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RÉSUMÉS RÉSUMÉS François Queyrel, Les sculptures grecques et les lieux de mémoire du pouvoir : nouvelles orientations de la recherche L’étude des sculptures en contexte conduit à les replacer dans leur histoire et à poser la question de la vision du spectateur et du commanditaire. Aux époques classique et hellénistique, les sculptures de l’espace public représentent un enjeu de mémorialisation qui les relie à la cité et constituent un signe d’identité collective. Il a paru intéressant de présenter un certain nombre de cas où les statues sont étudiées comme des « lieux de mémoire », un concept utilisé dans de nombreuses études parues depuis 2000, surtout en Allemagne et aux ÉtatsUnis. Cette présentation historiographique des recherches publiées depuis le début du XXIe siècle met en valeur le caractère multiforme de cette notion à la mode, qui présente l’avantage d’insérer l’histoire de l’art dans une problématique historique. Cet angle d’approche reste toutefois partiel, ne permettant d’étudier qu’une modalité particulière des relations entre l’art et le pouvoir. Agostino Paravicini Bagliani, Art et autoreprésentation : la figure du pape entre le XIe et le XIVe siècle Les études de ces dernières décennies ont montré que les papes des XIe au XIIIe siècles ont élaboré une autoreprésentation très riche en recourant à une créativité métaphorique, symbolique et rituelle qui a placé au centre de l’attention le corps du pape luimême. Les études sur le mécénat artistique ont mis en évidence la place centrale de la Rome pontificale dans le panorama artistique européen, grâce à la présence d’artistes tels que Pietro Cavallini, Jacopo Torriti et Arnolfo di Cambio. Innocent III et Boniface VIII, en particulier, ont institué une stratégie d’autoreprésentation novatrice que des recherches récentes ont approfondie à plusieurs niveaux. Ce programme avait pour objectif de soutenir le rapprochement symbolique entre la figure du pape et celle du Christ, et l’aspiration de ce premier à être le « vrai empereur ». Sous Boniface VIII, la symbolique du pouvoir du pape connaît une extension maximale. La tiare devient le symbole de la sommité de l’Arche de Noé, et les statues bonifaciennes fondent l’autoreprésentation physique du pape. Douglas Fordham, L’État, la nation et l’empire dans l’histoire de l’art britannique de l’époque géorgienne Depuis une dizaine d’années, les historiens de l’art britannique ont manifesté un intérêt croissant pour la structure de l’État britannique et son rapport aux beaux-arts. Par une série de travaux explorant l’esclavage et « l’Atlantique noire », l’empire et l’identité nationale, et la nature hétérodoxe – tantôt publique, tantôt privée – des institutions culturelles britanniques, les historiens de l’art ont inauguré ce que l’on pourrait nommer un « tournant politique » dans ce champ d’études. Cet article interroge les raisons conjoncturelles de cette nouvelle orientation, et présente une analyse des monographies, des ouvrages et des catalogues d’exposition récents qui abordent les arts visuels et l’État entre la révolte jacobite de 1745 et l’abolition de l’esclavage en 1838. Rita Eder, Art et pouvoir au Mexique : loyautés et divergences Cet article expose les tensions entre une histoire de l’art qui s’identifie à l’État-nation d’une part, et une pensée alternative dans les arts d’autre part, qui tente de démonter l’édifice inébranlable de l’historiographie nationaliste et la construction visuelle engendrée par l’État en tant que vecteur d’identification. Cette autre réflexion, qui se démarque du discours officiel, explore les images et révèle la complexité de leurs significations ; elles sont constitutives d’imaginaires capables de surpasser l’idée d’une identité nationale, pétrifiée et éternelle. Différentes lignes convergent dans cette exploration critique, parmi lesquelles la revalorisation de certaines icônes religieuses et l’approfondissement d’autres périodes historiques, différentes de la Révolution de 1910, mais également