PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE
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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE
IN OCCASIONE DELLA MANIFESTAZIONE “DONNE A VENEZIA” ORGANIZZATA DALLA CITTÀ DI VENEZIA Palazzetto Bru Zane – venerdì 7 marzo 2014, ore 20 Compositori al femminile Lidija e Sanja Bizjak, pianoforte a quattro mani PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE A quattro mani Nell’Ottocento il pianoforte a quattro mani è più di un genere musicale: è sia un atto di socializzazione sia un mezzo di propaganda e d’insegnamento. È anche, per gli editori, un commercio lucroso e redditizio. Quanti sanno che inizialmente le opere di Wagner furono introdotte a Parigi in questa forma? Quanti sanno che per molti aristocratici la forma a quattro mani rappresentava la possibilità di avvicinare grandi personalità? Da questa pratica derivarono le più svariate formule: arrangiamenti di opere, pezzi infantili, musica da ballo o sonate ambiziose. Dalle brillanti variazioni firmate Henselt, Moscheles o Chopin alle quadriglie umoristiche di Chabrier e Messager; dalle dotte sonate di Boëly, Onslow e Gouvy alle “scene infantili” di Fauré e Ravel, è un secolo d’intimità e di incontri straordinari quello che viene scrivendosi nell’ambito di un repertorio in cui la trascrizione orchestrale assume talvolta il carattere di un tour de force virtuosistico, quando si tratta di España di Chabrier o de La Valse di Ravel. À quatre mains Le piano à quatre mains est plus qu’un genre musical au XIXe siècle : c’est un acte de sociabilité autant qu’un moyen de propagande et d’enseignement. C’est aussi, pour les éditeurs, un commerce lucratif et rentable. Sait-on que les opéras de Wagner furent d’abord introduits sous cette forme à Paris ? Sait-on que pour beaucoup d’aristocrates, le « quatre mains » représentait la possibilité d’approcher de grandes personnalités ? De cette pratique résultèrent les formules les plus diverses : arrangements d’opéras, pièces enfantines, musique de bal ou sonates ambitieuses. Des variations brillantes signées Henselt, Moscheles ou Chopin aux quadrilles humoristiques de Chabrier et Messager ; des sonates savantes de Boëly, Onslow et Gouvy aux « scènes d’enfants » de Fauré et Ravel, c’est un siècle d’intimité et de rencontres étonnantes qui s’écrit au fil d’un répertoire dans lequel la transcription orchestrale prend parfois les allures d’un tour de force virtuose, lorsqu’il s’agit d’España de Chabrier ou de La Valse de Ravel. 1 Lili Boulanger Trois Morceaux pour piano seul : D'un vieux jardin – D'un jardin clair – Cortège Cécile Chaminade Six Pièces romantiques op. 55 : 1. Primavera : Allegretto – 2. La chaise à porteurs : Allegretto 3. Idylle arabe : Mouvement modéré de valse – 4. Sérénade d’automne : Andantino 5. Danse hindoue : Allegro, tempo giusto – 6. Rigaudon : Allegro Six romances sans paroles op. 76 : 1. Souvenance – 4. Églogue – 5. Chanson bretonne – 6. Méditation Mel Bonis Le Songe de Cléopâtre (nocturne) Marie Jaëll Douze Valses et Finale op. 8 : 1. Allegro con brio – 2. Moderato – 3. Animato giocoso – 4. Allegro fuocoso – 5. Capriccioso 6. Quasi lento con tenerezza – 7. Tempo giusto – 8. Allegretto cantabile – 9. Allegretto amoroso 10. Andantino melanconico – 11. Allegro armonioso – 12. Allegro dolce fantastico – 13. Finale : Vivace fuocoso Durata del concerto / Durée du concert 1h15 Le opere Les œuvres Lili Boulanger: Trois Morceaux per pianoforte solo D’un vieux jardin – D’un jardin clair – Cortège Lili Boulanger : Trois Morceaux pour piano D’un vieux jardin – D’un jardin clair – Cortège Composti nel 1914, i Trois Morceaux per pianoforte solo di Lili Boulanger sono stati pubblicati nel 1919 da Ricordi dopo la morte della compositrice. Tutti e tre di grande brevità, offrono un eclettico compendio della scrittura pianistica di Lili Boulanger. Il primo pezzo, D’un vieux jardin, è dedicato a Lily Jumel, amica dell’artista. Da eseguire sans lenteur, esso è soffuso di un’espressione tormentata che si contraddistingue per il linguaggio fortemente cromatico (tonalità allargata di do diesis minore). Le numerose indicazioni esecutive – triste, intense, grave – esortano l’interprete a sottolinearne l’ispirazione malinconica, ben riassunta dalla minorizzazione finale dell’accordo di tonica. Posto sotto il segno della sospensione e della risonanza, Un jardin clair coltiva la medesima vena malinconica, ma in tessiture pianistiche più liquide che richiamano certe pagine acquatiche di Claude Debussy e Maurice Ravel. Reca una dedica a Geneviève Ninette Salles, nipote di Gustave Eiffel, nata nel 1891. Cortège, che rompe con il carattere nostalgico e irrisolto dei due Morceaux precedenti come pure con il loro linguaggio cromatico, è una pagina piacevole e brillante di ispirazione decisamente