PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE

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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE
STAGIONE 2014-2015
Palazzetto Bru Zane – lunedì 16 febbraio 2015, ore 20
L'heure exquise
Marie-Nicole Lemieux, contralto
Roger Vignoles, pianoforte
PALAZZETTO
BRU ZANE
CENTRE
DE MUSIQUE
ROMANTIQUE
FRANÇAISE
La mélodie francese
La mélodie francese – talvolta per due voci e pianoforte, più
spesso per un solo cantante accompagnato – rappresenta
indubbiamente il genere più elevato nella gerarchia dei
repertori nell’Ottocento e nel primo Novecento. Il suo giusto
apprezzamento presuppone una cultura poetica e un amore
per il dettaglio spinti all’estremo. I pensieri simbolisti o,
all’opposto, i versi tratti da Ronsard o Villon ne fanno un
genere che non è errato considerare innanzitutto letterario.
Questa raffinatezza – da taluni considerata elitaria – spiega
il fatto che la mélodie rimanga un genere poco apprezzato
dal «grande» pubblico, dato che una parte di questa musica
(e curiosamente la parte più eseguita in concerto) molto
spesso rifugge dall’espressione di sentimenti diretti. Il
talento dell’interprete dev’essere quello di un narratore,
l’arte del pianista quella di un’orchestra immaginaria.
Lanciata da Gounod e Berlioz, la moda della mélodie fiorisce
successivamente sia tra i conservatori (Dubois, Massé,
Delibes, Paladilhe, Hahn…) sia tra le fila degli innovatori
come Chausson, Debussy, Ravel e Poulenc, accanto ai quali
troneggia il maestro incontestato del genere, Gabriel Fauré.
La mélodie française
La mélodie française – parfois pour deux voix et piano, plus
souvent pour un seul chanteur accompagné – représente
sans aucun doute le genre le plus élevé dans la hiérarchie des
répertoires du XIXe et du premier XXe siècles. Sa juste appréciation
suppose une culture poétique et un goût du détail portés à
l’extrême. Les pensées symbolistes ou, à l’opposé, les vers
empruntés à Ronsard ou Villon en font un genre qu’il n’est pas
faux de considérer comme littéraire avant tout. Ce raffinement
– qui a pu passer pour élitiste – explique que la mélodie demeure
un genre peu prisé du « grand » public, d’autant qu’une partie de
cette musique (et bizarrement la partie la plus jouée en concert) se
refuse très souvent à l’expression de sentiments directs. Le talent
de l’interprète doit être celui d’un conteur, l’art du pianiste, celui
d’un orchestre imaginaire. Lancée par Gounod et Berlioz, la mode
de la mélodie s’épanouit ensuite aussi bien chez les conservateurs
(Dubois, Massé, Delibes, Paladilhe, Hahn…) que du côté des
novateurs comme Chausson, Debussy, Ravel et Poulenc, à côté
desquels siège le maître incontesté du genre, Gabriel Fauré.
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1. Guillaume Lekeu
Trois Poèmes (Guillaume Lekeu) :
Sur une tombe – Ronde – Nocturne
4. Claude Debussy
Fêtes galantes, 2e série (Paul Verlaine) :
Les Ingénus – Le Faune – Colloque sentimental
2. Reynaldo Hahn
Offrande (Paul Verlaine)
D'une prison (Paul Verlaine)
Puisque j’ai mis ma lèvre (Victor Hugo)
L'heure exquise (Paul Verlaine)
Fêtes galantes (Paul Verlaine)
5. Henri Duparc
L'Invitation au voyage (Charles Baudelaire)
La Vie antérieure (Charles Baudelaire)
Sérénade florentine (Jean Lahor)
Phidylé (Leconte de Lisle)
3. Ernest Chausson
Le Charme (Paul Armand Silvestre)
La Caravane (Théophile Gautier)
Nell'ambito del Carnevale di Venezia
Durata del concerto / Durée du concert
60 min.
Le opere
Les œuvres
Negli anni Settanta dell’Ottocento, Fauré e Duparc danno lustro e
prestigio alla mélodie francese; non per questo, tuttavia, il genere
rinuncia al suo ruolo di divertissement mondano. Lo attestano, per
esempio, le mélodies di Hahn, il cui edonismo si basa peraltro su mezzi
più ambiziosi. L’arricchimento del linguaggio è in gran parte dovuto
alla sensibilità letteraria dei musicisti stessi, che talora scrivono
personalmente i propri testi, come fa Lekeu. Anche se bastano dei
versi modesti a scatenare l’immaginazione dei compositori, i grandi
poeti, tuttavia, occupano un posto di rilievo nei testi della seconda
metà del XIX secolo. Baudelaire ispira a Duparc i suoi due titoli più
celebri, L’invitation au voyage (1870) e La vie antérieure (1884). Accanto a
lui troviamo Leconte de Lisle (Phidylé), Théodore de Banville, Théophile
Gautier (La Caravane) e soprattutto Verlaine, colonna della produzione
di Debussy tra il 1882 e il 1904 (data della seconda serie delle Fêtes
galantes). È indicativo, inoltre, che Lekeu apponga in epigrafe alla
sua Ronde il verso «E a noi piaceva quel gioco d’inganni», tratto
dagli Ingénus di Verlaine. Numerose raccolte di mélodies incantano
per la scioltezza del ritmo e la sensualità sonora. Per trasporre tali
immagini evanescenti, evitando l’enfasi e il tratteggio troppo preciso,
il canto adotta spesso un tono confidenziale e sembra emergere dalle
gradazioni armoniche del pianoforte. Le lacrime si celano dietro una
piroetta, deliziosi e frivoli divertissements tentano di tenere a distanza i
turbamenti del cuore, di cui tuttavia si intuisce la gravità. Ma Banville,
Lahor, Leconte de Lisle e Baudelaire condividono con Verlaine alcune
tematiche, in particolare la dolorosa realtà che induce a rifugiarsi nel
sogno, ove «tutto non è che ordine e bellezza, lusso, calma e voluttà».
Dans les années 1870, Fauré et Duparc donnent à la mélodie française
ses lettres de noblesse. Mais le genre ne renonce pas pour autant à
son rôle de divertissement mondain. En témoignent, entre autres, les
mélodies de Hahn, dont l’hédonisme repose pourtant sur des moyens
plus ambitieux. L’enrichissement du langage est dû en grande
partie à la sensibilité littéraire des musiciens qui, comme Lekeu,
écrivent parfois leurs propres textes. S’il suffit de vers modestes pour
déclencher leur imagination, les grands noms occupent cependant
une place de choix dans la seconde moitié du XIXe siècle. Baudelaire
inspire à Duparc ses deux plus célèbres titres, L’Invitation au voyage
(1870) et La Vie antérieure (1884). Il côtoie Leconte de Lisle (Phidylé),
Théodore de Banville, Théophile Gautier (La Caravane) et surtout
Verlaine, socle de la création debussyste entre 1882 et 1904 (date de
la deuxième série des Fêtes galantes). Il est en outre révélateur que
Lekeu place en épigraphe de sa Ronde « Et nous aimions ce jeu de
dupes », emprunté aux Ingénus de Verlaine. Nombre des recueils
de mélodies envoûtent par la souplesse du rythme et la sensualité
des sonorités. Pour transposer leurs images évanescentes, fuyant
l’emphase et le dessin trop précis, le chant adopte souvent un ton de
confidence et semble émerger des dégradés harmoniques du piano.
