“Bullismo” (harcèlement), Incivilité et Racisme à l`école
Transcript
“Bullismo” (harcèlement), Incivilité et Racisme à l`école
1 “Bullismo” (harcèlement), Incivilité et Racisme à l’école : (1) - “A l’école, des enfants heureux…enfin presque : enquête de Victimation et Climat Scolaire auprès d’élèves du cycle 3 des écoles élémentaires, réalisée par l’Observatoire International de la Violence à l’école pour l’UNICEF FRANCE, Eric Debarbieux, Mars 2011 : - quelques extraits de l’Avant-Propos de Jacques Hintzy, Président de l’UNICEF France “C’est … la première fois que la question de la violence scolaire est explorée à cette échelle, dans les écoles primaires françaises, du point de vue des enfants : il s’agit d’une enquête … qui s’intéresse avant tout au ressenti des enfants. Près de 13 000 écoliers de classes de CE2, CM1 et CM2, de toutes régions et territoires, ont été interviewés. … - extrait de l’Introduction : “La mesure du phénomène de « violence à l’école » … est importante pour se prémunir du risque d’exagérer cette violence... Mais tout autant il convient de se méfier du déni de la réalité de cette violence avec son oubli des victimes : la « violence » peut être de bas bruit, mais sa répétition peut entraîner des troubles importants pour ceux qui en pâtissent et pour l’environnement scolaire. Ni exagération, ni négation…” - extraits des Conclusions : “A l’école élémentaire, l’impression de bien-être personnel ressenti dans leur école est clairement affirmé par la majorité des enfants : 89% disent qu’ils se sentent tout à fait ou plutôt bien, même si un nombre d’élèves non négligeable (environ 11%) disent y être plutôt mal à l’aise ou « pas bien du tout ». Cette impression de bien être s’appuie sur le fait que près de 89% des élèves estiment les relations avec les enseignants très bonnes ou bonnes …” … “…plus de 9 élèves sur 10 déclarent ne pas avoir peur dans leur école.“ … “Le nombre de victimes de harcèlement verbal ou symbolique peut être estimé à environ 14% des élèves.... Le taux de victimes de harcèlement physique à l’école peut être estimé à 10% des élèves... Le taux de victimes d’un harcèlement qui cumule violences répétées physiques et verbales à l’école peut être estimé à 11,7% des élèves…” … “Il convient de se rappeler les conséquences psychologiques, les conséquences en termes de santé mentale et les conséquences scolaires de ce ou ces harcèlements : décrochage scolaire, absentéisme, perte d’image de soi, tendances dépressives et suicidaires de long terme.” … “L’enquête confirme le fait que s’attaquer à la violence c’est s’attaquer à une série d’agressions de bas niveau, mais de grande répétition.” … “Les harceleurs à l’école sont des enfants dans le besoin.” 2 “Les stratégies d’intervention ayant pour but de mettre hors jeu le harcèlement à l’école et de promouvoir des communautés scolaires sûres sont un impératif moral. Intervenir dès le plus âge non pour ficher et punir mais pour aider et prévenir est un droit des enfants”… __________________________________________________________________________________________________________________ (2) - “Le harcèlement à l'école peut commencer dès le CP/CE1” : quelques extraits (France Info Junior, Jeudi 28 Novembre 2013 : intégralité de l’article et interview de Catherine Jacquet, directrice générale de l'association Les Petits Citoyens, qui répond aux abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-14 ans sur : http://www.franceinfo.fr/educationjeunesse/france-info-junior/harcelement-1228757-2013-11-28) “Du simple vol de goûter jusqu'au violences physiques ou sexuelles, le harcèlement à l'école peut commencer dès l'école primaire et se poursuivre durant des années. Le ministère de l'Education a lancé une vaste campagne d'information sur le harcèlement, à destination des enseignants, éducateurs, parents et enfants. Cette campagne met l'accent sur le cyber harcèlement, qui toucherait 4 enfants sur 10. Cela passe le plus souvent par des photos humiliantes publiées sur facebook, des insultes par SMS, des rumeurs lancées sur le net ou l'exclusion d'un groupe sur un réseau social. Mais le harcèlement peut commencer bien avant les premiers pas sur les réseaux sociaux ou l'utilisation du smartphone. Dès les premières années de l'école primaire, le harcèlement peut prendre des formes très diverses : du simple vol de goûter qui va se répéter, jusqu'au