programma del concerto
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FESTIVAL CAMILLE SAINT-SAËNS TRA ROMANTICISMO E MODERNITÀ DAL 24 SETTEMBRE AL 3 NOVEMBRE 2016 Palazzetto Bru Zane – domenica 25 settembre, ore 17 Violoncello romantico Henri Demarquette, violoncello Suzana Bartal, pianoforte PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE Oggi, Camille Saint-Saëns non potrebbe certo lamentarsi di essere sparito dalla storia della musica. La fama internazionale del Carnaval des animaux, del Primo Concerto per violoncello, della Danse macabre, del Secondo Concerto per pianoforte, della Sinfonia «con organo» e del Samson et Dalila colloca il compositore addirittura prima di Gounod e Massenet per quanto riguarda la fortuna presso i posteri. Tuttavia, rispetto al vasto catalogo delle sue opere, molti tesori oggi sembrano essere dimenticati dai programmi dei concerti. Chi conosce i suoi quartetti e il Quintetto con pianoforte o le numerose mélodies con pianoforte? Ognuna di queste riscoperte è stata giudicata importante, ed è parso naturale che il Centro di musica romantica francese dedicasse un festival a questo artista così eclettico e imprevedibile. Camille Saint-Saëns ne pourrait pas se plaindre d’avoir disparu de l’Histoire de la musique. La notoriété internationale du Carnaval des animaux, du Premier Concerto pour violoncelle, de la Danse macabre, du Deuxième Concerto pour piano, de la Symphonie « avec orgue » et de Samson et Dalila place même le compositeur avant Gounod et Massenet sur l’échelle de la postérité. Pourtant, au regard de son vaste catalogue d’œuvres, bien des trésors musicaux semblent aujourd’hui oubliés des salles de concert : qui connaît ses quatuors à cordes et son Quintette avec piano, ou ses nombreuses mélodies avec piano ? Chacune de ces redécouvertes fut jugée d’envergure et il semblait naturel que le Centre de musique romantique française consacre un cycle à cet artiste éclectique et imprévisible. Il violoncello romantico Il secolo romantico rappresenta un momento culminante nella storia del violoncello, a seguito del grande impulso conosciuto nel secolo precedente da questo strumento, che sostituisce a poco a poco la viola da gamba arricchendosi al contempo di tecniche nuove: in particolare, l’introduzione dell'uso del pollice, che permette di raggiungere il registro acuto e di aumentare il virtuosismo della mano sinistra, facilitando l’impiego delle doppie corde sulla parte del manico più vicina al ponticello. Valorizzato dai più grandi compositori dell’epoca – Beethoven, Mendelssohn, Brahms, Schumann, Lalo, Saint-Saëns, Chopin –, il violoncello si emancipa definitivamente dal ruolo di strumento accompagnatore che gli era stato attribuito dal Barocco e poi dal classicismo. L’affermarsi di una letteratura specializzata, scritta da violoncellisti che esplorano le possibilità sia tecniche sia espressive del loro strumento, quali Jacques Offenbach, David Popper, Jean-Louis Duport e Bernhard Romberg, imprime un notevole sviluppo alla tecnica e rivela anche ad altri compositori le potenzialità del violoncello, il cui lirismo ben si accorda con l’estetica romantica ottocentesca. 2 Le violoncelle romantique Le siècle romantique constitue un point d’apogée dans l’histoire du violoncelle, dans le sillage de l’essor connu par l’instrument au XVIIIe siècle qui supplante peu à peu la viole de gambe et dont le jeu s’enrichit de nouvelles techniques : invention de la position du pouce, notamment, qui permet de conquérir le registre aigu de l’instrument et d’augmenter la virtuosité de la main gauche, facilitant en particulier l’emploi de doubles cordes sur la partie du manche la plus proche du chevalet. Mis à l’honneur par les plus grands compositeurs du temps – Beethoven, Mendelssohn, Brahms, Schumann, Lalo, Saint-Saëns, Chopin –, l’instrument s’émancipe définitivement du rôle traditionnel d’accompagnement que lui avaient attribué la période