carrascal nei dintorni di Huesca. Collaboratore del
Risveglio dalla Spagna.
FONTI: DBAI
PAPA Armando
Venditore ambulante di frutta e verdura
Milano 30.3.1885 da Agapito e Maria Tettamente - S'ignorano...
Nel corso del 1926 si prodiga attivamente per favorire, in collaborazione col ferroviere svizzero Ercoli [?] l'espatrio di compagni. A lui
si rivolge anche Luigi Fabbri, ma sentendosi sorvegliato rifiuta poi l'aiuto promesso. Nel febbraio 1932 è sospettato di aver agevolato
l'espatrio illegale del comunista Renato Scanziani. Nel 1934, "dopo pazienti pedinamenti" e grazie all'intervento di un confidente, la
polizia scopre che organizza espatri clandestini con l'aiuto di Camillo Caloni e dell'anarchico Cesare Ragni. Viene solamente
ammonito perché semi cieco, mentre Ragni e Caloni sono inviati al confino.
FONTI: DBAI
PICCINELLI Paolo
Tipografo
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Muore a Como il 22.10.1913.
Republicano.
Tipografo alla Tipografia Cooperativa di Como. Amico di Luigi Bertoni e della sua famiglia. Bertoni scrive (e riceve) lettere informative
sulla madre - domiciliata a Como - dal carcere a Ginevra nel 1902.
FONTI: GB // Risv. 1.11.1913 //
PILET Lucien
orologiaio bulinista
Guillocheur
Deceduto a Saint-Louis (Missouri) il 28.4.1883.
Di origine bernese, membro della sezione di Sonvilier BE della Federazione del Giura. Lascia la Svizzera per emigrare negli USA,
probabilmente a fine 1872. In effetti nel gennaio 1873 si trova una sua traccia su una lista di sottoscrizione di un versamento di 2
dollari in favore delle vedove e degli orfani dei combattenti della Comune di Parigi.
Lavora a Boston alla fabbrica Howard, e diventa rapidamente uno dei militanti più attivi dell'AIT della città, così come testimoniano i
suoi versamenti al Bulletin de l'Union républicaine di cui diventa l'agente a Boston, nel cui conto risultano 21 suoi abbonamenti nel
gennaio 1875, poi altri 10 in luglio dello stesso anno, ma pure corrispondenze e importi importanti raccolti in favore dei comunardi
deportati nella Nuova Caledonia (55 dollari in ottobre 1874, 33 dollari nel gennaio 1875). Collabora più volte al Bulletin de la
fédération jurassienne, in cui risulta nel febbraio 1875 un articolo interessante riguardante l'arrivo di operai cinesi nelle fabbriche di
orologi a San Francisco.
Nel 1875 abitava a Boston.
Ouvrier horloger bernois, guillocheur, membre de la section de Sonvillier de la fédération jurassienne de l’AIT, Lucien Pilet quitta la
Suisse pour partir s’installer en Amérique, vraisemblablement fin 1872. On trouve en effet trace sur une liste de souscription d’un
versement de 2 dollars qu’il effectua au bénéfice des veuves et des orphelins des combattants de la Commune de Paris en janvier
1873.
Ayant trouvé du travail à Boston (Massachusetts), sans doute à la fabrique Howard, Lucien Pilet devint rapidement un des militants
les plus actifs de l’AIT dans cette ville, ainsi qu’en témoignent ses envois d’argent au Bulletin de l’Union républicaine, dont il devint
l’agent à Boston et pour le compte duquel il plaça 21 abonnements en janvier 1875, puis 10 autres en juillet de la même année, mais
aussi ses correspondances et les sommes importantes collectées au bénéfice des communards déportés en Nouvelle Calédonie
(55 dollars en octobre 1874, 33 dollars en janvier 1875). On lui doit également plusieurs correspondances publiées dans le très antiautoritaire Bulletin de la fédération jurassienne, dont l’une particulièrement intéressante en février 1875 concernait l’arrivée
d’ouvriers chinois dans les fabriques d’horlogerie de San Francisco (Californie).
En 1875 Lucien Pilet habitait à Boston, 7 Province Court. Il serait mort à Saint Louis (Missouri) le 28 avril 1883.
FONTI:
ME // Notice de Michel Cordillot, La sociale en Amérique, Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux Etats-Unis
(1848-1922), Paris 2002 / Bulletin de la Fédération jurassienne, 11 janvier, 8 novembre 1874, 14 février, 21 mars 1875 / Missouri
Death Records 1834-1910.
RUOZI Giuseppe Tranquillo
Meccanico
Mécanicien
Mantova 8.5.1886 da Angelo e Carolina Franceschetti - Marsiglia 12.12.1962
Emigra in Francia nel 1906 dopo un licenziamento dall'officina di meccanica di Reggio Emilia e condannato a 4 mesi di prigione per
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violenze nei confronti del padrone. Nell'aprile 1909 è condannato dal Tribunale della Senna a 6 mesi di carcere per furto, poi espulso
in dicembre. Tradotto a Venezia per rispondere di diserzione.
Nell'ottobre 1912 è a Ginevra /GE dove inizia a professare idee anarchiche, inserito nel gruppo locale, poi nuovamente in Francia e
nell'aprile 1913 viene espulso per rottura del bando.
