PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE

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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE
IN OCCASIONE DELLA MANIFESTAZIONE “DONNE A VENEZIA”
ORGANIZZATA DALLA CITTÀ DI VENEZIA
Palazzetto Bru Zane – venerdì 7 marzo 2014, ore 20
Compositori al femminile
Lidija e Sanja Bizjak, pianoforte a quattro mani
PALAZZETTO
BRU ZANE
CENTRE
DE MUSIQUE
ROMANTIQUE
FRANÇAISE
A quattro mani
Nell’Ottocento il pianoforte a quattro mani è più di un
genere musicale: è sia un atto di socializzazione sia un
mezzo di propaganda e d’insegnamento. È anche, per gli
editori, un commercio lucroso e redditizio. Quanti sanno
che inizialmente le opere di Wagner furono introdotte
a Parigi in questa forma? Quanti sanno che per molti
aristocratici la forma a quattro mani rappresentava
la possibilità di avvicinare grandi personalità? Da
questa pratica derivarono le più svariate formule:
arrangiamenti di opere, pezzi infantili, musica da ballo
o sonate ambiziose. Dalle brillanti variazioni firmate
Henselt, Moscheles o Chopin alle quadriglie umoristiche
di Chabrier e Messager; dalle dotte sonate di Boëly,
Onslow e Gouvy alle “scene infantili” di Fauré e Ravel,
è un secolo d’intimità e di incontri straordinari quello
che viene scrivendosi nell’ambito di un repertorio
in cui la trascrizione orchestrale assume talvolta il
carattere di un tour de force virtuosistico, quando
si tratta di España di Chabrier o de La Valse di Ravel.
À quatre mains
Le piano à quatre mains est plus qu’un genre musical au
XIXe siècle : c’est un acte de sociabilité autant qu’un moyen
de propagande et d’enseignement. C’est aussi, pour les
éditeurs, un commerce lucratif et rentable. Sait-on que les
opéras de Wagner furent d’abord introduits sous cette
forme à Paris ? Sait-on que pour beaucoup d’aristocrates,
le « quatre mains » représentait la possibilité d’approcher
de grandes personnalités ? De cette pratique résultèrent
les formules les plus diverses : arrangements d’opéras,
pièces enfantines, musique de bal ou sonates ambitieuses.
Des variations brillantes signées Henselt, Moscheles ou
Chopin aux quadrilles humoristiques de Chabrier et
Messager ; des sonates savantes de Boëly, Onslow et Gouvy
aux « scènes d’enfants » de Fauré et Ravel, c’est un siècle
d’intimité et de rencontres étonnantes qui s’écrit au fil d’un
répertoire dans lequel la transcription orchestrale prend
parfois les allures d’un tour de force virtuose, lorsqu’il
s’agit d’España de Chabrier ou de La Valse de Ravel.
1
Lili Boulanger
Trois Morceaux pour piano seul :
D'un vieux jardin – D'un jardin clair – Cortège
Cécile Chaminade
Six Pièces romantiques op. 55 :
1. Primavera : Allegretto – 2. La chaise à porteurs : Allegretto
3. Idylle arabe : Mouvement modéré de valse – 4. Sérénade d’automne : Andantino
5. Danse hindoue : Allegro, tempo giusto – 6. Rigaudon : Allegro
Six romances sans paroles op. 76 :
1. Souvenance – 4. Églogue – 5. Chanson bretonne – 6. Méditation
Mel Bonis
Le Songe de Cléopâtre (nocturne)
Marie Jaëll
Douze Valses et Finale op. 8 :
1. Allegro con brio – 2. Moderato – 3. Animato giocoso – 4. Allegro fuocoso – 5. Capriccioso
6. Quasi lento con tenerezza – 7. Tempo giusto – 8. Allegretto cantabile – 9. Allegretto amoroso
10. Andantino melanconico – 11. Allegro armonioso – 12. Allegro dolce fantastico – 13. Finale : Vivace fuocoso
Durata del concerto / Durée du concert
1h15
Le opere
Les œuvres
Lili Boulanger: Trois Morceaux per pianoforte solo
D’un vieux jardin – D’un jardin clair – Cortège
Lili Boulanger : Trois Morceaux pour piano
D’un vieux jardin – D’un jardin clair – Cortège
Composti nel 1914, i Trois Morceaux per pianoforte solo di Lili
Boulanger sono stati pubblicati nel 1919 da Ricordi dopo la morte della compositrice. Tutti e tre di grande brevità, offrono un
eclettico compendio della scrittura pianistica di Lili Boulanger.
Il primo pezzo, D’un vieux jardin, è dedicato a Lily Jumel, amica dell’artista. Da eseguire sans lenteur, esso è soffuso di un’espressione tormentata che si contraddistingue per il linguaggio
fortemente cromatico (tonalità allargata di do diesis minore). Le
numerose indicazioni esecutive – triste, intense, grave – esortano
l’interprete a sottolinearne l’ispirazione malinconica, ben riassunta dalla minorizzazione finale dell’accordo di tonica. Posto
sotto il segno della sospensione e della risonanza, Un jardin clair
coltiva la medesima vena malinconica, ma in tessiture pianistiche più liquide che richiamano certe pagine acquatiche di Claude
Debussy e Maurice Ravel. Reca una dedica a Geneviève Ninette
Salles, nipote di Gustave Eiffel, nata nel 1891. Cortège, che rompe
con il carattere nostalgico e irrisolto dei due Morceaux precedenti
come pure con il loro linguaggio cromatico, è una pagina piacevole e brillante di ispirazione decisamente gioiosa. Nel ripetere
fino all’ebbrezza il medesimo tema di grande semplicità, essa è
unificata da un ostinato ritmico di semicrome che si chiude su
un’irresistibile accelerazione. È dedicata alla violinista Yvonne
Astruc, con la quale Lili Boulanger registrò la versione per violino
(o flauto) e pianoforte di questo brano.