gioiosa. Nel ripetere fino all’ebbrezza il medesimo tema di grande semplicità, essa è unificata da un ostinato ritmico di semicrome che si chiude su un’irresistibile accelerazione. È dedicata alla violinista Yvonne Astruc, con la quale Lili Boulanger registrò la versione per violino (o flauto) e pianoforte di questo brano. Composés en 1914, les Trois Morceaux pour piano de Lili Boulanger ont été publiés en 1919 par Ricordi après la mort de la compositrice. Tous trois d’une grande brièveté, ils offrent un aperçu éclectique de l’écriture pianistique de Lili Boulanger. La première pièce, « D’un vieux jardin », est dédiée à Lily Jumel, une amie de l’artiste. À exécuter « sans lenteur », elle est habitée par une expression tourmentée qui se caractérise par un langage très chromatique (tonalité élargie d’ut dièse mineur). Les nombreuses indications de jeu – « triste », « intense », « grave » – exhortent l’interprète à en souligner l’inspiration mélancolique, bien résumée par la minorisation finale de l’accord de tonique. Placé sous le signe de la suspension et de la résonance, « Un jardin clair » cultive la même veine mélancolique, mais dans des textures pianistiques plus liquides qui rappellent certaines pages aquatiques de Claude Debussy et de Maurice Ravel. Elle porte une dédicace à Geneviève Ninette Salles, petite-fille de Gustave Eiffel née en 1891. Rompant avec le caractère nostalgique et irrésolu des deux Morceaux précédant, ainsi qu’avec leur langage chromatique, « Cortège » est une page plaisante et enlevée, d’inspiration résolument joyeuse. Répétant jusqu’à l’ivresse le même thème d’une grande simplicité, elle est unifiée par un ostinato rythmique de doubles croches et s’achève sur une accélération irrésistible. Elle est dédiée à la violoniste Yvonne Astruc, avec laquelle Lili Boulanger enregistra la version pour violon (ou flûte) et piano de cette même pièce. 3 4 Cécile Chaminade: Six Pièces romantiques op. 55 1. Primavera: Allegretto – 2. La chaise à porteurs: Allegretto – 3. Idylle arabe: Mouvement modéré de valse – 4. Sérénade d’automne: Andantino – 5. Danse hindoue: Allegro, tempo giusto – 6. Rigaudon: Allegro Cécile Chaminade : Six Pièces romantiques op. 55 1. Primavera : Allegretto – 2. La chaise à porteurs : Allegretto – 3. Idylle arabe : Mouvement modéré de valse – 4. Sérénade d’automne : Andantino – 5. Danse hindoue : Allegro, tempo giusto – 6. Rigaudon : Allegro Probabilmente composte verso il 1890, le Six Pièces romantiques sono l’unica partitura a quattro mani di Cécile Chaminade, se si eccettuano le Deux Pièces op. 36 di cui esiste anche una versione per due pianoforti. «Romantico» è qui sinonimo di «pezzo di genere», ispirato a immagini e argomenti cari all’Ottocento: la natura e l’esotismo. La poesia della raccolta, il suo fascino melodico e la sua scrittura varia quanto raffinata ricordano le Pièces pittoresques di Chabrier (1880-1881). Nell’associare il ritmo della barcarola allo spirito del valzer Primavera incanta per la freschezza pastorale, l’eleganza delle linee e la sottile armonia. Delicata marcia da suonare con sordina, La chaise à porteurs (orchestrata da Chaminade al pari di Idylle arabe e Sérénade d’automne) trotterella allegramente sul ritmo imperturbabile del basso. Nel terzo pezzo i discreti tocchi modali e gli accordi arpeggiati che raffigurano qualche strumento a corde pizzicate sono gli unici elementi che evochino una remota contrada, poiché l’Arabia balla qui il valzer! Nessuna malinconia nell’autunno della Sérénade, in cui una melodia dolcemente ondeggiante si alterna a episodi più capricciosi che stilizzano le sonorità di una chitarra o di un mandolino. L’esotismo della Danse hindoue è più spiccato Probablement composées vers 1890, les Six Pièces romantiques sont la seule partition à quatre mains de Cécile Chaminade, si l’on excepte les Deux Pièces op. 36 dont il existe aussi une version pour deux pianos. « Romantique » est ici synonyme de « pièce de genre » inspirée par des images et sujets chers au XIXe siècle : la nature et l’exotisme. La poésie du recueil, son charme mélodique et son écriture aussi variée que raffinée rappellent les Pièces pittoresques de Chabrier (1880-1881). Associant le rythme de la barcarolle à l’esprit de la valse, Primavera séduit par sa fraîcheur pastorale, l’élégance de ses lignes et son harmonie subtile. Marche délicate, à jouer avec sourdine, La chaise à porteurs (que Chaminade a orchestrée, comme Idylle arabe et Sérénade d’automne) trottine allègrement sur le rythme imperturbable de la basse. Dans la troisième pièce, les discrètes touches modales et les accords arpégés figurant quelque instrument à cordes pincées sont les seuls éléments évoquant une contrée lointaine, puisque l’Arabie danse ici la valse ! Point de mélancolie dans l’automne de la Sérénade, où une mélodie doucement