Annamaria Salghetti - Centre Européen de la Colonne Vertébrale
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Annamaria Salghetti - Centre Européen de la Colonne Vertébrale
Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti page 1829 Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici. Studio statistico a partire da una popolazione di bambini e adolescenti sani e lombalgici. Evaluation de la force musculaire du rachis et des membres inférieurs avec tests statiques et isocinétiques. Etude statistique à partir d’une population d’enfants et d’adolescents sains et lombalgiques. Annamaria Salghetti INTRODUCTION La prévalence élevée de la lombalgie chronique (LBP) dans la population adulte, l’impact individuel et sur la société, suggèrent la nécessité d’approfondir le problème en réalisant des bilans précoces. Pendant de nombreuses années, on a pensé que la lombalgie n’était pas fréquente chez l’enfant et l’adolescent et a toujours été considérée comme le symptôme d’un problème organique plus grave (tumeur, infection, rhumatisme). Les études épidémiologiques réalisées sur des populations d’enfants et d’adolescents montrent une prévalence de la lombalgie non spécifique entre 30 % et 50 % avec une récidive de 50% en moyenne et une possibilité de chronicisation dans 8 % des cas. L’enfant plus âgé, le sexe féminin, la pratique d’un sport de compétition, la dégénérescence discale précoce sont significativement associés à la lombalgie, tandis que le rôle d’autres facteurs comme le déséquilibre musculaire restent encore incertains. D’autres aspects n’ont pas été suffisamment étudiés comme le rendement scolaire, le tabagisme, le temps passé devant la télévision. L’influence des facteurs psychosociaux est plus difficile à analyser, tenant compte de la complexité de l’analyse et de l’absence de valeur de référence chez le sujet non douloureux. De l’analyse des études actuelles, il n’est pas possible de définir si ces facteurs associés à la lombalgie en sont la cause ou la conséquence, en outre une comparaison entre les différents travaux est difficile à cause de la définition non univoque de la lombalgie et des méthodes hétérogènes utilisées (la plupart des études sont de type transversal et analysent seulement la prévalence et les facteurs associés, quelques unes sont de type longitudinal et analysent l’incidence et le facteur causal). De ces considérations préliminaires découle la nécessité d’approfondir davantage le problème, tant dans le sens diagnostic par une prise en charge précoce que dans le sens étiopathogénique, pour individualiser les facteurs qui, s’ils sont corrigés peuvent prévenir ou résoudre la symptomatologie douloureuse. Il est possible de classifier les rachialgies en fonction de l’origine des douleurs : douleur symptomatique d’une pathologie spécifique ou douleur non spécifique et dont l’origine est encore discutée. Dans le cas de formes symptomatiques, le rachis est une structure complexe et une douleur vertébrale peut avoir diverses origines. Les étiologies les plus fréquentes sont mécaniques : maladie de Introduzione L’elevata prevalenza della lombalgia cronica (LBP) nella popolazione adulta, l’impatto individuale e sulla società, suggeriscono la necessità di approfondire il problema indagandolo precocemente. Per molti anni si è pensato che la lombalgia non fosse comune nei bambini e negli adolescenti ed è stata da sempre considerata come sintomo di un problema organico grave (tumore, infezione, s.infiammatoria). Studi epidemiologici realizzati su una popolazione di bambini e adolescenti identificano una prevalenza della lombalgia non specifica tra il 30% e il 50%, con una ricorrenza del 50% in media e una possibilità di cronicizzazione del 8%. La maggiore età, il sesso femminile, la pratica di uno sport di competizione, la degenerazione discale precoce sono significativamente associati alla lombalgia, mentre il ruolo di altri fattori come lo squilibrio muscolare resta ancora incerto. Altri aspetti non sono sufficientemente studiati, come il rendimento scolare, il tabagismo, il tempo trascorso davanti alla televisione. L’influenza dei fattori psico-sociali è più difficile da analizzare, tenendo conto della complessità dell’analisi e dell’assenza di valori di riferimento del soggetto “sano”. Dagli studi attuali non è possibile definire se questi fattori associati a LBP ne siano la causa o la conseguenza, inoltre un confronto tra i vari lavori è difficile a causa della definizione non univoca di “lombalgia” e delle metodologie eterogenee utilizzate (la maggior parte sono studi di tipo trasversale che analizzano solamente la prevalenza e i fattori associati, alcuni sono studi longitudinali che riportano l’incidenza e la relazione causale). Da queste premesse deriva la necessità di approfondire maggiormente il problema, sia in senso diagnostico, per una presa in carico precoce, sia eziopatogenetico, per individuare quei fattori che se corretti posso prevenire o risolvere la sintomatologia dolorosa. E’ possibile classificare le rachialgie in funzione dell’origine del dolore: dolore sintomatico di una patologia specifica o dolore non specifico, la cui origine è ancora discussa. Nel caso di forme sintomatiche, ricordiamo che il rachide è una struttura complessa e un dolore vertebrale può avere diverse origini:le eziologie più frequenti sono le forme meccaniche, la Malattia di Scheuarmann e le spondilolistesi. Lo studio che abbiamo condotto si basa sull’ ipotesi che un disfunzionamento della muscolatura preposta al controllo U.O. di Medicina Riabilitativa, Dipartimento Geriatrico Riabilitativo, Azienda Ospedaliero-Universitaria, Parma; Centro “Les Massues” Servizio di Riabilitazione Pediatrica Lione. Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44- 2006 Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti Scheuermann et spondylolisthésis. L’étude que nous avons conduite se base sur l’hypothèse qu’un dysfonctionnement de la musculature préposée au contrôle du rachis est corrélée à la lombalgie en période de croissance. Le déséquilibre de la musculature peut être primitif et conditionner une gestion anormale du rachis avec comme conséquence des douleurs, ou bien la lombalgie peut provoquer une faiblesse de la musculature liée à la persistance d’une contracture antalgique et l’appauvrissement de l’image musculaire. Ce mécanisme pouvant être présent aussi bien dans la lombalgie aspécifique que dans certaines formes secondaires. Rappelons nous en fait que la présence d’une lésion anatomopathologique ne s’accompagne pas nécessairement d’une douleur. La survenue de la symptomatologie peut être secondaire à une mauvaise gestion du rachis par déséquilibre musculaire qui trouve un point de faiblesse au niveau de la lésion préexistante. MATERIEL ET METHODE Nous avons réalisé une étude de type transversal sur un groupe de 47 enfants d’âge compris entre 11 et 19 ans qui ont consulté pour des problèmes de lombalgie au Centre des Massues de Lyon dans une période comprise entre avril 2005 et avril 2006. Il a été réalisé un bilan clinique et radiographique et à distance d’environ un mois, des tests d’évaluation de la force musculaire du tronc et des membres inférieurs avec exercices libres et en isocinétisme. Parmi les données recueillies, ont été analysées seulement celles inhérentes aux tests de force. Il n’a pas été possible de comparer les données obtenues à celles présentées dans la littérature, car il n’a pas été défini de normes et de valeurs témoins pour l’âge pédiatrique. N’ayant pas de valeurs de référence, les résultats ont été confrontés en utilisant des tests paramétriques avec une population de 20 volontaires sains d’âge compris entre 11 et 18 ans qui ont subis dans la même période, les mêmes tests au Centre, cependant sans bilan radiologique. Par la suite, nous avons effectué une analyse des tests de force à corps libre en les comparant à une population de 155 étudiants d’âge compris entre 10 et 16 ans, testés par les mêmes médecins et kinésithérapeutes du Centre, en milieu scolaire, la même année. TESTS D’ENDURANCE MUSCULAIRE STATIQUES L’évaluation de la force des muscles dédiés au contrôle du tronc et en particulier les muscles antigravitaires rentre dans le bilan des compétences fonctionnelles. Il est démontré chez l’adulte qu’un déficit de la force des muscles extenseurs du tronc avec le test de Sorensen s’associe à une lombalgie chronique. Les résultats des tests d’endurance musculaire sont représentés par le temps pendant lequel le sujet réussit à maintenir correctement une position déterminée, jusqu’à la fatigue musculaire ou la survenue d’une douleur importante. Dans la littérature, il existe des valeurs normatives de référence seulement pour l’adulte. - Test de Sorensen-Biering. Il évalue de façon globale la force d’endurance des extenseurs du tronc. Le sujet est installé comme en figure 1. Il doit maintenir la position sans descendre en dessous de l’horizontale. A l’électromyographie, le muscle multifidus est le plus actif et se fatigue plus rapidement que les muscles iliocostaux. Il n’y Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44- 2006 page 1830 del rachide sia correlato alla lombalgia in età evolutiva: lo squilibrio muscolare potrebbe essere primitivo e condizionare una gestione anomala del rachide con conseguente dolore, oppure la lombalgia potrebbe causare un indebolimento muscolare legato alla persistente contrattura antalgica e il conseguente impoverimento del pattern motorio. Questo meccanismo potrebbe essere presente sia nelle lombalgie aspecifiche che in alcune forme secondarie. Ricordiamo infatti che la presenza di una lesione anatomo-patologica non si accompagna necessariamente a dolore: l’insorgenza della sintomatologia potrebbe essere secondaria a una alterata gestione del rachide da squilibrio muscolare, che trova il punto di debolezza a livello della preesistente lesione. Materiali e Metodi Abbiamo eseguito uno studio di tipo trasversale su un gruppo 47 ragazzi di età compresa tra gli 11 e i 19 anni che si sono presentati per problemi di lombalgia presso il Centro “Les Massues” di Lione nel periodo compreso tra aprile 2005 e aprile 2006. I soggetti sono stati sottoposti a un esame clinico e radiografico e, a distanza di circa un mese, a tests di forza per la muscolatura del tronco e degli arti inferiori con esercizi a corpo libero e con isocinetica. Tra i dati raccolti sono stati analizzati solamente quelli inerenti i tests di forza: non è stato possibile paragonare i valori ottenuti con quelli presenti in letteratura, in quanto per l’età pediatrica non esistono degli studi che abbiano identificato dei valori normativi. Non essendovi dei riferimenti i risultati sono stati confrontati, utilizzando tests di tipo parametrico e non, con i valori ricavati da una popolazione di 20 volontari sani di età compresa