société rencesvals - Indiana University

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société rencesvals - Indiana University
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
de la
SOCIÉTÉ RENCESVALS
(pour l'étude des épopées romanes)
Fascicule n° 34
2002-2003
Université de Liège
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
de la
SOCIÉTÉ RENCESVALS
(pour l'étude des épopées romanes)
Fascicule n° 34
2002-2003
Université de Liège
INFORMATIONS DIVERSES
BUREAU INTERNATIONAL
Présidents d'honneur :
M. Martín de Riquer, professeur à la Faculté des Lettres de
Barcelone, Rosario, 22-24, 08017 Barcelone, Espagne.
M. Cesare Segre, professeur à l'Université de Pavie, via Pietro Panzeri, 10, I-20123 Milano.
M. Gerard J. Brault, professeur à la Pennsylvania State University, 705 Westerly Parkway, State College, Pennsylvania 16801-4227, USA.
Mlle Madeleine Tyssens, professeur émérite à la Faculté de
Philosophie et Lettres de Liège, boulevard Frère-Orban, 43/
071, B-4000 Liège.
M. François Suard, professeur à l'Université de Paris X-Nanterre, 40, rue de Fleurus, F-59000 Lille.
M. B. Guidot, professeur à l'Université de Nancy II, 2, Allée
Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy.
Président :
M. Alberto Varvaro, professeur à l'Université de Naples, Via
Porta di Massa 1, I-80133 Napoli.
—3—
Vice-présidents :
M. Joseph. J. Duggan, professeur à l'Université de Californie
(Berkeley), CA 94720, USA.
M. Carlos Alvar, professeur à l'Université d'Alcalá de
Henares.
M. Philip Bennett, professeur à l'Université d'Édimbourg.
Secrétaire :
Mme Nadine Henrard, chef de travaux à l'Université de Liège
et chargée de cours à l'Université de Louvain, rue de
Wandre, 2, B-4610 Bellaire.
MEMBRES FONDATEURS
Belgique : Mme Lejeune, MM. Jodogne (†) et Horrent (†).
Espagne : MM. Menéndez Pidal (†), Lacarra et de Riquer.
France : MM. Frappier (†) et Louis (†).
Grande-Bretagne : M. McMillan (†).
Italie : MM. Monteverdi (†), Roncaglia (†) et Ruggieri (†).
Suisse : M. Burger (†).
COMITÉ DE DIRECTION
Les membres fondateurs et les membres du Bureau International en font partie de droit. Chacune des Sections nationales y est
représentée par deux des membres de son bureau.
BUREAUX DES SECTIONS NATIONALES
Allemagne : M. H. Krauss, professeur à l'Université d'Augsburg,
président.
MM. G. Holtus, professeur à l'Université de Göttingen
et P. Wunderli, professeur à l'Université de Düsseldorf.
Belgique : M. Philippe Vereist, chargé de cours à l'Université de
Gand, président.
M. Cl. Thiry, professeur aux Universités de Louvain et
de Liège, vice-président.
Mme M. Thiry-Stassin, chargée de cours à l'Université
de Liège, secrétaire-bibliographe.
—4—
Espagne : M. M. de Riquer, professeur à l'Université de Barcelone, président.
M. C. Alvar, professeur à l'Université d'Alcalá de
Henares, secrétaire-trésorier.
France :
M. Fr. Suard, professeur à l'Université de Paris XNanterre, président d'honneur.
M. A. Labbé, professeur à l'Université de Toulouse-Le
Mirail, président.
M. J. Grisward, professeur à l'Université de Tours,
vice-président.
M. Ph. Ménard, professeur à la Sorbonne, vice-président.
M. Cl. Roussel, professeur à l'Université de ClermontFerrand - Blaise Pascal, vice-président.
M. B. Guidot, professeur à l'Université de Nancy II,
secrétaire général.
Mlle M. Ott, maître de conférences à l'Université de
Bourgogne, trésorière.
Mme Emmanuelle Poulain-Gautret, maître de conférences à l'Université d'Artois, secrétaire-bibliographe.
Grande-Bretagne : Dr. J. E. Everson, Royal Holloway, University of London, présidente.
Dr. A. E. Cobby, University of Cambridge, secrétairetrésorière.
Dr. M. Ailes, Wadham College, Oxford, secrétairebibliographe.
M. P. E. Bennett, University of Edimburgh.
Dr. E. A. Drayson, University of Cambridge.
Prof. P. Noble, University of Reading.
Dr. F. Sinclair, University of Strathclyde.
Site : <http://www.arts.ed.ac.uk/french/rencesvals >.
Italie :
M. Stefano Asperti, Università di Roma (La Sapienza),
président.
Mme Maria Careri, Università di Chieti, secrétaire-trésorière.
—5—
Japon :
M. Yorio Otaka, professeur émérite à 1 Université
d'Osaka, professeur à l'Université des langues étrangères du Kansaï, président.
M. Naohiko Seto, professeur à l'Université de Waseda,
secrétaire-trésorier.
Pays-Bas : M. Ben van den Have, président.
Mme Jacqueline de Ruiter, Université d'Utrecht, secrétaire-trésorière.
Mme Baukje Finet-van der Schaaf, Université de Metz,
secrétaire-bibliographe.
Site : <www.bookmark.demon.nl>.
Adresse électronique : <[email protected].
nl>.
Scandinavie : M. E. F. Halvorsen, professeur à l'Université
d'Oslo, président.
Mme J. Kjaer, Université de Copenhague, secrétaire.
Suisse :
M. Ph. Vernay, Université de Fribourg, président.
M. M. R. Jung, professeur à l'Université de Zurich,
vice-président.
U.S.A. et Canada : M. W. Kibler, Université du Texas, président.
Mme L. Z. Morgan, Loyola College in Maryland, viceprésidente.
Mme Fr. Denis, Macalaster College, secrétaire-trésorière.
M. M. Bailey, Université du Texas, secrétaire-bibliographe.
Site : <http://www.noctrl.edu/societerencesvals >.
VIE DE LA SOCIÉTÉ
Les cotisations doivent être versées globalement par Section.
L'ordre de paiement, rédigé en euros, doit être adressé au compte
«Société Rencesvals», 340-1242212-68 de la BBL, r. des
Carmes 28-32, B-4000 Liège. Pour les virements internationaux,
—6—
indiquer le Code IBAN : BE 82 3401 2422 1268 et le Code BIC :
BBRUBEBB.
La règle est que chaque section fixe le montant de ses cotisations. Nous insistons pour que ces cotisations s'élèvent à une
somme au moins équivalente à 9 euros.
Il reste établi que le Bulletin n'est pas mis en vente en librairie.
Il ne sera cédé aux personnes qui ne font pas partie de la Société
qu'au prix de 12 euros. Ces personnes sont priées de s'adresser aux
secrétaires-trésoriers nationaux.
Enfin, dans l'intérêt commun, nous nous permettons de
demander à tout membre de la Société qui aura publié un article
ou un ouvrage touchant de près ou de loin à l'épopée romane, de
bien vouloir, s'il veut être absolument sûr de voir son travail cité
dans le prochain Bulletin bibliographique, le signaler au secrétaire
de sa section nationale et à la rédaction du Bulletin.
*
Le XVIe Congrès de la Société Rencesvals se tiendra du
lundi 21 au vendredi 25 juillet à l'Université de Grenade. Les travaux se dérouleront à la Facultad de Filosofìa y Letras, sur le
campus universitaire de Cartuja.
Les thèmes retenus par le Bureau international sont les suivants : 1) L'épopée et le Romancero ancien; 2) Les épopées tardives
dans leurs relations avec les autres genres; 3) Épopée, généalogie,
historiographie; 4) Espace et temps dans les textes épiques; 5) Relations entre l'épopée et le monde arabe; 6) Divers.
—7—
IN MEMORIAM
Albert HENRY
(1910-2002)
Professeur émérite de l'Université Libre de Bruxelles, membre
de l'Académie Royale de Belgique, membre de notre Société
depuis sa fondation, Albert Henry nous a quittés : il s'est éteint
dans la région de Nancy le 22 février 2002.
Né à Grand-Manil (Gembloux) le 20 mai 1910, il fît ses études
primaires et secondaires dans sa province namuroise et ses études
universitaires à l'Université Libre de Bruxelles, où il fut l'élève de
Julia Bastin, de Gustave Charlier et de Lucien-Paul Thomas. Docteur en 1932 et lauréat du Concours des bourses, il s'en fut en
octobre 1934 à Paris, où il bénéficia pendant un an des enseignements de Joseph Bédier, de Gustave Cohen, de Georges Millardet
et de Mario Roques, et où il noua avec Georges Straka et Gianfranco Contini des liens d'amitié qui ne devaient jamais se défaire.
À partir d'octobre 1936, il obtint au F.N.R.S. un mandat d'aspirant attaché à l'U.L.B. Il va y déploier une activité scientifique
soutenue. Au moment de sa mobilisation en septembre 1939, sa
bibliographie compte trois volumes (dont l'édition du Roman du
Hem de Sarrasin et la petite anthologie Testi valloni e moderni
publiée à Modène) et vingt articles, où se manifestent déjà le large
spectre des intérêts et la compétence d'un romaniste complet : on
y relève, à côté d'études sur le Roman d'Alexandre, sur le théâtre
médiéval et sur Cleomadès, des notes de lexique (ancien français,
wallon, arragonais), une étude sur la phonétique de l'ancien liégeois, une note sur le Poema de myo Cid et une étude intitulée
Gongora et Paul Valéry, deux incarnations de Don Quichotte.
Vint une pénible captivité de cinq ans. Une longue saison qui
vit mûrir la gerbe de cette Offrande wallonne, méditation fervente
et nostalgique sur la romanité, sur notre identité, notre tempérament, nos paysages, nos dialectes.
—9—
De retour au pays, Albert Henry fut, dès 1946, appelé à l'Université de Gand, où il enseigna jusqu'en 1958, avant de revenir à
l'U.L.B. Il fut un professeur attentif et exigeant, qui obligeait ses
étudiants à se dépasser pour le suivre sur les multiples chemins
qu'il explorait.
L'œuvre qu'il nous laisse est l'œuvre d'un maître, impressionnante dans son ampleur et sa diversité, nourrie d'un fervent amour
du langage et d'une intuition pénétrante du fait stylistique, offerte
dans une écriture limpide, où l'effort vigoureux du chercheur
disparaît derrière une simplicité très calculée : 34 volumes et
244 articles (*), sans compter les nombreux comptes rendus, les
éloges de collègues et les présentations d'ouvrages.
On évoquera d'abord l'ensemble dédié aux poètes modernes :
une édition, avec traductions françaises, études et notes, des
Grands poèmes andalous de Federico García Lorca; un volume et
quatre articles consacrés à la langue de Paul Valéry; deux volumes
et une vingtaine d'articles, à l'exégèse de Rimbaud; enfin une lecture de la poésie de Saint-John Perse, « poésie du mouvement », et
les précieuses éditions critiques commentées des recueils Amitié du
Prince, Anabase et Nocturne, parues après la mort du poète, avec
qui il s'était lié d'amitié.
Ensuite les recherches du linguiste : lexicologie, syntaxe, stylistique.
Anthroponymes, « mots difficiles », hapax, fantômes lexicaux,
termes régionaux (principalement ancien français, mais aussi wallons ou gallo-romans), quantité de termes, épinglés au fil des lectures ou des travaux d'édition, sont interprétés, situés dans une
famille étymologique, localisés dans le temps ou dans l'espace;
d'utiles retouches sont apportées au Godefroy, au Tobler-Lommatzsch, au F.E.W. La démarche est à la fois perspicace et prudente, fondée sur la lecture philologique des textes et les enquêtes
de la dialectologie. Elle se déploie largement dans les deux beaux
volumes (1996) de sa Contribution à l'étude du langage œnologique
en langue d'oïl (XIIe-XVe s.).
Un volume (1968) et une vingtaine d'articles traitent de faits de
syntaxe : recherches théoriques cernant le mouvement de pensée
qui suscite le mécanisme syntaxique; histoire de l'origine et de
(*) On peut en trouver la liste dans la Notice biographique publiée par Pierre
JODOGNE dans l'Annuaire 2003 de l'Académie Royale de Belgique, pp. 39-70.
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l'évolution de certaines structures; mise en évidence de leurs effets
stylistiques, comme l'affiche le titre d'un autre volume (19601,
19772) qui rassemble une partie de ces articles, Études de syntaxe
expressive. Ancien français et français moderne.
Sur la même voie, entre le plan de l'abstraction logique et celui
de l'analyse textuelle, passent les investigations sur les « figures de
rhétorique» du volume Métonymie et métaphore (1971).
Enfin l'œuvre de l'exégète et de l'éditeur. Nous devons à Albert
Henry, outre le Roman du Hem cité plus haut et diverses notules
interprétatives (notamment sur le Tristan de Béroul), les éditions
irremplaçables — en tout cas définitives pour l'essentiel — de
L'œuvre lyrique d'Henri II, duc de Brabant (1948); des œuvres
d'Adenet le Roi (Buevon de Conmarchis, Enfances Ogier, Berte aus
grans piés et Cleomadès, cinq volumes de 1951 à 1971), des textes
sur le vin rassemblés et commentés dans son étude du langage
œnologique; du Testament, du Lais et des poèmes variés de François Villon (en collaboration avec Jean Rychner, quatre volumes
et un volume d'Index échelonnés de 1977 à 1985). Attentif à ne
rien perdre du message du texte, il établit de première main et
commenta attentivement les 193 fragments de sa précieuse Chrestomathie de la littérature en ancien français, qui connut sept éditions de 1953 à 1970 et qui accompagna si utilement nos années
de formation et nos enseignements; il retoucha au fil des années
l'édition du Jeu de saint Nicolas de Jean Bodel, publiée quatre fois
de 1962 à 1981, et chaque fois revue et remaniée.
Pour la commodité de l'exposé, on a rangé sous diverses rubriques les écrits d'une œuvre riche et foisonnante. Mais cette partition masque la profonde unité méthodologique d'une démarche
qui fait toujours appel à l'ensemble des disciplines : la critique textuelle, la sémantique, la syntaxe, l'esthétique littéraire. Laissons
donc la parole, pour une dernière leçon, à notre regretté collègue :
« Il n'y a pas de barrière entre linguistique, critique des
textes et esthétique littéraire : rétablissons ou maintenons
l'unité de la Philologie. »
Madeleine TYSSENS
— 11 —
Wolfgang Georg VAN EMDEN
(1931-2002)
La disparition le 13 septembre 2002 de Wolfgang Georg van
Emden, professeur honoraire de français à l'Université de Reading, a privé la communauté internationale des médiévistes, et en
particulier la section britannique de la Société Rencesvals, d'un de
ses membres les plus fidèles, enthousiastes et distingués. Premier
Anglais élu à la présidence de notre société internationale, il a
contribué énormément à l'épanouissement des études sur les chansons de geste au Royaume-Uni en tant qu'enseignant passionnant,
administrateur efficace et savant rigoureux, dont les publications
importantes, fondées sur des recherches méticuleuses, ont mérité
notre admiration et notre respect.
Né à Dresde le 11 août 1931, Wolfgang quitta l'Allemagne
avec ses parents et son frère, Helmut, et la famille van Emden
s'installa à Londres en 1937. Il fit ses études universitaires au
Queen Mary College, Université de Londres, et obtint une licence
ès lettres (français et allemand) avec mention Très Bien en 1952,
suivie d'un diplôme habilitant à enseigner en 1953. Après une
période de service militaire, il consacra sept ans tuz pleins à ses
études doctorales dirigées par le professeur J.-P. Collas et, pendant
une année passée à Paris, par Jean Frappier. Cette expérience
l'avait convaincu qu'une thèse doctorale doit être le fruit d'une
réflexion mûre, ce qui explique sa grande patience par la suite à
l'égard des recherches de ses propres disciples.
Avant d'obtenir son doctorat en 1963 pour son édition critique
de Girart de Vienne, il devint maître-assistant dans l'enseignement
supérieur : d'abord à Edimbourg, ensuite à Nottingham, où il
obtint son premier poste permanent et où il épousa Joan, sa compagne pendant plus de quarante ans, qui partageait sa foi chrétienne, son amour pour le théâtre, l'architecture médiévale, les
vitraux de Chartres et le paysage bourguignon. Ils eurent ensuite
deux enfants, Marta et Richard, et trois petits-enfants, qui furent
pour lui une grande consolation dans la phase finale de sa maladie.
Maître de conférences à l'Université de Lancaster de 1969 à
1974 (où étant complètement trilingue, il assuma en même temps
la direction du département d'allemand), il fut nommé en 1974 à
la chaire de langue et littérature françaises de l'Université de Rea— 12 —
ding. Pendant plus de vingt ans à Reading, il a rempli avec beaucoup de succès les fonctions de chef du département de français et
de directeur du Centre d'Études Médiévales, et il fut nommé Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques en 1988. Mais bien qu'il
fût inlassable dans la promotion des études sur le Moyen Âge, son
innovation peut-être la plus remarquable à Reading fut la représentation annuelle d'une pièce de théâtre en français, ce qui lui
donnait l'occasion de jouer tous les rôles : comédien, metteur en
scène, maquilleur... Même pendant sa retraite trop courte, prise en
1996, il poursuivit ses activités théâtrales, nous laissant le souvenir
sublime de notre ami érudit costumé en Orgon, en juge dans
Maître Pierre Pathelin ou en protagoniste du Malade Imaginaire
(le dernier rôle interprété par Molière et un rôle que Wolfgang a
joué avec son optimisme naturel et une teinte d'ironie juste après
le diagnostic de son cancer).
À la suite de ses études doctorales, culminant en l'édition de
Girart de Vienne qui fut publiée en 1977 par la Société des Anciens
Textes Français, les recherches de Wolfgang van Emden ont porté
surtout — mais pas exclusivement — sur les chansons de geste, et
en particulier sur le cycle des barons révoltés et sur sa bien-aimée
Chanson de Roland. Il s'est avéré un éditeur magistral en publiant
non seulement Girart, mais aussi Vivien de Monbranc (T.L.F.,
1987). Son édition du manuscrit T de la Chanson de Roland rimée
est actuellement sous presse et on ne peut que regretter qu'il n'ait
pu mener à bien sa collaboration avec Judith Belam sur une édition de La Chevalerie Ogier. En outre, des générations d'étudiants
britanniques ont bénéficié de deux publications qui leur étaient
destinées : un commentaire très utile et détaillé de La Chanson de
Roland et une traduction en anglais du Jeu d'Adam (sur lequel il
était en train de rédiger un guide pour étudiants juste avant son
décès prématuré). Mais la contribution de Wolfgang à notre
champ de recherche ne se limitait pas aux livres et aux nombreux
articles publiés, dont on peut trouver une liste complète jusqu'à
1998 dans les Mélanges qui lui furent offerts alors (*). Il a su inspirer chaque personne qui est entrée en contact avec lui : les étudiants qui ont suivi ses cours sur le cycle des barons révoltés et qui
sont donc les dépositaires de toutes les informations que Wolfgang
(*) Voir Reading around the Epic : A Festschrift in honour of Professor Wolfgang
van Emden, éd. par Marianne AILES, Philip E. BENNETT et Karen PRATT, London,
King's College, 1998 (of. B.B.S.R., fasc. 30, 1998-1999, n° 183).
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avait soigneusement recueillies sur Girart et ses «cousins»; les
collègues qu'il a rencontrés aux congrès et avec qui il continuait
le débat bien longtemps après leur séparation dans une correspondance animée et érudite; les non-spécialistes pour qui, grâce à ce
professeur enthousiaste et plein d'esprit, le Moyen Âge a repris vie.
Ses amis congressistes n'oublieront jamais ses interventions bien
informées et courtoises, son énergie et son sens de l'humour, le
plaisir qu'il tirait d'un bon repas, de la quête d'un papillon rare
et de la possibilité de photographier (encore une fois !) un château
médiéval ou une église romane.
Les cours de Wolfgang, ainsi que ses publications, étaient
caractérisés par une approche rigoureuse, fondée sur d'excellentes
connaissances philologiques, textuelles et historiques. Il avait horreur des théories anachroniques et de ce qu'il appelait un esprit de
système, qui risque de détruire toutes les subtilités du texte littéraire. La conférence plénière qu'il a tenue au congrès de Poitiers
en 2000 offre une défense magistrale du chef-d'œuvre médiéval (en
l'occurrence La Chanson de Roland d'Oxford) dans son intégrité
textuelle contre deux écoles critiques qui lui semblaient sous-estimer la contribution d'un individu de génie, qui composa et
conserva par écrit l'un des plus beaux monuments de la littérature
française. Cette appréciation de la forme esthétique et du contenu
éthique d'un texte médiéval, combinée à une méthodologie scientifique pour l'établissement du texte à analyser, constituent le legs
de Wolfgang à ses collègues et à ses disciples. Son dévouement à
ces derniers était sans limites; pendant nos recherches doctorales
il nous a consacré bien des heures par semaine pour nous former
et nous encourager à partager sa passion. Longtemps après notre
obtention du doctorat, il continuait de lire et commenter nos
ouvrages, offrant des critiques perspicaces, mais jamais destructrices, sous forme de notes copieuses rédigées à la main. Notre
cher Doktorvater nous a offert un soutien professionnel et amical
jusqu'à ses derniers jours et nous avons perdu un plus que père
irremplaçable.
Karen PRATT
— 14 —
Aurelio RONCAGLIA
(1917-2001)
Aurelio Roncaglia si è spento in Roma il 28 giugno 2001. Era
nato a Modena l'8 maggio 1917, città dell'infanzia e degli studi
sino alla maturità classica ed alla quale — « mutinensis more et
moribus », come amava definirsi — è rimasto sempre legato in
maniera profondissima. Studente in Pisa della Scuola Normale
Superiore e della Facoltà di Lettere, vi si laureò nel 1939 e fu in
seguito per alcuni anni collaboratore ed assistente del conterraneo
Giulio Bertoni presso l'Istituto di Filologia romanza dell'Università di Roma. La carriera universitaria, ripresa dopo la parentesi
bellica, lo vide professore prima incaricato, poi ordinario di Filologia romanza nelle università di Trieste, Pavia e infine Roma,
incarico quest'ultimo che ricoprì a partire dal 1956, succedendo ad
Angelo Monteverdi, e sino al 1992. Prima affiancandosi e poi sostituendosi a Monteverdi fu dallo stesso 1956 direttore della rivista
Cultura Neolatina. Membro di innumerevoli Accademie italiane e
estere (tra le altre dell'Accademia Nazionale dei Lincei e, come
socio straniero, dell'Académie des Inscriptions et Belles Lettres) e
di altrettanto numerose associazioni di studiosi, entro di esse ricoprì a più riprese importanti e prestigiosi incarichi direttivi. Partecipante allo storico Coloquio de Rencesvalles dell'agosto 1955, Roncaglia fu uno dei soci fondatori della Societé Rencesvals.
Gli studi sull'epica medievale hanno avuto una parte di rilievo
nell'attività scientifica di Roncaglia, focalizzandosi in maniera
determinante, benché non esclusiva intorno all'amatissima Chanson de Roland, uno dei poli principali dei suoi interessi sulle letterature medievali, accanto al Tristan di Thomas, alla lirica italiana
antica e alla poesia dei trovatori provenzali. All'edizione modenese
del 1947 del Roland, destinata prevalentemente ai corsi universitari — e preceduta a sua volta da un'edizione parziale, sempre a
finalità didattica : La « Chanson de Roland». Lasse scelte (1940) —
ha fatto seguito una serie importante di studi, scaglionati, con
qualche interruzione su un arco di cinquant'anni e caratterizzati da
orientamenti assai diversi : vi sono infatti presi in esame problemi
linguistici (Un divario sintattico tra autore e copista del «Roland»
oxoniense : 1956), questioni storiche concernenti l'ambiente culturale in cui collocare la composizione della chanson (Gli studi del
Grégoire e l'ambiente storico della « Chanson de Roland» : 1946— 15 —
1947; Il silenzio del « Roland» su Sant'Jacopo : le vie dei pellegrinaggi e le vie della storia : 1956; Prehistoire d'O : 1981), interpretazioni di passi puntuali (« Sarraguce, ki est en une muntaigne » :
1959, « Les quatres eschieles de Rollant » : 1961, « Durestant » :
1990), aspetti e modalità della genesi complessiva della tradizione
leggendaria (Roland e il peccato di Carlo Magno : 1986; Geografia
storica di leggende e fiabe : da Roland a Auberon : 1996). Al di là
degli interessi rolandiani vanno per lo meno ricordati la puntualizzazione tecnico-formale su Petit vers et refrain dans les chansons de
geste (1959), la sintesi informativa e metodologica sul tema Come
si presenta oggi il problema delle canzoni di gesta (1970) e il finissimo intervento su L'Alexandre d'Albéric e la separazione tra canzone di gesta e romanzo (1963), dedicato a un punto nodale della
più antica storia letteraria gallo-romanza, a cavallo tra oc e oïl, tra
canzone di gesta e romanzo, tra forme metriche distinte (strofa e
lassa, octosyllabe e décasyllabe). Vanno ancora segnalate l'Antologia delle letterature medievali d'oc e d'oïl, unico tentativo di presentazione al lettore italiano di una scelta di antichi testi letterari
gallo-romanzi con traduzione a fronte, che vede una parte di
rilievo attribuita all'epica, e alcune importanti sintesi storico-letterarie, nella quali una parte maggiore o minore è comunque riservata all'epica romanza (Le origini e La letteratura franco-veneta :
1965, studi rivisti nel 1987; Le corti medievali : 1983).
Anche questa semplice elencazione pone in evidenza la vastità
e diversità dei campi affrontati da Roncaglia, da lui dominati
attraverso un sistema di conoscenze esso stesso straordinario per
ampiezza, varietà e profondità. Alcune istanze di fondo hanno guidato questa ricerca. Innanzitutto, agli interessi storici per le realtà
polìtiche, per i' conflitti istituzionali, per i contatti culturali si
affianca di continuo la sensibilità per gli aspetti più strettamente
testuali, così che l'indagine si realizza sempre in maniera fortemente e vitalmente dinamica tra i due livelli, i testi — anche non
essenziali o secondari, purché non scontati — si configurano come
concreti punti d'incontro e di fusione di correnti, tradizioni,
culture, forme, lingue. A partire da questo presupposto, la ricerca
di Roncaglia si è assai spesso orientata all'individuazione di realtà
nascoste, velate o rimosse, — siano esse storiche o testuali — che
possono essere riconosciute a partire da punti critici o non pienamente risolti dell'assetto testuale oggi conosciuto, rifiutando la
banalità sulla base di un'irriducibile — e spesso divertita — curio— 16 —
sità e di un'altrettanto irriducibile aspirazione alla verità dell'interpretazione.
Rigore, acutezza di- giudizio, sensibilità, curiosità, gusto
dell'ironia intellettuale sono stati anche parametri essenziali del
rapporto con la disciplina filologia romanza, con colleghi e allievi.
Chi l'ha conosciuto direttamente ha potuto apprezzare la generosità scientifica e umana del Maestro di fronte agli interessi e ai
lavori di coloro che condividevano il suo campo di ricerca, partecipe a livello intellettuale ed emotivo dei loro studi, desideroso di
intervenire in genere col proprio patrimonio di conoscenze e di
esperienza, sempre con acutezza e ironia intellettuale; parte non
trascurabile di uno speciale modo di essere accademico, che ad una
componente severa e magistrale ne univa e combinava un'altra più
ludica, vitalissima, animata anche dal gusto per la battuta fulminante, talora taghente, spesso dissacrante (e non raramente illuminante).
In tutto questo irripetibile e inimitabile, la lezione metodologica di Roncaglia resta peraltro pienamente valida nell'insistenza
continua sulla solidità dei fondamenti, sulle basi della conoscenza,
la linguistica storica e comparata innanzitutto, conseguita senza
forzature o accentuazioni circa metodi o impianti teorici d'interpretazione, anzi con dichiarata diffidenza rispetto a sistemi che
inducano a far prevalere « parametri convenzionali », fatti di
« norme statistiche o mediazioni di norme tradizionali » sui singoli
soggetti e sulle loro individualità; di qui, anche, la sua acuta sensibilità per i fatti singolari e, in campo linguistico e filologico, per
le rarità, le anomalie e gli hapax legomena. Si riconosce qui il
tratto essenziale della personalità scientifica del Maestro, capace di
individuare e stabilire associazioni innovative d'idee e di fatti, di
aprire strade fuori dai percorsi già battuti e di percorrerle con la
forza inesausta di un'estrema lucidità razionale. Senza con questo
nulla togliere alla rigorosità e profondità delle premesse e del
metodo — ed anzi proprio grazie ad esse — la peculiare filologia
romanza di Roncaglia, nei suoi modi e nelle sue forme, si traduce
in atti creativi d'intelligenza provvisti di valore autonomo, ha in sé
anche, come negli esempi massimi in più di una disciplina, qualcosa di artistico oltre che di scientificamente fondato.
Stefano ASPERTI
— 17 —
LISTE DES ABRÉVIATIONS
A.A. Bologna
: Atti della Accademia delle Scienze dell'Istituto
A.A. Verona
: Atti e Memorie della Accademia di agricoltura,
A.B.
A.B.ä.G.
A.Br.
A.E.
A.E.S.C.
A.H.D.L.
:
:
:
:
:
:
A.I.O.N.
A.I.Ven.
A.M.
Archiv ou
A.S.N.S.L.
B.B.
B.B.S.R.
B.D.B.A.
B.E.C.
B.F.R.
di Bologna, Classe di Scienze morali
scienze e lettere di Verona
Annales de Bourgogne
Amsterdamer Beiträge zur älterer Germanistik
Annales de Bretagne
Annales de l'Est
Annales. Économies, Sociétés, Civilisations
Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du
Moyen Âge
: Annali dell'Istituto Orientale di Napoli (sezione
romanza)
: Atti dell'Istituto Veneto di scienze, lettere ed
arti, Classe di scienze morali, lettere ed arti
: Annales du Midi
: Archiv für das Studium der Neueren Sprachen
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B.H.
B.B.A. H.L.M. :
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B.H.R.
B.H.S. (Glas.) :
B.H.S. (Liv.) :
und Literatur
Bulletin du Bibliophile
Bulletin Bibliographique de la Société Rencesvals
Bien Dire et Bien Aprandre
Bibliothèque de l'École des Chartes
Biblioteca di Filologia romanza della Facoltà di
Lettere e Filosofia dell'Università di Bologna
Bulletin Hispanique
Boletín Bibliografico de la Asociación Hispánica
de Literatura Medieval
Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance
Bulletin of Hispanic Studies (Glasgow)
Bulletin of Hispanic Studies (Liverpool)
— 19 —
B.I.F.G.
B.L.E.
B.M.G.N.
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B.R.A.B.L.B.
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B.R.A.E.
B.T.D.
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C.C.M.
C.H.L.R.
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C.L.
C.L.H.M.
C.N.
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C.S.
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Boletín de la Institución Fernán González
Bulletin de Littérature Ecclésiastique
Bijdragen en Mededelingen betreffende de
geschiedenis der Nederlanden
Boletín de la Real Academia de Buenas Letras
de Barcelona
Boletín de la Real Academia Española
Bulletin de la Commission royale de Toponymie
et Dialectologie
Cahiers de Civilisation Médiévale
Cahiers d'Histoire des Littératures Romanes
(voir R.Z.L.G.)
Comparative Literature
Cahiers de Linguistique Hispanique Médiévale
Cultura Neolatina
Comptes Rendus de l'Académie des Inscriptions
Cultura e Scuola
D.A.I.
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Dissertation Abstracts International
Est. Rom.
Et.
Et. Angl.
Et. Celt.
Et. Germ.
Et. It.
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Estudis Romanics
Études
Études Anglaises
Études Celtiques
Études Germaniques
Études Italiennes
FeL.
F.M.
F.S.
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Filologia e Letteratura
Filologia Moderna
French Studies
G.B.M.
G.R.M.
G.S.L.I.
H. Rev.
Hisp.
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Greifswalder Beiträge zum Mittelalter
Germanisch-Romanische Monatsschrift
Giornale Storico della Letteratura Italiana
Hispanic Review
Hispania
I.L.
I.M.U.
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:
L'Information Littéraire
Italia Medioevale e Umanistica
J.S.
Let. rom.
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:
Journal des Savants
Lettres romanes
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— 20 —
L.I.
Lit.
L.L.
L.N.
M.A.
Med. Aev.
M.I. Lomb
:
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M.L.N.
M.L.R.
M.P.
M.R.
M.S.
Neoph.
N.F.S.
N.M.
N.R.F.H.
N.tg.
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P.
P.H.
P.M.
P.M.L.A.
Po.
P.Q.
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Lettere Italiane
Littérature
Linguistica e Letteratura
Lingua Nostra
Le Moyen Âge
Medium Aevum
Memorie dell'Istituto Lombardo di Science e
Lettere
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Modern Language Review
Modern Philology
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Nottingham French Studies
Neuphilologische Mitteilungen
Nueva Revista de Filología Hispánica (Méjico)
Nieuwe taalgids
Q.L.L.
Paidea
Provence Historique
Perspectives Médiévales
Publications of Modern Language Association
Poétique
Philological Quarterly
: Quaderni di Filologia romanza della Facoltà di
Lettere e Filosofia dell'Università di Bologna
: Quaderni di Lingue e Letterature
R.B.A.M.
R.B.P.H.
R.E.I.
R.F.
R.F.E.
R.H.
R.H.D.
R.H.E.
R.H.E.F.
R.H.F.B.
R.H.L.F.
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Q.F.R.
Revista de Bibliotecas, Archivos y Museos
Revue Belge de Philologie et d'Histoire
Revue des Études Italiennes
Romanische Forschungen
Revista de Filologia Española
Revue Historique
Revue d'Histoire Diplomatique
Revue d'Histoire Ecclésiastique
Revue d'Histoire de l'Église de France
Rapports. Het Franse Boek
Revue d'Histoire Littéraire de la France
— 21 —
R.H.T.
R.I.Lomb.
: Revue d'Histoire des Textes
: Rendiconti dell'Istituto Lombardo, Classe di Let-
R.J.
R.L.A.
R.L.C.
R.L.R
R.Li.R
R.M.A.L.
R.N.
Rom.
Rom. N.
R. Phil.
R.R.
R.S.H.
R.Z.L.G.
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S.F.
S.F.I.
S.M.
S.M.V.
S.P.C.T.
Sp.d.L.
Spec.
St. Neoph.
:
:
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:
T.L.S.
T.N.T.L.
: The Times Literary Supplement
: Tijdschrift voor Nederlandse Taal- en Letter-
Tra Li
Vox Rom.
: Travaux de Littérature
Z.F.D.A.
Z.F.D.Ph.
Z.F.G., N.F.
Z.F.S.L.
:
:
:
:
Z.R.P.
tere e Scienze Morali e Storiche
Romanistisches Jahrbuch
Romance Languages Annual
Revue de Littérature Comparée
Revue des Langues Romanes
Revue de Linguistique Romane
Revue du Moyen Age Latin
Revue du Nord
Romania
Romance Notes
Romance Philology
Romanic Review
Revue des Sciences Humaines
Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte
(voir C.H.L.R.)
Studi Francesi
Studi di Filologia Italiana
Studi Medievali, 3a serie
Studi Mediolatini e Volgari
Studi e Problemi di Critica Testuale
Spiegel der Letteren
Speculum
Studia Neophilologica
kunde
: Vox Romanica
Zeitschrift für Deutsches Altertum
Zeitschrift für Deutsche Philologie
Zeitschrift für Germanistik. Neue Folge
Zeitschrift für Französische Sprache und Literatur
: Zeitschrift für Romanische Philologie
— 22 —
ALLEMAGNE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
1.
GÄRTNER, Kurt et VAN DIJK, Hans : Frankfurter Fragmente
des mittelniederländischen Ritterromans « Sibeli en Aetsaert », dans Sprache und Literatur des Mittelalters in den
nideren Landen. Gedenkschrift für Hartmut Beckers, éd. par
Volker HONEMANN, Helmut TERVOOREN, Carsten ALBERS,
et Susanne HÖFER, Köln, Böhlau Verlag, 1999, pp. 105116.
[Description et édition diplomatique des fragments.]
(B.F.S.)
2.
HAASE Annegret, DUIJVESTIJN Bob W.Th., DE SMET Gilbert A.R. et BENTZINGER Rudolf (éds) : Der deutsche
« Malagis », nach den Heidelberger Handschriften CFG 340
und CFG 315, unter Benutzung der Vorarbeiten von
Gabriele SCHIEB und Sabine SEELBACH, hrsg. von A.H.,
B.W.Th.D., G.A.R. de S. und R.B., Berlin, Akademie Verlag, 2000 (Deutsche Texte des Mittelalters, 82), LXXXII635 pages, illustrations.
[Édition du texte. L'introduction détaillée comporte une
description des manuscrits et traite en outre de l'ensemble de
la matière narrative concernant Maugis et des relations textuelles entre les traditions en ancien français, en moyen néerlandais et en moyen haut allemand. Avec un index des noms
propres, une généalogie et un glossaire.] (B.F.S.)
(*) La bibliographie allemande a été préparée par Henning KRAUSS. Les notices
nos 1-3, 7, 11, 15-17, 20 sont de Baukje FINET-VAN DER SCHAAF (B.F.S.).
— 23 —
3. WEDDIGE, Hilkert, BROERS J.A. et VAN DIJK Hans (éds) :
« Ogier von Dänemark », nach der Heidelberger Handschrift
Cpg 363, publié par H.W., en collaboration avec Th.J.A.B.
et H.V.D., Berlin, Akademie Verlag, 2002 (Deutsche Texte
des Mittelalters, 83), LXXXII-697 pages, illustrations.
[Édition du texte. L'introduction comporte une description
du manuscrit et traite de la matière narrative concernant
Ogier et des relations entre les traditions en ancien français,
en moyen néerlandais et en moyen haut allemand. Avec
tables.] (B.F.S.)
ÉTUDES CRITIQUES
4. BOEMKE, Rita : Alexander, «frans rois debonaires ». Herrschaftsideologie und Gesellschaftsauffassung im « Roman
d'Alexandre », dans Herrschaft, Ideologie und Geschichtskonzeption in Alexanderdichtungen des Mittelalters, éd. par
U. MÖLK, en collab. avec Kerstin BÖRST, Ruth FINCKH,
Ilja KUSCHKE et Almut SCHNEIDER, Göttingen, Wallenstein,
2002, pp. 106-128.
[L'article traite de quelques aspects de la représentation et
de la conception du pouvoir royal dans le Roman
d'Alexandre. À l'aide du personnage d'Alexandre, l'A. veut
donner un exemple aux nobles pour gouverner leurs terres.
Alexandre correspond à ce qu'on attend d'un roi idéal au
Moyen Âge : il est de noble naissance, il a une belle apparence et un comportement exemplaire. Le pouvoir du jeune
héros se base d'une part sur les liens de la noblesse, et d'autre
part sur la largesse pratiquée envers ses hommes. Les pairs
sont des confidents intimes du roi et ils sont liés à lui par le
statut de noblesse. À travers la situation des pairs, l'auteur
dépeint des rapports harmonieux entre le roi et ses vassaux.
En outre, Alexandre se sert de la largesse pour s'assurer le
service de chevaliers appauvris et des bachelers sans terres,
tout en gagnant leur fidélité et leur aide militaire.
Darius, le roi de Perse, est l'antithèse du roi exemplaire. Il
néglige les barons nobles en faveur des serviteurs, dont il fait
ses familiers et à qui il donne des terres sur lesquelles ils peuvent régner. Pourtant, au besoin, les nobles se détournent de
— 24 —
Darius, qui meurt finalement de la main de ses serviteurs
traîtres. L'épisode du roi Darius représente donc bien le
conflit entre les nobles et les parvenus, et il préfigure surtout
le sort d'Alexandre lui-même. En ce qui concerne la motivation de la mort d'Alexandre, le modèle du roi parfait est difficile à concilier avec la tradition qui, elle, propose plusieurs
explications de son décès prématuré. Dans le Roman
d'Alexandre, le héros meurt par sa propre faute, bien qu'il
agisse toujours de manière exemplaire.]
5. BÖRST, Kerstin : Die zwölf Pairs im « Libro de Alexandre »
vor dem Hintergrund ihrer literarischen Vorbilder, dans
Herrschaft, Ideologie und Geschichtskonzeption in Alexander dichtungen des Mittelalters, éd. par U. MÖLK, en collab.
avec Kerstin BÖRST, Ruth FINCKH, Ilja KUSCHKE et Almut
SCHNEIDER, Göttingen, Wallenstein, 2002, pp. 178-213.
[Cet article analyse la fonction des douze pairs dans le
roman d'Alexandre espagnol en comparant cette œuvre avec
ses deux sources les plus importantes, à savoir l'Alexandreis
de Gautier de Châtillon et la version française du Roman
d'Alexandre que le manuscrit B (Venise) nous a transmise. Ce
qui est frappant, c'est le fait que les poètes du Roman
d'Alexandre et du Libro de Alexandre n'attachent pas la
même importance au thème des pairs. En outre, les douze
pairs sont chargés non seulement de la fonction de commandants d'armée mais aussi, étonnamment, de la fonction de
juges. Ne s'agit-il, dans le cas des pairs, que d'un terme qu'on
a emprunté à la culture française ou le mot a-t-il adopté le
sens de «national» selon le système de la société espagnole?
En s'appuyant sur quelques textes latins choisis de la Péninsule ibérique et sur d'autres textes de la littérature médiévale
espagnole transmis assez souvent par des fragments, l'article
cherche à trouver une réponse à cette question.]
6. CAVALIÉ, Ingeborg : Die umstrittene Episode in der dritten
âventiure des « Nibelungenliedes » : Sîfrits « Widersage » an
die Burgunden, dans Z.F.D.Ph., 120, 2001, pp. 361-380.
7. DUIJVESTEIJN, Bob : «Er hett und was eyn clerg gut / von
nygromancij». Die Zauberkunst im «Malagis», dans
Sprache und Literatur des Mittelalters in den nideren Landen. Gedenkschrift für Hartmut Beckers, éd. par Volker
— 25 —
HONEMANN, Helmut TERVOOREN, Carsten ALBERS, et
Susanne HÖFER, Köln, Böhlau Verlag, 1999, pp. 67-86.
[S'appuyant sur la manière dont Maugis fait usage de ses
tours de magie, l'A. argumente que l'auteur du récit préconise une attitude positive à l'égard de la magie blanche, nuançant ainsi l'aspect diabolique de la magie noire.] (B.F.S.)
8. FRIEDE, Susanne : Welt-, Geschichts-, und Herrschaftsauffassung in der Zeltbeschreibung des « Libro de Alexandre »,
dans Herrschaft, Ideologie und Geschichtskonzeption in
Alexanderdichtungen des Mittelalters, éd. par U. MÖLK, en
collab. avec Kerstin BÖRST, Ruth FINCKH, Ilja KUSCHKE et
Almut SCHNEIDER, Göttingen, Wallenstein, 2002, pp. 214241.
[Le Libro de Alexandre ne se réfère pas seulement à
l'Alexandreis de Gautier de Châtillon mais aussi au Roman
d'Alexandre, plus précisement à une version plus ancienne
que la Vulgate telle qu'elle a été composée par Alexandre de
Paris. Entre autres, c'est la description de la tente du héros
(strophes 2540-2595) que l'auteur espagnol a écrite en se référant au Roman d'Alexandre. Celle-ci, pourtant, reflète bien sa
propre conception du monde, de l'histoire et de la souveraineté d'Alexandre. Contrairement à ce que prétend l'opinion
prédominante, on peut prouver, par divers parallèles non discernés jusqu'à maintenant, que c'est plutôt un manuscrit du
type de l'amalgame tel qu'il est représenté par L (B.N.F. f.
fr. 789) — et non tel qu'il est représenté par B — qui a été
utilisé pour compléter l'Alexandreis. Quand on entreprend
une comparaison minutieuse, la description française de la
tente d'Alexandre s'avère être le modèle de la description
espagnole. Toutefois, l'auteur du Libro a mis l'accent sur
deux éléments absents du texte français. Il mentionne plusieurs fois (764 ss; 2567; 2668) combien il est important de
mettre par écrit les faits glorieux des héros anciens et c'est
ainsi qu'il introduit une discussion théorique sur le processus
de l'écriture dans sa description de la tente (de même que
dans d'autres digressions). En outre, cette description — à
l'opposé de celle qu'on trouve dans le Roman d'Alexandre —
tend à juger le comportement du héros par rapport à l'histoire sainte. Les images de la tente honorent les mérites
d'Alexandre qu'elles comparent avec ceux d'Hercule et
— 26 —
d'Achille, mais elles portent aussi sur les thèmes de la trahison et de la mort. La coupole de la tente représente l'établissement du règne de Dieu et la punition de ceux qui, pleins de
superbia, ont voulu le trahir (Lucifer; les Babyloniens). Tout
cela — ainsi que la représentation de Noah, impuissant, seul
et ivre — se réfère au futur destin d'Alexandre. Malgré tous
ces avertissements menaçants — ou peut-être à cause
d'eux — c'est à partir de la description de la tente que l'auteur du Libro commence à présenter son héros comme un
empereur pieux et craignant Dieu. L'empire de Dieu se
montre plus puissant que celui des hommes. C'est ce discours
moraliste et réfléchi qui sépare le Libro du Roman
d'Alexandre qui, lui, idéalise — toujours et presque sans restriction — son héros profane.]
9. HOFFMANN, Werner : Genelun, der verrâtaere, dans Z.F.D.Ph.,
120, 2001, pp. 345-360.
10. LIENERT, Elisabeth : Heldenepik heute, dans A.S.N.S.L., 238,
2001, pp. 241-259.
11. MULDER, Maaike : Schaak je een vrouw in je eentje of doe je
dat met z'n tweeën? Enkele tekstkritische opmerkingen bij
een passage uit de «Lorreinen», dans Een wandeling door
het vak. Opstellen voor Marijke Spies, Redaktie Henk
DUTTS en Ton VAN STRIEN, Münster, Nodus Publikationen,
1999, pp. 69-79.
[Se fondant sur les fragments 7 et 8 de Giessen (ms. A),
l'A. démontre qu'un texte corrompu est à l'origine de la
genèse du personnage d'Ollijn.] (B.F.S.)
12. PRZYBILSKI, Martin : Adolf Bartels und das « Nibelungenlied», dans A.S.N.S.L., 238, 2001, pp. 79-89.
13. REUVEKAMP-FELBER , Timo : Autorschaft als Textfunktion.
Zur Interdependenz von Erzählstilisierung, Stoff und Gattung in der Epik des 12. und 13. Jahrhunderts, dans
Z.F.D.Ph., 120, 2001, pp. 1-23.
14. RÖCKE, Werner : Der zerplatzte Enterich und der Koch als
Rollbraten. Gelächter und Gewalt in Wolframs « Willehalm», dans Z.F.G., N.F., 11 (2), 2001, pp. 274-291.
— 27 —
15.
SPIJKER, Irene : Die Haimonskinder in den Niederlanden :
Literatur and bildliche Darstellung, dans Heimat Dortmund,
1, 2000, pp. 21-25.