balancée alterne avec des épisodes plus capricieux, stylisant la sonorité d’une guitare ou d’une mandoline. L’exotisme de la Danse hindoue est plus prononcé que celui de l’Idylle arabe : contours mélodiques orien- di quello dell’Idylle arabe: contorni melodici orientaleggianti, basso spesso statico che sostiene l’ipnotica ebbrezza ritmica. Il Rigaudon, che presenta più le caratteristiche di una gavotta, chiude la raccolta con accenti popolari e un’ornamentazione che si rifà al clavicembalo barocco. talisants, basse souvent statique soutenant l’ivresse rythmique hypnotique. Le Rigaudon, qui adopte plutôt les caractéristiques d’une gavotte, referme le recueil avec des accents populaires et une ornementation empruntée au clavecin baroque. Cécile Chaminade: Six romances sans paroles op. 76 1. Souvenance – 4. Églogue – 5. Chanson bretonne – 6. Méditation Cécile Chaminade : Six romances sans paroles op. 76 1. Souvenance – 4. Églogue – 5. Chanson bretonne – 6. Méditation Pubblicate nel 1893, le Six romances sans paroles di Cécile Chaminade si inseriscono nel retaggio delle otto raccolte di Felix Mendelssohn (1809-1847) che recano questo titolo, edite a partire dal 1830. Di grande intensità espressiva, generata in particolare dai rapidi cambiamenti di registro e da una scrittura molto animata, Souvenance è dedicata al compositore e didatta di pianoforte J.-A. Wiernsberger. Dopo slanci appassionati, questo primo pezzo della raccolta si chiude su una nota pacata e sospensiva. In Églogue (che reca una dedica al pianista, compositore e didatta George Falkenberg) la scrittura su pedali, l’accompagnamento regolare e ininterrotto di crome, le sincopi iniziali, come pure la semplicità delle linee melodiche e le loro numerose ripetizioni evocano il genere della berceuse. Quasi declamatoria, la parte centrale offre una nuova tessitura pianistica e qualche sorpresa armonica. Nella quinta romance sans paroles – dedicata a Adolphe Wouters, docente di pianoforte al Conservatoire Publiées en 1893, les six Romances sans paroles de Cécile Chaminade s’inscrivent dans l’héritage des huit recueils de Félix Mendelssohn (1809-1847) portant ce titre, publiés à partir de 1830. D’une grande intensité expressive, générée en particulier par les rapides changements de registres et une écriture rythmique très animée, « Souvenance » est dédiée au compositeur et pédagogue du piano J. A. Wiernsberger. Après des élans passionnés, cette première pièce du recueil se clôt sur une note apaisée et suspensive. Dans « Églogue » (qui porte une dédicace au pianiste, compositeur et pédagogue George Falkenberg), l’écriture sur pédales, l’accompagnement régulier et ininterrompu de croches, les syncopes initiales, ainsi que la simplicité des lignes mélodiques et leurs nombreuses répétitions évoquent le genre de la berceuse. Quasidéclamative, la partie centrale offre une nouvelle texture pianistique et quelques surprises harmoniques. Dans la cinquième « romance sans parole », dédiée à Adolphe Wouters – profes5 6 royal de musique di Bruxelles – il riferimento al folklore bretone oscilla tra espressione decisa – motivi ascendenti su pedali che presentano l’indicazione esecutiva marcatissimo – e tessiture eteree – staccato, pianissimo e leggiero – che creano impressionanti contrasti. Anche l’ultimo brano della raccolta, Méditation, reca la dedica a un pianista, compositore e didatta, Charles René. Di espressione ampia, esso rinuncia all’energia ritmica in favore di una scrittura pianistica della risonanza, propizia alla contemplazione. seur de piano au Conservatoire royal de musique de Bruxelles –, la référence au folklore breton oscille entre expression décidée – motifs ascendants, sur pédales, portant l’indication de jeu marcatissimo –, et textures éthérées – staccato, pianissimo et leggiero – qui créent des contrastes saisissants. La dernière pièce du recueil, « Méditation », porte elle aussi une dédicace à un pianiste, compositeur et pédagogue, Charles René. D’une expression ample, elle délaisse l’énergie rythmique au profit d’une écriture pianistique de la résonnance propice à la contemplation. Mel Bonis: Le Songe de Cléopâtre (nocturne) op. 180/1 Le Songe de Cléopâtre è un brano di grande ampiezza la cui modernità contrasta con l’usuale produzione per pianoforte a quattro mani della compositrice. Inedita fino al 2007, l’opera ci è giunta sotto forma di copia calligrafata che presenta correzioni per mano di Mel Bonis. Si tratta della riduzione, eseguita dall’autrice, di un’opera sinfonica eponima rimasta inedita e facente parte del trittico postumo «Trois femmes de légende» (assieme a Salomé op. 100/2 e a Ophélie op. 165/2). Poiché i due manoscritti di Le Songe de Cléopâtre (quello per orchestra e quello per pianoforte) non recano alcuna data, possiamo solo ipotizzare il loro periodo di composizione