testi 10 anni - Institut Culturel Italien
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testi 10 anni - Institut Culturel Italien
Sommario / Sommaire 6 7 Préface Prefazione 10 11 Les secrets de Talleyrand qui partage son cabinet de travail avec moi I segreti di Talleyrand che divide con me la sua stanza 30 31 Odalisques et espions Odalische e spie 54 55 Les noces de l’évêque Le nozze del vescovo 74 75 Soupçons, dissensions et terreur Sospetti, dissidi e terrore 96 97 L’Hôtel de Galliffet dans la tourmente L’Hôtel de Galliffet nella tormenta 118 119 La chambre vide. Le fidèle entre les fidèles qui ne parvint pas à sauver Napoléon du désastre La stanza vuota. Il fedelissimo che non riuscì a salvare Napoleone dal disastro 140 141 Le refuge de l’évadé Lavalette Il rifugio dell’evaso Lavalette 160 161 Le duc de Richelieu et sa « folle de reine » Il duca di Richelieu e la sua “folle de reine” 176 177 Le retour des Galliffet Il ritorno dei Galliffet Connaissez-vous le cabinet de travail de Talleyrand ? Pour satisfaire la curiosité des nombreux visiteurs qui découvrent chaque jour les trésors cachés de l’Hôtel de Galliffet – à commencer par la célèbre pièce donnant sur le jardin où le prince de Bénévent officia comme ministre des Affaires étrangères de 1797 à 1807, où il tissa sa toile diplomatique et noua des relations souvent risquées –, j’ai cru utile d’écrire une biographie du lieu, pour raconter ce que ces murs ont vu jusqu’à la fin du XIXe siècle, quand ils accueillirent l’Ambassade d’Italie. Cet hôtel particulier fut en effet confisqué pendant la Révolution au marquis de Galliffet, qui prit immédiatement le chemin de l’émigration. Assigné par les jacobins au ministère des Affaires étrangères, il fut rendu à ses propriétaires légitimes sous la Restauration, puis passa à l’Etat italien en 1909 grâce au comte Giovanni Gallina, ambassadeur du Royaume d’Italie sous le gouvernement de Giovanni Giolitti, qui l’acheta à la dernière héritière de la famille. Ecrire ce livre a été donc une manière de valoriser un patrimoine commun et de soutenir la mission de l’Institut culturel italien, installé ici depuis plus d’un demi-siècle. Les droits d’auteur seront donc reversés à l’Institut. Mais cette biographie de l’Hôtel de Galliffet a été aussi l’occasion de rendre hommage aux nombreux chercheurs qui continuent, malgré tout, à faire revivre la mémoire du passé, sans laquelle l’avenir serait impossible. Je remercie Patrice Gueniffey et Emmanuel de Waresquiel, à qui je suis particulièrement redevable. Henri-François de Breteuil a été le premier à me parler du général qui était l’ami de son grand-père et qui servit de modèle, tout comme ce dernier, à l’un des personnages de la Recherche de Marcel Proust. Olivier Simmat m’a ouvert les archives du musée d’Orsay, où est exposé le tableau de James Tissot représentant Le Cercle de la rue Royale. Daria Galateria et Carmen Llera ont relu chaque chapitre avec dévouement et Teresa Cremisi a encouragé la formule du livre illustré. Sans mes amis du journal Il Foglio – Giuliano Ferrara, Giuseppe Sottile et Claudio Cerasa –, qui ont accueilli son avant-première, cette entreprise serait restée une pure abstraction, compte tenu du travail que comporte la direction de l’Institut culturel. Qu’ils reçoivent ici tous mes remerciements. Enfin, j’adresse un remerciement spécial aux nombreux amis de l’Hôtel de Galliffet qui suivent avec assiduité les activités de l’Institut culturel italien et tout ce qui a encore lieu entre ces murs. Marina Valensise Directrice de l’Institut culturel italien Paris, mai 2015 Conoscete lo studiolo di Talleyrand? Davanti alla curiosità dei tanti visitatori che ogni giorno scoprono i tesori nascosti dell’Hôtel de Galliffet, a cominciare dalla stanza sul giardino dove il principe di Benevento ufficiò come ministro degli Esteri dal 1797 al 1807, tessendo la sua trama diplomatica e intrecciando relazioni spesso a rischio, ho pensato utile cimentarmi in una biografia del luogo, per restituire ciò che queste mura hanno visto sino alla fine dell’Ottocento, quando accolsero l’Ambasciata d’Italia. Il palazzo, infatti, venne confiscato dalla Rivoluzione al marchese di Galliffet, che imboccò subito la via dell’emigrazione. Assegnato dai giacobini al ministero degli Esteri, ritornò ai legittimi proprietari con la Restaurazione e, nel 1909, grazie al conte Giovanni Gallina, ambasciatore del Regno d’Italia durante il governo di Giovanni Giolitti, che l’acquistò dall’ultima erede, divenne proprietà dello Stato italiano. Scrivere questo libro è stato un modo per valorizzare un patrimonio comune e per sostenere la missione dell’Istituto italiano di cultura che da più di mezzo secolo ha qui la sua ribalta. All’Istituto andranno quindi i proventi dei miei diritti d’autore. Ma questa biografia dell’Hôtel de Galliffet è stata anche l’occasione per rendere omaggio ai tanti studiosi che continuano, malgrado tutto, a tener viva la memoria del passato, senza la quale non esiste futuro. Ringrazio in particolare Patrice Gueniffey ed Emmanuel de Waresquiel, ai quali molto devono queste pagine. Henri-François de Breteuil è stato il primo a raccontarmi del generale amico di suo nonno e come lui modello di uno dei personaggi della Recherche di Marcel Proust. Olivier Simmat mi ha aperto gli archivi del Musée d’Orsay, dove oggi si conserva il dipinto di James Tissot che ritrae il Circolo della rue Royale. Daria Galateria e Carmen Llera hanno letto devotamente ogni capitolo e Teresa Cremisi ha incoraggiato l’edizione illustrata. Senza gli amici del “Foglio” – Giuliano Ferrara, Giuseppe Sottile e Claudio Cerasa – che hanno accolto l’anteprima, l’impresa sarebbe rimasta un’astrazione, tenuto conto dell’impegno che richiede la direzione dell’Istituto di cultura. A tutti loro va dunque il mio grazie, e un ringraziamento speciale spetta ai tanti amici dell’Hôtel de Galliffet che seguono con assiduità le attività dell’Istituto e quanto ancora accade nei saloni di questo palazzo. Marina Valensise Direttore dell’Istituto italiano di cultura Parigi, maggio 2015