[Analyse du récit populaire des Quatre fils Aymon d'après
le texte en vers de Renout van Montalbaen et l'adaptation en
prose de l'Historie vanden vier Heemskinderen. L'A. traite du
riche « Nachleben » et de la raison de la popularité du récit
aux Pays-Bas, et apporte une explication linguistique de la
représentation des chevaliers comme de jeunes enfants.]
(B.F.S.)
16.
SPIJKER, Irene : Erinnerungen an die Haimonskinder : Versuch
eines Inventars der Erinnerungen in den Niederlanden, dans
Reinoldus und die Dortmunder Bürgergemeinde, Hg. von
Th. SCHILP und B. WEIFENBACH, Dortmund, 2000, pp. 111119 et 188-189.
[Il existe aux Pays-Bas de nombreux souvenirs visuels du
récit populaire des Quatre fils Aymon et du cheval Bayard.
Les quatre frères sont pratiquement toujours représentés avec
Bayard, soit comme enfants, soit comme chevaliers. Avec un
répertoire détaillé des noms de témoins et de lieux (exclusivement des textes littéraires et des publications scientifiques).]
(B.F.S.)
17.
SPIJKER, Irene : « Ich bin alt von tagen » : l'âge et l'écoulement
du temps dans le « Reinolt von Montelban », dans Littérature épique au Moyen Âge. Hommage à Jean Fourquet pour
son 100e anniversaire. Articles rassemblés par D. BUSCHINGER, Greifswald, Reineke-Verlag, 1999, pp. 381-388.
[L'A. analyse le mode de représentation de l'âge des personnages du récit et celui du temps dans Reinolt von Montelban, et donc aussi dans Renout van Montalbaen en moyen
néerlandais, dont le récit allemand est une traduction. Les
libertés et contradictions à ce propos concordent avec
d'autres aspects de la technique narrative.] (B.F.S.)
18.
STACKMANN, Karl : Joachim Bumkes Ausgabe der «Klage».
Notizen zu einer bemerkenswerten Neuedition, dans
Z.F.D.Ph., 120, 2001, pp. 381-393.
19.
SUARD, François : Variations sur les relations entre l'épique et
le romanesque, dans « Pur Remembrance ». Mélanges en
— 28 —
mémoire de Wolfgang A. Spiewok, éd. par Anne BERTHELOT, Greifswald, Reinecke-Verlag, 2001 (Wodan, Greifswalder Beiträge zum Mittelalter, Études médiévales de
Greifswald, 79), pp. 283-297.
20.
VAN ANROOIJ, Wim : Maerlant, Boendale oder Velthem?
Mögliche Quellen der « Karlmeinet »-Kompilation, dans
Sprache und Literatur des Mittelalters in den nideren Landen. Gedenkschrift für Hartmut Beckers, éd. par Volker
HONEMANN, Helmut TERVOOREN, Carsten ALBERS, et
Susanne HÖFER, Köln, Böhlau Verlag, 1999, pp. 9-20.
[Analyse de l'origine et des sources possibles des épisodes
se rapportant aux conquêtes de Charlemagne, à son sacre
impérial, au combat contre les païens et à la fin de sa vie.]
(B.F.S.)
COMPTES RENDUS
21.
AA.VV. : De l'aventure épique à l'aventure romanesque.
Mélanges offerts à André de Mandach par ses amis, collègues et élèves. Textes réunis par Jacques CHOCHEYRAS,
Berne-Berlin, Peter Lang, 1997, 307 pages.
C.R. de Fr. Wolfzettel, dans Z.R.P., 118 (4), 2002, pp. 710713.
22.
AA.VV.: Métriques du Moyen Âge et de la Renaissance.
Actes du colloque international du Centre d'Études Métriques (1996). Textes édités et présentés par Dominique
BILLY, Paris/Montréal, L'Harmattan, 1999, VI-390 pages.
C.R. de R. Baehr, dans Z.R.P., 118, 2002, pp. 651-655.
23.
BRETEL, Paul : Les ermites et les moines dans la littérature
française du Moyen Âge (1150-1250), Paris, Champion,
1995 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 32),
812 pages.
C.R. de L. Gnädinger, dans Z.R.P., 117, 2001, pp. 470474.
24.
BRUNNER, Horst (éd.) : Der Krieg im Mittelalter und in der
frühen Neuzeit : Gründe, Begründungen, Bilder, Bräuche,
Recht, Wiesbaden, Reichert, 1999 (Imagines Medii Aevi.
— 29 —
Interdisziplinäre Beiträge zur Mittelalterforschung, 3), XIX454 pages.
C.R. de Fr. Fürbeth, dans A.S.N.S.L., 238, 2001, pp. 371374.
25.
FRITZ, Jean-Marie : Paysages sonores du Moyen Âge. Le versant épistémologique, Paris, Champion, 2000 (Sciences,
techniques et civilisations du Moyen Âge à l'aube des
Lumières, 5), 477 pages.
C.R. de Ph. Walter, dans R.F., 114 (1), 2001, pp. 106-108.
26. GALDERISI, Claudio : Une poétique des «enfances ». Fonctions
de l'incongru dans la littérature française médiévale,
Orléans, Paradigme, 2000 (Medievalia, 34), 258 pages.
C.R. de S. Friede, dans Z.R.P., 118, 2002, pp. 503-507.
27. HAUG, Walter : Brechungen auf dem Weg zur Individualität.
Kleine Schriften zur Literatur des Mittelalters, Tübingen,
Niemeyer, 1997, XIV-685 pages.
C.R. de P. Strohschneider, dans A.S.N.S.L., 238, 2001,
pp. 110-114.
28.
HEMPEL-KÜTER, Christa : Germanistik zwischen 1925 und
1955. Studien zur Welt der Wissenschaft am Beispiel von
Hans Pyritz, Berlin, Akademie Verlag, 2000, 350 pages.
C.R. de W. Höppner, dans Z.F.G., N.F., 11 (3), 2001,
pp. 646-649.
29.
MENEGHETTI, Maria Luisa : Le origini delle letterature medievali romanze, Roma/Bari, Laterza, 1997 (Manuali Laterza,
93), 290 pages.
C.R. de D. Kullmann, dans Z.R.P., 118, 2002, pp. 69-73.
30.
MERCERON, Jacques : Le message et sa fiction. La communication par messager dans la littérature française des XIIe et
XIIIe siècles, Berkeley/Los Angeles/London, University of
California Press, 1998 (Modern Philology, 128), XIII399 pages.
C.R. de Fr. Lebsanft, dans Z.R.P., 117, 2001, pp. 475-479.
— 30 —
31.
32.
MÜLLER, Jan-Dirk : Spielregeln für den Untergang. Die Welt
des «Nibelungenliedes», Tübingen, Niemeyer, 1998, VI494 pages.
C.R. de U. Schulze, dans Z.R.D.Ph., 120, 2001, pp. 130135.
RIEGER, Angelica et TONARD, Jean-François (éds) : La lecture
au féminin/ Lesende Frauen. La lectrice dans la littérature
française du Moyen Âge au XXe siècle/ Zur Kulturgeschichte der lesenden Frau in der französischen Literatur von
den Anfängen bis zum 20. Jahrhundert, Mainz, Akademie
der Wissenschaften und der Literatur, 1999 (Beiträge zur
Romanistik der Wissenschaftlichen Buchgesellschaft
Darmstadt, 3), 352 pages.
C.R. de E.-Chr. Muelsch, dans R.F., 114 (1), 2002, pp. 9092.
33. RÖCKE, Werner et NEUMANN, Helga (éds) : Komische Gegenwelten. Lachen und Literatur in Mittelalter und Früher Neuzeit, Paderborn, Schoeningh, 1999, 304 pages.
C.R. de Kl. Ridder, dans Z.F.G., NF, 11 (2), 2001,
pp. 417-421.
34.
SATTEL, Sabine B. : Das «Nibelungenlied» in der wissenschaftlichen Literatur zwischen 1945 und 1985, Frankfurt
am Main/New York, Peter Lang, 2000.
C.R. de Ul. Junk, dans Z.F.G., N.F., 11 (3), 2001, pp. 664665.
35. TYSSENS, Madeleine, HENRARD, Nadine et GEMENNE, Louis
(éds) : Le «Roman de Guillaume d'Orange», t. 1, éd. critique établie en collaboration par M.T., N.H., L.G., Paris,
Champion, 2000 (Bibliothèque du XVe siècle, 62), XII589 pages.
C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 117, 2001, p. 677.
— 31 —
BELGIQUE
ÉTUDES CRITIQUES
36.
CORBELLARI, Alain : Le dehors et le dedans dans « La Prise
d'Orange», dans M.A., 107, 2001, pp. 239-252.
[Le but de l'article est « d'expliciter quelques-uns des
moyens formels [...] afín de proprement construire le sens
d'un récit » (p. 240) central dans le texte de Guillaume. Il
s'appuie sur l'article de N. Andrieux (Mélanges A. Planche,
Paris, 1984, pp. 21-32) analysant la reprise du thème de la
reverdis dans l'ensemble de la chanson, et, par la lecture des
laisses III, IV, V, invite à une remotivation et à un renouvellement du style formulaire qui traduit un glissement de la
quête militaire à la quête amoureuse. Il poursuit son parcours
pour évoquer les possibilités de parallélismes avec le donné
des premières laisses (double description d'Orable, adoubement de Guillaume par Orable, la tour de Gloriette dans le
château d'Orange) et pour souligner l'art de conjoindre dans
la chanson thèmes guerriers et amoureux.]
37.
BUNDEL, Katty : Een heldin voor het gerecht. Een vergelijkende analyse van een episode uit de « Seghelijn van Jherusalem», dans Sp.d.L., 40, 2002, pp. 114-147.
[Issu du travail de fin d'études « Seghelijn van Jherusalem »
en « Florence de Rome ». Een onderzoek naar brongebruik en
zingeving (Leuven, 2000), l'article montre comment le poète
adapte ses sources — Florence de Rome, chanson de geste
hybride du XIIIe siècle et Arturs doet, traduction de La Mort
le roi Arthur —, et utilise des références au discours juridique
contemporain. L'épisode spécialement retenu de Seghelijn van
Jherusalem (Flandres, XIVe siècle) est le jugement de Florette
DE
— 33 —
(ll. 8945-9540). L'article continue ainsi une nouvelle tentative
d'interprétation du texte flamand.]
38. PICHERIT, Jean-Louis : L'hôtellerie, les hôteliers et hôtelières
dans quelques œuvres de la fin du Moyen Âge, dans M.A.,
108, 2002, pp. 301-332.
[Cette fine et complète étude de l'hôtellerie, des hôteliers et
des hôtelières ne néglige pas de prendre ses exemples dans les
chansons de gestes suivantes (par ordre d'apparition dans
l'article) : Anseÿs de Mes, La Belle Hélène de Constantinople,
Les Narbonnais, Hervis de Mes, Lion de Bourges, Bauduin de
Sebourc, La Chevalerie Ogier de Danemarche de Raimbert de
Paris.]
39. VERELST, Philippe : Vers une nouvelle édition du « Maugis
d'Aigremont», dans Let. rom., 55, 2001, pp. 203-213.
[Après avoir évoqué l'œuvre dont elle est tributaire, Renaut
de Montauban, et brossé le portrait de Maugis, chevalier et
homme instruit mais aussi enchanteur, et « larron », l'auteur
propose une date pour la chanson de Maugis d'Aigremont —
seconde moitié du XIIIe siècle — et analyse les composantes
de la chanson (sujet, appartenance à un petit cycle, motifs
comme la quête parentale ou les classes à l'école de magie de
Tolède). Il énumère les mss, y compris les fragments publiés
par M.J. Ailes en 1998, et les éditions de la version en vers.
La version en prose du XVe a été éditée d'après le ms. Paris
Arsenal 5072 sous forme de cinq mémoires de fin d'études
présentés à l'Université de Gand; elle dérive d'un remaniement en vers perdu différent de la version des mss PNM. Les
imprimés quant à eux témoignent du succès populaire de la
matière « rinaldienne » et attendent d'être sérieusement examinés. La suite de l'article développe les raisons qui poussent
l'auteur à souhaiter une nouvelle édition du Maugis, après
l'édition en 1980 de Ph. Vernay dans Romanica Helvetica, 93.]
COMPTES RENDUS
40. AA.VV. : « Ce nous dist li escris... che est la verité». Études
de littérature médiévale offertes à André Moisan par ses col— 34 —
lègues et ses amis, réunies par Miren LACASSAGNE, Aix-enProvence, Université de Provence, 2000 (Senefiance, 45),
323 pages.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
pp. 26*-27*.
41.
AA.VV. : Convergences médiévales. Épopée, lyrique, roman.
Mélanges offerts à Madeleine Tyssens, édités par Nadine
HENRARD, Paola MORENO et Martine THIRY-STASSIN,
Bruxelles, De Boeck Université, 2001 (Bibliothèque du
Moyen Âge, 19), 646 pages.
C.R. de N. Chareyron, dans M.A., 108, 2002, pp. 375-376.
— T. Van Hemelryck, dans Scriptorium, 56, 2002, pp. 49*51*.
42. AA.VV. : L'Épique : fins et confins, édité par Pierre FRANTZ
avec la collaboration de Caroline CAZANAVE, François
JACOB et Pierre NOBEL, Besançon, Presses Universitaires
Franc-Comtoises, 2000, 306 pages.
C.R. de B. Guidot, dans M.A., 108, 2002, pp. 190-193.
43. AA.VV. : Études de littérature médiévale, recherches actuelles
en Hongrie, éd. par Katalin HALÁSZ, Debrecen, Université
Kossuth, 2000 (Studia Romanica, Series litteraria, 22),
178 pages.
C.R. de G. Jacquin, dans M.A., 108, 2002, pp. 686-687.
44. AA.VV. : Guerre, pouvoir et noblesse au Moyen Âge.
Mélanges en l'honneur de Philippe Contamine, édités par
Jacques PAVIOT et Jacques VERGER, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2000 (Cultures et Civilisations
médiévales, 22), 695 pages.
C.R. de J. Richard, dans R.B.P.H., 80, 2002, p. 747.
45. AA.VV. : Plaisir de l'épopée, sous la direction de Gisèle
MATHIEU-CASTELLANI , Saint-Denis, Presses universitaires
de Vincennes, 2000 (Créations européennes), 328 pages.
C.R. de Ph. Verelst, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 131-134.
46.
AA.VV. : « Por le soie amisté ». Essays in Honor of Norris
J. Lacy, edited by Keith BUSBY and Catherine M. JONES
— 35 —
CHOCHEYRAS, Amsterdam/Atlanta, Rodopi, 2000 (Faux
titre, 183), XXXIV-552 pages.
C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 353-355.
47 AA.VV. : «Raoul de Cambrai» entre l'épique et le romanesque. Actes du colloque du groupe de recherches sur l'Épique, Université de Paris X, 20 novembre 1999, édités par
D. BOUTET, Paris, Centre des Sciences de la Littérature,
Université Paris X-Nanterre, 2000, (Littérales, 25),
180 pages.
C.R. de B. Guidot, dans M.A., 108, 2002, pp. 365-367.
48.
AA.VV. : Translatio Studii. Essays by his Students in Honor
of Karl D. Uitti for his sixty-fifth Birthday, edited by
Renate BLUMENFELD-KOSINSKI, Kevin BROWNLEE, Mary
B. SPEER and Lori J. WALTERS, Amsterdam/Atlanta,
Rodopi, 2000 (Faux Titre, 179), 349 pages.
C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 355-356.
49.
BUSCHINGER, Danièle : Nouvelle approche de la « Chanson des
Nibelungen», dans «Ce nous dist li escris... che est la
verité»..., pp. 13-33.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 25*.
50.
CAMPBELL, Kimberlee A. : En haute mer : navire et marin
dans la chanson de geste, dans « Ce nous dist li escris... che
est la verité»..., pp. 35-49.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 25*.
51.
COLLOMP, Denis : Un singulier ermite dans « Dieudonné de
Hongrie», dans « Ce nous dist li escris... che est la
verité»..., pp. 51-65.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 29*.
52.
COMBARIEU DU GRÈS, Micheline DE : Les deux morts de
Renaut de Montauban (d'après les mss Douce et la Vallière), dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»...,
pp. 67-81.
— 36 —
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 31*.
53. CRAMER VOS, Marianne : Le paysage montagneux dans l'épopée : la « Chanson de Roland», dans « Ce nous dist li
escris... che est la verité»..., pp. 83-95.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 30*.
54. FLORI, Jean : La guerre sainte. La formation de l'idée de croisade dans l'Occident chrétien, Paris, Aubier, 2001,
406 pages.
C.R. de J. Richard, dans R.H.E., 97, 2002, pp. 611-613.
55. GROSSEL, Marie-Geneviève : Ces « chroniqueurs à l'oreille épique » : remarques sur l'utilisation de la geste chez Philippe
Mousket et Aubri de Trois-Fontaines, dans « Ce nous dist li
escris... che est la verité»..., pp. 97-112.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 45*.
56. HILKA, Alfons (éd.) : Das altfranzösische « Rolandslied» nach
der Oxforder Handschrift, herausgegeben von Alfons
HILKA, Achte verbesserte Auflage besorgt von Max PFISTER, Tübingen, Niemeyer, 1997 (Sammlung Romanischer
Übungstexte, 3-4), 176 pages.
C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, p. 405.
57. KELLER, Hans-Erich : Exile and Return in the « Chanson de
Mainet », dans « Ce nous dist li escris... che est la verité »...,
pp. 113-121.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
pp. 62*-63*.
58. LABBÉ, Alain : « Li garçonnés petis » : l'enfant et le saint dans
« Anseys de Mes», dans « Ce nous dist li escris... che est la
verité»..., pp. 123-139.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 65*.
59. LEGROS, Huguette : Décrire Jérusalem, dans « Ce nous dist li
escris... che est la verité»..., 56, 2002, pp. 153-166.
— 37 —
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 67*.
60. MARTIN, Jean-Pierre : Le terroir d'« Orson de Beauvais»,
dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 167178.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 79*.
61. MATSUMURA, Takeshi (éd.) : « Jourdain de Blaye » en alexandrins, éd. critique par T.M., Genève, Droz, 1999 (T.L.F.,
520), 2 vol., LXXVII-1162 pages.
C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 384-386.
62. MÉNARD, Philippe : Les noms et qualificatifs des génies et des
enchanteurs dans les chansons de geste, dans « Ce nous dist
li escris... che est la verité»..., pp. 179-191.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 80*.
63. MERCERON, Jacques E. : De l'hagiographie à la chanson
d'aventures : l'image de sainte Bathilde, reine de France,
dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 193206.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 81*.
64. MORGAN, Leslie Zarker : A Franco-Italian Etymological
Note : «borfolu», dans Neoph., 85, 2001, pp. 529-534.
C.R. de A. Smets, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 86*.
65. PINVIDIC, Marie-Jeanne : Les noms propres dans la « Geste de
Garin de Monglane » en prose, dans « Ce nous dist li escris...
che est la verité»..., pp. 217-241.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 103*.
66. ROSENTHAL, Elizabeth : «Theseus de Cologne». Les différentes versions, l'auteur et la date, dans « Ce nous dist li
escris... che est la verité»..., pp. 243-252.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 116*.
— 38 —
67. ROUSSEL, Claude : Conter de geste au XIVe siècle. Inspiration
folklorique et écriture épique dans « La Belle Hélène de
Constantinople», Genève, Droz, 1998 (P.R.F., 222),
452 pages.
C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 370-372.
68. SALY, Antoinette : Mythes et dogmes. Roman arthurien, épopée romane, Orléans, Paradigme, 1999 (Medievalia, 29),
210 pages.
C.R. de Cl. Lachet, dans M.A., 108, 2002, p. 432.
69. SUARD, François : Le « Beuves d'Aigremont » dans la version
des incunables et dans les manuscrits en vers, dans « Ce nous
dist li escris... che est la verité»..., pp. 253-261.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 125*.
70. SUBRENAT, Jean : L'esprit de conversion dans les chansons de
geste françaises, dans « Ce nous dist li escris... che est la
verité»..., pp. 263-276.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 126*.
71. TAYLOR, Andrew : Textual Situations : Three Medieval
Manuscripts and their Readers, Philadelphia, University of
Pennsylvania Press, 2002, 300 pages.
C.R. de L. Carruthers, dans M.A., 108, 2002, pp. 636-637.
72. TYLUS, Piotr (éd.) : « Histoire de la Reine Berthe et du Roy
Pepin ». Mise en prose d'une chanson de geste, édition critique par P.T., Genève, Droz, 2001 (T.L.F., 536), 348 pages.
C.R. de J.-Ch. Lemaire, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 52*.
73. VALLECALLE, Jean-Claude : Le héros et l'ermite : sur un passage de l'« Entrée d'Espagne », dans « Ce nous dist li
escris... che est la verité»..., pp. 227-287.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 130*.
— 39 —
74. VAN EMDEN, Wolfgang : Quelques hapax de mes connaissances, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»...,
pp. 289-303.
C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002,
p. 131*.
— 40 —
ESPAGNE — PORTUGAL (*)
BIBLIOGRAPHIES, RÉPERTOIRES
75.
BELTRÁN, V. (coord.), AVENOZA, G. (ed.) : Boletín bibliográfico de la Asociación Hispánica de Literatura Medieval,
fasc. 15, Barcelona, 2001.
[El presente fascículo está formado por la bibliografía de la
Literatura Catalana (a cargo de L. BADIA y col.), de la Literatura Española (a cargo de V. BELTRÁN y col.), de la Literatura Gallega (a cargo de M. BARBIERI y col.) y de la Literatura Portuguesa (a cargo, también, de M. BARBIERI y col.).
La bibliografía está ampliamente comentada.]
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
76.
MARTÍN LALANDA, Javier (trad.) : «Huon de Burdeos», trad.
de J.M.L., Madrid, Siruela, 2002 (Biblioteca medieval, 18).
[En la introducción, l'A. se ocupa de Huon de Burdeos
como cantar de gesta, de la tradición épica y de los elementos
maravillosos presentes en el cantar : la figura de Oberón, el
Rey de las Hadas, las de Gloriant y Malabrón, caballeros de
Faerie y de los gigantes Orgulloso y Agraparte. Luego, analiza otros aspectos, como el problema de las fuentes, la historicidad de algunos motivos y la fecha de composición, en la
primera mitad del siglo XIII (entre 1216 y 1253). Finalmente,
revisará la pervivencia del cantar de gesta a lo largo de la
Edad Media.
(*) La bibliographie hispano-portugaise a été établie par C. ALVAR, M. MADUREIRA,
C.A. RIBEIRO, et J. RUBIO TOVAR.
— 41 —
La traducción ha sido realizada sobre la edición de
P. Ruelle (1960), aunque contrastando algunos datos con la
de F. Guessard y Ch. Grandmaison (1860) y apoyándose en
la versión al francés moderno de Fr. Suard (1983) y en el
texto crítico de la versión en prosa, fijado por M.J. Raby
(1998).
La traducción va acompañada por notas y bibliografía.]
ÉTUDES CRITIQUES
77. AA.VV. : Rodrigo Díaz de Vivar, El Cid Campeador. Temas
del XX Curso de Historia y Cultura Valenciana, Valencia,
Real Academia de Cultura Valenciana, 2000 (Aula de
Humanidades y Ciencias, Serie Histórica, 2).
[Colección de ocho artículos de G. Martínez Díez, E. Becerra, R. Ferrer Navarro, A. Mena Calvo, J.V. Gómez
Bayarri, J. Ribera i Tarragó, D. Sala Giner y J.A. Marrero.]
78. ARMIJO, Carmen Elena : Poesía y música en el « Cantar de
Mio Cid» : los sonidos de la épica, dans Acta poética,
UNAM, 21, 2000, pp. 109-118.
[La A. propone una reconstrucción de la función que
desempeñó la música en el recitado del cantar, y recuerda los
instrumentos que pudieron disponer los juglares para este
cometido.]
79.
BECERRA DE BECERRA, E. : Otra visión del Cid, dans Rodrigo
Díaz de Vivar..., pp. 39-62.
[El A. intenta explicar las acciones del Cid en las tierras
orientales de la península, de acuerdo con los principios de
las ciencias marciales; para ello se ocupa de la leyenda y la
historia en los años iniciales, de España en el último cuarto
del siglo XI, del destierro o colaboración del Cid en las tierras zaragozanas, de los episodios del héroe en Zaragoza y
Valencia, de lo ocurrido en Aledo, y de la independencia del
Cid y el reencuentro con el rey tras la conquista de Valencia ;
lo que permite al A., además, hablar de la táctica militar y de
la logística de las huestes castellanas.]
— 42 —
80. BOIX JOVANÍ, Alfonso : El erotismo en el « Cantar de Mío
Cid», dans Revista de Literatura Medieval, XIV (1), 2002,
pp. 47-52.
[El A. establece un paralelismo entre la escena de la afrenta
de Corpes y situaciones similares en algunos libros de caballerías y narraciones caballerescas.]
81. FERRER NAVARRO , Ramón : ¿ Un nuevo autor del « Poema de
Mio Cid»?, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 63-83.
[Tras llevar a cabo una breve referencia al poema, a las
teorías acerca de la fecha y el autor, selecciona el A. de este
artículo algunos versos del texto para concluir que Jerónimo
Visqué de Perigord, hombre culto y fervoroso propagador de
la idea de cruzada, que vivió en Valencia y escribió en tierras
de León o Salamanca, pudo ser uno de los autores del Cantar
de Mio Cid.]
82. GALMÉS DE FUENTES, Álvaro : La batalla vencida después de
la muerte. La leyenda del Cid y la tradición árabe, dans
Revista de Filología, 17, 1999, pp. 309-312.
[La leyenda de que el Cid venció después de muerto a las
huestes del moro Búcar no aparece en el Cantar de Mio Cid,
pero sí en una versión posterior, hoy perdida, prosifìcada
hacia 1289 en la Primera Crónica General. Ya la atribución
de esta « estoria » al moro Abenalfarax hace pensar al A. en
una fuente árabe. En este ensayo demuestra que en una narración de las Jornadas de los árabes se utiliza una estratagema parecida a la del Cid en el poema prosificado en 1289.
En los testimonios árabes, la estratagema está ideada para
defender a las mujeres de la tribu, mientras que en la versión
prosifìcada del Cantar es para defender a «Donna Ximena
con toda su conpanna ».]
83. GÓMEZ BAYARRI, José Vicente : Valencia en la hazaña cidiana,
dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 101-118.
[El A. revisa la situación de los habitantes de Valencia y su
región a finales del siglo XI, basándose en textos fundamentalmente de Gaspar Escolano y de otros historiadores del
siglo XVII.]
— 43 —
84.
GUERRERO, Vladimir : Literatura, orditura, y el « Cantar de
Fernán González», dans Revista de poética medieval, 6,
2001, pp. 27-51.
[Tras el estudio de algunas manifestaciones escritas (Poema
de Fernán González, Primera Crónica General, Crónica Geral
de Espanha de 1344 y romances), el A. concluye que en la
Castilla medieval existió (« en existencia latente ») un cantar
épico sobre el conde Fernán González.]
85. LACOMBA, Marta : Recuperación de la figura cidiana en la
Versión c.1283 de la « Estoria de España alfonsí » : el tema
de la honra, dans Alfinge, 12, 2000, pp. 97-119.
[Analizando la reutilización del vocabulario de la honra se
muestra cómo los equipos de redacción alfonsíes llevan a
cabo un proceso de recuperación ideológica del Poema de
Mío Cid, adaptándolo a las claves monárquicas.]
86. LÓPEZ MARTÍNEZ-MORÁS, Santiago : El camino de Santiago y
lo maravilloso en « Gui de Bourgogne » : su dependencia del
« Pseudo-Turpín », dans Revista de Literatura Medieval,
XIII (2), 2001, pp. 77-93.
[Según el A., los aspectos más tradicionales de la guerra de
España que se encuentran en Gui de Bourgogne han sido
tomados de la Chanson de Roland y del Pseudo-Turpín.]
87. LÓPEZ MARTÍNEZ-MORÁS, Santiago : Épica y camino de Santiago. En torno al « Pseudo-Turpín », Sada-A Coruña, Ediciós do Castro, 2002.
[El A. estudia con detenimiento la relación existente entre
la Crónica de Pseudo-Turpín y el camino de Santiago. Para
ello, comienza revisando las distintas teorías acerca del origen de la crónica y a continuación analiza la primera expedición de Carlomagno a Pamplona y Lucerna y la segunda que
se extiende por el norte de la penísula ibérica, Pamplona,
Nájera y otras localidades. Compostela se convierte en el centro que debe restituir el orden y el lugar que da sentido a la
cruzada.
El libro va acompañado de una minuciosa bibliografía y
varias reproducciones en color de la crónica.]
88. MARRERO, Juan Antonio : Cronología cidiana, dans Rodrigo
Díaz de Vivar..., pp. 147-180.
— 44 —
[A través de 28 epígrafes, el A. traza la biografía de
Rodrigo Díaz de Vivar a partir de la documentación cristiana
y musulmana, que resume y comenta.]
89. MARTÍNEZ DÍEZ, Gonzalo : El otro Cid : El Cid de la historia
en Valencia, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 7-37.
[Análisis de los últimos doce años de vida (1087-1099) de
Rodrigo Díaz de Vivar, que son los años de la campaña
valenciana y de la conquista de la ciudad.]
90. MENA CALVO, A. : El Cid en la música europea (entorno musical de Mio Cid), dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 85-99.
[El impulso que recibe la música en el siglo XI gracias al
nuevo sistema de notación musical creado por Guido de
Arezzo, se refleja también en el entorno en el que vivió el
héroe cristiano, que además pudo aprovechar innovaciones
técnicas y enriquecerse con nuevos instrumentos casi todos
ellos de origen árabe. A lo largo del artículo, l'A. habla de
la música guerrera en el XI-XII, de la música religiosa de
finales del siglo XI, de la música islámica, de los cantares de
gesta y concretamente del Cantar del Cid y, por último, se
centran en composiciones musicales relacionadas con el Cid
y escritas a lo largo del siglo XIX y XX, desde la ópera de
Jules Massenet (1885) hasta el poema sinfónico de Adam
Ferrero, estrenado en 1994.]
91. REAL, Elena : Épica medieval francesa, Madrid, Ed. Síntesis,
2002.
[A lo largo de nueve capítulos la A. pasa revista a otros
tantos temas fundamentales de la épica francesa medieval : el
cantar de gesta, la forma y función del mismo, los primeros
textos (Chanson de Roland, Chanson de Guillaume y Gormont
et Isembart), la producción épica en los siglos XII y XII (con
la referencia a su evolución formal y temática y la agrupación
en ciclos), el ciclo de Carlomagno, el ciclo de Guillermo de
Orange, los cantares de rebelión y de linaje, los cantares de
aventuras ; el último capítulo se dedica a la producción épica
tardía y a su proyección fuera de Francia.
Se trata de un libro dirigido a los estudiantes con una clara
intención didáctica y de ahí que los estudios vayan acompañados por una selección de textos, un glosario, una cronolo— 45 —
gía de gran utilidad y con la bibliografía fundamental para
ampliar los conocimientos.]
92. RIBERA i TARRAGÓ, Julián : El Cid en Benicadell, dans
Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 119-125.
[Se trata de un artículo publicado en la revista El Archivo,
1, 1886 (ed. facsímil, Alicante, 1985), con el título Un rey
ignorado en la contestania.]
93. RUBIO GARCÍA, Luis : Historia y poesía. Bernardo del Carpio,
dans Estudios Románicos, 12, 2000, pp. 7-30.
[El A. destaca que, frente al excesivo protagonismo concedido a Carlomagno en los cantares de gesta franceses, la
figura de Bernardo del Carpio toma un claro tinte antifrancés, que ya estaba presente en la Historia Silense. L'A.
estudia los orígenes del nacimiento de Bernardo, su fabulosa
victoria en Roncesvalles etc., a través de diferentes textos,
desde el Chronicon Mundi de Lucas de Tuy hasta el Poema
de Fernán González.]
94.
SALA GINER, D. : El Cid en Penya Cadiella, dans Rodrigo
Díaz de Vivar..., pp. 129-145.
[Revisión de lugares y topónimos vinculados con el personaje histórico de Rodrigo Díaz de Vivar que se encuentran en
la región alicantina.]
— 46 —
ÉTATS-UNIS — CANADA (*)
ÉTUDES CRITIQUES
95. ADRIEN, H. Max : La « Chanson de Roland» ou l'hymne de
la fournaise, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 11-39.
[Dès sa première laisse, la Chanson de Roland pose, à
travers deux syntagmes antithétiques, une contradiction
essentielle : la prodigieuse puissance de Charlemagne est
confrontée à sa propre faiblesse incarnée par la résistance de
Saragosse, ville païenne haut perchée sur une montagne.
Mais au-delà, cette problématique souligne le face à face
essentiel entre le Dieu chrétien, « actant principal du
poème » et Marsile « qui n'aime pas Dieu ». C'est dans ce
contexte que l'A. reprend l'examen des diverses allusions
bibliques vétéro- et néo-testamentaires enchâssées dans la
chanson (Saragosse et Jéricho, credos épiques et thèmes
judéo-chrétiens, Charlemagne et Jonas, conversion de Bramimonde et exemple de Rahab la prostituée, etc.). Loin
d'être des indices d'un réalisme historique, ces divers éléments fonctionnent comme les marques d'un imaginaire
symbolique et poétique. En définitive, ce qui ressort de
l'œuvre, c'est la puissance de Dieu, qui est à la fois maître
de la Nature et qui peut changer les cœurs par la conversion. « L'illogisme du descriptif » renvoie en fait au « savoirfaire rhétorique du rhéteur » de la Chanson de Roland mis
(*) La bibliographie des États-Unis et du Canada a été préparée par Matthew
BAILEY, Department of Spanish & Portuguese, University of Texas at Austin
(M.B.); Françoise DENIS, Macalester College (F.D.); Jacques MERCERON, Department of French & Italian, Indiana University (J.M.); et Leslie Zarker MORGAN,
Department of Modern Languages & Literatures, Loyola College in Maryland
(L.Z.M.). La notice n° 112 est de Baukje FINET-VAN DER SCHAAF (B.F.S.).
— 47 —
au service d'une apologie de la foi chrétienne dans une
« structure homogénéisante des récits édifiants ».] (J.M.)
96. BARTOLI, Lorenzo : L'Ariosto in Spagna : a proposito di un
recente volume di A. Vian Herrero (Difraces de Ariosto.
« Orlando Furioso » en las naracciones de « El Crótalon »,
Manchester University Press, 1998), dans Quaderni d'Italianistica, 20, 1999, pp. 211-215.
[L'A. commenta lo studio frequente della ricezione europea di opere rinascimentali in questi anni. Il Crótalon
subisce notevolmente l'influenza dell'Orlando Furioso ed
anche di Luciano. Nel volume di Vian Herrero, l'A. nota
l'importanza non solo dell'analisi letteraria (le scelte fatte e
il contesto in cui vengono messi i prestiti) ma anche
dell'esame linguistico che dimostra la fonte esatta del Crótalon. Suggerisce inoltre che l'esame del rifacimento rivalorizza il sistema allegorico dell'originale.] (L.Z.M.)
97. BLACK, Patricia : The Gendered World of the « Chanson de
Guillaume», dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 41-63.
[La Chanson de Guillaume comporte deux figures féminines qui contribuent au caractère problématique de cette
épopée : Guibourc, femme de Guillaume d'Orange, et Blancheflor, sœur de ce dernier et femme du roi Louis. S'affrontant sans jamais se rencontrer, ces héroïnes sont en fait révélatrices d'attitudes fondamentales du patriarcat féodal à
l'égard des femmes. Obéissante envers son seigneur et animée du zèle des nouveaux convertis, Guibourc pourrait, de
prime abord, passer pour la femme idéale. Néanmoins, en
parvenant à remplacer avec succès son mari, elle intervient
dans la sphère masculine, intrusion qui engendre un certain
malaise chez Guillaume. Cette « masculinisation » de Guibourc est perçue comme une menace, étant donné qu'elle
souligne les insuffisances de Guillaume et sa « féminisation ». De plus, en tant qu'ex-sarrasine, Guibourc représente
les valeurs ambiguës de l'altérité et constitue un élément
exogamique pour le système agnatique féodal. En définitive,
selon l'A., Guibourc incarne un modèle féminin qui, s'il
n'hésite pas à sortir de la sphère féminine d'action, ne le fait
qu'afin de préserver la survie du système patriarcal défaillant. L'A. se concentre ensuite sur le refus de la reine Blan— 48 —
cheflor d'aider militairement le couple Guillaume-Guibourc
assiégé. Cette prise de position lui vaut de cinglantes
ripostes de la part de l'ensemble de la gent masculine (frère,
père, mari). Selon l'A., la véritable « folie » de Blancheflor,
c'est de transgresser les conventions sexuelles en donnant
publiquement son avis. Bientôt réduite au silence, elle disparaît du reste de l'œuvre. Néanmoins, son intervention aura
servi de révélateur aux tensions sexuelles, religieuses et politiques. Blancheflor souligne en outre certains traits négatifs
de Guibourc : connaissance de la « sorcellerie » et influence
outrancière sur son mari, ce qui lui vaut une violente attaque de la part de Guillaume. L'A. pense que ce dernier
transfère sur sa sœur son propre sentiment de culpabilité
face à ses échecs. Pour le public extradiégétique de la chanson, le message est clair : l'ordre patriarcal ne peut être
maintenu que par la restriction du rôle des femmes, même
si celles-ci peuvent, dans certaines circonstances, se ménager
un certain espace de libération.] (J.M.)
98. BYRNE, Susan : ¿Por qué una niña de nuef años? La edad de
razón y la razón del poeta del « Cantar de Mio Cid», dans
La Corónica, 31 (1), 2002, pp. 5-17.
[La A. busca en la edad de la «pequeña heroína» su
razón de ser y la explicación de la protección que recibe del
poeta, « según los usos y costumbres de la época » (p. 6).
Repasa algunas de las fuentes legales que se han aplicado al
estudio de Cantar, explicando que un problema con fuentes
tales como Las siete partidas es que su fecha de redacción
es posterior al poema. No obstante, calcula por esa fuente
que a los nueve años y medio una niña llega a la edad que
marca « la distinción entre infans proximus y puber proximus ». Este cálculo se confirma en una glosa al título XX de
las Institutiones de Justiniano. El público tendría la responsabilidad de informarse de la ley, según se confirma en el
Fuero juzgo 2, 1, 3 y el Liber iudiciorum 6, 4, 5. La A. asegura que habría numerosos oyentes « capaces de apreciar el
énfasis en un detalle tan importante como la edad de
razón» (p. 13). Aunque la A. no lo dice explícitamente,
parece sugerir que la niña, al tener nueve años y no los
nueve y medio estipulados por la ley para ser « de edad »,
puede hablarle al Cid sin peligro de ser censurada.] (M.B.)
— 49 —
99. CARTON, Jean-Paul : A Contribution to the Study of « laisses
similaires» in the « Chanson de Roland» : Repetition and
Narrative Progression in Laisses 133-135, dans Olifant, 21
(3-4), 1997 [2002], pp. 65-83.
[Utilisant le concept de groupe de répétition (« repetitive
group ») de J.S. Miletich, l'A. étudie l'architecture narrative
des laisses similaires 133-135 dans lesquelles Roland sonne
du cor. L'A. note une distribution relativement éclatée des
groupes de répétition dans la laisse 134 par opposition aux
laisses 133 et 135. L'écho initial est donc relativement hésitant dans la laisse 134, alors qu'il s'affirme dans la
laisse 135. Cette hésitation est due à une série de petites
« explosions » qui entraînent l'encadrement de 9 hémistiches
par opposition à 3 dans la laisse 133 et 2 dans la laisse 135.
Dans aucune des trois laisses, la section de texte définie par
les répétitions ne correspond à la totalité de la laisse. Chaque laisse se clôt sur un énoncé non-répétitif. Le groupe de
répétition de la laisse 134 est caractérisé par un manque
relatif de synchronisation entre les unités répétées et le vers.
L'A. relève une prédominance répétitive dans le second
hémistiche, surtout au début de la laisse. Il existe aussi un
degré d'équivalence plus faible avec les unités répétitives de
base dans la laisse 134 que dans la laisse 135. Dans la
laisse 134, l'ensemble le plus long, seules 7 unités de répétition appartiennent au groupe de répétition contre 11 dans la
laisse 135. Toutes ces caractéristiques montrent que les répétitions sont intimement liées à la progression narrative : à
travers ces échos, le son de l'olifant de Roland acquiert une
densité sonore et une puissance sémantique accrues.
Contrairement à J. Rychner, l'A. perçoit aussi dans les répétitions la possibilité d'une mise en valeur d'éléments nouveaux, notamment grâce à la technique de l'encadrement
(« framing »). Dans d'autres cas, l'A. note l'inversion d'éléments répétitifs. Pour l'A., les laisses similaires, loin d'être
statiques, contribuent à la progression narrative : la répétition modulée saisit la dimension inchoative des événements.
En conclusion : si dans les laisses 133-135, l'action est ralentie, la perception de l'écoulement du temps n'est ni arrêtée
ni brouillée.] (J.M.)
— 50 —
100.
CAVALLO, JO Ann : The Pathways to Knowledge in Boiardo
and Ariosto : The Case of Rodomonte, dans Italica, 79,
2002, pp. 305-320.
[Questo articolo continua una lunga discussione critica
sulla conoscenza e l'apprendimento negli epici di Boiardo.
L'A. qui mette in rilievo le differenze tra le idee dell'Ariosto
e del Boiardo in questi campi. Nel suo libro del 1993 aveva
già discusso lo sviluppo della figura di Rugiero in Boiardo ;
ora propone il miglioramento di Rodamonte [Rugiero e
Rodamonte sono le forme usate nel Boiardo], paragonando
i suoi progressi con la regressione vista in Ariosto. I sensi
sarebbero la fonte di tutta la conoscenza per Rodamonte, in
contrasto con la prudenza, la sapienza e la rivelazione
divina. Rugiero gli insegna l'umiltà e la cortesia. Ariosto,
d'altro canto, farebbe vedere un Rodomonte credulone, che
all'inizio reagisce alla delusione con la distruzione irrazionale, dando ascolto solo alle opinioni che corrispondono
alle sue, per poi finire morto nella conclusione dell' Orlando
furioso. L'A, documenta i parallelismi nello sviluppo di
Ranaldo/Rinaldo, e conclude che con Rodomonte, Rinaldo
e Orlando, Ariosto rompe il legame tra conoscenza e azione
morale. Questa visione rifletterebbe lo stato dell'Italia
all'inizio del Cinquecento, una visione senza prospettive
promettenti per i lettori.] (L.Z.M.)
101.
CRAMER VOS, Marianne : Études sur la « Chanson de
Roland», littéralité et typologie, Vannes, 2000 et Montgomery, 2001, 247 pages.
[Dans ce livre, l'A. a rassemblé les travaux qu'elle a
consacrés en majeure partie à la Chanson de Roland et
qu'elle a présentés au cours des années aux différents
Congrès de la Société Rencesvals. Elle centre ses études sur
une « exégèse » de la chanson, en relation avec la sagesse des
premiers Pères de l'Église et suivant les multiples niveaux de
signification : allégorique, symbolique, archétypal et typologique. Les études sont accompagnées d'illustrations et de
graphiques. André Moisan, qui a écrit la préface du recueil,
loue la finesse de pénétration de l'auteur dans son approche
du monde médiéval (p. 6).] (F.D.)
— 51 —
102.
DUBOIS, Gene W. : Decisions, Consequences, and Characterization in the «Poema de mio Cid», dans Olifant, 21 (3-4),
1997 [2002], pp. 85-106.
[El A. explora la manera en que las decisiones tomadas
por los personajes del poema sirven al poeta para profundizar en sus personalidades y de ese modo crear más interés
en el público. El primer ejemplo aducido es la propuesta de
matrimonio de los infantes de Carrión que el rey Alfonso
decide comunicar al Cid. Este ejemplo deja en claro que los
infantes son oportunistas, que el rey no distingue entre realidad y apariencias, y que el Cid, aunque no quiere este
matrimonio para sus hijas, entiende que no le queda más
remedio que aceptar la petición del rey. A diferencia de
otros héroes épicos (Aquiles, Beowulf, Roland), las decisiones tomadas por el Cid no tienen consecuencias desastrosas. En el caso concreto de los infantes, al Cid se le ha
hecho pensar que sus yernos lucharon valientemente contra
los Moros. El Cid no ha podido percibir su cobardía y ellos
aprovechan este interludio de estima para partir hacia Carrión con sus esposas. Este episodio muestra que en cuanto
a sapientia, los infantes igualan al Cid. El Cid se diferencia
de ellos por su mesura, que le permite actuar con inteligencia siempre, mientras que los infantes se dejan llevar por las
pasiones, tales como la cobardía frente al león y la venganza
que toman contra las hijas del Cid. En las lides judiciales,
los infantes se demuestran inferiores al Cid por su falta de
fortitudo. Otros personajes también se revelan de acuerdo
con las decisiones que toman. El caso más interesante : la
petición de doña Elvira por una muerte honrada, que la
eleva muy por encima de los infantes que se jactan de su
crueldad.] (M.B.)
103. FRANCE, John : Crusading Warfare and Its Adaptation to
Eastern Conditions in the Twelfth Century, dans Mediterranean Historical Review, 15 (2), 2000, pp. 49-66.
[L'A. compare les méthodes militaires utilisées en Europe
et au Proche-Orient pendant les croisades au cours du
XIIe siècle. Il montre comment les Francs installés en Terre
Sainte ont adapté leurs tactiques aux nécessités des conditions locales. Plus spécifiquement, et contrairement aux
habitudes de l'Ouest qui favorisait le siège, ils ont développé
— 52 —
une mentalité d'attaque recherchant activement le combat,
avec comme manœuvre préférée la charge massive de cavalerie. Étant en minorité dans une région hostile, les Francs se
devaient d'être agressifs pour survivre, et leur existence
dépendait d'une certaine suprématie psychologique. La
forme concentrique de leurs châteaux répond aussi aux
nécessités de la situation dans laquelle ils se trouvaient,
entourés comme ils l'étaient d'ennemis puissants et nombreux. L'A. examine les événements militaires des différentes
croisades et décrit les innovations du nouveau style de
guerre.] (F.D.)
104. FUNES, Leonardo et TENENBAUM, Felipe : «Mocedades de
Rodrigo » : una propuesta ecdótica, dans La Corónica, 30
(2), 2002, pp. 181-201.
[Los AA. sostienen que la edición de un texto como las
Mocedades de Rodrigo exige no sólo un conocimiento de la
crítica textual sino también de la problemática histórico-literaria. Repasan la fortuna editorial del poema, describiendo
cada uno de sus ediciones y los distintos aportes, como los
de Samuel Armistead, a la « revaloración de la autoridad
del testimonio manuscrito» (p. 185). Ofrecen a continuación una descripción del códice conservado en la Bibliothèque Nationale de France (Ms. Fonds Espagnol, 12), empezando por la versión de la Crónica de Castilla que ocupa los
folios 1-187, para después comentar la disposición de las
Mocedades en los folios 188-201. El escrutinio del códice
evidencia un interés « de carácter puramente documental y
no estético, porque el texto no se valora como poema sino
como documento historiográfico » (p. 189). El texto conservado proporciona a los estudiosos un estadio recepcional de
la obra que los AA. consideran posible desbrozar para llegar al estadio redaccional que subyace en el mismo códice.