Composés en 1914, les Trois Morceaux pour piano de Lili Boulanger
ont été publiés en 1919 par Ricordi après la mort de la compositrice. Tous trois d’une grande brièveté, ils offrent un aperçu éclectique
de l’écriture pianistique de Lili Boulanger. La première pièce, « D’un
vieux jardin », est dédiée à Lily Jumel, une amie de l’artiste. À exécuter « sans lenteur », elle est habitée par une expression tourmentée
qui se caractérise par un langage très chromatique (tonalité élargie
d’ut dièse mineur). Les nombreuses indications de jeu – « triste »,
« intense », « grave » – exhortent l’interprète à en souligner l’inspiration mélancolique, bien résumée par la minorisation finale de
l’accord de tonique. Placé sous le signe de la suspension et de la résonance, « Un jardin clair » cultive la même veine mélancolique, mais
dans des textures pianistiques plus liquides qui rappellent certaines
pages aquatiques de Claude Debussy et de Maurice Ravel. Elle porte
une dédicace à Geneviève Ninette Salles, petite-fille de Gustave Eiffel
née en 1891. Rompant avec le caractère nostalgique et irrésolu des
deux Morceaux précédant, ainsi qu’avec leur langage chromatique,
« Cortège » est une page plaisante et enlevée, d’inspiration résolument joyeuse. Répétant jusqu’à l’ivresse le même thème d’une grande simplicité, elle est unifiée par un ostinato rythmique de doubles
croches et s’achève sur une accélération irrésistible. Elle est dédiée à
la violoniste Yvonne Astruc, avec laquelle Lili Boulanger enregistra
la version pour violon (ou flûte) et piano de cette même pièce.
3
4
Cécile Chaminade: Six Pièces romantiques op. 55
1. Primavera: Allegretto – 2. La chaise à porteurs: Allegretto –
3. Idylle arabe: Mouvement modéré de valse – 4. Sérénade
d’automne: Andantino – 5. Danse hindoue: Allegro, tempo
giusto – 6. Rigaudon: Allegro
Cécile Chaminade : Six Pièces romantiques op. 55
1. Primavera : Allegretto – 2. La chaise à porteurs : Allegretto –
3. Idylle arabe : Mouvement modéré de valse – 4. Sérénade
d’automne : Andantino – 5. Danse hindoue : Allegro, tempo
giusto – 6. Rigaudon : Allegro
Probabilmente composte verso il 1890, le Six Pièces romantiques sono l’unica partitura a quattro mani di Cécile Chaminade, se si eccettuano le Deux Pièces op. 36 di cui esiste anche
una versione per due pianoforti. «Romantico» è qui sinonimo
di «pezzo di genere», ispirato a immagini e argomenti cari
all’Ottocento: la natura e l’esotismo. La poesia della raccolta,
il suo fascino melodico e la sua scrittura varia quanto raffinata ricordano le Pièces pittoresques di Chabrier (1880-1881).
Nell’associare il ritmo della barcarola allo spirito del valzer
Primavera incanta per la freschezza pastorale, l’eleganza delle linee e la sottile armonia. Delicata marcia da suonare con
sordina, La chaise à porteurs (orchestrata da Chaminade al pari
di Idylle arabe e Sérénade d’automne) trotterella allegramente sul ritmo imperturbabile del basso. Nel terzo pezzo i discreti tocchi modali e gli accordi arpeggiati che raffigurano
qualche strumento a corde pizzicate sono gli unici elementi
che evochino una remota contrada, poiché l’Arabia balla qui
il valzer! Nessuna malinconia nell’autunno della Sérénade, in
cui una melodia dolcemente ondeggiante si alterna a episodi
più capricciosi che stilizzano le sonorità di una chitarra o di
un mandolino. L’esotismo della Danse hindoue è più spiccato
Probablement composées vers 1890, les Six Pièces romantiques
sont la seule partition à quatre mains de Cécile Chaminade, si
l’on excepte les Deux Pièces op. 36 dont il existe aussi une version pour deux pianos. « Romantique » est ici synonyme de « pièce
de genre » inspirée par des images et sujets chers au XIXe siècle :
la nature et l’exotisme. La poésie du recueil, son charme mélodique et son écriture aussi variée que raffinée rappellent les Pièces
pittoresques de Chabrier (1880-1881). Associant le rythme de la
barcarolle à l’esprit de la valse, Primavera séduit par sa fraîcheur
pastorale, l’élégance de ses lignes et son harmonie subtile. Marche délicate, à jouer avec sourdine, La chaise à porteurs (que
Chaminade a orchestrée, comme Idylle arabe et Sérénade d’automne) trottine allègrement sur le rythme imperturbable de la
basse. Dans la troisième pièce, les discrètes touches modales et
les accords arpégés figurant quelque instrument à cordes pincées
sont les seuls éléments évoquant une contrée lointaine, puisque
l’Arabie danse ici la valse ! Point de mélancolie dans l’automne
de la Sérénade, où une mélodie doucement balancée alterne avec
des épisodes plus capricieux, stylisant la sonorité d’une guitare
ou d’une mandoline. L’exotisme de la Danse hindoue est plus
prononcé que celui de l’Idylle arabe : contours mélodiques orien-
di quello dell’Idylle arabe: contorni melodici orientaleggianti,
basso spesso statico che sostiene l’ipnotica ebbrezza ritmica.