génératrices de l’imaginaire national. Un des thèmes qui découle de ce nouveau regard est la réappropriation du passé indigène par le biais d’images, de monuments et muséographies diverses, et par leur juxtaposition conflictuelle, alors qu’une volonté de modernité de l’État se profilait déjà fortement dans les dernières décennies du XIXe siècle. En d’autres termes, la structure d’un pouvoir centralisé unifiant artificiellement tous les passés et la diversité ethnique est devenue une priorité pour accéder à la modernité. C’est cette conception centraliste qui a suscité par opposition différents courants critiques, aussi bien dans le domaine de l’art que dans celui de son histoire, en ce qui concerne la problématique des relations entre art et pouvoir. Un point de rupture important, quant aux politiques de représentation du pouvoir de l’État, fut celui causé par le mouvement étudiant de 1968, qui questionna l’image canonique du pouvoir officiel. Cette remise en cause de la structuration visuelle du régime a persisté dans les dernières décennies, l’art contemporain étant l’axe de réversion des signes nationaux et de leurs relations avec le pouvoir. PERSPECTIVE 2012 - 1 RÉSUMÉS 201 ART ET POUVOIR ABSTRACTS François Queyrel, Greek Sculpture as a lieu de mémoire: New Orientations in Research The study of sculptures in their original physical setting naturally leads to resituating them in their historical context and questioning the vision of both spectators and patrons. During the Classical and Hellenistic periods, public sculpture had an important memorializing function; embedded in the city itself, these works served as signs of a collective identity. Considering the number of studies released since 2000, especially in Germany and the United States, that make use of the notion of lieu de mémoire or Erinnerungsort, it seemed worthwhile to present a certain number of cases in which it is applied to the study of sculpture. This critical presentation of scholarship published within the past decade emphasizes the shifting meanings of this term, which is particularly useful in integrating an art-historical approach within an historical analysis. This angle of study, however, is necessarily incomplete, as the notion of lieu de mémoire can only account for certain aspects of the interplay between art and power. Agostino Paravicini Bagliani, Art and Self-Representation: The Figure of the Pope between the Eleventh and the Fourteenth Centuries Scholarship from the past decades has demonstrated that popes from the eleventh to the fourteenth centuries developed extremely elaborate modes of self-representation. Their metaphorical, symbolic and ritual creativity revolved around the central entity of the pope’s body. Studies on artistic patronage have revealed the central role of papal Rome in the greater artistic landscape of Europe, due to the contributions of artists such as Pietro Cavallini, Jacopo Torriti, and Arnolfo di Cambio. The strategies of self-representation employed by Innocent III and Boniface VIII were particularly innovative and multilayered, as recent research has amply shown. Their objective was to affirm the symbolic parallel between the figure of the pope and that of Christ, and the former’s claim to being the “true emperor.” The symbolic vocabulary of papal power reached it most extensive form under Boniface VIII. The pope’s tiara was equated with the summit of Noah’s ark, and the statues of Boniface VIII provided a foundation for the physical self-representation of the pope. 202 RÉSUMÉS PERSPECTIVE 2012 - 1 Douglas Fordham, State, Nation, and Empire in the History of Georgian Art Over the past decade, historians of British art have become increasingly interested in the structure of the British state and in its relationship to fine art. Art historians have initiated what could be termed a “political turn” in the field through a series of studies on slavery and the Black Atlantic, empire and national identity, and the heterodox nature, both public and private, of British cultural