alla luce dello stile adottato. Assai affine alle grandi opere Mel Bonis : Le Songe de Cléopâtre (nocturne) op. 180/1 Le Songe de Cléopâtre est une pièce de grande ampleur, dont la modernité tranche avec la production habituelle pour piano à quatre mains de sa compositrice. Inédit jusqu’en 2007, l’œuvre nous est parvenue sous la forme d’une copie calligraphiée comportant des corrections de la main de Mel Bonis. Il s’agit de la réduction, par l’auteure, d’une œuvre symphonique éponyme restée inédite et faisant partie du triptyque posthume « Trois femmes de légende » (aux côtés de Salomé op. 100/2 et d’Ophélie op. 165/2). Les deux manuscrits du Songe de Cléopâtre (celui pour orchestre et celui pour piano) ne portant aucune date, on ne peut que supposer leur période de composition à la lumière du style qui y est employé. Très proche des grandes œuvres della maturità di Mel Bonis, Le Songe de Cléopâtre, per «le sue ricercate armonie così personali, i ritmi languidi, la sensualità e le fughe nell’esotismo», sembra indicare – a detta di Christine Géliot, che ne ha curato l’edizione – che l’opera sia stata scritta dopo la prima guerra mondiale. Il «sogno» premonitore della regina d’Egitto che intravede la propria rovina è un antico topos della tragedia francese (lo incontriamo fin dal 1553 in Cléopâtre captive di Étienne Jodelle), che consente alla compositrice di evocare contemporaneamente la serenità del sogno e il terrore della visione funesta. Mentre la scrittura «impressionista» di numerosi passaggi attesta l’evidente influsso di Debussy, certi accenti paiono in accordo con la modernità pianistica degli anni Venti e sembrano così evocare addirittura lo stile del giovane Gershwin (in particolare la Rhapsody in Blue del 1924). de la maturité de Mel Bonis, Le Songe de Cléopâtre, par « ses harmonies recherchées si personnelles, ses rythmes langoureux, sa sensualité et ses échappées dans l’exotisme » semble – pour Christine Géliot qui en a assuré l’édition – indiquer que l’œuvre a été écrite après la Première Guerre mondiale. Le « songe » prémonitoire de la reine d’Égypte entrevoyant sa perte est une formule ancienne de la tragédie française (on la rencontre dès 1553 dans Cléopâtre captive d’Étienne Jodelle), qui permet à la compositrice d’évoquer à la fois la sérénité du rêve et l’effroi de la vision funeste. Alors que l’écriture « impressionniste » de nombreux passages témoigne de l’influence évidente de Debussy, certains accents paraissent en accord avec la modernité pianistique des années 1920 et semblent ainsi évoquer jusqu’au style du jeune Gerswhin (notamment de sa Rhapsody in Blue de 1924). Marie Jaëll: Douze Valses et Finale op. 8 1. Allegro con brio – 2. Moderato – 3. Animato giocoso – 4. Allegro fuocoso – 5. Capriccioso – 6. Quasi lento con tenerezza – 7. Tempo giusto – 8. Allegretto cantabile – 9. Allegretto amoroso – 10. Andantino melanconico – 11. Allegro armonioso – 12. Allegro dolce fantastico – 13. Finale: Vivace fuocoso Marie Jaëll : Douze Valses et Finale op. 8 1. Allegro con brio – 2. Moderato – 3. Animato giocoso – 4. Allegro fuocoso – 5. Capriccioso – 6. Quasi lento con tenerezza – 7. Tempo giusto – 8. Allegretto cantabile – 9. Allegretto amoroso – 10. Andantino melanconico – 11. Allegro armonioso – 12. Allegro dolce fantastico – 13. Finale : Vivace fuocoso Come numerosi compositori dell’Ottocento, Marie Jaëll si è dedicata con piacere al valzer. Ne sono testimonianza le Six Valses mélancoliques, Six Valses mignonnes, Après la valse ne Les Beaux Jours, Petite valse chantante in Sept Pièces faciles (tutte Comme de nombreux compositeurs du XIXe siècle, Marie Jaëll s’est adonnée avec bonheur à la valse. En témoignent les Six Valses mélancoliques, Six Valses mignonnes, « Après la valse » dans Les Beaux Jours, « Petite valse chantante » dans Sept Pièces fa7 per pianoforte a due mani) e Douze Valses et Finale. Composta nel 1874, la raccolta a quattro mani viene pubblicata grazie all’aiuto di Liszt che propone alcune varianti, aggiunte di indicazioni di tempo, articolazione, pedale e diteggio: «In ciò vogliate vedere solo una prova del mio affetto e anche del mio interesse per un’opera affascinante, di nobili intenti, raffinata, amabile, che mi pare davvero adatta a un brillante e duraturo successo», scrive alla compositrice. Nel 1876 suona l’opera con Saint-Saëns a Bayreuth. La prima esecuzione in pubblico ha luogo a Parigi il 14 marzo 1877, nella Salle Érard, da parte dei coniugi Jaëll. La «Revue et Gazette musicale de Paris» elogia il «secondo esordio di Madame Marie Jaëll come compositrice» un anno dopo la prima del Quartetto per archi e pianoforte: «Questa volta Madame Jaëll presentava al pubblico dei valzer a quattro mani. Il loro andamento è alquanto capriccioso, talvolta prezioso e ricercato, talaltra schietto e chiassoso; qui intimo, quasi mistico, lì amabile e spensierato […] Molti applausi dall’inizio alla fine, e soprattutto per il penultimo valzer, che è affascinante e che la coppia artistica ha dovuto ripetere». Effettivamente la raccolta si distingue per i suoi contrasti di carattere e per la varietà del trattamento della misura in tre tempi, culminante negli energici ritmi puntati di un indiavolato Finale. 