Si reca in Gran Bretagna, dove viene poi condannato a 9 mesi di detenzione per possesso di arnesi da scasso ed espulso. Deportato
in Italia sbarca a Reggio Calabria nell'agosto 1915 e viene accompagnato alla Spezia, dove è arruolato in marina. Nel luglio 1917
internato nel Forte Vittoria di Messina per aver conservato scritti contrari alle istituzioni dello Stato. Scarcerato agli inizi del 1919,
colalbora a il Libertario e a Umanità Nova con lo ps di "Tranquillo". Sempre per furto viene nuovamente incarcerato per 4 anni nel
giugno 1921, in seguito dal 1928 risiede in Belgio, dove collabora a L'Adunata dei refrattari, al Risveglio anarchico di Ginevra, a
Vogliamo di Biasca /TI. Espulso nel dicembre 1931 dal Belgio per falsi passaporti, si trasferisce in Lussemburgo e nel 1933 è a
Barcellona (vedi Risv. 11.3.1933). Qui continuerà a collaborare con il Risveglio. Polemizzerà con la CNT per le elezioni del febbraio
1936.
Nell'agosto 1936 è tra gli organizzatori della Colonna Ascaso, in cui assume l'incarico di commissario politico del gruppo italiano con
il nome di Girolamo Tieppo (??). Nel maggio 1937 combatte contro gli stalinisti che vogliono assalire la Telefonica; viene arrestato
per alcuni giorni nell'autunno 1937. Rimane In Spagna fino a fine 1937, da dove collabora oltre a Solidaridad obrera anche con il
Risveglio.
Poi rientra in Francia, collaborando a diverse riviste anarchiche italiane.
Su Volontà di luglio/agosto 1959, vedi un suo cenno sulla Rivoluzione spagnola, in particolare dei moti di maggio 1937.
Né à Mantoue le 8 mai 1886, mort à Marseille le 12 décembre 1962.
Emigré en France en 1906, Ruozi fut condamné à six mois de prison pour vol par le tribunal de la Seine, en 1909, puis extradé en
décembre à Venise, pour y répondre de désertion.
En octobre 1912 il était à Genève où il faisait partie du groupe anarchiste local. En avril 1913, il fut à nouveau expulsé de France
pour rupture de ban. Il se rendit alors en Grande-Bretagne, où il fut condamné à neuf mois de prison pour possession d’instruments
d’effraction, puis expulsé. Déporté en Italie, il débarqua à Reggio Calabria en août 1915 et fut emmené à La Spezia et enrôlé dans la
marine. En juillet 1917, il se trouvait interné à Messine (Sicile) pour détention d’écrits opposés aux institutions de l’Etat. Il collabora
au journal anarchiste Umanità Nova sous le pseudonyme de Tranquillo.
Après avoir à nouveau été emprisonné pour vol, il s’établit en Belgique en 1928, d’où il envoya des articles aux journaux anarchistes
L’Adunata dei Refrattari (New York), Il Risveglio (Genève), Vogliamo (Biasca, Tessin). Expulsé de Belgique en 1931, il se rendit au
Luxembourg puis, en mars 1933, à Barcelone. En août 1936 il fut un des organisateurs de la Colonne Ascaso, dont il était
commissaire politique. Il fut impliqué dans les combats de mai 1937 contre les staliniens à Barcelone. Il continuait à envoyer des
articles au Réveil/Risveglio, ainsi qu’à Solidaridad Obrera.
Ruozi resta en Espagne jusqu’à la fin de 1937, puis s’établit en France, d’où il continua à collaborer à la presse anarchiste italienne. Il
est mort à Marseille le 12 décembre 1962.
FONTI:
GB-ME // DBAI // DIMA // Istituto milanese per la storia della Resistenza e del mov. operaio, "K1B45 Lombardi e ticinesi per la libertà in
Spagna", Vangelista 1976 // Volontà, luglio-agosto 1959 // Risv. 11.3.1933 //
SALERNO Diego
Segnalato da Tunisi nel 1934 come diffusore del Risveglio anarchico di Ginevra, fa la spola con Pantelleria ...
FONTI: G. Sacchetti, "Anarchici e pubblica sicurezza 1921-1943", in La Resistenza sconosciuta, Zero in Condotta 2005 /
SOBRITO Cesare
Muratore
Torino 15.12.1873 da Michele e Giuseppina Rolando - Torino 8.5.1952
Nel 1889, a 16 anni, emigra in Svizzera in cerca di maggior fortuna, ma nel giro di poche settimane viene espulso per vagabondaggio
e riaccompagnato dalle autorità alla frontiera italiana.
Dopo aver subito dal 1892 al 1897 oltre 8 condanne penali per una serie di deltti comuni, nel marzo 1899 il Tribunale di Torino lo
invia al domiclio coatto per 5 anni a Ventotene, dove ha contatto con gli anarchici. Nel 1906 viene nuovamente condannato a 5 mesi
di reclusione per essersi reso responabile durante un corteo non autorizzato di "violenza, resistenza ed oltraggio a Pubblico Ufficiale".
Appena in libertà si fa promotore con Zavattero di un'iniziativa tesa alla pubblicazione di un giornale anarchico a Torino, dal titolo
Germinal, ma il progetto svanisce per mancaza di fondi. Nel Primo dopoguerra partecipa alle agitazione e nel 1920 è delegato della
frazione torinese al Congresso costitutivo dell'UAI.
Negli anni Venti rimane sempre in contatto con i militanti fuorusciti dalla Svizzera e dalla Francia, collabora a Il Risveglio di Ginevra,
L'Adunata dei refrattari. Individuato nell'agosto 1930 quale membro del gruppo anarchico Barriera di Nizza, viene arrestato per
"propaganda sovversiva a mezzo giornali provenienti dall'estero nonché per favoreggiamento di espatri clandestini a scopo politico",
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assegnato al confino, poi pena sospesa per il suo stato di salute (Tbc).
FONTI: DBAI
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