institutions. This essay examines the timing of this political turn, and it discusses recent monographs, edited volumes, and exhibition catalogues dealing with visual art and the state between the Jacobite Rebellion of 1745 and the full emancipation of slaves in 1838. Rita Eder, Art and Power in Mexico: Loyalties and Divergences This article reveals the inherent tensions between an art history that identifies itself with the nationstate and an alternative form of artistic reflection that attempts to deconstruct the unshakable edifice of nationalist historiography and the visual constructs propagated by the State as means of building identity. This self-reflection, which distinguishes itself from official discourse, explores images and reveals the complexity of their multiple meanings; these images are constitutive elements of the imaginations that are necessary to move beyond the idea of an eternal, and petrified, national identity. This critical exploration includes the revaluation of certain religious icons and the analysis of historical periods other than that of the Revolution of 1910, both of which participate in generating a national imagination. The State experienced a strong push towards modernity beginning in the last decades of the nineteenth century. In other words, the creation of a centralized power structure capable of artificially uniting diverse histories and ethnicities became a necessary prerequisite of modernity. Reacting to this centralizing concept, different critical movements, both artistic and art-historical, came into being to tackle issues related to the art-power nexus. The student movement of 1968, which questioned the canonical image of official power, represented an important break with the past in this regard. The rethinking of the visual structuring of the regime that it engendered has since continued, with contemporary art becoming a means to upend national symbols and their relations to power. RÉSUMÉS ZUSAMMENFASSUNGEN François Queyrel, Griechische Skulptur und die Erinnerungsorte der Macht: Neue Orientierungen in der Forschung Die kontextgebundene Forschung beruht auf dem Erfassen der Skulpturen in ihrer Geschichte und der Frage nach der Bedeutung des Betrachters und des Auftraggebers. Während der klassischen und der hellenistischen Epoche funktionierten die Skulpturen im öffentlichen Raum vor allem als an die Polis gebundene Memoriale als Ausdruck der kollektiven Identität. Der Artikel stellt eine Anzahl von Studien vor, die sich mit dem Konzept der Skulptur als „Erinnerungsort“ befassen und seit 2000 vor allem in Deutschland und den USA veröffentlicht worden sind. Dieser historiografische Abriss über die Forschung des neuen Jahrhunderts verweist auf die wechselnden Charakteristika, die mit diesem in Mode gekommenen Konzept jeweils assoziiert werden. Das Konzept des Erinnerungsortes hat zum Vorteil, die Kunstgeschichte an eine Fragestellung der Geschichtswissenschaften anzubinden. Diese Herangehensweise bleibt jedoch fragmentär, da sie lediglich eine Besonderheit der Beziehungen zwischen Kunst und Macht analysiert. Agostino Paravicini Bagliani, Kunst und Selbstdarstellung: Die Papstfigur zwischen dem 11. und dem 14. Jahrhundert Die Forschung der letzten Jahrzehnte hat die Vielfältigkeit der päpstlichen Selbstdarstellungen vom 11. bis zum 13. Jahrhundert aufgezeigt. Reich an metaphorischer, symbolischer und ritueller Kreativität haben diese Selbstdarstellungen vor allem den Körper selbst des Papstes in den Mittelpunkt gestellt. Die dem Mäzenatentum gewidmeten Studien haben den zentralen Platz herausgestellt, den das pontifikale Rom innerhalb des europäischen Kunstpanoramas, insbesondere durch Künstler wie Pietro Cavallini, Jacopo Torriti und Arnolfo di Cambio, eingenommen hat. Besonders Innozenz III. und Bonifatius VIII. haben neue Strategien der Selbstdarstellung entwickelt, die in der aktuellen Forschung auf unterschiedlichen Ebenen untersucht wurde. Dieses bildnerische Programm hatte zum Ziel, die Papstfigur und seine Ambition, der „wahre Herrscher“ zu sein, in