Tricolore n.241 - Tricolore Italia
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Tricolore n.241 - Tricolore Italia
IL NIPOTE DEL RE IN SAVOIA Mensile d’informazione TRICOLORE www.tricolore-italia.com Fedele alla Tradizione di Casa Savoia, il Presidente Internazionale dell’Associazione Internazionale Regina Elena è tornato in Savoia, la culla della dinastia sabauda, dove viene spesso invitato dalle autorità in occasione di eventi significativi, sia sotto il profilo storico sia dal punto di vista culturale. S.A.R. IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA IN SAVOIA AUGURI DI PASQUA DALLA “REGINA ELENA” IN TUTTA ITALIA L’ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE - IV FIRENZE: AFFRESCHI DI GIOTTO NELLA CAPPELLA PERUZZI DARWIN NON AVEVA RAGIONE. LO DICONO ANCHE GLI ATEI PARIGI: IL PANTHEON UN DDL SULLE CURE PALLIATIVE E LE TERAPIE DEL DOLORE ROMA, CONFERENZA SULLE PROSPETTIVE DI RICERCA SULL’ARTICO NUMERO 241 Maggio 2010 Reg. Trib. Bergamo n. 25 del 28/09/04 OMAGGIO DEL CINEMA AL RE DI JUGOSLAVIA ALESSANDRO I - II RICONFIGURAZIONE NORMATIVA DELL’ENTE ORDINE MAURIZIANO ROCCARASO, DUE SOLCHI SULLA NEVE LUNGHI 100 ANNI CHI SI PROCLAMA TEMPLARE È SCOMUNICATO pagina 1 - numero 241, Maggio 2010 ATTIVITÀ DEL CMI TRICOLORE www.tricolore-italia.com COMITATO 1858-2011 Pri m S.A.R. IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA IN SAVOIA apa gin a Messaggio del 21 marzo 2010 dal Presidente Internazionale dell’AIRH dopo la cerimonia ad Altacomba « Nous célébrons le 27ème anniversaire du rappel à Dieu de mon regretté grandpère, le Roi Humbert II, auquel j'ai voulu associer le souvenir de ma grand-mère, la Reine Marie-José. 27 ans, c’est une période longue, mais en même temps courte à l'échelle d'une vie, qui plus est sur plusieurs générations. Mais c’est aussi le temps des réflexions. Je suis très sensible à la nombreuse assistance qui s'est spontanément réunie hier à Aiguebelle et aujoud'hui en l'Abbaye Royale de Hautecombe. La mémoire ne trahit pas l’image de mes aieux, leur gentillesse, leur attention aux autres, leur compétence historique ainsi que leur engagement. Mon grand regret est de n’avoir pas pu recevoir tout ce qu’un grand-père peut donner à son petitfils. Par son sacrifice, mais aussi par sa vie qu’il a essayé de consacrer totalement au bonheur de sa Patrie et de son peuple, Humbert II reste pour nous tous un exemple. La lecture de son message du 13 juin 1946 doit toujours nous servir de méditation. Par delà la douleur et la solitude qui furent les compagnes de ses 37 interminables années d'exil, il nous a fermement invités à refuser toute haine et tout ressentiment. Nous devons méditer ses paroles empreintes de respect humain et de tolérance. Dans le monde si dur et souvent si plein de pessimisme dans lequel nous vivons, ce message nous éclaire et nous renforce. Il doit nous encourager à conserver les repères que nous ont laissés mes aïeux, des repères si importants au moment où le monde semble en manquer. Notre chance n’est elle pas de posséder une tradition vieille de plus de mille pagina 2 - numero 241, Maggio 2010 ans qui a vu le jour en Savoie, en ce cher comté de Maurienne où nous étions hier ? Mais au-delà du droit et de la coutume ou de l'usage, il est une autre dimension que je tiens à rappeler, c'est celle du coeur et au-delà celle de la fidélité. Aucun de nous ne sait ce de quoi demain sera fait, mais nous savons, en revanche, que cet avenir peut devenir ce que nous en ferons, sans qu'il n'y ait de place pour la fatalité. Il est ce que notre volonté voudra qu’il soit. Tel était aussi le message de toute une vie du Roi Humbert II et de la Reine MarieJosé qui ont toujours agi pour que l'Italie retrouve le sens de son histoire, de ses valeurs et de sa tradition. Ils m'ont appris que, quand on exerce une responsabilité, on est facilement accablé de soucis et de tâches diverses. Il y a un danger de se disperser. Il faut s’appliquer à être tout entier à sa tâche, à chaque tâche, tout en sachant rester simple dans son intention. Cette simplicité est source de paix : l’homme divisé en lui-même est troublé et devient à son tour source de trouble pour son entourage. Mais il faut être patient, car le temps aide à se construire et à construire. Le temps, c’est celui que Dieu donne à l’homme pour avancer. Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui aujourd’hui sont nourris par une vision d’avenir, celle-là même qui a déjà bâti la Maison de Savoie millénaire, et je leur dis de garder confiance et espérance. Quel beau symbole de voir que nous savons encore nous retrouver autour de valeurs ! Le monde vit des temps difficiles où les fausses certitudes d’hier sont remises en cause, où beaucoup de théories chancellent faute de socle solide, voire même de fondation. Notre premier devoir est un devoir de mémoire et de fidélité aux valeurs et aux principes incarnés par la royauté. Telle TRICOLORE est aussi la mission que se donnent toutes les associations, groupes et organismes qui, au sein du CMI, se sont voués à cet objectif et que je tiens à les remercier vivement pour leur inlassable activité. Vous tous ici, par votre présence, vous renforcez le lien de fidélité et de la tradition qui se perpétue et nous unit les uns aux autres à travers les générations, autour des dirigeants des associations présentes et de tous celles et tous ceux qui ont oeu-vré à la réussite de ces deux journées empreintes de reconnaissance, de certitude et d'espérance. Le patrimoine est d'abord une réalité fragile et vivante comme le sont les matériaux anciens : le bois, la pierre, l'ardoise... Mais le patrimoine possède aussi une dimension spirituelle, qui oblige à veiller à un équilibre invisible entre nos désirs et le sens du monument dont nous ne som-mes que les dépositaires. Certes, les circonstances actuelles semblent ne pas faciliter le respect de la Tradition et ne faire de la royauté qu'un droit virtuel mais l'histoire n'est-elle pas là pour nous dire en permanence que rien n'est impossible. Que le désespoir n'a pas cours pour ceux qui croient. C'est pourquoi, en restant fidèles aux lois fondamentales du royaume et aux obligations de ma famille, je ne prétends à rien si ce n'est à poursuivre mon devoir de mémoire dans la fidélité à la Tradition. Je suis convaincu que vos efforts contribueront à montrer avec éclat la justesse de l'aphorisme de Henri Bergson : "l'avenir n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire". Aucun de nous ne peut connaître de quoi sera fait demain, en revanche, chacun peut aider par son attitude personnelle et familiale, sa démarche professionnelle, mais aussi sa prière, à construire notre avenir commun. La Maison de Savoie a élevé en son sein de grandes figures que l’Église a fait accéder à la béatification, en particulier le 8ème Comte de Savoie Humbert III, le premier Prince a avoir été inhumé en l'Abbaye Royale d'Hautecombe fondée par son père, le Comte Amédée III, mort Croisé à Nicosie en 1148. Confions leur nos prières pour notre avenir, pour celui de la Tradition, de l’antique duché de Savoie, de l'Italie et de l'Europe chrétienne ! ». www.tricolore-italia.com COMITATO 1858-2011 2010-2011: UNA VERA OCCASIONE D’UNITÀ TRA L’ITALIA E LA SAVOIA Commemorazione del Trattato di Torino nella Reale Abbazia di Altacomba il 21 marzo 2010 Domenica 21 marzo, prima della solenne celebrazione nella chiesa della Reale Abbazia di Altacomba, si è svolta una riunione organizzata dal Comitato francoitaliano 1858-2011 - Centocinquantenario della riunione della Savoia alla Francia - Edificazione dell'Unità italiana. Durante la cerimonia è stato commemorato l’importante Trattato di Torino del 24 marzo 1860 e consegnato un diploma a ricordo della giornata a 18 associazioni storiche e culturali e a diverse personalità, tra