racket, en passant par les insultes, les coups, les moqueries. Ces violences, quelles que soient leur forme ou leur gravité, ont des conséquences très graves : perte de confiance, décrochage scolaire, dépression. Quand on est témoin de harcèlement, ne rien dire c'est devenir complice. Il faut donc les dénoncer, en parler aux adultes qui ont pour devoir de régler le problème. Le ministère de l'Education nationale a mis en ligne un site spécial pour donner aux enseignants, éducateurs, parents et enfants, tous les outils nécessaires pour s'informer et s'attaquer au harcèlement (cf § des sites pour approfondir). __________________________________________________________________________________________________________________ (3) Enquête IPSOS : “les français et le harcèlement à l’école” (janvier 2012) : Nous ne présentons ici qu’une synthèse des résultats : Echantillon : 978 personnes (notées PI), constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (dont 281 parents d’élèves, notés PE) a) Harcèlement scolaire : un élève est victime de harcèlement scolaire lorsqu’il subit de la part d’un autre élève ou d’un groupe d’élèves des actes de violence répétés, que cette violence soit verbale, physique ou psychologique. Cette violence peut prendre la forme de menaces, de rumeurs, de coups, d’insultes ou encore de messages injurieux ou méchants envoyés à la victime ou diffusés sur les réseaux sociaux. - 83% des PI (et des PE), pensent que, par rapport à il y a quelques années, le nombre d’élèves victimes de harcèlement scolaire a augmenté et 94% des PI (et des PE) estiment que le harcèlement scolaire est un sujet préoccupant. … - D’après 91 % des PI (et 92% des PE), la mise en oeuvre d’actions associant les parents d’élèves, les enseignants et les personnels d’encadrement permettrait de lutter efficacement contre le harcèlement scolaire. 3 - 27 % des PE estiment que certains élèves sont victimes de harcèlement scolaire dans la classe de leur ou leurs enfants et 24 % des PE pensent que leur enfant ou l’un de leurs enfants a déjà été victime de harcèlement scolaire : -parmi ces derniers, 91% disent que leur enfant a parlé du harcèlement qu’il subissait. - dans 70% des cas, il s’agissait de moqueries, dans 67% des cas d’insultes, dans 65% de coups, 54% de menaces, 31% de messages méchants, 29% de rumeurs, 3% de photos ou de vidéos. - dans 93% des cas, le harcèlement avait lieu à l’école, dans 38% des cas dans la rue, sur le trajet de l’école, dans 14% des cas sur les rèseaux sociaux ou par SMS: ________________________________________________________________________________________________________________ (4) - I pediatri: prevenire il bullismo dalla scuola media (La Stampa Scuola 26/03/2013 : intégralité de l’article sur : http://www.lastampa.it/2013/03/26/cultura/scuola/pediatri-bisogna-prevenire-il-bullismo-giadalla-scuola-media-4VvGTXKmjv8lyTyTPOpoGP/pagina.html) I consigli dei medici della Società italiana di pediatria preventiva e sociale ROMA : Il bullismo e il cyberbullismo sono fenomeni in crescita anche in Italia: da una recente indagine di Ipsos per Save the Children emerge che il 72% degli adolescenti e giovanissimi italiani lo avverte come il fenomeno sociale più pericoloso del proprio tempo e che almeno 4 ragazzi su 10 sono stati testimoni di atti di cyberbullismo da parte di coetanei. Ma bullismo e cyberbullismo sono due facce della stessa medaglia, da prevenire fin dalla scuola media, avverte la Società italiana di pediatria preventiva e sociale (Sipps)… «Per arginare e soprattutto prevenire il fenomeno del bullismo in tutte le sue forme sostiene Giuseppe Di Mauro, pediatra e presidente Sipps - è fondamentale che le famiglie e la scuola agiscano insieme in un percorso condiviso, per sensibilizzare ed educare i ragazzi a un uso corretto e consapevole delle nuove tecnologie…». «Il bullismo - sottolinea Piercarlo Salari, pediatra consultoriale a Milano e membro Sipps - non è un semplice atteggiamento aggressivo e prepotente, ma un comportamento che viene messo in atto in modo volontario, si ripete nel tempo e sfrutta consapevolmente alcune caratteristiche di superiorità rispetto alla vittima, come l’età, la forza fisica e, nel caso del cyber bullismo, la popolarità in rete... Sono innumerevoli gli episodi che leggiamo nelle pagine di cronaca, ma sono molti anche i casi in cui la vittima di violenza e la sua