Les larmes se dissimulent sous une pirouette, des divertissements
délicieux et frivoles tentent de tenir à distance les émois du cœur dont
on devine pourtant la gravité. Mais Banville, Lahor, Leconte de Lisle
et Baudelaire partagent avec Verlaine certains sujets, en particulier
la réalité douloureuse qui conduit à se réfugier dans le rêve où « tout
n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ».
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I compositori
Les compositeurs
Ernest Chausson (1855-1899)
Nato in una famiglia facoltosa, Chausson poté giovarsi
dell’istruzione di un precettore che, desideroso di offrirgli una solida
cultura generale, lo iniziò molto presto alle discipline artistiche. Fu
probabilmente sotto questo influsso che decise qualche anno dopo,
una volta intrapresi studi giuridici coronati da un dottorato nel
1877, di abbracciare la carriera di compositore. Tra il 1879 e il 1880
fu iscritto al Conservatorio nelle classi di Massenet e di Franck. Ma
fu soltanto con quest’ultimo che proseguì la propria formazione
fino al 1883. Molto attento alle correnti più innovatrici, assistette
nel 1882 alla prima esecuzione di Parsifal, e nel 1886 fu nominato
segretario della Société nationale de musique. Da quel momento
in poi non cessò di frequentare, fino alla tragica scomparsa in un
incidente di bicicletta, i maggiori esponenti del mondo musicale,
in particolare Duparc, Fauré e Debussy. A estrema dimostrazione
della sua mente aperta e curiosa, il suo salotto di rue de Courcelles
sarà uno dei luoghi più ricercati della capitale, frequentato tanto da
Mallarmé quanto da Monet o Puvis de Chavannes. Esigentissimo,
Chausson è autore di una sessantina di composizioni il cui stile
unisce la sapienza di costruzione e di scrittura del suo maestro
César Franck ai colori così particolari dell’arte wagneriana. Alcune
sue opere figurano tra quelle più rappresentative della musica
francese di fine Ottocento, come il dramma lirico Le Roi Arthus,
la Sinfonia in si bemolle, il poema sinfonico Viviane, il Poème per
violino e orchestra o i suoi numerosi lavori vocali (tra cui la Chanson
perpétuelle) e cameristici.
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Ernest Chausson (1855-1899)
Issu d’une famille aisée, Chausson bénéficia de l’instruction d’un
précepteur qui, soucieux de lui offrir une solide culture générale,
l’initia très tôt aux disciplines artistiques. C’est sans doute sous
cette influence qu’il décida, quelques années plus tard, après avoir
suivi des études juridiques couronnées par un doctorat en 1877,
d’embrasser une carrière de compositeur. Entre 1879 et 1880, il fut
inscrit au Conservatoire dans les classes de Massenet et de Franck.
Mais c’est avec ce dernier seul qu’il poursuivit sa formation
jusqu’en 1883. Très attentif aux courants les plus novateurs, il
assista en 1882 à la création de Parsifal, et fut nommé en 1886
secrétaire de la Société nationale de musique. Dès lors, il ne cessa
de fréquenter, jusqu’à sa tragique disparition dans un accident de
vélo, la fine fleur du monde musical, notamment Duparc, Fauré
et Debussy. Ultime démonstration de son esprit ouvert et curieux,
son salon de la rue de Courcelles aura été l’un des lieux les plus
courus de la capitale, fréquenté aussi bien par Mallarmé que
Monet ou Puvis de Chavannes. Très exigeant, il est l’auteur d’une
soixantaine d’ouvrages dont le style associe à la science de la
construction et de l’écriture franckiste les couleurs si particulières
de l’art wagnérien. Certaines de ses œuvres comptent parmi les
plus représentatives de la musique française de la fin du siècle,
tels le drame lyrique Le Roi Arthus, la Symphonie en si bémol, le
poème symphonique Viviane, le Poème pour violon et orchestre
ou ses nombreuses pièces vocales (dont la Chanson perpétuelle)
et de musique de chambre.
Claude Debussy (1862-1918)
Nato in un ambiente modesto, Debussy ricevette una prima
educazione alquanto sommaria. I suoi studi musicali iniziarono
verso il 1870, sotto la guida di Jean Cerutti e poi di Antoinette
Mauté. Accortisi rapidamente delle sue capacità, lo iscrissero al
Conservatorio nel 1872. Debussy seguì con alterna fortuna le
classi di Marmontel (pianoforte), Durand (armonia) e Guiraud
(composizione), prima di ottenere un primo prix de Rome nel
1884. Tre anni dopo lo ritroviamo assiduo frequentatore dei
salotti e degli ambienti simbolisti. Scopre allora Bayreuth, i
gamelan giavanesi, Musorgskij o Maeterlinck, ed elabora il
proprio stile così particolare, fondato su una libertà formale
e tecnica, una supremazia dei sensi sulla regola (nel rifiuto di
qualunque gratuito accademismo) e un’assoluta padronanza
della scrittura e dell’orchestra. A poco a poco la fama procuratagli
da opere come il Prélude à l’après-midi d’un faune (1891-1894) o i
Nocturnes per orchestra (1897-1899) gli conferisce lo statuto di
capofila dell’avanguardia, posizione confermata nel 1902 dalla
prima esecuzione dell’opera Pelléas et Mélisande. Personaggio
chiave della storia della musica moderna, Debussy è autore
di un catalogo ricco di centocinquanta opere che includono
pressoché tutti gli organici. Tra i suoi contributi fondamentali
citiamo la Suite bergamasque, i Préludes e le Images per
pianoforte, La Mer, Jeux e le Images per orchestra, nonché vari
lavori cameristici (tra cui un quartetto e tre sonate) e vocali
(Proses lyriques, Chansons de Bilitis).
Claude Debussy (1862-1918)
Issu d’un milieu modeste, Debussy reçut une première éducation
assez sommaire. Ses études musicales commencèrent vers 1870,
sous la direction de Jean Cerutti puis d’Antoinette Mauté. Très
vite conscients de ses capacités, ils l’inscrivirent au Conservatoire
en 1872. Debussy suivit avec plus ou moins de bonheur les
classes de Marmontel (piano), Durand (harmonie) et Guiraud
(composition), avant d’obtenir un premier prix de Rome en 1884.