le quali il Sen. Giorgio Bornacin. Tra gli enti rappresentati c’era il Comitato di Chambéry della Società Dante Aligheri con la sua Presidente, Renée Constantin, che ha preso la parola dopo la consegna del diploma (foto a lato). « Monseigneur, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les représentants d'associations, au nom du Comité de Chambéry de la Société Dante Alighieri que j'ai l'honneur de représenter ici, je vous remercie de m'avoir invitée à participer à cette cérémonie hautement symbolique. Notre association - présente sur les cinq continents au sein de plus de 500 comités fut fondée en 1889, dans une Italie récemment unifiée et qui voyait ses ressortissants émigrer en masse. Destinée d'abord à constituer pour ces derniers un lien avec la mère-patrie, c'est le poète Carducci qui suggéra de lui donner le nom de Dante, le génial auteur de la Divine Comédie, considéré comme le père de la langue italienne devenue, depuis l'unité, langue nationale. Dante ne fut pas seulement un grand poète dont l'oeuvre appartient au patri-moine de l'humanité, ce fut aussi un visionnaire et, comme le disait le Président Ciampi inaugu-rant un buste de Dante à Moscou en novembre 2.000 : « È soprattutto grazie alla sua opera e anche alla sua intelligenza politica, se l'Italia ha potuto riconoscersi nazione, nella sua identità culturale e spirituale, molti secoli prima dell'unità politica », se référant sans doute à la célèbre invective du chant VI du Purgatoire « Ahi, serva Italia...». De nos jours, la Dante Alighieri se consacre surtout à la diffusion de la langue et de la culture italiennes dans le monde. A ce titre, elle a reçu, en 2005, en même temps que l'Alliance Française, le Goethe Institut, le British Council, l'Institut Cervantès et l'Institut Camoès, le 25ème Prix Prince des Asturies pour: « l'apport de ces institutions… à la préservation et à la diffusion du patrimoine culturel européen à travers l'enseignement, à des millions de personnes sur tous les continents, de leurs langues nationales respectives, comme des traditions littéraires et artistique et des valeurs éthiques et humanistes sur lesquelles se fonde la civilisation occidentale ». En Savoie, depuis bientôt 50 ans, avec nos amis de Maurienne, nous nous efforçons de remplir ce beau rôle de passeurs en travaillant à renforcer les liens qui nous unissent à l'Italie par l'enseignement de la langue, outil indispensable d'échanges fructueux, par la connaissance de la littérature contemporaine au sein du Festival du premier roman qui est en train de prendre, grâce à l'introduction italienne, une dimen-sion européenne, par l'action en direction des jeunes, par notre présence, enfin, au sein des célébrations de ces anniversaires qui devraient s'ouvrir sur de nouveaux et toujours plus vastes horizons ». Renée Constantin pagina 3 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE La Presidente della Pro-Loco di Torriglia, Daniela Segale, riceve il diploma a testimonianza della forte partecipazione della città ligure che s’impegna sempre maggiormente a favore della storia di questo bellissimo territorio, probabilmente di origine romana che, nel 972, aveva il possesso dell'abbazia di S. Colombano di Bobbio, confermato dall'Imperatore Ottone II. Marchesato dal 1547, diviene Principato nel 1760 fino all’invasione del Buonaparte nel 1797. Nel 1814 il Trattato di Vienna lo incorporò negli Stati del Regno di Sardegna. Il comune fa parte del Parco naturale regionale dell’Antola e della Comunità montana delle Alte Valli Trebbia e Bisagno. www.tricolore-italia.com COMITATO 1858-2011 ALLA RISCOPERTA DI 850 ANNI DI RADICI COMUNI CON CASA SAVOIA Commemorazione del Trattato di Torino nella Reale Abbazia di Altacomba il 21 marzo 2010 Catherina Latard, Presidente del Comitato di gemellaggio Avrieux-Piedicavallo pagina 4 - numero 241, Maggio 2010 Michel Lacroix, Presidente del gruppo storico militare Militaria Sabaudiae TRICOLORE Orietta Franco, Presidente del gruppo storico militare Carignano-Sallières www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO CMI ED IRCS A MADRID PER RICORDARE UTRECHT L’11 aprile, a Madrid, il CMI e l’IRCS hanno ricordato la firma dei Trattati di Utrecht, cioè dei principali trattati firmati a Utrecht l’11aprile 1713, per porre un termine alla guerra di successione spagnola, scoppiata nel 1700 e provocata dal testamento del Re di Spagna Carlo II, che aveva scelto come successore il nipote di sua sorella Maria Teresa d’Austria, consorte del Re di Francia Luigi XIV. La prima edizione del Trattato di Utrecht fu stampata in spagnolo, latino ed inglese. In base alle condizioni del trattato, il nipote di Luigi XIV, Filippo, Duca d'Angiò, venne riconosciuto come Filippo V, Re di Spagna, ma l'impero europeo spagnolo venne diviso. Purtroppo, si fa ancora molta confusione a proposito di Utrecht. Innanzi tutto, spesso si confondono i Trattati con l’Unione di Utrecht, alleanza politico-militare delle sette province settentrionali dei Paesi Bassi (tra cui l’Olanda, spesso confusa con l’intero Regno dei Paesi Bassi), conclusa il 23 gennaio 1579. Nel 1581, gli stati aderenti all’Unione non riconobbero più come sovrano il Re di Spagna Filippo II, organizzandosi in Confederazione indipendente sotto la Vittorio Amedeo II XV Duca di Savoia I Re di Sicilia poi di Sardegna pagina 5 - numero 241, Maggio 2010 guida di Guglielmo di Orange-Nassau, Guglielmo I. Spesso si parla “del” Trattato, mentre ve ne furono ben cinque, iniziati nel gennaio 1712 e conclusi l’11 aprile 1713. I Trattati ebbero quali contraenti la Francia da un lato, e l’Inghilterra, l’Olanda, il Portogallo, la Prussia e la Savoia dall’altro. Il Trattato franco-britannico prevedeva il riconoscimento da parte francese della successione hannoveriana sul Trono britannico da parte del protestante Giorgio I, l’espulsione dalla Francia di Giacomo III Stuart (figlio del cattolico Giacomo II, i cui diritti erano sempre stati riconosciuti dall’alleato Luigi XIV), la separazione perpetua delle Corone di Francia e di Spagna, la demolizione delle fortificazioni di Dunkerque e l’interramento del relativo porto, la cessione all’Inghilterra dei territori americani della baia di Hudson, nella Nuova Scozia, e delle isole di Terranova e San Cristoforo. Negli altri Trattati, la Francia riconosceva all’Olanda il diritto di occupare nei Paesi Bassi una serie di piazzaforti, mentre alla Prussia cedeva la Gheldria, riconosceva la successione di Federico I di Hohenzollern nel principato di Neuchatel e il titolo di Re di Prussia (fino ad allora Re in Prussia). In cambio la Francia annetteva il territorio di Orange alla Provenza. Con il Portogallo la Francia procedeva a rettifiche territoriali in Brasile, mentre al Duca di Savoia Vittorio Amedeo II riconosceva la sovranità sulla Sicilia con il TRICOLORE Alberto Casirati titolo regio, il diritto alla successione per lui o i suoi discendenti al trono di Spagna qualora la dinastia dei Borbone di Spagna si fosse estinta e l’acquisto dei territori monferrini e lombardi promessi dall’Austria ai Savoia nel 1703. (continua a pag. 6) Filippo di Francia Duca d’Angiò Re di Spagna Filippo V (1700-46) sposò la figlia di Vittorio Amedeo II, Maria Luisa Gabriella di Savoia, che fu sei volte Reggente della Spagna www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO RE VITTORIO AMEDEO II: NONNO DI LUIGI XV E FILIPPO V Luigi XV Re di Francia (1715-74) Nipote del Re di Sardegna Vittorio Amedeo III Luigi di Borbone di Francia (1682-1712) Duca di Borgogna poi Delfino di Francia Maria Adelaide di Savoia (1685-1712) La Spagna concluse due Trattati bilaterali: quello con l’Inghilterra, alla quale cedeva Minorca e Gibilterra, assicurava il monopolio del commercio degli schiavi tra l’Africa e l’America e riconosceva gli Hannover come