die symbolische Nähe der Christusfigur zu stellen. Unter Bonifatius VIII. erlebt die Symbolik der päpstlichen Macht ihren Höhepunkt. Die Tiara wurde das Symbol der Spitze der Arche Noah, während die Statuen von Bonifatius die physische Selbstdarstellung des Papstes begründeten. Douglas Fordham, Staat, Nation und Königreich in der britischen Kunstgeschichte der georgianischen Epoche Seit ca. zehn Jahren haben die Kunsthistoriker ein besonderes Interesse an der britischen Staatsstruktur und ihrem Verhältnis zur Kunst entwickelt. Eine Reihe von Studien hat sich mit der Sklaverei und dem „schwarzen Atlantik“, dem Königreich und der Frage nach der nationalen Identität, sowie der heterodoxen Natur (mal öffentlich, mal privat) britischer Kulturinstitutionen beschäftigt. Die Kunsthistoriker haben dank dieser Untersuchungen eine Art politische Wende in dieses Forschungsfeld eingeführt. Dieser Artikel befragt die konjunkturellen Gründe für diese Neuorientierung und stellt die jüngsten Veröffentlichungen (Monographien, Aufsatzsammlungen und Ausstellungskataloge) vor, die sich mit dem Thema Kunst und Staat zwischen der Jakobiterrevolte von 1745 und der Abschaffung der Sklaverei 1838 befassen. Rita Eder, Kunst und Macht in Mexiko: Zwischen Loyalität und Divergenz Dieser Artikel beschäftigt sich mit dem Spannungsfeld einer Kunstgeschichte, die sich einerseits mit dem Nationalstaat identifiziert, und einer alternativen Position andererseits, die versucht, eine unerschütterliche nationalistische Kunstgeschichtsschreibung und die visuellen Konstrukte des Staates als Identitätsvektoren zu demontieren. Diese kritische Herangehensweise, die vom offiziellen Diskurs abweicht, erforscht die Bilder und die Komplexität ihrer Bedeutungen. Sie konstituiert Vorstellungswelten, die in der Lage sind, die Idee einer für die Ewigkeit festgeschriebenen nationalen Identität zu widerlegen. Verschiedene Aspekte werden in dieser kritischen Betrachtung zusammengeführt, darunter die Aufwertung mancher religiöser Ikonen sowie die Analyse anderer historischer Perioden, als die der Revolution von 1910, die jedoch nicht weniger die nationale Vorstellungswelt geprägt haben. Unter den Fragestellungen, die diese neue Perspektive freilegt, befindet sich die Wiederaneignung der Vergangenheit der Ureinwohner über Bilder, Bauwerke, verschiedene Ausstellungsstrategien und ihre konfliktreiche Gegenüberstellung zu anderen Aspekten des nationalen Bewusstseins. Bereits in den letzten Jahrzehnten des 19. Jahrhunderts hatte sich ein Wunsch nach der Modernisierung des Staates abgezeichnet. Die Struktur einer zentralisierten Macht, die auf künstliche Weise alle unterschiedlichen Vergangenheiten und ethnische Vielfalt vereinheitlichen sollte, wurde zu einer Priorität, um den Zugang zur Moderne zu erlangen. Genau diese zentralistische Konzeption hat, in Bezug auf die Beziehungen zwischen Kunst und Macht, PERSPECTIVE 2012 - 1 RÉSUMÉS 203 ART ET POUVOIR kritische, in der Opposition verankerte Strömungen sowohl im Bereich der bildenden Künste, als auch in der Kunstgeschichte hervorgebracht. Die Studentenbewegung von 1968 stellt eine bedeutende Zäsur für die Repräsentationspolitik der Staatsmacht dar, da sie das kanonisierte Bild der offiziellen Macht angriff. Dieses Hinterfragen der visuellen Strukturierung des Regimes hat überdauert; vor allem die zeitgenössische Kunst ist ein Ort der Umkehrung der nationalen Zeichen und ihrer Beziehungen zur Macht geworden. RIASSUNTI François Queyrel, Le sculture greche e i luoghi di memoria del potere: nuovi orientamenti della ricerca Lo studio delle sculture nel loro contesto conduce a ricollocarle nella storia e a porre il problema della visione dello spettatore e del committente. In età classica ed ellenistica, le sculture dello spazio pubblico rappresentano un tentativo di “memorializzazione” che le ricollega alla città, e costituiscono un simbolo di identità collettiva. È sembrato interessante presentare un certo numero di casi in cui le statue sono studiate come “luoghi di memoria”, un concetto utilizzato in