Trois ans plus tard, on le retrouve fréquentant avec assiduité les
salons et les milieux symbolistes. Il découvre alors Bayreuth, les
gamelans javanais, Moussorgski ou Maeterlinck, et élabore son
style si particulier, fondé sur une liberté formelle et technique, une
primauté des sens sur la règle (dans un refus de tout académisme
gratuit), et une maîtrise sans faille de l’écriture et de l’orchestre.
Peu à peu, la réputation que lui valent des ouvrages comme le
Prélude à l’après-midi d’un faune (1891-1894) ou les Nocturnes
pour orchestre (1897-1899) lui confère le statut de chef de file
de l’avant-garde, position que confirme, en 1902, la création de
l’opéra Pelléas et Mélisande. Personnage-clef de l’histoire de
la musique moderne, Debussy est l’auteur d’un catalogue riche
de 150 œuvres touchant à presque toutes les formations. Parmi
ses contributions majeures, citons la Suite bergamasque, les
Préludes et les Images pour piano, La Mer, Jeux et les Images
pour orchestre, ainsi que diverses pièces de musique de chambre
(dont un quatuor et trois sonates) et de musique vocale (Proses
lyriques, Chansons de Bilitis).
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Henri Duparc (1848-1933)
Nella storia della musica Duparc appare come un’eccezione. Allievo
di Franck al Collegio dei Gesuiti, riceve tutta la propria istruzione
da questo maestro senza mai entrare al Conservatorio. Pur
partecipando alla fondazione della Société nationale de musique
(1871), non vi ricopre alcun incarico ufficiale. All’influsso di Franck
si somma quello di Liszt e soprattutto di Wagner, che Duparc scopre
probabilmente ai Concerts Pasdeloup. In seguito assiste alla prima
de L’Oro del Reno e de La Valchiria a Monaco, si reca a Bayreuth nel
1883 e nel 1886. Autore di una Sonata per violoncello e pianoforte,
di alcune pagine pianistiche, di un mottetto per tre voci e organo,
del poema sinfonico Lénore (1875), deve tuttavia la celebrità alle
sue diciassette mélodies. In questo corpus spiccano Chanson triste,
Soupir, Extase, Élégie, Phidylé e soprattutto le due mélodies su
poesie di Baudelaire: L’Invitation au voyage e La Vie antérieure che
è, nel 1884, la sua ultima partitura compiuta. Dopo quella data il
compositore realizza ancora l’orchestrazione di una manciata di
mélodies, trascrive per due pianoforti alcune opere per organo di
Bach e di Franck. La musica seguita tuttavia a ossessionarlo. Dal
1879 al 1912 Duparc lavora all’opera La Roussalka senza terminarla
e distrugge tutto ciò che compone. Affetto da iperestesia, viene
colpito da cecità e paralisi. La tensione tra l’identità francese
e il fascino per Wagner ha forse contribuito alla sua costante
denigrazione di se stesso. Nondimeno Duparc ha saputo elaborare
uno stile vocale, una scrittura pianistica e un linguaggio armonico
la cui ricchezza, sottigliezza e originalità rimangono uniche.
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Henri Duparc (1848-1933)
Dans l’histoire de la musique, Duparc fait figure d’exception. Élève
de Franck au Collège des Jésuites, il reçoit tout son enseignement
de ce maître, sans jamais entrer au Conservatoire. S’il participe
à la fondation de la Société nationale de musique (1871), il n’y
occupe aucun poste officiel. À l’influence de Franck s’ajoute celle
de Liszt et surtout de Wagner, qu’il découvre probablement aux
concerts Pasdeloup. Puis Duparc assiste à la création de L’Or du
Rhin et de La Walkyrie à Munich, se rend à Bayreuth en 1883 et
1886. Auteur d’une Sonate pour violoncelle et piano, de quelques
pages pianistiques, d’un motet pour trois voix et orgue, du poème
symphonique Lénore (1875), il doit toutefois sa célébrité à ses dixsept mélodies. De ce corpus se détachent Chanson triste, Soupir,
Extase, Élégie, Phidylé, et surtout les deux mélodies sur des
poèmes de Baudelaire : L’Invitation au voyage et La Vie antérieure
qui, en 1884, est sa dernière partition achevée. Après cette date,
le compositeur réalise encore l’orchestration d’une poignée de
mélodies, transcrit pour deux pianos quelques œuvres pour orgue
de Bach et de Franck. La musique continue pourtant de l’obséder.
De 1879 à 1912, Duparc travaille à son opéra La Roussalka sans le
terminer, et il détruit tout ce qu’il compose. Atteint d’hyperesthésie,
il est gagné par la cécité et la paralysie. La tension entre son identité
française et sa fascination pour Wagner a peut-être participé à son
perpétuel dénigrement de soi. Cependant, Duparc a su élaborer un
style vocal, une écriture pianistique et un langage harmonique dont
la richesse, la subtilité et l’originalité restent uniques.
Reynaldo Hahn (1874-1947)
Nato a Caracas, Hahn si trasferisce a Parigi nel 1878. Il suo
ingresso nell’alta società è facilitato dalle numerose relazioni
della famiglia, appartenente alla borghesia d’affari venezuelana.
Nel 1885 viene ammesso al Conservatorio di Parigi, dove ottiene
solo magri risultati ma incontra il pianista Risler – amico con
cui intratterrà una fitta corrispondenza per il resto della vita. È
al di fuori delle istituzioni parigine che il giovane ottiene i primi
successi e completa la propria formazione di compositore: allievo
privato di Jules Massenet, Hahn si distingue nei salotti aristocratici
(tra cui quello della principessa Mathilde) interpretando le
mélodies che egli stesso ha composto, in particolare le Chansons
grises (su testi di Verlaine) e gli Études latines. Il suo successo gli
consente d’incontrare Stéphane Mallarmé, Edmond de Goncourt,
Sarah Bernhardt e Marcel Proust, del quale diventerà amante e
poi intimo amico. Naturalizzato francese nel 1912, Hahn chiede
di partire per il fronte nel 1914 e lavora successivamente presso
il Ministero della Guerra (1916). Mentre agli inizi del secolo la
produzione di Hahn si era distinta all’Opéra-Comique (L’Île du rêve
nel 1900 e La Carmélite nel 1902), nel periodo tra le due guerre
si orienta invece verso l’operetta – Ciboulette (1923) e Malvina
(1935) – e la commedia musicale, tra cui Mozart (1925) per
Yvonne Printemps e Ô mon bel inconnu (1933) per Arletty. Dopo
il 1945 Reynaldo Hahn riceve una consacrazione istituzionale:
viene infatti nominato membro dell’Académie des beaux-arts e
direttore dell’Opéra de Paris (1945-46).
Reynaldo Hahn (1874-1947)
Né à Caracas, Hahn s’installe à Paris en 1878. Son intégration dans
la haute société est facilitée par les nombreux contacts entretenus
par sa famille, issue de la bourgeoisie d’affaire vénézuélienne.