tra i 11 e 18 anni che hanno eseguito nel medesimo periodo gli stessi tests presso il Centro, senza eseguire indagini radiografiche. Successivamente abbiamo effettuato un’ulteriore analisi dei tests di forza a corpo libero della popolazione lombalgica, paragonandoli a quelli ricavati da una popolazione di 155 studenti di età compresa tra i 10 e 16 anni, testati dagli stessi medici e terapisti del centro, in ambito scolare, nel corrente anno. Tests di endurance muscolare in statica La valutazione della forza dei muscoli deputati al controllo del tronco e in particolare di quelli antigravitari rientra nel bilancio delle competenze funzionali: è dimostrato per l’adulto che un deficit di forza dei muscoli estensori del tronco valutato con il test di Sorensen si associa a lombalgia cronica. I risultati dei tests di endurance muscolare sono rappresentati dal tempo in cui il soggetto riesce a mantenere correttamente una determinata posizione, fino all’esaurimento muscolare o all’insorgenza di dolore importante. In letteratura esistono dei valori normativi di riferimento solamente per l’adulto. - test di Sorensen-Biering: valuta in modo globale la forza di endurance degli estensori del tronco. Il soggetto è installato come in figura 1. Si deve mantenere la posizione senza scendere al di sotto dell’orizzontale. All’EMG il m. multifido è il più attivo e va incontro a fatica più velocemente rispetto al m. ileo-costale; non vi è accordo in letteratura sul contributo fornito dalla muscolatura estenso- Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti a pas de consensus dans la littérature sur la contribution fournie par les muscles extenseurs du tronc et les muscles extenseurs de la hanche. Le coefficient de corrélation intra classe varie de 0.54 à 0.99 selon les études. - Test de Shirado. Il évalue la force d’endurance des fléchisseurs du tronc (abdominaux) en excluant les fléchisseurs de la hanche. Le sujet est positionné comme en figure 2. Le coefficient intra classe dans l’étude de Shirado est de 0.90 chez les patients lombalgiques et de 0.95 chez les sujets sains. - Test de Killy. Il évalue la force d’endurance des muscles extenseurs et spécialement du quadriceps. La position est indiquée dans la figure 3. L’exercice consiste à maintenir cette position sans utiliser de compensations comme l’appui des mains sur les cuisses. - Test d’endurance des muscles extenseurs du rachis. Il évalue la force d’endurance de la musculature des extenseurs lombaires et des muscles extenseurs de la hanche. Le sujet est positionné comme indiqué en figure 4. Il doit maintenir les membres inférieurs au dessus de l’horizontale. ISOCINETISME Le sujet est installé en utilisant le module pour le tronc (TMC). On aligne l’axe du mouvement du TMC sur l’interligne articulaire L5-S1 (axe de rotation à ce niveau), flexion des genoux à 25°, appuis poplités, sacré, sous-scapulaire reliés à la barre d’appui sternale, ceinture de fixation du bassin, appuis sus et sous rotuliens. On enregistre la position des différentes parties mécaniques et l’amplitude du mouvement est fixée entre 0° et 70°, dans une zone indolore. Le protocole d’évaluation que nous avons utilisé est une modalité anisométrique concentrique, et précédée par 10 minutes de réchauffement sur bicyclette ergométrique et par un test de familiarisation à l’appareil à différentes vitesses pour un effort sous maximal et avec feed back visuel de la courbe du tracé sur l’écran de l’ordinateur. Le test est constitué par une série de 4 enregistrements à 120°/sec, 4 enregistrements à 90°/sec, 4 à 60°/sec et 20 à 120° par sec, entrecoupés d’un repos d’une minute et sous encouragement oral. Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44- 2006 page 1831 ria lombare e i muscoli estensori dell’anca. Il coefficiente di correlazione intraclasse varia da 0,54 a 0,99 a seconda degli studi. Fig. 1 Test di Sorensen-Biering. - test di Shirado: valuta la forza di endurance dei flessori del tronco (addominali) escludendo i flessori dell’anca. Il soggetto è posizionato come in figura 2. Il coefficiente di correlazione intraclasse nello studio di Shirado è di 0,90 nei pazienti lombalgici e di 0,95 nei sani. Fig.2 Test di Shirado - test di Killy: valuta la forza di endurance dei muscoli estensori degli arti inferiori, principalmente il quadricipite. La posizione è come in figura 3. L’esercizio consiste nel mantenere questa posizione senza utilizzare compensi come l’appoggio delle mani sulle cosce. Fig.3 Test di Killy. - test di endurance dei muscoli erettori lombari: valuta la forza di endurance della muscolatura estensoria lombare e dei muscoli estensori dell’anca. Il soggetto è come in fig. 4. Si devono mantenere gli arti inferiori sopra l’orizzontale. Fig.4 Isocinetismo Il soggetto viene installato come di seguito, utilizzando il modulo per tronco (TMC): allineamento dell’asse di movimento del TMC e dell’interlinea articolare L5-S1 (asse di rotazione a questo livello), flessione delle ginocchia a 25°, appoggio popliteo, sacrale, sottoscapolare con collegata barra di appoggio sternale, cintura di fissaggio del bacino, appoggi sopra e sotto rotuleo. Viene registrata la posizione delle varie parti meccaniche e l’ampiezza del movimento è fissata tra 0° e 70° (range indolore). Il protocollo di valutazione da noi utilizzato è in modalità anisometrica concentrica, è preceduto da 10 minuti di riscaldamento su ciclo ergometro e da un test di familiarizzazione sulla macchina alle varie velocità a sforzo sub-massimale, con feed-back visivo della curva sullo schermo del computer. Il test è costituito da: 4 ripetizioni a 120°/sec., 4 a 90°/ sec., 4 a 60°/sec., 20 a 120°/sec., intervallate da un minuto di riposo, sotto continuo incoraggiamento orale. Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti RESULTATS GRAPHIQUES ET VALEURS ANALYSEES Pour un sujet sain, lors de la flexion extension du rachis, les courbes présentent un aspect rectangulaire caractéristique avec une rapide ascension et descente après un plateau intermédiaire. La courbure qui représente l’activité des extenseurs, comme indiqué à droite figure 6, s’interprète à partir de la flexion maximale de 70°, jusqu’à 0°. Dans le temps, les premiers à être activés sont les muscles postérieurs sous pelviens (grand fessier, ischiojambiers et triceps), successivement sont activés les extenseurs dorso lombaires (muscles paravertébraux). La courbe de la musculature des fléchisseurs comme indiqué dans la figure 6 à gauche est lue de 0° à 70° et est l’expression de l’activité des muscles de la paroi antérieure du tronc et des sous pelviens fléchisseurs comme l’ilio-psoas. L’aspect rectangulaire de la courbe est maintenu pour toutes les vitesses de 60°, 90° et 120° /sec et sont reproductibles lors de la répétition des enregistrements. Les valeurs analysées aussi bien pour les fléchisseurs que pour les extenseurs sont : - pic de force à 60°/sec (N/m) sur les 4 répétitions, travail total à 120°/sec (J) sur les 20 enregistrements, puissance moyenne à 120°/sec (W) sur les 4 répétitions, rapport fléchisseurs/extenseurs des 3 valeurs. Pour une analyse correcte en fonction des caractéristiques anthropométriques des sujets, les valeurs sont normalisées pour le poids. Les valeurs attendues pour un sujet sain sont : - rapport du pic de force à 60°/sec flexion/extension inférieur à 1 (selon certains auteurs compris entre 0.64 et 0.72 sans correction du poids), plus élevé chez le sportif et chez l’homme, proportionnel à l’aire de section de la musculature paravertébrale et équivalent à 2-3 fois le poids du corps pour les extenseurs. - Le travail total à 120°/sec (J) sur les 20 répétitions correspond à l’endurance musculaire et graphiquement est représenté sur la figure 7 qui montre la variation dans le temps du travail total aussi bien des fléchisseurs que des extenseurs de chaque répétition par rapport à l’autre. Chez le sujet sain, il ne doit pas y avoir une grande variation. La force isocinétique est plus forte chez l’homme que chez la femme et augmente progressivement au cours de la croissance. Les résultats de la littérature ne sont pas concordants sur l’âge où ces différences disparaissent. Une fois atteints taille et poids définitif les courbes ne se modifient plus. Il n’existe pas de différence significative entre les deux sexes à Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44- 2006 page 1832 Risultati grafici e valori analizzati: le curve di un soggetto sano per la flesso estensione del rachide presentano un caretteristico aspetto rettangolare con rapida ascesa e discesa ad un plateau intermedio. La curva che rappresenta l’attività degli estensori (immagine destra di fig. 6) si interpreta a partire dalla massima flessione di 70° verso i 0°: temporalmente i primi a essere attivati sono i muscoli posteriori sottopelvici (grande gluteo, ischio-crurali e tricipite surale), successivamente gli estensori dorsolombari (muscoli paravertebrali). La curva della muscolatura flessoria (immagine sinistra fig. 6) va letta dagli 0° a 70° ed è l’espressione dell’attività dei muscoli della parete anteriore del tronco e dei sotto pelvici flessori come l’ileopsoas. L’aspetto rettangolare delle curve viene mantenuto per tutte le velocità di 60°, 90° e 120°/sec e per una serie di alcune ripetizioni le curve devono essere riproducibili. Fig. 6: curva isocinetica di un soggetto sano I valori analizzati sia per i flessori che per gli estensori sono: picco di forza a 60°/sec (N/m) sulle 4 ripetizioni, lavoro totale a 120°/sec (J) sulle 20 ripetizioni, potenza media a 120°/sec (W) sulle 4 ripetizioni, rapporto flessori-estensori dei tre valori appena descritti. Per una corretta analisi in funzione delle caratteristiche antropometriche del soggetto i risultati sono normalizzati per il peso. I valori attesi in un soggetto sano sono: - rapporto del picco di forza a 60°/sec flessori-estensori inferiore a 1 (secondo alcuni autori compreso tra 0,64 e 0,72 senza correzione della gravità), più elevato nello sportivo e nel maschio, proporzionale all’area di sezione della muscolatura paravertebrale ed equivalente a 2-3 volte il peso del corpo per gli estensori; - il lavoro totale a 120°/sec (J) sulle 20 ripetizioni corrisponde all’endurance muscolare e graficamente è ricavata dal grafico di fig. 7 che mostra le variazioni nel tempo del lavoro totale, sia dei flessori che degli estensori di ogni singola ripetizione in rapporto alle altre; nel sano non vi deve essere una variabilità importante. Fig. 7: curva dell’ endurance muscolare in un soggetto sano. La forza isocinetica è maggiore nell’uomo rispetto alla donna e aumenta gradualmente fino all’età giovaneadulta. I risultati in letteratura non sono concordanti nell’individuare l’età in cui compaiono queste differenze: Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti l’âge de 8-9 ans, alors que entre 10 et 14 ans, certaines études ont montré une augmentation du pic de force chez les garçons. Les valeurs isocinétiques pour les patients lombalgiques ne sont pas univoques. Il existe dans la littérature quelques travaux sur la lombalgie chronique de l’adulte qui ont démontré une diminution de la force musculaire du tronc, en particulier des extenseurs avec une inversion du rapport fléchisseurs/extenseurs. DESCRIPTION DE L’ECHANTILLON La population étudiée est représentée par 47 enfants lombalgiques d’âge compris entre 11 et 19 ans. 74 % sont de sexe féminins. 