famiglia non trovano il coraggio di opporsi e denunciare. Per contrastare il bullismo è però necessario che genitori e insegnanti imparino a riconoscerlo correttamente e con la maggiore tempestività possibile». La Sipps ricorda che esistono campanelli d’allarme ai quali i genitori dovrebbero fare attenzione, osservando i propri figli e distinguendo innanzitutto tra condizioni favorenti e comportamenti sospetti. Le condizioni favorenti sono essenzialmente un uso non 4 controllato e spesso inappropriato di internet e smartphone, spesso fino a tarda notte; uno scambio talvolta ossessivo di immagini, l’uso di messaggi sui social network che possono destare preoccupazione o inquietudine; la mancanza di orari e una vita nell’insieme disorganizzata. I comportamenti sospetti, invece, si manifestano con un rifiuto di parlare di ciò che i ragazzi fanno online; un calo nel rendimento scolastico, turbamento o malessere dopo aver utilizzato internet o cambiamenti in generale nei toni e nell’umore con reazioni aggressive o comunque eccessive; l’acquisto o il possesso di accessori o oggetti status symbol che presuppone una disponibilità di denaro non ragionevole o qualche baratto poco convincente. Da qui un duplice invito degli autori: innanzitutto la necessità di riconoscere tempestivamente eventuali segnali di depressione nei giovani, a maggior ragione se di sesso femminile e se coinvolti in episodi di bullismo, e attuare opportune strategie preventive su questi ultimi; in secondo luogo la necessità di non limitare il campo d’azione alla scuola superiore ma estendere l’indagine anche alla scuola media, al fine di un intervento più precoce. ____________________________________________________________________________ (5) - Razzismo, Omofobia, Discriminazione : i pretesti del Bullo (11 ottobre 2013) : di Roberta Cocchioni (l’integralità dell’interview su http://www.retenear.it/rivista/razzismoomofobia-discriminazione-le-cause-apparenti-del-bullismo/) “Subire violenze, minacce o aggressioni, fisiche o verbali, da parte di un coetaneo, è un’esperienza che tocca un numero sempre crescente di bambini e di ragazzi in tutta Europa. Si tratta di episodi che dai banchi di scuola e dalle strade si stanno trasferendo in maniera crescente su internet e sugli altri mezzi di comunicazione elettronica, con gravi conseguenze sulla crescita emotiva e sociale delle giovani vittime, che in alcuni casi vengono spinte ad atti di autolesionismo e di suicidio. La dinamica della prevaricazione che entra in gioco negli atti di bullismo colpisce soprattutto i ragazzi “diversi”.... Ne abbiamo parlato con la psicologa Anna Costanza Baldry, docente presso il Dipartimento di Psicologia della Seconda Università degli Studi di Napoli e coordinatrice del progetto europeo TABBY (Threat Assessment of Bullying Behavior: Valutazione della minaccia di cyberbullismo nei giovani). Perchè si parla molto di bullismo solo da pochi anni? Si tratta di un fenomeno recente oppure identificato recentemente? E’ vero, il bullismo fra ragazzi è esperienza anche dei nostri nonni e forse bisnonni. In Italia se ne è cominciato a parlare solo negli anni ’90…e gli studi hanno…mostrato che 1 ragazzo su 4 o 5, nel corso del proprio anno scolastico, era oggetto di prepotenze… Oggi in Italia …manca ancora, anche a livello istituzionale, una strategia di intervento univoca e sistematica nel tempo. Una cultura contro il bullismo dovrebbe far parte di tutti i curricula scolastici, volta anche e soprattutto alla prevenzione, quindi all’educazione sulle emozioni, alla valorizzazione delle differenze e al rispetto delle stesse, come momento di crescita e di condivisione…Solo un approccio ‘globale’ può ritenersi efficace per ridurre e prevenire il bullismo e le sue conseguenze, coinvolgendo le famiglie, le associazioni, i gruppi sportivi, chiunque ha a che fare con ragazzi. Qual è il livello di diffusione del fenomeno stimato in Italia? …I dati raccolti indicano che una quota oscillante tra il 10 e il 25% dei ragazzi dai 9 ai 17 anni subisce o agisce degli atti di bullismo. Per i maschi sono più numerosi gli atti diretti e fisici, per le femmine quelli indiretti e psicologici, come l’esclusione dal gruppo, la diffusione di notizie false o diffamatorie ecc. 5 Che tipo di legame esiste tra cultura discriminatoria (razzismo, omofobia, discriminazione verso le persone con disabilità) e bullismo? Quando