El proyecto a llevar a cabo sería una edición del poema en
que los distintos estadios recepcionales se diesen a conocer,
a saber una transcripción paleográfica de la copia conservada, un texto crítico de la Refundición, obra del poeta culto
pro-palentino, y una reconstrucción conjetural de la hipotética versión primitiva, que llamarían Gesta (p. 195). A continuación los AA. explican los criterios que emplearían en su
— 53 —
proyecto, ofreciendo a la vez ejemplos de los resultados.]
(M.B.)
105.
GORNALL, John : The « Mocedades de Rodrigo » : A Hero
with a Bad Character?, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002],
pp. 109-124.
[El A. recuerda que mientras el protagonista del Cantar
de Mio Cid es un hombre maduro caracterizado por su
mesura, el joven protagonista de sus mocedades es todo lo
contrario, es rebelde. La explicación de su conducta se debe
a consideraciones de género, las mocedades de Rodrigo tienen un paralelo en las chansons de geste francesas del
siglo XII. Dos episodios en particular recuerdan la épica
francesa. La escena del llamado a Cortes en que la « espada
luenga » que trae Rodrigo espanta al rey (vv. 426-427), y la
escena en que Rodrigo hace una seña de un manto (vv. 875879). En los dos, el A. cree que Rodrigo se convierte en
figura de mofa por su falta de años y de experiencia. Los
paralelos se dan con los jóvenes Gui y Bertran de la Chanson de Guillaume. El joven Gui, hace el ridículo cuando
recibe una espada pequeña, de acuerdo con sus años. Bertran, al igual que hace Rodrigo, entra en batalla a pesar de
las protestas de los mayores. Los dos jóvenes admonestan a
su tío, Guillaume, por su conducta en distintas ocasiones, lo
mismo que hace Rodrigo cuando no está conforme con la
conducta de su padre. Así el tópico del puer senex se adapta
a una pueritia épica. Aunque ni Gui ni Bertran son los protagonistas del poema, su conducta sí es relevante a la de
Rodrigo, ya que es atribuible a su juventud. Por su parte,
Roland y Guillaume sí son protagonistas de primera y también participan en sendas aventuras mozas (Chanson d'Aspremont, Enfances Guillaume, respectivamente). En esas
chansons la violencia desmesurada recuerda la de Rodrigo
en Mocedades, y contribuye a la conclusión de que su caracter de enfes terrible parte de su mocedad.] (M.B.)
106.
LABRADOR HERRAIZ, José L. et DIFRANCO, Ralph A. : Un
romance inédito de los « Infantes de Lara » en Bancroft
Library Ms. 143, V. 153, dans La Corónica, 31 (1), 2002,
pp. 49-54.
— 54 —
[Los AA. parten de la adquisición de la Fernán Nuñez
Collection por la Bancroft Library en 1983, para dar paso
a la descripción del Ms. 143, V. 153, un manuscrito poético
de más de un millar de composiciones, entre ellas un centenar de romances. De todos ellos, hay uno sólo de tema
puramente histórico, el Romance de los Infantes de Lara,
que reproducen (pp. 51-52), al igual que el romance contrahecho del conocidísimo «Juramento llevan hecho/ todos juntos de una voz/ de no volver a Castilla/ sin el conde su señor »,
que empieza « Juramento lleban hecho/ todos juntos a una
boz/ de no dar al alma yndigna/ el manjar viuo que es Dios »
(pp. 52-53). Los AA. concluyen citando colecciones en que
aparece este último romance y el acierto de incluirlo en este
manuscrito, ya que se inicia con obras de lírica popular para
luego volverlas a lo divino.] (M.B.)
107. MARCOS MARÍN, Francisco A. : El « Cantar de Mio Cid» en
edición hipertextual, dans La Coránica, 31 (1), 2002,
pp. 123-127.
[El A. informa sobre la edición hipertextual del Cantar de
Mio Cid publicada en www.lamc.utexas.edu/cid/, ya que
« este producto tiene un gran interés y puede ser enormemente útil » (p. 124). Describe los tres componentes, el gráfico, el textual y el sonoro; detalla la programación y revisa
los distintos enlaces del portal. Informa que el texto se
ofrece en la versión paleográfica, la « normativa » (indicaciones del A.) y la inglesa, con la posibilidad de ir oyendo
la lectura del texto normativo. Critica la entonación del lector por no reproducir « un acento vasco-románico », que el
A. cree « más propio del entorno original del Cantar ». Otra
crítica que tiene el A. de la lectura es que se acentúa vazias
como el moderno vacías y que se lee pielles con lateral palatal. No trae a colación el A. los ejemplos de vazías (como
el moderno) del Libro de buen amor (fragmento de Castro,
II), ni de Milagros de Nuestra Señora (estr. 85d, 292b), ni
del Libro de Alexandre (estr. 1219b); ni explica sus razones
para discrepar de la opinión de Ramón Menéndez Pidal
cuando afirma que « los escribientes que no confunden la ll
y l, escriben pielles [...] y la pronunciación pieles se impuso
sólo por influencia del singular piel, que es regular. » (Cantar de Mio Cid, vol. 1, p. 230). El A. asevera que «la foné— 55 —
tica de esta lectura no es del Cantar, sino [...] corresponde
más a la copia conservada » (p. 125). Afirma que « técnicamente, el hipertexto es un éxito, la combinación de sonidos,
imágenes, subtítulos, información y enlaces es excelente »
(p. 126). Cuestiona, sin embargo, si ese modelo es el mejor,
dado el estado actual de los equipos informáticos en el
mundo del hispanismo, que según el A. no disponen de
conexiones rápidas ni pueden permitirse una labor de producción costosa (pp. 126-127). El A. nota la dimensión
interdisciplinar y la vocación didáctica del portal, señala sus
limitaciones y se pregunta si futuros proyectos electrónicos
se desarrollarán en la red o en una variante del libro electrónico, que no dependa de conexiones complejas y caras.]
(M.B.)
108. MCCRACKEN, Peggy : Engendering Sacrifice : Blood,
Lineage, and Infanticide in Old French Literature, dans
Spec, 77, 2002, pp. 55-75.
[Cette étude ne concerne que partiellement la chanson de
geste (il y est question de la légende d'Amicus et Amelius,
d'Ami et Amile, d'Amis et Amilun et de Jourdain de Blaye,
respectivement pp. 61-66 et 71-74). Son objectif principal est
de montrer que la valeur symbolique accordée à l'infanticide
et au sang versé est fonction non du sexe de la victime, mais
de celui du parent sacrificateur. Seuls les infanticides paternels peuvent accéder au statut de sacrifice nécessité par une
cause divine ou héroïque, tandis que ceux qui sont commis
par des mères sont qualifiés de meurtres, souvent inspirés
par les puissances infernales. Le sang du sacrifice souligne la
primauté masculine des liens lignagiers dans le cadre du système patriarcal, alors que le sang du meurtre renvoie à la
vengeance et à la sphère des valeurs domestiques. Dans Ami
et Amile, Amile, obéissant à un ordre divin, sacrifie ses
propres enfants afin de guérir la lèpre de son compagnon.
Ce sacrifice restaure la ressemblance physique, mais aussi
sociale et politique des deux compagnons. Le sang versé
engendre symboliquement un père et restaure l'autorité
patriarcale. Contrairement à la Sarah biblique, Belissant, la
femme d'Amile, approuve le sacrifice de ses enfants et
reconnaît par là même la primauté de l'autorité paternelle
sur ses enfants, une autorité sanctionnée par Dieu. Dans
— 56 —
Jourdain de Blaye, on trouve deux scènes parallèles de sang
répandu. Jourdain, capturé par des pirates sarrasins, se
coupe délibérément la main afin d'être rejeté sur le rivage :
il sait en effet que la mer ne tolère pas en son sein la présence du sang. Plus tard, Oriabel, la femme de Jourdain,
donne naissance à un enfant sur un navire en pleine mer.
Une tempête menace de renverser l'embarcation à cause du
sang de la parturition. Les marins exigent que la femme soit
jetée par-dessus bord. Dans le cas de Jourdain, rémission de
sang est contrôlée et destinée à produire un bien supérieur,
alors que dans le cas d'Oriabel, le sang est une fatalité qui
aboutit à la victimisation de la femme.] (J.M.)
109. MONSON, Don Alfred : The Warrior's Return in the « Chansons de toile», dans Romance Quarterly, 49, 2002,
pp. 242-248.
[Au-delà des considérations de forme ou de style qu'on
peut remarquer dans les deux genres, l'A. souligne l'existence d'une complémentarité fondamentale de thèmes et de
préoccupations psychologiques dans le contenu des chansons
de toile et des chansons de geste. Alors que la chanson de
geste se concentre sur la vie guerrière et les exploits de celui
qui est parti, la chanson de toile laisse s'exprimer la voix de
l'attente féminine en proie aux douleurs de la séparation
d'avec l'aimé. Les deux genres peuvent se rencontrer sur le
traitement de certains points. L'A. fait par exemple une
brève analyse comparative de Bele Doette avec l'Aude de la
Chanson de Roland, et rappelle en outre les fondations de
monastères qui ont lieu de part et d'autre, dans Doette ou
Girart de Roussillon. Néanmoins, chaque type d'œuvre trahit
toujours les inégalités inhérentes à la société du temps, où
la femme est dépendante alors que l'homme est autonome.
En effet, si l'homme comme la femme peuvent se préoccuper
de la fidélité du partenaire, les choses ne sont cependant pas
égales puisque l'attente féminine peut se doubler d'une
inquiétude quant au soupçon d'infidélité dont elle pourrait
être l'objet, — thème qui se trouvera traité également dans
la chanson de geste. Il reste que la chanson de toile, en exprimant la perspective féminine, fonctionne psychologiquement
comme contrepartie du paradigme culturel masculin, dominant à l'époque.] (F.D.)
— 57 —
110. MORGAN, Leslie Zarker : A Preliminary Examination of
Humor in Northern Italian Tradition : The Franco-Italian
Epic, dans Humor, 15 (2), 2002, pp. 129-153.
[Un esame dell'Entrée d'Espagne e della Geste Francor alla
luce delle teorie sull' umorismo. L'A. suggerisce che la
natura del testo epico franco-italiano include non solo la
lingua mescolata ma anche l'umorismo come elemento
essenziale.] (L.Z.M.)
111. NICHOLS, Stephen G. : Poetic Places and Real Spaces :
Anthropology of Space in Crusade Literature, dans Yale
French Studies, 95, 1999, pp. 111-133.
[L'A. pose la question de savoir pourquoi, en dépit du
désastre militaire que représentaient les croisades (excepté la
première), l'Europe a continué pendant près de cinq cents
ans à poursuivre et reprendre ce même projet suivant quasiment la même formule. D'après l'A., c'est qu'elle se trouvait
coincée dans une représentation mentale qui prenait ses
modèles sur une activité de facture très différente : le pèlerinage. Celui-ci, en effet, vu le but qu'il poursuivait, enfermait
le pèlerin dans une expérience intime des sites sacrés, une
sorte de «topographie religieuse» chrétienne (p. 117), qui
renforçait ses propres normes culturelles et religieuses et
favorisait un manque d'intérêt pour l'Autre, — l'occupant
étranger. Ce schéma est soutenu par la littérature de croisade en général, entre autres celle des chroniques, qui
reconstruisent les textes de l'Écriture de façon à lier de droit
Terre Sainte et possesseurs chrétiens. À travers l'Itinerarium
Egeriae, la Topographie chrétienne de Cosmas Indicopleustès
et l'Historia Damiatina d'Oliverus, l'A. montre comment la
lecture manipulée de l'Écriture, dans les perspectives déformantes de l'allégorique et du téléologique, mène à une lecture littérale et identitaire de la géographie. Celle-ci
engendre la répétition aveugle du même dans l'élaboration
successive des différentes croisades et soutient le credo à
l'emporte-pièce de La Chanson de Roland, «paien unt tort et
crestiëns unt dreit». En revanche, remarque l'A., la poésie
dite de croisade, celle d'un troubadour comme Peirol par
exemple, met en œuvre une perspective critique qui donne
une meilleure idée des problèmes et des erreurs du monde
— 58 —
occidental face à des Sarrasins dont le poète semble mieux
percevoir la place et le point de vue.] (F.D.)
112.
SPIJKER, Irene : Charlemagne epics : Dutch, dans Medieval
Germany : an encyclopedia, éd. par J.M. JEEP, New York/
London, Garland Publishing, 2001, pp. 102-103.
[Bref résumé de la littérature épique en moyen néerlandais. L'A. traite du contenu, de la forme, de l'origine, de la
tradition des textes, et de la manière dont les auteurs du
Moyen Âge néerlandais ont utilisé leurs sources, dans la
plupart des cas des chansons de geste françaises.] (B.F.S.)
113. WRISLEY, David J. : Women's Voices Raised in Prayer. On
the « Epic Credo » in Adenet le Roi's « Berte as grans
piés», dans Reassessing the Heroine in Medieval French
Literature, éd. par Kathy M. KRAUSE, Gainesville, Florida U.P., 2001, pp. 53-68.
[L'A. considère les prières énoncées par Berte et sa mère,
Blanchefleur, dans Berte as grans piés d'Adenet le Roi. Suivant le concept d'art performatif du discours, défini par
Schechner comme n'étant jamais qu'une répétition d'un
comportement premier, il montre que chacune de ces prières
remonte à toute une tradition et englobe toute une communauté. Outre la valeur de leçons exemplaires données par ces
actes de dévotion, la prière a aussi un rôle structurant dans
cette œuvre qui contient des topoi familiers : substitution de
la mariée, trahison d'un serviteur, tentation sexuelle dans la
forêt. La prière de la femme à ces moments particuliers de
danger rachète chacune de ces transgressions familières
(pp. 62-63). De plus, par sa réitération et par son passage
d'une femme à l'autre, en remontant le temps de la fille vers
la mère, la prière exemplifie une structure de répétition analogue à celle dans laquelle la chanson prend place : celle du
lignage, projeté à la fois dans le passé et dans le futur. Adenet veut en même temps récupérer « la légende qui continue
la vie de Charlemagne dans le passé » (p. 65), et ouvrir la
porte à l'écriture à venir : celle de l'œuvre de Gérard
d'Amiens qui lui fait suite.] (F.D.)
114.
YOUNG, Douglas : The « Cantar de mio Cid» : Orality and
Ring Composition, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002],
pp. 127-141.
— 59 —
[El A. nota que los estudios dedicados a los aspectos
orales del poema se fijan principalmente en el uso de fórmulas. Este ensayo examina la estructura global del poema, en
concreto el fenómeno conocido como « ring composition »
[composición en anillas], como manifestación de la oralidad
en el Cantar de mio Cid. Para su análisis del poema, emplea
un concepto de ring composition común a una serie de estudios canónicos; esto es, « as a parallelistic mirror-imaging of
thematic units » [la producción de imágenes especulares
paralelísticas de unidades temáticas] (p. 128). La estructura
del Cantar como una función de su oralidad se aprecia
mejor desde la perspectiva de la repetición y del paralelismo.
La ring composition se ajusta bien a la tendencia a la expresión paratáctica de la poesía oral y a la ausencia de subordinación tanto en la estructura global de los cantares (el ejemplo dado es el segundo cantar) como en la producción de
versos y tiradas (por ejemplo, vv. 733-43 [p. 130]). Esta técnica da forma a una narración que de otra manera sería episódica y fragmentaria. Otra característica compartida por la
ring composition y la tendencia acumulativa de la memoria
oral es la redundancia o copiosidad. Esta redundancia la
relaciona el A. con los ejemplos de « repeticiones » o « versos gemelos » aducidos por Menéndez Pidal. El A. presenta
la estructura básica de cada uno de los tres cantares del
poema, analizándola como ejemplo de la ring composition
(pp. 132-133). El A. indica que cada uno de los tres cantares
tiene un episodio central, enmarcado por episodios paralelos, a la vez que el segundo cantar está enmarcado por los
cantares primero y tercero. Esta estructura también se aprecia al nivel de la tirada, como el ejemplo que aduce y analiza, la tirada 35, vv. 715-725, en que la exhortación del Cid
a la batalla se enmarca en descripciones paralelísticas del
combate (pp. 137-138). La agrupación de los personajes en
tres es otro aspecto de la composición oral que nota en el
Cantar. La ring composition se aprecia también en textos
escritos, donde no es una necesidad mnemotécnica sino una
preferencia estética.] (M.B.)
— 60 —
COMPTES RENDUS
115. BACHEACH, Bernard S. : Early Carolingian Warfare : Prelude to Empire, Philadelphia, University of Pennsylvania
Press (The Middle Ages Series), 2001, XII-430 pages.
C.R. de G.T. Beech, dans The American Historical
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116. DEYERMOND, Alan : La literatura perdida de la Edad Media
castellana : catálogo y estudio, I, Épica y romances, Salamanca, Universidad de Salamanca, 1995 (Obras de referencia, 7), 256 pages.
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117. DIJKSTRA, Cathrynke Th. J. : La chanson de croisade : étude
thématique d'un genre hybride, Amsterdam, Schiphouwer
et Brinckman, 1995, 233 pages.
C.R. de S.N. Rosenberg, dans Spec, 72 (3), 1997,
pp. 1163-1165.
118. EVERSON, Jane E. : The Italian Romance Epic in the Age of
Humanism. The Matter of Italy and the World of Rome,
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C.R. de D.G. Pattison, dans La Corónica, 31 (1), 2002,
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120. HARNEY, Michael : Kinship and Polity in the « Poema de Mio
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C.R. de M.A. Chandler, dans Olifant, 21 (3-4), 1997
[2002], pp. 150-155.
121. HILKA, Alfons (éd.) : Das altfranzösische «Rolandslied»
nach der Oxforder Handschrift, herausgegeben von Alfons
— 61 —
HILKA, Achte verbesserte Auflage besorgt von Max PFISTER, Tübingen, Niemeyer, 1997 (Sammlung Romanischer
Übungstexte, 3-4), 176 pages.
C.R. de E. Mickel, dans R. Phil, 54, 2001, pp. 413-416.
122. HODGES, Richard : Towns and Trade in the Age of Charlemagne, London, Duckworth, 2000 (Duckworth Debates
in Archeology), 144 pages, 9 illustr.
C.R. de B.K. Young, dans Spec, 77, 2002, pp. 1010-1011.
123. LABORDERIE, Noëlle (éd.) : «Hugues Capet» : Chanson de
geste du XIVe siècle, Paris, Honoré Champion, 1997
(C.F.M.A., 122), 464 pages.
C.R. de J.J. Duggan, dans Spec, 77, 2002, pp. 207-208.
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125. MARTIN, Georges (éd.) : La historia alfonsí : el modelo y sus
destinos (siglos XIII-XV). Seminario organizado por la
Casa de Velázquez (30 de enero de 1995), Madrid, Casa
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C.R. (Brief Notice) dans Spec, 77 (2), 2002, pp. 680-681.
126. MATSUMURA, Takeshi (éd.) : «Jourdain de Blaye» en
alexandrins, éd. critique par T.M., Genève, Droz, 1999
(T.L.F., 520), 2 vol., LXXIII-1162 pages.
C.R. de P.F. Dembowski, dans R. Phil., 54, 2001,
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127. MONTANER, Alberto y ESCOBAR, Ángel (éds) : « Carmen
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preliminar, edición, traducción y comentario de A.M. y
A.E., Madrid, España Nuevo Milenio, 2001, 311 pages.
C.R. de I. Zaderenko, dans La Corónica, 31 (1), 2002,
pp. 197-201.
— 62 —
128.
PATTISON, David G. : Textos épicos castellanos : problemas
de edición y crítica, London, Dept. of Hispanic Studies,
Queen Mary & Westfield College, 2000 (Papers of the
Medieval Hispanic Research Seminar, 20), 138 pages.
C.R. (Brief Notice) dans Spec, 77 (1), 2002, p. 290.
129.
PÉREZ Joseph, NIETO, Santiago Aguade (eds.) : Les Origines
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Madrid, Casa de Velásquez (Colección de la Casa de
Velázquez, 69), 2000, 253 pages.
C.R. de A.J. Kosto, dans The American Historical
Review, 107, 2002, pp. 591-592.
RICHARD, Jean : The Crusades, c. 1071-c. 1291, Trad. par
Jean BIRRELL, Cambridge, Cambridge University Press,
1999, XIV-516 pages.
C.R. de Th.F. Madden, dans Medieval Encounters, 6,
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130.
131.
SILVEIRA DA COSTA, Ricardo Luiz : A guerra na Idade
Média : un estudo da mentalidade de cruzada na Península
Ibérica, Rio de Janeiro, Edições Paratodos, 1998,
313 pages.
C.R. de J. Pardo Pastor, dans La Corónica, 31 (1), 2002,
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132. VITULLO, Juliann : The Chivalric Epic in Medieval Italy, Gainesville, University Press of Florida, 2000, XVI-168 pages,
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C.R. de N. Bourchard, dans Annali d'Italianistica, 19,
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— J.C. McLucas, dans Spec, 77, 2002, pp. 1408-1410.
133.
ZADERENKO, Irene : Problemas de autoría, de estructura y de
fuentes en el «Poema de mío Cid», Alcalá de Henares,
Universidad de Alcalá, 1998, XXII-206 pages.
C.R. de M. Bailey, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002],
pp. 155-167.
— 63 —
FRANCE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
134.
CRIST, Larry S. : «Baudouin de Sebourc», Paris, Société des
Anciens Textes Français, 2002, 2 vol.
[Depuis longtemps inaccessible (l'édition précédente —
qui n'était pas sans mérite — remontant à 1841), Baudouin
de Sebourc (25 307 alexandrins) avait attiré l'attention
d'E.R. Labande qui, renonçant en 1971 à son projet d'édition, a transmis le flambeau à l'A.; l'édition proposée s'appuie sur le manuscrit le plus ancien (Paris, B.N.F. fr. 12552,
milieu du XIVe siècle), comme l'édition précédente et
comme le préconisait E.R. Labande. Dans l'Introduction,
l'A. examine les données permettant de cerner la date de
composition, la patrie et l'auteur du poème, avant d'étudier
plus précisément la langue du texte et des scribes, la structure, la composition du poème, ses attaches avec les deux
Cycles de la Croisade ainsi qu'avec d'autres textes, et la versification; un résumé détaillé et les principes d'édition suivis
terminent la présentation du texte qui, à la fin du second
volume, bénéficie d'environ cent quarante notes d'éclaircissement et/ou de commentaire, d'une Table des Noms
Propres exhaustive, d'un relevé très complet (avec index) des
expressions proverbiales, d'un Glossaire sélectif, d'une
Bibliographie et de la Concordance indispensable entre la
présente édition et celle de 1841.] (J.-C.H.)
(*) La bibliographie française a été préparée par Caroline CAZANAVE (C.C.),
Denis COLLOMP (D.C.), Micheline DE COMBARIEU DU GRÈS (M. de C.), Jean-Charles
HERBIN (J.-C.H.), Muriel OTT (M.O.), Emmanuelle POULAIN-GAUTRET (E.P.-G.),
François SUARD (F.S.) et Jean-Claude VALLECALLE (J.-C.V.). La notice n° 158 est
de Leslie Zarker MORGAN (L.Z.M.).
— 65 —
135.
GUIDOT, Bernard (trad.) : Le « Siège de Barbastre ». Traduction en français moderne par B.G., Paris, Champion,
2002 (Traductions des classiques français du Moyen Âge,
63), 367 pages.
[Cette traduction, réalisée d'après le texte édité par
B. Guidot en 2000 (Le Siège de Barbastre, Paris, Champion,
Classiques français du Moyen Âge, 137, cf. B.B.S.R.,
fasc. 32, 2000-2001, n° 106), est un précieux outil de travail
qui complète la belle l'édition proposée deux ans auparavant. Après une introduction qui situe le texte dans la tradition épique et montre ses nouveautés pour le ton et la technique du narrateur, la traduction rend compte fidèlement du
texte tout en restant élégante. Des notes abondantes la justifient ou apportent d'intéressants commentaires, notamment
en ce qui concerne le lexique. On notera encore la richesse
de la bibliographie (17 pages), qui fait le point des
recherches récentes sur les chansons de geste du XIIIe s.]
(F.S.)
136.
MARTIN, Jean-Pierre : «Orson de Beauvais», Chanson de
geste du XIIe siècle, Paris, Champion, 2002 (Classiques
français du Moyen Âge, 140), 261 pages.
[Parvenue jusqu'à nous dans un manuscrit unique (Paris,
B.N.F. fr. n. acq. 16600) qui en donne un remaniement du
XIIIe siècle (en alexandrins), la chanson d'Orson de Beauvais
paraît avoir été composée par un poète du siècle précédent;
l'A. parvient à cette conclusion prudente après un examen
attentif et minutieux de la langue, du manuscrit et de la versification. Depuis l'édition (S.A.T.F. 1899) de G. Paris, qui
n'a jamais pu travailler directement sur le manuscrit alors
conservé en Angleterre, on était en droit d'attendre une
nouvelle publication de cette chanson de 3741 vers : c'est
chose faite, et bien faite. En plus des rubriques déjà mentionnées, la présentation du texte comprend une analyse
détaillée du poème, ainsi qu'une étude littéraire qui permet
au lecteur moderne de situer l'œuvre dans un ensemble de
textes et de thématiques des XIIe et XIIIe siècles. S'appuyant sur des principes d'édition précis, fournissant dans
plus de deux cents notes de généreux éclaircissements et
commentaires, suivis d'un Index des Noms Propres exhaustif et d'un large Glossaire, l'A. nous donne à lire un poème
— 66 —
épique qui «mérite mieux que l'intérêt occasionnel et parfois peu attentif que la critique lui a prêté ».] (J.-C.H.)
ÉTUDES CRITIQUES
137. AA.VV. : Année mille An Mil, sous la direction de C. CAROZZI et H. TAVIANI-CAROZZI, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence, 2002 (Le temps de l'histoire), 232 pages.
138. AA.VV. : «Clarté». Essais sur la lumière, II, PRIS-MA,
Recherches sur la littérature d'imagination au Moyen
Âge, XVII/2, 2001.
139. AA.VV. : Épopées d'Afrique de l'Ouest, épopées médiévales
d'Europe. Actes du Séminaire de Dakar, 18-25 nov. 2000,
publiés sous la direction de L. KESTELOOT et Fr. SUARD
par D. BOUTET, Paris, Université Paris X — Nanterre,
2002 (Littérales, 28).
140. AA.VV.: La Méditerranée médiévale, perceptions et représentations, sous la direction de Hatem AKKARI, publ. de
l'Institut Français de Coopération de Tunis, Faculté des
Lettres et Sciences Humaines de Sfax; Paris, Maisonneuve et Larose/ Tunis, ALIF — Les Éditions de la
Méditerranée, 2002 (Lettres du Sud, 2), 286 pages.
141. AA.VV. : Le nu et le vêtu au Moyen Âge (XIIeXIIIe siècles). Actes du 25e Colloque du CUER MA
(mars 2000), Publications du CUER MA, Aix-en-Provence, Université de Provence, 2001 (Senefiance, 47),
400 pages.
142. AA.VV. : Représentations médiévales de l'hospitalité. Actes
du colloque de Clermont-Ferrand (20-22 janvier 2000),
Centre des Sciences de la Littérature, Université Paris XNanterre, 2000 (Littérales, 27), 318 pages.
143. AKKARI, Hatem : La Méditerranée épique : un monde en
mutation ou le christianisme triomphant, dans La Méditerranée médiévale..., pp. 21-31.
— 67 —
[En analysant Lion de Bourges, l'A. montre la fonction
idéologique de cette chanson tardive. L'œuvre met en scène
un Islam affaibli, divisé, accueillant à un ennemi chrétien
qui lui prête main-forte dans ses conflits internes. Mais les
victoires militaires de Chrétiens témoignent également de
l'appui de leur Dieu, qui ne ménage pas les interventions
miraculeuses, ce qui conduit finalement également à leur
victoire religieuse : « La foi de celui qui vient secourir le
musulman en détresse ne peut être que bonne. Elle suscite
alors (...) la conversion ». « Le poète a rêvé ou pressenti » le
triomphe du monde chrétien en Méditerranée.] (E.P-G).
144.
ARAMBURU RIERA, Francisca : Le nu et le vêtu d'une princesse sarrasine dans «Fierabras», dans Le nu et le vêtu...,
pp. 7-16.
[Dans les œuvres de fiction, le vêtement concerne l'être en
même temps que le paraître : la garde-robe de Floripas permet donc « de comprendre ce que la femme signifie aux
yeux du guerrier». Après une brève étude des représentations du vêtement féminin dans la Chanson de Roland,
Aspremont et Aiquin, l'A. montre comment, dans Fierabras,
la Chrétienne « apparaît sans substance physique », « un
être presque spirituel », alors que la Sarrasine est évoquée
dans 38 vers qui combinent la description du corps et celle
d'un vêtement luxueux (convenance sociale), et merveilleux
(rôle de Médée la magicienne) qui fait d'elle une «figure
sensuelle ». Face à la Chrétienne (chaste mère, épouse ou
sœur), la Sarrasine représente « la tentation du guerrier ».
Puis on la verra en guerrière (revêtue de la cotte de mailles
et du heaume) et, finalement, nue, lors de son baptême, en
« habit d'innocence » : deux étapes qui lui permettront,
ayant dépouillé son être sarrasin de désir, de devenir la
chaste épouse chrétienne de Gui de Bourgogne.] (M. de C.)
145. BARTHÉLÉMY, Dominique : Nouvelle approche de la chevalerie (Xe-XIIe siècles), dans P.M., 27, 2001, pp. 9-20.
[L'A. critique la manière dont on présente traditionnellement l'essor de la chevalerie aux XIe-XIIe s., et selon
laquelle « une classe nouvelle se fraie un chemin par la force
brute, avant de se donner de la respectabilité, de recevoir
une légitimité ». En effet, « cette ascension n'a pas eu lieu,
— 68 —
(...) il a existé dès les Xe-XIe siècles une classe dominante
noble et chevaleresque à la fois ». Dans cette société, plus
stable qu'on l'a dit parfois, la faide coexiste « avec la survie
d'institutions judiciaires publiques » et se combine avec
diverses sortes de tractations « judiciaires et même parajudiciaires (pactes privés, qui sont essentiels) », elle est « un véritable processus de règlement des conflits, une institution
véritable ». Si la violence est bien présente, elle n'est « nullement chaotique, moins intense qu'on le croit souvent, mais
reproductrice de la domination chevaleresque ».] (J.-C.V.)
146.
BLONS-PIERRE, Catherine : Le messager et l'hôte dans les
chansons de geste, dans Représentations médiévales...,
pp. 31-47.
[L'auteur trace une typologie des relations entre le messager et son hôte depuis La Chanson de Roland jusqu'au
XIVe siècle, selon la répartition traditionnelle des trois
gestes. La qualité de l'accueil n'est pas nécessairement
dépendante des relations antagonistes ou amicales qui lient
de façon complexe et variée mandant, destinataire et messager. Le, rang social du messager joue en revanche un rôle
non négligeable dans l'accueil réservé, cependant que
contenu du message et implication de son porteur introduisent des variables dans la typologie.
De surcroît, le penchant du messager à la trahison ou à
la cupidité et le rôle du conseiller permettent des retournements de situation dans une scène attendue. Dans les textes
tardifs, la professionnalisation du messager, qui le repousse
dans un certain anonymat, ainsi que le passage au message
écrit, qui permet des péripéties liées à sa falsification, introduisent une évolution dans l'accueil réservé.] (D.C.)
147. COLLOMP, Denis : Le personnage du sénateur hospitalier dans
les chansons de geste du XIVe siècle, dans Représentations
médiévales..., pp. 91-108.
[Alors que les textes de peu antérieurs considéraient plutôt le corps sénatorial dans son ensemble, les chansons tardives individualisent le sénateur romain et lui prêtent un
caractère hospitalier, notamment à l'égard des princesses en
fuite, renouvellement sans doute hérité du substrat folklorique (conte T. 706). Mais c'est une présence féminine aux
— 69 —
côtés du sénateur qui garantit la moralité de l'hospitalité
offerte. Malgré le biais introduit dans La Belle Hélène de
Constantinople — au demeurant, le sénateur concupiscent se
repent —, le personnage s'inscrit dans la tradition du bourgeois hospitalier, en en reprenant souvent le patronyme,
mais particularise la place que prend la ville de Rome dans
la production tardive, et réactualise un titre au goût du
jour.] (M. de C.)
148. COLLOMP, Denis : Épopée française et mystique de la royauté,
dans Année mille An Mil, pp. 123-148.
[La production épique française classique dégage pour
l'essentiel l'image d'un pouvoir royal permanent à travers
des monarques carolingiens, même s'ils connaissent des fortunes diverses. La question de la transmission du pouvoir se
pose peu et plutôt sous la forme d'une association au trône,
où la mystique n'a pas place, malgré les mentions de la couronne et de l'oriflamme. Élu de Dieu dans une perspective
augustinienne, le souverain est un primus inter pares dans
une structure féodale.
Sous les premiers Valois, la production tardive développe
le personnage de Clovis, auquel est attribuée l'invention des
fleurs de lys, cependant que mystique royale et regalia prennent une place et une signification désormais incontournables. Se crée également une série de récits impliquant
Dagobert, inventeur du corps de saint Denis et fondateur de
l'abbaye. Le recours à la dynastie mérovingienne, moins fixé
par l'héritage littéraire, permet d'évoquer les problèmes de
succession et la loi salique, tout en développant une mystique royale, nécessaire compensation à l'influence thomiste.
Dès lors, une topique est créée ; elle va inclure sainte Clotilde, saint Remi et saint Denis puis Jeanne d'Arc, ajouter
la guérison des écrouelles. Au-delà de l'influence formelle de
l'épopée antique, elle perdure jusque sous les derniers rois
Bourbons dans la production littéraire française, du poème
héroïque à la poésie encomiastique en passant par le théâtre
et le roman, en dépit des progrès de l'érudition historique.]
(M. de C.)
— 70 —
149.
COLLOMP, Denis : La Reconquête de l'espace méditerranéen
dans quelques épopées tardives, dans La Méditerranée
médiévale..., pp. 33-50.
[Les épopées du XIVe siècle se caractérisent par l'importance des périples à travers l'Europe qu'accomplissent leurs
héros, le plus souvent à la recherche de leurs proches. Ces
voyages aboutissent à une reconquête de l'espace méditerranéen, représentée par les thèmes récurrents de l'intérêt pour
la position stratégique que constitue la Sicile, de la « sauvegarde de Rome », de « la reconquête de Jérusalem » et de la
prise de Constantinople (qui retourne à l'Église de Rome).
Cependant ces chansons mélangent aussi nombre de détails
réalistes à ces « fantaisistes périples » et à ces aspirations
utopiques, contribuent à promouvoir l'idée d'un syncrétisme
chrétien dont le pape est le maître incontesté, et développent
une tendance hagiographique marquée. À propos de ces
périples complexes, l'A. évoque la littérature antique, le
héros lyrique de l'Odyssée étant préféré au héros tragique de
l'Iliade.] (E.P-G)
150.
Cropp, Glynnis M. : Les « Vers sur les Neuf Preux», dans
Rom., 120 (3-4), 2002, pp. 449-482.
[L'A. situe précisément le passage des Vers sur les Neuf
Preux dans le contexte narratif des Vœux du paon de
Jacques de Longuyon. Son édition reprend celle de
R.L.G. Ritchie, basée sur le ms. Paris, B.N.F. fr. 12565, et
l'améliore sur de nombreux points. Un appareil de notes critiques très riche accompagne ce poème, dont deux strophes,
l'une consacrée à Charlemagne (vv. 7558-7565), l'autre à
Godefroi de Bouillon (vv. 7566-7572), permettent de croiser
plus précisément deux grands héros épiques chrétiens et les
noms de leurs farouches adversaires (Agoulant, Desÿer de
Pavie, les Saisnes, Solimant, Corbarant, le filz au roy Soudant). Le commentaire fourni fait très clairement et savamment le point de toutes les traditions historiques et légendaires qu'il rencontre.] (C.C.)
151.
FLORI, Jean : Guerre sainte, jihad, croisade. Violence et religion dans le christianisme et l'islam, Paris, Seuil, 2002
(coll. Points-Histoire), 345 pages.
— 71 —
[Nous n'avons pas là une histoire des croisades et du
jihad. L'enquête de l'A. s'arrête d'ailleurs à très peu de
chose près avec la première croisade (le plus récent texte cité
dans ses Documents est de 1105). On ne saurait mieux résumer le propos de l'A. qu'en le citant : « Ce livre cherche à
décrire l'évolution des idées, des mentalités et des attitudes
envers la violence des armes dans le christianisme et
l'islam. »
Si l'analyse prend la fin du XIe siècle comme terminus ad
quem, c'est qu'alors, à partir d'histoires très différentes, les
deux religions « en arrivent à un niveau similaire de sacralisation de la guerre ». La connaissance de cette histoire
pourra servir à une meilleure appréciation d'un présent
conflictuel hérité de ces lointaines prémisses.
L'étude, chronologique et thématique à la fois, comporte
d'abord une première partie consacrée au christianisme
(Guerre sainte et christianisme de Jésus à Charlemagne,
pp. 15-65) : elle montre comment, au pacifisme de l'Évangile
et des premiers Chrétiens qui refusent de participer à l'exercice de la violence guerrière succédera, avec le statut de religion officielle conféré au christianisme et avec la lutte contre
les Barbares, l'idée d'une guerre justifiée à certaines conditions, théorisée par saint Augustin et pratiquée par Clovis,
Charles Martel et Charlemagne au prix d'un complet « renversement doctrinal ».
Une seconde partie (Guerre et islam de Mahomet à la croisade, VIIe-XIe siècles, pp. 67-137) fait apparaître une histoire très différente de l'islam : dans la mesure où le Coran
et la pratique du Prophète fondent une « voie de Dieu »
(jihad) qui, tout en comprenant des aspects spirituels (lutte
pour le perfectionnement du fidèle et de la communauté des
croyants) n'exclut pas des aspects militaires (guerre défensive des fidèles, puis guerre conquérante), les conquêtes
musulmanes se situent dans la droite ligne d'une tradition
originaire. Parallèlement, ces conquêtes, — même mitigées
par une certaine tolérance qui exige la soumission mais non
la conversion des vaincus — nourriront chez les Chrétiens
une image polémiquement caricaturale de l'adversaire, tant
en Orient qu'en Occident, qui fondera la sacralisation de la
— 72 —
Reconquista en Espagne et l'idéologie des croisades d'Orient
(imagée dans les chansons de geste).
La troisième partie (Valorisation de la guerre dans la
société féodale, VIIIe-XIe siècles, pp. 139-207) étudie comment, d'une « guerre méritoire » (au service de la papauté et
contre les païens), les mentalités chrétiennes passent à la
notion de guerre « sacralisée par l'Église... par le ciel » (celle
des « saints militaires » et des « guerriers sanctifiés ») et par
le pape (de la « défense de la seigneurie pontificale » à la
lutte « contre les ennemis de l'Église »).
Enfin, la quatrième partie (De la guerre sainte à la croisade, XIe siècle, pp. 209-269) passe en revue les faits et idées
qui permettent alors de parler d'une guerre sainte chrétienne
tant en Occident (Reconquista) qu'en Orient (croisade) avant
de conclure sur une brève comparaison entre croisade et
jihad.
Une anthologie abondante (31 textes ou groupes de
textes) rassemble, des plus connus à d'autres qui le sont
beaucoup moins, des extraits d'œuvres qui marquent l'évolution des idées sur la guerre (sainte) dans le christianisme
et l'islam. On regrettera que la représentation des deux religions y soit aussi déséquilibrée, mais l'A. répondrait sans
doute que le bouleversement doctrinal chrétien en la matière
ne pouvait se faire sans beaucoup d'étapes et d'écrits, alors
que la position de l'islam, acquise d'emblée, ne les exigeait
pas.
Le citoyen et le médiéviste trouveront fructueuse la lecture de ce travail pour les informations et les documents
qu'il apporte ainsi que pour les réflexions qu'il réussit à susciter.] (M. de C.)
152. GIRAULT, Marcel et Pierre-Gilles : Visages de pèlerins au
Moyen Âge, La Pierre-Qui-Vire, éd. Zodiaque, 2001,
391 pages.
[Le titre de l'ouvrage ne rend qu'imparfaitement compte
de son propos qui demande à être précisé. Il s'agit d'une
étude à la fois littéraire et iconographique. Les AA. s'appuient sur des textes littéraires de langue vernaculaire, en
privilégiant les chansons de geste parce que leur écriture
s'inscrit durant la période du Moyen Âge où le pèlerinage
— 73 —
a revêtu le plus d'importance dans les comportements et les
mentalités (XIIe-XIIIe siècles); cependant, ils ont élargi leur
corpus à d'autres œuvres (romans, fabliaux, etc.) afin de
pouvoir poursuivre leur étude jusqu'au XVe siècle. Mais ils
ont exclu le pèlerinage à Jérusalem parce que, disent-ils, il
pose des problèmes spécifiques et aurait, à lui seul, mérité
une étude à part.
Un va-et-vient entre textes littéraires et faits attestés par
la connaissance historique permet d'authentifier ou de rectifier les « images de pèlerins » données par les poètes; il permet aussi d'apprécier la part faite aux exigences d'une écriture de fiction.
L'enquête porte surtout sur les aspects matériels du pèlerinage (identité des pèlerins, lieux et sanctuaires élus, itinéraires, préparatifs et conditions du voyage) qui sont évoquées par de nombreuses citations (on regrettera cependant
qu'entre citations dans la langue d'origine ou en traduction,
le choix n'ait pas été systématique).
L'iconographie joue dans ce volume — on connaît la qualité des images dans tous les ouvrages de l'éditeur — un rôle
qui va bien au-delà de l'illustration : les AA. affirment d'ailleurs avoir mené une double recherche, tant artistique que
textuelle. Ils n'ont exclu aucune forme de représentation,
mais ont réservé un sort à part aux enluminures puisées en
particulier dans des manuscrits inédits. Cette partie iconographique comporte des ensembles qui sont parallèles aux
chapitres de l'étude littéraire (par exemple sur Charlemagne
pèlerin), mais aussi d'autres, originaux en eux-mêmes (saint
Jacques pèlerin, figures d'un pèlerinage allégorique dans le
Pèlerinage de Vie humaine de Guillaume de Digulleville).
Étant donné l'importance de la documentation réunie, on
regrettera seulement qu'elle n'ait pas fait l'objet d'un exposé
de synthèse (le commentaire, au demeurant judicieux, est
mené image par image) et de façon plus générale, que le rapport texte/image n'ait pas fait l'objet de plus d'attention.
Un livre à consulter pour les matériaux recensés tant dans
le domaine littéraire que dans le domaine iconographique.]
(M. de C.)
153. GRISWARD, Joël H. : Raoul de Cambrai, héros tragique, dans
Formes et Figures du religieux au Moyen Âge, études réu— 74 —
nies par Pierre NOBEL, Presses Universitaires Franc-Comtoises, 2002 (Collection «Littéraire»), pp. 85-101.
[Après avoir rappelé que les tragiques grecs ont «fabriqué » du tragique avec de l'épique (« La tragédie grecque est
ainsi en quelque sorte fille de l'épopée, mais l'héritage n'est
que d'un matériau brut : il n'existe ni héros ni thèmes tragiques en soi»), l'A. propose dans une très fine analyse de
voir en Raoul de Cambrai aussi bien un héros tragique
qu'un héros épique ; ainsi, « à côté d'une approche historiciste ou historicisante d'une littérature-miroir », mettant en
évidence des enjeux féodaux, « un autre regard » permettrait
de dégager «une autre strate où se donneraient à lire des
enjeux d'une autre nature, où se poseraient des questions
d'une autre portée, où les rets qui progressivement enserrent
le héros se révéleraient tendus par un oiseleur d'une espèce
un peu particulière et d'une tout autre envergure. » Dans
cette perspective, « l'espace où se déploie le conflit n'est pas
celui du monde étriqué des hommes mais l'univers du religieux, du magique, du sacré. » Raoul le desmesuré, héros
marqué d'hybris, est « pris comme un rat » dès que le processus tragique est enclenché par le don du Vermandois à
Raoul (celui-ci a le droit pour lui, mais c'est aussi le cas des
fils d'Herbert : « tout le monde a raison et le tragique naît
précisément du heurt de ces deux droits qui s'excluent ») et
par la malédiction d'Aalais, parole irréversible (comme l'est
par exemple celle de Thésée vouant son fils à la mort dans
l'Hippolyte d'Euripide); et l'épisode d'Origny comme la
bataille à l'issue de laquelle Raoul trouve la mort sont
autant d'étapes dans la « Descente aux Enfers » d'un héros
sacrilège de plus en plus seul et finalement écrasé par la divinité qui l'a rendu fou, des « puissances telluriques offensées
et vengeresses [qui] semblent empruntées à un autre univers
religieux que le christianisme ». « Héros-carrefour, entre
roman et épopée, héros-palimpseste entre épopée et tragédie, Raoul de Cambrai laisse entrevoir les écritures
anciennes, incomplètement effacées, et reçoit une lumière
moins éclairante sans doute d'un Roland ou d'un Guillaume
que d'un Prométhée, d'un Ajax ou d'un Xerxès ».] (M.O.)
154. HALBA, Eve-Marie : « Renaut de Montauban», épopée d'un
exclu. Thèse de doctorat nouveau régime, préparée sous la
— 75 —
direction de M. Michel ZINK, et soutenue à l'université de
Paris IV le 16 décembre 2000.
[Présentation dans P.M., 27, 2001, pp. 45-48.]
155. HERBIN, Jean-Charles : Lumineuse Beatrix : un aspect de la
stratégie narrative du poète de « Hervis de Metz », dans
« Clarté». Essais sur la lumière, II, pp. 209-216.
[L'A. souligne l'importance de la thématique de la clarté
dans Hervis de Metz, notamment dans le ms. E, « qui offre
la leçon la plus saisissante, la moins nuancée » de l'épisode
de la rencontre entre Hervis et Beatrix. Il observe que la
lumière est « abondamment déversée sur le visage des personnages féminins », que le relevé du vocabulaire confirme
« Aielis et Beatrix comme héroïnes incontestées du récit », et
que la séquence récurrente Bïatrix a vis cler, « véritable épithète homérique », s'associe à l'idée de beauté et constitue
« un des éléments de la stratégie narrative du poète »]
(J.-C.V.)
156. HOUDEVILLE, Michelle : Le jeu du nu et du vêtu à travers le
déguisement du chevalier, dans Le nu et le vêtu..., pp. 179185.
[En se fondant sur le Charroi de Nîmes et sur la Prise
d'Orange (Guillaume s'y déguise respectivement en marchand et en Sarrasin pour pénétrer dans la ville), l'A. étudie
« la signification de l'alternance du nu et du vêtu ».