Il Rigaudon, che presenta più le caratteristiche di una gavotta,
chiude la raccolta con accenti popolari e un’ornamentazione
che si rifà al clavicembalo barocco.
talisants, basse souvent statique soutenant l’ivresse rythmique
hypnotique. Le Rigaudon, qui adopte plutôt les caractéristiques
d’une gavotte, referme le recueil avec des accents populaires et
une ornementation empruntée au clavecin baroque.
Cécile Chaminade: Six romances sans paroles op. 76
1. Souvenance – 4. Églogue – 5. Chanson bretonne – 6. Méditation
Cécile Chaminade : Six romances sans paroles op. 76
1. Souvenance – 4. Églogue – 5. Chanson bretonne – 6. Méditation
Pubblicate nel 1893, le Six romances sans paroles di Cécile
Chaminade si inseriscono nel retaggio delle otto raccolte di
Felix Mendelssohn (1809-1847) che recano questo titolo, edite a partire dal 1830. Di grande intensità espressiva, generata in particolare dai rapidi cambiamenti di registro e da una
scrittura molto animata, Souvenance è dedicata al compositore e didatta di pianoforte J.-A. Wiernsberger. Dopo slanci
appassionati, questo primo pezzo della raccolta si chiude su
una nota pacata e sospensiva. In Églogue (che reca una dedica al pianista, compositore e didatta George Falkenberg) la
scrittura su pedali, l’accompagnamento regolare e ininterrotto di crome, le sincopi iniziali, come pure la semplicità
delle linee melodiche e le loro numerose ripetizioni evocano
il genere della berceuse. Quasi declamatoria, la parte centrale offre una nuova tessitura pianistica e qualche sorpresa
armonica. Nella quinta romance sans paroles – dedicata a
Adolphe Wouters, docente di pianoforte al Conservatoire
Publiées en 1893, les six Romances sans paroles de Cécile
Chaminade s’inscrivent dans l’héritage des huit recueils de
Félix Mendelssohn (1809-1847) portant ce titre, publiés à partir de 1830. D’une grande intensité expressive, générée en
particulier par les rapides changements de registres et une
écriture rythmique très animée, « Souvenance » est dédiée au
compositeur et pédagogue du piano J. A. Wiernsberger. Après
des élans passionnés, cette première pièce du recueil se clôt
sur une note apaisée et suspensive. Dans « Églogue » (qui porte une dédicace au pianiste, compositeur et pédagogue George Falkenberg), l’écriture sur pédales, l’accompagnement
régulier et ininterrompu de croches, les syncopes initiales,
ainsi que la simplicité des lignes mélodiques et leurs nombreuses répétitions évoquent le genre de la berceuse. Quasidéclamative, la partie centrale offre une nouvelle texture pianistique et quelques surprises harmoniques. Dans la cinquième
« romance sans parole », dédiée à Adolphe Wouters – profes5
6
royal de musique di Bruxelles – il riferimento al folklore bretone oscilla tra espressione decisa – motivi ascendenti su pedali che presentano l’indicazione esecutiva marcatissimo – e
tessiture eteree – staccato, pianissimo e leggiero – che creano
impressionanti contrasti. Anche l’ultimo brano della raccolta, Méditation, reca la dedica a un pianista, compositore e
didatta, Charles René. Di espressione ampia, esso rinuncia
all’energia ritmica in favore di una scrittura pianistica della
risonanza, propizia alla contemplazione.
seur de piano au Conservatoire royal de musique de Bruxelles –, la référence au folklore breton oscille entre expression
décidée – motifs ascendants, sur pédales, portant l’indication
de jeu marcatissimo –, et textures éthérées – staccato, pianissimo et leggiero – qui créent des contrastes saisissants.
La dernière pièce du recueil, « Méditation », porte elle aussi
une dédicace à un pianiste, compositeur et pédagogue, Charles
René. D’une expression ample, elle délaisse l’énergie rythmique
au profit d’une écriture pianistique de la résonnance propice à
la contemplation.
Mel Bonis: Le Songe de Cléopâtre (nocturne)
op. 180/1
Le Songe de Cléopâtre è un brano di grande ampiezza la cui
modernità contrasta con l’usuale produzione per pianoforte a
quattro mani della compositrice. Inedita fino al 2007, l’opera
ci è giunta sotto forma di copia calligrafata che presenta
correzioni per mano di Mel Bonis. Si tratta della riduzione,
eseguita dall’autrice, di un’opera sinfonica eponima rimasta
inedita e facente parte del trittico postumo «Trois femmes de
légende» (assieme a Salomé op. 100/2 e a Ophélie op. 165/2).