numerosi studi pubblicati a partire dal 2000, soprattutto in Germania e negli Stati Uniti. La presentazione storiografica delle ricerche pubblicate dall’inizio del XXI secolo mette in valore il carattere multiforme di questa nozione alla moda, che presenta il vantaggio di collocare la storia dell’arte in una prospettiva storica. Un simile angolo di approccio rimane tuttavia parziale, poiché esso non consente di studiare che una singola sfaccettatura dei rapporti tra l’arte e il potere. Agostino Paravicini Bagliani, Arte e autorappresentazione: la figura del papa tra l’XI e il XIV secolo Gli studi di questi ultimi decenni hanno mostrato che i papi dall’XI al XIII secolo misero a punto un’autorappresentazione ben calcolata. Essi fecero ricorso ad una creatività metaforica, simbolica e rituale che ha collocato al centro dell’attenzione il corpo del papa medesimo. Gli studi sul mecenatismo artistico hanno messo in evidenza il ruolo centrale della Roma pontificia nel panorama artistico europeo, grazie ad artisti quali Pietro Cavallini, Jacopo Torriti e Arnolfo di Cambio. Innocenzo III e Bonifacio VIII costruirono in particolare una strategia di autorappresentazione innovativa, che ricerche recenti hanno approfondito a vari livelli. Questo programma aveva come obiettivo di affermare il confronto simbolico tra la figura 204 RÉSUMÉS PERSPECTIVE 2012 - 1 del papa e quella di Cristo, e la sua aspirazione ad essere il “vero imperatore”. Sotto Bonifacio VIII, la simbologia del potere del papa conosce il massimo sviluppo. La tiara diviene simbolo della sommità dell’arca di Noé e le statue di Bonifacio fondano l’autorappresentazione fisica del papa. Douglas Fordham, Lo Stato, la nazione e l’impero nella storia dell’arte britannica dell’epoca georgiana Da una decina di anni gli storici dell’arte hanno manifestato un interesse crescente per la struttura dello Stato britannico e per il suo rapporto con le Belle Arti. Attraverso una serie di saggi che indagano la schiavitù e “l’Atlantico nero”, l’impero e l’identità nazionale, e la natura eterodossa – ora pubblica, ora privata – delle istituzione culturali britanniche, gli storici dell’arte hanno inaugurato quella che si potrebbe chiamare una “svolta politica” in questo campo di studi. L’articolo indaga le congiunture di questa nuova orientazione, e presenta un’analisi delle monografie, dei testi e dei cataloghi di mostre recenti che trattano delle arti visive e dello Stato tra l’insurrezione giacobita del 1745 e l’abolizione della schiavitù nel 1838. Rita Eder, Arte e potere in Messico: lealtà e divergenze L’articolo espone le tensioni tra, da una parte, una storia dell’arte che si identifica con lo Statonazione e, dall’altra, un pensiero alternativo delle arti, che tenta di smontare l’edificio granitico della storiografia nazionalista e la costruzione visiva proposta dallo Stato come forma di identificazione. Quest’ultima riflessione, che prende le distanze dal discorso ufficiale, esplora le immagini e rivela la complessità dei loro significati: esse sono costitutive di immaginari capaci di oltrepassare l’idea di un’identità nazionale, pietrificata ed eterna. Diversi aspetti convergono nell’esplorazione critica, tra i quali la rivalutazione di alcune icone religiose, e l’analisi di periodi storici diversi dalla rivoluzione del 1910 ma comunque generatori dell’immaginario nazionale. Uno dei temi rivelati da questa nuova prospettiva è la riappropriazione del passato indigeno da parte delle immagini, dei monumenti, delle museografie diverse, e della loro giustapposizione conflittuale con altri aspetti dell’immaginario nazionale. In parallelo, una volontà di modernità dello Stato si profilava già con forza negli ultimi decenni del XIX secolo. In altri termini, la struttura di un potere centralizzato, che omologava in maniera artificiale i vari passati e la diversità etnica, è diventata una priorità per accedere alla modernità. È una simile concezione centralizzatrice che ha stimolato, per opposizione, RÉSUMÉS differenti correnti critiche sia nell’ambito dell’arte