legittimi sovrani britannici, e quello con i Savoia, ai quali cedeva la Sicilia e riconosceva la loro eventuale successione al Trono di Spagna. Con il suo Trattato il Portogallo cedeva alla Spagna la colonia di Santo Sacramento, sul Rio de la Plata. I Trattati di Utrecht hanno cambiato la fisionomia dell’Europa: la dinastia britannica, felicemente regnante da allora, Casa Hannover (detta recentemente Windsor), fu riconosciuta da tutti. Vennero così aboVittorio Amedeo II Stuart. Gli lite per sempre le pretese degli XV Duca di Savoia Asburgo, che regnavano dal 1516 sulla I Re di Sicilia poi di Sardegna pagina 6 - numero 241, Maggio 2010 Spagna, furono spodestati a favore dei Borbone; i Savoia ricevettero un titolo regio che si aggiunse a quelli “de jure” su Cipro, Gerusalemme e l’Armenia, ricevuti nel 1485 dal Duca Carlo I; Federico Guglielmo I coronò il sogno paterno di Federico I (Elettore di Brandeburgo con il nome di Federico III), che si era proclamato Re nel 1701 con l’assenso dell’Imperatore Leopoldo I. Nelle negoziazioni ebbero un ruolo importante due figlie del Duca di Savoia Vittorio Amedeo II. Luigi (1661-1711), figlio di Luigi XIV, morì prima del padre e il Delfino divenne Luigi Duca di Borgogna, nato nel 1682, fratello del Re di Spagna Filippo V. Il Duca di Borgogna sposò a Versailles il 7 dicembre 1697 Maria Adelaide, Principessa di Savoia. Il loro terzo figlio divenne il Re di Francia Luigi XV. Nelle sue Memorie, Louville scrive: « C’est une des Princesses qui constitue une éternelle réprobation contre la loi salique ». Luigi XIV riconobbe le grandi qualità di TRICOLORE Maria Adelaide di Savoia e scelse per il nipote Luigi la sorella di sua cognata, Maria Luisa Gabriella di Savoia, alla quale l’Associazione Internazionale Regina Elena tributò solenni commemorazioni a Torino, Versailles, Madrid ed all’Escurial (dove attende la Risurrezione alla sinistra dell’altare del Pantheon) in occasione del tricentenario della nascita (1988) e del matrimonio (2001), nonché una monografia (nel 1993), con introduzione del Conte d’Amelio e del Barone Ventura. Benché molto giovane, Maria Luisa Gabriella esercitò per sei volte la Reggenza in tredici anni ed ebbe un ruolo di primaria importanza durante la guerra, nei consigli dei ministri e nella negoziazione della pace di Utrecht, alla quale sopravvivrà per meno di un anno. Due dei suoi figli furono Re di Spagna: Luigi I, per sei mesi nel 1724, e Ferdinando VI, dal 1746 al 1759. Molto amata dal popolo, quando Filippo V sposò Elisabetta Farnese, i madrileni gridavano al suo passaggio: “Viva la Saboyana!”. www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO A MARSIGLIA UN MONUMENTO DEDICATO AI PIEMONTESI Su invito della Comunità Piemontese a Marsiglia, il 9 maggio 2009 il Presidente Internazionale dell’Associazione Internazionale Regina Elena, S.A.R. il Principe Sergio di Jugoslavia, si recò nella città provenzale per inaugurare il monumento all’immigrazione piemontese in Provenza. Un fatto naturale per l'unico discendente della Regina Elena che ha scelto di vivere nell'antica capitale sabauda. La comunità italiana in Provenza è composta da circa 35.000 persone, distribuite in 9 province (da Mentone a Perpignano, inclusa la Corsica), delle quali circa 5.000 solo nella città di Marsiglia. Tuttavia i francesi di origine italiana sono oltre 300.000 in quell'area, che rappresenta le regioni Provenza-Alpi-Costa Azzurra, Corsica e Linguadoca-Rossiglione. Gli italiani sono legati a questa bellissima zona da secoli. Come ha ricordato in un interessante discorso il Console Generale d'Italia a Marsiglia, nel 1911 gli italiani in città erano circa 100.000, cioè il 25% della popolazione. Questa città della Francia meridionale, capoluogo della regione Provenza-Alpi-Costa Azzurra e del dipartimento delle Bocche del Rodano, si affaccia sul golfo del Leone, ampia insenatura del mar Mediterraneo. Prima città della Francia per popolazione dopo Parigi, Marsiglia è un rilevante porto marittimo, sede di cantieri navali e centro industriale. La città ospita cinque università, numerosi istituti culturali e musei. In occasione dell’inaugurazione, il Principe ha pronunciato queste sentite parole: “Sono particolarmente commosso e felice di essere tra di Voi per rendere omaggio al nostro caro Piemonte ed ai suoi emigrati in Provenza, in occasione del 35° anniversario della creazione dell'Associazione dei Piemontesi di Marsiglia. Oddone I, figlio del fondatore di Casa Savoia Umberto I, valicò le Alpi nel 1046 per sposare Adelaide, figlia di Olderico Manfredi. Così iniziò questa storia d’amore e di rispetto, che prosegue da quasi un millennio. La loro figlia Berta sposò il Re dei Germani ed Imperatore del Sacro Romano Impero Enrico IV e trasmise la vita all'Imperatore Enrico V. Conoscete la storia dei nove secoli che seguirono, con l’arrivo della contea di Nizza nel ducato di Savoia grazie ad Amedeo VII. Le quattro figlie di Re Vittorio Emanuele I, l’autentico torinese Re di Sardegna che pagina 7 - numero 241, Maggio 2010 fondò la gloriosa Arma dei Carabinieri, lasciarono un segno indelebile sull'Italia e sull'Europa, regnando, 150 anni fa, sul Ducato di Lucca, sul Ducato di Modena, sul Regno delle Due Sicilie e sull’Impero austro-ungarico! Gli eventi si complicarono con il trasferimento della capitale a Firenze e poi a Roma, ma i Re dell'Italia unificata non hanno mai dimenticato il Piemonte, del quale hanno sempre amato parlare la lingua. Avendo avuto la fortuna di recarmi regolarmente a Cascais durante l’infanzia, sentivo quotidianamente mio nonno parlare del Piemonte, del quale era orgoglioso di portare il titolo principesco. L'Italia è e deve rimanere una ed indivisibile ma il Piemonte ed i suoi abitanti hanno un posto particolare nel nostro cuore. Quest’anno avevo deciso di venire a rendere omaggio a Re Alessandro I, nel 75° anniversario della sua tragica morte. Sono passato molto spesso vicino a Voi per andare a Montpellier e sono molto felice che, proprio grazie ai Piemontesi, conosco Marsiglia all’inizio dell'Anno del Piemonte in Provenza. Ringrazio per la loro accoglienza il Sindaco JeanClaude Gaudin, Vice Presidente del Senato, e il Signor Console Generale d'Italia a Marsiglia, Dr. Bernardino Mancini, e mi congratulo calorosamente con gli organizzatori di questa iniziativa che si inserisce, tra l’altro, nel contesto del 150° anniversario della II Guerra d'Indipendenza italiana, che permise a Henry TRICOLORE Dunant di concepire la Croce Rossa Internazionale dopo la vittoria di Solferino. Ringrazio per la Sua presenza il Console Generale del Portogallo a Marsiglia, Dr. Maria Conceicao Pilar, che rappresenta un Paese a me così caro e verso il quale provo sempre gratitudine e riconoscenza. Formulo i migliori auspici per la comunità piemontese in Provenza. Che sia sempre orgogliosa delle sue origini. Senza nostalgia, ma con passione e fierezza, che sia sempre attiva a favore della solidarietà, della Tradizione, della fraternità e della cultura per creare nuove sinergie tra il Piemonte e la Provenza. Viva l'amicizia franco-italiana!”