Poiché i due manoscritti di Le Songe de Cléopâtre (quello per
orchestra e quello per pianoforte) non recano alcuna data,
possiamo solo ipotizzare il loro periodo di composizione
alla luce dello stile adottato. Assai affine alle grandi opere
Mel Bonis : Le Songe de Cléopâtre (nocturne)
op. 180/1
Le Songe de Cléopâtre est une pièce de grande ampleur, dont
la modernité tranche avec la production habituelle pour piano
à quatre mains de sa compositrice. Inédit jusqu’en 2007, l’œuvre
nous est parvenue sous la forme d’une copie calligraphiée
comportant des corrections de la main de Mel Bonis. Il s’agit de
la réduction, par l’auteure, d’une œuvre symphonique éponyme
restée inédite et faisant partie du triptyque posthume « Trois
femmes de légende » (aux côtés de Salomé op. 100/2 et d’Ophélie
op. 165/2). Les deux manuscrits du Songe de Cléopâtre (celui
pour orchestre et celui pour piano) ne portant aucune date, on
ne peut que supposer leur période de composition à la lumière
du style qui y est employé. Très proche des grandes œuvres
della maturità di Mel Bonis, Le Songe de Cléopâtre, per «le sue
ricercate armonie così personali, i ritmi languidi, la sensualità
e le fughe nell’esotismo», sembra indicare – a detta di Christine
Géliot, che ne ha curato l’edizione – che l’opera sia stata scritta
dopo la prima guerra mondiale. Il «sogno» premonitore della
regina d’Egitto che intravede la propria rovina è un antico topos
della tragedia francese (lo incontriamo fin dal 1553 in Cléopâtre
captive di Étienne Jodelle), che consente alla compositrice di
evocare contemporaneamente la serenità del sogno e il terrore
della visione funesta. Mentre la scrittura «impressionista» di
numerosi passaggi attesta l’evidente influsso di Debussy, certi
accenti paiono in accordo con la modernità pianistica degli
anni Venti e sembrano così evocare addirittura lo stile del
giovane Gershwin (in particolare la Rhapsody in Blue del 1924).
de la maturité de Mel Bonis, Le Songe de Cléopâtre, par « ses
harmonies recherchées si personnelles, ses rythmes langoureux,
sa sensualité et ses échappées dans l’exotisme » semble – pour
Christine Géliot qui en a assuré l’édition – indiquer que l’œuvre
a été écrite après la Première Guerre mondiale. Le « songe »
prémonitoire de la reine d’Égypte entrevoyant sa perte est une
formule ancienne de la tragédie française (on la rencontre dès
1553 dans Cléopâtre captive d’Étienne Jodelle), qui permet à la
compositrice d’évoquer à la fois la sérénité du rêve et l’effroi de la
vision funeste. Alors que l’écriture « impressionniste » de nombreux
passages témoigne de l’influence évidente de Debussy, certains
accents paraissent en accord avec la modernité pianistique
des années 1920 et semblent ainsi évoquer jusqu’au style du
jeune Gerswhin (notamment de sa Rhapsody in Blue de 1924).
Marie Jaëll: Douze Valses et Finale op. 8
1. Allegro con brio – 2. Moderato – 3. Animato giocoso – 4. Allegro
fuocoso – 5. Capriccioso – 6. Quasi lento con tenerezza – 7.
Tempo giusto – 8. Allegretto cantabile – 9. Allegretto amoroso –
10. Andantino melanconico – 11. Allegro armonioso – 12. Allegro
dolce fantastico – 13. Finale: Vivace fuocoso
Marie Jaëll : Douze Valses et Finale op. 8
1. Allegro con brio – 2. Moderato – 3. Animato giocoso – 4. Allegro
fuocoso – 5. Capriccioso – 6. Quasi lento con tenerezza – 7. Tempo
giusto – 8. Allegretto cantabile – 9. Allegretto amoroso – 10.
Andantino melanconico – 11. Allegro armonioso – 12. Allegro
dolce fantastico – 13. Finale : Vivace fuocoso
Come numerosi compositori dell’Ottocento, Marie Jaëll si è
dedicata con piacere al valzer. Ne sono testimonianza le Six
Valses mélancoliques, Six Valses mignonnes, Après la valse ne Les
Beaux Jours, Petite valse chantante in Sept Pièces faciles (tutte
Comme de nombreux compositeurs du XIXe siècle, Marie Jaëll s’est
adonnée avec bonheur à la valse. En témoignent les Six Valses
mélancoliques, Six Valses mignonnes, « Après la valse » dans
Les Beaux Jours, « Petite valse chantante » dans Sept Pièces fa7
per pianoforte a due mani) e Douze Valses et Finale. Composta
nel 1874, la raccolta a quattro mani viene pubblicata grazie
all’aiuto di Liszt che propone alcune varianti, aggiunte di indicazioni di tempo, articolazione, pedale e diteggio: «In ciò
vogliate vedere solo una prova del mio affetto e anche del
mio interesse per un’opera affascinante, di nobili intenti, raffinata, amabile, che mi pare davvero adatta a un brillante e
duraturo successo», scrive alla compositrice. Nel 1876 suona
l’opera con Saint-Saëns a Bayreuth. La prima esecuzione in
pubblico ha luogo a Parigi il 14 marzo 1877, nella Salle Érard,
da parte dei coniugi Jaëll. La «Revue et Gazette musicale de
Paris» elogia il «secondo esordio di Madame Marie Jaëll come
compositrice» un anno dopo la prima del Quartetto per archi
e pianoforte: «Questa volta Madame Jaëll presentava al pubblico dei valzer a quattro mani. Il loro andamento è alquanto
capriccioso, talvolta prezioso e ricercato, talaltra schietto e
chiassoso; qui intimo, quasi mistico, lì amabile e spensierato
[…] Molti applausi dall’inizio alla fine, e soprattutto per il penultimo valzer, che è affascinante e che la coppia artistica ha
dovuto ripetere». Effettivamente la raccolta si distingue per i
suoi contrasti di carattere e per la varietà del trattamento della misura in tre tempi, culminante negli energici ritmi puntati
di un indiavolato Finale.