8 ciles (toutes pour piano à deux mains) et Douze Valses et Finale. Composé en 1874, le recueil à quatre mains est publié grâce à l’aide de Liszt, lequel propose quelques variantes, ajouts d’indications de tempo, d’articulation, de pédale et de doigté : « N’y voyez qu’une preuve de mon affection et aussi de mon intérêt pour une œuvre charmante, finement intentionnée, distinguée, aimable, qui me paraît fort appropriée à un succès brillant et durable », écrit-il à la compositrice. En 1876, il joue l’œuvre avec Saint-Saëns à Bayreuth. La création publique a lieu à Paris le 14 mars 1877, salle Érard, par les époux Jaëll. La Revue et Gazette musicale de Paris loue le « second début de Mme Marie Jaëll comme compositeur », un an après la création du Quatuor pour cordes et piano : « Cette fois, ce sont des valses à quatre mains que Mme Jaëll présentait au public. Leur allure est assez capricieuse, tantôt précieuse et recherchée, tantôt franche et bruyante ; ici intime, presque mystique, là aimable et gaie. […] On a beaucoup applaudi d’un bout à l’autre, et surtout à l’avant-dernière valse, qui est charmante et que le couple artistique a dû répéter. » Le recueil se distingue en effet par ses contrastes de caractère et la diversité du traitement de la mesure à trois temps, culminant sur les vigoureux rythmes pointés d’un Finale endiablé. I compositori Les compositeurs Mel Bonis (1858-1937) Marie-Hélène Bonis nasce in una famiglia piccolo-borghese parigina (il padre è operaio specializzato) che si mostra immediatamente ostile alle sue ambizioni musicali. Se l’apprendimento del pianoforte rientra infatti nell’educazione delle giovani del suo ceto sociale, la volontà della giovane di proseguire gli studi musicali non corrisponde ai canoni dell’epoca. A vent’anni Mel riesce nondimeno a incontrare César Franck e a entrare al Conservatorio di Parigi. Inizialmente privatista, nel 1878 viene ammessa alla classe di accompagnamento, dov’è compagna di corso di Claude Debussy. Qui incontra anche un altro allievo che diventerà l’amore della sua vita: il cantante Amédée-Landély Hettich. La domanda di matrimonio da parte di quest’ultimo (1881) scatena le ire della famiglia: MarieHélène deve allora abbandonare il Conservatorio ed è costretta, contro la sua volontà, a sposare l’industriale Albert Domange. Da questa unione nasceranno tre figli, ma la compositrice rimarrà legata a Hettich, da cui nel 1899 avrà una figlia. La sua produzione musicale, per la quale adotta lo pseudonimo «Mel», ha inizio durante gli anni di Conservatorio ma diventa regolare soltanto nei primi anni anni del Novecento. Nota soprattutto per le opere pianistiche a due o a quattro mani, Mel Bonis è autrice anche di numerosi pezzi per organo o armonium, di una ventina di mélodies, di cori, di mottetti, di cantici e di bellissime opere cameristiche (in particolare due quartetti con pianoforte scritti nel 1905 e nel 1923) che si distinguono per la loro libertà formale e la raffinatezza dell’armonia. Mel Bonis (1858-1937) Marie-Hélène Bonis est issue d’une famille de petits bourgeois parisiens (son père est ouvrier qualifié) qui se montre très rapidement hostile à ses ambitions musicales. Si son apprentissage du piano s’inscrit en effet dans l’éducation des jeunes filles de son milieu social, la volonté de poursuivre ses études musicales ne correspond pas aux canons de l’époque. À vingt ans, elle parvient néanmoins à rencontrer César Franck et entre au Conservatoire de Paris. D’abord auditeur libre, elle est admise dans la classe d’accompagnement en 1878 où elle est condisciple de Claude Debussy. Elle fait également la rencontre d’un autre élève, qui deviendra l’amour de sa vie : le chanteur Amédée-Landély Hettich. La demande en mariage de ce dernier (1881) déclenche la fureur familiale : Marie-Hélène doit alors quitter le Conservatoire, mariée de force à un industriel (Albert Domange). Trois enfants naîtront de cette union mais la compositrice restera liée à Hettich, dont elle aura une fille en 1899. Sa production musicale, pour laquelle elle utilise le pseudonyme de « Mel », débute au cours de ses années de Conservatoire mais ne devient régulière qu’au début du XXe siècle. Principalement reconnue pour ses œuvres pour piano à deux ou quatre mains, elle est également auteure de nombreuses pièces pour orgue ou harmonium, d’une vingtaine de mélodies, de chœurs, de motets, de cantiques et de très belles œuvres de musique de chambre (notamment deux quatuors avec piano écrits en 1905 et 1923) qui se distinguent par leur liberté formelle et la subtilité de leur harmonie. 