. (continua a pag.7) www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO FEDELTÀ AGLI EMIGRATI ITALIANI IN PROVENZA (continua da pag. 6) Il monumento era stato inaugurato davanti ad un’antica chiesa legata all’immigrazione piemontese in Provenza. Era soltanto un luogo provvisorio perché il 20 marzo scorso il monumento ha trovato il suo luogo definitivo nel bellissimo parco Bortoli, alla presenza del Console Generale d'Italia a Marsiglia, Dr. Bernardino Mancini; del Consigliere Provinciale Didier Réault in rappresentanza del Sindaco del IX Municipio Guy Teissier; della rappresentanza del Municipio IV di Marsiglia; di una folta delegazione dell’Associazione dei Piemontesi di Marsiglia con la Presidente Mariuccia Flosi, i Consiglieri culturali Pierre Allio e Francis Buffile, tutti i membri del Consiglio Direttivo e numerosi soci; il Direttore della scuola di orticoltura, il Dirigente dei spazi verdi della città, la Presidente dell’Association des Mutilés de Guerre Italiens ecc. Dopo il benvenuto della Presidente Mariuccia Flosi, Francis Buffille e Pierre Allio hanno letto il messaggio di S.A.R. il Principe Sergio di Jugoslavia, Presidente dell’Associazione Internazionale Regina Elena, impegnato in quel momento in Savoia, ad Aiguebelle, dove presiedeva l’apertura delle celebrazioni del 150° anniversario del Trattato di Torino (24 marzo 1860) e del “rattachement” del ducato di Savoia e della contea di Nizza alla Francia. Per cortesia verso le numerose autorità francesi, il nipote di Re Umberto II ha inviato il suo graditissimo saluto in lingua francese : “Mon Père, Mesdames et Messieurs les Elus, Monsieur le Consul Général, Madame le Président, Chers Amis, j'ai appris avec plaisir que le Monument dédié aux Piémontais de Marseille (ou de Provence), que j'ai eu l'honneur et le plai-sir d'inaugurer le 9 mai dernier à Marseil-le, sera transféré le 20 mars prochain à son emplacement définitif. Je regrette de ne pouvoir etre parmi vous mais je suis en Savoie, à Aiguebelle, pour l'ouverture des commémorations du 150° anniversaire du Traité de Turin qui eur une importance fondamentale pour le rattachement du comté de Nice et du duché de Savoie à la France, mais aussi pour la construction de l'unité italienne et la proclamation du Royaume d'Italie le 17 mars 1861, il y a 149 ans aujourd'hui. Ce Traité fut décisif pour ce projet national qui trouva sa consécration le 4 novembre 1918 à Vittorio Veneto. Je remercie la Ville de Marseille et la Mairie du 4ème secteur pour leur geste significatif envers la communauté italienne et l'ensemble des Français d'origine italienne. Il permettra certainement de nombreux échanges, en particulier culturels. Durant sa présence à Marseille, M. Bernardino Mancini a montré la voie et ses réalisations sont encourageantes. Je souhaite lui exprimer publiquement ma vive gratitude et mes félicitations. J'espère que son exemple sera suivi par son successeur. Veuillez me croire spirituellement présent avec vous et soyez assurés que je n'oublie pas mes devoirs envers vous puisque vous avez me faire membre d'honneur de l'Association des Piémontais de Marseille. Vive Marseille et le Piémont. Vive l'amitié franco-italienne. Vive l'Europe!“. Sopra: alcune delle autorità francesi ed italiane dopo la cerimonia pagina 8 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO LA “REGINA ELENA” CON LA KFOR PER IL KOSOVO pagina 9 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO pagina 10 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO AUGURI DI PASQUA DALLA “REGINA ELENA” IN TUTTA ITALIA Come ogni anno, in tutta Italia, l’Associazione Internazionale Regina Elena Onlus ha portato un dono pasquale e porto i migliori auguri, in particolare agli anziani, ai bambini ed ai ricoverati. Ne sono un esempio le tre donazioni che documentiamo qui, scelte fra le tante realizzate: una al nord una al centro ed una al sud. Latisana Latisana (UD). Dopo le delegazioni comunali di Reggio nell’Emilia, Formigine (MO), Modena, Torino ed Alessandria, la delegazione provinciale di Udine ha portato i consueti doni pasquali ad anziani, a beneficati della Croce Rossa Italiana ed a bambini di tutta la provincia. Il Comm. Gaetano Casella ha distribuito tanti doni, anche a due scuole di Latisana, presente il Gr. Uff. Dr. Enrico Cottignoli. La delegazione è stata ricevuta dall'Assessore comunale alle Politiche Sociali, Dr. Ezio Simonin, dal Consigliere Comunale Giacomo Perosa, da un Sacerdote e da una Suora della Tanzania, membri della Comunità Parrocchiale di Latisana. All’Asilo (110 bambini) c'erano il Presidente, Rita Fantin, la Direttrice, Dott. Michela Tisiotto, le Insegnanti, Elena Ambrosio, Rosa Maria Celona, Erika Lirussi e Cinzia Regeni, l’Educatrice Annarita Colavitti. Alla Scuola dell’infanzia “Don Giacomo Baradello” della frazione di Latisanotta, erano presenti la Direttrice Adelina Grandin, Suor Margherita e le Maestre Greta Lenardon, Silvia Mauro e Gian Paola Pelizzon. Ancona Ancona. Da anni la delegazione AIRH guidata dal Cav. Giovanni Luciano Scarsato, con l’instancabile Fiorisa Zepponi, è molto vicina alle realtà locali, in particolare le parrocchie, tra le quali la chiesa della Misericordia guidata da Don Cesare Caimmi, assistito dalla Signora Raffaella e dal devoto personale della Caritas. Pompei Pompei (NA). Uova di cioccolato per gli ospiti della casa di riposo “Carmine Borrelli” sono stati consegnati dal Sindaco di Pompei, Claudio D’Alessio e dal Delegato di Pompei, Cav. Rodolfo Armenio, accolti dal Cappellano Don Giovanni Russo, dalla Prof. Maddalena Malafronte, Presidente dell’azienda Aspide, dalla Dott. Margherita Blasio, dal Dott. Sirano, Direttore della Casa e da Anna Vaiano. Erano presenti il Capo del Cerimoniale, Gen. Albano Gianni, l´Assessore Domenico Mancino, e la delegazione di Pompei dell´AIRH. Grande eco nei siti e nella stampa (TorreSette.it, StabiaChannel.it, Cancello ed Arnone News, Roma, Il Giornale di Napoli e Cronache di Napoli). pagina 11 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO DA MODENA PER LE SUORE ITALIANE IN ROMANIA Giovedì 25 marzo a Modena, alle ore 12.30, Mons. Angelo Cocca ha benedetto un furgone carico di aiuti alimentari destinati ad una benemerita fondazione di Suore italiane in Romania. Nel 2001 l'Associazione Internazionale Regina Elena è intervenuta per la prima volta in Romania a favore di questa Congregazione, che ha sede in Piemonte. Attiva in Francia dall’autunno 1985, l'Associazione riunisce soci per attività caritatevoli, spirituali e culturali sull’esempio di Elena del Montenegro, Rosa d’oro della Cristianità, definita dal Papa “Regina della Carità”. Alla cerimonia erano presenti la Polizia di Stato, la Polizia Municipali, i Vigili Urbani, insigniti nel Sovrano Militare Ordine di Malta e nell'Ordine dei SS. Maurizio e Lazzaro, soci e volontari AIRH con il Delegato Provinciale, il Tesoriere ed il Presidente Nazionale. Hanno inviato un messaggio sia il Presidente Internazionale sia il Patrono del benemerito sodalizio, nonché numerose autorità e personalità. Una parte dei partecipanti in una delle strade principali del capoluogo emiliano LA S. SINDONE VISSUTA ATTRAVERSO IL CULTO Il 9 maggio 1506, Papa Giulio II concede agli Stati sabaudi una liturgia propria per la Sacra Sindone. Il culto c’era sempre stato, ma da quel momento viene ufficializzato con un giorno preciso (il 4 maggio, successivo alla festa del rinvenimento della S. Croce, che allora si celebrava il 3 maggio) e con preghiere specifiche del Breviario e della S. Messa. La S. Sindone soggiornò a Nizza dal 1536 al 1540, durante il trasferimento da Chambéry a Torino, e lì sorse la Confraternita del Santo Sudario, detta anche "Confraternita dei Penitenti Rossi". La confraternita è ancor oggi attiva nella chiesa che, danneggiata dai rivoluzionari, fu ricostruita dal Re di Sardegna, Duca di Savoia e Conte di Nizza Carlo Felice, XXXVIII ed ultimo sovrano del ramo primogenito della Dinastia Sabauda. L'Associazione Internazionale Regina Elena ha scelto questa data per venerare la Sacra Sindone. Per informazioni: [email protected] SULLA SACRA SINDONE SCRITTE NELL’ANTICA LINGUA DEI PICENI Lo studioso marchigiano Giovanni Rocchi afferma che i segni interpretati da alcuni studiosi come caratteri greci, latini e aramaici, sono in realtà iscrizioni nell’antico linguaggio dei Piceni: "La corte di Ponzio Pilato era composta di persone di origini sabine e picene". Fermo, 16 marzo 2010 - Giovanni Rocchi, studioso marchigiano, sostiene che i segni sulla