« Le déguisement apparaît comme un moyen de braver les
interdits » : le héros se remet ainsi en question, cherchant à
« se prouver à lui-même sa propre valeur ». Il est aussi un
moyen « d'introduire une interrogation sur la société », mais
sans aller jusqu'à la subvertir : le non-respect du code vestimentaire qui fait intervenir la ruse (le mensonge) pour fonder le pouvoir n'est que temporaire. Il est surtout « un symbole du jeu de reflets que constitue la littérature », entre
principe (déréalisant) de plaisir et (décevant) principe de réalité.] (M. de C.)
157. JAMES-RAOUL, Danièle : La Mer Méditerranée dans les récits
de pèlerinages et les récits de croisades, dans La Méditerranée médiévale..., pp. 51-79.
— 76 —
[Comment les récits de croisades et de pèlerinages représentent-ils la mer Méditerranée, lieu de passage obligatoire
vers un autre monde, « espace de différenciation », mais également lieu rendu familier par la littérature antique? À travers l'étude de sa mise en scène « géophysique, dramatique
ou spectaculaire », l'A. montre le développement de l'intérêt
pour les qualités géographiques objectives de cette mer, de
la peinture réaliste de ses divers dangers, et surtout de « descriptions et de petites scènes » pittoresques et « dignes de
curiosité ». La mer Méditerranée acquiert une identité et ces
œuvres «nous offrent une image marine qui combine l'esthétique et le désir d'objectivité face à l'inconnu », attestant
ainsi d'un nouveau rapport à la nature.] (E.P-G).
158. KUNSTMANN, Pierre : Ancien et moyen français sur le Web :
textes et bases de données, dans R.Li.R., 64, 2000, pp. 1742.
[L'A. nous donne un utile répertoire de textes et d'outils
de référence accessibles sur le Web. On y mentionne quelques chansons de geste : Aiol, le Couronnement de Louis,
Aliscans, la Prise d'Orange. L'article inclut aussi des commentaires sur le fonctionnement des bases de données répertoriées. C'est un premier outil qui sera extrêmement précieux à tout chercheur.] (L.Z.M.)
159. LABBÉ, Alain : Une obscure clarté : La table d'or et l'escarboucle de Pierre le Cruel dans la chanson de « Bertrand du
Guesclin », dans « Clarté ». Essais sur la lumière, II,
pp. 217-234.
[Dans deux passages de la Chanson de Bertrand du Guesclin, le rayonnement lumineux traditionnellement attribué à
l'escarboucle est marqué de connotations inquiétantes. Dans
la description de la table d'or de Pierre le Cruel aussi bien
que dans la chevauchée nocturne qui suit sa première
défaite, «l'ambivalente escarboucle est un attribut essentiel », une « projection mimétique » de ce sombre personnage dont Cuvelier fait « l'ennemi extrême, en même temps
que l'étranger absolu ». Révélatrice d'« une sacralité ténébreuse » dans la description — exceptionnelle dans le poème
par son ampleur — de la table royale, elle prend une valeur
dramatique et dynamique lorsqu'elle devient, dans le second
— 77 —
épisode, le «trouble adjuvant d'une fuite haletante», et
qu'elle «semble être animée d'une énergie non seulement
radiante mais motrice, entraînant après elle l'infernale chevauchée ». Ainsi « revêtue de la beauté du terrible » en
même temps que d'un « atavisme sarrasin » qui contribue à
l'évocation de références rolandiennes, l'escarboucle, par ses
« potentialités poétiques et mythiques » permet de « matérialiser l'ineffable » et d'« instaurer une lumière noire issue des
ténèbres ».] (J.-C.V.)
160. LABBÉ, Alain : Le vêtement déchiré et l'ensauvagement par la
forêt dans quelques textes médiévaux, dans Le nu et le
vêtu..., pp. 203-216.
[Cette communication est fondée sur l'étude de différents
textes narratifs et, en particulier, sur deux textes épiques :
Renaut de Montauban et Hugues Capet; les quatre fils
Aymon dans l'un et le héros-titre dans l'autre y ont recours
aux forêts.
En Ardenne, les Aymonides s'animalisent, voire se « végétalisent », « guerriers-fauves » retrouvant leurs racines totémiques mais devenus caricatures de chevaliers. Ensauvagés
jusqu'à la dilution dans une forêt sournoisement létale, ils
n'auront d'autre issue que de regagner la société des
hommes, si hostile leur soit elle : l'homme n'est pas (ou n'est
plus?) un être de nature.
Le fugitif Hugues Capet, lui, se heurte d'emblée à une
forêt agressive qui déchire ses vêtements et sa chair. Mais il
ne s'agira que d'un épisode bref à l'issue heureuse : la rencontre d'un ermite — seul l'homme de Dieu peut vivre au
sein de la sauvagerie sans en être altéré — l'aidera à regagner, re-vêtu, le monde des hommes où, après son passage
par l'épreuve des bois, il est appelé à régner. Cette représentation positive de la forêt demeure une exception par rapport à la norme qui la montre (voir le Bisclavret, Tristan et
Yseut dans la forêt du Morois) destructrice de l'humanité.]
(M. de C.)
161. LABBÉ, Alain : Gerbert et Fromondin, ou le dévoiement de
l'hospitalité dans deux épisodes de « Gerbert de Metz »,
dans Représentations médiévales..., pp. 49-73.
— 78 —
[Toute entorse aux règles de l'hospitalité introduit «un
désordre scandaleux » dans la société féodale et perturbe le
lieu hautement symbolique de l'espace de réception. Mais
l'inversion même des valeurs s'érige en contre-topos et induit
une « dialectique de la conformité et de l'écart », particulièrement quand la subversion est délibérée et poussée à son
extrême, que ce soit dans l'épisode du crâne de Fromont,
touchant aux gestes rituels de l'hospitalité, ou dans celui de
la mort de Fromondin, touchant à l'ordre chrétien.
Dans le premier cas, l'auteur montre les ramifications de
la perturbation d'une autre sacralité, celle qui est due aux
morts, avec les préparatifs d'une falsification sous l'apparente régularité d'un rituel hospitalier respecté dans ses
moindres détails, pour mieux cacher à tous, sauf au lecteur,
une pratique quelque peu païenne. La chose aurait pu
demeurer secrète sans la part de hasard (ou de fatum) qui
amène la révélation du sacrilège et un nouveau conflit.
À cette scène ordonnancée répond l'épisode de l'ermitage
de Fromondin. Mais c'est ici au non-respect du processus
rituel d'hospitalité par Fromondin, à «l'éclatement de la
forme » que se reconnaît la transgression, soulignée par
l'usage dévoyé du bâton de pèlerin. Mais le parti pris du
poète, qui juge plus sévèrement Fromondin, laisse bonne
conscience aux Lorrains.
Ainsi par deux processus radicalement différents, l'écriture révèle et met en scène le dysfonctionnement de l'hospitalité.] (D.C.)
162. LENOIR, Nicolas : La « Chanson d'Aiquin » : une chanson de
geste marginale? Thèse de doctorat nouveau régime, préparée sous la direction de M. Jean MAURICE, et soutenue
à l'Université de Rouen le 14 janvier 2000.
[Présentation dans P.M., 27, 2001, pp. 49-53.]
163. MALICOTE, Sandra : « Cil novel jougleor ». Parody, illumination and genre renewal in «Aiol», dans Rom., 120 (3-4),
2002, pp. 353-405.
[Pour l'A., afin de comprendre Aiol et l'objectif que se
fixe cette chanson de geste, il convient d'examiner soigneusement un milieu historique précis et les orientations littéraires préférentielles qui lui correspondaient. Qu'on fixe son
— 79 —
regard vers la cour de Philippe d'Alsace, vers celle de Baudouin VIII et de Baudouin IX, ou qu'on passe ensuite à
celle de Jeanne de Flandre, on remarque que les réflexes de
tous ces grands commanditaires favorisaient l'historiographie et l'hagiographie et qu'ils appréciaient les œuvres dont
les fictions restaient attachées, avec une distance plus ou
moins avouée, à un certain terrain historique. Selon l'A. de
cette étude, l'idée d'associer la production d'Aiol à la personnalité de cette Jeanne qui devint en 1212 l'épouse de Ferrand de Portugal paraît être une bonne piste, puisque c'est
chez Jeanne que la version française d'Aiol fut coup sur
coup traduite en moyen hollandais et adaptée en flamand.
La composition d'Aiol viendrait alors après celle du Perceval de Chrétien de Troyes et s'inspirerait de ce roman pour
en imiter certains passages — le point de vue inverse n'étant
pas à retenir. Plutôt que de ressasser avec J. Normand et
G. Raynaud qu'Aiol a existé en deux versions chronologiquement distinctes (celle du poème primitif et celle du remaniement), mieux vaut maintenant, comme l'a proposé
M. Delbouille, mettre en avant l'unité du texte d'Aiol que
nous lisons et nous intéresser au contraire à la Geste de saint
Gilles, prise comme un tout. Cette Geste est composée de
deux poèmes dont l'association raconte trois histoires (ou
trois vers, au sens particulier que peut parfois prendre ce
terme), trois vers qui correspondent à des histoires d'aieuls
authentiques : tantôt l'arrière-plan des fictions évoque la
première et la quatrième croisades (en un coup de chapeau
qui se dirigerait vers les ancêtres de Jeanne), tantôt il évoque
la Reconquête (sorte de salut cherchant alors à rendre hommage au père de Ferrand). Voilà qui pourrait bien être un
cadeau de mariage profilé sur mesure!
Ce point de raisonnement étant acquis, le prologue d'Aiol
peut délivrer le courant de pensée qui le caractérise. La prise
de position du narrateur y est « conservatrice », car vouloir
dire une veraie estoire et s'attaquer aux fables que répandent
cil novel jougleor, c'est s'exprimer dans le débat littéraire qui
secoue le début du XIIIe siècle. Devant choisir entre « histoire » et « fiction pure », le poète soutient le vieux parti. Si
Aiol emprunte à Audigier, c'est pour riposter métaphoriquement aux atteintes que la veine scatologique porte à la littérature courtoise; puis Aiol sera lui-même parodié par la
— 80 —
Prise de Neuville. Si d'un côté les Arrageois réclament de la
«pure littérature», du «jeu», de la parodie, d'un autre —
c'est-à-dire à la cour de Jeanne de Flandres —, on préfère
maintenir la tradition historique, garder l'esprit qui était
celui d'un Wace ou d'un Bertrand de Bar-sur-Aube, pour ne
citer que deux fameux modèles. La résistance au « renouvellement du genre épique » dont fait preuve Aiol n'est toutefois à retenir que pour son texte, i.e. sa rédaction proprement dite. Pour ce qui est des illustrations et de la présentation du texte considéré, il s'agit d'une tout autre paire de
manchettes, car les enluminures du ms B.N.F. fr. 25516
abondent dans le sens de l'innovation et de la drôlerie : elles
fournissent visuellement l'équivalence d'une amplification
rhétorique. C'est possiblement pour Gui de Dampierre
(neveu de Jeanne à la cour duquel Adenet le Roi était
ménestrel) que le ms B.N.F. fr. 25516 a été produit et
décoré. Dans les miniatures de ce manuscrit remarquable, la
moquerie s'expose avec grand talent et grande vivacité.
Autrement dit, pour l'A., en voulant maintenir la tradition des chansons de geste pseudo-historiques, l'aristocratique texte d'Aiol a cherché à se battre contre le renouvellement du genre épique, mouvement réformiste lié à Arras à
l'essor de la bourgeoisie; mais cet aspect réactionnaire et
conservateur ne touche que le poème strido sensu. La mise
en forme illustrée qui accompagne le texte lui fait tenir un
autre discours, qui va lui dans le sens du modernisme que
portent joyeusement les œuvres médiévales rédigées en langue vulgaire pour des laïcs.] (C.C.)
164. RAIDELET, Jeanine : « Le caer n'est mie en l'ermin engoulez ».
Revêtir une identité dans « Aliscans », dans Le nu et le
vêtu..., pp. 313-324.
[Dans la perspective définie par la citation-titre (empruntée à Rainouart), l'A. étudie plusieurs personnages de la
chanson. Rainouart, ce fils de roi mal vêtu, dégradé en marmiton, devra revêtir le costume du chevalier (armes et
armure) pour être intégré au groupe des bellatores et pour
qu'être et paraître retrouvent en lui un rapport harmonieux.
Les personnages féminins, Chrétiennes et Sarrasines, utilisent le vêtement (ou son absence) pour être et/ou paraître
(repentante, guerrière, démoniaque). Quant à Guillaume, la
— 81 —
pauvreté de ses vêtements (lorsqu'il va demander de l'aide
au roi), ses armes sarrasines (quand il veut rentrer dans
Orange) le font méconnaître des gens de la cour et même de
Guibourc en deux scènes où être et paraître sont un temps
dissociés.
Le vêtement peut aussi bien dissimuler que révéler. À
savoir discerner cet écart ou cette adéquation se juge la
sagesse d'un regard.] (M. de C.)
165. ROUSSEL, Claude : La reine aubergiste : misère et hospitalité
dans les chansons de geste du XIVe siècle, dans Représentations médiévales..., pp. 75-90.
[La « thématique du voyage et de l'errance », qui permet
souvent de révéler 1'« ambiguïté des valeurs sociales, morales
et religieuses », laisse une large place à l'hospitalité. Les
pérégrinations font accéder les reines, entre autres situations, « au statut ambigu de patronne d'auberge ». Au-delà
du réalisme caractéristique de la production tardive, et que
reflètent notamment la nécessité de se loger et la peinture de
la mendicité et des gueux, ce statut social corrobore l'influence du substrat folklorique et sa cohérence. Le caractère
particulier des auberges tenues par ces reines et destinées
aux pèlerins, en terre sarrasine, permet de retrouver un trait
de charité lié au statut initial de ces femmes. À l'étendue
spatiale du monde connu répond « une saturation de l'espace social », moins par souci de réalisme méthodique que
par « prolongement d'une tendance holistique inhérente au
modèle épique ».] (D.C.)
166. SUARD, François : À quoi sert l'hospitalité dans les chansons
de geste?, dans Représentations médiévales..., pp. 13-30.
[Les textes des XIIe et XIIIe siècles où l'hospitalité revêt
quelque importance permettent d'établir une typologie. Cela
peut être tout d'abord une simple mention liée à la nécessité
vraisemblable de se loger en ville lors de déplacements. Mais
dès lors qu'il ne s'agit pas d'étapes chez des gens de connaissance, le caractère payant de l'hospitalité discrimine généralement bourgeois et nobles.
Quand il est appelé à jouer un rôle, l'hôte peut être simple
informateur comme véritable adjuvant, particulièrement
quand le héros est dédaigné ou persécuté. Mais l'entourage
— 82 —
de l'hôte peut s'opposer à la démarche de celui-ci, aussi bien
quand il souscrit aux lois de l'hospitalité que lorsqu'il s'y
dérobe, d'où de nouvelles possibilités narratives. On sent
toutefois l'influence romanesque dans la mention d'une fille
de l'hôte, qui s'amourache en vain du héros. Par ailleurs,
cette nécessité de se loger met en valeur le héros dans la
constance de sa quête, sa valeur guerrière ou encore sa prodigalité. Mais, bien évidemment, c'est lorsque la démarche
peut influencer le cours des événements, soit par l'information apportée, soit par les péripéties suscitées, que le fait de
se loger a une importance dramatique.] (D.C.)
167. TÉTREL, Hélène : Le « Pseudo-Turpin » et l'« Áspremont norrois ». La branche IV de la « Karlamagnússaga » est-elle
une compilation mécanique?, dans Rom., 120 (3-4), 2002,
pp. 326-352.
[La quatrième branche de la Karlamagnússaga, la « saga
d'Agolant », résulte de la compilation de deux sources partiellement reprises, le Pseudo-Turpin et la Chanson d'Áspremont. La composition de ce récit semble assez confuse étant
donné que, par rapport à leur origine, certains épisodes du
début de la partie Aspremont ont été intervertis. D'autre
part la version ancienne de cette branche (dite version alpha)
est souvent lacunaire, tandis que la nouvelle version (ou
rédaction bêta) correspond à une récriture forcément enrichie et déformée par des apports annexes. Pourtant il ne
faut pas se plaindre de ces apparents « défauts » puisqu'ils
fournissent au contraire à l'observateur attentif une excellente base pour l'étude des procédés de l'écriture cyclique.
L'A. débat alors des rapports qui existent entre les sources
françaises et les textes norrois et son point de vue critique
apporte du neuf. Puis deux perspectives sont clairement distinguées : celle du traducteur et celle du compilateur, qu'il
ne faut pas confondre lorsqu'on reconstitue le processus
d'élaboration. Si tout ce qui relève d'une opération de traduction peut en effet s'être constitué de manière plus ou
moins « mécanique », tel n'est pas le cas du phénomène de
compilation, qui, lui, répond forcément à une intention littéraire, à un dessein réfléchi. Plus d'une fois le travail de
réflexion du rédacteur norrois se laisse approcher. Bref
l'examen de la branche IV, qu'il s'agisse de la structure
— 83 —
interne du texte ou de son rapport avec le reste de la Karlamagnússaga, conduit l'A. à réévaluer la logique narrative de
ce témoin et à repousser les limites de l'interprétation mécaniste.] (C.C.)
168. TYSSENS, Madeleine : Philologie «chevronnée», nouvelle philologie, dans R.Li.R., 66, juillet-décembre 2002, pp. 403420.
[En riposte à l'article de L. Schøsler et P. van Reenen, —
Le désespoir de Tantale ou Les multiples choix d'un éditeur
de textes anciens. A propos de la « Chevalerie Vivien », éditée
par Duncan McMillan, dans Z.R.P., 116 (2000), pp. 1-19 (cf.
B.B.S.R., fasc. 32, 2000-2001, n° 8) —, l'A. défend avec
énergie et rigueur l'édition de la Chevalerie Vivien par
D. McMillan en particulier et les méthodes et résultats de la
philologie « chevronnée » en général.] (M.O.)
169. VERELST, Philippe : Un héros face aux autres. A propos de
Mabrien, dans Études médiévales, 4, 2002, pp. 149-159.
[Le roman en prose de Mabrien (1462) raconte une histoire d'armes, d'amour et de piété qui permet au petit-fils de
Renaut de Montauban d'entretenir des relations avec l'autre
assez variées. La quête du lignage et la croisade, les femmes
et le merveilleux fournissent à ce super héros le moyen de
mettre en valeur ses qualités humaines. Si le trajet de
Mabrien est stéréotypé, il n'est pas commun, car l'épique
« enromancé » multiplie l'application de recettes empruntées
dans toutes les directions. La féerie et la religion chrétienne
font ensemble un bon ménage littéraire et pour finir, saint
Mabrien fait pour nous des miracles inventifs. Quant aux
effets d'intertexte, ils ajoutent au piquant de la narration (en
particulier la franche connexion avec la matière du Huon de
Bordeaux de 1455 ne fait aucun doute). D'ailleurs Ogier et
Charlemagne ne tarissent pas d'éloges à propos de leur nouvel ami. On verra le Grand Khan envoyer à Mabrien, doulce
et énergique personne, une pomme d'or qui nous paraît
amplement méritée : de tous les personnages que nous avons
croisés autour de lui, Mabrien est bien le plus parfait.]
(C.C.)
— 84 —
COMPTES RENDUS
170.
BOUTET, Dominique : Formes littéraires et conscience historique aux origines de la littérature française (1100-1250),
Paris, P.U.F., 1999 (Moyen Âge), 295 pages.
C.R. de S. Kay, dans C.C.M., 45, 2002, pp. 74-76.
171.
LACROIX, Daniel : La «Saga de Charlemagne ». Traduction
française des dix branches de la « Karlamagnús saga » norroise. Traductions, notices, notes et index par D.L., Paris,
Le Livre de Poche, 2000 (La Pochothèque), 919 pages.
C.R. de R. Boyer, dans Rom., 120 (1-2), 2002, pp. 258261.
172. MARNETTE, Sophie : Narrateur et points de vue dans la littérature française médiévale. Une approche linguistique,
Berne/Berlin/Francfort-s-M./New York, Lang, 1998,
262 pages.
C.R. de D. Kelly, dans C.C.M., 45, 2002, pp. 101-103.
173. MERCERON, Jacques : Le message et sa fiction. La communication par messager dans la littérature française des XIIe et
XIIIe siècles, Berkeley/Los Angeles/London, University of
California Press, 1998.
C.R. de Fr. Suard, dans Rom., 120 (1-2), 2002, pp. 268270.
174.
RINOLDI, Paolo (éd.) : La «Mort Aymeri de Narbonne».
Edizione critica con note e glossario a cura di P.R.,
Milano, Edizioni Unicopli (Istituto di Filologia Moderna,
Università degli Studi di Parma, 2000 (Parole allo specchio, 2), 546 pages.
C.R. de G. Roques, dans R.Li.R., 66, janvier-juin 2002,
pp. 297-300.
175. TYLUS, Piotr (éd.) : «Histoire de la Reine Berthe et du Roy
Pepin ». Mise en prose d'une chanson de geste, édition critique par P.T., Genève, Droz, 2001 (T.L.F., 536),
349 pages.
C.R. de G. Roques, dans R.Li.R., 66, janvier-juin 2002,
pp. 305-308.
— 85 —
176. VERELST, Philippe : « Mabrien ». Roman de chevalerie en
prose du XVe siècle. Édition critique par Ph.V., Genève,
Droz, 1998 (Romanica Gandensia, 28), 534 pages.
C.R. de M.-Cl. de Crécy, dans Rom., 120 (1-2), 2002,
pp. 241-258.
177. VITZ, Evelyn Birge : Orality and Performance in Early
French Romance, Woodbridge, Boydell & Brewer, 1999,
XIII-314 pages.
C.R. de D. Kelly, dans C.C.M., 45, 2002, pp. 101-103.
— 86 —
GRANDE-BRETAGNE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
178. AA.VV. : Textos épicos castellanos : problemas de edición y
critíca, éd. par David PATTISON, London, Queen Mary
and Westfìeld College, Department of Hispanic Studies,
2000.
[Recueil des communications présentées lors d'un colloque qui s'est tenu à l'Institute of Romance Studies de l'Université de Londres sur les problèmes d'édition et de critique
offerts par les textes épiques espagnols du Moyen Âge. Le
volume comprend également une transcription des discussions qui ont suivi les communications et une introduction
par l'Éd. Le colloque s'est ouvert sur une table ronde où
trois éditeurs du Poema de Mio Cid ont exposé les différentes perspectives sur les problèmes posés par ce texte.]
ÉTUDES CRITIQUES
179. AA.VV. : GERRITSEN, Willem et VAN MELLE, Anthony G.
(éds) : A dictionary of medieval heroes. Characters in
medieval narrative traditions and their afterlife in literature,
theatre and the visual arts, transl. from the Dutch by
Tanis GUEST; adapted for English readers by Richard
BARBER, Woodbridge, Boydell Press, 1998.
[Traduction anglaise de Van Aiol tot de Zwaanridder. Personages uit de middeleeuwse verhaalkunst en hun voortleven in
(*) La bibliographie britannique a été préparée par Marianne AILES. La notice
n° 184 est de Leslie Zarker MORGAN (L.Z.M.).
— 87 —
literatuur, theater en beeidende kunst, Nijmegen, Sun, 1993
(cf. B.B.S.R., fasc. 25, 1993-1994, n° 256).]
180. AILES, Marianne : The «Song of Roland» : Absolutes and
Relative Values, Lampeter, Edwin Mellen Press, 2002.
[L'A. donne une analyse de la chanson du point de vue
chrétien, avec à l'esprit l'étudiant qui rencontre la chanson
pour la première fois. L'ouvrage s'ouvre sur un traitement
du cadre chrétien et féodal de la chanson, qui est suivi d'une
étude de l'application des principes éthiques chez des personnages qui sont à la fois des individus et des représentants
d'une idéologie. L'élément tragique de la chanson et la question de la possibilité de tragédie chrétienne sont l'objet
d'une attention particulière, ainsi que le rôle de la justice
divine dans l'œuvre, et les manières par lesquelles elle s'exprime. Ensuite l'A. étudie le thème de l'amour dans la chanson, un amour qui est essentiellement un amour entre des
hommes ou entre des hommes et un Dieu masculin.]
181. AILES, Marianne : Ganelon in the Middle English «Fierabras» Romances, dans The Matter of Identity on Medieval
Romance, éd. par Phillipa HARDMAN, Woodbridge, Boydell & Brewer, 2002, pp. 73-85.
[L'A. suit le développement du caractère de Ganelon dans
les trois versions en moyen anglais de la légende de Fierabras, Sir Ferumbras, Firumbras et The Sowdone of Babylone,
après avoir d'abord présenté une esquisse du personnage
dans le texte français. Deux textes anglais maintiennent la
complexité du personnage français; le troisième nous présente un personnage plus stéréotypé.]
182. BARTON, Simon : Re-inventing the Hero : The Poetic
Portrayal of Rodrigo Díaz, the Cid, in its Political
Context, dans Textos épicos castellanos..., pp. 65-78.
[Cet article remet le Poema de Mio Cid dans le cadre historique des liens de vasselage entre le roi de Castille et ses
nobles, et il fait valoir l'élément didactique du poème.]
183. BERESFORD, Andrew M. : « Cortol la cabeça e atola del petral
ca la querie dar en donas a Galiana ». On the relationship
between Death and Sexuality in Four Epic Legends, dans
Textos épicos castellanos..., pp. 41-63.
— 88 —
[Analyse des liens entre la sexualité et la mort dans les
quatre gestes perdues, Bernardo del Carpio, Mainete, La
Condesa traidora et le Romanz del infant Garcia.]
184. DIFFLEY, P.B. : Some Recent Translations of Renaissance
Works, dans Italian Studies, 66, 2001, pp. 148-159.
[Il s'agit d'un compte rendu de quatre traductions
récentes de l'italien; le premier analyse la traduction en
anglais du Morgante par Tusiani. L'A. commente la difficulté de traduire la poésie en poésie, en donnant des
exemples spécifiques tirés du texte lui-même.] (L.Z.M.)
185. GAUNT, Simon : Retelling the Tale : An Introduction to
Medieval Literature, London, Duckworth, 2001.
[L'A. introduit l'étudiant à l'esthétique de l'oralité à travers divers textes qui font partie des cours de Faculté, y
compris La Chanson de Roland. Le premier chapitre est
dédié à cette chanson et il est question aussi de la version
de Paris dans une analyse du concept de remaniement.]
186. HOOK, David : The Epic Epithet and Real Life, dans Textos
épicos castellanos..., pp. 85-98.
[Ce travail étudie l'utilisation des épithètes dans le Poema
de Mio Cid et situe celle-ci dans le contexte des documents
historiques, où le but des expressions épithétiques est identification plutôt que louange. Le travail comprend une liste
des épithètes.]
187. MARTIN, Georges : Gestas de arena, dans Textos épicos castellanos..., pp. 23-33.
[L'A. pose des problèmes liés à l'édition de textes épiques,
processus qui comprend la présentation d'un texte ancien en
se servant de conventions modernes. Il aborde les problèmes
de la transcription et ensuite ceux de l'émendation.]
188. MICHAEL, Ian : Problemas y perspectivas en la edicion de textos épicos, dans Textos épicos castellanos..., pp. 9-12.
[L'A. souligne l'importance des travaux du regretté Colin
Smith — auquel un hommage était rendu par le colloque —,
pour aborder les problèmes suscités par le poème épique du
Poema de Mio Cid.]
— 89 —
189. MONTANER, Alberto : Entre Procusto y Proteo o el arte de
editar poemas épicos, dans Textos épicos castellanos...,
pp. 13-21.
[L'A. plaide pour une approche plus interventionniste sur
les sujets difficiles de l'orthographe et l'accentuation.]
190. PAVLOVIC, Milija : The Three Aspects of Honour in the
«Poema de Mio Cid», dans Textos épicos castellanos...,
pp. 99-116.
[Après avoir donné une esquisse du thème de l'honneur
dans la critique du poème, l'A. étudie les vocables associés
à l'honneur. Les trois aspects de l'honneur qui sont analysés
sont : l'honneur dans une perspective concrète ou matérielle,
l'honneur public et l'honneur privé. Ces trois aspects sont
associés à la structure tripartite du poème.]
— 90 —
ITALIE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
191. ROSIELLO, Giovanna Barbara (éd.) : La «Spagna in Rima»
del manoscritto comense, edizione critica di G.B.R., Alessandria, Edizioni dell'Orso, 2001 (Il cavaliere del leone,
3), 572 pages.
[Il volume, introdotto da una breve presentazione di Elio
Melli, contiene una nuova edizione del poema italiano (fiorentino) in ottave noto come La Spagna in rima, epigono
della materia rolandiana (dalla Chanson de Roland all'Entrée
d'Espagne franco-italiana), compilato nella seconda metà del
XIV secolo o all'inizio del XV e che può essere considerato
« quasi una summa dell'impresa ispanica di Carlo Magno,
nonché il più importante testo italiano di materia carolingia
precedente all'età del Pulci» (p. 17). L'edizione è fondata
sul ms. Como, Biblioteca della Società storica comense,
senza segnatura, siglato G, per lungo tempo smarrito e ritrovato solo recentemente, contenente una redazione dei Cantari di Fierabraccia e Ulivieri (edita a cura di E. Melli, Bologna 1996) e appunto La Spagna, incompleta a seguito della
perdita dei fogli finali del codice (cosicché il cantare XXVII
si arresta improvvisamente con l'ottava 7). A fronte di
quella procurata a suo tempo da M. Catalano (La Spagna.
Poema cavalleresco del secolo XIV, Bologna 1939-1940,
3 voll.), questa nuova edizione è giustificata dalla particolare fisionomia che il testo della Spagna in rima ha nel
manoscritto utilizzato, noto a Catalano solo attraverso
un'indicazione catalografica ottocentesca : si tratta infatti,
(*) La bibliographie italienne a été établie par Stefano ASPERTI. La notice
n° 228 est de Leslie Zarker MORGAN (L.Z.M.).
— 91 —
assieme in particolare ad F (Ferrara, Bib. Civica Ariostea,
Cl. II.N.132), di un rappresentante della redazione compendiosa nota come «minore», sinora inedita; inoltre G, in
aggiunta a proprie individualità puntuali, costituite anche
da intere ottave, « nel corso dell'intero poema include episodi o particolari che non compaiono in F e che sono in
alcuni casi condivisi da altri testimoni, in altri casi presenti
solo in G » (p. 34) e risulta quindi di particolare utilità per
seguire e verificare l'elaborazione del testo-base in diverse
altre redazioni scaglionate, tra manoscritti e stampe, lungo
gran parte del Quattrocento. L'esame della redazione di G
rispetto alle altre versioni trasmesse da manoscritti e stampe
antiche permette all'A. di precisare e in alcuni punti di
modificare in maniera sensibile le risultanze dell'analisi
condotta a suo tempo da Catalano, riducendo in particolare
da tre a due le famiglie fondamentali in cui si distribuiscono
i testimoni, e riconoscendo diverse contaminazioni tra i
gruppi (i rapporti tra i testimoni ricostruiti dalla studiosa a
seguito di una puntuale collazione sono sintetizzati nello
stemma codicum edito a p. 94). Lo studio introduttivo è
completato da tavole sinottiche sistematiche della presenza
delle ottave della redazione del ms. G nel resto della tradizione manoscritta e della distribuzione delle varianti sostanziali. Un ampio capitolo (pp. 95-159) dà conto puntigliosamente dei caratteri della lingua del ms., che presenta una
sensibile patina italiano-settentrionale, con tratti più tipicamente lombardi (manca, stranamente, un paragrafo almeno
ricapitolativo dei fatti salienti). Segue l'edizione dell'ampio
poema (pp. 181-526), condotta rispettando per quanto possibile la lettera di G, con apparato a pié di pagina delle
varianti degli altri testimoni. Completano l'edizione un corposo glossario descrittivo delle forme antiche o dialettologicamente significative e l'indice dei nomi propri.]
ÉTUDES CRITIQUES
192. AA.VV. : L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps
modernes. Actes du XIVe, Congrès International de la
Société Rencesvals pour l'Étude des Épopées Romanes.
Naples, 24-30 juillet 1997, publiés par Salvatore LUONGO,
— 92 —
Napoli, Fridericiana Editrice Universitaria, 2001, 2 vol.,
1027 pages [cf. B.B.S.R, fasc. 33, 2001-2002, nos 181, 183210 et 212-213].
193. BARBERO, Alessandro : Les institutions et leur fonctionnement
dans l'épopée, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., I, pp. 141-161.
[L'A. esamina i vari tipi di istituzioni medievali come si
riflettono nelle canzoni di gesta : istituzioni politiche, ecclesiastiche, familiari.
Quanto alle prime, l'A. rileva come la regalità, quindi i
rapporti con un re piuttosto che con un sovrano, assai più
che la vassallità, ossia il sistema dei generici rapporti di
dipendenza, sia il centro effettivo di ogni immagine della
società medievale, in special modo di quelle su cui si costruiscono le canzoni di gesta. L'incoerenza tra questo dato
e la condizione della monarchia nei secoli XI e XII induce
l'A. a riconoscere negli assetti basilari dell'epica francese il
riflesso di una condizione più antica, ben anteriore all'Anno
Mille ed alla « mutazione feudale » : « la société des derniers
Carolingiens était déjà la société chevaleresque » (p. 144)
così come è raffigurata nelle canzoni di gesta : situazioni,
ruoli e rapporti tra i personaggi, schemi narrativi, vocabolario (Chanson de Roland, Chanson de Guillaume, diverse canzoni della Geste de Guillaume). A questa realtà si oppone
quella, posteriore all'Anno Mille ed alla mutazione feudale,
di un tessuto sociale frantumato in una serie di castellarne
indipendenti, che costituisce il retroscena delle ambientazioni narrative della narrativa cavalleresca arturiana.
L'immagine della Chiesa nelle canzoni di gesta non
riflette il contrasto allora vivo tra le componenti monastica
e episcopale. Benché l'utilità degli ecclesiastici non venga
mai contestata, s'insinuano delle venature anticlericali, che
trovano la loro più completa espressione nella Geste des
Lorrains. La sola immagine in fondo positiva è quella
dell'Arcivescovo Turpino nel Roland e nella tradizione
rolandiana, buon religioso e buon cavaliere, immagine di un
clero « sognato » dalla componente cavalleresca, « auquel
on pourrait confier le salut de son âme, sans pourtant être
forcé d'en mépriser la lâcheté» (p. 156).
— 93 —
La rappresentazione dei legami di parentela riflette,
probabilmente in maniera incosciente presso gli autori,
l'evoluzione, che accompagna la mutazione feudale, da clan
familiare a lignaggio, da una rete di rapporti soprattutto
orizzontali ad una di relazioni anche verticali, stabilite a
partire dal principio di continuità nel tempo. Le due componenti sono in genere entrambe presenti : talora è possibile
individuare sistemi di opposizioni e conflitti tra modelli,
talora una visione s'impone con maggior forza sull'altra.
L'A. esemplifica la situazione attraverso il Cantar de Mio
Cid : il lignaggio domina il mondo dei grandi nobili, dei
conti, degli Infantes de Carrión, mentre il gruppo che si costruisce intorno al Cid, un infanzón, corrisponde ad un
modello assai meno rigido — e più antico — di clan familiare.]
194. BARTOLUCCI, Lidia : Identità e dissimulazione in « Aiolfo » di
Andrea da Barberino, dans Siculorum Gymnasium, n.s. 53,
2000 [= Studi in onore di Bruno Panvini], pp. 47-67.
[Nel romanzo Aiolfo del Barbicone di Andrea da Barberino, è elemento ricorrente quello dell'azione in incognito
dei personaggi e il loro camuffamento, come necessario stratagemma per sfuggire alle macchinazioni ed alla crudeltà
senza fine della stirpe nemica dei Maganzesi, qui rappresentata in particolare dal crudele Maccairo. Nel complesso e
articolato sviluppo della narrazione romanzesca, il « motivo
delle generalità taciute », già presente nella canzone di Aiol,
cui il romanzo si ispira, è ampiamente utilizzato da Andrea
in contesti sia drammatici (incontri e addirittura scontri
mortali con parenti ai quali non si vuole rivelare la propria
identità) sia comici, in diverse situazioni avventurose. Il
motivo s'intreccia funzionalmente col tema del doppio :
Aiolfo ha due figli gemelli che gli assomigliano moltissimo,
anch'essi agiscono sotto nomi falsi e mentite spoglie e finiscono per scontrarsi col padre. In questo sviluppo, il tema
particolare del combattimento tra consanguinei e del successivo riconoscimento reciproco dà vita a soluzioni narrative
di particolare intensità. Imprese condotte attraverso il travestimento continuano a caratterizzare gli sviluppi narrativi
della seconda parte del romanzo, allorquando, usciti di
scena Aiolfo e i due figli, le nuove generazioni continuano
lo scontro a oltranza con la stirpe nemica. Nell'insieme del
— 94 —
romanzo e attraverso la contrapposizione funzionale agli
emblemi araldici ed alle insegne inalberate invece con ostentazione da parte dei Maganzesi, il tema del travestimento e
dell'azione in incognito acquista aspetti strutturali e finisce
col costituire elemento distintivo e caratterizzante dei personaggi della stirpe.]
195. BEATON, Roderick : The Byzantine Epic, dans L'épopée
romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II,
pp. 983-993.
[Digenes Akrites (o Akritas) è l'eroe centrale dell'epica
ellenica medievale, perno di tradizioni costituitesi a partire
forse già dal X sec, a partire dalla pratica di cantori anatolici, ma organizzatesi in forma letteraria probabilmente non
prima della fine del sec. XI, in un contesto di rinnovata
forza creativa della letteratura bizantina. Dopo avere ricostruito schematicamente l'intreccio narrativo, l'A. esamina le
interferenze di genere tra istanze epiche e tratti tipici delle
agiografie (organizzazione complessiva del racconto) e delle
narrazioni di carattere romanzesco (importanza della tematica amorosa). L'analisi formale e letteraria si scontra con le
difficoltà d'interpretazione della tradizione testuale, cui
contribuisce anche l'esistenza di una ricca tradizione orale,
raccolta tra XIX e XX sec. ma sicuramente originaria
dell'età medievale (e sulla cui forma antica indicazioni indirette giungono dalla cosiddetta Canzone di Armouris, trascritta in due mss. del sec. XV). Probabilmente risentendo
almeno in parte delle tradizioni orali, i manoscritti conservati del poema su Digenes Akrites, scaglionati tra la fine del
sec. XIII e il sec. XVII, presentano tutti alterazioni più o
meno accentuate del presumibile stato originario, rielaborato in forma di compendio ovvero con espansioni e
aggiunte di episodi, in forma di digressione, ovvero ancora
in forma di ricompilazione tendente a raccogliere tutto il
materiale narrativo disponibile concernente il protagonista.
Entro uno scenario complessivo comune a tutte queste narrazioni, costituito dallo scontro tra mondo cristiano e
musulmano, nel mondo aspro « impoetico » dell'Anatolia, si
sviluppano storie davvero « di frontiera », i cui protagonisti
sono anch'essi per vari aspetti « marginali » : l'eroe è in sostanza libero da vincoli, i suoi avversari sono principalmente
— 95 —
dei gruppi di « combattenti irregolari », dediti anche al brigantaggio.]
196.
BLOM, Helwi : «Valentin et Orson» et la «Bibliothèque
Bleue », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., II, pp. 611-625.
[La canzone di gesta di Valentin et Orson (VO) è conosciuta da un lato attraverso traduzioni di una redazione più
antica in tedesco, nederlandese e svedese, dall'altro attraverso una versione rimaneggiata in prosa francese, apparsa
per la prima volta a stampa Lione nel 1489 e destinata ad
avere uno straordinario e duraturo successo sia in Francia
(si contano circa cinquanta edizioni sino al 1860), sia attraverso ulteriori traduzioni. Attraverso un campione significativo delle numerose edizioni, l'A. analizza le modificazioni,
sia strutturali (in particolare suddivisione in capitoli), sia di
presentazione tipografica (formato, caratteri, presenza o
meno di illustrazioni), subite nel corso del tempo dalla canzone di VO, prima presso editori lionesi e parigini, poi entro
la Bibliothèque Bleue, in accordo con una destinazione
popolare che già si delinea nella seconda metà del XVI secolo e si accentua a partire dal XVII. L'A. si sofferma tra
l'altro su un incidente editoriale occorso nell'edizione Oudot
1723 (trasposizione e replicazione di gruppi di capitoli), destinato a ripercuotersi su tutte le riedizioni successive, a
dimostrazione del carattere ripetitivo dell'impresa e della
sua finalità eminentemente commerciale.]
197. BLONS-PIERRE, Catherine : Le personnage de Richard Ier dans
la mise en prose de « Richart sans Paour » de Gilles Corrozet au XVIe siècle, dans L'épopée romane au Moyen Âge
et aux temps modernes..., II, pp. 627-644.
[L'A. analizza il personaggio di Riccardo Senza Paura,
duca di Normandia nella prosificazione di Richart sans
paour pubblicata a cura del libraio parigino Gilles Corrozet,
partendo dal confronto con la versione anonima « corta »
del sec. XV e tenendo conto dell'altra versione a stampa
uscita dalla stamperia parigina Bonfons, che già comincia a
introdurre alcune espansioni narrative. La versione di Corrozet, che egli dichiara derivare direttamente da una redazione antica in rima, è caratterizzata da diverse amplifica— 96 —
zioni, attingendo tra l'altro a narrazioni anteriori (Grandes
Chroniques de France, Roman de Perceforest) e reinterpretando però questi spunti da tradizioni medievali alla luce
della nuova sensibilità anche religiosa del sec. XVI (necessità di esplicazione del meraviglioso, inserimento dei personaggi entro un disegno di predestinazione).]
198.
CARERI, Maria : ce Membra disiecta ». I mss. di Londra, BL,
Add. 38862 (« Gui de Warewic »), 38863 (« Chanson de
Guillaume») e 40142 (« Pseudo-Turpin »), in C.N., 62,
2002, pp. 211-228.
[L'A. intende dimostrare che i tre mss., oggi alla British
Library, Add. 38862, 38863 e 40142 (rispettivamente contenenti il romanzo in ottosillabi di Gui de Warewic, la Chanson de Guillaume e una redazione in prosa dello Pseudo-Turpin) non solo sono opera di un medesimo copista (opinione
in passato spesso sostenuta e riaffermata in particolare da
Walpole nel suo studio sulla tradizione testuale dello
Pseudo-Turpin, e contestata invece da Wathelet-Willem, che
pensa solo ad un' origine da un comune atelier), ma sono
parti distinte di un unico ms. originariamente organico,
benché scindibile in unità indipendenti. Questa comune origine è determinata da una serie di dati codicologici convergenti : pergamena, preparazione della pagina, scrittura,
ornamentazione, legatura. Ciò stabilito, l'A. passa ad esaminare una serie di comportamenti peculiari del copista in una
serie di situazioni per varie ragioni critiche, soffermandosi in
particolare sulle ben note irregolarità prosodiche della
Chanson de Guillaume; gli errori di trascrizione e la possibilità e attendibilità delle correzioni vanno valutati anche in
rapporto a quanto accertabile per il medesimo copista al
lavoro sugli altri due testi anglonormanni.]
199.
CHERCHI, Paolo : La presa di Alcocer e il modello di Monflor, in C.N., 62, 2002, pp. 137-151.
[Lo studio è incentrato sulla controversa tirada 29 del
Cantar de Mio Cid. L'A., passate in rassegna le difficoltà sin
qui segnalate nel passo, solo in parte risolte dai molteplici
interventi ad esso dedicati, propone di interpretarlo come
rielaborazione di un episodio simile (conquista di un castello
attraverso uno strategemma che attira i difensori all'aperto
— 97 —
e permette un facile assalto) del Roman de Thèbes francese
(vv. 2945-3698 dell'ed. curata da G. Raynaud de Lage,
Paris, Champion, C.F.M.A., 1966-1967). Gli aspetti che
accomunano i due episodi e li differenziano da altri simili di
altre narrazioni antiche e medievali sono in particolare :
l'assedio a un castello, l'avidità degli abitanti di questo,
l'utilizzo come espediente di una tenda abbandonata, l'attacco a sorpresa da parte di una schiera rimasta en celada
e la conquista senza colpo ferire del castello stesso. Le differenze di realizzazione, oltre che alla diversa ispirazione e
formazione dei due autori, derivano dal taglio sintetico dato
dall'autore del Cantar de Mio Cid alla sua narrazione, nella
quale viene sviluppata solo la realizzazione dell'espediente
tattico e non la sua progettazione, cosicché diversi passaggi
rimangono solo accennati o non del tutto esplicitati.]
200. COMPAGNA, Anna Maria : Epica catalana perduta ed epica in
Catalogna, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., II, pp. 645-654.
[A fronte di interventi recenti (Asperti, Cingolani) tendenti da varie prospettive a ridimensionare la presenza di
tradizioni epiche locali nella Catalogna medievale, l'A. sviluppa in questo intervento una rinnovata valutazione
dell'insieme di indizi e prove sulla base dei quali era stata
invece affermata una almeno relativa vitalità di temi e forme
epiche in quella regione. Scorsi sommariamente e in sostanza confermati gli argomenti in favore di quest'ipotesi, in
passato avanzati soprattutto da Martín de Riquer, l'A. si
sofferma sulla documentazione oggi disponibile sulla base di
ricerche archivistiche che negli ultimi decenni hanno censito
ed elaborato dati desunti da inventari antichi di biblioteche
basso-medievali, del XIV e XV secolo. Malgrado le difficoltà d'interpretazione poste da inventari redatti in genere in
latino e molto sommari nelle indicazioni, è possibile identificare un numero significativo, sebbene in assoluto non elevatissimo, di riferimenti a testi di argomento epico. Queste
presenze, reperite del resto anche in centri relativamente
periferici, appaiono sufficientemente diversificate nel tempo
e nella tipologia dei testi e delle tradizioni linguistico-letterarie da permettere di mantenere l'ipotesi dell'esistenza di
«un'epica medievale catalana perduta, sia in latino che in
— 98 —
catalano » (p. 653), cui si affiancano la presenza in Catalogna di epica castigliana e una consistente e duratura fortuna
di temi, forme e testi di ascendenza francese e persino occitanica (Girart de Roussillon).]
201.
COOK, Robert F. : Un cycle en germe : « Venise IV» et la
tradition épique, dans L'épopée romane au Moyen Âge et
aux temps modernes..., I, pp. 433-442.
[L'A. analizza il complesso di testi tramandati dal ms.