che in quello della storia dell’arte, riguardanti il problema delle relazioni tra arte e potere. Un punto di rottura importante, relativo alle politiche di rappresentazione del potere dello Stato, fu quello causato dal movimento studentesco del 1968, che interrogò l’immagine canonica del potere ufficiale. Questa rimessa in questione dell’organizzazione visiva del regime proseguì ancora in seguito, giacché l’arte contemporanea era divenuta l’asse di rivolta contro i simboli nazionali e contro le loro relazioni con il potere. RESÚMENES François Queyrel, Las esculturas griegas y los lugares de memoria del poder: nuevas orientaciones de la investigación El estudio de las esculturas en contexto conduce a situarlas en su historia y a plantearse la visión del espectador y del comanditario. En la edad clásica y helenística, podemos apreciar en las esculturas del espacio público una dimensión de memorialización que les vincula a la polis y así constituyen un signo de identidad colectiva. Nos pareció interesante presentar ciertos casos en que las estatuas se estudian como « lugares de memoria », un concepto manejado en numerosos estudios publicados a partir del año 2000, sobre todo en Alemania y en los Estados Unidos. Esta presentación historiográfica de las investigaciones publicadas en los comienzos del siglo XXI destaca el carácter multiforme de dicha noción, que está de moda y tiene el mérito de insertar la historia del arte en una problemática histórica. Sin embargo, el enfoque no es más que parcial y sólo permite estudiar una modalidad particular de las relaciones entre el arte y el poder. Agostino Paravicini Bagliani, Arte y autorepresentación: la figura del papa entre los siglos XI y XIV Los estudios de las últimas décadas han demostrado que entre los siglos XI y XIII se elaboró una riquísima autorepresentación del papado. Se acudió a una creatividad metafórica, simbólica y ritual que colocó en el centro de atención el mismo cuerpo del papa. Los estudios sobre el mecenazgo artístico pusieron en evidencia la plaza central de la Roma pontifical en el panorama artístico europeo, gracias a artistas como Pietro Cavallini, Jacopo Torriti y Arnolfo di Cambio. Inocencio III y Bonifacio VIII en concreto construyeron una novadora estrategia de autorepresentación que recientes investigaciones exploraron a distintos niveles. El programa tenía por objetivo reforzar el simbólico acercamiento entre la figura del papa y la de Cristo, así como su aspiración por ser el « emperador verdadero». Con Bonifacio VIII, la simbólica del poder del papa conoce una máxima extensión. La tiara se convierte en el símbolo de la cumbre del arca de Noé, y las estatuas bonifacianas fundamentan la autorepresentación física del papa. Douglas Fordham, El Estado, la nación y el imperio en la historia del arte británico de la época georgiana Desde hace unos diez años, los historiadores del arte británico han manifestado un creciente interés por la estructura del Estado británico et su relación con las bellas artes. En una serie de trabajos de investigación sobre la esclavitud y la « atlántica negra », el imperio y la identidad nacional así como la naturaleza heterodoxa –ora pública, ora privada – de las instituciones culturales británicas, los historiadores del arte inauguraron lo que podría calificarse de « viraje político » en este campo de estudio. Este artículo examina las razones coyunturales de dicha nueva orientación y presenta un análisis de las monografías, estudios y recientes catálogos de exposición que enfocan las artes visuales y el Estado entre el levantamiento jacobita de 1745 y la abolición de la esclavitud en 1838. Rita Eder, Arte y poder en México: lealtades y discrepancias Arte y poder en México: lealtades y discrepancias, expone las tensiones entre una historia del arte que se identifica con el Estado/Nación y un pensamiento alternativo en las artes que intenta desmontar el sólido edificio de la historiografía nacionalista y la construcción visual generada por el Estado como instrumento de identificación. Esa