Sindone, interpretati da alcuni studiosi come caratteri greci, latini e aramaici, sono in realtà iscrizioni nell’antico linguaggio dei Piceni, un popolo italico, di cui si hanno tracce a partire dal 1.500 a.C., che cadde poi sotto la dominazione dei romani. Rocchi, esperto della lingua dell’antica popolazione dei Piceni, è anche autore di un libro sull’argomento, pubblicato nel 2001. Una lingua misteriosa e sconosciuta, come l’etrusco, ma non per Rocchi, che sostiene di avere trovato e interpretato 150 iscrizioni, ‘contro le 23 riconosciute ufficialmente’ e di essere in grado di tradurre anche l’etrusco. Nel 1994 alcuni scienziati francesi dell’Institut Superieur d’Optique d’Orsay hanno ravvisato nei segni della Sindone vere e proprie parole, ma senza individuare la lingua dei piceni. "Io invece - racconta all’Ansa - ho riconosciuto delle scritte a spirale intorno al viso, che formano una decina di parole, alcune delle quali conosciute solo da me". Una specie di certificazione, scritta con inchiostro nero nel lenzuolo funebre sigillato: "Gesù Nazareno morto sta in questo (sepolcro), in quanto re dei Giudei". L’ipotesi che nell’antica Palestina, al tempo della crocifissione di Gesù, qualcuno parlasse il piceno non è affatto peregrina - sostiene lo studioso -: "la corte di Ponzio Pilato era composta di persone di origini sabine e picene". E Rocchi ha identificato l’antica lingua picena 'anche nell’epitaffio di Tito Muzio’, sempre di area palestinese. Dopo "La tarda lingua-grafia piceno-italica in area palestinese e in ambito cristologico", Rocchi, ex sindaco del minuscolo centro di Monsapietro Morico e docente presso l’Istituto Professionale per il Commercio a Santa Vittoria in Matenano in provincia di Fermo, nel cuore dei Monti Sibillini, ha pubblicato vari libri e ne ha altri in cantiere: il prossimo sarà dedicato ai Templari e al Santo Graal. pagina 12 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO SACRA SINDONE: IL PELLEGRINAGGIO DELL’AIRH Il pellegrinaggio a Torino per l'ostensione straordinaria della Sacra Sindone è per molti soci ed amici italiani e stranieri anche l'occasione per visitare i luoghi sacri di Torino e dei suoi Santi. Due visite sono particolarmente raccomandate. La prima per il Beato Pier Giorgio Frassati, di cui si festeggeranno il prossimo 20 maggio i 20 anni dalla beatificazione. Una Cappella del Duomo, posta proprio sul percorso per arrivare alla Sacra Sindone, ospita le sue spoglie. Inoltre è stata allestita la mostra Conosci Pier Giorgio Frassati nei locali della chiesa di San Domenico, vicinissima al Duomo, che sarà aperta per tutta la durata dell'ostensione (ore 9-12.30 e 14.30-18.30; sabato e SS. Sudario. Il museo nasce nel 1936, per ripercorrere le tappe della storia del lenzuolo in cui giacquero le spoglie di Gesù e delle ricerche scientifiche che hanno indagato sulla sua immagine, raccogliendo i reperti conservati dalla Confraternita del SS. Sudario. Il museo propone un'informazione completa sulle ricerche sindonologiche dal 1500 ad oggi, cogliendone gli aspetti storici, scientifici, devozionali ed artistici. Sono esposte le lastre ufficiali delle riprese fotografiche effettuate nel 1898 da Secondo Pia e quelle scattate nel 1931 da Giuseppe Enrie. Da esse presero il via tutte le indagini scientifiche successive, che sono documentate nel museo, culminate nella stupefacente immagine tridimensionale del volto dell'uomo della Sindone elaborata da Giovanni Tamburelli nel 1978. Ampio spazio è dedicato ad ulteriori studi: sul tessuto e sulla sua tessitura, sulle microtracce (pollini, sangue, aloe, mirra, aragonite), sulle indagini medico-legali, sulle impronte delle monete lasciate sul lenzuolo e sull'analisi iconografica. Una sezione particolare traccia la storia (quella ipotetica e quella certa) della Sacra Sindone e della sua venerazione, molto viva a Torino ed in Piemonte a partire dalla seconda metà del XV secolo, quando il lenzuolo divenne proprietà di Casa Savoia. Fulcro di tale venerazione, che si manifesta nelle periodiche pubbliche oL'anno filatelico del Sovrano Militare Ordine di Malta è iniziato con i tre valori (più stensioni, ben documentate con molto un foglietto) dedicati all'Ostensione della Sacra Sindone (fino al 23 maggio a Torino) materiale iconografico e numismatico, è i cui soggetti sono ripresi dal quadro "Compianto sul Cristo morto" di Petrus Chriproprio la Confraternita del SS. Sudario. stus, conservato al Musée Royaux des Beaux-Arts di Bruxelles. In particolare, sul nominale da 1,40 € figura un particolare della Maddalena, sull'1,50 Gen. Ennio Reggiani € un dettaglio della Madonna e sul valore da 2,20 € un particolare del Cristo. Presidente Il foglietto è invece costituito da due francobolli: sul 2,50 € è raffigurato un partico- Delegazione Italiana Onlus lare del discepolo che sorregge i lembi della Sindone mentre sull'alto valore da 5,20 Associazione Internazionale € un dettaglio del Cristo. Il costo totale della serie è di 12,80 €. Regina Elena pagina 13 - numero 241, Maggio 2010 domenica 9-18.30). Negli stessi giorni e orari, sarà possibile visitare in San Domenico anche la mostra Universi dipinti. Affreschi sindonici en plein air sull'immagine della Sacra Sindone in Piemonte. Infine, c'è un'altra mostra sul Beato Frassati presso il Seminario maggiore, che ospiterà alcune migliaia di giovani per tutto il periodo dell'ostensione. La seconda visita particolarmente importante è quella al Museo della Sacra Sindone, collocato nella cripta della chiesa del TRICOLORE www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO ARMENI: A 95 ANNI DAL PRIMO GENOCIDIO DEL XX SECOLO Messaggio di S.E. Sig. Rouben Karapetian Ambasciatore della Repubblica d’Armenia in Italia in occasione delle manifestazioni dedicate al 95° anniversario del Genocidio degli Armeni Signor Presidente, Cari amici, Apprezzo molto le manifestazioni organizzate a Napoli dedicate al 95-esimo anniversario del Genocidio degli Armeni perpetrato dall’Impero Ottomano nel 1915. In questi giorni l’intera umanità civile commemora il primo Genocidio del XX secolo. I crimini contro l’umanità non hanno limiti nel tempo per riconoscerli e condannarli. Oggi solo la Turchia non è pronta a riconciliarsi con il proprio passato e continua a negare e falsificare la storia. Quindi è importante che in ogni Stato, in ogni luogo venga onorata la memoria delle vittime innocenti. “I massacri perpetrati dalla Turchia Permettetemi di ringraziarvi tutti e soprattutto l’Associazione Internazionale Regina durante la Prima Guerra Mondiale co- Elena che a fianco del popolo armeno hanno voluto commemorare questo tragico stituiscono crimini riconosciuti dall'O- evento. Rouben Karapetian NU come genocidio. La Turchia è obbligata a riconoscere in Italia, della Regione Campania e della zione di una corona d’alloro benedetta dal tale genocidio e le sue conseguenze”. (Parlamento Europeo, 1987) Provincia, a Napoli, l’AIRH ha inaugura- Cav. Padre Calogero Favata. E´ seguita la to la mostra Una lettura della preghiera recitata dal Servo tragedia senza pa- di Dio Giovanni Paolo II, al Memoriale di role (curata dall'ar- Tzitzernakaberd di Erevan, quando il meno Gevorg To- defunto Pontefice si recò in Armenia il 26 vmasyan), allestita settembre 2001. nei saloni della chiesa di S. Caterina La ragione di questa cerimonia annuale a Chiaia, prima del- non è soltanto il desiderio di pregare per la S. Messa di suf- il milione e mezzo di vittime armene infragio per tutte le nocenti di quasi un secolo fa, ma anche vittime del genoci- una manifestazione di solidarietà per l’atdio armeno dove tuale comunità. Dopo una lunghissima aspetta la Risurre- attesa, ora gli Armeni ed i loro amici, tra i zione la Venerabile quali noi, aspettano che il Presidente deLa Corona d'alloro dell’Airh, deposta in Piazza