Marciano, francesi IV (Chanson d'Aspremont e redazione
franco-veneta della Chanson de Roland, caratterizzata tra
l'altro dall'inserzione, comune anche al gruppo C-V7, di un
gruppo di lasse concernenti la conquista di Narbona,
oggetto principale dello studio) nella prospettiva della
« poussée cyclique » che caratterizza le compilazioni soprattutto a partire dal sec. XIII. Un insieme che appare « assez
hétéroclite » a una prima scansione completa del manoscritto, può essere meglio compreso sulla base di una volontà
di completezza informativa, a partire da un assetto testuale
ricevuto dalla tradizione, ma considerato dal compilatore
come apérto e sviluppabile in soluzioni divergenti e innovative, più ampie, di natura appunto ciclica, sulla base di
interventi di natura personale, come suggeriscono alcuni
tratti peculiari di stile e lingua. Nel complesso, la soluzione
non è dissimile, quantomeno nella motivazione di fondo se
non nel risultato, da quella messa in opera da David Aubert
nel sec. XV : anche questi inserisce nelle sue Croniques et
conquestes de Charlemaine un'integrazione con la conquista
di Narbona, pur differente per fonti e collocazione entro la
narrazione. V4 appare così come una sorta di «mosaïque
incomplète », nel quale il compilatore ha cercato, attraverso
una serie di integrazioni e di saldature narrative, di ricreare
una unità almeno relativa o embrionale a partire da materiali disparati, unificati dall'elemento di base delle compilazioni cicliche, la presenza di un personaggio dominante, in
questo caso la coppia Carlo Magno/Roland.]
202.
CORBELLARI, Alain : Relire les «Les légendes épiques », dans
L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes...,
II, pp. 843-856.
— 99 —
[Più che in una prospettiva di semplice storia della medievistica, la rilettura delle Légendes épiques di Joseph Bédier
appare opportuna come occasione di contestualizzazione e
di considerazione prospettica di alcuni degli assunti fondanti
della storiografia letteraria delle Origini. In particolare in
Bédier è essenziale la congiunzione tra la nozione di « origini », di un genere e di una storia letteraria, e quella di
« creazione », insita nell'atto di scrittura che porta alla realizzazione dei singoli testi e che tende a spostare l'attenzione
sul raggiungimento di una forma compiuta da parte di
questi. In realtà, non liquidabile sotto semplici etichette
negli scaffali delle esperienze passate, l'insieme delle ricerche
epiche di Bédier è origine di riflessioni importanti circa temi
tuttora al centro del dibattito critico (cronologia e modalità
di definizione dei testi concretamente valutabili) ed è per
converso ri-leggibile sulla base di nuovi percorsi d'indagine
(origini indœuropee di un importante bagaglio tematico).
Per altra parte è opportuna una riconsiderazione dell'atteggiamento conoscitivo di Bédier rispetto alle « vestigia » del
passato — poemi epici così come esemplari di tradizioni
manoscritte — : Bédier, attento alla realtà dell'oggetto
conservato come prodotto culturale, non lo considera come
semplice depositario di una tradizione — letteraria o testuale — e quindi come « prodotto » e « testimone » di una
storia la cui logica è in qualche modo esterna, ma al contrario come documento tangibile di un atto creativo umano
che si confronta con un'eredità e la riformula.]
203. CRAMER VOS, Marianne : Le nouveau jour dans la « Chanson
de Roland», des aspects du temps et du nombre, dans
L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes...,
I, pp. 555-575.
[L'A. analizza alcune componenti numerologiche della
Chanson de Roland, legate innanzitutto al ricorrere del
numero sette a partire dallo stesso esordio del poema. Simbolo della realtà e della storia, scansione del tempo della
Creazione, secondo l'esegesi biblica e patristica, il sette nasconde accanto a sé l'otto, numero invece assente nella Chanson de Roland, numero simbolico dell'eternità : gli avvenimenti hanno dunque luogo, simbolicamente, tra il sette e
l'otto, sul crinale tra un tempo storico e un tempo sacro. Il
— 100 —
combattimento con gli arabi, in particolare con Baligante, è
difatti contrassegnato da richiami a combattimenti
dell'Apocalisse.]
204.
DUIJVESTIJN, Bob : Des romans en prose, victimes de la censure ecclésiastique; un exemple : « Les Quatre fils
Aymon », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., II, pp. 655-664.
[Nell'età della Controriforma, le autorità ecclesiastiche
cattoliche dei Paesi Bassi spagnoli s'interessarono assiduamente al controllo dei testi di lettura correnti in quel tempo
e soprattutto presso i giovani in età scolare, tra i quali ricorrevano in particolare le versioni in prosa nederlandese di
romanzi d'origine francese, talora circolanti a partire da versioni allestite nelle regioni protestanti del Nord. L'attenzione al testo dei romanzi, inseriti spesso negli Indici dei
libri proibiti sino all'approntamento di versioni appositamente controllate e purgate, è motivata dalla funzione pedagogica che è loro attribuita (iniziazione alla lettura; onesto
passatempo) e che viene rivendicata dagli stessi stampatori
sin entro il sec. XIX. Quale esempio di questa forma di censura ecclesiastica, l'A. esamina puntualmente le edizioni dei
Vier Heemskinderen circolanti in area cattolica comparate
con quella anteriore al Concilio di Trento (Leiden, 1508),
rimasta inalterata presso tutti gli editori settentrionali : sono
stati in particolare eliminati tutti i passaggi concernenti il
magico e il meraviglioso e quelli contenenti allusioni sessuali
anche innocenti, sono stati emendati numerosi riferimenti
alla religione ed alle pratiche di culto.]
205. FINET-VAN DER SCHAAF, Baukje : « Die Historie van Peeter
van Provencen ende die Schoone Magelone van Napels » :
traduction / adaptation / réécriture de « L'Histoire de
Pierre de Provence et de la belle Maguelonne », dans
L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes...,
II, pp. 857-872.
[Il romanzo in prosa nederlandese Die Historie van Peeter
van Provencen, stampato per la prima volta nel 1517 e più
volte riedito sino all'inizio del sec. XVIII, rimonta a una tradizione narrativa francese testimoniata da due redazioni
concorrenti del sec. XV, siglate rispettivamente B e C. La
— 101 —
seconda di queste, C, sarebbe, secondo quanto sin qui accettato, all'origine di tutti gli adattamenti e traduzioni in altre
lingue (spagnolo, italiano, portoghese, tedesco, scandinavo e
appunto nederlandese). L'A. giunge a porre questa conclusione in termini maggiormente problematici a seguito di
un'analisi comparativa serrata della versione nederlandese
con i due possibili modelli francesi, indirizzata sia verso l'organizzazione complessiva del racconto e la suddivisione in
capitoli, sia verso la rilevazione di affinità e differenze a
livello micro-testuale, comunque percettibili in alcuni passaggi al di là della fisionomia peculiare dell'adattamento
(generale tendenza alla semplificazione, scelte lessicali di
tipo più concreto). In effetti il compilatore della versione
nederlandese pare avere contemporaneamente sott'occhio
entrambe le possibili redazioni-modello, ovvero una precedente versione francese che già le combinasse. L'A. completa la sua presentazione del romanzo con l'analisi della
presenza di due componenti « illustrative » : le numerose
inserzioni liriche in forma di « refrains » su temi religiosi e
amoroso-cortesi, vistosa innovazione rispetto al modello
francese attraverso la quale è approfondita la caratterizzazione dei personaggi principali, e il corpus illustrativo vero
e proprio, costituito da 27 incisioni su legno.]
206. FURLATI, Sara : Per un'edizione «critica» dei « Cantari del
Danese», dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., I, pp. 443-456.
[L'A. espone i problemi critici posti da un progetto di
pubblicazione del gruppo di cantari italiani tardo-medievali
imperniati sulla figura del Danese Uggieri (Ogier le Danois
delle canzoni di gesta francesi), dei quali manca al momento
un'edizione critica. Parte di un filone italiano delle imprese
dell'eroe che trova il suo massimo rappresentante nel ms.
marciano della Geste Francor (V 13), i Cantari del Danese
vennero composti probabilmente nella seconda metà del
sec. XIV e sono oggi conosciuti attraverso tre manoscritti,
un incunabolo e diverse stampe cinquecentesche, che non
apportano però novità significative alla documentazione più
antica. Dopo avere presentato le quattro fonti principali,
l'A. espone i principi ai quali intende ispirarsi l'edizione in
corso di preparazione. Com'era lecito aspettarsi, data la
— 102 —
natura dei testi, l'assetto delle redazioni concorrenti è fluttuante — la stessa ampiezza diverge e si riscontra un'accentuata variabilità delle lezioni —, situazione che l'A. suggerisce di spiegare configurando una tradizione globalmente
« mista », parte scritta e parte orale. Riscontrata questa elevata instabilità ad ogni livello, l'A. propone un'edizione di
tipo conservativo e informativo, fondata su un'equilibrata
valorizzazione delle redazioni, svincolata totalmente da
qualsiasi intento ricostruttivo.]
207.
GEMENNE, Louis : Sansonnet : avis de recherche d'un orphelin
épique, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps
modernes,.., II, pp. 665-676.
[Il personaggio epico di Sansonnet, protagonista di narrazioni perdute, è oggetto di riferimenti e allusioni in una serie
di testi storiografici basso-medievali : la Chronique de France
jusqu'en 1380, compilata tra il 1450 e il 1476, Ly Myreur des
Histors di Jean d'Outremeuse (sec. XIV ex.), la Chronica
latina di Alberico di Trois-Fontaines (secondo quarto del
sec. XIII), lo Speculum di Roberto di Gretham (ca. 1250),
ed escludendo peraltro una supposta ma inesistente propaggine quattrocentesca nelle Croniques et conquestes de Charlemagne di David Aubert. Il riesame comparativo della documentazione disponibile permette all'A. di correggere alcune
indicazioni e di individuare alcune tracce ulteriori, meritevoli di essere seguite (le connessioni con l'Ungheria, in particolare).]
208.
GRACIA, Paloma : La maledición de los hijos como tema
épico : Raoul de Cambrai, Sancho II y Afonso Henriques,
dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps
modernes..., II, pp. 905-915.
[In tre componimenti epici medievali romanzi ricorre il
tema della maledizione scagliata da un genitore contro il
figlio primogenito, a seguito di una ribellione e di un rifiuto
di obbedienza : quella di Aalis contro Raoul de Cambrai
nella canzone omonima; quella di Fernando di Castiglia
contro Sancho nel ricostruito Cantar de Sancho II castigliano ; quella della madre contro il figlio Afonso nell'ipotetica Gesta de Afonso Henriques portoghese. L'A., ritiene che
in tutte e tre le leggende, d'intonazione tragica per la loro
— 103 —
conclusione, il motivo della maledizione sia stato incorporato a un certo punto dell'elaborazione epica — in forma
ben strutturata nel Raoul e nel Cantar de Sancho II, posticcia invece nel caso della leggenda portoghese — sulla base
del ricordo del potere della maledizione familiare, attestato
già nelle culture primitive e ben radicato nella tradizione
biblica e classica, massimamente attraverso la storia di
Edipo.]
209.
HEINTZE, Michael : « Bueve de Hantone » en Espagne. À propos des romances sur Gaiferos, dans L'épopée romane au
Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 929-931.
[Una serie di precise coincidenze (situazione e struttura
narrativa, strette affinità onomastiche) permette d'individuare nell'episodio del Bueve de Hantone in cui è narrata la
fuga del protagonista dalla prigionia presso il re arabo
Bradmont, in Damasco la fonte diretta del romance castigliano che descrive la fuga di Gaiferos da Abrasmonte. La
sicura identificazione di questa fonte spinge a riconsiderare
l'insieme dei romances di cui è protagonista Gaiferos, nei
quali è ravvisabile una serie continua di tratti distintivi
interpretabili come adattamenti dal modello del Bueve de
Hantone, in una versione però differente da quella oggi
conservata e apparentemente più arcaica, come suggerisce il
confronto con la leggenda germanica di Walther e Hiltgunt.
Ciò permette di formulare l'ipotesi che alle spalle del ciclo
di romances conservati si possa scorgere un antico e perduto
Cantar de Gaiferos, che ricalcherebbe la sezione iniziale del
Bueve de Hantone e permetterebbe di precisare alcuni tratti
originari della redazione francese.]
210.
HOYER-POULATN, Emmanuelle : Figures du pouvoir dans la
postérité de la « Chevalerie Ogier », dans L'épopée romane
au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 677-691.
[L'A. esamina l'evoluzione delle raffigurazioni del potere
e della funzione del personaggio di Ogier de Danemarche,
col suo controverso rapporto con Carlo Magno, nelle rielaborazioni più tardive della sua storia poetica, dalle compilazioni dell'inizio del sec. XIV sino all'edizione ottocentesca
nella Bibliothèque Bleue. Negli adattamenti della Chevalerie,
pur entro le limitazioni imposte dal desiderio di conservare
— 104 —
i connotati di massima dell'opera originale e dallo stesso
peso delle immagini tradizionali dei personaggi e delle situazioni, si riscontrano l'indebolimento progressivo della figura
personale di Carlo Magno, ridotta da un lato a tratti umani
e dall'altro a presenza lontana e quasi solo simbolica, e, più
generalmente, una certa accentuazione peggiorativa dell'immagine della monarchia, conseguita soprattutto attraverso
l'inserimento di valenze sempre più negative associate al
figlio dell'Imperatore, Chariot, attraverso il quale entra in
discussione il principio stesso della trasmissione dell'autorità
e del potere. Nelle più libere Continuazioni, a partire dal
Roman d'Ogier in décasyllabes (1310), si affaccia a più
riprese il tema della possibile « presa del potere » da parte
di Ogier, attraverso l'assunzione della dignità regale, non
più legata ad un diritto d'ascendenza divina; se i sovrani
conservano le proprie corone, essi appaiono sempre più
bisognosi del sostegno di valenti campioni.]
211. LECLERC, Marie-Dominique : L'« Histoire des Quatre Fils
Aymon ». L'évolution de la page de titre au travers d'un
motif légendaire dans les éditions troyennes de la Bibliothèque Bleue, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., I, pp. 79-96.
[L'A. segue la fortuna dell'immagine iconografica centrale
associata alla canzone — i quattro fratelli a cavallo di
Baiardo. Dopo un sintetico panorama della tradizione
manoscritta tardo-medievale, rappresentata soprattutto
dalle versioni in prosa, dove il motivo viene più pienamente
sviluppato, lo studio si concentra sul settore meno indagato
dei primi secoli della stampa e delle successive edizioni di
Età Moderna della Bibliothèque Bleue, delle quali è fornito
un catalogo dettagliato. Mentre le stampe più antiche oscillano tra due interpretazioni — i fratelli a cavallo tutti di
Baiardo, ovvero montati su quattro distinti animali —, nelle
edizioni della Bibliothèque Bleue di varie tipografie di
Troyes s'impone quest'ultima soluzione, corrispondente al
testo edito : l'incisione su legno del frontespizio è spesso la
stessa, trasmessa da una stamperia all'altra. Altre edizioni
concorrenti a quelle di Troyes, diffuse a partire dal
XVIII secolo, recuperano a volte il motivo iconografico tradizionale, vivo a livello popolare, a volte finendo con l'inse— 105 —
rire in una medesima stampa le due diverse figurazioni, veri
e propri modelli stereotipi ereditati dal Tardo-Medioevo.]
212.
LUCÍA MEGÍAS, José Manuel : Las dos caras de un héroe : las
« Crónicas » del Cid en la imprenta hispánica, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II,
pp. 705-736.
[Il Cid è protagonista di due opere storiografiche a
stampa del sec. XVI, la Crónica populare del Cid (14 edizioni
tra il 1498 e il 1589) e la Crónica particular del Cid (3 edizioni tra il 1512 e il 1593). L'A. esamina questa considerevole fortuna editoriale ripercorrendo le caratteristiche delle
varie edizioni anche attraverso gli aspetti tipografici e di
presentazione, confrontati con quelli di altre tipologie librarie, primi tra tutti i libri di cavalleria. In questa prospettiva
l'A. analizza i frontespizi delle edizioni, tra modelli d'impianto cavalleresco, storico guerresco, araldico e le illustrazioni che, non sistematicamente, accompagnano il testo,
venendo a costituire un apparato iconografico in parte di
tipo stereotipo (scene di assedio, di combattimento, ecc.)
legato ai modelli tipografici del libro di cavalleria, in parte
di tipo specifico, legato cioè alla storia del Cid : risaltano in
particolare le illustrazioni legate ad episodi che vedono coinvolti gli Infanti di Carrión. L'A. conclude la propria analisi
di questa fortuna editoriale prendendo in esame i centri di
produzione e gli aspetti più strettamente commerciali, peraltro assai rilevanti in quanto permettono di definire gli
ambiti di diffusione delle diverse edizioni, indirizzate in
alcuni casi con certezza al mercato americano ovvero, quasi
esclusivamente a quello interno.]
213. MALFAIT-DOHET, Monique : Le héros des chansons de geste
tardives, reflet d'une conception folklorique de l'aventure,
dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps
modernes..., II, pp. 737-751.
[Situazioni, strutture e soluzioni narrative, figure di protagonisti del romanzo popolare francese moderno (Sue, Ponson du Terrail, Dumas) e delle sue varianti « colte » (Hugo,
Gautier) — con i loro molteplici derivati cinematografici —
e poi del fumetto riproducono una serie di clichés fondanti
della narrativa tradizionale occidentale, che si ritrovano
— 106 —
tutti nelle canzoni di gesta del Tardo-Medioevo (in particolare Roman d'Ogier in décasyllabes, Baudouin de Sebourc,
Hugues Capet). Nei testi medievali e nelle opere moderne
una medesima riserva di procedimenti retorici dà corpo alle
manifestazioni di sogni che appaiono anch'essi accomunabili
sotto una medesima cifra : desiderio di avventura, di immersione nei meandri delle peripezie, di attesa per l'intervento
dell'eroe che sfugge alla dimensione del quotidiano e gli
conferisce un'impronta meravigliosa.]
214. MANOACH, André DE : Le terroir aragonais et périgourdin
dans « Rollan a Saragossa » et « Ronsasvals », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I,
pp. 457-472.
[Conservati in un medesimo manoscritto, i due poemi
occitanici Rollan a Saragossa (RS) e Ronsasvals (R) sono
accomunati da diverse corrispondenze linguistiche, stilistiche
e tematiche, cui l'A. ne aggiunge una onomastica : il nome
della spada impugnata dall'Arcivescovo Turpino (R v. 446 e
RS v. 88). L'A. li esamina congiuntamente al fine di ritrovare tracce di una comune origine attraverso precisi riferimenti, tra loro intersecati all'area aragonese e limosino-perigordina : conoscenza precisa e presumibilmente diretta di
diversi luoghi in Aragona nel RS; uso nel R, v. 1440, della
forma amirat, da intepretare come dialettismo aragonese nel
significato di « signore », di fatto parafrasato con « conte »
nella redazione rimata della Chanson de Roland, entro un
passo di probabile origine limosina interpolato nel continuum della narrazione, che permette d'interpretare l'espressione amirat de Frontals come in realtà riferita al conte di
Périgueux; riconoscimento di una duplice componente onomastica, navarro-aragonese, nel nome del Barbaron Nicolau
che in R v. 1439 compare morto accanto a Roland. Questa
componente, che è contemporaneamente aragonese e perigordina, può essere spiegata sulla base della presenza di
coloni occitanici in Aragona e riconduce ad un periodo tra
la conquista di Saragozza, nel dicembre 1118, e l'unione
dinastica con la Catalogna, nel 1137. Localizzazione e datazione sono coerenti con quanto appurabile dall'irradiazione
di elementi tematici e aspetti formali, primo tra tutti quello
del «sogno di Alda», realizzato nel R, vv. 1696-1795, in
— 107 —
forma quasi di chanson de femme, dei quali è possibile reperire tracce disperse tra romances castigliani, i frammenti del
Roncesvalles navarro e la versione norrena.]
215.
MARNETTE, Sophie : Du décasyllabe à la prose : narrateur et
point de vue dans la mise en roman du cycle épique de Guillaume, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps
modernes..., II, pp. 753-781.
[Il Roman de Guillaume (RG), una «mise en prose du
cycle épique de Guillaume d'Orange (XVe s.), mêle aux techniques des romans en prose plusieurs techniques des chansons de geste dont il s'inspire » (p. 753). L'A. intende dimostrarlo in questo denso contributo focalizzando l'attenzione
sul punto di vista del narratore e sulla maniera in cui esso
funge da filtro allo sviluppo della narrazione. A questo fine
una sezione-esemplare del RG (l'episodio della prise
d'Orange) è comparata con una serie di campioni estratti da
canzoni di gesta e romanzi, in prosa; gli estratti testuali sono
sottoposti ad un'analisi puntuale degli aspetti linguisticogrammaticali, stilistici e d'organizzazione del racconto che
possano essere messi in relazione col problema del punto di
vista, a partire dagli interventi in la pers. (indicanti il narratore) e in 2a pers. plur. (individuanti il pubblico degli uditori/lettori), per passare poi agli interventi espliciti del narratore, sotto forma di commenti di vario tipo e quindi alla
definizione dei vari punti di vista, che permette di distinguere nelle chansons de geste un'apprezzabile diversificazione di possibili focali interne a fronte, nei romanzi in
prosa, di «une instance narrative unifiée et unifiante qui
focalise les événements racontés de façon externe et omnisciente » (p. 775). La valutazione del RG entro questo quadro analitico permette di individuare gli aspetti che ne ricollegano formalmente l'assetto narrativo agli ascendenti epici
e quelli che lo accomunano alle scritture in prosa.]
216. MELLI, Elio : L'edizione critica del « Fierabraccia » comense :
questioni e soluzioni ecdotiche, dans Siculorum Gymnasium, n.s. 53, 2000 [= Studi in onore di Bruno Panvini],
pp. 47-67.
[Viene qui presentata la nuova edizione del cantare italiano di Fierabraccia fondata sul ms. Como, Biblioteca della
— 108 —
Società storica comense, senza segnatura, siglato G (dalla
famiglia dei conti Goivio, suoi più antichi possessori oggi
noti), per lungo tempo smarrito e recentemente ritrovato. Il
cantare è trasmesso da altri quattro manoscritti completi e
da un frammento. La stessa natura della tradizione dei cantari e la complessiva configurazione della tradizione di
questo in particolare impongono una metodologia di edizione di tipo conservativo. L'A. illustra e discute in dettaglio
una serie di luoghi che si presentano a vario titolo come
problematici : talora s'impone la correzione del codice di
base a fronte di errori palesi, talora al contrario la lezione
del codice comense appare non solo in sé difendibile, ma
anche superiore qualitativamente a quella degli altri relatori
[L'edizione curata da Melli del cantare di Fierabraccia è nel
frattempo apparsa : cf. B.B.S.R, fasc. 31, 1999-2000,
n° 237; cf. altresì in questo B.B.S.R. fasc. 34, n° 191, la
scheda relativa all'ed. di G.B. Rosiello de La Spagna in
Rima del manoscritto comense, basata sullo stesso codice
del Cantare di Fierabraccia.]
217. MERCERON, Jacques E. : Charlemagne et l'économie de la
charité et de la conversion dans le « Pseudo-Turpin », dans
L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes...,
II, pp. 945-966.
[Nel cap. 13 del cosiddetto Pseudo-Turipino (Historia
Karoli Magni et Rotholandi : PT) e nei capitoli corrispondenti della versione francese di Maître Johannes (MJ), il re
arabo Agolant prima dichiara di volersi convertire al cristianesimo, poi ritira la promessa alla vista di un gruppo di
dodici (o tredici a seconda delle versioni) « uomini e messaggeri di Cristo » (nuncii domini nostri Ihesu Christi), relegati
in un angolo e mantenuti in condizioni miserabili alla corte
di Carlo Magno : si tratta di un episodio di cui sono reperibili paralleli e potenziali modelli in diverse leggende del
secoli X e XI, e che è però soprattutto da interpretare alla
luce della peculiare situazione che si delinea nella societas
chiristiana tra XI e XII sec. Trascurando il gruppo simbolico di dodici/tredici poveri, Carlo Magno mostra di non
curarsi di un aspetto tradizionale e rappresentativo della
carità monastica e signorile, ossia l'accoglienza degli indigenti, codificata in vere e proprie regole. A fronte della per— 109 —
niciosa avaritia, peccato di cui si macchiano l'aristocrazia e
l'alto clero — specularmente onorato alla corte di Carlo —,
l'episodio dei « messaggeri di Cristo » nello PT, figure e rappresentanti di Cristo e dunque intermediari verso di lui, si
struttura come vero e proprio exemplum di condanna, nel
quale alla mancanza di caritas corrisponde il fallimento del
progetto di conversione di Agolant. Indirizzato presumibilmente ad un pubblico monastico, lo PT, opera forse di un
autore vicino alla posizione dei canonici agostiniani, riflette
tensioni interne alla Chiesa all'inizio del sec. XII, tra pratiche e istituti alto-medievali e movimenti di riforma religiosa che proclamano l'esigenza di associare parole ed atti,
fede ed opere (ciò che invece viene simbolicamente separato
nei due momenti dell'exemplum).]
218.
MOISAN, André : La chanson de «Renaut de Montauban»
dans le théâtre populaire breton, dans L'épopée romane au
Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 783-790.
[Oggi conosciuto attraverso un discreto numero di manoscritti ed edizioni, scaglionati tra la fine del sec. XVIII e l'inizio del XX, l'adattamento teatrale bretone della canzone di
gesta dei Quatre fils Aymon godette di una considerevole
fortuna per più di due secoli, a partire dalla prima rappresentazione nota, avvenuta nel 1717. L'A. espone la struttura
del dramma, costituito da ca. 1700 versi e modellato a partire dalla versione romanzesca in prosa.]
219.
MÖLK, Ulrich : Le «Cafard de Connibres» ou comment
expliquer un hapax de «Lohier et Malart», dans L'épopée
romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II,
pp. 473-480.
[Il poema trecentesco di Lohier et Malart è conosciuto per
intero solo attraverso una traduzione tedesca del secolo successivo, opera della principessa d'origine francese Elisabeth
de Nassau-Sarrebruck (1437); del testo originario è stato
ritrovato ed edito recentemente un frammento di 120 versi
(Mölk, in Romania 1992). In questo intervento l'A. offre
un'interpretazione dell'hapax cafard, appellativo legato a un
personaggio che in tre altre occasioni è designato come le
bastart (de Connibres). Sulla base dello svolgimento complessivo della vicenda, legata all'Anseïs de Carthage, e
— 110 —
tenendo conto del contesto specifico e dello stile epico, l'A.
propone di rivedere le esplicazioni proposte della forma
cafard e di interpretarlo come forma composta ingiuriosa,
un parallelo e sinonimo dell'a.fr. paillart 'uomo di paglia,
uomo da nulla', formato a partire da a.fr. caf.]
220.
MORGAN, Leslie Zarker : Ogier le Danois in the « Geste
Fr ancor » (V 13) : «Chevaleries», the Maganzesi and
Incompetent Kings, dans L'épopée romane au Moyen Âge
et aux temps modernes..., I, pp. 335-351.
[Rispetto a giudizi che consideravano il ms. Marciano 13
della Geste Francor (V 13) come una collezione di canzoni
che riunisce elementi anche eterogenei e tra loro non pienamente integrati, l'A. privilegia una seconda e oggi più accreditata tradizione di studi che evidenzia al contrario gli
aspetti di unità di disegno della compilazione, e rispetto ad
essa affronta in particolare canzoni aventi come protagonista Ogier le Danois (Enfances Ogier, Chevalerie Ogier),
considerate da alcuni come le meno coerenti al disegno del
codice, in particolare a causa dell'assenza di un elemento
tematico importante quale il conflitto con il casato dei
Maganzesi. L'A. valuta invece la funzione del personaggio
di Ogier e delle due canzoni di cui è protagonista in termini
di struttura ed equilibrio narrativo complessivo della compilazione, come elementi speculari rispetto alla canzone in due
parti di Bovo d'Antona, entro un progetto che dà rilievo
strutturale a narrazioni articolate su più generazioni successive che seguono la vita dei personaggi sino all'età matura
e che, attraverso i due personaggi corrispondenti di Bovo e
di Ogier presenta, a distanza di generazioni, due modelli
umani di vita cavalleresca e di valori contrapposti sia alle
macchinazioni dei Maganzesi, sia alla condotta di un potere
centrale in via di rapida degradazione già sotto Carlo
Magno.]
221. NEGRI, Antonella : Le conseil des barons dans l'épopée française médiévale : lien juridique et écart littéraire, dans
L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes...,
I, pp. 353-364.
[L'A. esamina il momento del « consiglio dei baroni » in
un campione significativo di canzoni di gesta (Chanson de
— 111 —
Roland, Couronnement de Louis, Fierabras, Chanson d'Aspremont, Girart de Roussillon, Renaut de Monauban), cercando
di ritrovare corrispondenze con gli usi e i costumi giuridici
del tempo, quali accertabili dalla letteratura giuridica medievale e da quanto constatato dalle investigazioni storiche
moderne, cosa che permette tra l'altro di meglio situare
alcuni testi, specialmente tardivi, in rapporto con l'evoluzione delle procedure e dei sistemi di governo. L'A. rileva
innanzitutto la possibilità di distribuire gli episodi di
« consiglio dei baroni » in due categorie di massima, individuate dalla prevalenza dell'aspetto di consultazione, ovvero
di un aspetto più decisamente deliberativo, quest'ultimo
associato al sostantivo jugement (mentre altrove il predicato
juger compare con funzione meno precisamente individuante). Nel primo caso, il consiglio è il luogo in cui il re
esercita il proprio potere. Nel secondo sono invece i vassalli,
i « grandi » che assumono le decisioni : le soluzioni narrative
sono in questo caso assai variabili, a seconda anche della
forza del singolo re e della sua capacità o meno di proporsi
quantomeno come garante del diritto. Soprattutto in questo
caso si possono rilevare con evidenza le tensioni tra interessi
e poteri contrapposti che sono tipici dell'età feudale.]
222.
OTAKA, Yorio : Vocabulaire du combat dans le « Roman
d'Alexandre » du ms. inédit Royal 15.E. VI, ff. 4b-24b, du
Musée britannique, dans L'épopée romane au Moyen Âge
et aux temps modernes..., I, pp. 489-498.
[Esemplato nel XIV secolo e in seguito offerto, tra 1445
e 1452, a Margherita d'Angiò, moglie di Enrico VI d'Inghilterra, il ms. contiene, oltre ad altri testi, una redazione in
prosa della storia di Alessandro Magno, affine per testo a
quella conservata nel ms. Paris B.N.F. fr. 788, copiato nel
1461. L'A. trascrive diversi estratti del testo concernenti
scene di battaglie campali e di scontri individuali e ne analizza la struttura, rilevando il carattere stereotipo delle descrizioni e una sostanziale povertà lessicale, « les scènes du
combat étant présentées comme simples épisodes utiles au
développement du récit » (p. 498).]
223.
PAREDES NÚÑEZ, Juan : Vestigios épicos en los nobiliarios
medievales portugueses, dans L'épopée romane au Moyen
Âge et aux temps modernes..., II, pp. 791-799.
— 112 —
[Diversi passaggi dei nobiliari dinastici portoghesi medievali e soprattutto del più importante di essi, il Livro de Linhagens do conde D. Pedro, contengono spesso brevi sintesi di
narrazioni leggendarie relative ai tempi andati, delle quali
talora si trova eco nella storiografìa medievale, a partire già
dalla Crónica de 1344, e che l'A. interpreta come vestigia di
canzoni di gesta. Attraverso di esse di può abbozzare la
mappa ipotetica di una tradizione epica che è assai spesso
senza riscontro nel resto delle letterature peninsulari. A
fianco di abbozzi di carattere più decisamente epico, nel
Livro de Linhagens se ne incontrano altri di carattere piuttosto « dramático y sentimental » (p. 796), meglio interpretabili alla luce della tradizione epico-lirica del romancero ed
associabili per gusto alla cultura nella quale è da inquadrare
la compilazione dell'Amadis de Gaula.]
224.
PATTISON, David G. : Epic diction in Spanish « clerecía »
verse : from imitation to parody, dans L'épopée romane au
Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 801-814.
[In entrambe le tradizioni poetiche della Spagna duecentesca, il mester de clerecía e quello de juglaría, rappresentato
eminentemente dal Poema de mio Cid, è possibile riscontrare
la presenza di un cospicuo bagaglio di materiali linguisticostilistici e di strutture descrittive e narrative coincidenti e
comuni. La coincidenza tra i due registri è particolarmente
sensibile nel Libro de Alexandre e nelle opere di Gonzalo de
Berceo, e la ripercussione di elementi di tecnica epico-giullaresca giunge sino a Juan Ruiz, nel pieno sec. XIV, dove
questa fraseologia viene utilizzata, con precisa coscienza
compositiva, non in maniera uniforme lungo tutta l'estensione del testo, ma concentrata in alcuni passaggi cui l'autore intende conferire una speciale connotazione, in genere
ironica, satirica o anche decisamente burlesca; si tratta in
questo caso di un uso decisamente classificabile come parodico, non più genericamente imitativo, come accadeva nei
testi del secolo precedente.]
225. PICCHIO, Riccardo : Matière épique et fonction narrative dans
la tradition slave : le cas du « Slovo d'Igor' », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II,
pp. 1013-1022.
— 113 —
[È impossibile parlare a rigore di una « epica slava », in
primo luogo a causa della diversità delle realtà linguistiche
e culturali tra le varie popolazioni di ceppo slavo, peraltro
confermata dall'assenza di documentazioni storiche positive
circa i presunti tratti comuni. Nelle tradizioni letterarie dei
vari paesi forme classificabili anche in senso lato come
« epiche » compaiono in relazione con le vicende storiche e
le realtà peculiari di ciascuna delle regioni, lingue e culture,
sempre però sotto forma di « importazione » di modelli di
origine romanza e germanica. Questi testi appaiono dunque
inizialmente nella Slavia occidentale cattolica, e principalmente in Boemia, a partire dal XIV sec, e in Polonia, in
seguito in Croazia e in Slovenia. Nei paesi ortodossi i generi
epici non si svilupparono che a seguito del processo di occidentalizzazione cominciato a partire dal secolo XVIII. Restano ai margini di questa tradizione, più strettamente letteraria, le vestigia di antichi componimenti, non pacificamente
classificabili come epici. L'A. si sofferma sullo Slovo d'Igor'
(Discorso — più che Cantare — di Igor), il più celebre e
controverso dei monumenti della letteratura antico-russa,
ispirato da una spedizione militare intrapresa nel 1185 da
Igor, principe-vassallo di Novgorod Seversk. Una verifica
filologica del preciso assetto testuale dell'esordio porta ad
escludere i riferimenti al canto e a considerare il testo come
una « storia esemplare », che può tutt'al più echeggiare in
qualche movimento una ipotetica epica di tipo tradizionale;
è soprattutto indebito associare questo ed altri testi in un
preteso genere epico sulla sola base dei contenuti, quando i
determinanti formali conducono in direzione diversa.]
226. ROUSSEL, Claude : Réécritures de «Florence de Rome» au
XIVe siècle, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., II, pp. 815-826.
[Della canzone duecentesca di Florence de Rome (FR) esistono due rielaborazioni del secolo successivo, la prima in
quartine di alessandrini, il Dit de Florence de Rome, la
seconda (FR 2) nella forma ancora epica delle lasse di alessandrini come continuazione della canzone di Florent et
Octavien in uno dei testimoni di questa. Mentre il Dit reinterpreta il materiale originario in una prospettiva moraledidattica, conferendogli un assetto comparabile a quello
— 114 —
degli exempla, la riscrittura epica permette di valutare attraverso un caso specifico l'evoluzione del genere sull'arco di
un secolo. Rispetto alla canzone più antica, FR 2 si qualifica
per un'accentuata tendenza all'eliminazione degli elementi di
tradizione romanzesca e per una scelta stilistica complessivamente meno ricca e più ripetitiva. Entrambe le caratteristiche, già interpretate in passato come possibili indizi della
derivazione di FR 2 da un modello anteriore alla redazione
conservata di FR e di questa più arcaico (così in particolare
Wallensköld), sono invece meglio esplicabili a livello più
prettamente letterario, come aspetti del gusto epico-arcaizzante, dai connotati moraleggianti, che connota buona parte
delle compilazioni del sec. XIV.]
227.
SPIEWOK, Wolfgang : Le «Nibelungenlied» — Une tragédie
familiale, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux
temps modernes..., I, pp. 393-407.
[L'A. muove da un confronto tra il genere francese della
Chanson de geste e quello tedesco classificabile come Heldenlied e Heldendichtung, di cui segue schematicamente le
più antiche manifestazioni, risalendo sin alla testimonianza
tacitiana dei canti celebrativi delle popolazioni germaniche,
sottolineando le affinità con la documentazione romanza in
termini di storia mitica delle popolazioni e delle nazioni. Si
sofferma quindi sul Nibelungenlied, partendo dall'aspetto
peculiare — condiviso con la più tardiva Kudrun — dell'assoluta centralità e dominanza di un personaggio femminile,
in questo caso Krimild, centro delle relazioni narrative che
si costruiscono dalle relazioni umane e familiari che si stabiliscono a partire dalla sua persona (sorella dei Burgundi,
amante e moglie di Siegfrid, moglie di Attila). Si tratta dunque tipicamente di un intreccio a base familiare, che l'A.
analizza anche con l'ausilio di un testo legislativo contemporaneo alla redazione conservata del Nibelungenlied, il Sachsenspiegel (ca. 1220-1230), e focalizzando l'attenzione sui
comportamenti della protagonista letti sulla base delle
consuetudini del tempo, in merito alla condizione della
donna nobile e ai suoi doveri, da un lato verso la propria
famiglia di nascita, dall'altro verso il marito.]
228.
VAN DIJK, Hans
: Ogier le Danois, dans L'épopée romane au
Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 525-534.
— 115 —
[Dopo avere ricapitolato le tappe della costruzione della
storia epica romanza del personaggio di Ogier de Danemarche a partire dalla Chevalerie Ogier del primo Duecento,
per giungere alle Enfances di Adenet le Roi ed alle prosificazioni tardo-medievali, l'A. si concentra sulla versione medionederlandese di Ogier le Danois, conosciuta attraverso urta
serie di frammenti provenienti da tre manoscritti del
sec. XIV e opera probabilmente di un rimaneggiatore che
riadattò i modelli francesi, forse anche sulla base di fonti
orali. L'A. ne esamina la struttura ricostruibile e cerca di
precisarne la posizione nel complesso della leggenda del
Danese, anche attraverso la successiva ri-traduzione tedesca
realizzata nella seconda metà del sec. XV (Ogier di Heidelberg).]
229.
VARVARO, Alberto : I «fiz Aymon» sepolti a Napoli?, dans
M.R., 24, 2000, pp. 82-91.
[Partendo da una biografia del re Riccardo Cuor di
Leone, l'A. prende in esame l'ipotesi di una visita a Napoli
nella cripta di San Gennaro per vedere i resti dei quattro
figli di Aimone. Secondo altre fonti, questi resti sarebbero
a Dortmund. L'A. rintraccia i dati dai Gesta Henrici II et
Ricardi I (citati dal biografo) fino ai toponimi del viaggio
tra Marsiglia e Messina. L'A. suggerisce che il luogo è San
Gennaro fuori le mura, dove c'erano le catacombe. Ma
dall'analisi contestuale e linguistica, trova difficile che si
tratti dei figli di Aimone. È vero d'altro canto che c'è una
tradizione in Francia e in Germania in cui si narra che i tre
fratelli di Rinaldo di Montalbano e Maugis d'Aigremont
fossero stati uccisi a Napoli e che i loro corpi fossero
conservati nella cripta. Dunque l'A. conclude che non è possibile sapere esattamente quello che vide il re Riccardo nel
1190.] (L.Z.M.)
COMPTES RENDUS
230. AA.VV. : Les Manuscrits de David Aubert. Textes réunis par
Danielle QUÉRUEL, Paris, URA 1153, C.N.R.S. Paris IV,
1999 (Cultures et civilisations médiévales, 18), 100 pages.
C.R. de G. Palumbo, dans M.R., 24, 2000, p. 317.
— 116 —
231. BURGESS, Glyn S. (éd. et trad.) : Le «Pèlerinage de Charlemagne», Edinburgh, Société Rencesvals British Branch,
1998 (British Rencesvals Publ., 2), LVII-70 pages.
C.R. de A. Varvara, dans M.R., 24, 2000, p. 311.
232. DAVES, Mark : Half-Serious Rhymes, The narrative Poetry of
Luigi Pulci, Dublin, Irish Academic Press, 1998,
240 pages.
C.R. de G. Ponti, dans La Rassegna della Letteratura Italiana, 105, Serie IX, luglio-dicembre 2001, pp. 520521.
233.
LACROIX, Daniel W. (trad.) : «La Saga de Charlemagne».
Traduction française des dix branches de la « Karlamagnús
Saga» norroise. Traduction, notices, notes et index par
D.W.L., Paris, Le Livre de Poche, 2000 (La Pochothèque), 919 pages.
C.R. de G. Palumbo, dans M.R., 24, 2000, p. 311.
234. RINOLDI, Paolo : Nota al v. 198 della «Morte di Carlomagno », dans Medioevo e Rinascimento, 14 (n.s. 11), 2000,
pp. 111-118.
C.R. de T. Arvigo, dans La Rassegna della Letteratura
Italiana, 105, Serie IX, luglio-dicembre 2001,
p. 464.
235.
TISSONI BENVENUTI, Antonia, MONTAGNANI, Cristina (éds) :
Matteo Boiardo, Opere. L'« Inamoramento de Orlando ».
Edizione critica a cura di A.T.B. e C.M., Introduzione e
commento di A.T.B., Milano/Napoli, Ricciardi, 1999 (La
Letteratura italiana storia e testi), CXX-1934 pages.
C.R. de M. Praloran, dans Lettere Italiane, 53, 2001,
pp. 465-473.
236.
TYSSENS, Madeleine, HENRARD, Nadine et GEMENNE, Louis
(éds) : Le «Roman de Guillaume d'Orange», t. l, éd. critique établie en collaboration par M.T., N.H., L.G., Paris,
Champion, 2000 (Bibliothèque du XVe siècle, 62), XII589 pages.
C.R. de G. Palumbo, dans M.R., 24, 2000, p. 315.
— 117 —
PAYS-BAS
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
237. ADEMA, Hessel (trad.) : « Renout van Montalbaen ». « De
vier Heemskinderen », tekst en vertaling, traduction par
H.A., Leeuwarden, Taal & Teken, 1998 (Vertaalde tekstuitgaven. Middeleeuwen, 15), 79 pages.
[Texte de la chanson de geste en moyen néerlandais avec
une traduction en néerlandais contemporain.]
238. BIESHEUVEL, Ingrid (trad.) : Diederic van Assenede, « Floris
en Blancefloer », vert, [uit het Middelnederlands] en toelichting door I.B., Amsterdam, Querido, 2001, 103 pages.
[Traduction fidèle en néerlandais moderne fondée sur
l'édition de J.J. Mak de 1965. Avec commentaire.]
239. CLAASSENS, Geert (éd.) : « Karel ende Elegast», bezorgd
door G.Cl., Amsterdam, Amsterdam University Press,
2002, 56 pages.
[Édition du texte fondée sur l'incunable A, avec une introduction.]
ÉTUDES CRITIQUES
240. DAUVEN-VAN KNIPPENBERG, Caria : Karl der Grosse auf Diebestour. Ein Beitrag zur Karlsepik in den Niederlanden,
dans Der verschleierte Karl. Karl der Große zwischen
Mythos und Wirklichkeit. Herausgegeben von Max KERKER unter Mitwirkung von Heike NELSEN, Aachen, Historisches Institut der R.W.T.H., 1999, pp. 217-234.
— 119 —
[Cette contribution, qui fait partie d'un intéressant recueil
d'études sur le personnage de Charlemagne, traite du récit
court de Karel ende Elegast et comporte un résumé détaillé
et une analyse critique de l'état des recherches et du « Nachleben ». Détail remarquable : l'A. considère que Charlemagne présente des traits d'un saint dans ce récit.]
241. HACKSTEIN, Rolf : Karl der Große in der mittelniederländischen Literatur, dans Der verschleierte Karl. Karl der
Große zwischen Mythos und Wirklichkeit. Herausgegeben
von Max KERNER unter Mitwirkung von Heike NELSEN,
Aachen, Historisches Institut der R.W.T.H., 1999,
pp. 235-248.
[Résumé du recueil d'études De epische wereld. Middelnederlandse Karelromans in wisselend perspectief, édité par
Evert van den Berg et Bart Besamusca, Muiderberg, Coutinho, 1992, avec de longues citations traduites en allemand
(cf. B.B.S.R., fasc. 24, 1992-1993, nos 222, 224, 226, 229,
230, 232, 233, 236).]
242.
MAGNÚSDÓTTIR, Ásdís Rosa : La voix du cor. La relique de
Roncevaux et l'origine d'un motif dans la littérature du
Moyen Âge (XIIe-XIVe siècles), Amsterdam/Atlanta,
Rodopi, 1998 (Internationale Forschungen zur allgemeinen und vergleichenden Literaturwissenschaft, 31),
432 pages, 9 pl., ill.
[Étude sur la présence et la fonction du cor dans la littérature médiévale (notamment dans la littérature française).
Dans le dernier chapitre, l'A. propose une nouvelle vision de
la tradition de la bataille de Roncevaux, fondée sur les
résultats de la recherche effectuée. Édition commerciale
d'une thèse soutenue à Grenoble (cf. B.B.S.R, fasc. 30,
1998-1999, n° 141).]
243. SCHULZ, Monika : « Was bedürfen wir nu rede mêre?»
Bemerkungen zur Geschitsszene im «Rolandslied», dans
A.B.ä.G, 50, 1998, pp. 47-72.
[S'appuyant sur le procès contre Ganelon, l'A. étudie de
quelle manière le Rolandslied du Pfaffe Konrad fait de la
propagande pour la lex scripta.]
— 120 —
244.
SCHWAB, Ute : Archaische Kampformeln im «Rolandslied»
und anderswo, dans A.B.ä.G., 50, 1998, pp. 73-93.
[À propos de cinq scènes de combat, figurant entre autres
dans le Rolandslied du Pfaffe Konrad, l'A. démontre que
leur description repose sur des formules figées par l'insertion
des scènes dans un contexte littéraire plus large.]
245.
SUMMERFIELD, Thea : De vertroosting van het verhaal, dans
Hoort wonder! Opstellen voor W.P. Gerritsen bij zijn emeritaat. Études réunies par Bart BESAMUSCA, Frank
BRANDSMA en Dieuwke VAN DER POEL, Hilversum, Verloren, 2000 (Middeleeuwse Studies en Bronnen, 70),
pp. 161-167.
[Analyse de la fonction d'un épisode dans The Bruce de
John Barbour (éd. A.A.M. Duncan, Edinburgh, 1997) comportant la lecture à haute voix du récit de Firumbras.]
246.
UDWIN, Victor Morris : Between two armies : the place of
the duel in epic culture, Leiden, Brill, 1999 (Davis medieval texts and studies, 10), X-235 pages.
[Description de la conduite de la guerre dans les épopées,
le duel étant la méthode de combat permettant d'éviter
d'importantes pertes de vies humaines. Comporte des chapitres sur la bataille, le duel, le rôle du héros, le roi et la
reine, et la fonction du trouvère et sa relation avec le
public.]
247.
VAN AKEN, George
248.