Admis au Conservatoire de Paris en 1885, il n’y obtient que de
maigres récompenses mais rencontre le pianiste Risler – ami avec
lequel il entretiendra toute sa vie une correspondance suivie. Ses
premiers succès musicaux et sa formation de compositeur se
joueront en dehors des institutions parisiennes : élève particulier de
Jules Massenet, Hahn se distingue dans les salons aristocratiques
(dont celui de la princesse Mathilde) en interprétant les mélodies
qu’il compose, notamment Les Chansons grises (sur des textes
de Verlaine) et les Études latines. Son succès lui permet de
rencontrer Stéphane Mallarmé, Edmond de Goncourt, Sarah
Bernhardt et Marcel Proust, dont il sera l’amant puis l’ami intime.
Naturalisé français en 1912, il demande à partir au front en 1914
puis travaille au ministère de la Guerre (1916). Alors qu’il s’était
distingué à l’Opéra-Comique au début du siècle (L’Île du rêve en
1900 et La Carmélite en 1902), sa production durant l’entre-deux
guerre s’oriente vers l’opérette – Ciboulette (1923) et Malvina
(1935) – et la comédie musicale – dont Mozart (1925) pour Yvonne
Printemps et Ô mon bel inconnu (1933) pour Arletty. Reynaldo
Hahn obtient une consécration institutionnelle après 1945 : il
est nommé membre de l’Académie des beaux-arts et directeur de
l’Opéra de Paris (1945-1946).
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Guillaume Lekeu (1870-1894)
Nato in Belgio (a Heusy, vicino a Verviers), Guillaume Lekeu si
trasferisce nel 1879 in Francia, a Poitiers, ma resterà legato per
tutta la vita alla sua regione natale. Inizia a studiare musica nella
banda del suo paese, e prosegue la propria formazione al di fuori
delle istituzioni musicali tradizionali: impara a suonare il violino,
il pianoforte e il violoncello, e inizia a comporre a partire dal
1885, sotto l’impulso di uno dei suoi professori al liceo di Poitiers.
È a quest’epoca che nasce il suo interesse per i grandi maestri
tedeschi; la passione per Wagner lo spinge, a 19 anni, a effettuare
un pellegrinaggio a Bayreuth. Nel 1888, seguendo la professione del
padre, commerciante di lane, la famiglia Lekeu si stabilisce a Parigi,
e dall’anno successivo (dopo essersi recato a Bayreuth), Guillaume
diventa allievo privato di César Franck. Nel novembre 1890, prima
della morte del suo maestro, a Verviers ha luogo la prima esecuzione
pubblica di un’opera di Lekeu: il Primo studio sinfonico, diretto dal
suo amico Louis Kéfer. L’anno dopo, diventa allievo di Vincent
d’Indy e, sollecitato da lui, si presenta al Prix de Rome belga, ove
la sua cantata Andromède ottiene il secondo premio. Quel mezzo
insuccesso si trasforma in successo allorché, agli inizi del 1892, il
Gruppo dei Venti (Les XX) di Bruxelles lo invita a dirigere alcuni
brani tratti dalla stessa cantata. Il violinista Eugène Ysaÿe ne fu così
colpito da commissionare al giovane compositore l’opera che resta
tuttora la più nota del suo catalogo, ovvero la Sonata per pianoforte e
violino, eseguita per la prima volta da Ysaÿe per il Gruppo dei Venti
nel marzo 1893, insieme ai Trois Poèmes per canto e pianoforte.
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Guillaume Lekeu (1870-1894)
Né en Belgique (à Heusy, près de Verviers), Guillaume Lekeu
s’installe en France dès 1879, à Poitiers, mais restera toute sa
vie attaché à sa région natale. Ses études musicales, débutées
dans la fanfare de son village, se poursuivent en dehors des
institutions musicales : il apprend à jouer du violon, du piano
et du violoncelle, et commence à composer dès 1885, notamment
sous l’influence de l’un de ses professeurs du lycée de Poitiers. Son
intérêt pour les grands maîtres allemands s’éveille à cette époque
et sa fascination pour Wagner le pousse, à 19 ans, à effectuer un
pèlerinage à Bayreuth. En 1888, suivant la carrière de négociant
de laine du père, la famille Lekeu s’installe à Paris et, dès l’année
suivante (après s’être rendu à Bayreuth), Guillaume devient
l’élève particulier de César Franck. En novembre 1890, avant le
décès de ce dernier, Lekeu donne la première audition publique
d’une ses œuvres à Verviers : la Première Étude symphonique,
dirigée par son ami Louis Kéfer. L’année suivante, il devient l’élève
de Vincent d’Indy et se présente à sa demande au prix de Rome
belge, sa cantate Andromède obtenant le deuxième prix. Ce
semi-échec devient un succès quand, au début de l’année 1892,
le Cercle des XX de Bruxelles l’invite à diriger des extraits de cette
cantate. Le violoniste Eugène Ysaÿe, alors impressionné par le
jeune compositeur, lui commande l’œuvre qui reste la plus connue
de son catalogue : la Sonate pour piano et violon, créée par
Ysaÿe au Cercle des XX en mars 1893 en même temps que les Trois
Poèmes pour chant et piano.
I testi
Les textes
Guillaume Lekeu : Trois poèmes (testi del compositore)
Sur une tombe – Ronde – Nocturne
Su una tomba
Sur une tombe
Nel soave mattino di primavera
aleggia il profumo dei fiori appena sbocciati;
la carezza del vento culla le foglie novelle nel parco
silenzioso del mistero della Morte.
Sotto queste rose, le cui sorelle un tempo amavi,
ora riposi, pura, indimenticabile Amica,
riposi, nel tuo immortale pallore.
Le sere invernali, in cui i miei pensieri
riandavano al tuo ricordo, sono ormai passate;
e la tua tomba oggi ho voluto rivedere.
Oh! Che tu possa, da questa tomba amata
ove rose e viole dolcemente
proteggono il sonno tuo tranquillo,
respirare l’aroma triste e delicato
dell’immortale fiore che dal mio cuore è nato:
il nostro eterno, eterno Amore!
La printanière et douce matinée
Est pleine du parfum des nouvelles fleurs ;
La caresse du vent berce les jeunes feuilles du parc
Silencieux du Mystère de la Mort.
Sous ces roses, dont jadis tu as aimé les sœurs,
Tu reposes, tu reposes, pure, inoubliable Amie,
En ton immortelle pâleur.
Les soirs d'hiver, où ma pensée
A revécu ton souvenir, se sont enfuis ;
Et c'est ta tombe qu'aujourd'hui j'ai voulu revoir.
Oh ! Puisses-tu, de cette tombe aimée
Où les violettes et les roses
Protègent doucement ton paisible sommeil,
Puisses-tu respirer la senteur triste et tendre
De l'immortelle fleur qu'en mon cœur fit éclore
Notre Amour éternel, notre Amour éternel !