dei Martiri Come ogni 24 aprile, dal 1985 l’AIRH commemora l’inizio del primo genocidio del XX secolo, quello subito dal popolo armeno dal 24 aprile 1915. Quest’anno, l’Associazione Internazionale Regina Elena Onlus ha organizzato numerose celebrazioni, petizioni e commemorazioni, in particolare in Francia ed in Italia. Con il patrocinio del Consiglio per la comunità armena di Roma, dell'Ambasciata della Repubblica d'Armenia Maria Clotilde di Borbone di Francia, Regina di Sardegna e terziaria francescana. Quindi si è formato un corteo, fino al Monumento ai Martiri (Piazza dei Martiri), per la consueta deposi- Inaugurazione della mostra Desidero ringraziare per il cortese invito alla Mostra "Una tragedia che non ha parole" ed alla successiva Messa che si terrà il 24 aprile, per ricordare una pagina buia della storia contemporanea. A tal proposito sono spiacente di comunicare che non potrò partecipare alla significativa iniziativa. Con viva cordialità, Rosa Iervolino Russo Sindaco di Napoli pagina 14 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE gli USA mantenga integralmente nei fatti la sua dichiarazione del gennaio 2008, cioè la sua “ferma convinzione che il Genocidio degli Armeni non è né una allusione, né una opinione personale e nemwww.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO Francia (1998, 2000), Consiglio dell’Assemblea Parlamento Europeo (1998, 2001), Senato di Francia (2000), Vaticano (2000, 2001), Camera dei Deputati d’Italia (2000), Legge Francese (2001), Parlamento Europeo (2002), Consiglio Nazionale della Svizzera (2003), Parlamento della Slovacchia (2004), Parlamento della Polonia (2005), Risoluzione Parlamento Europeo (2005), Parlamento della Germania (2005) ed Assemblea della Lituania (2005). meno un punto di vista ma piuttosto un fatto largamente documentato e sostenuto da inconfutabili dati storici”. Obama nell’autunno 2008 ha confermato il suo impegno a sostenere l’adozione della risoluzione sul Genocidio Armeno, affermando “come Presidente, riconoscerò il Genocidio Armeno”. Il 4 marzo 2010 la commissione della Camera dei rappresentanti ha approvato una risoluzione in cui il massacro degli armeni avvenuto durante l'impero ottomano viene definito un genocidio. Questo voto non solo ristabilisce un diritto ma aiuterà sicuramente la Turchia a comprendere meglio il proprio passato e sarà un grande sostegno alle forze democratiche ed all’opinione pubblica che sta scoprendo non senza fatica la verità storica riguardante il primo Genocidio del XX secolo. Anche se “non vincolante” questo riconoscimento degli USA dovrebbe dare un’accelerazione senza precedenti al processo di riconciliazione e dialogo tra la Turchia e l’Armenia, chiarire che negare questo crimine contro l’umanità non può essere più tollerato ed aiutare a placare le tensioni regionali a favore di una pace vera e duratura. Quest’anno il genocidio è stato riconosciuto dal Parlamento del Regno di Svezia. Aumenta così il doveroso sostegno europeo: Corte di Giustizia, Ginevra (1981), Parlamento di Cipro (1982, 1983, 1990, 1995), Parlamento Europeo (1987, 2000), Corte di Giustizia, Parigi (1995), Duma della Federazione Russa (1995), Parlamento di Bulgaria (1995), Parlamento di Grecia (1996), Lega dei Diritti dell’Uomo, Parigi (1998), Senato del Regno del Belgio (1998), Assemblea Nazionale A Erevan, il 24 aprile è sfilato un lungo corteo con decine di migliaia di partecipanti uniti per ricordare il genocidio degli armeni iniziato nel 1915 e continuato negli anni seguenti, al tramonto dell’Impero ottomano. In prima fila c’era il capo dello Stato, che ha sottolineato il grande valore simbolico di un riconoscimento ufficiale di questo drammatico episodio della storia armena da parte di tutta la comunità internazionale del genocidio. Un primo segnale di cambiamento è arrivato da Istanbul dove un gruppo di turchi ha ricordato i massacri del passato, che secondo gli storici portarono alla morte di circa un milione e mezzo di armeni. Un segno importante perché anche nel recente passato intellettuali, storici, attivisti impegnati nel campo dei diritti umani avevano pagato la loro presa di posizione in favore degli armeni. Nel suo intervento Barack Obama non ha usato la parola “genocidio”, che l’anno scorso aveva provocato la dura reazione del governo di Ankara, ma ha detto che è stato una delle peggiori atrocità commesse nel Novecento, un “momento oscuro” della storia. Per evitare che ciò si ripeta sarebbe quindi utile una seria e sincera riflessione storica su questi eventi, come previsto nell’accordo tra Armenia e Turchia, che il governo di Erevan ha deciso di congelare in attesa di vedere più chiare e decise posizioni da parte turca. Vedremo se Armenia e Turchia seguiranno Russia e Polonia a Katyn, un riavvicinamento difficile ma diverso di quello fra Erevan e Ankara. Discorso commemorativo per il genocidio del popolo Armeno Sono sinceramente rammaricato per non essere personalmente presente in questa importante giornata della memoria e del ricordo di quanto accaduto sin dal lontano anno 1915 che ha visto il popolo armeno perseguitato e miseramente decimato Nonostante ciò è per me un privilegio poter lasciare almeno il segno della mia presenza e della presenza del Comune di Napoli che rappresento in una giornata dedicata alla memoria dello scempio umano che rappresenta un triste esempio di soppressione delle minoranze etnico - religiose. Raccontare cosa accadde non è certamente mio compito, ne è mia intenzione sostituirmi alla voce di storici ed esperti che si sono avvicendati nello studio e nel racconto dello sterminio armeno. Sono invece a ricordare quanto la presenza delle Istituzioni, che si sono espresse attraverso il riconoscimento di una Giornata alla Memoria del genocidio Armeno, sia di fondamentale importanza affinché nessuno dimentichi le atrocità commesse all'inizio del scorso secolo e che ha tristemente annunciato le guerre e gli stermini che sarebbero avvenuti poco dopo. Una data importante per tutti è infatti l’anno 2000, l’anno in cui Istituzioni come la Comunità Europea, il Vaticano ed il parlamento italiano hanno voluto riconoscere il genocidio del popolo armeno seppur solo dopo ottantacinque anni dagli accadimenti del 1915. Anche il Comune di Napoli, dunque, vuole partecipare a questa commemorazione e si unisce al dolore di tante persone che persero la vita, nella profonda speranza che questo possa servire a non far cadere nell'oblio un pezzo di storia buia ed oscura dell’umanità. Non basta, comunque, fermarsi qui, alle semplici commemorazioni: è necessario contrastare quei poteri che ancor oggi per ignobili motivi vogliono nascondere o negano lo sterminio di milioni di persone: resta indispensabile una maggiore responsabilizzazione. Oggi, sono a rappresentare, con questa mia nota, il Comune di Napoli, da sempre pronto a sostenere i diritti dei più deboli, e di quanti non vogliono dimenticare evitando, così, il perpetuarsi di altri scempi umani. Proprio le cause politico - religiose dello sterminio armeno dovrebbero spingere a riflettere sulla stupidità e l'ambizione degli uomini che, in nome di idee di indipendenza nazionale e di purezza razziale, troppe volte ignorano i limiti del vivere civile e della pacifica convivenza tra i popoli. Ringrazio, dunque, l'Associazione Regina Elena e il Cavaliere Rodolfo Armenio per avermi dato parola in questo giorno della memoria, sono, infatti, fermamente convinto che resti necessaria una continua azione di informazione su ciò che accadde per rendere giustizia a quanti persero la vita ed a tutti coloro che seppur più fortunati perché riusciti a sfuggire alla morte, furono costretti ad abbandonare la propria casa e il proprio paese. Diego Guida - Assessore alla Memoria della Città (Continua da pagina 14) pagina 15 