VAN DE KRAATS, R.
249.
VAN OOSTROM, Frits
: Franse Ardennen, In het voetspoor van
de vier Heemskinderen, dans Nestor, Seniorentijdschrift
van de Unie KBO, 48 (5), mai 2000, pp. 20-23.
[Information touristique, ne présentant — en dépit du
titre — aucun intérêt pour des spécialistes de la chanson de
geste.]
: « Karel en Elegast»; « Reinaert de
vos»; Jacob van Maerlant. Toekomst voor de Middeleeuwen. Middelnederlandse literatuur in het voortgezet onderwijs, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 178-182.
: De lage landen en het hooggebergte :
Middelnederlandse ridderromans in Europese context, dans
Literatuur, 1, 2000, pp. 3-11.
— 121 —
[Analyse du roman de chevalerie en moyen néerlandais
fondée sur une argumentation empruntée entièrement à la
matière arthurienne.]
COMPTES RENDUS
250.
AA.VV. : Hoort wonder! Opstellen voor W.P. Gerritsen bij
zijn emeritaat. Études réunies par Bart BESAMUSCA, Frank
BRANDSMA en Dieuwke VAN DER POEL, Hilversum, Verloren, 2000 (Middeleeuwse Studies en Bronnen, 70),
192 pages.
C.R. de Fr. Lodder, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 186191.
— S. Bogaart, dans T.N.T.L., 117 (1), 2001, p. 91.
— J. Reynaert, dans Sp.dL., 43 (2), 2001, pp. 157-162.
251.
AA.VV. : Medioneerlandistiek. Een inleiding tot de Middelnederlandse letterkunde, onder redactie van Ria JANSENSIEBEN, Jozef JANSSENS, Frank WILLAERT, Hilversum, Verloren, 2000 (Middeleeuwse Studies en Bronnen, 69),
345 pages.
C.R. de L. Jongen, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 182-186.
— A. Mulder-Bakker, dans B.M.G.N., 2002 (3), pp. 393394.
— H. Slings, dans Madoc, 16 (1), 2002, pp. 50-52.
— S. Bogaart, dans T.N.T.L., 118, 2002, web 87-88,
http:/www.leidenuniv.nl/host/mnl/tntl.
252. BIEMANS, Jos, KIENHORST, Hans, KUIPER, Willem et
RESOORT Bob (éds) : Het handschrift-Borgloon. Hs.
Amsterdam Universiteitsbibliotheek (UvA), IA, 24, l,
m, a). Édition diplomatique par J.B., H.K., W.K. et B.R.,
Hilversum, Verloren, 2000 (Middeleeuwse Verzamelhandschriften uit de Nederlanden, 5), 286 pages.
C.R. de A. Berteloot, dans Queeste, 9 (2), 2002, pp. 195200.
— J.-P. Gumbert, dans Queeste, 9 (1), 2002, pp. 82-84.
— W.G. Rohr, dans Nederlandse letterkunde, 7 (3), 2002,
pp. 232-233.
— 122 —
— M. de Roos, dans Spiegel historiael, 36 (1), 2001, p. 25
et 36 (6), 2001, p. 266.
253.
CLAASSENS, Geert (éd.) : « Karel ende Elegast», bezorgd
door G.Cl., Amsterdam, Amsterdam University Press,
2002, 56 pages.
C.R. de J. van Driel, dans Literatuur, 19 (5), 2002, p. 323.
254.
EYKMAN, Karel et DUINHOVEN, A.M. (trad.) : «Karel ende
Elegast», vert, [uit het Middelnederlands] door K.E.,
bezorgd en ingel. door A.M.D., Amsterdam, Prometeus/
Amsterdam, Bakker, 1998 (Nederlandse klassieken, 14),
111 pages.
C.R. de B. Besamusca, dans T.N.T.L., 115 (3), 1999,
pp. 274-276.
255.
SLINGS, Hubert (éd.) : «Karel en Elegast», samengesteld
door H.S., Amsterdam, Amsterdam University Press,
1997 (Tekst in context, 1), 96 pages, ill.
C.R. de A.J. Gelderblom, dans Neerlandica extra muros,
39 (3), 2001, pp. 66-67.
— B. Besamusca, dans T.N.T.L., 115 (3), 1999, pp. 274276.
— R. van de Kraats, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 178182.
256.
SPIJKER, Irene et STROOBANTS, Aimé : Een paard uit duizend.
Het Ros Beiaard in woord en beeld, Dendermonde, A. de
Cuyper-Robbrecht N.V. et Rotary Dendermonde, 2000,
240 pages.
C.R. de J. Tigelaar, dans T.N.T.L., 117 (1), 2001, p. 92.
— P. Wackers, dans Nederlandse letterkunde, 7 (3), 2002,
pp. 233-234.
— 123 —
SCANDINAVIE
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
257. SANDERS, Christopher (éd.) : « Bevers saga ». With the Text
of the Anglo-Norman « Boeve de Haumtone », Reykjavík,
Stofnum Arna Magnússonar á Íslandi, 2001, 399 pages.
— 125 —
SUISSE
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS,
TRADUCTIONS
258.
CRÉCY, Marie-Claude DE (éd.) : Jean Wauquelin, « La Belle
Hélène de Constantinople ». Mise en prose, édition critique
par M.-Cl. de C., Genève, Droz, 2002 (T.L.F., 547), 8CLXXXIV-664 pages.
[La Belle Hélène de Constantinople de Jean Wauquelin est
la mise en prose d'une chanson de geste en vers du
XIVe siècle, dont l'édition critique a été établie par Claude
Roussel en 1995. Elle conte l'histoire mouvementée d'une
héroïne sainte, victime du désir incestueux de son père; aux
multiples péripéties s'ajoutent des dimensions didactiques et
édifiantes, existant dans la source mais largement amplifiées
par l'auteur de la prose. L'édition critique de Jean Wauquelin rend accessible un texte qui restait inédit et montre l'intérêt de ce travail de mise en prose réalisé en 1448 à la
demande de Philippe le Bon. Elle comporte l'étude du
manuscrit, dont le luxe — support, calligraphie et miniatures — souligne le souci de prestige attaché à la politique
culturelle de Philippe le Bon. Un glossaire et des notes en
ouvrent la lecture à un large public, tout en apportant, avec
l'étude de la langue, une contribution à la connaissance du
moyen français.]
259.
TYLUS, Piotr (éd.) : « Histoire de la Reine Berthe et du Roy
Pepin ». Mise en prose d'une chanson de geste, édition critique par P.T., Genève, Droz, 2002 (T.L.F., 536),
352 pages.
[Œuvre d'un prosateur anonyme du XVe siècle, l'Histoire
de la Reine Berthe et du Roy Pepin s'inspire de la chanson
— 127 —
Berte aus grans piés, écrite vers 1275 en vers rimés par le
ménestrel brabançon Adenet le Roi. La légende retrace les
mésaventures de Berthe, fille de Blanchefleur et du roi Florant de Hongrie, femme de Pépin le Bref et future mère de
Charlemagne. Ayant dû fuir Paris le soir de ses noces suite
à d'injustes accusations, Berthe trouvera refuge pendant plusieurs années dans la forêt du Mans avant d'être enfin
reconnue et réhabilitée par Pépin. Exploitant le motif littéraire de la femme injustement accusée, l'histoire de Berthe
fut appelée à un immense succès tant en France que dans
d'autres pays d'Europe occidentale sous diverses rédactions.
La version en prose nous est parvenue dans un manuscrit
unique en provenance de la Preussische Staatsbibliothek de
Berlin, longtemps considéré comme perdu puis retrouvé à la
Bibliothèque Jagellonne de Cracovie. Le texte était resté
inédit jusqu'à ce jour.]
— 128 —
SOCIÉTÉ INTERNATIONALE RENCESVALS
LISTE DES MEMBRES
AILES, Dr. Marianne, 48 Melrose Avenue, Reading, RG6 2BN,
Grande-Bretagne.
AKKARI, Hatem, Assistant à la Faculté des Lettres et Sciences
humaines de Sfax, route de l'Aéroport, Km 4,5, BP 553,
3023-Sfax, Tunisie; 15, rue Sidi Ali Elkarray, Sfax, 3001,
Tunisie, <[email protected]>.
ALLAIRE, Prof. Gloria, Dept of Spanish and Italian, University of
Kentucky, 1055 Patterson Office Tower, Lexington,
KY 40506-0027, USA, <[email protected]>.
ALLEN, Prof. John Robin, Saint John's College, 400 Dysart Rd.,
University of Manitoba, Winnipeg, MB R3T 2M5 Canada,
<[email protected]>.
ALMEIDA RIBEIRO, Cristina, Urbanização da Portela, lote 120,
1o esq. 2685 Sacavem, Portugal.
ALVAR EZQUERRA, Carlos, Professeur à l'Université d'Alcalá de
Henares (Madrid), José Abascal, 49 dupl., E-28003 Madrid,
<[email protected]>.
ALVAR, Manuel, Catedrático de Universidad, Ministro Ibáñez
Martin, 3, E-28015 Madrid.
ANDRIEUX, Nelly, Professeur de Linguistique française à l'Université de Paris III, 19, rue des Trois Moulins, F-77000 Melun.
ANGELI ORVIETO, Prof. Giovanna, Università di Firenze, via Monteripaldi, 12, I-50125 Firenze.
ARDOUIN, Jean-Marie, Professeur au Collège Picasso de Reims,
Les Grands Champs, F-51220 Saint-Thierry.
ARENAS, Vicente, Profesor, Marqués de Casa Valdés, 76, 11°,
Gijón (Asturias), Espagne.
— 129 —
ARMISTEAD, Samuel G., University of California, Dpt of Spanish
and Classics, 616 Sproul Hall, Davis CA 95616-8702, USA,
<[email protected]>.
ASPERTI, Prof. Stefano, Via Orti della Farnesina 54/B,
I-00184 Roma <[email protected]>.
BABBI, Dott. Anna Maria, Università di Verona, via Carinelli 5,
I-37131 Verona <[email protected]>.
BADEL, Pierre-Yves, Professeur honoraire à l'Université de
Paris VIII, 51, rue de Passy, 75016 Paris.
BADIA, Lola, Professeur à l'Université de Girona, c. Balmes, 15,
9°, la, E-17002 Girona.
BAILEY, Mathew, Dept of Spanish and Portuguese, Batts Hall 110,
University of Texas, Austin, Texas, 78712, USA, <mbailey@
mail.utexas.edu>.
BANASEVIC, Prof., Université de Belgrade, Faculté de Philologie,
Studentski trg 3, Belgrade.
BANFI, Prof. Luigi, Università di Milano, via Calzecchi 6,
I-20133 Milano.
BARD, Jr., Prof. Norval L., North Central College, 2719 Wilshire
Ct. Aurora, IL 60504-2317, USA, <[email protected]>.
BARTOLUCCI CHIECCHI, Dott.ssa Lidia, Università di Verona, via
Spolverini 138, I-37100 Verona.
BAUDELLE-MICHELS, Sarah, Maître de Conférences à l'Université
de Lille III-Charles de Gaulle, UFR de Lettres Modernes,
DULVJA, BP 149, F-59653 Villeneuve d'Ascq Cedex; 8, rue
Saint Eleuthère, B-7500 Tournai.
BAYARD, Marie-José, Maître de conférences à l'Université de
Lyon II-Louis Lumière, 12, rue Robert Cluzan,
F-69007 Lyon.
BAZIN-TACCHELLA, Sylvie, Maître de Conférences à l'Université de
Nancy II, Bd Albert Ier, F-54000 Nancy; 2, rue de Metz,
F-54110 Rosières-aux-Salines.
BEAUSSART, François-Jérôme, Maître de Conférences de langue et
littérature françaises à l'IUFM de Picardie, Centre d'Amiens,
49 Bd de Châteaudun, F-80044 Amiens; 6, Place FernandMarquigny, F-02200-Soissons, <[email protected]>.
— 130 —
BEER, Prof. Jeanette, M. A., Dept. of Foreign Languages and Literatures, Purdue University, Stanley Coulter Hall, West
Lafayette, IN 47907-1359, USA, <[email protected]>.
BEGGIATO, Prof. Fabrizio, IIa Università di Roma, Tor Vergata,
Corso Trieste 82, I-00198, Roma, <[email protected]
ma2.it>.
BELAM, Dr. J.M., Higher Pitt, Longdown, Exeter EX6 7SB,
Grande-Bretagne.
BÉLANGER, Prof. Joseph L.R., Marist College MSC 12224, North
Road, Poughkeepsie, NY 12601-1387, USA, <Joseph.Belan
[email protected]>.
BELLON, Roger, Professeur à l'Université Stendhal-Grenoble III,
10, Quai de France, F-38000 Grenoble.
BELTRAMI, Prof. Pietro, Università di Pisa, via G. Randaccio 61,
I-56123 Pisa, <[email protected]>.
BELTRÁN, Vicente, Catedrático de Universidad, Angel Guimerá,
110-112, 2°, Espluges de Llobregat (Barcelona), Espagne.
BENDER, Karl Heinz, Fachbereich Sprach- und Literaturwissenschaften der Universität, Schneidershof, D-54293 Trier.
BENNETT, P. E., School of European Languages and Cultures,
University of Edinburgh, 60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, Grande-Bretagne.
BENOZZO, Dott. Francesco, via Resistenza 50, I-41100 Modena.
BERETTA, Dott. Carlo, Università della Basilicata, via Certosa, 23,
I-27010 San Genesio (PV).
BERGERON, Mr G., Bulmershe Court, Woodlands Avenue, Earley,
Reading, RG6 1HY, Grande-Bretagne.
BERMEJO LARREA, Esperanza, Profesora de Universidad, Océano
Atlántico, 4, 3o, 2a, E-50012 Zaragoza.
BERTHELOT, Prof. Anne, University of Connecticut, Department of
Modern and Classical Languages, 337 Mansfield Road,
Box U-57, Storrs, CT 06269-1057, USA, <anne.berthelot@
uconn.edu>.
BERTIN, Annie, Professeur à l'Université de Paris X Nanterre,
200, av. de la République, F-92000 Nanterre; 14, rue des
Annelets, F-75019 Paris.
BERTOLUCCI-PIZZORUSSO, Prof. Valeria, Università di Pisa, piazza
San Martino 3, I-56100 Pisa, <[email protected]>.
— 131 —
BESAMUSCA, Dr. A.A.M., Staalstraat 54-bis, 3572 RK Utrecht,
Pays-Bas.
BIANCHI DE VECCHI, Prof. Paola, Università di Perugia, via Magellano 90, I-06100 Perugia.
BIANCIOTTO, Gabriel, Professeur émérite de l'Université de Poitiers, Directeur du CESCM, 24, rue de la Chaîne, BP 603,
86022 Poitiers Cedex, rue de la Comberie 1, F-86440 MignéAuxances.
BIEBER, Erich, Kunst und Wissen, Postfach 102844, D-70024 Stuttgart.
BLACK, Prof. Patricia E., Department of Foreign Languages and
Literatures, California State University, Chico,
CA 95929-0825, USA, <[email protected]>.
BLAESS, M., 32 Brooklands Avenue, Fulwood, Sheffield, S10 4GD,
Grande-Bretagne.
BLOEM, Drs. Peter, Gevers Deynootweg 1038A, 2586 BX 's-Gravenhage, Pays-Bas.
BLOM, drs. mr. H.M.C.W., Kometenstraat 131, 1223 CJ Hilversum, Pays-Bas.
BLONS-PIERRE, Catherine, Vacataire au CNED Poitiers-Futuroscope, 4, rue du Pâquier, F-74000 Annecy.
BLUME, Dr. Dorothea, Wasser West 1, D-21682 Stade.
BOGDANOW, Prof. F., 76 Eastleigh Road, Heald Green, Cheadle,
Cheshire, SK8 3EJ, Grande-Bretagne.
BOHIGAS, Pere, Institut d'Estudis Catalans et Real Academia de
Buenas Letras de Barcelona, Enrique Granados, 57, 5°,
E-08008 Barcelona.
BONNET, Marie-Rose, Professeur de Lettres au Lycée Pasquet, av.
M. Berthelot, F-13200 Arles, Résidence le Bizet, bât. C,
Impasse Berthelot, F-13200 Arles.
BORDIER, Jean-Pierre, Professeur à l'Université François Rabelais,
68, allée des Pommiers, F-37300 Joué-lès-Tours.
BOSCOLO, C., Department of Italian, Royal Holloway, University
of London, Egham, Surrey, TW20 OEX, Grande-Bretagne.
BOUILLOT, Carine, Professeur agrégé au Lycée Charles de Gaulle,
10, rue Gustave Eiffel, F-78100 Poissy; 6, rue Armagis,
F-78100 Saint-Germain-en-Laye.
— 132 —
BOUTET, Dominique, Professeur à l'Université de Paris X-Nanterre, 20bis, avenue du Maréchal Foch, F-92210 Saint-Cloud.
BOUTIER, Marie-Guy, Professeur à l'Université de Liège, rue des
Augustins, 22, B-4000 Liège, <[email protected]>.
BRADLEY-CROMEY, Prof. Nancy, University of Richmond, Dept. of
Modern Foreign Languages and Literatures, Richmond,
VA 23173, USA, <[email protected]>.
BRANDSMA, Dr. F.P.C., Université d'Utrecht, Barbarakruid 24,
4102 KX Culemborg, Pays-Bas.
BRASSEUR, Annette, Professeur émérite de l'Université de Lille IIICharles De Gaulle, Résidence Compiègne E. 131, 171, rue Ma
Campagne, F-59200 Tourcoing.
BRAULT, Prof. Gerard J., 705 Westerly Parkway, State College,
PA 16801-4227, USA, <[email protected]>.
BRESCHI, Prof. Giancarlo, Università di Firenze, piazza Brunelleschi 4, I-50121, Firenze.
BROERS, Drs T. J. A., Minnaertweg 82, 3328 HN Dordrecht, PaysBas.
BROOK, Dr. L.C., Department of French Studies, University of
Birmingham, Edgbaston, Birmingham, B15 2TT, Grande-Bretagne.
BRUCKER, Ch., Professeur à l'Université de Nancy II, 19, avenue
du Général Leclerc, F-54600 Villers-lès-Nancy.
BRUGNOLO, Furio, Univ. di Padova, via Beato Pellegrino, 1,
I-35213 Padova; via s. Pio X, 27, I-35100 Padova.
BRUNEAU, Prof. Michel, Université Jochi, 5-34-2, Naritahigasshi,
Suginami, Tokyo, 166 Japon.
BRUNETTI, Giuseppina, Univ. di Bologna, via A. Borelli, 7,
I-00161 Roma.
BUBENICEK, Venceslas, Professeur à l'Université de Nancy II, UFR
de Lettres, 70, rue du Général Custine, F-54000 Nancy.
BULTE, Maggy, rue Cité Lenne 24, F-59300 Valenciennes.
BURGER, Prof. Michel, Université de Genève, Route du Signal, 15,
CH-1018 Lausanne.
BURGESS, Prof. G. S., Department of French, University of Liverpool, Liverpool L69 3BX, Grande-Bretagne.
— 133 —
BURLAND-JEWETT, Margaret, Dpt. of French and Italian, Dartmouth College, Hanover, NH, USA 03755, <Margaret.j.Bur
[email protected]>.
BUSBY, Prof. Keith, Department of French and Italian, University
of Wisconsin-Madison, 618 Van Hise Hall, Madison, Wisconsin 53706, USA, <[email protected]).
BUSCHINGER, Danielle, Professeur à l'Université de Picardie,
93, Mail Albert Ier, F-80000 Amiens.
BUZETTI GALLARATI, Prof. Silvia, Università di Cagliari, corso
Einaudi 30, I-10129 Torino, <[email protected]>.
CALDIN, T.J., 75, Sleaford Street, Cambridge, CB1 2PU, GrandeBretagne.
CALIN, Prof. William, Department of Romance Languages and
Literatures, University of Florida, Dauer Hall, Rm. 170, Gainesville, FL 32611, USA, <[email protected]>.
CALUWÉ, Jean-Michel, Maître de Conférences à l'Université de
Franche-Comté, 1, rue Gambetta, F-25000 Besançon.
CAMPBELL, Dr. Kimberlee, Department of French, New York University, 19 University Place, 6th Floor, New York, NY 10003,
USA, <[email protected]>.
CARERI, Dott. Maria, Università di Chieti, via Orti della Farnesina 54/B, I-00194 Roma, <[email protected]>, <m.care
[email protected] >.
CARMONA, Fernando, Profesor de Universidad, Avda del Rector
Lousteau, Edifìcio Celeste, E-30006 Murcia.
CARROLL, Prof. Carleton W., Department of Foreign Languages
and Literatures, Oregon State University, Corvallis,
OR 97331-4603, USA.
CARTON, Prof. Jean-Paul, Dept. of Foreign Languages - Landrum
Box 8081, Georgia Southern College, Statesboro, GA 30460,
USA, <[email protected]>.
CASTELLANI, Marie-Madeleine, Professeur de langue et littérature
médiévales à l'Université de Lille III, UFR de Lettres
modernes, BP 149, F-59653 Villeneuve d'Ascq; 7/11, Résidence Dampierre, Parc Saint-Maur, F-59800 Lille.
— 134 —
CAZANAVE, Mme Caroline, Maître de Conférences à l'Université de
Franche-Comté, Faculté des Lettres, rue Mégevand 30,
F-25030 Besançon; 17, rue de Cîteaux, F-75012 Paris, <caroli
[email protected]>.
CHALON, Louis et Danielle, Université de Liège, 32, rue JeanJaurès, B-4320 Saint-Nicolas (Montegnée).
CHARPENTIER, Hélène, Professeur agrégée à l'Université de Pau,
UFR Lettres, Langues et Sciences Humaire, 7, place du Foirail, F-64000-Pau.
CHERNJAK, Alexandre, Nab. R. Fatanka, 121, ap. 20, 190068,
Saint-Petersbourg, Russie.
CHINCA, Dr. M., Trinity College, Cambridge, CB2 1TQ, GrandeBretagne.
CIRLOT, Ma Victoria, Université de Barcelone, Angel Guimerá, 14,
3o, E-08017 Barcelona.
CLAASSENS, Dr. G.H.M., Weligerveld 2, B-3212 Pellenberg, Belgique, <[email protected]>.
CLAMENS-NANNI , Frédéric, Enseignant et étudiant en 3 e cycle,
16, rue du Torre, F-63730 Corent.
CLARA TIBAU, José, Emili Grahit, 21, 4°, E-17002 Gerona.
CLIFTON, Prof. Nicole, English Dept., Northern Illinois University,
Dekalb, IL 60115, USA, <[email protected]>.
COBBY, Dr. Anne E., Modern and Medieval Languages Library,
University of Cambridge, Sidgwick Avenue, Cambridge
CB3 9DA, Grande-Bretagne, <[email protected]>.
COLBY-HALL , Prof. Alice, Dept. of Romance Studies, Morrill Hall,
Cornell University, Ithaca, NY 14853-4701, USA, <ame12@
cornell.edu>.
COLETTI, Prof. Ferdinando, Università di Venezia, Borgo
Cavalli 17, I-31100 Treviso.
COLLOMP, Denis, Maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille I, 3, Traverse du Vieux-Peypin, F-13124 Peypin.
COMPAGNA PERRONE CAPANO, Prof. Anna Maria, Università di
Napoli, via Chiatamone 60/B, I-80121 Napoli, <compa
[email protected]>.
CONDEESCOU, Nicolas N., Prof. à la Faculté de Philologie de l'Université de Bucarest, i strada Lisabona, Bucarest II-e, Roumanie.
— 135 —
CONNOCHIE-BOURGNE, Chantal, Maître de conférences à l'Université de Provence, Clos les Alpilles, 148 A, route du Château,
F-13330-La Barben.
CONTRERAS MARTÍN, Antonio, Plça Sagrada Familia, 10, pral. 1o,
E-08025 Barcelona.
COOK, Prof. Robert Francis, Department of French Language and
Literature, University of Virginia, 302 Cabell Hall, Charlottesville, VA 22903, USA.
CORBELLARI, Alain, Séminaire des langues romanes, Université de
Lausanne, place Coquillon, 4, 2000 Neuchâtel, Suisse, <Alain.
[email protected]>.
CORNAGLIOTTI, Prof. Anna Maria, Università di Torino, via Vittorio Amedeo II, 11, I-10121 Torino, <[email protected]>.
COTS, Montserrat, Universidad autònoma de Barcelona (Bellaterra), Passatge de Forasté, 2, E-08022 Barcelona.
CRÉCY, Marie-Claude DE, Professeur à l'Université de Tours, 3 rue
François Mouthon, F-75015 Paris.
CRÉPIN, André, Professeur émérite à l'Université de Paris IV,
U.F.R. d'anglais, 18, rue Saint-Simon, F-80000 Amiens.
CRESPO, Prof. Roberto, Rijksuniversiteit te Leiden, Faculteit der
Letteren/Vaksgroep Italiaanse Taal- en Letterkunde, Postbus 9515, 2300 Ra Leiden (Pays-Bas), Privé : Lijtweg 808,
2341 HD Oegstgeest, Pays-Bas. <[email protected]
niv.nl>.
CRISLER, Sarah, Rhodes College, Dpt of Modern Lang. and Lit.,
2000 North Parkway, Memphis, TN 38112, <crisler@rhodes.
edu>.
CRIST, Prof. Larry, Dept. of French and Italian, Vanderbilt University, Box 1598 Station B, Nashville, TN 37235, USA.
CROIZY-NAQUET , Catherine, Professeur à l'Université Charles de
Gaulle-Lille III, UFR de Lettres modernes, Domaine universitaire du Pont de Bois, F-59653 Villeneuve d'Ascq; 23, rue
des Grands Champs, F-75020 Paris.
D'AGOSTTNO, Prof. Alfonso, Università di Milano, viale
Umbria 35, I-20135 Milano.
— 136 —
DAHMEN, Lynne, Faculty of Humanities and Social Sciences, Al
Akhawayn University at Ifrane, P.O. Box 1716, Av. Hassan II, 53000 Ifrane, Morocco, <[email protected]>.
DAMBLEMONT, Dr. Gerhard, Nerotal 35, D-65193 Wiesbaden.
DAQUIN, Cécile, Professeur de Lettres au Collège Victor Hugo,
F-59410 Anzin, Doctorante à l'Université de Valenciennes et
du Hainaut-Cambrésis, rue Henri Durre 31, F-59590 Raismes.
DAVIS, MS A.E.R., 90 Claremont Road, Wavertree, Liverpool,
L15 3HL, Grande-Bretagne.
DELAGNEAU, Jean-Marc, Président de la Commission des Langues
Romanes et Germaniques et de la Section d'Allemand, Université du Havre, Faculté des Affaires Internationales, 25, rue
Philippe Lebon, F-76600 Le Havre Cedex; 22 rue Jacques
Cartier, F-76120 Grand-Quevilly.
DELCORNO BRANCA, Prof. Daniela, Università di Bologna, viale
Carducci 14, I-40125 Bologna.
DELCOURT-ANGELIQUE , Janine, Assistante à l'Université de Liège,
17, quai Saint-Léonard, B-4000 Liège.
DENIS, Françoise, Macalester College, 1600 Grand Ave., St. Paul,
MN 55105, USA, <[email protected]>.
DE ROBERTIS, Prof. Domenico, Università di Firenze, Via della
Greve 14, I-50124 Firenze.
DERRIEN, Eve, Maître de Conférences à l'Université des AntillesGuyane, 38, rue du Petit Tamarin, Enclos, 97233-Schoelcher.
DESCHAUX, Robert, Professeur émérite à l'Université de Grenoble III, 16, rue Hébert, F-38000 Grenoble.
DEVEREAUX, R.M., St. John's College, CB2 ITP, Grande Bretagne.
D'HEUR, Jean-Marie, Professeur émérite honoraire de l'Université
de Liège, Vinalmont 28, B-4520 Moha.
DIAMENT, Prof. Henri, French Department, University of Haifa,
Mount Carmel, Haifa, Israel 31999.
DIECKMANN, Sandra, Maurestr., la, D-07749 Jena, <[email protected]>.
DIJK, Prof. Dr. H. VAN, Université de Groningue, W. Barentszstraat, 27, 3572 PB Utrecht, Pays-Bas, <h.van.dijk@let.
rug.nl>.
DIJKSTRA, Drs C. Th. J., Université de Groningue, Planetenlaan 31, 9742 HB Groningen, Pays-Bas.
— 137 —
DITOUGOU, Lucien, route d'Allonville 21, Ch. 2003,
F-80084 Amiens.
DRAYSON, Dr E.A., Department of Spanish and Portuguese, University of Cambridge, Sidgwick Avenue, Cambridge
CB3 9DA, Grande-Bretagne.
DRZEWICKA, Anna, Słomiana 24/32, 30-316 Krakow, Pologne.
Ducos, Joëlle, Maître de Conférences en langue et littérature
médiévales à l'Université Bordeaux III-Michel de Montaigne,
UFR de Lettres, Domaine Universitaire, F-33607 Pessac; 8587, rue Mandron, F-33000 Bordeaux.
DUFOURNET, Jean, Professeur émérite à la Sorbonne, La Brècheaux-Loups, 4, Rue Cl. Debussy, F-77330 Ozoir-la-Ferrière.
DUGGAN, Prof. Joseph J., Department of Comparative Literature,
University of California, Berkeley, CA 94720, USA, <roland@
socrates.berkeley.edu>.
DUIJVESTIJN, Dr. B.W.Th., Veldhoven 9, 5081 NK Hilvarenbeek,
Pays-Bas.
DUINHOVEN, Dr. A.M., Université d'Amsterdam, Wladimirlaan 11,
1404 BA Bussum, Pays-Bas, <[email protected]>.
DULAC, Liliane, Maître de conférences à l'Université Paul Valéry
(Montpellier III), Terrasses d'Occitanie C, 68, avenue de la
Justice de Castelnau, F-34090 Montpellier, <georges.dulac@u
niv-montp3.fr>
ECKARD, Gilles, Professeur à l'Université de Neuchâtel,rue des
Troncs, 12, CH-2003 Neuchâtel, <[email protected]
ne.ch>.
EDEL, Pierre, Professeur au Lycée Camille Sée, 9, Unterer Traenkweg, F-68000 Colmar.
ELEY, Dr. P.A., Department of French, University of Sheffield,
Sheffield, S10 2TN, Grande-Bretagne.
ENGELHART, Hillary Doerr, 97 River Drive, Appleton, WI 54915,
USA, <[email protected]>.
EUSEBI, Prof. Mario, Univ. di Venezia, Dorsoduro 960,
I-30123 Venezia.
EVERSON, Professor Jane, Dept. of Italian, Royal Holloway, University of London, Egham, Surrey, TW20 0EX, Grande-Bretagne.
— 138 —
FASSÒ, Prof. Andrea, Università di Bologna, via Francesco Zambrini 14, I-40137 Bologna, <fasso@lingue,unibo.it>.
FAURE, Marcel, Maître de Conférences, l'Université Paul Valéry,
175, rue de l'Espère, F-34980-Saint-Clément de Rivière.
FERLAMPIN-ACHER , Christine, Professeur à l'Université de Rennes II, Département de français, av. Gaston Berger 6,
F-35043 Rennes Cedex; 20, rue de la Pinsonnière,
F-37260 Monts.
FERRARI, Anna, Univ. dell'Aquila, via della Mendola, 190,
I-00135 Roma.
FERRER, Immaculada, Rosellón, 302, 2° izda, Barcelona (19),
Espagne.
FICHERA, Dott. Flavia, Università di Catania, via F.lli Vivaldi 1,
I-95123 Catania.
FINET-VAN DER SCHAAF, Baukje, Maître de conférences émérite de
l'Université de Metz, 19, anée du Tertre, F-92000 Nanterre.
FINOLI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, via G. Sismondi 53, I-20133 Milano.
FORMISANO, Prof. Luciano, Università di Bologna, via dei
Macci, 41, I-50122 Firenze, <[email protected]>.
FORNI MARMOCCHI, Dott. Aurelia, Università di Bologna, via
Zanolini 39, I-40126 Bologna.
FRIEDE, Susanne, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Humboldtallee 19, D-37073 Göttingen,
<[email protected]>.
FRITZ, Jean-Marie, Professeur à l'Université de Bourgogne, 22, rue
Henri Gérard, F-21121 Fontaine-lès-Dijon.
FUKUI, Chiharu, Department of Spanish, University of Chuo,
742, Higashi-Nakono, Hachiôji, Tokyo, 192-03 Japon, <chiha
[email protected]>.
FUKUI, Hideka, Prof. à l'Université Otemae, 6-42, Ochayasho,
Nishinomiya, 662 Japon.
FUKUMOTO, Naoyuki, Prof. à l'Université Sôka, 1-236, Tanki-chô,
Hachiôji, 192 Japon.
FUMAGALLI, Prof. Marina, Università di Milano, Ist. di Filologia
Moderna, via Piolti de' Bianchi, I-20129 Milano.
FURLATI, Dott. Sara, Università de Bologna, via Rimesse 24,
I-40138 Bologna, <[email protected]>.
— 139 —
GALENT-FASSEUR , Valérie, Maître de Conférences à l'Université
d'Avignon, 5, rue du Roi René, F-84000 Avignon.
GALLÉ, Hélène, ATR à l'Université de Toulon et du Var, 493, Bd
Maréchal Joffre, F-83100 Toulon Saint Jean.
GALLOIS, Martine, 4C, Impasse de l'Orée du Bois, F-25480 Miserey Salines.
GASCA QUEIRAZZA, Prof. Giuliano, Università di Torino, via Barbaroux 30, I-10122 Torino.
GASPARINI, Dott. Patrizia, Università di Bologna, via Galeno 30,
I-41100 Modena, <[email protected]>.
GAUCHER, Mlle Elisabeth, Professeur à l'Université de Bretagne
Occidentale (Brest), 36, rue du Château, F-29200 Brest.
GAULLIER-BOUGASSAS, Catherine, Maître de conférences à l'Université de Paris III Sorbonne Nouvelle, 22, avenue du Petit
Parc, F-94300 Vincennes.
GAUNT, Prof. Simon, Department of French, King's College,
Strand, London, WC2R 2SL, Grande-Bretagne.
GÉGOU, Mme Fabienne, Docteur d'État ès Lettres, Professeur
émérite de Lettres médiévales, 27, boulevard Pereire,
F-75017 Paris.
GEMENNE, Louis, avenue de la Paix, 73, B-4030 Liège (Grivegnée).
GEORGES, Alban, Professeur de Lettres au Collège de Pont de
Vaux (01), place de la Baille 12, F-71000 Mâcon.
GERRITSEN, Prof. Dr. W.P., Université d'Utrecht, Obbinklaan, 125, 3571 NE Utrecht, Pays-Bas.
GHESTIN-DEDRIE, Françoise, Professeur certifié de Lettres
modernes, 38, rue de la République, F-62450 Bapaume,
<[email protected]>.
GIER, Prof. Dr. Albert, Otto-Friedrich-Universität, D-96405 Bamberg.
GILBERT, Ms Jan, Clare Hall, Herschel Road, Cambridge,
CB3 9AL, Grande-Bretagne.
GILBERT, Dr. Jane, Department of French, University College
London, Gower Street, London, WC1E 6BT, Grande-Bretagne.
GIRAULT, Pierre-Gilles, responsable du Service culturel du Château
et des musées de Blois, 48, rue de Beauvoir, F-41000 Blois.
— 140 —
GOLDBERG, Prof. Harriet, Dept. of Modern Languages, Villanova
University, Villanova, PA 19085, USA.
GOLDIN, Prof. Frederick, 21 Forest View, Wappinger,
NY 12590-5902, USA.
GONZÁLEZ GARCÍA, Vicente José, Arzobispo Guisasola, 44, 8°D,
E-33008 Oviedo.
GOODWIN, V., 47 St Mary's Road, Sindlesham, Wokingham,
Berkshire, RG41 5DA, Grande-Bretagne.
GOOSSE, André, Prof. émérite de l'Université de Louvain,
41, Chaussée de Louvain, B-1320 Hamme-Mille.
GORNALL, J.F.G., Moss Cottage, Moss Lane, Tattenhall, near
Chester, CH3 9LF, Grande-Bretagne.
GOSMAN, Prof. Dr. M., Université de Groningue, Vakgroep
Romaanse Talen en Culturen, Fac. der Letteren, Fivelgolaan, 30, 9727 DB Groningen, Pays-Bas.
GRECO, Dott. Rosa Anna, Università di Lecce, via Pietro Vincenti 12, I-73100 Lecce, <[email protected]>.
GRIMBERT, Joan T., Catholic University of America, Department
of Modern Languages and Literatures, Washington,
D.C. 20064, USA, <[email protected]>.
GRISWARD, Joël, Professeur émérite de l'Université de Tours, Le
Clos des Graviers, 10, rue des Eglantiers, F-37300 Joué-lèsTours.
GROS, Gérard, Professeur à l'Université d'Amiens, Faculté des
Lettres, Campus, F-80025 Amiens Cedex 1, 7, rue Maurice
Berteaux, F-95260 Beaumont-sur-Oise.
GROSSE, Ernst Ulrich, Prof. à l'Université de Fribourg en Br., Alemannenstrasse 2, D-79227 Schallstadt.
GROSSEL, Marie-Geneviève, Maître de Conférences à l'Université
de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, FLLASH, Le
Mont Houy, BP 311, F-59304 Valenciennes, 20, rue de la
Ménonnerie, F-02400 Château-Thierry, <philippe.grossel@wa
nadoo.fr>.
GUIDOT, Bernard, Professeur à l'Université de Nancy II, 2, Allée
Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy <Bernard.Gui
[email protected]>.
— 141 —
GUILCHER, Mme Yvette, Maître de Conférences à l'Université de
Lille III, UFR Lettres Modernes, 21, rue F. Jamin,
F-92340 Bourg-la-Reine.
GUNNLAUGSDÓTTIR, Dr., Álfrún, Skerjabraut 9, 170 Seltjarnarnesi,
Islande.
GUYEN-CROQUEZ , Valérie, Professeur agrégé de Lettres modernes
du Collège d'Aubergenville (78), av. Gambetta 31,
F-92410 Ville d'Avray.
GWIN, Anne, Baylor University, 4394 A Lake Shore Drive, Waco,
TX 76710, USA, <[email protected]>.
HACKETT, Dr. E., 27, Larkspur Terrace, Jesmond, Newcastleupon-Tyne, NE2 2DT, Grande-Bretagne.
HALBA, Eve-Marie, PRAG de grammaire à l'Université de
Nancy 2, 23, bd Albert Ier, F-54000 Nancy; rue d'Assas 83,
F-75006 Paris.
HALVORSEN, Prof. Eyvind Fjeld, Université d'Oslo, Skiferlia 23,
1352 Kolsås, Norvège.
HANLEY, Dr C., Department of French, University of Sheffield,
Sheffield, S10 2TN, Grande-Bretagne.
HARANO, Noboru, Professeur à l'Université de Hiroshima, Dpt de
Littérature française, 5-3-5, Happonmatsu-Minami, HigashiHiroshima, 739-0144 Japon, <[email protected]>.
HARF-LANCNER , Laurence, Professeur à l'Université de Paris III,
Institut de Littérature française, 23, avenue de la Dame
Blanche, F-94120 Fontenay-sous-Bois, <laurence.harf@wana
doo.fr>.
HARNEY, Michael, Dept of Spanish and Portuguese, University of
Texas at Austin, Batts Hall 110, Austin, TX 78712-1155,
<[email protected]>.
HARUTA, Setsuko, Professeur à l'Université de Jeunes Filles Shirayuri, 2-3-2, Mejidorai, Bunkyo-ku, 112-0015, Japon.
HARVEY, Dr. Ruth, 15 Cusack Close, Twickenham, Middlesex,
TW1 4TB, Grande-Bretagne.
HASEGAWA, Tarô, Professeur à l'Université préfectorale d'Aichi,
34 Dôroji, Satokomaki, Kisogawa, 493 Japon.
HAUGEARD, Philippe, Maître de Conférences à l'Université de
Mulhouse, 9, rue d'Illiers, F-45000 Orléans.
— 142 —
HAVE, Dr. J. B. VAN DER, Lem Dulstraat 77, 2801 EP Gouda,
Pays-Bas, <[email protected]>.
HAYWOOD, Dr Louise, Trinity Hall, Cambridge, CB2 1TJ,
Grande-Bretagne.
HEGER, Henrik, Maître de conférences à l'Université de Paris-Sorbonne (Paris IV), 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris
Cedex 05.
HEIM, Dr. Wolf-Dieter, Rosenstr. 39 a, D-40479 Düsseldorf.
HEINEMANN, Prof. Edward A., New College, Dept. of French, University of Toronto, Toronto, ONT M5S 1A1, Canada,
<[email protected]>.
HEINTZE, Dr. Michael, Lessenstr. 5, D-38640 Goslar.
HEITMANN, Klaus, Prof. à l'Université de Heidelberg, Hausackerweg 3 b, D-69118 Heidelberg.
HELLEMANS, Drs. Babette, Kromme Nieuwegracht, 66,
3512 HL Utrecht, Pays-Bas.
HEMPFER, Prof. Dr. Klaus, Institut für Romanische Philologie der
Freien Universität, Habelschwerdter Allee 45, D-14195 Berlin.
HENDRICKSON, Prof. William Lee, Department of Languages and
Literatures, College of Liberal Arts and Sciences, Arizona
State University, Box 870202, Tempe, AZ 85287-0202, USA,
<[email protected]>.
HENRARD , Nadine, chef de travaux à l'Université de Liège, chargée
de cours invitée à l'Université de Louvain-la-Neuve, 2, rue de
Wandre, B-4610 Bellaire, <[email protected]>.
HERBIN, Jean-Charles, Professeur à l'Université de Valenciennes et
du Hainaut-Cambrésis, FLLASH, Le Mont Houÿ, BP 311,
F-59304 Valenciennes Cedex; 13, chemin des Wardes,
F-51220 Hermonville, Saint-Thierry.
HICKS, Eric, Prof. au Département des Langues et Littératures
romanes de l'Université de Lausanne, Mallieu, 9,
CH-1009 Pully (Vaud).
HOGETOORN, Drs. C., Byronstraat 16, 3533 VX Utrecht, Pays-Bas.
HOLDEN, Prof. A. J., 1 Scotland Street, Edinburgh EH3 6PP,
Grande-Bretagne.
HOLTUS, Günter, Prof. à l'Université de Göttingen (Seminar für
Romanische Philologie), Humboldtallee 19, D-37073 Göttingen.
— 143 —
HORLEBEIN, Birgit, Universität Göttingen, Institut für Lateinische
und Romanische Philologie des Mittelalters, Humboldtallee 19, D-37073 Göttingen.
HORRENT, Jacques, Chargé de cours à l'Université de Liège,
63, rue des Buissons, B-4000 Liège, <[email protected]>.
HOSOKAWA, Satochi, Prof. à l'Université Rikkyo, 2, Nichi-Asakawa, Hachiôji, Tokyo, 193 Japon.
HUE, Denis, Professeur à l'Université de Rennes 2, av. G. Berger 6, F-35043 Rennes Cedex; La Butte, Le Mesnil Broult,
F-61250 Damigny.
HULT, David F., 4125 Dwinelle Hall, University of California,
Berkeley, Berkeley, California 94720-2580, USA, <dhult@so
crates.berkeley.edu>.
HYUN, Prof. Theresa M., 160-3, Woo-Yi Dong, Do-Bong Ku,
Séoul 132 Corée.
IMPEY, Prof. Olga, Department of Spanish and Portuguese,
Indiana University, Bloomington, IN 47401, USA.
ION, Despina, rue de la Cerisaie 22, F-75004 Paris.
JACQUIN, Gérard, Professeur à l'Université d'Angers, 42bis, Chemin de la Brosse, F-49130 Les Ponts de Cé.
JAMES, Dr. S.I., 7 Coronation Road, Harrogate, HG2 8BZ,
Grande-Bretagne.
JAMES-RAOUL, Danièle, Maître de Conférences à l'Université de
Paris Sorbonne (Paris IV), 18, Bd Arago, 75013-Paris.
JEWERS, Caroline, Dpt. of French and Italian, University of Kansas, 2044 Wescoe Hall, Lawrence, KS 66044-2120, USA, <cje
[email protected]>.
JONES, Prof. Catherine M., Department of Romance Languages,
University of Georgia, Gilbert Hall, Athens, GA 30602-1815,
USA, <[email protected]>.
JONGEN, Dr. L., Université de Leyde, Aïdastraat 14,
3816 TM Amersfoort, Pays-Bas.
JUBB, Dr M.A., Department of French, Taylor Building, King's
College, Aberdeen AB24 3UB, Grande-Bretagne.
— 144 —
JUNG, Marc-René, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes de l'Université de Zurich, Klosbachstrasse 139,
CH-8032 Zurich.
KATAYAMA, Mikio, Assistant à l'Université Waseda, 3-32-14-511,
Akatsuka-Shinmachi, Itabashi-ku, Tokyo, 175-0093, Japon.
KAY, Professor S., Girton College, Cambridge, CB3 0JG, GrandeBretagne.
KELLOGG, Prof. Judith L., Dept. of English, University of Hawaii
at Manoa, 1733 Donaghho Road, Honolulu, HI 96822, USA,
<[email protected]>.
KENNEDY, Dr. E. M., White Cottage, Byles Green, Upper Bucklebury, Reading, Berkshire RG7 6SG, Grande-Bretagne.
KERR, Dr. Alexander, 11, Newton Road, Oxford, OX1 4PT,
Grande-Bretagne.
KESTELOOT, Mme Lilyan, Professeur-Directeur de Recherches à
l'IFAN, Université de Dakar, BP 206, Dakar, Sénégal, 11, rue
Guy de la Brosse, F-75005 Paris.
KIBLER, Prof. William W., Department of French and Italian,
University of Texas, Austin, TX 78712, USA, <wkibler@mail.
utexas.edu>.
KINOSHITA, Sharon, Univ. of California, Santa Cruz, Oakes College, Ca 95064, USA, <[email protected]>.
KISACKY, Julia M., 1518 E. Texas Ave., Mart, TX 76664, Baylor
University, USA, <[email protected]>.
KJAER, Jonna, Maître de Conférences, cand. phil., Romansk Institut, Københavns Universitet, Njalsgade 80, DK-2300 København S., <[email protected]>.
KLEBER, Dr. Hermann, Fachbereich Sprach- u. Literaturwissenschaften der Univ. Trier, Schneidershof, D-54293 Trier.
KLOOCKE, Prof. Dr. Kurt, Privatdozent à l'Université de Tübingen, Rammertstrasse 23, D-72073 Tübingen.
KNOTT, Mr. G., 15 Wheatfield Court, Lancaster, LA1 1BE,
Grande-Bretagne.
KOK, Drs. P. J., Barbarakruid 24, 4102 KX Culemborg, Pays-Bas.
KOSTKA, Aurélie, ATER à l'Université de Nancy 2, 3, place Godefroy de Bouillon, F-54015 Nancy; 41, rue du Grand Verger,
F-54000 Nancy, <[email protected]>.