8
ciles (toutes pour piano à deux mains) et Douze Valses et Finale. Composé en 1874, le recueil à quatre mains est publié grâce à
l’aide de Liszt, lequel propose quelques variantes, ajouts d’indications de tempo, d’articulation, de pédale et de doigté : « N’y voyez
qu’une preuve de mon affection et aussi de mon intérêt pour une
œuvre charmante, finement intentionnée, distinguée, aimable,
qui me paraît fort appropriée à un succès brillant et durable »,
écrit-il à la compositrice. En 1876, il joue l’œuvre avec Saint-Saëns
à Bayreuth. La création publique a lieu à Paris le 14 mars 1877,
salle Érard, par les époux Jaëll. La Revue et Gazette musicale de
Paris loue le « second début de Mme Marie Jaëll comme compositeur », un an après la création du Quatuor pour cordes et piano :
« Cette fois, ce sont des valses à quatre mains que Mme Jaëll présentait au public. Leur allure est assez capricieuse, tantôt précieuse et
recherchée, tantôt franche et bruyante ; ici intime, presque mystique, là aimable et gaie. […] On a beaucoup applaudi d’un bout
à l’autre, et surtout à l’avant-dernière valse, qui est charmante et
que le couple artistique a dû répéter. » Le recueil se distingue en
effet par ses contrastes de caractère et la diversité du traitement
de la mesure à trois temps, culminant sur les vigoureux rythmes
pointés d’un Finale endiablé.
I compositori
Les compositeurs
Mel Bonis (1858-1937)
Marie-Hélène Bonis nasce in una famiglia piccolo-borghese
parigina (il padre è operaio specializzato) che si mostra
immediatamente ostile alle sue ambizioni musicali. Se
l’apprendimento del pianoforte rientra infatti nell’educazione
delle giovani del suo ceto sociale, la volontà della giovane di
proseguire gli studi musicali non corrisponde ai canoni dell’epoca.
A vent’anni Mel riesce nondimeno a incontrare César Franck e
a entrare al Conservatorio di Parigi. Inizialmente privatista, nel
1878 viene ammessa alla classe di accompagnamento, dov’è
compagna di corso di Claude Debussy. Qui incontra anche un
altro allievo che diventerà l’amore della sua vita: il cantante
Amédée-Landély Hettich. La domanda di matrimonio da parte
di quest’ultimo (1881) scatena le ire della famiglia: MarieHélène deve allora abbandonare il Conservatorio ed è costretta,
contro la sua volontà, a sposare l’industriale Albert Domange.
Da questa unione nasceranno tre figli, ma la compositrice
rimarrà legata a Hettich, da cui nel 1899 avrà una figlia. La sua
produzione musicale, per la quale adotta lo pseudonimo «Mel»,
ha inizio durante gli anni di Conservatorio ma diventa regolare
soltanto nei primi anni anni del Novecento. Nota soprattutto
per le opere pianistiche a due o a quattro mani, Mel Bonis è
autrice anche di numerosi pezzi per organo o armonium, di una
ventina di mélodies, di cori, di mottetti, di cantici e di bellissime
opere cameristiche (in particolare due quartetti con pianoforte
scritti nel 1905 e nel 1923) che si distinguono per la loro libertà
formale e la raffinatezza dell’armonia.
Mel Bonis (1858-1937)
Marie-Hélène Bonis est issue d’une famille de petits bourgeois
parisiens (son père est ouvrier qualifié) qui se montre très
rapidement hostile à ses ambitions musicales. Si son apprentissage
du piano s’inscrit en effet dans l’éducation des jeunes filles de son
milieu social, la volonté de poursuivre ses études musicales ne
correspond pas aux canons de l’époque. À vingt ans, elle parvient
néanmoins à rencontrer César Franck et entre au Conservatoire
de Paris. D’abord auditeur libre, elle est admise dans la classe
d’accompagnement en 1878 où elle est condisciple de Claude
Debussy. Elle fait également la rencontre d’un autre élève, qui
deviendra l’amour de sa vie : le chanteur Amédée-Landély Hettich.
La demande en mariage de ce dernier (1881) déclenche la fureur
familiale : Marie-Hélène doit alors quitter le Conservatoire,
mariée de force à un industriel (Albert Domange). Trois enfants
naîtront de cette union mais la compositrice restera liée à
Hettich, dont elle aura une fille en 1899. Sa production musicale,
pour laquelle elle utilise le pseudonyme de « Mel », débute au
cours de ses années de Conservatoire mais ne devient régulière
qu’au début du XXe siècle. Principalement reconnue pour ses
œuvres pour piano à deux ou quatre mains, elle est également
auteure de nombreuses pièces pour orgue ou harmonium, d’une
vingtaine de mélodies, de chœurs, de motets, de cantiques et de
très belles œuvres de musique de chambre (notamment deux
quatuors avec piano écrits en 1905 et 1923) qui se distinguent
par leur liberté formelle et la subtilité de leur harmonie.