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10
Girotondo
Ronde
Vieni, vieni, entra nel girotondo
che canta nel chiarore dorato,
scendente dal cielo stellato.
Non restare a guardare la danza
che oscilla in un ritmo inquietante
davanti al tuo sguardo sognante.
Venez, venez, mêlez-vous à la ronde
Qui chante dans la clarté blonde,
Tombant du ciel étoilé.
Ne restez pas à regarder la danse,
Rythme troublant qui se balance
Sous votre œil songeur et voilé.
Vieni, portami il tuo sorriso divino,
portami la tua dolce beltà;
accanto a me sentirai sussurrare
i bisbigli d’amore di questa bella notte d’estate.
Venez, apportez-nous votre divin sourire,
Votre douce beauté ;
Près de nous vous entendrez bruire
Les murmures d'amour de ce beau soir d'été.
Vieni, vieni, entra nel girotondo;
non esiste dolore profondo
alla tua radiosa età.
Sai che tutto, qui, t’ama,
che sei la gioia suprema
dell’universo incantato.
Venez, venez, mêlez-vous à la ronde ;
Il n'est pas de peine profonde
À votre âge ensoleillé.
Vous savez bien que tout ici vous aime,
Que vous êtes la joie suprême
De l'univers émerveillé.
Lascia che si risvegli, mia bella smemorata,
il tuo cuore addormentato:
sii felice con me,
e infedele all’amico tuo infedele.
Laissez se ranimer, ô ma belle oublieuse,
Votre cœur endormi :
Avec nous veuillez être heureuse,
Et soyez infidèle à l'infidèle ami.
Vieni, vieni, entra nel girotondo
vorticoso come l’onda
nel profumo dei baci;
gusta con me l’amorosa ebbrezza:
un’infinita soave carezza
palpita nei tuoi occhi abbassati.
Venez, venez, mêlez-vous à la ronde
Qui tourbillonne comme l'onde
Dans le parfum des baisers ;
Venez goûter notre amoureuse ivresse :
Tout l'infini de la caresse
Palpite en vos yeux baissés.
Le amanti verranno, folli, a una a una
a prenderti per mano,
e tu vedrai svanire, al chiar di luna,
la tua felicità senza domani.
Les amantes viendront, folles, l'une après l'une,
Vous prendre par la main,
Et vous verrez fuir, dans le clair de lune,
Votre bonheur sans lendemain.
Notturno
Nocturne
Dai prati lontani blu cupo
ove fioriscono le stelle,
scende, lenta e preziosa, la carezza di un velo
di pallido argento nel velluto dell’ombra.
Des prés lointains d'azur sombre
Où fleurissent les étoiles,
Descend, lente et précieuse, le caresse d'un long voile
D'argent pâli dans le velours de l'ombre.
Ai rami delle betulle, dei sorbi e dei pini,
la lunga tenda appende le misteriose pieghe
ove dorme il sonno delle strade
e l’immemore pace del sogno e della terra.
Aux branches des bouleaux, des sorbiers et des pins,
La tenture suspend ses longs plis de mystère
Où dort le sommeil des chemins
Et l'oublieuse paix du rêve et de la terre.
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L’aria fresca e pura, tra le foglie,
esala un lento sospiro
così dolce che sembra il desiderio
di amate vergini morte
L'air frais et pur, dans les feuillées,
Laisse mourir un lent soupir
Si doux qu'il semble le désir
Des défuntes vierges aimées
Cercando l’invisibile gioiello
che va cullando, là presso il ruscello,
la soave canzone mormorante
dell’onda che sorride nella spuma...
Cherchant l'invisible joyau
Que va berçant, près du ruisseau,
La chanson murmurante et douce.
De l'onde rieuse en la mousse...
La luna splende come un fermaglio d’oro
e, profumando la pianura serena,
l’erica s’addormenta
nell’ombra luminosa.
La lune resplendit comme une agrafe d'or !
Et, parfumant la plaine heureuse,
La bruyère s'endort
Dans l'ombre lumineuse.
Reynaldo Hahn : Offrande (testo di Paul Verlaine)
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Ecco ramaglie e frutta, fiori e foglie, ed ecco
il mio cuore che batte solamente per voi.
Non dilaniatelo con le vostre mani bianche,
e agli occhi belli dolce sia l’umile dono.
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
Eccomi a voi coperto ancora di rugiada
ghiacciata sulla fronte al vento del mattino.
Soffrite che la mia stanchezza riposi ai vostri piedi,
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue, à vos pieds reposée,
sognando i cari istanti che la blandiranno.
Lasciate ch’io muova sul giovane seno il capo
tutto sonoro ancora dei vostri ultimi baci;
fate che dopo la buona tempesta si plachi
oh voi che riposate, fate ch’io dorma, un poco.
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Reynaldo Hahn : D'une prison (testo di Paul Verlaine)
Il cielo, lassù oltre il tetto,
così azzurro e sereno!
Un albero, lassù oltre il tetto,
dondola la sua chioma.
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La campana, nel cielo che scorgo,
rintocca dolcemente.
Un uccello, nell'albero che scorgo,
canta un lamento.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Dio mio, Dio mio! La vita è là,
semplice e tranquilla.
Un rumore pacifico,
sale dalla città.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Che cosa hai fatto, tu qui ridotto
in perpetua tristezza,
dimmi, che cosa ne hai fatto,
della tua giovinezza?
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
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Reynaldo Hahn : Puisque j'ai mis ma lèvre (testo di Victor Hugo)
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Poiché la tua coppa ancor piena alle labbra ho portato;
poiché la mia fronte impallidita sulla tua ho posato;
poiché talvolta ho respirato il dolce fiato
della tua anima, profumo nell’ombra sprofondato;
Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encore pleine ;
Puisque j'ai sur ton front posé mon front pâli ;
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;
Poiché mi è stato dato di sentirti pronunciare
le parole in cui s’esprime il mistero del cuore;
poiché ti ho visto piangere, poiché ho visto sorridere
la tua bocca sulla mia e i tuoi occhi nei miei;
Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le cœur mystérieux ;
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux dans mes yeux ;
Ora posso dire agli anni che volano via veloci:
– Passate! Passate pure! Non posso più invecchiare!
Andatevene pure coi vostri fiori appassiti;
ho nell’anima un fiore che nessuno potrà mai rubare!
Je puis maintenant dire aux rapides années :
– Passez ! passez toujours ! Je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !
Le vostre ali, all’urtarlo, non verseranno una goccia
del vaso che mi disseta e fino all’orlo ho riempito.
La mia anima ha ben più fuoco delle ceneri che recate,
e il mio cuore molto più amore dell’oblio che portate!
Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon cœur a plus d’amour que vous n’avez d’oubli !