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE “Il governo turco si è reso colpevole di un massacro la cui atrocità eguaglia e supera qualsiasi altro che la storia abbia mai registrato”. Georges Clémenceau, Primo Ministro di Francia www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO BACOLI: IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA PER UN BEL RESTAURO Tra le tante bellezze che vi si conservavano vi erano affreschi ed arredi oltre alla memoria documentata dal ritrovamento di numerosi frammenti di “riggiole napoletane” appartenute all’antico pavimento e decorate in celestino con motivi floreali gialli, bianchi e bruno rosso. Alcuni frammenti recano ancora ben visibile il bollo con la scritta “Giustiniani” un’antica e prestigiosa fabbrica di maioliche già molto attiva in Napoli alla fine del Settecento. Il recente ed impegnativo restauro ha riportato all’antico splendore l’intero complesso comprendente oltre alla Casina anche altri edifici collegati da un ampio parco. A testimonianza dell’intervento, lunedì 8 marzo vi si è tenuta la presentazione del volume Fusaro, il restauro del complesso borbonico curata dagli autori Giovanni E’ tornata allo splendore la Casina Vanvitelliana, riserva di caccia dei Borbone. Nel 1752 Re Ferdinando IV l'adibì a casino di caccia e pesca, e affidò a Carlo Vanvitelli la realizzazione su un isolotto naturale del lago. Fu decorato dal famoso pittore di corte tedesco Philipp Jacob Hackert con i dipinti delle Quattro stagioni che abbellivano l’ambiente centrale del piano superiore. Completato nel 1782, diventò il Casino Reale di caccia sul lago Fusaro. Negli anni ha accolto ospiti illustri, come i compositori Mozart e Rossini. Tipica struttura architettonica settecentesca, in stile rococò, è accompagnata da una costruzione del 1817 in stile neoclassico chiamata Ostrichina (in passato erano collegate a questo fabbricato le ceste con le ostriche, coltivate nel lago). E’ stato anche ben restaurato il bellissimo giardino storico che fa da contorno. Barrella, Gian Carlo Garzoni, Guido Gullo, Savin o Mastrullo, Maria Teresa Minervini, Cosimo Tarì (Giannini editore). I lavori sono stati diretti dalla Soprintendeza BAPSAE di Napoli e provincia. Dopo decenni di abbandono torna fruibile al mondo del turismo e della cultura uno dei più bei gioielli del regno borbonico. Il Consigliere Provinciale Tommaso ha sottolineato l'importanza di recuperare opere monumentali e ambientali che rendono i Campi Flegrei unici nel loro genere. pagina 16 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO FUSARO: TORNATA ALLO SPLENDORE LA CASCINA VANVITELLIANA Vari gli interventi della giornata: Soprintendente Gizzi, Arch. Tarì, Arch. Minervini e S.A..R il Principe Sergio di Jugoslavia, che ha conferito il “Premio Internazionale del Patrimonio” dell'Associazione Internazionale Regina Elena al Soprintendente Stefano Gizzi, per l'impregno profuso. L’anno scorso l’ambito premio era stato conferito in Savoia. Alla cerimonia coordinata da Franco Mancusi sono intervenuti oltre agli autori, il Soprintendente di Napoli Arch. Stefano Gizzi, il Progettista e direttore dei lavori Arch. Cosimo Tarì della Soprintendenza ai Beni Architettonici e Paesaggistici per Napoli e Provincia, e S.A.R. il Principe Sergio di Jugoslavia nella veste di Presidente dell’Associazione Internazionale Regina Elena, benemerito sodalizio presente in 56 Paesi che festeggia quest’anno i suoi 25 anni di fondazione. La bellissima manifestazione ha visto la partecipazione di numerose autorità e delle imprese edili ed artigianali che hanno eseguito i lavori di restauro, di numerosi giornalisti della Rai, di Rai International, delle televisioni regionali, della radio e dei giornali, oltre a trecento persone che hanno avuto modo di visitare il sito ed apprezzare quanto è stato fatto. S.A.R. il Principe Carlo di Borbone delle Due Sicilie, Duca di Castro, ha inviato un messaggio riprodotto nel catalogo. Il lavoro è stato eseguito a mano, i mattoni foggiati, rifiniti e poi cotti ad una temperatura di 1080° in appositi forni, sono pagina 17 - numero 241, Maggio 2010 stati successivamente smaltati per aspersione con uno smalto celestino e decorati con l’aiuto di stampini realizzati in plastica (anticamente si usava la carta paglia) montati su un telaio di legno; attraverso una regolare spennellatura sono state dipinte le parti principali del disegno, mentre i particolari ed i contorni sono stati dipinti a mano libera. I mattoni decorati sono stati poi alloggiati in speciali moduli refrattari per la seconda cottura ad una temperatura di 970°. Solo alla fine del lavoro è stato possibile rendersi conto TRICOLORE della riuscita e dell’accostamento alle tonalità originarie, in quanto i colori ottenuti con miscele varie cambiano notevolmente dopo la cottura. I media hanno dato ampio rilievo al restauro ed alla manifestazione, in particolare la Rai ed il quotidiano Il Mattino che ha dedicato una pagina all’evento. Il Parco Vanvitelliano del Fusaro è gestito dal Centro Ittico Campano ed è visitabile dal lunedì al sabato (ore 16-19) e la domenica (ore 11-13 e 16-19). www.tricolore-italia.com IN PRIMO PIANO “POESIA VISIVA” DI BICE GARZONI IN MOSTRA AL FUSARO Il 7 e l’8 marzo, nella Casina Vanvitelliana del Fusaro, recentemente restaurata, si è svolta l’ultima mostra di Bice Garzoni, inaugurata da S.A.R. il Principe Sergio di Jugoslavia, Presidente Internazionale dell’AIRH. Dopo una entusiasmante esperienza come gallerista quest’artista napoletana ha iniziato una propria produzione artistica. Il suo interesse per la poesia, la letteratura, la grafia e le arti visive, l'hanno portata a mescolare i vari generi sovrapponendo e/o inserendo le proprie poesie ad immagini, foto e collage. La poesia visiva nasce dallo scontro fertile della grafica con la parola condensata nella forma poetica. Il segno grafico catalizza la lettura altrimenti disattenta. Le sue creazioni vi-sive reinventano i temi iconografici della tradizione napoletana in serie e sequenze grafiche di profonda e non banale semplicità: poesie da guardare e quadri da leggere. La mostra è stata la prima allestita nella restaurata Casina settecentesca del complete borbonico ed è stata visitata ed apprezzata da numerose autorità, personalità ed artisti e da un folto pubblico. Sotto a destra l’artista accoglie l’Arch. Stefano Gizzi, Soprintendente ai beni architettonici, paesaggistici, storici, artistici ed etnoantropologici per Napoli e provincia. Sotto a sinistra: Bice e S.A.R. il Principe Sergio di Jugoslavia, con membri del Comitato per la tutela del patrimonio e pagina 18 - numero 241, Maggio 2010 delle tradizioni napoletane dell’Associazione Internazionale Regina Elena presieduto dall’Arch. Gian Carlo Garzoni ed il Cav. Paolo Facelli, Fiduciario di Cuneo dell’AIRH Onlus, venuto appositamente. TRICOLORE www.tricolore-italia.com ORDINI L’ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE - IV Quando, con motuproprio del 20 gennaio del 1750, si decise la soppressione della squadra delle galere stefaniane, si provvide, di lì a pochi mesi, anche a promulgare un nuovo regolamento per il servizio militare per mare dei Cavalieri dell'Ordine. Il tirocinio venne eseguito sui tre vascelli a vela che sostituirono le galere, sotto il comando di abili comandanti, non Cavalieri più anziani stavolta, ma ufficiali inglesi pratici delle nuove imbarcazioni. Gli stefaniani infatti non avevano sufficienti conoscenze tecniche per poter ricoprire incarichi gerarchicamente rilevanti a bordo e si riducevano ad un ruolo subordinato, riservando a John F.E. Acton il titolo di comandante, nominando Lutton e Wäller come secondo e terzo capitano, mentre per i luogotenenti vennero reclutate guardie marine francesi e inglesi. Ai carovanisti si riservava, tutt’al più, il ruolo