9
Lili Boulanger (1893-1918)
Meteora della musica francese, Julie-Marie Olga Boulanger, detta
Lili, nasce in una famiglia di musicisti: un nonno violoncellista
della Chapelle royale, un padre compositore e docente di canto
al Conservatorio (Ernest Boulanger, Prix de Rome nel 1835), una
madre cantante (la contessa russa Raïssa Mychetska), una sorella
organista e compositrice (Nadia). La sua fragilità di salute si rivela
fin dalla più tenera età: a due anni Lili contrae una polmonite in
seguito alla quale rimarrà malata per il resto della sua vita. Studia
musica con la sorella e riceve puntualmente i consigli dei grandi
nomi della musica francese che frequentano la sua famiglia (in
particolare Fauré e Pugno). Nel 1909 entra al Conservatorio di Parigi,
formandosi alla composizione con Caussade, Vidal ed Emmanuel.
Scrive le sue prime cantate a partire dal 1911 e ottiene un primo
Prix de Rome nel 1913 con Faust et Hélène, diventando così la prima
donna vincitrice di questo concorso istituito nel 1803. La notorietà
allora acquisita le consente di ottenere un contratto di esclusiva con
l’editore italiano Ricordi. Nonostante i problemi di salute, nel 1914
parte per Villa Medici, ma la dichiarazione di guerra la costringe
a lasciare rapidamente Roma alla volta di Nizza. Lì compone il
ciclo di liriche Des clairières dans le ciel nonché alcuni salmi e pezzi
strumentali. Dopo un secondo soggiorno a Roma nel 1916, Lili fa
ritorno in Francia, nella regione parigina, e muore di tubercolosi nel
marzo 1918 dopo aver avuto il tempo di ultimare importanti opere,
tra cui il Pie Jesu per voce, organo, quartetto d’archi e arpa.
10
Lili Boulanger (1893-1918)
Étoile filante de la musique française, Julie-Marie Olga Boulanger,
dite Lili, est issue d’une famille de musiciens : un grand-père violoncelliste de la Chapelle royale, un père compositeur et professeur de
chant au Conservatoire (Ernest Boulanger, prix de Rome en 1835),
une mère cantatrice (la comtesse russe Raïssa Mychetska) et une
sœur organiste et compositrice (Nadia). La fragilité de sa santé est
révélée dès son plus jeune âge : elle contracte une pneumonie à deux
ans et restera malade jusqu’à la fin de sa vie. Elle étudie la musique
avec sa sœur et reçoit ponctuellement les conseils des grands noms
de la musique française qui entourent sa famille (notamment Fauré
et Pugno). En 1909, elle entre au Conservatoire de Paris et se forme
à la composition auprès de Caussade, Vidal et Emmanuel. Elle écrit
ses premières cantates à partir de 1911 et obtient un premier prix
de Rome en 1913 avec Faust et Hélène, devenant ainsi la première
femme lauréate de ce concours créé en 1803. La notoriété qu’elle
acquiert alors lui permet d’obtenir un contrat d’exclusivité avec
l’éditeur italien Ricordi. Malgré ses problèmes de santé, elle part
en 1914 à la villa Médicis, mais la déclaration de guerre l’oblige à
quitter rapidement Rome pour Nice. Elle y compose le cycle de mélodies Des clairières dans le ciel ainsi que des psaumes et des pièces
instrumentales. Après un second séjour à Rome en 1916, elle rentre
en France et meurt en région parisienne d’une tuberculose (en mars
1918) après avoir eu le temps d’achever des œuvres majeures dont le
Pie Jesu pour voix, orgue, quatuor à cordes et harpe.
Cécile Chaminade (1857-1944)
Cécile Chaminade deve conciliare il proprio talento per la composizione
musicale con la condizione di figlia della grande borghesia parigina.
Sebbene riveli un’autentica predisposizione per il pianoforte e Bizet –
amico di famiglia – le faccia incontrare Le Couppey (docente al
Conservatorio), il padre si oppone a che Cécile riceva una formazione
musicale professionistica, contraria alle usanze del suo ceto sociale.
L’istruzione che la giovane riceve in forma privata sotto la guida di Savard,
Le Couppey e Godard è nondimeno simile a quella del Conservatorio.
Dal momento che i genitori tengono regolarmente salotto in casa loro,
la giovane musicista approfitta della loro rete di relazioni per esibirsi una
prima volta in pubblico, in occasione di un concerto di musica da camera
nella Salle Pleyel nel 1877. In quel periodo le sue composizioni trovano
anche i primi sostenitori: nel 1878 Le Couppey organizza un concerto ad
esse dedicato, e nel 1880 la Société nationale de musique programma il
suo Trio op. 11 nonché una Suite per orchestra l’anno successivo. Saranno
un’audizione privata, in casa dei genitori, dell’opéra-comique La Sevillane
(1882), poi – nel 1888 – le rappresentazioni pubbliche del balletto
Callirhoé, della sinfonia drammatica Les Amazones e del Concertstück per
pianoforte, a consentirle di consolidare veramente la propria notorietà. A
partire dagli anni Novanta, la morte del padre e il bisogno di provvedere
alle necessità familiari la inducono a moltiplicare le tournée mondiali e
a sottoscrivere contratti editoriali che le impongono di produrre a ritmo
serrato un gran numero di composizioni minori, nelle quali si stenta a
ritrovare la raffinatezza armonica delle sue prime opere.