6 enfants suivent une activité sportive de haut niveau et 5 cas ont du interrompre partiellement ou totalement la compétition à cause de la lombalgie. Dans les 41 cas restants seulement 14 ont interrompu l’activité sportive scolaire. Dans deux cas, c’est un traumatisme important qui a déclenché la symptomatologie. Dans la majorité des cas un traitement avait déjà été entrepris au moment de la première consultation (19% traitement antalgique, 23% kinésithérapie, 21% antalgiques et kinésithérapie, 19% traitement par corset orthopédique, 2% divers). Dans 40% nous avons rencontré des anomalies radiologiques qui peuvent être corrélées à la lombalgie (10% de spondylolyses, 10% de spondylolisthésis, 13 % de maladie de Scheuermann dorsolombaire ou lombaire, 7% de discopathies diagnostiquées à la radiographie et/ou à l’IRM). La valeur moyenne de la VAS, calculée chez 37 patients est de 59/100. La population lombalgique n’a pas été démembrée en fonction des anomalies radiologiques, car notre hypothèse est que le déséquilibre musculaire est un déterminant commun aux divers types de lombalgie, en outre notre échantillon aurait été trop faible. ANALYSE STATISTIQUE Pour évaluer si à l’intérieur de la population de lombalgiques la distribution en terme d’âge est uniforme, nous avons effectué une séparation en 3 groupes d’âge (11-13, 14-16, 17-19 ans) et de l’analyse descriptive de l’échantillon avec table de contingence, il résulte que la distribution en âge est uniforme. Nous avons analysé successivement les 3 groupes d’âge en fonction des résultats sur les 4 tests de force, pour évaluer si ce type de distribution est également homogène. Nous avons appliqué le test de Kruskal Wallis, mais comme l’échantillon n’est pas très important et qu’il n’est pas indiqué si les résultats ont une distribution de type Gaussienne, il n’existe pas de différence statistiquement significative. On peut donc en conclure que l’échantillon est homogène en fonction du sexe et de l’âge. Pour comparer la population de lombalgiques (47 enfants de 11 à 19 ans, dont 12 garçons et 35 filles) à celle de référence (20 enfants non lombalgiques de 11 à 18 ans, dont 11 garçons et 9 filles), nous avons du considérer seulement deux tranches d’âge (11-14 et 14-16 ans) afin de rendre les deux populations homogènes entre elles. Numériquement la population lombalgique est réduite à 10 garçons et 27 filles, alors que les sujets sains sont 9 garçons et 9 filles. Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44- 2006 page 1833 pare che una volta raggiunta l’altezza e il peso definitivi l’età sia una variabile trascurabile. Non esistono differenze significative tra i due sessi all’età di 8-9 anni, mentre tra i 10 e i 14 anni alcuni studi hanno evidenziato un aumento dei picchi di forza nei maschi. I valori all’isocinetica per i pazienti lombalgici non sono univoci: in letteratura esistono alcuni lavori sulla lombalgia cronica dell’adulto che hanno dimostrato una diminuzione della forza della muscolatura del tronco, in particolare degli estensori, con una inversione del rapporto flessori/ estensori. Descrizione del campione La popolazione studiata è rappresentata da 47 ragazzi lombalgici di età compresa tra gli 11 e i 19 anni: il 74% è costituito da femmine; 6 ragazzi svolgono attività sportiva di tipo agonistico e in 5 casi hanno dovuto interrompere parzialmente o totalmente l’agonismo a causa della lombalgia, nei restanti 41 casi solamente 14 hanno interrotto l’attività sportiva scolare e/o extrascolare; in 2 casi vi è stato un traumatismo importante che ha scatenato la sintomatologia; nella maggior parte dei casi era già stato intrapreso al momento della visita un precedente trattamento (19% terapia antalgica, 23% cinesiterapia, 21% antalgici e cinesiterapia, 19% trattamento con corsetto ortopedico, 2% altro); nel 40% si sono riscontrate anomalie alla radiografia che potevano essere correlate alla lombalgia (10% spondilolisi, 10% spondilolistesi, 13% Malattia di Scheuerman dorso-lombare o lombare, 7% discopatie diagnosticate all’Rx e/o all’RMN ); il valore medio della VAS, calcolato su 37 pazienti, è di 59/100. La popolazione lombalgica non è stata smembrata in funzione delle anomalie radiologiche in quanto la nostra ipotesi è che lo squilibrio muscolare sia un determinante comune dei diversi tipi di lombalgia, inoltre il campione sarebbe stato poco numeroso. Analisi statistica Per valutare se all’interno della popolazione di lombalgici la distribuzione in termini di età fosse uniforme, abbiamo eseguito una suddivisone in tre gruppi di età (11-13, 14-16, 17-19 anni) e dall’ analisi descrittiva del campione con tabella di contingenza risulta che la distribuzione per età è uniforme. Abbiamo analizzato successivamente i tre gruppi di età in funzione dei risultati nei 4 tests di forza, per valutare se anche questo tipo