Reynaldo Hahn : L'heure exquise (testo di Paul Verlaine)
La luna bianca
splende nei boschi;
e da ogni ramo
tra foglia e foglia
esce una voce…
La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée...
O mia diletta.
Ô bien-aimée.
Lo stagno riverbera,
specchio profondo,
la figurina
nera del salice
là piange il vento…
L'étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure...
Sogniamo, è tempo.
Rêvons, c'est l'heure.
Un vasto e tenero
acquietamento
sembra venire
dal firmamento
iridescente…
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l'astre irise...
L’ora è ammaliante.
C'est l'heure exquise.
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Reynaldo Hahn : Fêtes galantes (testo di Paul Verlaine)
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Chi se ne va per serenate
e le belle che stanno a sentire
scambiano ciarle insulse
sotto le fronde canterine.
Les donneurs de sérénades
Et les belles écouteuses
Échangent des propos fades
Sous les ramures chanteuses.
Ed è Aminta ed è Tirsi,
ed è l’eterno Clitandro,
e Dàmide che alle crudeli
dona teneri versi.
C'est Tircis et c'est Aminte,
Et c'est l'éternel Clitandre,
Et c'est Damis qui pour mainte
Cruelle fait maint vers tendre.
Le corte giacchine di seta,
le vesti lunghe con strascico,
e l’eleganza e l’allegrezza
e le bluastre ombre molli,
Leurs courtes vestes de soie,
Leurs longues robes à queues,
Leur élégance, leur joie
Et leurs molles ombres bleues,
nell’estasi van roteando
di una luna grigiorosata,
mentre al brividìo della brezza
il mandolino va cianciando.
Tourbillonnent dans l'extase
D'une lune rose et grise,
Et la mandoline jase
Parmi les frissons de brise.
Ernest Chausson : Le Charme (testo di Paul-Armand Silvestre)
Quando mi ha sorpreso il tuo sorriso,
tutto il mio essere fremere ho sentito,
ma che cosa m’abbia soggiogato,
allora non l’avevo ancor capito.
Quand ton sourire me surprit,
Je sentis frémir tout mon être,
Mais ce qui domptait mon esprit,
Je ne pus d’abord le connaître.
Quando il tuo sguardo su di me si è posato,
ho sentito la mia anima fondere,
ma che mai fosse quel turbamento,
non ho saputo rispondere.
Quand ton regard tomba sur moi,
Je sentis mon âme se fondre,
Mais ce que serait cet émoi,
Je ne pus d’abord en répondre.
A conquistarmi per sempre
è stato un incanto più dolente;
che ti amavo ho saputo
quando la tua prima lacrima ho veduto.
Ce qui me vainquit à jamais,
Ce fut un plus douloureux charme ;
Et je n’ai su que je t’aimais,
Qu’en voyant ta première larme.
Ernest Chausson : Le Caravane (testo di Théophile Gautier)
La carovana umana nel Sahara del mondo,
per questa via degli anni che non ha più ritorno,
va strascicando i piedi, arsa al fuoco del giorno,
bevendo dalle braccia il sudor che l’inonda.
La caravane humaine au Sahara du monde,
Par ce chemin des ans qui n'a plus de retour,
S'en va traînant le pied, brulée aux feux du jour,
Et buvant sur ses bras la sueur qui l'inonde.
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Ruggisce il gran leone, infuria la tempesta:
all’orizzonte vago, né minareto, né torre;
l’unica ombra in vista è quella dell’avvoltoio,
che solca il cielo, cercando la sua preda immonda.
Le grand lion rugit et la tempête gronde :
À l'horizon fuyard, ni minaret, ni tour ;
La seule ombre qu'on ait, c'est l'ombre du vautour,
Qui traverse le ciel, cherchant sa proie immonde.
Andiamo sempre avanti, ed ecco che scorgiamo
qualcosa di verde che a dito ci mostriamo:
è un bosco di cipressi, cosparso di bianche lapidi.
L'on avance toujours, et voici que l'on voit
Quelque chose de vert que l'on se montre au doigt :
C'est un bois de cyprès, semé de blanches pierres.
Dio, perché riposiate, nel deserto del tempo,
al posto delle oasi ha posto i cimiteri:
stendetevi e dormite, viaggiatori affannati!
Dieu, pour vous reposer, dans le désert du temps,
Comme des oasis a mis les cimetières :
Couchez-vous et dormez, voyageurs haletants !
Claude Debussy : Fêtes galantes, 2e série (testo di Paul Verlaine)
Les Ingénus – Le Faune – Colloque sentimental
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Gli ingenui
Les Ingénus
I tacchi alti lottavano contro le gonne lunghe,
così che a seconda del terreno e del vento
balenavano a tratti le caviglie, ahi spesso
intercettate! E a noi piaceva quel gioco d’inganni.
Les hauts talons luttaient avec les longues jupes,
En sorte que, selon le terrain et le vent,
Parfois luisaient des bas de jambes, trop souvent
Interceptés ! Et nous aimions ce jeu de dupes.
Sotto il fogliame l’aculeo di un insetto geloso
insidiava talvolta il collo delle belle,
ed era un lampeggiar di nuche bianche,
ad abbagliare i nostri giovani occhi pazzi.
Parfois aussi le dard d'un insecte jaloux
Inquiétait le col des belles sous les branches,
Et c'étaient des éclairs soudains des nuques blanches,
Et ce régal comblait nos jeunes yeux de fous.
Cadeva la sera, equivoca sera d’autunno:
al nostro braccio le belle, appese sognanti,
sussurrarono allora parole tanto speciose,
che ancora ne è stupefatta l’anima, tremante.
Le soir tombait, un soir équivoque d'automne :
Les belles se pendant rêveuses à nos bras,
Dirent alors des mots si spéciaux, tout bas,
Que notre âme, depuis ce temps, tremble et s'étonne.
Il fauno
Le Faune
Un vecchio fauno di terracotta
Ride al centro delle aiuole,
presago forse d’un seguito
maligno agli istanti sereni
Un vieux faune de terre cuite
Rit au centre des boulingrins,
Présageant sans doute une suite
Mauvaise à ces instants sereins
che mi guidarono e ti guidarono,
– malinconici pellegrini –
a quest’ora che in fuga
volteggia, a suon di tamburello.
Qui m'ont conduit et t'ont conduite,
– Mélancoliques pélerins, –
Jusqu'à cette heure dont la fuite
Tournoie au son des tambourins.
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20
Colloquio sentimentale
Colloque sentimental
Nel vecchio parco solitario e gelido,
passavano due forme poco fa.
Hanno occhi morti, hanno labbra molli,
e le parole si odono a stento.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.
Leurs yeux sont morts et leur lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.
Nel vecchio parco solitario e gelido,
due spettri rievocavano il passato.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
– Ti ricordi dell’estasi di un tempo?
– Perché volete che me ne ricordi?