9 Lili Boulanger (1893-1918) Meteora della musica francese, Julie-Marie Olga Boulanger, detta Lili, nasce in una famiglia di musicisti: un nonno violoncellista della Chapelle royale, un padre compositore e docente di canto al Conservatorio (Ernest Boulanger, Prix de Rome nel 1835), una madre cantante (la contessa russa Raïssa Mychetska), una sorella organista e compositrice (Nadia). La sua fragilità di salute si rivela fin dalla più tenera età: a due anni Lili contrae una polmonite in seguito alla quale rimarrà malata per il resto della sua vita. Studia musica con la sorella e riceve puntualmente i consigli dei grandi nomi della musica francese che frequentano la sua famiglia (in particolare Fauré e Pugno). Nel 1909 entra al Conservatorio di Parigi, formandosi alla composizione con Caussade, Vidal ed Emmanuel. Scrive le sue prime cantate a partire dal 1911 e ottiene un primo Prix de Rome nel 1913 con Faust et Hélène, diventando così la prima donna vincitrice di questo concorso istituito nel 1803. La notorietà allora acquisita le consente di ottenere un contratto di esclusiva con l’editore italiano Ricordi. Nonostante i problemi di salute, nel 1914 parte per Villa Medici, ma la dichiarazione di guerra la costringe a lasciare rapidamente Roma alla volta di Nizza. Lì compone il ciclo di liriche Des clairières dans le ciel nonché alcuni salmi e pezzi strumentali. Dopo un secondo soggiorno a Roma nel 1916, Lili fa ritorno in Francia, nella regione parigina, e muore di tubercolosi nel marzo 1918 dopo aver avuto il tempo di ultimare importanti opere, tra cui il Pie Jesu per voce, organo, quartetto d’archi e arpa. 10 Lili Boulanger (1893-1918) Étoile filante de la musique française, Julie-Marie Olga Boulanger, dite Lili, est issue d’une famille de musiciens : un grand-père violoncelliste de la Chapelle royale, un père compositeur et professeur de chant au Conservatoire (Ernest Boulanger, prix de Rome en 1835), une mère cantatrice (la comtesse russe Raïssa Mychetska) et une sœur organiste et compositrice (Nadia). La fragilité de sa santé est révélée dès son plus jeune âge : elle contracte une pneumonie à deux ans et restera malade jusqu’à la fin de sa vie. Elle étudie la musique avec sa sœur et reçoit ponctuellement les conseils des grands noms de la musique française qui entourent sa famille (notamment Fauré et Pugno). En 1909, elle entre au Conservatoire de Paris et se forme à la composition auprès de Caussade, Vidal et Emmanuel. Elle écrit ses premières cantates à partir de 1911 et obtient un premier prix de Rome en 1913 avec Faust et Hélène, devenant ainsi la première femme lauréate de ce concours créé en 1803. La notoriété qu’elle acquiert alors lui permet d’obtenir un contrat d’exclusivité avec l’éditeur italien Ricordi. Malgré ses problèmes de santé, elle part en 1914 à la villa Médicis, mais la déclaration de guerre l’oblige à quitter rapidement Rome pour Nice. Elle y compose le cycle de mélodies Des clairières dans le ciel ainsi que des psaumes et des pièces instrumentales. Après un second séjour à Rome en 1916, elle rentre en France et meurt en région parisienne d’une tuberculose (en mars 1918) après avoir eu le temps d’achever des œuvres majeures dont le Pie Jesu pour voix, orgue, quatuor à cordes et harpe. Cécile Chaminade (1857-1944) Cécile Chaminade deve conciliare il proprio talento per la composizione musicale con la condizione di figlia della grande borghesia parigina. Sebbene riveli un’autentica predisposizione per il pianoforte e Bizet – amico di famiglia – le faccia incontrare Le Couppey (docente al Conservatorio), il padre si oppone a che Cécile riceva una formazione musicale professionistica, contraria alle usanze del suo ceto sociale. L’istruzione che la giovane riceve in forma privata sotto la guida di Savard, Le Couppey e Godard è nondimeno simile a quella del Conservatorio. Dal momento che i genitori tengono regolarmente salotto in casa loro, la giovane musicista approfitta della loro rete di relazioni per esibirsi una prima volta in pubblico, in occasione di un concerto di musica da camera nella Salle Pleyel nel 1877. In quel periodo le sue composizioni trovano anche i primi sostenitori: nel 1878 Le Couppey organizza un concerto ad esse dedicato, e nel 1880 la Société nationale de musique programma il suo Trio op. 11 nonché una Suite per orchestra l’anno successivo. Saranno un’audizione privata, in casa dei genitori, dell’opéra-comique La Sevillane (1882), poi – nel 1888 – le rappresentazioni pubbliche del balletto Callirhoé, della sinfonia drammatica Les Amazones e del Concertstück per pianoforte, a consentirle di consolidare veramente la propria notorietà. A partire dagli anni Novanta, la morte