Cécile Chaminade (1857-1944)
Cécile Chaminade dut conjuguer son talent pour la composition
musicale avec sa condition de fille de grands bourgeois parisiens.
Alors qu’elle montre de réelles dispositions pour le piano et que
Bizet – ami de la famille – lui fait rencontrer Le Couppey (professeur au Conservatoire), son père s’oppose à ce qu’elle suive
une formation musicale professionnelle, contraire aux usages
de son rang. Son apprentissage dans la sphère privée, auprès de
Savard, Le Couppey et Godard, s’apparente néanmoins à celui du
Conservatoire. Ses parents tenant régulièrement salon chez eux, la
jeune musicienne profite de leur réseau de connaissances pour se
produire une première fois en public lors d’un concert de musique
de chambre, salle Pleyel, en 1877. Ses compositions trouvent à la
même époque leurs premiers défenseurs : Le Couppey organise en
1878 un concert qui leur est consacré et la Société nationale de
musique programme son Trio op. 11 en 1880 ainsi qu’une Suite
pour orchestre l’année suivante. C’est une audition privée, chez ses
parents, de son opéra-comique La Sevillane (1882), puis – en 1888
– les représentations publiques de son ballet Callirhoé, de sa symphonie dramatique Les Amazones et de son Concertstück pour
piano, qui lui permettent d’asseoir véritablement sa notoriété. La
mort de son père et le besoin de subvenir aux besoins familiaux la
poussent, à partir des années 1890, à multiplier les tournées mondiales et à signer des contrats d’édition qui l’obligent à produire
très vite un grand nombre d’œuvres secondaires dans lesquelles on
peine à retrouver le raffinement harmonique de ses premiers opus.
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Marie Jaëll (1846-1925)
Nata in Alsazia, Marie Trautmann viene affidata fin dalla più
tenera età a Franz Hamma, docente di pianoforte a Stoccarda.
Tiene il primo concerto a dodici anni e prosegue gli studi musicali
con Ignaz Moscheles e successivamente con Henri Herz al
Conservatorio di Parigi, dove riceve il primo premio nel 1862.
Nel 1866 incontra il pianista Alfred Jaëll e lo sposa nello stesso
anno. Formatasi nella composizione con César Franck e Camille
Saint-Saëns (di cui diventerà amica e segretaria), pubblica i suoi
primi lavori a partire dal 1871, seguendo contemporaneamente
una brillante carriera di solista. Dopo aver trascorso un periodo a
Weimar con Liszt (1883-1885), Marie Jaëll è la prima a eseguire a
Parigi, nel 1891, «l’integrale» delle opere del maestro. Fra il 1892 e
il 1894 fa scoprire al pubblico francese anche le trentadue sonate
di Beethoven. Come autrice, Jaëll mostra un grande rigore artistico
in opere scritte inizialmente per il suo strumento d’elezione: una
Sonata per pianoforte dedicata a Liszt (1871), Dix Bagatelles (1872),
alcune Esquisses romantiques (1883) e tre cicli di brani: Ce qu’on
entend dans l’Enfer, - dans le Purgatoire, - dans le Paradis (1894).
Tuttavia nel corso della sua carriera si cimenta in numerosi generi
musicali: mélodie, musica corale, dramma musicale, musica da
camera e musica orchestrale. Questa produzione tanto varia
quanto interessante è nondimeno eclissata da un’opera teorica
e didattica di ampio respiro che Jaëll intraprende nel 1891 con
i Commentaires des œuvres de Liszt e conclude con La Main et la
Pensée musicale.
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Marie Jaëll (1846-1925)
Née en Alsace, Marie Trautmann est confiée dès son plus jeune âge
à Franz Hamma, professeur de piano à Stuttgart. Elle donne son
premier concert à 12 ans et poursuit ses études musicales auprès
d’Ignaz Moscheles puis d’Henri Herz au Conservatoire de Paris, où
elle obtient le premier prix en 1862. Elle rencontre en 1866 le pianiste
Alfred Jaëll et l’épouse la même année. Formée à la composition auprès de César Franck et de Camille Saint-Saëns (dont elle deviendra
l’amie et la secrétaire), elle publie ses premières œuvres à partir de
1871 tout en menant une brillante carrière de soliste. Après avoir
passé quelques temps à Weimar avec Liszt (1883-1885), elle est la
première à donner à Paris « l’intégrale » des œuvres du maître en
1891. Elle fait également découvrir les 32 sonates de Beethoven
au public français entre 1892 et 1894. En tant qu’auteure, Jaëll
montre une grande exigence artistique dans des œuvres d’abord
écrites pour son instrument de prédilection : une Sonate pour
piano dédiée à Liszt (1871), Dix Bagatelles (1872), des Esquisses
romantiques (1883) et trois cycles de pièces : Ce qu’on entend dans
l’Enfer, – dans le Purgatoire, – dans le Paradis (1894). Elle s’aventure néanmoins, au cours de sa carrière, dans de nombreux genres
musicaux : mélodie, musique chorale, drame musical, musique de
chambre et musique pour orchestre. Cette production aussi variée
qu’intéressante est néanmoins éclipsée par une œuvre théorique et
pédagogique d’envergure qu’elle débute en 1891 avec les Commentaires des œuvres de Liszt et qu’elle achève avec La Main et la
Pensée musicale.