-- Te souvient-il de notre extase ancienne ?
-- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne ?
– Al solo nome mio ti batte il cuore?
L’anima mia vedi sempre in sogno? – Non la vedo.
-- Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? -- Non.
– Ah! I bei giorni di una gioia indicibile
che univano le nostre bocche! – è possibile.
Ah ! Les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! -- C'est possible.
– Com’era azzurro il cielo, e grande la speranza!
– La speranza fuggì, vinta, nel cielo nero.
-- Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir !
-- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Andavano così tra l’avena selvatica,
e ne udì le parole soltanto la notte.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
Henri Duparc : L'Invitation au voyage (testo di Charles Baudelaire)
Andare, o sorella, o fanciulla,
come sarebbe dolce,
laggiù andare (ci pensi?)
a vivere, tu e io!
Amare a sazietà
Amare e morire
Nel paese che ti rassomiglia!
I soli inumiditi
Di quegli inquieti cieli pel mio spirito
Hanno l’incanto così misterioso
Dei tuoi occhi ingannevoli,
splendenti tra le lacrime.
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Tutto, laggiù, è ordine e bellezza,
lusso, calma e voluttà.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Guarda: vedi su quei canali
vascelli dormire,
di umor vagabondo.
Perché sia pago perfino
il minimo tuo desiderio
sono venuti di capo al mondo.
I soli declinanti
rivestono i campi, i canali,
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
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la città intera, di giacinto e d’oro.
Il mondo s’addormenta
in una calda luce.
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Tutto, laggiù, è ordine e bellezza,
lusso, calma e voluttà.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Henri Duparc : La Vie antérieure (testo di Charles Baudelaire)
Sotto spaziosi portici gran tempo
ho abitato, che i soli lampeggianti
sul mare coloravano, e che i loro
pilastri, maestosi e dritti, a sera
somiglianti facevano a caverne
basaltiche. I marosi, rivolvendo
le immagini dei cieli, in modo mistico
e solenne mischiavano ai colori
del tramonto, riflesso dai miei occhi,
i forti accordi della loro musica
possente e ricca.
Là ho vissuto in calme
voluttà, nell’azzurro circondato
dalle onde, da splendori e schiavi ignudi
che, intrisi di profumi, sventolando
22
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,
le palme rinfrescavan la mia fronte,
e a cui solo importava approfondire
il male chiuso dentro il mio languire.
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
Henri Duparc : Sérénade florentine (testo di Henri Cazalis, alias Jean Lahor)
Stella, la cui beltà risplende
come un diamante nella notte,
guarda la mia amata
che ha chiuso gli occhi,
E su di lei fai scendere
la benedizione del cielo.
Étoile, dont la beauté luit
Comme un diamant dans la nuit,
Regarde vers ma bien-aimée
Dont la paupière s'est fermée,
Et fais descendre sur ses yeux
La bénédiction des cieux.
S’addormenta: e tu dalla finestra
entra nella sua stanza beata;
come un bacio, sul suo candore,
pòsati fino all’aurora,
e fa che un astro sorgente d’amore
possa sognare allora.
Elle s'endort : par la fenêtre
En sa chambre heureuse pénètre ;
Sur sa blancheur, comme un baiser,
Viens jusqu'à l'aube te poser,
Et que sa pensée alors rêve
D'un astre d'amour qui se lève.
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Henri Duparc : Phidylé (testo di Leconte de Lisle)
24
L’erba è morbida al sonno sotto i freschi pioppi,
presso i pendii muschiosi donde le sorgenti
bagnano in mille rivoli i prati in fiore
per poi andare a perdersi nei cupi boschi.
L'herbe est molle au sommeil sous les frais peupliers,
Aux pentes des sources moussues,
Qui dans les prés en fleur germant par mille issues,
Se perdent sous les noirs halliers.
Riposa, o Phidylé! Il mezzogiorno splende
tra le foglie, e invita al sonno.
Tra timo e trifoglio, in pieno sole,
solo le api volubili si sentono ronzare.
Repose, ô Phidylé ! Midi sur les feuillages
Rayonne et t'invite au sommeil.
Par le trèfle et le thym, seules, en plein soleil,
Chantent les abeilles volages.
Una calda fragranza aleggia sui sentieri,
i rossi fiori dei campi chinano il capo,
e gli uccelli, rasentando in volo la collina,
cercano l’ombra della rosa canina.
Un chaud parfum circule au détour des sentiers,
La rouge fleur des blés s'incline,
Et les oiseaux, rasant de l'aile la colline,
Cherchent l'ombre des églantiers.
Ma quando l’Astro, calando lungo l’arco fiammante
del suo corso, vedrà i suoi ardori placarsi,
che il tuo più bel sorriso e il tuo bacio più dolce
mi ricompensino della lunga attesa!
Mais, quand l'Astre, incliné sur sa courbe éclatante,
Verra ses ardeurs s'apaiser,
Que ton plus beau sourire et ton meilleur baiser
Me récompensent de l'attente !
La traduzione delle poesie di Paul Verlaine Offrande, L'heure exquise, Fêtes galantes, Les Ingénus, Le Faune, Colloque sentimental, è tratta da Verlaine, Prose e poesie, trad.
di Sandro Bajini e Diana Grange Fiore, I Meridiani, Mondadori, Milano 2013. La traduzione di D'une prison di Verlaine è di Ferdinando Albeggiani. Le poesie di Charles
Baudelaire Invitation au voyage e La vie antérieure sono tratte da Baudelaire, I fiori del male, trad. di Luigi de Nardis, Feltrinelli, Milano 1990. Il Palazzetto Bru Zane è a
disposizione degli aventi diritto per quanto riguarda le fonti letterarie che non è riuscito a contattare.
Gli interpreti
Les interprètes
Marie-Nicole Lemieux, contralto
Nella sua infanzia e nei suoi anni di studio in Québec,
Marie-Nicole Lemieux ha maturato una solida formazione,
sviluppando su questa base una voce unica, coltivata al
Conservatorio di Chicoutimi e poi al Conservatorio di
Musica di Montréal con Marie Daveluy. Le sue qualità vocali
si rivelano in modo prorompente quando vince il Prix de la
Reine Fabiola e il Prix du Lied au Concours Reine Elisabeth
de Belgique. Inizia allora una carriera internazionale che la
porta a esibirsi con direttori quali Bernard Haitink, Simon
Rattle, Antonio Pappano, Daniele Gatti, Michel Plasson… In
concerto, interpreta brillantemente i capisaldi del repertorio
per contralto; del resto, l’ampiezza della sua tavolozza vocale
fa di lei una delle poche artiste capaci di dedicarsi al recital.