baroque puis l’ère classique. L’apparition d’une littérature spécialisée écrite par des violoncellistes qui explorent les possibilités tant techniques qu’expressives de l’instrument – Jacques Offenbach, David Popper, Jean-Louis Duport et Bernhard Romberg – fait aussi considérablement évoluer le jeu et permet de révéler aux autres compositeurs les possibilités de cet instrument, dont le lyrisme s’accorde bien avec l’esthétique romantique du temps. Camille Saint-Saëns Suite pour violoncelle et piano op. 16 : Prélude – Sérénade – Scherzo – Romance – Finale Souvenir d’Ismaïlia op. 100 : Andantino – Allegro vivo Sonate no 1 pour violoncelle et piano en ut mineur op. 32 : Allegro – Andante tranquillo sostenuto – Allegro moderato Durata del concerto / Durée du concert 1h ca. Le opere Les œuvres Camille Saint-Saëns: Suite per violoncello pianoforte op. 16 Preludio – Serenata – Scherzo – Romanza – Finale 4 e Camille Saint-Saëns : Suite pour violoncelle et piano op. 16 Prélude – Sérénade – Scherzo – Romance – Finale Si tende generalmente a glorificare compositori come Ernest Chausson, Claude Debussy o Maurice Ravel per essere stati i primi a ricollegarsi ai grandi maestri del passato e a trovare nella rilettura dei musicisti barocchi un’alternativa a un romanticismo agonizzante e le fonti di una nuova modernità. Ma ciò significa trascurare una parte della produzione francese del secolo romantico: già nei primi decenni del XIX secolo, infatti, Pierre Baillot e Jean-Louis Adam esplorano quel repertorio, mentre Alexandre Choron mette in programma opere di Clément Janequin, tra le altre, nei suoi concerti parigini alla fine della Restaurazione. La Suite per violoncello e pianoforte di Camille Saint-Saëns, pubblicata nel 1866, si inserisce decisamente in questo filone e si presenta come un vibrante omaggio del giovane compositore al Secolo dei Lumi. Il Preludio iniziale, in re minore, si ispira chiaramente a Bach; la Serenata, in sol minore, fa piuttosto riferimento alla scuola francese; e lo Scherzo, in mi bemolle maggiore, pare scritto per viola da gamba. Se l’intensità della Romanza trasporta la Suite nel clima romantico, il Finale offre al compositore l’occasione di dimostrare tutta la sua maestria in materia di contrappunto. Nel 1919, su richiesta del violoncellista Hollmann, Saint-Saëns rimette mano alla Suite per orchestrarla. Della Suite originale conserva il Preludio, la Serenata e la Romanza, mentre lo Scherzo On a généralement tendance à glorifier les compositeurs tels qu’Ernest Chausson, Claude Debussy ou Maurice Ravel pour avoir su – les premiers – renouer avec les grands maîtres du passé et trouver, dans la lecture des musiciens baroques, une alternative à un romantisme moribond et les sources d’une nouvelle modernité. C’est faire alors peu de cas d’une frange de la production française du siècle romantique : Pierre Baillot et Jean-Louis Adam au cours des premières décennies du XIXe siècle explorent déjà ce répertoire, et Alexandre Choron programme des œuvres de Janequin, entre autres, au cours de ses concerts parisiens de la fin de la Restauration. La Suite pour violoncelle et piano de Camille Saint-Saëns, publiée en 1866, s’inscrit tout à fait dans cette lignée et apparaît comme un vibrant hommage du jeune compositeur au Siècle des Lumières. Son Prélude initial, en ré mineur, s’inspire clairement des œuvres de Bach ; la Sérénade, en sol mineur, fait davantage référence à l’école française ; et le Scherzo, en mi bémol majeur, semble écrit pour viole de gambe. Si l’intensité de la Romance fait basculer un temps la Suite dans la période romantique, le Finale est l’occasion pour le compositeur de démontrer tout son savoir en matière de contrepoint. En 1919, à la demande du violoncelliste Hollmann, Saint-Saëns reprend cette suite pour l’orchestrer. Seuls le Prélude, la Sérénade et la Romance de la suite d’origine sont conservés. Le Scherzo et le e il Finale sono