del padre e il bisogno di provvedere alle necessità familiari la inducono a moltiplicare le tournée mondiali e a sottoscrivere contratti editoriali che le impongono di produrre a ritmo serrato un gran numero di composizioni minori, nelle quali si stenta a ritrovare la raffinatezza armonica delle sue prime opere. Cécile Chaminade (1857-1944) Cécile Chaminade dut conjuguer son talent pour la composition musicale avec sa condition de fille de grands bourgeois parisiens. Alors qu’elle montre de réelles dispositions pour le piano et que Bizet – ami de la famille – lui fait rencontrer Le Couppey (professeur au Conservatoire), son père s’oppose à ce qu’elle suive une formation musicale professionnelle, contraire aux usages de son rang. Son apprentissage dans la sphère privée, auprès de Savard, Le Couppey et Godard, s’apparente néanmoins à celui du Conservatoire. Ses parents tenant régulièrement salon chez eux, la jeune musicienne profite de leur réseau de connaissances pour se produire une première fois en public lors d’un concert de musique de chambre, salle Pleyel, en 1877. Ses compositions trouvent à la même époque leurs premiers défenseurs : Le Couppey organise en 1878 un concert qui leur est consacré et la Société nationale de musique programme son Trio op. 11 en 1880 ainsi qu’une Suite pour orchestre l’année suivante. C’est une audition privée, chez ses parents, de son opéra-comique La Sevillane (1882), puis – en 1888 – les représentations publiques de son ballet Callirhoé, de sa symphonie dramatique Les Amazones et de son Concertstück pour piano, qui lui permettent d’asseoir véritablement sa notoriété. La mort de son père et le besoin de subvenir aux besoins familiaux la poussent, à partir des années 1890, à multiplier les tournées mondiales et à signer des contrats d’édition qui l’obligent à produire très vite un grand nombre d’œuvres secondaires dans lesquelles on peine à retrouver le raffinement harmonique de ses premiers opus. 11 Marie Jaëll (1846-1925) Nata in Alsazia, Marie Trautmann viene affidata fin dalla più tenera età a Franz Hamma, docente di pianoforte a Stoccarda. Tiene il primo concerto a dodici anni e prosegue gli studi musicali con Ignaz Moscheles e successivamente con Henri Herz al Conservatorio di Parigi, dove riceve il primo premio nel 1862. Nel 1866 incontra il pianista Alfred Jaëll e lo sposa nello stesso anno. Formatasi nella composizione con César Franck e Camille Saint-Saëns (di cui diventerà amica e segretaria), pubblica i suoi primi lavori a partire dal 1871, seguendo contemporaneamente una brillante carriera di solista. Dopo aver trascorso un periodo a Weimar con Liszt (1883-1885), Marie Jaëll è la prima a eseguire a Parigi, nel 1891, «l’integrale» delle opere del maestro. Fra il 1892 e il 1894 fa scoprire al pubblico francese anche le trentadue sonate di Beethoven. Come autrice, Jaëll mostra un grande rigore artistico in opere scritte inizialmente per il suo strumento d’elezione: una Sonata per pianoforte dedicata a Liszt (1871), Dix Bagatelles (1872), alcune Esquisses romantiques (1883) e tre cicli di brani: Ce qu’on entend dans l’Enfer, - dans le Purgatoire, - dans le Paradis (1894). Tuttavia nel corso della sua carriera si cimenta in numerosi generi musicali: mélodie, musica corale, dramma musicale, musica da camera e musica orchestrale. Questa produzione tanto varia quanto interessante è nondimeno eclissata da un’opera teorica e didattica di ampio respiro che Jaëll intraprende nel 1891 con i Commentaires des œuvres de Liszt e conclude con La Main et la Pensée musicale. 12 Marie Jaëll (1846-1925) Née en Alsace, Marie Trautmann est confiée dès son plus jeune âge à Franz Hamma, professeur de piano à Stuttgart. Elle donne son premier concert à 12 ans et poursuit ses études musicales auprès d’Ignaz Moscheles puis d’Henri Herz au Conservatoire de Paris, où elle obtient le premier prix en 1862. Elle rencontre en 1866 le pianiste Alfred Jaëll et l’épouse la même année. Formée à la composition auprès de César Franck et de Camille Saint-Saëns (dont elle deviendra l’amie et la secrétaire), elle publie ses premières œuvres à partir de 1871 tout en menant une brillante carrière de soliste. Après avoir passé quelques temps à Weimar avec Liszt (1883-1885), elle est la première à donner à Paris « l’intégrale » des œuvres du maître en 1891. Elle fait également découvrir les 32 sonates de Beethoven au public français entre 1892 et 1894. En tant qu’auteure, Jaëll montre une grande exigence artistique dans des œuvres d’abord écrites pour son instrument de prédilection : une Sonate pour piano dédiée à Liszt (1871), Dix Bagatelles (1872), des Esquisses romantiques (1883) et trois cycles de pièces : Ce qu’on entend dans l’Enfer, – dans le Purgatoire, – dans le Paradis (1894). Elle s’aventure néanmoins, au cours de sa carrière, dans de nombreux