— 145 —
KOWALSKA-LE VOT, Agnieszka-Maria, Enseignante à l'Université
de Limoges, I.U.F.M. du Limousin, Faculté des Lettres et
Sciences Humaines, 15, rue des Chaufourniers, appt 15,
F-75019 Paris.
KRAUSE, Kathy M., University of Missouri-Kansas City,
4821 Roanoke Pkwy, # 802, Kansas City, MO 64112, USA,
<[email protected]>.
KRAUSS, Henning, Prof. à l'Université d'Augsburg, Universitätsstr. 10, D-86159 Augsburg (Hochzoll-Nord).
KUBOTA, Katsuïchi, Professeur à l'Université Chuô, 3-2142, Higashi-motomachi, Kokubunji, Tokyo, 185-0022, Tokyo,
Japon.
KUIPER, Drs. W. Th. J. M., Université d'Amsterdam, Oostzijde 102, 1502 BL Zaandam, Pays-Bas.
KULLMANN, Dr. Dorothea, Université de Göttingen, Gartenstr. 1.
D-37073 Göttingen, <[email protected]>.
KUNSTMANN, Pierre, Dpt. de Lettres françaises, Université d'Ottawa, 60, rue de l'Université, CP 450, Succ. A, Ottawa,
ON K1N 6N5 Canada, <[email protected]>.
KUYUMCUYAN, Annie, Maître de conférences à l'Université de
Nancy 2; Résidence Saint-Fiacre, 13, rue Jacquinot,
F-54000 Nancy.
LABBÉ, Alain, Professeur à l'Université de Toulouse-Le Mirail,
UFR Lettres-Philosophie-Musique, 9bis, rue d'Aubuisson,
F-31000 Toulouse.
LABBÉ, Françoise, Palandroux, F-63850 Saint-Genès-Champespe.
LABORDERIE, Noëlle, Maître de Conférences honoraire à l'Université de Paris IV-Sorbonne, 17, rue de la Bonne Aventure,
F-78000 Versailles.
LACARRA, José Ma, Catedrático de Universidad, Calvo Sotelo, 23,
3°, E-50001 Zaragoza.
LACASSAGNE, Miren, Maître de Conférences à l'Université de
Reims Champagne Ardennes, UFR de Lettres et Sciences
humaines, Département de Lettres Modernes, rue Pierre Taittinger 55-57bis, F-51096 Reims Cedex; rue Jeanne d'Arc 12,
F-51000 Reims.
— 146 —
LACHET, Claude, Professeur de langue et de littérature françaises
du Moyen Âge à l'Université de Lyon III-Jean Moulin,
Faculté des Lettres et Civilisations, 74, rue Pasteur, BP 0638,
F-69239 Lyon Cedex 2; 58, route du Pont Chabrol,
F-69126 Brindas.
LACROIX, Daniel, Professeur à l'Université de Toulouse II-Le
Mirail, Lunel, F-82130 Lafrançaise.
LACY, Prof. Norris J., Department of French, Penn State University, University Park, Pennsylvania 16802, USA, <njl2@psu.
edu>.
LAMALFA, José Miguel, profesor, Ezcurdia, 41, 4° C, Gijón (Asturias).
LANGE, Wolf-Dieter, Prof. à l'Université de Bonn, Romanisches
Seminar der Universität, Am Hof, D-53113 Bonn.
LARMAT, Jean, Prof. honoraire à l'Université de Nice, 1, avenue
André-Chénier, F-06 Nice.
LAURENCE, K., Department of Spanish, University College of the
West Indies, Mona, Kingston 7, Jamaïca.
LAURENT, Françoise, Maître de Conférences à l'Université Paul
Valéry-Montpellier III, 36, avenue de l'Aigual, F-34980-SaintClément-de-Rivière.
LAWRENCE, Marilyn, New York University - College of Staten
Island, 1088 Park Ave. # 12A, New York, NY 10128, USA,
<[email protected]>.
LECCO, Dott. Margherita, Università di Genova, via Zara 8/5,
I-16145 Genova, <[email protected]>.
LECLANCHE, Jean-Luc, 67B, rue d'Isle, F-87000 Limoges.
LECLERC, Marie-Dominique, Maître de Conférences à l'Institut
Universitaire de Technologie de Troyes, 20, rue de la Providence, F-10800 Saint-Julien les Villas.
LEE, Prof. Charmaine, Università di Salerno, Fac. Lingue e Lett.
Stran., via Ponte Don Melillo, Fisciano, I-84084, Fisciano
(SA), <[email protected]>.
LEGROS, Huguette, Professeur à l'Université de Caen, UFR des
Sciences de l'Homme, Département de Littérature française et
comparée, Esplanade de la Paix, F-14032 Caen.
LEJEUNE, Rita, Prof. émérite de l'Université de Liège, 34, rue des
Acacias, B-4000 Liège.
— 147 —
LELONG, Chloé, ATER en langue et littérature médiévales à l'Université de Savoie, BP 1104, F-73011 Chambéry Cedex; rue
Béranger 4, F-69006 Lyon.
LEMAIRE, Jacques, Maître de Conférences à l'Université de Lille 3,
14bis, rue Stephenson, 3, Cour Tourtois, F-59800 Lille.
LENOIR, Nicolas, Maître de Conférences à l'Université de Rouen,
UFR des Lettres et Sciences humaines, Dpt de Lettres
modernes, rue Thomas Beckett, 76821 Mont-Saint-Aignan
Cedex; 68, rue Jacques Daviel, F-76100 Rouen, <LuNic@aol.
com>.
LENS, Drs. M. J., Oosterhamrikkade, 40, 9714 BD Groningen,
Pays-Bas.
LÉONARD, Monique, Professeur à l'Université de Toulon et du
Var, 20, av. Marcel Cottreau, F-13009 Marseille.
LEPAGE, Prof. Yvan, Université d'Ottawa, Faculté des Arts,
Lettres françaises, 60, rue de l'Université, C.P. 450, Succ. A,
Ottawa, Ontario K1N 6N5, Canada, <[email protected]>.
LE PERSON, Marc, Professeur à l'Université de Lyon III, 64, rue
Antonin Perrin, F-69100 Villeurbanne.
LE SAUX, Dr. F. H. M., Department of French Studies, University
of Reading, Whiteknights, Reading, RG6 6AA, Grande-Bretagne.
LEVERAGE, Paula E., Center of Medieval Studies, University of
Ontario, Toronto, Toronto, Ontario M5S 1A1 Canada,
< [email protected] >.
LEVY, Dr. Brian J., Dept. of French, University of Hull,
Hull HU6 7RX, Grande-Bretagne.
LEVY, John F., Department of Comparative Literature, 4118 Dwinelle Hall, University of California, Berkeley, CA 94720-2510,
USA, <[email protected]>.
LEWIS, Dr. Huw, Department of Hispanic Studies, University of
Edinburgh, David Hume Tower, Edinburgh, EH8 9JX,
Grande-Bretagne.
LIBORIO, Prof. Mariantonia, Univ. di Roma 3, via G. Benzoni 5,
I-00154 Roma.
LIE, O.S.H., Ph. D., Université d'Utrecht, Peppinghof 39,
1391 BB Abcoude, Pays-Bas.
— 148 —
LIEVRE, Bernard, Professeur agrégé de Lettres, 66, rue Saint-Sabin,
F-75011 Paris.
LISCINSKY, Dr. Renée, Department of French, Indiana University
of Pennsylvania, Sutton Hall, Indiana, PA 15705-1087, USA.
LOGIÉ, Philippe, Maître de Conférences à l'Université de Lille IIICharles de Gaulle, 22, rue des Bleuets, F-59790 Ronchin,
<[email protected]>.
LORENZO GRADIN, Pilar, Depto. Filoloxía Galega, Facultade de
Filoloxía, Universidade de Santiago, E-15705 Santiago de
Compostela.
LOUIS, Jensen, Jonna, Professor, dr. phil., Det Arnamagnaeanske
Institut Københavns Universitet, Njalsgade 78,
DK-2300 Københavns.
LOZAC'HMEUR, Jean-Claude, Professeur à l'Université de
Rennes 2-Haute Bretagne, UFR Lettres-Communications,
3 Impasse du Panier Fleuri, F-35400 Saint-Malo.
LUCKEN, Christopher, Maître de Conférences à L'université de
Paris 8 Saint-Denis/Vincennes, Département de Littérature
française, 14, rue de la Fidélité, F-75010 Paris, <clucken@
noos.fr>.
LUONGO, Dott. Salvatore, Università di Napoli, via A. Longo 1,
I-80127 Napoli, <[email protected]>.
MAC CARTHY, Ita, NUI Cork, Dpt. of Italian, National University
of Ireland, <[email protected]>.
MADDOX, Prof. Donald L., Dept. of French and Italian, University of Massachusetts, 316 Herter Hall, Amherst, MA 01003,
USA, <[email protected]>.
MADIKA, Geneviève, Professeur au Lycée Rotrou, 50, Bd Jean
Jaurès, F-28100 Dreux.
MADUREIRA, Margarida, Rua S. Sebastião da Pedreira, 10, 4° esq.,
1000 Lisboa, Portugal.
MANCINI, Prof. Mario, Università di Bologna, via Santa Margherita, 11, I-40123 Bologna, <[email protected]>.
MARCOTTE, Stéphane, Maître de Conférences en langue française
du Moyen Âge à l'Université de Paris IV-Sorbonne, 57, rue
Falguière, F-75105 Paris.
— 149 —
MARINONI, Dott. Maria Carla, Ist. di Filologia moderna, via Tolstoi 15, I-20146 Milano.
MARNETTE, Dr. Sophie, University of Oxford, 47, Wellington
Square, Oxford OX1 2JF, Grande-Bretagne, <sophie.marnette
@modern-languages.oxford.ac.uk >.
MARTIN, Isabelle, PRAG à l'IUT Nancy-Charlemagne, 2ter, bd
Charlemagne, F-54000 Nancy; 103, av. du Général Leclercq,
F-54000 Nancy, <[email protected]>.
MARTIN, Jean-Pierre, Professeur à l'Université d'Artois, UFR de
Lettres, 20, rue Paringault, F-02100 Saint-Quentin,
<[email protected]>.
MARTINEAU, Anne, Maître de Conférences de langue et littérature
médiévales à la Faculté des Lettres de Saint-Etienne, 33, rue
du 11 Novembre, F-42023 Saint-Étienne, <anne-martineau@
voila.fr>.
MARTÍNEZ PÉREZ, Antonia, Depto Filología Románica, Fac.
Letras, E-30071 Murcia.
MATHEY-MAILLE, Laurence, Maître de Conférences à l'Université
de Paris III Sorbonne Nouvelle, 13, rue de Santeuil, F-75005
Paris; 127, av. J.-B. Clément, F-92100 Boulogne.
MATSUBARA, Hideichi, Professeur à l'Université Keiô,
4-4-5, Meguro, Tokyo, 153 Japon.
MATSUMURA, Takeshi, Prof. adjoint à l'Université de Tokyo, 4-1011-504, Minami-Magomé, Ohta-ku, Tokyo, 143, Japon.
MAWATARI, Kazuhiro, Chargé de cours à l'Université Kyoto-Sangyo, 2-3-28, Mori, Tanabe, Wakayama, 646-0023, Japon.
MAZZARIOL-STOIKOVIC, Prof. Emma, Università di Venezia, via
Lemno 7, I-30126 Venezia Lido.
MCLUCAS, Prof. John C., Department of Modern Languages,
College of Liberal Arts, Towson State University, Towson,
MD 21204-7097, USA, «[email protected]».
MELIGA, Dott. Walter, Università di Torino, via Genova 122,
I-10126 Torino, <[email protected]>.
MELLI, Prof. Elio, Università di Bologna, via Guidicini 1»
I-40137 Bologna.
MÉNARD, Philippe, Prof. à l'Université de Paris Sorbonne, 37, rue
Michel Ange, F-75016 Paris, <[email protected]
bonne.fr>.
— 150 —
MENEGHETTI, Prof. Maria Luisa, Università di Siena, via Pietro
Panzeri 10, I-20123 Milano, <[email protected]>.
MENICHETTI, Prof. Aldo, Séminaire de Philologie romane, Université de Fribourg, Route Monseigneur Besson, 6, CH-1700 Fribourg.
MÉOT-BOURQUIN, Mme Valérie, Maître de Conférences à l'Université de Grenoble 3 — Stendhal, 9, Cherrun des Roufiats,
F-26120 Montélier.
MERCERON, Jacques, Dept. of French and Italian, Indiana University, Ballantine Hall 642, Bloomington, IN 47405-6661, USA
< [email protected] >.
MERCI, Prof. Paolo, Università di Ferrara, piazza Aristea, 11,
I-44100 Ferrara, <[email protected]>.
MÉRIDA JIMÉNEZ, Rafael, Av. Meridiana, 580, 7è 10a.,
E-08030 Barcelona.
MERTENS-FONCK , Paule, Professeur honoraire à l'Université de
Liège, 37, boulevard Frère-Orban, Bte 071, B-4000 Liège.
MEULEN, Drs J.F. VAN DER, Previnairestraat, 1, 2013 BW Haarlem,
Pays-Bas.
MEYER, Kajsa, Dr., Dronningensgade 55, 1420 København K,
Danemark, <[email protected]>.
MICHAEL, Prof. I. D. L., Exeter College, Oxford OX1 3DP,
Grande-Bretagne.
MICKEL, Prof. Emanuel J., Department of French and Italian,
Indiana University, Ballantine Hall 642, Bloomington,
IN 47405-6601, USA, <[email protected]>.
MILIN, Gaël, Professeur à l'Université de Bretagne occidentale,
Faculté des Lettres Victor Segalen, La Fontaine Rouge,
F-29870 Lannilis.
MILLET, Dr. Victor, Depto. de Filoloxía Alemana, Facultade de
Filoloxía, E-15705 Santiago de Compostela.
MILONE, Prof. Luigi, Istituto di Italiano e Filologia romanza, Dorsoduro, I-30123 Venezia.
MOISAN, André, Docteur d'État, Conservateur de la Bibliothèque
et des Archives diocésaines de Vannes, 55, rue Mgr. Tréhiou,
B.P. 9, F-56001 Vannes.
MÖLK, Ulrich, Prof. à l'Université de Göttingen, Höltystr. 7,
D-37085 Göttingen.
— 151 —
MOLLE, Dott. Jose Vincenzo, via Patrioti 7, I-17052 Borghetto S.
Spirito (SV).
MONSON, Prof. Don A., Department of Modern Languages and
Literatures, P.O. Box 8795, College of William and Mary,
Washington Hall, Williamsburg, VA 23187-8795, USA,
<[email protected]>.
MORA-LEBRUN, Mme Franchie, Professeur de langue et de littérature du Moyen Âge et de la Renaissance à l'Université de
Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, UFR de Saint-Quentin,
21bis, rue Lamartine, F-91400 Orsay.
MORENO, Paola, chargée de cours à l'Université de Liège, rue du
Châtaignier, 4, B-4000 Liège, <[email protected]>.
MORGAN, Prof. Leslie Z., Department of Modern Languages and
Literatures, Loyola College in Maryland, 4501 N. Charles
Street, Baltimore, MD 21210-2699, USA, <morgan@vaxloyo
la.edu> <[email protected]>.
MORI, Dott. Roberta, via Leopardi 28, I-44012 Bondeno (FE).
MOULIS, M. Michel, Assistant à l'Université d'Orléans, Département de Mathématiques, UFR Sciences, 72, rue Travers Baudelin, F-45160 Olivet.
MUEHLETHALER, Prof. Jean-Claude, Séminaire de français, Univ.
de Lausanne, Rebbergstrasse 3c, CH 5417 Untersiggenthal.
MUELA, Julián, Université de Zaragoza, Océano Atlántico, 4,
E-50012 Zaragoza.
MURATORI, Dott. Emilia, viale Martiri della Libertà 5,
I-41054 Marano sul Panaro (MO).
MUSSONS, Ana Ma, Professeur à l'Université de Barcelone,
Monte 95 « Vilasar Jardín », Esc. 6 bajos 2a, E-08340 Vilasar
de Mar (Barcelona).
NANI-CHAMBRAUD , Christiane, Professeur de Lettres Classiques au
Collège-Lycée International «Europole», F-38000 Grenoble;
6, montée du Bouton d'or, F-26200 Montélimar.
NAUDET, Valérie, Maître de Conférences à l'Université de Provence I, UFR LACS, Les Rosiers, 3, Le Val-Saint-André,
F-13100 Aix-en-Provence, <[email protected]>
et <[email protected]>.
— 152 —
NEGRI, Dott. Antonella, Università di Urbino, via Renata di Francia 44, I-44100 Ferrara, <[email protected]>.
NEWTH, Michael A., P.O. Box 52, Douglas Park, New South.
Wales 2569, Australia, <[email protected]>.
NOACCO, Cristina, Maître de Conférences à l'Université de Toulouse, UFR Lettres, langages et musique, 5, allée Antonio
Machadó, F-31058 Toulouse Cedex 1; 38, rue Peyrolières,
F-31000 Toulouse.
NOBEL, Pierre, Professeur à l'Université de Franche-Comté, 3, rue
des Jardins fleuris, F-67000 Strasbourg, <pierre.nobel@wana
doo.fr>.
NOBLE, Prof. P. S., Department of French Studies, University of
Reading, Whiteknights, Reading RG6 6AA, G.-B.
NOCKELS, Mr J., 29 Coniston Road, Wolverhampton, WV6 9DT,
Grande-Bretagne.
NOLTING-HAUFF , Ilse, Prof. à l'Université de Munich, Institut für
Romanische Philologie, Ludwigstrasse 25, D-80539 München.
NOOMEN, Prof. Dr. W., Alde Drintse Wei, 18, 9243 JS Bakkeveen
(Fr.), Pays-Bas.
NOTZ, Marie-Françoise, Professeur à l'Université de Bordeaux IIIMichel de Montaigne, UFR Lettres et Arts, Domaine universitaire, F-33405 Talence Cedex; 56, rue de Canteloup,
F-33170 Gradignan.
NOY, Francesc, Universitat Autònoma de Barcelona, Enrique Granados, 46, E-08008 Barcelona.
OEVERING, P.J., Abeelstraat 9, 3329 AA Dordrecht, Pays-Bas.
OGAWA, Naoyuki, 7-8-28-820, Tsukiji, Chûô-ku, Tokyo,
104 Japon.
OGURISU, Hitoshi, Prof. adjoint à l'Université Wakayama, 2-2-23909, Shinkita-Higashi, Joto-ku, Osaka, 536-0017, Japon,
<[email protected] >.
OHTA, Sumiko, Prof. à l'Université Joshi-Eiyô, 1-18-16, Mejirodai
Bunkyô-ku, Tokyo, 112 Japon.
OKADA, Machio, Prof. à l'Université métropolitaine de Tokyo,
1022-2 Issiki, Hayama, Miura-gun, Kanagawa,
240-0111 Japon, <[email protected]>.
— 153 —
OLIVER, Gabriel, Professeur à l'Université de Barcelone, Dept. de
Ròmaniques, Facultat de Filologia, Universitat de Barcelona,
Gran Via Corts Catalans, 542, E-08071 Barcelona.
OOSTROM, Prof. Dr. F. P. VAN, Université de Leyde, Zoeterwoudsesingel 106, 2313 EN Leiden, Pays-Bas.
O'SHARKEY, Dr. E., 10 Woodthorpe, Coolnevaun, Upper Kilmacud Road, Stillorgan, South Co. Dublin, Eire.
OTAKA, Yorio, Prof. à l'Université d'Osaka, 3-3-61 Suimeidai,
Kawanishi, 666-01 Japon.
OTT, Muriel, Maître de Conférences à l'Université de Bourgogne,
45cbis, rue Charles Dumont, F-21000 Dijon, <[email protected]>.
OUELLETTE, Ed., US Force Academy, 1416 Buena Vista Circle,
Norman, OK 73071, USA, <[email protected]>.
PAGANI, Prof. Walther, Università di Pisa, via di Gello 162,
I-56100 Pisa.
PAGANO, Dott. Mario, Università di Catania, largo Bordighera 57,
I-95127 Catania, <[email protected]>.
PALUMBO, Prof. Pietro, Università di Palermo, via Pacinotti 94,
I-90145 Palermo.
PANUNZIO, Prof. Saverio, Università di Bari, via Che Guevara 37/
D, I-70124 Bari.
PAREDES, Juan, Professeur à l'Université de Grenade, Avda de la
Constitución, 29-31, 10E, E-18014 Granada, «jpare
[email protected]».
PARUSSA, Gabriella, Maître de Conférences à l'Université de
Tours, 21, rue du Vieux Colombier, F-75006 Paris.
PASERO, Prof. Nicolò, Università di Genova, via Bottini 17/14,
I-16147 Genova, <[email protected]>.
PATERSON, Dr L. M., Department of French Studies, University of
Warwick, Coventry, CV4 7AL, Grande-Bretagne.
PATTISON, Dr D. G., Magdalen College, Oxford OX1 4AU,
Grande-Bretagne.
PAUPERT-BOUCHEZ, Anne, Maître de conférences (en disponibilité)
à l'Université de Paris VII, 3811 Military Road NW, Washington DC, 20015-USA.
— 154 —
PELLEN, René, Professeur à l'Université de Poitiers, CESCM,
8, rue des Mélusines, F-86280 Saint-Benoît.
PERENNEC, René, Professeur à l'Université François Rabelais de
Tours, Institut d'Études Germaniques, 21, le Plateau, La
Ravinière, F-95520 Osny.
PERON, Dott. Gianfelice, Università di Padova, via Newton 36,
I-35143 Padova.
PETALAS, Dimitri, 27, rue Velvendou, Athènes 11364, Grèce.
PETIT, Aimé, Professeur à l'Université Lille III, 84, rue de la Broderie, F-59235 Bersée.
PFEFFER, Prof. Wendy, Dpt. of Modern Languages, University of
Louisville, Louisville, KY 40292, USA, <pfeffer@louisville.
edu>.
PFISTER, Dr. Max, Romanistisches Institut der Universität des
Saarlandes, D-66123 Saarbrücken.
PICHERIT, Prof. Jean-Louis, Dept. of Modern and Classical Languages, University of Wyoming, P.O. Box 3603, University
Station, Laramie, KY 40506, USA.
PICKENS, Prof. Rupert, Department of French, University of Kentucky, Lexington, KY 40506, USA, <[email protected]>.
PIERREVILLE, Corinne, Maître de Conférences à l'Université de
Lyon 3, 28, Quai Claude Bernard, F-69007 Lyon.
PINVIDIC, Mme Marie-Jeanne, Quartier Patheron, Villa La Riante,
Chemin de la Jouque, n° 1135, F-13090 Aix-en-Provence.
PIOLETTI, Prof. Antonio, Università di Catania, viale Andrea Doria 2, I-95125 Catania.
PIROT, François, Chargé de cours à l'Université de Liège, rue
Louis Pasteur, 27, B-4624 Fléron (Romsée).
PLEIJ, Prof. Dr. H., Université d'Amsterdam, Nieuwe Hilversumseweg, 36, 1406 TG Bussum, Pays-Bas.
PLET, Florence, Maître de Conférences à l'Université de Bordeaux III; 54, rue Sainte Augustine, F-31500 Toulouse,
<[email protected]>.
PLOUZEAU, May, Professeur à l'Université de Provence I, U.F.R.
LACS, 20, rue d'Italie, F-13100 Aix-en-Provence, <plouzeau@
newsup.univ-mrs.fr>.
— 155 —
POE, Prof. Elizabeth Wilson, Department of French and Italian,
Tulane University, New Orleans, LA 70118, USA, <bethpoe@
tulane.edu>.
POMEL, Fabienne, Maître de Conférences à l'Université de Rennes II, 100, rue François Coppée, F-29200 Brest.
POPPEL, N. J. M. VAN, Auke Servaeshof 33, 5044 MJ Tilburg,
Pays-Bas.
POULAIN-GAUTRET , Emmanuelle, Maître de Conférences à l'Université d'Artois, UFR de Lettres, 12, avenue de Mont-àCamp, F-59160 Lomme, <[email protected]>.
PRATT, Dr K., Department of French, King's College, Strand,
London WC2R 2LS, Grande-Bretagne.
PREDELLI, Prof. Maria, Dept. of Italian Studies, McGill University, 1001 Sherbrooke St. W., Montréal, Québec, Canada
H3A 1G5, <[email protected]>.
PREVOT, Brigitte, 22, rue de la Maladrerie, F-51470 Saint-Memmie.
PREISIG, Florian, University of Mississipi, 215, Wendellyn Drive,
Oxford MS 38655, <[email protected]>.
PREISIG, Sara L., University of Mississipi, 215, Wendellyn Drive,
Oxford MS 38655, <[email protected]>.
PULEGA, Prof. Andrea, Istituto Univ. di Bergamo, viale V. Veneto 28, I-20124 Milano.
QUÉRUEL, Danielle, Professeur à l'Université de Reims — Champagne — Ardenne, U.F.R. des Lettres, Département de
Lettres Modernes, 7, rue des Fossés-Saint-Jacques,
F-75005 Paris.
RAMEY, Lynn, Vanderbilt University, 2142 Kidd Road, Nolensville, TN 37135, USA, <[email protected]>.
RANDOLPH, Prof. Julian F., Department of Foreign langages and
literatures, San Francisco State University, 1600 Holloway,
San Francisco, CA 94132, USA, <[email protected]>.
RAUGEI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, via di Valgiano 38, I-55010 San Colombano I-(LV).
REJHON, Dr. Annalee, Department of Scandinavian, Celtic Studies
Program, University of California, Dwinelle Hall # 2690, San
Francisco, CA 94720, USA, <[email protected]
ley.edu>.
— 156 —
RESOORT, Dr. R.J., Tinnegieter 31, 1625 AP Hoorn, Pays-Bas.
REVOL, Thierry, Maître de Conférences à l'Université Marc Bloch
Strasbourg II, UFR des Lettres, 3, Place de Zurich,
F-67000 Strasbourg, <[email protected]>.
RICHARD, Jean-Claude, Directeur de Recherche au C.N.R.S.,
1, place de la Liberté, F-34150 St-Guilhem-le-Désert.
RIDOUX, Charles, Maître de conférences à l'Université de Valenciennes, 289, rue de l'Église, F-59144 Amfroipret, <charles.ri
[email protected]>.
RINOLDI, Paolo, Univ. di Parma, via M. d'Azeglio 85, I-43100 Parma.
RIQUER, Isabel DE, Ganduxer 28, 2o 2a, E-08021 Barcelona.
RIQUER, Martín DE, Professeur à l'Université de Barcelone,
Rosario, 22-24, E-08017 Barcelona.
RIZZATO-MARCHET , Dott. Maria, via Villapaiera 48, I-32030 Villapaiera, Feltre (Belluno).
ROBERTS, Dr Helen A., 134 Walpole Road, Slough, SL1 6PG,
Grande-Bretagne.
ROBERTSON-MELLOR , Prof. G., 24, Pennygate Drive, Lowestoft,
Suffolk, NR33 9HJ, Grande-Bretagne.
RODENBOSTEL, Françoise, c/o Fa. Rodenbostel, D-30900 Wedemark.
ROGERS, Prof. Kenneth H., Department of Modern and Classical
Languages and Literatures, University of Rhode Island,
1129 Independance Hall, Kingston, RI 02881-0812, USA,
<[email protected]>.
ROHR, Dr. Rupprecht, Prof. à l'Université de Mannheim, Pfalzring 135, D-67112 Mutterstadt.
ROQUES, M. Gilles, Chargé de Recherches au CNRS, INaLF,
Lajus, 6, rue de la Fontaine, F-88130 Hergugney.
ROSIELLO, Giovanna Barbara, Via Saragozza 76, I-40123 Bologna.
RUSSELL, Antoni, c. Escudillers, 20, 3r 2a, E-08002 Barcelona.
ROSSI, Luciano, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes, Université de Zurich, Plattenstrasse, 32,
CH-8028 Zurich.
ROTH, Eve-Marie, Nesslerenweg 66, CH-3084 Wabern-Berne.
— 157 —
ROUMAILHAC, Jean, Ingénieur, 68, rue Champ-Lagarde,
F-78000 Versailles.
ROUSSEL, Claude, Professeur de littérature médiévale à l'Université
de Clermont-Ferrand - Blaise Pascal, UFR de Lettres, langues
et Sciences humaines, 29, boulevard Gergovia, F-63037 Clermont-Ferrand; 40, rue Camille Saint-Saëns, F-63800 Cournon
d'Auvergne, <[email protected]>.
ROUSSINEAU, Gilles, Professeur à l'Université de Paris IV, U.F.R.
de Langue française, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris
espace.
RUHE, Dr. Ernstpeter, Prof. à l'Université de Würzburg, Seminar
für Romanische Philologie der Universität, Am Hubland,
D-97074 Würzburg.
RUITER, Drs. J. DE, Zandhofsestraat 127, 3572 GE Utrecht, PaysBas, <[email protected]>.
SALBERG, Trond Kruke, Dr., Førsteamanuensis, Klassisk og
Romansk Institutt, Universitetet i Oslo, Postboks 1007, Blindern, 0315 Oslo, Norvège.
SALVADOR MIGUEL, Nicasio, Professeur à l'Université de Madrid,
Avda Cardenal Herrera Oria, 169, 6o B, E-28034 Madrid.
SANSONE, Prof. Giuseppe Edoardo, Università di Roma, via del
Pozzetto 117, I-00187 Roma.
SANTUCCI, Monique, Maître de conférences honoraire à l'Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, 94, rue de Clignancourt,
F-75018 Paris.
SASAKI, Shigemi, Professeur à l'Université Meisei (Tokyo), 1-1131, Teraya, Tsurumi, Yokohama, 230 Japon.
SCHENCK, David P., University of South Florida, 3006 Harbor
View Rd, Tampa FL 33611, U.S.A.
SCHENCK, Dr. Mary Jane, University of Tampa, Tampa,
FL 33606, USA, <[email protected]>.
SCHÖNING, Prof. Dr. Udo, Privatdozent à l'Université de Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des
Mittelalters, Fasanenweg 11, D-37176 Nörten-Hardenberg.
SCHOYSMAN, Dott. Anne, via Masaccio 5, I-50136 Firenze, <a.zam
[email protected]>.
— 158 —
SCHRADER, Prof. Dorothy, Department of Foreign Languages,
Oklahoma State University, Stillwater, OK 74708, USA,
<[email protected]>.
SCHULZE-BUSACKER, Prof. Elisabeth, Université de Montréal,
Faculté des Arts et des Sciences, Département de Linguistique
et de Philologie, CP 6128 Succursale A, Montréal, Québec,
Canada H3C 3J7, <Elisabeth.Schulze.Busacker@UMon
treal.CA>.
SCHUPBACH, Pierre, rue Huguenin, 28, CH-2017 Boudry-Neuchâtel.
SCHWAM-BAIRD, Shira, Dpt. of English and
Foreign Languages,
University of North Florida, 4567 St Johns Bluff Rd., Jacksonville, FL 32224, <[email protected]>.
SCHWARTZ, Debora, 1667 Royal Way, San Luis Obispo,
CA 93405, USA, <[email protected]>.
SEGRE, Prof. Cesare, Università di Pavia, via Pietro Panzeri 10,
I-20123 Milano, <[email protected]>.
SEGUY, Mireille, Maître de Conférences de Littérature et de Langue médiévales à l'Université de Paris VIII Vincennes/SaintDenis, 2, rue de la Liberté, F-93526 Saint-Denis Cedex;
46, rue Marx Dormoy, F-75018 Paris.
SELLAMI, Jouda, doctorante à l'Université de Paris III, 132, Bd
Gabriel Péri, F-92240 Malakoff, <[email protected]>.
SETO, Naohiko, Professeur à l'Université Waseda, 1-24-1, Toyama,
Shinjuku-ku, Tokyo, 162-8644 Japon, <[email protected]>.
SEVERIN, Prof. D. S., 16, Thanet Street, London WC1H 9QL,
Grande-Bretagne.
SHARRER, Prof. Harvey L., Department of Spanish and Portuguese, Phelps Hall, University of California, Santa Barbara,
CA 93106-4150, USA, <[email protected]>.
SHINODA, Katsuhide, Prof. à l'Université de Jeunes Filles Sirayuri,
3-20-26, Oghikubo, Suginami-ku, Tokyo, 167-0051, Japon.
SHORT, Prof. Ian, Birkbeck College, Malet Street, London,
WC 1E 7HX, Grande-Bretagne.
SIMPSON, Dr. J., Department of French, University of Glasgow,
Modern Languages Building, University Gardens, Glasgow
G12 8QL, Grande-Bretagne.
— 159 —
SINCLAIR, Dr. Finn, 46 North Street, Haworth, West Yorkshire,
BD22 8EP, Grande-Bretagne.
SINCLAIR, Dr. K. V., Professor of Medieval French and Chairman
of the Department of Modern Languages, James Cook University, Townsville, Australie 4811.
SKÅRUP, Povl, Dr., Maître de Conférences, Brunbakkevej 1, Tillerup, DK-8420 Knebel, <[email protected]>.
SMEETS, Prof. Dr. J. R., Jonge Hagen 13, 6261 NM Mheer, Limburg, Pays-Bas.
SMITH, Mrs K., 26/410 Stanley Street, South Brisbane 4101, Australie.
SMOLITSKAJA, Olga, Chercheur à l'Institut de la Littérature mondiale, Académie des Sciences de la Russie, Povarskaja 25A,
Moscou, Russie, 129594, Moscou, 4, bât. 2, 3e rue Marjinoj
Roschi, appt. 73, <[email protected]>.
SNEDDON, Dr. C. R., Department of French, Buchanan Building,
Union Street, St. Andrews, Fife, Scotland KY16 9PH,
Grande-Bretagne.
SPECHT, René, Docteur ès Lettres, Fischerhäuserstrasse 18,
CH-8200 Schaffhausen.
SPEER, Prof. Mary B., Department of French, Rutgers University,
131, George St., New Brunswick, NJ 08901-1414, USA,
<[email protected]>.
SPEICH, Johann Heinrich, Professeur au Gymnase Cantonal d'Aarau, Casinostrasse 17, CH-5000 Aarau.
SPENCER, R. H., 23 Oakfield Street, Cardiff, CF2 3RD, GrandeBretagne.
SPIJKER, Drs. Irene, Kooikerseind 10, 3995 BP Houten, Pays-Bas.
STASSE, Micheline, Chargée de cours et chef de travaux à l'Université de Liège, Riessonsart, A8, B-4877 Olne.
STEGAGNO-PICCHIO, Prof. Luciana, Università di Roma, via Civitavecchia 7, I-00198 Roma.
STEINER, Sylvie-Marie, Attachée territoriale de Conservation du
Patrimoine, Archives Départementales de la Manche de
50000-Saint-Lô; 135, rue R. Losserand, F-75014 Paris.
STEMPEL, Dr. Wolf-Dieter, Institut für Romanische Philologie der
Universität, Ludwigstraße 25, D-80539 München.
— 160 —
STEVANOVITCH, Colette, Professeur à l'Université de Nancy II,
10, rue Sainte-Barbe, F-88130 Charmes.
STEVENSON, Barbara, English Department, Kennesaw State University, Kennesaw GA 30144, USA, <bstevens@kennesaw.
edu>.
STIENNON, Jacques, Prof. à l'Université de Liège, rue des Acacias, 34, B-4000 Liège.
STOJKOVIC MAZZARIOL, Prof. Emma, via Isola di Lemmo 7,
I-30126 Venezia Lido.
STOPPINO, Eleonora, Dpt. Italian Studies, UC Berkeley, 6303 Dwinelle Hall # 2620, Berkeley, CA 94720-2620, USA,
<[email protected]>.
STÖRING, Dr. Heinrich, Akademischer Oberrat à l'Université de
Münster, Am Buchenberg 17, D-48565 Steinfurt.
STUIP, Dr. R. E. V., Université d'Utrecht, Van Dalsumlaan 525,
3582 HL Utrecht, Pays-Bas.
STURM-MADDOX, Prof. Sara, Department of French and Italian,
University of Massachusetts, 316 Herter Hall, Amherst,
MA 01003, USA, <[email protected]>.
SUARD, François, Professeur émérite à l'Université de Paris X,
40, rue de Fleurus, F-59000 Lille, e-mail <Francois.Suard@
wanadoo.fr>.
SUBRENAT, Jean, 2, rue de Provence, Les Fenouillères,
F-13090 Aix-en-Provence.
SUEYOSHI, Wakako, 5-24-13-201, Takinogawa, Kita-ku, Tokyo,
114-0023, Japon.
SUOMELA-HARMA, Elina, Professeur à l'Université de Helsinki,
Département des Langues Romanes, Snellmaninkatu 19-21
C6, 00170 Helsinki, Finlande.
SUZUKI, Satoru, Prof. à l'Université préfectorale d'Aichi, 2707, Kônosu, Tempaku, Nagoya, 468-0003 Japon,
<[email protected] >.
SWEETENHAM, Dr Carol, 7 Betty Lane, Oxford OX1 5BW, GrandeBretagne.
SZKILNIK, Michelle, Professeur de Littérature médiévale à l'Université de Nantes, Département de Lettres Modernes, 2, rue
de la Chevalerie, F-7300-Nantes, <michelle.SZKILNIK@nu
mericable.fr>.
— 161 —
TAGAYA, Yuko, Professeur à l'Université Kanto-Gakuin, 3-221, Kamariya-minami, Kanazawa-ku, Yokohama, 236-8502,
Japon.
TAKAHASHI, Hideo, Professeur à l'Université d'Aichi, 1-78,
Uehara, Ogasaki, Toyohashi, 441-8066 Japon.
TAKANA, Yasufumi, Maître de conférences à l'Université de
Fukuoka, 5-5-1-306, Minami-Katae, Jonan-ku, Fukuoka,
814-0143, Japon.
TAYLOR, Prof. Steven M., Coordinator Medieval Studies, Dept. of
Foreign Languages and Literatures, Marquette University, La
Lumière Language Hall, P.O. Box 1881, Milwaukee,
WI 53201-1881, USA, <[email protected]>.
TENSCHERT, Heribert, Molkereistrasse 19, D-94094 Rotthalmünster.
TERRY, Ms. Patricia, 14868 High Valley Road, Poway, CA 92064,
USA.
THIOLIER, Jean-Claude, Professeur de Langue et Littérature médiévales à l'Université de Paris XII, 578, rue des Vaslins,
F-45160 Saint-Hilaire-Saint-Mesmin.
THIRY, Claude, Professeur ordinaire à l'Université Catholique de
Louvain et à l'Université de Liège, allée Biètlîmé, 5,
B-4000 Liège-Rocourt, <[email protected]>.
THIRY-STASSIN, Martine, Chargée de cours à l'Université de Liège,
allée Biètlîmé, 5, B-4000 Liège-Rocourt, <Martine.Thiry@ulg.
ac.be>.
TIGELAAR, Drs. Jaap, Schippersmeen, 38, 3844 CR Harderwijk,
Pays-Bas.
TOURY, Marie-Noëlle, Professeur émérite à l'Université de Nancy II, 61, rue de Dunkerque, F-75009 Paris.
TRIAUD, Mlle Annie, Universitaire en Coopération, rue de l'Industrie 7, Appt 28, 5e étage, F-92400 Courbevoie.
TYSSENS, Madeleine, Professeur émérite à l'Université de Liège,
boulevard Frère-Orban, 43/071, B-4000 Liège.
UELTSCHI, Karin, Directrice des Études à l'Institut Universitaires
St Mélaine, Campus de Ker Laan, Saint-Mandé, F-56120 La
Croix-Helléan.
— 162 —
UHL, Patrice, Maître de Conférences en Langue et Littérature du
Moyen Âge à l'Université de la Réunion, Faculté des Lettres
et Sciences humaines, Département de Lettres modernes,
BP 7151, 15, av. René Cassin, F-97715 Saint-Denis, Messag.
Cedex 9, 26, rue Leconte de Lisle, La Plaine, F-97411 SaintPaul (Bois-de-Nèfles) Réunion.
VALETTE, Jean-René, Maître de Conférences à l'Université de
Paris X-Nanterre, av. de la République 200,
F-92001 Nanterre; bd Voltaire 9, F-75011 Paris.
VALLECALLE, Jean-Claude, Professeur à l'Université LumièreLyon II, Faculté des Lettres, Sciences du Langage et Arts,
Département des Lettres, 257, Chemin de Bonafou,
F-01310 Buellas.
VAN COOLPUT-STORMS, Colette-Anne, Professeur à la Vlaamse
Economische Hogeschool et Chargée de cours extraordinaire
à l'U.C.L., 14, Clos des Érables, B-1950 Kraainem.
VAN D'ELDEN, Dr. Stephanie C., University of Minnesota, Center
for Medieval Studies, 1920 South 1st Street # 2304, Minneapolis, MN 55455, USA, <[email protected]>.
VAN HEMELRYCK, Tarda, Chargé de recherche au FNRS, Place de
l'Equerre, 35/301, B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique, <van
[email protected]>.
VAN HOECKE, Prof. Willy, Katholieke Universiteit Leuven,
Beatrijslaan 72, B-3110 Rotselaar.
VAQUERO, Prof. Mercedes, Dept. of Hispanic Studies, box 1961,
Brown University, Providence, RI 02912, USA, <mercedes
[email protected]>.
VARVARO, Prof. Alberto, Università di Napoli, Ist. di Filologia
Moderna via Porta di Massa 1, I-80133 Napoli, <varvaro@
unina.it>.
VAUDOYER, David, Professeur de Lettres, Doctorant, 5, rue Vicdessos, appt. 67, F-31170 Tournefeuille.
VAUTHIER, Michèle, Professeur certifié à François Villon, Doctorante d'État à l'Université de Paris IV, 226, rue Lecourbe,
F-75015 Paris, <[email protected]>.
VENCKELEER, Theo, Professeur honoraire de l'Université d'Anvers
(UFSIA), Kleine steenweg 23, B-2610 Wilrijk.
— 163 —
VERELST, Philippe, Chargé de cours à l'Université de Gand, Frans
Vertongenstraat, 1, B-9200 Oudegem, <philippe.verelst@rug.
ac.be>.
VERNAY, Philippe, Professeur de Philologie romane, Université de
Fribourg, Chemin des Rosiers, 14, CH-1720 Corminbœuf/Fribourg.
VIELLIARD, Françoise, Professeur à l'École Nationale des Chartes,
19, rue de la Sorbonne, F-75005 Paris.
VINCENSINI, Jean-Jacques, Professeur de Langue et Littérature
médiévales à l'Université de Corse Pascal Paoli, 41, rue Reaumur, F-75003 Paris.
VITALE-BROVARONE, Prof. Alessandro, Università di Torino I, strada
Tetti Bertoglio 148, I-10100 Torino, <[email protected]>.
Vos, Prof. Marianne C., 4767 Harvest Way, Montgomery
AL 36106-3148, USA, <[email protected]>.
WALTZ, Dr. Mathias, Prof. à l'Université de Brême, Mühlenweg 36, D-28355 Bremen.
WATSON, Michael, Professeur à l'Université Meiji-Gakuin, 3626108, Totsuka, Totsuka-ku, Yokohama, 244-0003, Japon.
WEBER, Prof. Dr. Phil. Gerd Wolfgang, Im Herrnwald 11 A,
D-65779 Kelkheim (Taunus).
WEIFENBACH, Beate, Augustastr. 9, D-12203 Berlin.
WEILL, Isabelle, Maître de conférences en Sciences du Langage à
l'Université de Paris X, 18, rue Louis Masson, F-95600 Eaubonne.
WÉRY, L., Attachée à l'Institut supérieur des langues vivantes,
Université de Liège, rue Henri Koch, 19, B-4000 Liège.
WHALEN, Logan E., University of Oklahoma, Dept. of Modern
Languages, Literatures and Linguistics, 708 Van Vleet Oval,
Room 202, Norman, OK 73019-0250, USA, <lwhalen@
ou.edu>.
WILLEMS-DELBOUILLE , Martine, Professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles, Thier de la Fouarge, 14,
B-4654 Bolland, <[email protected]>.
WINKLER, Alexandre, Doctorant, Professeur agrégé des Lettres au
Lycée Michelet, 5, rue Jullien, F-92170 Vanves; 19, rue Falguière, F-75015 Paris, <[email protected]>.
— 164 —
WINTER, Prof. Dr. J. M. VAN, Brigittenstraat 20, 3512 KM Utrecht, Pays-Bas, <[email protected]>.
WOLF-BONVIN, Romaine, Maître de conférences à l'Université
Lumière-Lyon 2, Faculté des Lettres, Sciences du langage et
Arts, 18, rue Claude Bernard, F-69365 Lyon Cedex 07; 15,
rue Ancienne, 1227 Carouge/Genève, Suisse.
WOLFGANG, Prof. Lenora D., Department of Modern Foreign
Languages, Lehigh University, Bethlehem, PA 18015, USA.
WOLFZETTEL, Dr. Friedrich, Prof. à l'Université de Frankfurt,
Burgstrasse 23, D-35435 Wettenberg.
WUNDERLI, Peter, Prof. à l'Université de Düsseldorf, Feuerbachstrasse 38, D-40223 Düsseldorf.
YAMAGATA, Toshiyuki, Université de Jeunes Filles Shirayuri, 14807, Kami-Hirama, Nakahara-ku, Kawasaki, 211-0013, Japon.
YAMAMOTO, Junichi, Professeur à l'Université de Kyoto, 68-4, Iwakura-Minami-Osagui-cho, Sakyo-ku, Kyoto, 606 Japon,
<[email protected]>.
YLLERA, Alicia, Professeur à l'U.N.E.D., Vallehermoso, 20,
E-28015 Madrid.
YOUNG, Dr. C., Pembroke College, Cambridge, CB2 1RF,
Grande-Bretagne.
YOUNG, Douglas C., Stanford University, Home adress : P.O. Box
31381, San Francisco, CA 94131-0381, <youngd@stanford.
edu>.
ZADDY, Dr. Zara P., « Woodlands », Denny Beck, Lancaster,
LA2 9HH, Grande-Bretagne.
ZADERENKO, Prof. Irene, Boston University, Dept. of Modern
Foreign Languages and Literatures, 718 Common Wealth
Ave., Boston, MA 02215, USA, <[email protected]>.
ZAGANELLI, Prof. Gioia, Università di Urbino, via Rialto 4,
I-40124 Bologna, <[email protected]>.
ZAMBON, Prof. Francesco, Università di Trento, via delle Felci 44/
3, I-30030 Campalto (VE), <[email protected]>.
ZEMEL, Drs. R. M. T., Université libre d'Amsterdam, Beukenplein 67, 1092 BB Amsterdam, Pays-Bas.
— 165 —
ZINK, Michel, Membre de l'Institut, Professeur au Collège de
France, 11 Place Marcellin-Berthelot, F-75231 Paris
Cedex 05; 11 rue Rémilly, F-78000 Versailles.
— 166 —
INSTITUTS, UNIVERSITÉS, BIBLIOTHÈQUES
Aberystwyth, Centre for Advanced Welsh and Celtic Studies, National Library of Wales, Aberystwyth, Dyfed, SY23 3HH,
Grande-Bretagne.