sostituiti da una Gavotta e da una Tarantella di nuova composizione. Questa nuova Suite viene eseguita per la prima volta il 19 febbraio 1921 ai concerti Pasdeloup. Final sont respectivement remplacés par une Gavotte et une Tarentelle nouvellement composées. Cette suite est créée le 19 février 1921 aux concerts Pasdeloup. Camille Saint-Saëns: Souvenir d’Ismaïlia op. 100 Andantino – Allegro vivo Camille Saint-Saëns : Souvenir d’Ismaïlia op. 100 Andantino – Allegro vivo Alla fine del XIX secolo, la moda egiziana viene alimentata dalle scoperte degli archeologi e dalla «carovana egiziana» di centoventitré personaggi presentata nel 1891 al parigino Jardin d’acclimatation. Saint-Saëns l’Egitto lo conosceva davvero, avendolo scoperto appunto nel 1891 per poi soggiornarvi a più riprese. Nel 1895 egli è a Ismailia, nel NordOvest del Paese, lungo le rive del canale di Suez e lì compone Souvenir d’Ismaïlia, dedicato a Isidore Philipp, al quale si deve la sua prima esecuzione il 27 aprile 1895 nell’ambito di un concerto della società La Trompette (un’associazione di musica da camera di cui Saint-Saëns era uno dei pilastri). Questa pagina per pianoforte non sfrutta quasi il colore locale; del resto, si consideri che Ismailia fu fondata soltanto nel 1863, durante la costruzione del canale di Suez, per costituirne il centro amministrativo. Se si eccettua la melopea delle battute iniziali e qualche discreto tocco modale nell’Andantino, l’opera ha piuttosto carattere brillante, con una seconda parte, Allegro vivo, percorsa da un crescente virtuosismo. Saint-Saëns la programmava regolarmente nei suoi concerti À la fin du XIXe siècle, la mode de l’Égypte est attisée par les découvertes des archéologues et par la « caravane égyptienne » de cent vingt-trois personnes présentée en 1891, au Jardin d’acclimatation de Paris. Saint-Saëns, lui, connaît réellement ce pays, qu’il découvre justement en 1891 et où il séjourne ensuite à plusieurs reprises. En 1895, il est à Ismaïlia, ville du Nord-Ouest de l’Égypte, sur la rive du canal de Suez. C’est là qu’il compose Souvenir d’Ismaïlia, dédié à Isidore Philipp qui en assure la création le 27 avril 1895 dans le cadre d’un concert de La Trompette (société de musique de chambre dont Saint-Saëns est l’un des piliers). Cette page pour piano n’exploite guère la couleur locale (il est vrai qu’Ismaïlia fut fondée en 1863 seulement, lors de la construction du canal de Suez, afin d’en être le centre administratif). Si l’on excepte la mélopée des premières lignes et quelques discrètes touches modales dans l’Andantino, l’œuvre est plutôt une pièce brillante dont le second volet, Allegro vivo, se caractérise par sa virtuosité croissante. Saint-Saëns la programme régulièrement dans ses concerts (il la joue notamment devant la reine d’Espagne en 1897), car elle lui vaut à chaque fois des 5 6 (nel 1897 la eseguì davanti alla regina di Spagna), riscuotendo ogni volta applausi calorosi. In una sua lettera a Durand del 19 febbraio 1895, egli metteva comunque in guardia gli interpreti preoccupati soltanto di ottenere effetti spettacolari: «Quanto al Souvenir d’Ismaïlia, vogliate cortesemente pregare i “Carnivori” di non suonare troppo velocemente la seconda parte; niente da dire invece agli “Erbivori”, i quali eseguiranno il movimento in modo corretto del tutto naturalmente». applaudissements nourris. Dans sa lettre à Durand du 19 février 1895, il met toutefois en garde les interprètes soucieux uniquement d’effets spectaculaires : « Quant au Souvenir d’Ismaïlia, ayez l’obligeance de prier les ‘‘Carnivores’’ de ne pas jouer trop vite la 2de partie ; rien à dire aux ‘‘Herbivores’’ qui prendront le vrai mouvement tout naturellement. » Camille Saint-Saëns: Sonata n. 1 per violoncello e pianoforte in do minore op. 32 Allegro – Andante tranquillo sostenuto – Allegro moderato Camille Saint-Saëns : Sonate no 1 pour violoncelle et piano en ut mineur op. 32 Allegro – Andante