otra reflexión que se deslinda del discurso oficial, explora las imágenes desde una significación compleja y anclada en la noción de imaginarios que contraviene la idea de lo nacional como algo petrificado y eterno. Varias líneas confluyen en esta exploración crítica, entre ellas, la revaloración de determinados íconos religiosos y el viraje de numerosas investigaciones hacia otros períodos históricos distintos de la Revolución de 1910 como generadores del imaginario nacional. Uno de los temas que surgen de este mirar hacia otros momentos de la historia, es la reapropiación del pasado indígena en imágenes, monumentos, museografías diversas y su yuxtaposición conflictiva frente a la deseada modernidad del Estado que ya se perfilaba con fuerza en las últimas décadas del sigloXIX. Dicho de otro modo, la estructura de un poder centralizado que unificara artificialmente todos los pasados así como la diversidad étnica se convirtió en una prioridad para acceder a la modernidad. Es esta concepción centralista la que PERSPECTIVE 2012 - 1 RÉSUMÉS 205 ART ET POUVOIR ha generado por oposición varias corrientes críticas tanto en el campo del arte como en el de la historia del arte frente a la problemática de las relaciones entre arte y poder. Un punto de quiebre importante de las políticas de representación del poder del Estado fue el causado por el Movimiento estudiantil de 1968, el cual dejó en entredicho la imagen canónica del poder oficial. Este cuestionamiento a la estructuración visual del régimen ha persistido en las últimas décadas, siendo el arte contemporáneo el eje de la reversión de los signos nacionales y de sus relaciones con el poder. CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES Malgré nos recherches, les ayants droit de certains documents reproduits dans le présent ouvrage n’ont pu être contactés. Nous avons cependant pris la responsabilité de publier ces images indispensables aux propos des auteurs. Nous tenons à disposition les droits usuels en notre comptabilité. © Giulio Paolini (p. 16) The Museum of Modern Art, New York (p. 30) © Francis Alÿs (p. 31) Photo Jerry Saltz (p. 35) Photo Andrew McClellan (p. 37) Rouen, Musée national de l’Éducation (p. 43) Aleksandr Rodtchenko © ADAGP, Paris 2012 (p. 45) © David Alfaro Siqueiros (p. 46) © Ai Weiwei (p. 47) Photo Deidi van Schaewen(p. 57) © Yinka Shonibare, MBE (p. 58) © Jawad Saleem (p. 59) © Abdellatif Kechiche (p. 61) © Kara Walker/Courtesy of Sikkema Jenkins & Co., New York (p. 62) Hans Haacke © ADAGP, Paris 2012 (p. 65) Joseph Kosuth © ADAGP, Paris 2012 (p. 67) © Jumana Emil Abboud (p. 67) Gypsothèque, Musées des Universités de Strasbourg (p. 73) © Museum of Fine Arts, Boston (p. 74) Christine Papasdamati-von Moock (p. 76) Florence André (p. 78) Photo Gérard Paquot (p. 78) Manolis Korres (p. 80 et 85) Istanbul, Musées archéologiques (p. 82) Glyptothèque Ny Carlsberg (p. 87) cliché École française d’Athènes (p. 88) cliché École française d’Athènes, Photo Collet (p. 88) © Ville de Pernes-les-Fontaines, Photo F. Vachet (p. 102) Yale Center for British Art, Paul Mellon Collection (p. 117) Paris, Bibliothèque Mazarine (p. 120) Huntington Library, San Marino, California (p. 121) London, National Maritime Museum, Greenwich (p. 123) National Library of Australia (p. 124) © The Foundling Museum, London (p. 128) © Trustees of the British Museum (p. 131) Photo Pedro Ángeles, 1995 (p. 138) Photo Luis días y Rubén Orozco (p. 139) Photo Salas Portugal, Archivo Salas Portugal (p. 141) Photo Rocío Gamiño, Col. MUNAL-INBA. (p. 148) Institut archéologique allemand, inv. 75.293. (p. 160) Cabinet des Médailles, Bibliothèque nationale de France (p. 163) Institut archéologique allemand, inv. 72.2400 (p. 164) UNESCO/A Lezine (p. 181) photo Carl Montgomery (p. 181) © RMN (Musée du Louvre)/Thierry Le Mage (p. 182) © RMN/Agence Bulloz (p. 182) © RMN (Château de Versailles)/Droits réservés (p. 183) Joe Rosenthal/The Associated Press (p. 191) The Bergen Record (p. 191) © Henryk Stażewski (p. 197) Tous droits réservés 206 RÉSUMÉS PERSPECTIVE 2012 - 1