di distribuzione fosse omogenea; li abbiamo studiati applicando il test di Kruskal Wallis, siccome il campione non è numeroso e non è noto se gli assunti abbiano una andamento di tipo normale. Il risultato è che non vi sono differenze statisticamente significative: possiamo dunque concludere che il campione è omogeneo per sesso ed età. Per confrontare la popolazione di lombalgici (47 ragazzi di 11-19 anni, di cui 12 maschi e 35 femmine) a quella di riferimento (20 ragazzi sani di 11 e i 18 anni, di cui 11 maschi e 9 femmine), abbiamo dovuto considerare solamente due fasce di età (11-14 e 14-16 anni) al fine di rendere le due popolazioni omogenee tra loro. Numericamente la popolazione lombalgica è dunque rappresentata da 10 maschi e 27 femmine, mentre i sani Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti page 1834 En ce qui concerne les données de l’isocinétique, nous avons considéré : - le pic de force à 60°/sec pour les extenseurs et fléchisseurs du rachis en normalisant le poids en Kg sur 4 répétitions. - La puissance à 120°/sec avec normalisation du poids en Kg sur 4 répétitions - Le travail total des extenseurs et des fléchisseurs à 120°/ sec sur 20 répétitions. - Le rapport fléchisseurs/extenseurs des valeurs décrites ci dessus. En ce qui concerne les tests de force, on a utilisé les 4 temps exprimés en secondes. Il est à remarquer que dans la population de lombalgiques, il existe 10 sujets pour lesquels les tests ne sont pas homogènes et en conséquence, l’échantillon est moins important. Pour l’analyse statistique, nous avons utilisé aussi bien les tests paramétriques T-test pour les données indépendantes que les tests non paramétriques Mann Whitney et Wilcoxon W. sono 9 maschi e 9 femmine. Per quanto riguarda i dati dell’isocinetica abbiamo considerato - il picco di forza a 60°/sec per gli estensori e i flessori del rachide normalizzati per il peso in Kg su 4 ripetizioni, - la potenza a 120°/sec normalizzata per il peso su 4 ripetizioni, - il lavoro totale a 120°/sec degli estensori e flessori su 20 ripetizioni, - il rapporto flessori/estensori dei valori appena descritti. Per quanto concerne i tests di forza si sono utilizzati i 4 tempi espressi in secondi; è da rimarcare che nella popolazione di lombalgici esistono 10 soggetti i cui tests non sono stati reperibili e di conseguenza il campione è meno numeroso. Per l’analisi statistica abbiamo utilizzato sia tests parametrici T-test per dati indipendenti, che tests non parametrici Mann-Whitney e Wilcoxon W. RESULTATS Risultati Les résultats montrent qu’il n’existe pas de différence significative entre les deux populations pour les valeurs étudiées, à l’exception du test d’endurance des muscles extenseurs lombaires au T-test (p=0.005) et au Mann Whitney et Wilcoxon (p=0.011). Il existe également une différence significative aux tests non paramétriques (p=0.045), non confirmée par le T-test pour le travail total des fléchisseurs du rachis à 120°/sec à l’isocinétique et qui est paradoxalement supérieur pour les sujets lombalgiques. Il semble donc exister une différence entre patients lombalgiques et sujets sains de contrôle uniquement pour un test de force isométrique. Pour confirmer ces données nous avons effectué une seconde comparaison des valeurs obtenues dans une population de 155 adolescents sains et d’âge compris entre 10 et 16 ans (moitié garçons et moitié filles), évalués en milieu scolaire. Nous devons remarquer que ces deux populations ne sont pas homogènes entre elles en ce qui concerne l’âge (âge moyen des étudiants 13.7 ans +- 1.18 DS, âge moyen des lombalgiques 14.8 ans +- 1.88 DS). En utilisant le T-test, nous avons trouvé une différence très significative (p<0.001) pour le test de Sorensen, le test d’endurance des muscles extenseurs lombaires et le test de Killy. Dans tous les tests la population lombalgique est plus faible. Pour une correcte analyse des performances aux tests musculaires de cette nouvelle population de référence, elle a été confrontée à l’ancienne population de référence de 20 enfants sains entre 11 et 18 ans. Nous avons retrouvé une différence significative (p=0.035) au T-test pour le test de Sorensen. A la lumière de ce résultat, la non significativité au test de Sorensen entre la population lombalgique et la population de référence est peut être liée à la faible représentativité du groupe de contrôle. Il existe en outre une variable importante à prendre en considération pour analyser les résultats apparemment non concordants : les conditions environnementales en milieu scolaire ne sont pas superposables à celles du Centre où nous avons testé le premier groupe de référence. Le climat de stimulation et de confiance entre les camarades de classe du lycée a sans doute favorisé de meilleures prestations. Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44- 2006 I risultati mostrano che non esistono differenze statisticamente significative tra le due popolazioni per i valori studiati, a parte la significatività al T-test (p=0,005), al Man-Whitney e Wilcoxon (p=0,011) per il test di endurance dei muscoli erettori lombari che è più basso nella popolazione lombalgica; esiste un’ulteriore differenza significativa con i tests non parametrici (p=0,045), non confermata con il T-test, per il lavoro totale dei flessori del rachide a 120°/sec all’isocinetica che è paradossalmente maggiore nei soggetti lombalgici. Sembra dunque esservi una differenza tra i pazienti lombalgici e i controlli sani solo in un test di forza isometrico: per confermare questo dato abbiamo eseguito un’ ulteriore confronto di questi valori con quelli ricavati da una popolazione di 155 adolescenti sani di età compresa tra i 10 e i 16 anni (rappresentati per il 50% da femmine), valutati in ambito scolare. Dobbiamo rimarcare che queste due popolazioni non sono tra loro omogenee per età, siccome il range di età non è sovrapponibile ( età media studenti 13,7 anni +- 1,18 DS; età media lombalgici 14,8 anni +-1,88 DS). Utilizzando il T-test abbiamo trovato una differenza altamente significativa (p<0,001) per il test di Sorensen, il test di endurance dei muscoli erettori lombari e il test di Killy: in tutti i tests la popolazione lombalgica è più debole. Per una corretta analisi le performances ai tests di forza muscolare di questa nuova popolazione di riferimento sono state confrontate con la precedente popolazione di 20 ragazzi sani di età tra i 11 e 18 anni e si è riscontrato una differenza significativa (p=0,035), utilizzando il T-test, al test di Sorensen. Alla luce di questo risultato la non significatività al test di Sorensen tra la popolazione lombalgica e il gruppo dei 20 ragazzi sani, potrebbe essere legata alla scarsa numerosità del gruppo di controllo. Esiste inoltre una variabile importante da tenere in considerazione per analizzare i risultati apparentemente non concordanti: le condizioni ambientali in cui sono state fatte le valutazioni in ambito scolare non sono sovrapponibili a quelle del centro dove abbiamo testato gli altri ragazzi, soprattutto per il clima di incitamento e sfida che si è creato tra i compagni Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti DISCUSSION et CONCLUSIONS Dans notre expérimentation nous avons voulu approfondir l’hypothèse de l’existence d’une corrélation entre un dysfonctionnement de la musculature affectée au contrôle du rachis et la lombalgie en période de croissance. Le déséquilibre de la musculature peut être primitif et conditionner une gestion anormale du rachis dont la conséquence est la douleur, ou bien la lombalgie peut provoquer une faiblesse musculaire par appauvrissement du schéma moteur. Les résultats de notre travail doivent être interprétés à la lumière du nombre réduit de notre échantillon, du type d’étude non prospectif et de la validation manquante du test des extenseurs du rachis lombaire, qui dans notre étude s’est démontré être le plus significatif. A l’abri de ces considérations, nous pouvons cependant analyser les résultats et affirmer qu’il n’existe pas dans notre échantillon une différence significative entre la force isocinétique de la musculature des fléchisseurs et des extenseurs du tronc par rapport au groupe de contrôle asymptomatique, alors que la force d’endurance en isométrique de la musculature des extenseurs du tronc et de la hanche est significativement réduite. Ces résultats sont cohérents avec ceux retrouvés dans la littérature évalués à l’aide de tests cliniques de force maximale isométrique ou d’endurance de la musculature des fléchisseurs et des extenseurs du rachis. Il a été retrouvé une faiblesse relative de la musculature des extenseurs chez les enfant lombalgiques, alors qu’une évaluation de la force des mêmes chaînes musculaires effectuée avec des tests isocinétiques n’a pas mis en évidence de différence. Il ne semble donc pas que le déséquilibre musculaire, évalué en termes quantitatifs à l’isocinétique soit la cause première des lombalgies, mais on ne peut pas exclure leur participation tardive comme le démontre certains travaux sur la lombalgie chronique de l’adulte pour laquelle il existe une diminution de la force musculaire du tronc, en particulier des extenseurs avec inversion du rapport fléchisseurs/extenseurs. Nous pouvons émettre l’hypothèse que la diminution de la force est liée à la durée de la symptomatologie ou au vieillissement qui cause la perte des compétences fonctionnelles encore conservées chez le jeune lombalgique. Pour le prouver, il faudrait retester notre échantillon à distance et montrer la disparition du déficit. Pour chercher à interpréter la différence entre les résultats isocinétiques et les tests de force isométriques, nous pouvons analyser les caractéristiques du vecteur force qui se développe durant l’exercice. Dans le test isocinétique, ils sont tangents aux corps vertébraux, alors que dans les tests de force isométriques réalisés en position horizontale, ils sont perpendiculaires et agissent en compression de la structure avec augmentation des contraintes (calculées comme un rapport entre la tension qui augmente et la longueur qui diminue). La surcharge en compression pourrait reproduire la situation physiologique, en mode de stress, pour laquelle survient plus fréquemment la symptomatologie douloureuse, soit après une station debout prolongée, soit après une activité physique intense. Il existe en effet une association significative entre la lombalgie de l’adolescent et l’activité Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44- 2006 page 1835 di classe del liceo, che ha senz’altro favorito delle migliori prestazioni. Discussione e Conclusioni Nella nostra indagine abbiamo voluto approfondire in via sperimentale l’ipotesi dell’esistenza di una correlazione tra un disfunzionamento della muscolatura preposta al controllo del rachide e la lombalgia in età evolutiva. Lo