tranquillo sostenuto – Allegro moderato Nel 1872 Saint-Saëns compone due importanti opere per il violoncello: la Sonata op. 32 e il Concerto op. 33. Dedica la propria partitura cameristica al violoncellista Jules-Bernard Lasserre, con il quale si esibisce spesso. Ma è assieme a Auguste Tolbecque (futuro primo interprete del Concerto) che ne dà la prima esecuzione il 7 dicembre 1872 alla Société nationale. Nel 1876 la riprenderà con il dedicatario in occasione di un concerto a Londra. Tesa e possente, la Sonata sembra memore della guerra franco-prussiana del 1870. Dominato da un respiro veemente e da colori cupi, l’Allegro iniziale fa ampio ricorso al registro grave degli strumenti. Il secondo tema (melodia ad accordi nel registro acuto del pianoforte, mentre il violoncello oscilla su due note) reca un En 1872, Saint-Saëns compose deux œuvres majeures pour le violoncelle : la Sonate op. 32 et le Concerto op. 33. Il dédie sa partition de chambre au violoncelliste Jules-Bernard Lasserre, avec lequel il se produit souvent. Mais c’est en compagnie d’Auguste Tolbecque (futur créateur du Concerto) qu’il la donne en première audition le 7 décembre 1872, à la Société nationale. En 1876, il la reprendra avec le dédicataire lors d’un concert à Londres. Puissante et tendue, la Sonate semble se souvenir de la guerre franco-prussienne de 1870. Dominé par un souffle véhément et des couleurs sombres, l’Allegro initial sollicite beaucoup le registre grave des instruments. Le second thème (mélodie en accords dans le registre aigu du piano tandis que le violoncelle oscille sur deux notes) apporte un apaisement qui reste senso di pace, tuttavia di breve durata. Il secondo movimento introduce una maggiore quiete. Esso è basato su un corale di cui Saint-Saëns indica l’origine: «L’Andante della mia prima sonata per pianoforte e violoncello è il risultato di un’improvvisazione sull’organo di Saint-Augustin; la prima e l’ultima pagina del pezzo riproducono testualmente quanto avevo improvvisato.» La sezione centrale esprime un’effusione più romantica per poi sviluppare l’incipit del corale, avvolto di morbide volute nell’ultima parte del movimento. Il tempestoso finale si riallaccia al clima iniziale dell’opera. Il secondo tema, ampia frase cantabile, introduce anch’esso un barlume di speranza. Ma il flusso ininterrotto del pianoforte trascina la sonata in una vertiginosa corsa verso l’abisso. de courte durée. Le deuxième mouvement introduit davantage de quiétude. Il est fondé sur un choral dont Saint-Saëns a indiqué l’origine : « L’Andante de ma première sonate pour piano et violoncelle est le résultat d’une improvisation sur l’orgue de Saint-Augustin ; la première et la dernière pages du morceau reproduisent textuellement ce que j’avais improvisé. » La partie centrale épanche une effusion plus romantique, puis développe la tête du choral, lequel est enveloppé de souples volutes dans le dernier volet du mouvement. Le finale tempétueux renoue avec le climat du début de l’œuvre. Son deuxième thème, ample phrase cantabile, introduit lui aussi une lueur d’espoir. Mais le flot ininterrompu du piano entraîne la sonate dans une vertigineuse course à l’abîme. 7 Il compositore Le compositeur Camille Saint-Saëns (1835-1921) Orfano di padre proprio come Charles Gounod, Saint-Saëns fu cresciuto dalla madre e dalla prozia. Fu quest’ultima a iniziarlo al pianoforte, prima di affidarlo a Stamaty e poi a Maleden. Straordinariamente precoce, fece la sua prima apparizione in concerto già nel 1846. Due anni dopo lo ritroviamo al Conservatorio nelle classi di Benoist (organo) e poi di Halévy (composizione). Anche se fallì due volte al concorso per il prix de Rome, il complesso della sua carriera fu costellato da un’infinità di riconoscimenti e di nomine a vari incarichi ufficiali, tra cui un’elezione all’Académie des beaux-arts nel 1881. Virtuoso, titolare degli organi della Madeleine (1857-1877), impressionò