Aix-Marseille, Bibliothèque interuniversitaire, section Lettres, chemin du Moulin de Testas, F-13626 Aix.
Amherst, University of Massachussetts, University Library, Serials
Department, MA 01003 USA.
Amiens, Bibliothèque de l'Université de Picardie, Section Lettres,
Chemin du Thil, F-80025 Amiens Cedex 01.
Amsterdam, Universiteitsbibliotheek, Singel 425, 1012 WP Amsterdam.
Angers, Bibliothèque Universitaire, Section Lettres, 5, rue Le
Nôtre, F-49045 Angers Cedex.
Anvers, Bibliothèque des Facultés Universitaires Saint-Ignace.
— Bibliotheek Universitaire Instelling.
Arras, Université d'Artois - Pôle d'Arras, Bibliographie, B.P. 665,
9, rue du Temple, F-62030 Arras Cedex.
Bamberg, Universität, Bibliothek, D-96045 Bamberg.
Barcelone, Archivo de la Corona de Aragón.
— Departamento de Filología Románica.
— Universidad Autónoma, Departamento de LiteraturasRománicas.
Basel, Öffentliche Bibliothek der Universität, CH-4000 Basel.
Berlin, Institut für Französische Literaturwissenschaft der Technischen Universität, Straße des 17. Juni 135, D-10623 Berlin.
— Institut für Romanische Philologie der Freien Universität,
Habelschwerdter Allee 45, D-14195 Berlin.
— Staatsbibliothek, Berlin, D-10772 Berlin.
— 167 —
Bern, Stadt- und Hochschulbibliothek Bern, Münstergasse 61,
CH-3011 Bern.
Besançon, Bibliothèque de l'Université de Franche-Comté, Section
Lettres, 30-32, rue Mégévand, B.P. 1057, F-25001 Besançon
Cedex.
Blaine, University of British Columbia, Library Serials, P.O.
Box 8076, WA 98230-8076 USA.
Bloomington, Indiana University Libraries, Serials Department,
IN 47401 USA.
Bochum, Universitätsbibliothek, Universitätstrasse 150, Postfach 102148, D-44780 Bochum.
Bologna, Dipartimento di Lingue e Letterature straniere moderne,
via Cartoleria 5, I-40124 Bologna.
— Biblioteca di discipline umanistiche, via Zamboni 36,
I-40127 Bologna.
Bonn, Romanisches Seminar der Universität, Am Hof,
D-53113 Bonn.
— Universitätsbibliothek, Adenauerallee 39-41, D-53113 Bonn.
Bordeaux, Bibliothèque universitaire de Lettres, SCD de Bordeaux
3, Avenue des Arts, B.P. 117, F-33402 Talence-Cedex.
Bristol, Bristol University Library (Acquisitions Department), Tyndall Avenue, Bristol BS8 1TJ, Grande-Bretagne.
Bruxelles, Bibliothèque de l'Université libre.
Budapest, Chaire de français.
Cagliari, Dipartimento di Filologie e Letterature moderne, Biblioteca, via Is Mirrionis 1, I-09123 Cagliari.
Cambridge, Cambridge University Library (Periodicals Department), West Road, Cambridge CB3 9DR, Grande-Bretagne.
Cambridge, Harvard College Library, Serial Records Division,
MA 02138 USA.
Carcassonne, Groupe Audois de Recherche et d'Animation Ethnographique (GARAE), Maison des Mémoires - Maison Joë
Bousquet, 53 rue de Verdun, F-11000 Carcassonne.
Cardiff, Periodicals Acquisitions (Art), UWCC Library, PO
Box 430, Cardiff CF1 3XT, Grande-Bretagne.
Catania, Istituto di Filologia Romanza, Lettere e Filosofia, Piazza
Dante, 32, I-95100 Catania.
— 168 —
Charlottesville, Alderman Library, University of Virginia, SerialsPeriodicals, VA 22903 USA.
Chicago, University of Chicago Library, Serial Records Department, 1100 East 57th Street, IL 60637 USA.
Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale universitaire, Section de
Lettres, 1, Bd Lafayette, B.P. 27, F-63001 Clermont-Ferrand
Cedex.
Contoocook, Yankee Book Peddler, Serial -------- , Standing Orders,
Maple Street, NH 03229, USA.
Corte, Bibliothèque universitaire de Corse, B.P. 52, F-20250 Corte.
Davis, University Library, University of California, Acquisitions
Department, CA 95616 USA.
Durham, University Library, Stockton Road, Durham,
DH1 3LY Grande-Bretagne.
Edinburgh, Edinburgh University Library (Serials Department),
George Square, Edinburgh EH8 9LJ, Grande-Bretagne.
Eichstätt, Katholische Universität, Universitätsbibliothek, Am Hofgarten 1, D-85072 Eichstätt.
Erlangen-Nürnberg, Institut für Romanistik der Universität, Bismarckstrasse 1, D-91054 Erlangen.
Eugene, University of Oregon Library, Serials Section, OR. 97403
USA.
Ferrara, Facoltà di Lettere e Filosofia, via Savonarola 27,
I-44100 Ferrara, <[email protected]>.
Fontenay-aux-Roses, École Normale Supérieure de Fontenay-SaintCloud, service des périodiques, 31, av. Lombard, B.P. 31,
F-92266 Fontenay-aux-Roses.
Frankfurt a. M., Romanisches Seminar der Universität, Gräfstrasse 74, D-60486 Frankfurt a. M.
Freiburg i. Br., Romanisches Seminar der Universität, Werthmannplatz, D-79098 Freiburg i. Br.
Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, CH-1700 Fribourg.
— 169 —
Genève, Bibliothèque Publique et Universitaire, CH-1211 Genève 4.
Gent, Seminarle voor Oudfrans.
Giessen, Institut für Romanische Philologie der Universität, KarlGlöckner-Strasse 21, D-35394 Giessen.
Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des
Mittelalters, Humboldtallee 19, D-37073 Göttingen.
Gravenhage, Koninklijke Bibliotheek, Postbus 570,
2501 CN 's-Gravenhage, Pays-Bas.
Grenoble, Service interétablissements de Coopération Documentaire
de Grenoble - SCID 2, Section Lettres, B.P. 56, F-38402 SaintMartin d'Hères Cedex.
Groningen, Bibliotheek der Rijksuniversiteit, Postbus 559,
9700 AN Groningen, Pays-Bas.
Hamburg, Staats- und Universitätsbibliothek, Von-Melle-Park 3,
D-20146 Hamburg.
— Romanisches Seminar der Universität, Von-Melle-Park 6,
D-20146 Hamburg.
Hamilton, McMaster University Library, Technical Service, Serials
Section, 1280 Main Street West, ONT L8S 4P5 Canada.
Heidelberg, Romanisches Seminar der Universität, Seminarstrasse 3, D-69117 Heidelberg.
Ithaca, Cornell University Library, Serials Department, NY 14853
USA.
Kiel, Romanisches Seminar der Universität, Olshausenstrasse 40-60,
D-24118 Kiel.
Knoxville, University of Tennessee, Library, Serials Department,
TN 37996 USA.
København, Det Arnamagnæanske Institut, Københavns Universiter, Njalsgade 78, DK-2300 København S.
Köln, Romanisches Seminar der Universität, Albertus-MagnusPlatz, D-50931 Köln.
Konstanz, Universitätsbibliothek, D-78457 Konstanz.
Krakow, Instytut Filologa Románskiej, UJ, Al. Mickiewicza 9/11,
31-120 Krakow.
— 170 —
La Haye, Koninklijke Bibliotheek, Prins Willem-Alexanderhof 5,
2595 BE 's-Gravenhage, Pays-Bas.
La Jolla, University of California at San Diego, Serials Acquisitions, Acquisitions Dept., Library 0175A CA 92093-0175
USA.
La Réunion, Service Commun de la Documentation de l'Université
de la Réunion, 15, av. René Cassin, B.P. 7152, F-97715 SaintDenis Cedex 9.
Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire, CH-1015 Lausanne-Dorigny.
— Faculté des Lettres, Bibliothèque, Ancienne Académie, rue CitéDevant 1, CH-1005 Lausanne.
Lecce, Università degli Studi di Lecce, Dipartimento di Filologia e
Letteratura, Biblioteca, Pzza Arco di Trionfo, I-73100 Lecce.
Leeds, The Brotherton Library, University Library, Leeds LS2 9JJ,
Grande-Bretagne.
Leiden, Universiteitsbibliotheek RUL, Postbus 9501, 2300 RA Leiden, Pays-Bas.
Lewiston, Coutts Library Services, 736 Cayuga Street,
NY 14092-1797 USA.
Liège, Unité de documentation du Département d'Études romanes de
l'Université, place Cockerill, 3, bât. A2, B-4000 Liège.
Leuven, Bibliotheek, Mgr Ladeuzeplein 21.
London, The University Library (Periodicals Section), Senate
House, Malet Street, London WC1E 7HU, Grande-Bretagne.
— The Warburg Institute, Woburn Square, London WC1H 0AB,
Grande-Bretagne.
— British Library, Acquisitions Unit (H & SS-WEL), Boston
Spa, Wetherby, West Yorkshire, LS23 7BQ, Grande-Bretagne.
London, Ont., University of Western Ontario, D.B. Weldon
Library, Acquisitions Department, ONT N6A 3K7 Canada.
Louvain-la-Neuve, Bibliothèque FLTR, Place Blaise Pascal, 1,
B-1348.
Lyon, Bibliothèque Centrale Lyon 2 Lyon 3, 13, rue Bancel,
F-69365 Lyon Cedex 07.
— 171 —
Madrid, Facultad de Letras, Cátedra de Lengua Española.
— Departamento de Filología Lingüística.
— Departamento de Geografía Lingüística.
— Casa de Velázquez, Bibliothèque, Ciudad Universitaria 20,
E-28071 Madrid.
— Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Biblioteca del
«Instituto Miguel de Cervantes», Duque de Medinaceli, 4,
28014 Madrid.
— Alcalá de Henares, Universidad, Facultad de Filosofía y Letras,
Departamento de Filología.
Mainz, Romanisches Seminar der Universität, Jakob-WelderWeg 18, D-55128 Mainz.
Marburg, Romanisches Seminar der Universität, Krummbogen 28,
Block D, D-35039 Marburg.
— Universitätsbibliothek, Wühelm-Röpke-Str. 4, D-35039 Marburg.
Messina, Facoltà di Magistero, Ist. di Lingue e Letterature
Romanze, via Concezione 8, I-98100 Messina.
Milano, Istituto Universitario di Lingue Moderne, Biblioteca,
Piazza dei Volontari 3, I-20145 Milano.
— Università di Milano, Biblioteca di Lettere e Giurisprudenza,
Instituto di Filologia Moderna, via Festa del Perdono, 7,
I-20122 Milano.
Mississippi, University Library, MS 38677 USA.
Montpellier, Université Paul Valéry, place de la Voie Domitienne,
Route de Mende, B.P. 5043, F-34032 Montpellier Cedex 1.
Montréal, Institut d'Études médiévales, Bibliothèque, 2715 Côte
Sainte-Catherine, QUE H3T 1B6 Canada.
München, Romanisches Seminar der Universität, GeschwisterScholl-Platz 1, D-80539 München.
— Institut für Nordische Philologie und Germanische Altertumskunde, Universität München, Geschwister-Scholl-Platz 1,
D-80539 München.
Münster, Romanisches Seminar der Universität, Bispinghof 3/A,
D-48143 Münster.
Nancy, Bibliothèque Interuniversitaire, Section Lettres, 46, avenue
de la Libération, F-54000 Nancy.
— 172 —
Nantes, Bibliothèque Universitaire, Section Lettres-B.P. 32211,
Chemin de la Censive du Tertre, F-44072 Nantes Cedex.
Nashville, Jean and Alexander Heard Library, Serial Receiving,
419 21st Avenue South, TN 37240-0007 USA.
Neuchâtel, Séminaire de Philologie romane et de Linguistique française, Espace Louis-Agassiz 1, CH-2001 Neuchâtel.
Newark, University of Delaware Library, Serials Department,
DE 19711 USA.
New Brunswick, Alexander Library, Rutgers University, Serials
Department, NJ 08903 USA.
New Haven, Yale University Library, Acquisitions Department,
Box 1603A Yale Station, CT 06520 USA.
Norman, University of Oklahoma Library, Serials Department,
401 West Brooks St., No. LL211, OK 73019-0528 USA.
Ottawa, Carleton University Library, Serials Department, Colonel
By Drive, ONT K1S 5J7 Canada.
— University of Ottawa, Library System, Acquisitions Dept. 65
University, ONT K1N 9A5 Canada.
Oxford, Taylor Institution Library, St Giles', Oxford OX1 3NA.
Paderborn, Universitätsbibliothek, Postfach 1621, D-33046 Paderborn.
Padova, CIS Maldura, Sez. Neolatina, via Beato Pellegrino 1,
I-35137 Padova.
Palermo, Associazione per la conservazione delle tradizioni popolari,
via Butera 1, I-90133 Palermo.
Paris, Bibliothèque Nationale, Département des Périodiques,
58, rue de Richelieu.
— Bibliothèque Nationale de France, G.C.A. Filière Périodiques,
A2.112, 11, Quai F. Mauriac, 75706 Paris Cedex 13.
— Universités de Paris, Bibliothèque de la Sorbonne, Dépt des
périodiques Lot 11, 13 rue de la Sorbonne, F-75257-Paris
Cedex.
— Bibliothèque de l'Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III,
13, rue de Santeuil, F-75231 Paris Cedex 05.
— Bibliothèque de l'Ecole Normale Supérieure, 45, rue d'Ulm,
75230 Paris.
— 173 —
— Bibliothèque Sainte-Geneviève, Service des Périodiques,
10, place du Panthéon.
— Bibliothèque Universitaire — Paris X, Sec. Périodiques,
2, Allée de l'Université, B.P. 105, 92001 Nanterre Cedex.
— Instinct de Recherche et d'Histoire des Textes, 40, avenue
d'Ièna.
— Aux Amateurs de Livres, International, 62, avenue de Suffren.
— Librairie Jean Touzot, 38, rue Saint-Sulpice.
Parma, Dipartimento di Filologia Moderna, Facoltà di Lettere, via
M. d'Azeglio 85, I-43100 Parma.
Pavia, Dipartimento di Scienza della Letteratura e dell'Arte, Facoltà
di Lettere, Strada Nuova 65, I-27100 Pavia.
Philadelphia, University of Pennsylvania Library, Serials Department, 3420 Walnut Street, PA 19174 USA.
— Temple University Library, Serials Department-Periodicals,
PA 19122 USA.
Pisa, Dipartimento di Lingue e Letterature romanze, Facoltà di Lettere, via Collegio Ricci 10, I-56100 Pisa.
Poitiers, Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale,
24, rue de la Chaîne.
Providence, Rockefeller Library, Serials Division, Box A, Brown
University, PA 19174 USA.
Pullman, Washington State University Library, Holland Serial
Records, WA 99164-5610 USA.
Québec, Université Laval, Section des Acquisitions, Bibliothèque,
Pavillon Jean-Charles Bonenfant, QUE G1K 7P4 Canada.
Reading, Department of French Studies, University of Reading,
Whiteknights, Reading, RG6 6AA, Grande-Bretagne.
Reims, Bibliothèque Universitaire de Reims, Section Lettres, av.
François Mauriac, F-51100 Reims.
Rennes, Université de Rennes II, Service Commun de Documentation (SCD), Service des Périodiques, 19 av. Bataille Flandres
Dunkerque, F-35043 Rennes-Cedex.
Reykjavík, Stofnun .'Arna Magnússonar, 'Arnagarði Suðurgötu,
101 Reykjavík, Islande.
— 174 —
Riverside, University of California, University Library, P.O.
Box 5900, CA 92517 USA.
Rochester, University of Rochester Library, Serial and Binding
Department, NY 14627-1001 USA.
Roma, Università di Roma, Dip. di Studi Romanzi, Piazzale Aldo
Moro, I-00185 Roma.
Saarbrücken, Universitätsbibliothek, Gebaude 3, D-66123 Saarbrücken.
Saint-Etienne, Bibliothèque de l'Université, Service Périodiques
Lettres, 1, rue Tréfilerie, F-42023 Saint-Etienne 2.
Saint-Quentin-en-Yvelines, Bibliothèque Universitaire de SaintQuentin-en-Yvelines, Socio-Lettres-Sciences Humaines, 47 Bd
Vauban — Bât. Vauban RdC, F-78047 Guyancourt Cedex.
Salzburg, Institut für Romanische Philologie der Universität, Akademiestrasse 24, A-5020 Salzburg.
— Universitätsbibliothek, Hofstallgasse 2-4, A-5020 Salzburg.
Santa Barbara, University of California, Library, Cal. 93106 USA.
St. Andrews, University Library, St Andrews, Fife KY16 9TR,
Grande-Bretagne.
Stockholm, Kungliga Biblioteket, Forvärvssektionen, Box 5039,
S-10241 Stockholm, Suède.
Strasbourg, Université Marc Bloch SCD-Bibl. du Portique, STAPSLettres Philo. Musique, 14, rue Descartes, F-67084 Strasbourg
Cedex.
Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek, Konrad-AdenauerStrasse 8, D-70173 Stuttgart.
Tallahassee, Robert Manning Strozier Library, Florida State University, FL 32306-2047 USA.
Torino, Università di Torino, Dipartimento di Scienze Letterarie e
Filologiche, Biblioteca, via S. Ottavio 20, I-10124 Torino.
Toronto, The University of Toronto, The Library, Serials Department, ONT M5S 1A5 Canada.
Toulouse, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, Mirail,
12, rue Université du Mirail, F-31300 Toulouse.
— 175 —
Tours, Service de Documentation de l'Université, Section Droit
Lettres, 5, rue des Tanneurs, F-37041 Tours Cedex.
Trier, Universitätsbibliothek, Postfach 3825, D-54228 Trier.
Tübingen, Bibliothek der Neuphilologischen Fakultät der Universität, Wilhelmstrasse 50, D-72074 Tübingen.
Tuscaloosa, University of Alabama Library, Serials, P.O.
Box 870266, AL 35487 USA.
University Park, Pattee Library, Pennsylvania State University,
PA 16802 USA.
Urbana, University of Illinois Library, 1408 W. Gregory Drive,
IL 61801 USA.
Utrecht, Letterenbibliotheek UU, Drift 27, 3512 BR Utrecht.
Valenciennes, Bibliothèque de l'Université de Valenciennes et du
Hainaut-Cambrésis, Service des Périodiques, Le Mont Houy,
F-59313 Valenciennes Cedex.
Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Piazza S. Marco 7,
I-30124 Venezia.
Vercelli, Univ. di Torino, II Fac. di Lett. e Filosofia, Palazzo Tartara, via G. Ferraris 109, I-13100 Vercelli.
Waterloo, Wilfried Laurier University, The Library, Periodicals
Department, ONT N2L 3C5 Canada.
— The Library, University of Waterloo, ONT N2L 3G1 Canada.
Wuppertal, Gesamthochschulbibliothek, Gaußstrasse 20,
D-42119 Wuppertal.
— Universitätsbibliothek Wuppertal, Zeitschriftenstelle, Postfach 100127, D-42001 Wuppertal.
York, York University, Scott Library-Central Serials Records,
4700 Keele Street, North York, ONT M3J 1P3 Canada.
— 176 —
Zurich, Romanisches Seminar der Universität, Plattenstrasse, 32,
CH-8032 Zurich.
— Romanica, Librairie, Case Postale, CH-8025 Zurich.
— Universität Zurich, Deutsches Seminar, Abt. 1, für Nordische
Philologie, Schöberggasse 9, CH-8001 Zürich, <nordphil@
ds.unizh.ch).
— 177 —
INDEX DES AUTEURS
Les noms des auteurs anciens (et à l'occasion modernes) sont en italique. Les
noms des critiques modernes sont en romain. Les chiffres renvoient aux numéros
d'ordre.
Abenalfarax, 82.
Adema, 237.
Adenet le Roi, 113, 163, 228, 259.
Adrien, 95.
Ailes, 180, 181.
Akkari, 140, 143.
Albers, 1, 7, 20.
Alexandre de Paris, 8.
Andrea da Barberino, 194.
Aramburu Riera, 144.
Arioste, 96, 100.
Armijo, 78.
Arvigo, 234.
Asperti, 200.
Aubri de Trois-Fontaines, 55, 207.
Avenoza, 75.
Bachrach, 115.
Badia, 75.
Baehr, 22.
Bailey, 133.
Barber, 179.
Barbero, 193.
Barbieri, 75.
Barbour, 245.
Bartels, 12.
Barthélemy, 145.
Bartoli, 96.
Bartolucci, 194.
Barton, 182.
Beaton, 195.
Becerra de Becerra, 77, 79.
Bédier, 202.
Beech, 115.
Beltrán, 75.
Bentzinger, 2.
Beresford, 183.
Berteloot, 252.
Berthelot, 19.
Bertrand de Bar-sur-Aube, 163.
Besamusca, 241, 245, 250, 254, 255.
Biemans, 252.
Biesheuvel, 238.
Billy, 22.
Birrell, 130.
Black, 97.
Blom, 196.
Blons-Pierre, 146, 197.
Blumenfeld-Kosinski, 48.
Boemke, 4.
Bogaart, 250, 251.
Boiardo, 100, 235.
Boix Jovaní, 80.
Börst, 4, 5, 8.
Bourchard, 132.
Boutet, 47, 139, 170.
Boyer, 171.
— 179 —
Brandsma, 245, 250.
Bretel, 23.
Broers, 3.
Brownlee, 48.
Brunner, 24.
Bumkes, 18.
Burgess, 231.
Busby, 46.
Buschinger, 17, 49.
Byrne, 98.
Campbell, 50.
Careri, 198.
Carozzi, 137.
Carruthers, 71.
Carton, 99.
Catalano, 191.
Cavalié, 6.
Cavallo, 100.
Cazanave, 42.
Chandler, 120.
Chareyron, 41.
Cherchi, 199.
Chocheyras, 21.
Chrétien de Troy es, 163.
Cingolani, 200.
Claassens, 239, 253.
Collomp, 51, 147, 148, 149.
Combarieu du Grès (de), 52.
Compagna, 200.
Cook, 201.
Corbellali, 36, 202.
Corrozet, 197.
Cosmas Indicopleustès, 111.
Cramer Vos, 53, 101, 203.
Crécy (de), 176, 258.
Crist, 134.
Cropp, 150.
Cuvelier, 159.
Dauven-van Knippenberg, 240.
David Aubert, 201, 207, 230.
Davie, 232.
de Bundel, 37.
Delbouille, 163.
Dembowski, 126.
de Roos, 252.
de Smet, 2.
Deyermond, 116.
Diederic van Assenede, 238.
Diffley, 184.
DiFranco, 106.
Dijkstra, 117.
Dubois, 102.
Duggan, 123.
Duijvestijn, 2, 7, 204.
Duinhoven, 254.
Duits, 11.
Dumas, 213.
Duncan, 245.
Elisabeth de Nassau-Sarrebruck, 219.
Escobar, 127.
Escolano, 83.
Everson, 118.
Euripide, 153.
Eykman, 254.
Fernández Ordóñez, 119.
Ferrer Navarro, 77, 81.
Ferrero, 90.
Finckh, 4, 5, 8.
Finet-van der Schaaf, 205.
Fiori, 54, 151.
France, 103.
Frantz, 42.
Friede, 8, 26.
Fritz, 25.
Funes, 104.
Fürbeth, 24.
Furlati, 206.
— 180 —
Galderisi, 26.
Galmés de Fuentes, 82.
Gärtner, 1.
Gaunt, 185.
Gautier Th., 213.
Gautier de Châtillon, 5, 8.
Gelderblom, 255.
Gemenne, 35, 207, 236.
Gérard d'Amiens, 113.
Gerritsen, 179.
Girault M., 152.
Girault P.-G., 152.
Gnädinger, 23.
Gómez Bayarri, 77, 83.
Gonzalo de Berceo, 224.
Gornall, 105.
Gracia, 208.
Grandmaison, 76.
Grisward, 153.
Grossel, 55.
Guerrero, 84.
Guessard, 76.
Guest, 179.
Guidot, 42, 47, 135.
Guillaume de Digulleville, 152.
Gumbert, 252.
Haase, 2.
Hackstein, 241.
Halász, 43.
Halba, 154.
Hardman, 181.
Harney, 120.
Haug, 27.
Heintze, 209.
Hempel-Küter, 28.
Henrard, 35, 41, 236.
Herbin, 155.
Hilka, 56, 121.
Hodges, 122.
Höfer, 1, 7, 20.
Hoffmann, 9.
Holtus, 35.
Honemann, 1, 7, 20.
Hook, 186.
Höppner, 28.
Houdeville, 156.
Hoyer-Poulain, 210.
Hugo, 213.
Jacob, 42.
Jacob van Maerlant, 20, 248.
Jacques de Longuyon, 150.
Jacquin, 43.
James-Raoul, 157.
Jan van Boendale, 20.
Jansen-Sieben, 251.
Janssens, 251.
Jean d'Outremeuse, 207.
Jean Wauquelin, 258.
Jerónimo Visqué de Perigord, 81.
Johannes, 217.
Jones Chocheyras, 46.
Jongen, 251.
Juan Ruiz, 224.
Junk, 34.
Justinien, 98.
Kay, 170.
Keller, 57.
Kelly, 172, 177.
Kerner, 240, 241.
Kesteloot, 139.
Kienhorst, 252.
Konrad, 243, 244.
Kosto, 129.
Kuiper, 252.
Kullmann, 29.
Kunstmann, 158.
Kuschke, 4, 5, 8.
Labande, 134.
Labbé, 58, 159, 160, 161.
— 181 —
Laborderie, 123.
Labrador Herraiz, 106.
Lacassagne, 40.
Lachet, 68.
Lacomba, 85.
Lacroix, 171, 233.
Lebsanft, 30.
Leclerc, 211.
Legros, 59,
Lemaire, 72.
Lenoir, 162.
Lienert, 10.
Lodder, 250.
Lodewijk van Velthem, 20.
López Martínez-Morás, 86, 87.
Lucas de Tuy, 93.
Lucía Megías, 212.
Lucien, 96.
Madden, 124, 130.
Magnúsdóttir, 242.
Maier, 124.
Mak, 238.
Malfait-Dohet, 213.
Malicote, 163.
Mandach (de), 214.
Marcos Marín, 107.
Marnette, 172, 215.
Marrero, 77, 88.
Marsh, 118.
Martin G., 125, 187.
Martin J.-P., 60, 136.
Martin Lalanda, 76.
Martínez Díez, 77, 89.
Massenet, 90.
Mathieu-Castellani, 45.
Matsumura, 61, 126.
Maurice, 162.
McCracken, 108.
McLucas, 132.
McMillan, 168.
Melli, 191, 216.
Mena Calvo, 77, 90.
Ménard, 62.
Meneghetti, 29.
Menéndez Pidal, 107, 114.
Merceron, 30, 63, 173, 217.
Michael, 188.
Mickel, 121.
Miletich, 99.
Moisan, 101, 218.
Mölk, 4, 5, 8, 219.
Monson, 109.
Montagnani, 235.
Montaner, 127, 189.
Moreno, 41.
Morgan, 64, 110, 220.
Mulder, 11.
Mulder-Bakker, 251.
Muelsch, 32.
Müller, 31.
Negri, 221.
Nelsen, 240, 241.
Neumann, 33.
Nichols, 111.
Nieto, 129.
Nobel, 42.
Normand, 163.
Oliverus, 111.
Otaka, 222.
Palumbo, 230, 233, 236.
Pardo Pastor, 131.
Paredes Nuñez, 223.
Paris G., 136.
Pattison, 119, 128, 178, 224.
Paviot, 44.
Pavlovic, 190.
Peirol, 111.
Pérez, 129.
Pfister, 56, 121.
-182-
Philippe Mousket, 55.
Picchio, 225.
Picherit, 38.
Pinvidic, 65.
Ponson du Terrail, 213.
Ponti, 232.
Praloran, 235.
Pulci, 191, 232.
Przybilski, 12.
Pyritz, 28.
Quéruel, 230.
Raby, 76.
Raidelet, 164.
Raimbert de Paris, 38.
Raynaud, 163.
Raynaud de Lage, 199.
Real, 91.
Resoort, 252.
Reuvekamp-Felber, 13.
Reynaert, 250.
Ribera i Tarragó, 77, 92.
Richard, 44, 54, 130.
Ridder, 33.
Rieger, 32.
Rinoldi, 174, 234.
Riquer (de) M., 200.
Ritchie, 150.
Robert de Gretham, 207.
Röcke, 14, 33.
Rohr, 252.
Roques, 174, 175.
Rosenberg, 117.
Rosenthal, 66.
Rosiello, 191.
Roussel, 67, 165, 226, 258.
Rubio García, 93.
Ruelle, 76.
Rychner, 99.
Sala Giner, 77, 94.
Saly, 68.
Sanders, 257.
Sattel, 34.
Schechner, 113.
Schieb, 2.
Schilp, 16.
Schneider, 4, 5, 8.
Schøsler, 168.
Schulz, 243.
Schulze, 31.
Schwab, 244.
Seelbach, 2.
Silveira da Costa, 131.
Slings, 255.
Smets, 64.
Smith, 188.
Speer, 48.
Spiewok, 227.
Spijker, 15, 16, 17, 112, 256.
Stackmann, 18.
Strohschneider, 27.
Stroobants, 256.
Suard, 19, 69, 76, 139, 166, 173.
Subrenat, 70.
Sue, 213.
Summerfield, 245.
Taviani-Carozzi, 137.
Taylor, 71.
Tenenbaum, 104.
Tervooren, 1, 7, 20.
Tétrel, 167.
Thiry, 46, 48, 56, 61, 67.
Thiry-Stassin, 40, 41, 49-53, 55, 5760, 62, 63, 65, 66, 69, 70, 73, 74.
Tigelaar, 256.
Tissoni Benvenuti, 235.
Tonard, 32.
Tusiani, 184.
Tylus, 72, 175, 259.
— 183 —
Tyssens, 35, 168, 236.
Udwin, 246.
Vallecalle, 73.
van Aken, 247.
van Anrooij, 20.
van de Kraats, 248, 255.
van den Berg, 241.
van der Poel, 245, 250.
van Dijk, 1, 3, 228.
van Driel, 253.
van Emden, 74.
Van Hemelryck, 41.
van Melle, 179.
van Oostrom, 249.
van Reenen, 168.
van Strien, 11.
Varvaro, 229, 231.
Vereist, 39, 45, 169, 176.
Verger, 44.
Vernay, 39.
Vian Herrero, 96.
Vitullo, 132.
Vitz, 177.
Wace, 163.
Wackers, 256.
Walpole, 198.
Walter, 25.
Walters, 48.
Wathelet-Willem, 198.
Weddige, 3.
Weifenbach, 16.
Willaert, 251.
Wolfram von Eschenbach, 14.
Wolfzettel, 21.
Wrisley, 113.
Young, 114, 122.
Zaderenko, 116, 127, 133.
Zink, 154.
— 184 —
INDEX DES MATIERES ET DES ŒUVRES
Les titres d'ouvrages sont en italique (ainsi que les citations qui pourraient
figurer dans les titres) et, le cas échéant, les termes spéciaux qui font l'objet d'une
étude particulière ou qui jouent un rôle important dans l'article recensé. Il va de
soi que lorsqu'une notion est mentionnée sans autre précision, il faut comprendre :
rôle de cette notion par rapport à l'épopée ancienne.
Achille, 8, 102.
Afonso Henriques (Gesta de), 208.
âge, 17.
Agolant, 217.
Agolant (Saga d'), 167.
Aiol, 158, 163, 179, 194.
Aiolfo del Barbicone, 194.
Aiquin (Chanson d'), 144, 162.
Alcocer, 199.
Alexandre, 4, 8.
Alexandre (Roman d'), 4, 5, 8, 222.
Alexandreis, 5, 8.
Alfonso X, 119, 125.
Aliscans, 158, 164.
Amadis de Gaula, 223.
Ami et Amile, 108.
Ami et Amile, 108.
Amicus et Amelius, 108.
Amis et Amilun, 108.
an mil, 137.
Anseÿs de Mes (ou de Metz), 38, 58.
Ardenne, 160, 248.
Armouris (Chant d'), 195.
arthurien (roman), 68, 249.
Arturs Doet, 37.
Aspremont, 105, 144, 167, 201, 221.
Aspremont (norrois), 167.
Aude, 109.
Audigier, 163.
Aymonides, 160.
Babyloniens, 8.
bacheler, 4.
Baligant, 203.
barons (conseil des), 221.
Bathilde, 63.
Bauduin de Sebourc, 38, 134, 213.
Bayard, 16, 211, 256.
Beatrix, 155.
Bédier, 202.
Bele Doette, 109.
Belle Hélène de Constantinople (La),
38, 67, 147, 258.
Benicadell, 92.
Beowulf, 102.
Bernardo del Carpio, 93, 183.
Bernardo del Carpio, 183.
Berte as grans piés, 113, 259.
Berthe, 72, 113, 175, 259.
Bertrand du Guesclin (Chanson de),
159.
— 185 —
Beuve de Hantone, 209, 257.
Beuves d'Aigremont, 69.
Severs saga, 257.
Bibliothèque Bleue, 196, 210.
Bisclavret, 160.
Blanchefleur, 97, 113, 259.
'borfolu', 64.
Bovo d'Antona, 220.
Bramimonde, 95.
Bruce, 245.
Cadiella, 94.
'Cafard de Connibres', 219.
Cantar de Sancho II, 208.
Cantari del Danese, 206.
Carmen Campidoctoris, 127.
carolingien (empire), 115.
Carrión (Infantes de), 102, 212.
censure, 204.
chanson de croisade, 117.
chanson de femme, 203.
chanson de toile, 109.
charité, 217.
Charlemagne, 210, 217, 240, 241.
Charroi de Nîmes, 156.
cheval, 256.
chevalerie, chevalier, 145.
Chevalerie Ogier, 38, 210, 220, 228.
Chevalerie Vivien, 168.
Chevalier au Cygne, 179.
christianisme, 143, 151.
Chronicon Mundi, 93.
Chroniques de France jusqu'en 1380,
207.
chroniqueur, 55.
Cid, 77, 79, 88, 89, 90, 92, 94, 98,
102, 114, 182, 212.
Cid (filles du Cid), 102.
Cid (Cantar ou Poema de Mio), 78,
80, 81, 82, 85, 90, 98, 102, 105,
107, 114, 120, 133, 178, 182
186, 188, 190, 193, 199, 224.
Cid (Crònica particular del), 212.
Cid (Crònica populare del), 212.
Cid (toponymie dans le Cantar de
Mio Cid), 83, 92, 94.
clergé, 193.
combat épique, 222, 244, 246.
comique, 14, 33.
commerce, 122.
Condesa traidora, 183.
conversion, 70, 143, 217.
cor, 99, 242.
Couronnement de Louis, 158, 221.
credo épique, 95, 113.
croisade, 54, 103, 111, 117, 124, 130,
131, 151, 157, 163.
croisade (Cycle de la), 134.
Crónica de Castilla, 104.
Crónica Geral de Espanha de 1344,
84, 223.
Crónica particular del Cid, voir Cid.
Crónicas alfonsíes, 85.
Crónicas generales, 119, 125.
Croniques et conquestes de Charlemaine, 201, 207.
Crótalon (El), 96.
Darius, 4.
déguisement, 156, 194.
Dieu, 95.
Dieudonné de Hongrie, 51.
Digenis Akrites, 195.
dissimulation, 194.
droit, 221, 243.
duel, 246.
édition (problèmes de 1'), 39, 104,
107, 128, 168, 178, 187, 188,
189, 206, 216.
enchanteur, 7, 39, 62.
— 186 —
Enfances Guillaume, 105.
Enfances Ogier, 220, 228.
enfant, enfance, 15, 16, 26, 58, 98,
102, 105, 108, 208.
Entrée d'Espagne, 73, 110, 191.
épée, 105, 214.
épithète, 155, 186.
épopée africaine, 139.
épopée allemande, 2, 3, 6, 14, 17, 20,
31, 34, 49, 227, 243, 244.
épopée byzantine, 195.
épopée catalane, 200.
épopée espagnole, 116, 128.
épopée italienne, 132.
épopée néerlandaise, 1-3, 11, 15, 16,
37, 112, 163, 204, 205, 237, 239,
240, 241, 248, 251, 253-255.
épopée occitane, 214.
épopée slave, 225.
épopée tardive, 91, 160, 213.
ermite, 23, 51, 73, 161.
érotisme, 80.
escarboucle, 159.
Espagne, 131.
Estoria de España, 85, 119, 125.
études médiévales, 43.
exil, 57.
faide, 145.
femme, 32, 97, 98, 108, 109, 113,
144, 147, 155, 164, 165.
féodalité, 129, 193.
Fernán González, 84.
Fernán González (Poema de), 84, 93.
Fierabraccia, 191, 216.
Fierabras, 144, 181, 221.
Firumbras, 181, 245.
Florence de Rome (Chanson de), 37,
226.
Florence de Rome (Dit de), 226.
Florent et Octavien, 226.
Floris ende Blancefloer, 238.
folklore, 67, 213.
forêt, 160.
Fromondin, 161.
Fuero juzgo, 98.
Gaiferos, 209.
Ganelon, 9, 181, 243.
Garin de Monglane (Geste en prose
de), 65.
géant, 76.
Genelun, 9.
génie, 62.
géographie, 111.
Gerbert de Mes (ou de Metz), 161.
Gerbert de Metz, 161.
Gesta de Afonso Henriques, 209.
Gesta Henrici II et Ricardi I, 229.
Geste Francor, 110, 206, 220.
Girart de Roussillon, 109, 200, 221.
Gormont et Isembart, 91.
Grandes Chroniques de France, 197.
guerre, 24, 44, 103, 115, 151, 246.
Gui de Bourgogne, 86.
Gui de Warewic, 198.
Guibourc, 97, 164.
Guillaume, 36, 164.
Guillaume (Chanson de), 91, 97, 193,
198.
Guillaume (Cycle de), 91.
Guillaume (Geste de), 193.
Guillaume d'Orange (Roman en
prose de), 35, 215, 236.
hagiographie, 63.
hapax, 74, 219.
Heemskinderen (Die Historie van de
vier), 15, 204, 237, 247.
Heldendichtung, 227.
Heldenlied, 227.
Hercule, 8.
— 187 —
héros, héroïsme, 73, 169, 179, 182,
212, 213, 246.
héros tragique, 153.
Hervís de Mes (ou de Metz), 38,
155.
Hippolite, 153.
Histoire de la Reine Berthe et du Roy
Pepin, 72, 175, 259.
Historia Damiatina, 111.
Historia Karoli Magni et Rotholandi,
217.
Historia Silense, 93.
Historie vanden vier Heemskinderen,
voir Heemskinderen.
historiographie, 55, 83, 163.
honneur, 190.
hospitalité, 142, 146, 147, 161, 165,
166.
hôtelier, hôtellerie, 38, 165.
Hugues Capet, 123, 160, 213.
humour, 110.
Huon de Bordeaux, 76.
Huon de Bordeaux (en prose), 76,
169.
iconographie, 152, 163, 179, 205,
211, 212.
Iliade, 149.
imprimés, 39, 69, 196, 197, 205, 206,
211, 212, 239.
incongru, 26.
Infant García, 183.
Infantes de Lara, voir Siete Infantes
de Lara.
infanticide, 108.
Institutiones, 98.
institutions féodales, 193.
Islam, 143, 151.
Italie, 132.
Itinerarium Egeriae, 111.
Jeanne de Flandre, 163.
Jérusalem, 59.
jihad, 151.
Jornales des los árabes, 82.
Jourdain de Blaye (ou de Blaives) en
décasyllabes, 108.
Jourdain de Blaye (ou de Blaives) en
alexandrins, 61, 126.
Karel ende Elegast, 239, 240, 241,
248, 253, 254, 255.
Karlamagnús saga, 167, 171, 233.
Karlmeinet, 20.
Kudrun, 227.
laisses similaires, 99.
larron, 39.
lecteur, lecture, 32, 71.
Liber iudiciorum, 98.
Libro de Alexandre, 5, 8, 107, 224.
Libro de buen amor, 107.
Livro del linhagens do conde D.
Pedro, 223.
lignage, 193.
Lion de Bourges, 38, 143.
Lohier et Malart, 219.
Lorrains (Geste des), 193.
Lorreinen, 11.
lumière, 138, 155.
Mabrien, 169, 176.
Maganzesi, 194, 220.
magie, 7, 39.
Mainet, 57.
Mainete, 183.
Malagis, 2, 7.
malédiction, 208.
manuscrit, 1, 2, 3, 71, 136, 163, 191,
198, 206, 216, 220, 230, 252,
258, 259.
marin, 50.
Marsile, 95.
— 188 —
matière arthurienne, 68.
Maugis, 2, 7, 39.
Maugis d'Aigremont, 39.
Méditerranée, 140, 143, 149, 157.
mer, 50, 157.
merveilleux, 76, 86, 169, 204.
messager, 30, 146, 173.
métrique, 22.
Milagros de Nuestra Señora, 107.
mise en prose, 15, 35, 39, 65, 72, 76,
169, 175, 196, 197, 204, 211,
215, 228, 236, 258, 259.
Mocedades de Rodrigo, 104, 105.
moine, 23.
Monflor, 199.
montagne, 53.
Morgante, 184.
mort, 4, 52, 82, 183.
Mort Arthur, 37.
Mort Aymeri, 174.
Mort Charlemagne, 234.
musique, 78, 90.
Myreur des Histors, 207.
mythe, 68.
Naples, 229.
Narbonnais, 38.
narrateur, 172, 215.
narration, 13, 99, 114, 225.
navire, 50.
Neuf Preux (Dit ou Vers des), 150.
Nibelungenlied, 6, 12, 31, 34, 49, 227.
nobiliaire, 223.
noblesse, 44, 223.
nudité, 141, 144, 156.
numérologie, 203.
Odyssée, 149.
Ogier, 3, 206, 210, 220, 228.
Ogier (Roman en décasyllabes de
1310), 210, 213.
Ogier le Danois (en moyen néerlandais), 228.
Ogier von Dänemark, 3.
Ollijn, 11.
onomastique, 62, 65.
Orable, 36.
oralité, 114, 177, 185.
Orlando furioso, 96, 100.
Orlando innamorato, 235.
Orson de Beauvais, 60, 136.
pairs, 4, 5.
parodie, 163, 224.
patriarcat, 97.
Peeter van Provencen ende die
Schoone Magelone van Napels,
205.
pèlerin, 152, 165.
pèlerinage, 111, 152, 157.
Pèlerinage de Charlemagne, voir
Voyage de Charlemagne.
Pèlerinage de Vie humaine, 152.
Penya Cadiella, 94.
Perceforest, 197.
Perceval, 163.
Philippe le Bon, 258.
philologie, 168.
Pierre de Provence et la Belle
Maguelonne (Histoire de), 205.
Pierre le Cruel, 159.
planctus, plainte, 18.
Poema de Fernán Gonzalez, voir Fernán González.
pouvoir, 4, 44, 120, 148, 210.
Primera Crónica General, 82, 84.
Prise de Neuville, 163.
Prise d'Orange, 36, 156, 158.
Pseudo-Turpin, 86, 87, 167, 198, 217.
Quatre Fils Aymon (voir Renaut de
Montauban).
— 189 —
Quatre Fils Aymon, 15, 16, 229.
Quatre Fils Aymon (en prose), 204,
211.
Rainouart, 164.
Raoul de Cambrai, 153, 208.
Raoul de Cambrai, 47, 208.
Refundición de las Mocedades, 104.
Reinaert de Vos, 248.
reine, 63, 165, 246, 259.
Reinolt von Montelban, 17.
reliques, 242.
Renaut de Montauban, 154.
Renaut de Montauban, 15, 16, 39, 52,
154, 160, 218, 221.
Renout van Montalbaen, 15, 17, 237.
répétition, 99, 114.
reverdie, 36.
Richard Cœur de Lion, 229.
Richard Ier de Normandie, 197.
Richart sans Paour, 197.
Rinaldo, 100.
« ring composition», 114.
Rodamonte, 100.
Rodrigo Díaz de Vivar, voir Cid.
roi, royauté, 4, 120, 148, 193, 246.
Roland, 102.
Roland (Chanson de), 53, 56, 86, 91,
95, 99, 101, 109, 111, 121, 144,
146, 180, 185, 191, 193, 201,
203, 221.
Roland à Saragosse, 214.
Roland (tradition manuscrite), 201.
Rolandslied, 243, 244.
romancero, 223.
romanesque, 19, 21, 47.
Rome, 118.
Roncesvalles, 203.
Roncevaux, 242.
Ronsasvals, 214.
Rugiero, 100.
Sachsenspiegel, 227.
saint, sainteté, 58, 63, 240, 258.
Saint-Gilles (Geste de), 163.
Saint-Jacques-de-Compostelle, 86,
87.
San Gennaro, 229.
Sancho II, 208.
sang, 108.
Sansonnet, 207.
Sarrasin, 111.
Sarrasine, 97, 144, 164.
Seghelijn van Jherusalem, 37.
sénateur, 147.
sermon, 124.
sexualité, 183.
Sibeli en Aetsaert, 1.
Siège de Barbastre, 135.
Siete infantes de Lara, 106.
Siete partidas, 98.
Siegfrid, 6, 227.
Sir Ferumbras, 181.
Slovo d'Igor', 225.
sonorité, 25.
Sowdone of Babylon and of Ferumbras his Sone (Romance of the),
181, 245.
Spagna (en rimes), 191, 216.
Speculum, 207.
style formulaire, 36, 114.
table, 159.
temps, 17, 203.
tente, 8.
théâtre, 179, 218.
Thèbes (Roman de), 199.
Theseus de Cologne, 66.
Topographie chrétienne, 111.
traduction (problèmes de), 184.
tragique, 153.
traître, trahison, 9.
Tristan, 160.
— 190 —
Turpin, 193, 214.
Valence, 83, 89.
Valentin et Orson, 196.
vêtement, 141, 144, 156, 160, 164.
Vier Heemskinderen (Historie vanden), voir Heemskinderen.
ville, 122.
Vœux du Paon, 150.
voyage, 165.
Voyage de Charlemagne, 231.
Willehalm, 14.
— 191 —
TABLE DES MATIÈRES
Informations diverses ................................................................................. 3
In Memoriam .......................................................................................... 9
Liste des abréviations ............................................................................. 19
Allemagne ............................................................................................. 23
Belgique ................................................................................................. 33
Espagne — Portugal ............................................................................... 41
États-Unis — Canada .......................................................................... 47
France ......... ........................................................................................ 65
Grande-Bretagne..................................................................................... 87
Italie ........................................................................................................ 91
Pays-Bas................................................................................................ 119
Scandinavie .......................................................................................... 125
Suisse ................................................................................................... 127
Liste des membres ................................................................................ 129
Instituts, Universités, Bibliothèques ..................................................... 167
Index des auteurs ....................................................... ....................... 179
Index des matières et des œuvres ...................................................... 185
— 193 —
ISSN 0583-8797