genres musicaux : mélodie, musique chorale, drame musical, musique de chambre et musique pour orchestre. Cette production aussi variée qu’intéressante est néanmoins éclipsée par une œuvre théorique et pédagogique d’envergure qu’elle débute en 1891 avec les Commentaires des œuvres de Liszt et qu’elle achève avec La Main et la Pensée musicale. Le interpreti Les interprètes Lidija e Sanja Bizjak, pianoforte a quattro mani Dopo essersi affermate come soliste, Lidija e Sanja Bizjak si esibiscono attualmente in duo. Originarie di Belgrado, accedono in anni diversi al Conservatoire national supérieur de musique di Parigi nella classe de Jacques Rouvier. In questa formazione esordiscono nel 2002. Il loro percorso è successivamente commisurato al loro talento: concerti al Théâtre Mogador, al Musée d’Orsay, alla Salle Gaveau, ai Festival de La Roque d’Anthéron, La Folle journée de Nantes, de Nohant, de Sully, d’Auvers-surOise... Nel 2005 ricevono due premi speciali al prestigioso concorso per duo pianistico dell’ARD di Monaco di Baviera. Sono ospiti di numerose scene internazionali: Sadler’s Wells Theatre, BBC Proms di Londra, Düsseldorf, Ginevra, Tokyo e Kanazawa. Nel 2012 pubblicano presso Mirare il loro primo disco, dedicato a Stravinskij. Questo album riceve riconoscimenti fin dalla sua uscita: ffff di «Télérama», «Choix de France Musique»... Lidija e Sanja Bizjak si esibiscono tra l’altro con la Sinfonia Varsovia, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Picardie e la Hong Kong Sinfonietta. Il loro concerto nel trentesimo anniversario del Festival international de piano de La Roque d’Anthéron è stato trasmesso in diretta su Arte Live Web. Prossimamente suoneranno in tutta Europa, Australia e alle Cime Musicali di Gstaad. Lidija et Sanja Bizjak, duo de piano Après avoir fait leurs preuves en tant que solistes, Lidija et Sanja Bizjak se produisent en duo. Originaires de Belgrade, elles intègrent à quelques années d’écart le Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe de Jacques Rouvier. L’année 2002 marque le début dans cette formation. La suite de leur parcours est à la mesure de leur talent : des concerts au Théâtre Mogador, au Musée d’Orsay, à la Salle Gaveau, aux festivals de La Roque d’Anthéron, Folle journée de Nantes, à Nohant, Sully, Auvers-sur-Oise... Elles remportent en 2005 deux prix spéciaux au prestigieux concours de duo de piano de l’ARD de Munich. De nombreuses scènes internationales les accueillent : Sadler’s Wells Theatre, BBC PROMS de Londres, Düsseldorf, Genève, Tokyo et Kanazawa. En 2012 paraît leur premier disque consacré à Stravinsky pour Mirare. Cet album a été distingué dès sa sortie : ffff de Télérama, « Choix » France Musique... Lidija et Sanja Bizjak se produisent, entre autres, avec le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Picardie et le Hong Kong Sinfonietta. Leur prestation au 30e anniversaire du Festival international de piano de La Roque d’Anthéron a été diffusée en direct sur Arte Live Web. Elles seront prochainement en concert à travers l’Europe, en Australie et aux Sommets Musicaux de Gstaad. 13 CONCERTI PER LE FAMIGLIE AL PALAZZETTO BRU ZANE! L’ENSEMBLE MUSAGÈTE VI ASPETTA DOMENICA 16 MARZO ALLE ORE 16 PER UN CONCERTO FORMATO FAMIGLIA! (LABORATORI DALLE ORE 14.30 ALLE ORE 15.30) BRU-ZANE.COM Prossimi eventi a Venezia Prochains événements à Venise Domenica 16 marzo 2014 Un’occasione straordinaria per introdurre alla musica i bambini dai 6 anni in su insieme alle loro famiglie! Palazzetto Bru Zane Concerto per le famiglie Info: [email protected] / 041 5211005 Sabato 22 marzo 2014, ore 17 Palazzetto Bru Zane Trii con pianoforte Musiche di PIERNÉ, LA TOMBELLE Trio Wanderer Giovedì 27 marzo, ore 18 Palazzetto Bru Zane Presentazione-concerto Alexandre Dratwicki, direttore scientifico del Palazzetto Bru Zane David Violi, pianoforte Ingresso libero. Prenotazione obbligatoria Info: [email protected] / 041 5211005 Festival Félicien David, da Parigi al Cairo (5 aprile – 17 maggio) Sabato 5 aprile 2014, ore 17 Scuola Grande San Giovanni Evangelista Opera da salotto Le Saphir Opéra-comique in tre atti (trascrizione e adattamento per nove strumentisti e sei cantanti) Domenica 6 aprile 2014, ore 17 Palazzetto Bru Zane Panorama Musiche di DAVID, LENORMAND, BERLIOZ Trio Chausson Seguirà un brindisi Martedì 8 aprile ore 18 Conferenza di Adriana Guarnieri: L'esotismo nell'Ottocento Ingresso libero. Info: [email protected] / 041 5211005 Sabato 12 aprile 2014, ore 17 Palazzetto Bru Zane Sogni a occhi aperti Musiche di DAVID, LISZT, DEBUSSY, MASSENET/SAINT-SAÊNS, WAGNER/LISZT Jonas Vitaud, pianoforte Contributi musicologici Hélène Cao, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon 2 Traduzioni Paolo Vettore Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia tel. +39 041 52 11 005 bru-zane.com