i suoi contemporanei. Compositore colto e fecondo, si adoperò per la riabilitazione dei maestri del passato partecipando a edizioni di Gluck e di Rameau. Eclettico, difese tanto Wagner quanto Schumann. Come didatta ebbe tra i suoi allievi Gigout, Fauré o Messager. Come critico firmò numerosi articoli che attestano uno spirito lucido e acuto, anche se molto legato ai principi dell’accademismo. Fu questo stesso spirito, indipendente e volitivo, a indurlo a fondare nel 1871 la Société nationale de musique, e quindi a rassegnare le dimissioni nel 1886. Ammirato per le sue opere orchestrali, pervase di un rigore assolutamente classico in uno stile ardimentoso (cinque concerti per pianoforte, tre sinfonie, l’ultima delle quali con organo, quattro poemi sinfonici, tra cui la celebre Danse macabre), conobbe un successo internazionale grazie in particolare alle opere Samson et Dalila (1877) e Henry VIII (1883). 8 Camille Saint-Saëns (1835-1921) Orphelin de père tout comme Charles Gounod, Saint-Saëns fut élevé par sa mère et sa grand-tante. C’est cette dernière qui l’initia au piano, avant de le confier à Stamaty puis à Maleden. Extraordinairement précoce, il fit sa première apparition en concert dès 1846. Deux ans plus tard, on le retrouve au Conservatoire dans les classes de Benoist (orgue) puis d’Halévy (composition). S’il échoua à deux reprises au concours de Rome, l’ensemble de sa carrière fut néanmoins ponctué d’une foule de récompenses, ainsi que de nominations à divers postes institutionnels, dont une élection à l’Académie en 1881. Virtuose, titulaire des orgues de la Madeleine (1857-1877), il impressionna ses contemporains. Compositeur fécond et cultivé, il œuvra à la réhabilitation des maîtres du passé, participant à des éditions de Gluck et de Rameau. Éclectique, il défendit aussi bien Wagner que Schumann. Pédagogue, il compta parmi ses élèves Gigout, Fauré ou Messager. Critique, il signa de nombreux articles témoignant d’un esprit fort et lucide, quoique très attaché aux principes de l’académisme. C’est ce même esprit, indépendant et volontaire, qui le poussa à fonder, en 1871, la Société nationale de musique, puis à en démissionner en 1886. Admiré pour ses œuvres orchestrales empreintes d’une rigueur toute classique dans un style non dénué d’audaces (cinq concertos pour piano, cinq symphonies dont la dernière avec orgue, quatre poèmes symphoniques, dont la célèbre Danse macabre), il connut une renommée internationale, notamment grâce à ses opéras Samson et Dalila (1877) et Henry VIII (1883). Gli interpreti Les interprètes Henri Demarquette, violoncello Si iscrive a tredici anni al Conservatoire National Supérieur de Musique di Parigi, dove segue i corsi di Philippe Muller e Maurice Gendron, uscendone con un primo premio all’unanimità. Intraprende ben presto una carriera internazionale che lo porta a esibirsi in diverse capitali con prestigiose orchestre e in compagnia dei suoi partner d’elezione (Berezovsky, Dalberto, Pommier o Braley). Inoltre esegue un repertorio eclettico in duo con il fisarmonicista Richard Galliano e persegue numerosi progetti artistici che mescolano il coro a cappella, il canto gregoriano e il tango. Henri Demarquette si impegna a sostegno di opere rare di musica contemporanea e collabora strettamente con grandi compositori di oggi; della sua interpretazione del concerto Tout un monde lointain di Henri Dutilleux è stato realizzato un documentario. Dal 2012, è invitato da Michel Onfray a partecipare a conferenze-dibattiti nella sede dell’Università Popolare di Caen in compagnia del saggista, poeta e musicista Jean-Yves Clément. La sua ampia discografia annovera diverse incisioni premiate in Francia e all’estero, tra cui il CD di opere di Jean Cras, quello dedicato a Camille Saint-Saëns e l’Invitation au voyage. Gli è stato inoltre conferito il premio della Fondazione Simone e Cino del Duca. Henri Demarquette suona il «Vaslin», un violoncello