squilibrio muscolare potrebbe essere primitivo e condizionare una gestione anomala del rachide con conseguente dolore, oppure la lombalgia potrebbe causare un indebolimento muscolare per il graduale impoverimento del pattern motorio. I risultati del nostro lavoro devono essere interpretati alla luce della ridotta numerosità del campione, del tipo di studio non prospettico e della mancata validazione del test degli estensori del rachide lombare, che nel nostro studio si è dimostrato il più significativo. Sulla scorta di queste considerazioni possiamo comunque analizzare i dati emersi e affermare che non esiste nel nostro campione una differenza significativa tra la forza valutata con l’isocinetica della muscolatura flessoria ed estensoria del tronco rispetto ai controlli asintomatici, mentre la forza di endurance in isometria della muscolatura estensoria del tronco e dell’anca è significativamente ridotta. Questi risultati sono coerenti con quelli presenti in letteratura: valutazioni con test clinici di forza massimale isometrica o di endurance della muscolatura flessoria ed estensoria del rachide, hanno identificato una debolezza relativa della muscolatura estensoria nei bambini con LBP rispetto ai controlli non sintomatici, mentre una valutazione della forza delle stesse catene muscolari effettuata con test isocinetico non ha evidenziato differenze. Non sembra dunque che lo squilibrio muscolare, valutato in termini quantitativi all’isocinetica, sia la causa prima della lombalgia, ma non si può escludere che possa subentrare tardivamente come è dimostrato in alcuni lavori sulla lombalgia cronica dell’adulto, in cui esiste una diminuzione della forza della muscolatura del tronco, in particolare degli estensori, con una inversione del rapporto flessori/estensori. Possiamo ipotizzare che la diminuzione della forza sia legata alla durata della sintomatologia o all’invecchiamento che causa la perdita di competenze funzionali, ancora in parte conservate nel giovane lombalgico. Per provare ciò dovremmo ritestare il nostro campione a distanza di tempo e dimostrare la comparsa di un deficit. Per cercare di interpretare la discrepanza tra i risultati all’isocinetica e i test di forza in isometria possiamo analizzare le caratteristiche del vettore forza che si sviluppano durante l’esercizio: nel test isocinetico sono tangenziali ai corpi vertebrali, mentre nei tests di forza della muscolatura estensoria, realizzati in posizione orizzontale, sono perpendicolari e agiscono in compressione delle strutture con aumento della stiffness (calcolata come rapporto tra la tensione, che aumenta, e la lunghezza, che diminuisce). Il sovraccarico in compressione potrebbe riprodurre la situazione fisiologica, in modo stressato, in cui insorge più frequentemente la sintomatologia dolorosa, ovvero dopo stazione eretta prolungata e dopo attività fisica intensa (ricordiamo che esiste una associazione significativa tra la Valutazione della forza muscolare del rachide e degli arti inferiori con test statici e isocinetici - A Salghetti sportive de compétition. Nous devons cependant signaler que dans certains cas, le test isométrique a été interrompu non du fait de l’épuisement musculaire (qui se manifeste avec des oscillations d’amplitude toujours plus importante et l’incapacité à maintenir la position initiale), mais par survenue d’une douleur intense. La disparition de la douleur pourrait être interprétée comme une spécificité au test, car il crée une situation de stress et rend latent le déficit, mais elle invalide l’interprétation du résultat qui n’exprime plus seulement l’endurance musculaire. Nous pouvons conclure en affirmant que les tests d’endurance en isométrie pour la musculature des extenseurs du rachis lombaire et des hanches, ainsi que le test de Sorensen se sont démontrés être des instruments spécifiques pour mettre en évidence un déficit relatif de la musculature des extenseurs chez les adolescents lombalgiques. De notre étude, il ne ressort pas de valeur pronostique des tests alors que cela a déjà été démontré par des études prospectives pour le test de Sorensen. Du fait de notre échantillon limité, du type d’étude non prospective et pour le manque de validation du test des extenseurs du rachis lombaire, il apparaît nécessaire de continuer la recherche pour confirmer nos résultats. page 1836 lombalgia dell’adolescente e l’attività fisica di tipo agonistico). Dobbiamo però sottolineare che in alcuni casi il test isometrico viene interrotto non per esaurimento muscolare (che si manifesta come oscillazioni di ampiezza sempre maggiore e incapacità di mantenere la posizione originale) ma per insorgenza di dolore intenso. La comparsa di dolore potrebbe essere interpretata come specificità del test perché porta il sistema in una situazione di stress e slatentizza il deficit, ma inficia l’interpretazione del risultato che non esprime più solamente l’endurance muscolare. Possiamo concludere affermando che i tests di endurance in isometria per la muscolatura estensoria del rachide lombare e delle anche e il test di Sorensen si sono dimostrati uno strumento specifico nell’evidenziare il deficit relativo della muscolatura estensoria nei ragazzi con lombalgia. Dai nostri dati non emerge il valore prognostico dei tests che è stato già dimostrato per il test di Sorensen in età pediatrica con studi prospettici (…). 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