si parla di bullismo si fa riferimento a un insieme di prevaricazioni dirette e indirette, reiterate, commesse da un singolo (ragazzo o ragazza) o da un gruppo nei confronti di un altro ragazzo o ragazza più debole e vulnerabile. Il legame con la cultura e gli atteggiamenti discriminatori è quindi assai forte. Qualsiasi elemento di ‘diversità’, infatti, viene usato dal bullo come ragione per prendere in giro, molestare, minacciare. Ogni differenza diventa un pretesto di prevaricazione e violenza, per sancire una presunta dominanza su chi viene percepito come più debole, come inferiore… Ma se la differenza è il pretesto scatenante per l’esercizio della violenza…la causa è spesso più profonda e risiede nell’insicurezza del ragazzo autore di bullismo, il quale soltanto attraverso le prepotenze si sente forte, vincente, ammirato (vedere anche “La lezione d’Ignoranza” di D. Pennac, §2 collège). Quando la vittima di discriminazione diventa autore di atti di bullismo, perché succede? Il meccanismo per cui le vittime di discriminazione possono trasformarsi a loro volta in agenti di prepotenze o di vere e proprie aggressioni, si potrebbe spiegare come un tentativo…di rispondere alle aggressioni subite, anche a livello sociale. Non è un caso che si tratta spesso di aggressioni che vengono perpetrate in gruppo. Nelle baby gang, ad esempio, il singolo ragazzino trova nel gruppo una rete sociale (deviante) con cui cerca conforto e protezione e con cui si identifica. Il fenomeno per cui una vittima si trasforma in bullo è stato notato anche nel cyber bullismo, dove i ragazzi, unendosi magari a gruppi di chat, gruppi sociali, si sentono protetti dal filtro informatico, rassicurati e rafforzati. A quel punto, quegli stessi ragazzi che vengono vittimizzati a scuola, si vendicano su altri coetanei in rete, non necessariamente verso gli stessi da cui subiscono la violenza in classe. Gli strumenti di contrasto attivati dal MIUR Il Ministero dell’Istruzione Università e Ricerca (MIUR) ha avviato nel 2007 una Campagna Nazionale contro il Bullismo, che offre diversi strumenti di informazione, prevenzione e partecipazione rivolti agli insegnanti, agli studenti e ai loro genitori, tra cui il numero verde 800.66.96.96, il sito internet smontailbullo.it e l’indirizzo di posta elettronica [email protected]. … A chiamare sono soprattutto i genitori (70%) seguiti dai ragazzi (20%) e dagli insegnanti (10%). Nella maggior parte dei casi si tratta di segnalazioni di offese verbali o prepotenze fisiche (75%). … Preoccupanti le cifre del cyber bullismo: ben il 12,5% del campione riconosce di avere utilizzato i social network per diffondere messaggi offensivi o minacciosi nei confronti di coetanei; il 13,6% dei maschi e l’8,1% delle ragazze dichiara di avere ‘umiliato’ altre persone con la diffusione di materiali offensivi e insinuazioni diffamatorie. Ancora più preoccupanti i dati relativi al fenomeno subito o di cui i ragazzi sono testimoni: il 12% dei maschi e il 16% delle femmine dichiara di essere stato vittima di insulti, aggressioni verbali e minacce; il 31,4% degli intervistati è stato testimone o è a conoscenza di altri studenti partecipanti a gruppi on line a sfondo razzista o omofobo; il 30% è a conoscenza o è stato testimone diretto della diffusione di messaggi di minaccia da parte di altri studenti. _________________________________________________________________________________________________________________ (6) - Des sites pour aller plus loin : -‐ Site du Ministère de l’Education Nationale contre le Harcèlement à l’école : http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/la-‐ campagne-‐videos/le-‐gymnase/ -‐ Les Petits citoyens : http://www.lespetitscitoyens.com/ -‐ http://education.francetv.fr/ - progetto TABBY: www.tabby.eu - progetto Open Eyes: www.openeyes.it - progetto Nausicaa: www.sara-cesvis.org – Des Livres pour approfondir : -‐ les guides “Et si on s’parlait…” (Les Petits Citoyens) : du harcèlement à l’école (version pdf), du respect… -‐ “Le racisme expliqué à ma fille” (il razzismo spiegato a mia figlia), Tahar Ben Jelloun, Seuil, 1998. -‐ Anna Sarfatti “Chiama il diritto, risponde il dovere”, Mondadori, 2009. -‐ Janina Carioli “Io cambierò il mondo, poesie per crescere”, Mondadori, 2012 -‐ Report “Safer Internet Day Study – il cyberbullismo” (Ipsos per Save the Children, Gennaio 2013) : versione pdf 6 7