Stradivari del 1725, che gli è stato affidato da LVMH (Louis Vuitton/Moët Hennessy). Henri Demarquette, violoncelle À l’âge de 13 ans il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il suivra les cours de Philippe Muller et Maurice Gendron avant d’obtenir un Premier prix à l’unanimité. Très vite, sa carrière prend un élan international qui le conduit dans de nombreuses capitales où il se produit avec les plus grands orchestres et en compagnie de ses partenaires pianistes privilégiés (Berezovsky, Dalberto, Pommier ou Braley). Il joue également un programme éclectique en duo avec l’accordéoniste Richard Galliano. Il poursuit par ailleurs plusieurs projets artistiques mêlant le chœur a cappella, le chant grégorien, ou encore le tango. Henri Demarquette se plaît à défendre des œuvres rares de musique contemporaine. Il travaille notamment en étroite collaboration avec de grands compositeurs actuels et son interprétation du concerto Tout un monde lointain de Henri Dutilleux a donné lieu à un film documentaire. Depuis 2012, il est invité par Michel Onfray pour des conférences-causeries au sein de l’Université Populaire de Caen en compagnie de Jean-Yves Clément (essayiste, poète et musicien). Sa discographie très variée est couronnée de nombreuses distinctions en France et à l’étranger, parmi laquelle des œuvres de Jean Cras, de Camille Saint-Saëns et l’Invitation au voyage. Il a reçu le Prix de la Fondation Simone et Cino del Duca. Henri Demarquette joue le « Vaslin », violoncelle Stradivarius de 1725. L’instrument lui a été confié par LVMH (Louis Vuitton/Moët Hennessy). 9 Suzana Bartal, pianoforte Nata in Romania, ma ungherese di origine, Suzana Bartal si esibisce per la prima volta come solista con un’orchestra all’età di 13 anni. Dopo aver frequentato il Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse di Lione nella classe di Florent Boffard, si perfeziona con Peter Frankl alla Yale University (USA), dove le viene conferito il Premio d’eccellenza Harriet Gibbs e un incarico di insegnamento. Si esibisce regolarmente nelle sale internazionali più prestigiose. Nella stagione in corso, in particolare, è stata invitata dall’Opéra di Vichy e dal Festival parigino «Classique au Vert». La sua prima incisione, dedicata a Schumann, è stata accolta molto favorevolmente da parte della critica. Vincitrice dei concorsi New York Concert Artists Concerto Competition e Woolsey Concerto Competition, ha debuttato a New York nel 2014. Ha inoltre ottenuto premi al Concorso internazionale per pianisti di Agropoli e al Concours International d’Île-de-France. Ha ottenuto una borsa di studio dalla Yamaha Music Foundation of Europe e ha beneficiato del sostegno della Fondation Nadia et Lili Boulanger, oltre che di quello dell’ADAMI e della Williamson Foundation. Si cimenta in un ampio repertorio e interpreta con entusiasmo anche opere contemporanee: in particolare, ha collaborato con Thomas Adès e Éric Tanguy. Assai attiva come camerista, suona con diversi strumentisti (Henri Demarquette, Kristof Barati, István Várdai, Adrien Boisseau, Deborah Nemtanu, Mayu Kishima, Karen Vour’ch, Alexandra Soumm…). 10 Suzana Bartal, piano Née en Roumanie d’origine hongroise, Suzana Bartal apparaît pour la première fois en soliste avec orchestre à 13 ans. Formée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon (classe de Florent Boffard), elle se perfectionne auprès de Peter Frankl à l’Université de Yale aux États-Unis, où elle est distinguée par le Prix d’excellence Harriet Gibbs avant d’y enseigner. Elle se produit dans des salles prestigieuses internationales. Cette saison, Suzana est notamment invitée à se produire à l’Opéra de Vichy ou au festival « Classique au Vert » à Paris. Son premier disque, dédié à Schumann, fait l’objet d’un chaleureux accueil de la part de la critique. Lauréate des concours New York Concert Artists Concerto Competition et Woolsey Concerto Competition, elle fait