Ne me refuse pas, recital di arie d’opera francesi con l’Orchestre
national de France realizzato con il sostegno discografico del
Palazzetto Bru Zane, le è valso il Prix de l’Académie Charles
Cros e le ha dischiuso una serie di ruoli da protagonista, da
Didon (Les Troyens) a Carmen, a Charlotte (Werther). MarieNicole Lemieux è ufficiale dell’Ordre National du Québec,
cavaliere dell’Ordre de la Pléiade e dottore honoris causa
dell’università del Québec a Chicoutimi.
Marie-Nicole Lemieux, contralto
De son enfance et de ses études au Québec, Marie-Nicole Lemieux a
gardé un solide naturel sur lequel s’est épanouie une voix unique,
travaillée au Conservatoire de Chicoutimi puis au Conservatoire
de musique de Montréal auprès de Marie Daveluy. Ses qualités
vocales éclatent lorsqu’elle remporte le Prix de la Reine Fabiola
et le Prix du Lied au Concours Reine Elisabeth de Belgique. Elle
commence alors une carrière internationale, rencontrant des
chefs comme Bernard Haitink, Simon Rattle, Antonio Pappano,
Daniele Gatti, Michel Plasson… En concert, elle poursuit une
brillante carrière au service des pièces maîtresses du répertoire
pour alto. L’étendue de sa palette vocale en fait par ailleurs une
des rares artistes capables de se vouer au récital. Ne me refuse
pas, récital d’airs d’opéra français avec l’Orchestre national de
France soutenu par le Palazzetto Bru Zane, au disque lui a valu le
Prix de l’Académie Charles Cros. Il lui a également ouvert la voie
vers une palette de rôles majeurs, de Didon à Carmen en passant
par Charlotte (Werther). Marie-Nicole Lemieux est Officier de
l’Ordre National du Québec, Chevalière de l’Ordre de la Pléiade et
docteur honoris causa de l’université du Québec à Chicoutimi.
25
Roger Vignoles, pianoforte
Nel corso della sua carriera, Roger Vignoles ha collaborato
con grandi voci come Elisabeth Söderström, Kiri Te Kanawa,
Sir Thomas Allen, Barbara Bonney, Kathleen Battle, Christine
Brewer, Brigitte Fassbaender, Bernarda Fink, Susan Graham,
Thomas Hampson, Lorraine Hunt Lieberson, Dame Felicity
Lott, Mark Padmore, John Mark Ainsley, Roderick Williams,
Joan Rodgers, Sarah Walker, Measha Brueggergosman e
Kate Royal. Oltre a esibirsi sulle scene internazionali, Roger
Vignoles ottiene grandi successi anche in campo discografico.
Tra le sue registrazioni recenti o imminenti, citiamo Der
Wanderer di Schubert, un CD di Lieder e ballate di Carl Loewe
con Florian Boesch e uno di mélodies di Tomášek con Renata
Pokupić per Hyperion; l’Italienisches Liederbuch di Wolf con
Joan Rodgers e Roderick Williams per Champs Hill; Before
Life and After di Britten con Mark Padmore per Harmonia
Mundi (che ha ottenuto il prestigioso Diapason d’or e il Prix
Caecilia nel 2009). Si dedica anche alla direzione d’orchestra e
all’insegnamento in masterclass. I momenti salienti della sua
stagione 2014-2015 comprendono recital con Renata Pokupić,
Christopher Maltman, Marie-Nicole Lemieux, John-Mark
Ainsley, Mark Padmore, Florian Boesch, Roderick Williams e
Dmitry Sitkovetsky.
26
Roger Vignoles, piano
Au cours de sa carrière, Roger Vignoles a collaboré avec de
grandes voix comme Elisabeth Söderström, Dame Kiri Te Kanawa,
Sir Thomas Allen, Barbara Bonney, Kathleen Battle, Christine
Brewer, Brigitte Fassbaender, Bernarda Fink, Susan Graham,
Thomas Hampson, Lorraine Hunt Lieberson, Dame Felicity Lott,
Mark Padmore, John Mark Ainsley, Roderick Williams, Joan
Rodgers, Sarah Walker, Measha Brueggergosman et Kate Royal.
Tout en se produisant sur la scène internationale, Roger Vignoles
remporte un vif succès dans le domaine discographique. Parmi
ses enregistrements récents et à paraître, nous pouvons citer
Schubert : Der Wanderer, des lieder et ballades de Carl Loewe
avec Florian Boesch ainsi que des mélodies de Tomášek avec
Renata Pokupić pour Hyperion ; l’Italienisches Liederbuch
de Wolf avec Joan Rodgers et Roderick Williams pour Champs
Hill ; Before Life and After de Britten avec Mark Padmore pour
Harmonia Mundi (qui a reçu le prestigieux Diapason d’or et le
Prix Caecilia en 2009). Il se dédie également à la direction et à
l’ensegnement en masterclasses. Les temps forts de sa saison 20142015 comprennent des récitals avec Renata Pokupic, Christopher
Maltman, Marie-Nicole Lemieux, John-Mark Ainsley, Mark
Padmore, Florian Boesch, Roderick Williams et Dmitry Sitkovetsk.
Prossimi eventi al Palazzetto Bru Zane
Prochains événements au Palazzetto Bru Zane
Domenica 1 marzo
Concerto per le famiglie
Ore 15-16: laboratorio di preparazione (a cura di Diana d'Alessio)
Ore 16-16.30: merenda
Ore 16.30: concerto dell'Ex Novo Ensemble
Musiche di SAINT-SAËNS, CAPLET
Per genitori e bambini a partire dai sei anni
Sabato 7 marzo
Comporre al femminile
Ore 19: Nicolas Stavy presenta la figura della compositrice
Hélène de Montgeroult conversando con Alexandre
Dratwicki, direttore scientifico del Palazzetto Bru Zane
Ore 20: concerto
Musiche di MONTGEROULT, M. JAËLL, BONIS
Nicolas Stavy, pianoforte
Ingresso gratuito. Prenotazione obbligatoria
Domenica 29 marzo
Concerto per le famiglie
Storie sonanti
Ore 15.30-16.30
a cura di Barchettablu
Per genitori e bambini dai quattro ai sei anni
Martedì 31 marzo, ore 18
Presentazione del festival dedicato a George Onslow
Conversazione-concerto con le artiste del Quatuor Ardeo e
Alexandre Dratwicki, direttore scientifico del Palazzetto Bru Zane
Ingresso libero. Consigliata la prenotazione
Finale con brindisi
Sabato 11 aprile, ore 20
Generazione romantica
Musiche di ONSLOW, SAINT-SAËNS, ALKAN, CHOPIN
Emmanuelle Bertrand, violoncello
Pascal Amoyel, pianoforte
Domenica 12 aprile, ore 17
Quartetto d'archi
Musiche di Onslow
Quatuor Diotima
Contributi musicologici
Louise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Fanny Gribenski,
Étienne Jardin, Nicolas Southon
Traduzioni
Arianna Ghilardotti, Paolo Vettore
Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia
tel. +39 041 52 11 005
bru-zane.com