Le interpreti
Les interprètes
Lidija e Sanja Bizjak, pianoforte a quattro mani
Dopo essersi affermate come soliste, Lidija e Sanja Bizjak si esibiscono attualmente in duo. Originarie di Belgrado, accedono
in anni diversi al Conservatoire national supérieur de musique
di Parigi nella classe de Jacques Rouvier. In questa formazione
esordiscono nel 2002. Il loro percorso è successivamente commisurato al loro talento: concerti al Théâtre Mogador, al Musée
d’Orsay, alla Salle Gaveau, ai Festival de La Roque d’Anthéron,
La Folle journée de Nantes, de Nohant, de Sully, d’Auvers-surOise... Nel 2005 ricevono due premi speciali al prestigioso concorso per duo pianistico dell’ARD di Monaco di Baviera. Sono
ospiti di numerose scene internazionali: Sadler’s Wells Theatre,
BBC Proms di Londra, Düsseldorf, Ginevra, Tokyo e Kanazawa.
Nel 2012 pubblicano presso Mirare il loro primo disco, dedicato
a Stravinskij. Questo album riceve riconoscimenti fin dalla sua
uscita: ffff di «Télérama», «Choix de France Musique»... Lidija e
Sanja Bizjak si esibiscono tra l’altro con la Sinfonia Varsovia,
l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Picardie e la Hong Kong Sinfonietta. Il loro concerto nel trentesimo anniversario del Festival international de piano de La Roque
d’Anthéron è stato trasmesso in diretta su Arte Live Web. Prossimamente suoneranno in tutta Europa, Australia e alle Cime
Musicali di Gstaad.
Lidija et Sanja Bizjak, duo de piano
Après avoir fait leurs preuves en tant que solistes, Lidija et Sanja
Bizjak se produisent en duo. Originaires de Belgrade, elles intègrent
à quelques années d’écart le Conservatoire national supérieur de
Paris dans la classe de Jacques Rouvier. L’année 2002 marque le
début dans cette formation. La suite de leur parcours est à la mesure de leur talent : des concerts au Théâtre Mogador, au Musée
d’Orsay, à la Salle Gaveau, aux festivals de La Roque d’Anthéron,
Folle journée de Nantes, à Nohant, Sully, Auvers-sur-Oise... Elles
remportent en 2005 deux prix spéciaux au prestigieux concours
de duo de piano de l’ARD de Munich. De nombreuses scènes internationales les accueillent : Sadler’s Wells Theatre, BBC PROMS de
Londres, Düsseldorf, Genève, Tokyo et Kanazawa. En 2012 paraît
leur premier disque consacré à Stravinsky pour Mirare. Cet album
a été distingué dès sa sortie : ffff de Télérama, « Choix » France
Musique... Lidija et Sanja Bizjak se produisent, entre autres, avec
le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse,
l’Orchestre de Picardie et le Hong Kong Sinfonietta. Leur prestation au 30e anniversaire du Festival international de piano de La
Roque d’Anthéron a été diffusée en direct sur Arte Live Web. Elles
seront prochainement en concert à travers l’Europe, en Australie
et aux Sommets Musicaux de Gstaad.
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CONCERTI PER LE FAMIGLIE
AL PALAZZETTO BRU ZANE!
L’ENSEMBLE MUSAGÈTE VI ASPETTA DOMENICA 16 MARZO
ALLE ORE 16 PER UN CONCERTO FORMATO FAMIGLIA!
(LABORATORI DALLE ORE 14.30 ALLE ORE 15.30)
BRU-ZANE.COM
Prossimi eventi a Venezia
Prochains événements à Venise
Domenica 16 marzo 2014
Un’occasione straordinaria per introdurre alla musica i
bambini dai 6 anni in su insieme alle loro famiglie!
Palazzetto Bru Zane
Concerto per le famiglie
Info: [email protected] / 041 5211005
Sabato 22 marzo 2014, ore 17
Palazzetto Bru Zane
Trii con pianoforte
Musiche di PIERNÉ, LA TOMBELLE
Trio Wanderer
Giovedì 27 marzo, ore 18
Palazzetto Bru Zane
Presentazione-concerto
Alexandre Dratwicki, direttore scientifico del Palazzetto Bru Zane
David Violi, pianoforte
Ingresso libero. Prenotazione obbligatoria
Info: [email protected] / 041 5211005
Festival Félicien David, da Parigi al Cairo
(5 aprile – 17 maggio)
Sabato 5 aprile 2014, ore 17
Scuola Grande San Giovanni Evangelista
Opera da salotto
Le Saphir
Opéra-comique in tre atti (trascrizione e adattamento per
nove strumentisti e sei cantanti)
Domenica 6 aprile 2014, ore 17
Palazzetto Bru Zane
Panorama
Musiche di DAVID, LENORMAND, BERLIOZ
Trio Chausson
Seguirà un brindisi
Martedì 8 aprile ore 18
Conferenza di Adriana Guarnieri: L'esotismo nell'Ottocento
Ingresso libero. Info: [email protected] / 041 5211005
Sabato 12 aprile 2014, ore 17
Palazzetto Bru Zane
Sogni a occhi aperti
Musiche di DAVID, LISZT, DEBUSSY, MASSENET/SAINT-SAÊNS,
WAGNER/LISZT
Jonas Vitaud, pianoforte
Contributi musicologici
Hélène Cao, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon
2
Traduzioni
Paolo Vettore
Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia
tel. +39 041 52 11 005
bru-zane.com