ses débuts avec orchestre à New York. Elle est également lauréate du concours Le Muse à Agropoli (Italie), et du Concours International d'Île-de-France. Lauréate de la bourse de la Yamaha Music Foundation of Europe, elle a également bénéficié du soutien de la Fondation Nadia et Lili Boulanger, ainsi que de l’ADAMI et de la Williamson Foundation. Explorant un large répertoire, elle est aussi une interprète enthousiaste d'œuvres contemporaines : elle a notamment travaillé avec Thomas Adès et Éric Tanguy. Chambriste active, elle se produit avec de nombreux instrumentistes (Henri Demarquette, Kristof Barati, Istvan Vardai, Adrien Boisseau, Deborah Nemtanu, Mayu Kishima, Karen Vourc'h, Alexandra Soumm…). CAMILLE SAINT-SAËNS: NOVITÀ EDIZIONI E DISCHI Tutte le pubblicazioni su bru-zane.com Mélodies Tassis Christoyannis baritono Jeff Cohen pianoforte APARTÉ (2016) Camille Saint-Saëns Jacques Rouché : Correspondance (1913-1921) presentata e commentata da Marie-Gabrielle Soret Libro in francese ACTES SUD / PALAZZETTO BRU ZANE (2016) Quintetto con pianoforte Quartetto per archi n. 1 QUARTETTO DI CREMONA Andrea Lucchesini pianoforte AUDITE (2016) Camille Saint-Saëns Il Re degli spiriti musicali di Giuseppe Clericetti ZECCHINI EDITORE (2016) Integrale della musica per violoncello Orchestra del Teatro Marrucino Piero Bellugi direzione Luigi Piovano violoncello Nazzareno Carusi pianoforte ELOQUENTIA (2011) Con il sostegno del Palazzetto Bru Zane Les Barbares (1901) CHŒUR LYRIQUE ET ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE Laurent Campellone direzione Catherine Hunold, Julia Gertseva, Edgaras Montvidas, Jean Teitgen CD con libro – 2 CD PALAZZETTO BRU ZANE (2014) Camille Saint-Saëns et le prix de Rome BRUSSELS PHILHARMONIC FLEMISH RADIO CHOIR Hervé Niquet direzione Julie Fuchs, Marina De Liso, Solenn’ Lavanant Linke, Bernard Richter, Pierre-Yves Pruvot, Nicolas Courjal, François Saint-Yves CD con libro – 2 CD GLOSSA (2010) Prossimi eventi al Palazzetto Bru Zane Prochains événements au Palazzetto Bru Zane Giovedì 29 settembre, ore 20 Saint-Saëns in salotto Musiche di SAINT-SAËNS e MASSENET Quartetto di Cremona Andrea Lucchesini, pianoforte Domenica 9 ottobre, ore 15.30 Eventi per le famiglie Paesaggio sublime Laboratorio per bambini a partire dai 7 anni A cura di Virginia Di Lazzaro Gli artisti firmeranno le copie del loro CD In occasione della giornata nazionale Famiglie al Museo Ingresso gratuito, prenotazione obbligatoria (posti limitati) Martedì 4 ottobre, ore 18 Incontro con Giuseppe Clericetti: «Sa tutto ma manca d'inesperienza»: la vita e gli scritti di Camille Saint-Saëns Ingresso libero – Consigliata la prenotazione Venerdi 7 ottobre, ore 17 D(i)ritti alla musica Un emozionante viaggio musicale nell'ambito della manifestazione «Diritti sui diritti». A cura del Servizio Politiche per la famiglia e Welfare ambientale e Palazzetto Bru Zane Ingresso libero, prenotazione obbligatoria (posti limitati) Venerdi 7 ottobre, ore 20 A quattro mani Musiche di SAINT-SAËNS, LA TOMBELLE, BIZET, RAVEL Ismaël Margain e Guillaume Bellom, pianoforte Sabato 15 ottobre, ore 17 Intorno al pianoforte Musiche di SAINT-SAËNS Solisti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth Elina Buksha, violino Astrig Stranossian, violoncello Thibaud Epp, pianoforte Domenica 16 ottobre, ore 15.30 Eventi per le famiglie Violino, violoncello e piano… Tutti per uno, uno per tutti! Laboratorio-concerto per genitori e bambini a partire dai 6 anni A cura di Diana D’Alessio Musiche di SAINT-SAËNS Solisti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth Info e prenotazioni: [email protected] | +39 041 52 11 005 Contributi musicologici Louise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Bénédicte Gandois Crausaz, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon 2 Traduzioni Arianna Ghilardotti Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia +39 041 52 11 005 bru-zane.com