di aiutanti del capitano o del comandante di vascello ed il loro salario fu il più basso tra tutti quelli degli ufficiali superiori. Tra le disposizioni più significative vi era l’obbligo per tutti i carovanisti, il cui numero era lasciato di volta in volta a discrezione del Granduca e Gran Maestro, ad assistere a speciali corsi di nautica ed idrografia, impartiti da istruttori a bordo assunti a spese del Sovrano, e a lezioni pratiche impartite dai cannonieri e dagli ufficiali della guarnigione. In tal modo si sperava, nel giro di alcuni anni, di formare un certo numero di soggetti con conoscenze tecniche sufficienti a poter condurre e capitanare quei vascelli. Particolare attenzione era riservata alle misure disciplinari tese ad assicurare che gli stefaniani portassero il dovuto rispetto al capitano ed agli altri ufficiali, nel timore che l’estrema eterogeneità degli equipaggi fosse causa di conflitti e pericolose competizioni. Nel giugno si provvide alla pubblicazione di una serie di regolamenti generali per assicurare il miglior servizio a bordo. Ci si soffermi, in particolare, sulle istruzioni impartite al primo capitano di vascello ed ai carovanisti. Oltre a dichiararne esplicitamente l’impegno alla sicurezza delle coste marittime del granducato ed alla difesa dai pirati, si davano indicazioni precise quanto a quella specifica spedizione. Bandiera delle galee della flotta stefaniana Il primo capitano di ciascun vascello sarebbe stato uno stefaniano, però, Carovana sulle navi granducali da guerra, qualora non se ne fossero trovati di abba- si istituì un più moderno corpo di tecnici stanza abili o edotti di nautica, gli si sa- navigatori, quello delle Guardie marine, rebbe affiancato un capitano di nave, dal il cui regolamento venne emanato nell'anquale, di fatto, sarebbe rimasto dipenden- no successivo. Si trattava di selezionare te. una decina di giovani abili e intenzionati Pur restando al Cavaliere tutti i primi o- a dedicarsi all'arte nautica, rampolli di nori, tanto a bordo che a terra, sarebbe nobili famiglie da indirizzare alla carriera stato l’altro capitano a regolare e disporre di ufficiali delle navi della Marina militariguardo a «la navigazione, la manovra, la re granducale. partenza e generalmente tutte le cose ri- I prescelti si sarebbero imbarcati agli orguardanti il servizio», insomma si dotava dini del comandante e si sarebbero dediquest’ultimo di ogni autorità di comando, cati quotidianamente allo studio di pilosia sull’equipaggio che sulla guarnigione, taggio, idrografia, nautica di altura e madal momento della partenza fino a quello tematiche nautiche, all'esercizio delle del successivo ormeggio. armi e del cannone, alla manovra delle Le iniziative per incrementare le cono- vele e all'apprendimento della lingua franscenze dei membri della Religione in am- cese ed inglese, indispensabili per poter bito marittimo e permetterne l’aggiorna- interagire con ciurme e marinai provemento si susseguirono, nel tentativo di nienti da altre parti d'Europa. conciliare l’esigenza della formazione di Tali attività dovevano essere approfondite nuovi quadri per la marina toscana con la anche a terra, durante i mesi invernali, sopravvivenza dell’Ordine cavalleresco. dedicandosi allo studio delle fortificazioni Di fatto però, col passare degli anni, era- e delle scienze tattiche. no sempre meno i Cavalieri disposti a I giovani più meritevoli avrebbero potuto sottoporsi al servizio nautico attivo e la aspirare al manto stefaniano o ad assurgeloro motivazione lasciava davvero molto re al rango di ufficiale di mare. a desiderare. L'istituzione non riscosse troppo succesCosì, nel luglio del 1765, oltre a sanzio- so, anzi, dal momento della sua creazione nare l'obbligo per tutti i Cavalieri militi al settembre 1818 si contarono solo 30 per giustizia di effettuare il tirocinio della guardie marine. PRINCIPI E GRAN MAESTRI Si è svolta nel Palazzo Magistrale del Sovrano Militare Ordine di Malta a Roma la visita di S.A.R. il Principe Carlo di Borbone delle Due Sicilie, Duca di Castro, accompagnato dalle più alte cariche dell’Ordine Costantiniano, che ha decorato dell’Insigne Real Ordine di San Gennaro e del Collare del Sacro Militare Ordine Costantiniano di S. Giorgio il 79° Principe e Gran Maestro S.A.E. Fra’ Matthew Festing, alla presenza dell’intero Sovrano Consiglio dell’Ordine di Malta. pagina 19 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com ORDINI SACRO MILITARE ORDINE DI SANTO STEFANO PAPA E MARTIRE Ricorrenza annuale della Fondazione e Consacrazione del Sacro Militare Ordine di Santo Stefano Papa e Martire. Firenze, Basilica di San Lorenzo, 13 marzo 2010 Il 15 marzo 1562 Cosimo I de’ Medici, Granduca di Toscana, ricevette solennemente dalle mani del Nunzio Pontificio Mons. l’Arcivescovo Comaro, in nome di Sua Santità il Sommo Pontefice Pio IV, l’abito di Gran Maestro dell’Ordine di S. Stefano Papa e Martire. Sabato 13 marzo, nella ricorrenza della fondazione e della consacrazione del Sacro Militare Ordine, è stata tenuta, come di consueto, una cerimonia religiosa nella Insigne Basilica di S. Lorenzo a Firenze, chiesa di riferimento dell’Ordine in Firenze, gentilmente messa a disposizione dal Priore Mitrato Mons. Angelo Livi, Cavaliere Sacerdote dell’Ordine. La Santa Messa è stata celebrata alle ore 11,30 nella Cappella del Santissimo (presso la Tomba della Granduchessa Marianna Carolina di Sassonia, moglie del Granduca Leopoldo II). Al termine, sono state recitate le preghiere del Cavaliere di Santo Stefano ed a Maria, Madre dell’Unità, dinanzi all’icona fatta appositamente realizzare dall’Ordine. Prima della celebrazione eucaristica, i Cavalieri si sono radunati nella cappella del Capitolo, sita nel chiostro, dove hanno indossato i manti da chiesa, per poi procedere in corteo processionale. Il sacro rito è stato officiato dal Cappellano Maggiore e Cavaliere Sacerdote di Gran Croce dell’Ordine, Mons. Giovanni Scarabelli. In rappresentanza del Gran Maestro, S.A.I.e R. l’Arciduca Sigismondo di Asburgo-Lorena, Granduca Titolare di Toscana, che non è potuto intervenire per precedenti impegni inderogabili di carattere familiare, è intervenuto S.A.I. e R. l’Arciduca Martino di Asburgo Este, figlio dell’Arciduca Roberto e di S.A.R. la Principessa Margherita di Savoia-Aosta. Ricordiamo che l’Arciduca Roberto è uno dei figli dell’Imperatore Carlo I d’Austria, Re d’Ungheria. Alla cerimonia erano presenti il Gran Cancelliere, Conte Neri Capponi, il Gran Tesoriere, Marchese Vittorio Pancrazi, il Vice Cancelliere e Gran Conservatore, Marchese Don Domenico Serlupi Crescenzi Ottoboni, il Principe Don Filippo Corsini, il Marchese Clemente Zileri dal Verme, il Marchese Giuseppe d’Ayala Valva, il Nobile Francesco dei Marchesi d’Ayala Valva, il Nobile Francesco Carlo Griccioli della S.A.I. e R. Sigismondo d’Asburgo Lorena Granduca titolare di Toscana Gran Maestro dell’Ordine Grigia, il Marchese Niccolò Ridolfi, il Conte Agostino Agostini Venerosi della Seta ed altri nobili Cavalieri. Alla cerimonia è successivamente seguita una colazione al Circolo dell’Unione a Firenze, presieduta da S.A.I. e R. l’Arciduca Martino. 19 MARZO: CERIMONIA DELL’ORDINE DI SAN GIUSEPPE Venerdì 19 marzo 2010 alle ore 11.30, in occasione della Festa di San Giuseppe, è stata concelebrata dal Cappellano Cav. Padre Carlo Guarnieri e dal Cav. Mons. Alberto Vallini, assistiti da altri sacerdoti, una solenne S. Messa nella Chiesa Parrocchiale di San Giuseppe in Firenze, tradizionalmente chiesa di riferimento dell’Ordine del Merito sotto il titolo di San Giuseppe, di collazione dell’Imperiale e Reale Casa Granducale di Toscana. Insieme a numerosi cavalieri erano presenti, sistemati negli scranni del coro, il Cav. Gr. Cr. M.se Vittorio Pancrazi, Gran Cancelliere, in rappresentanza del Gran Maestro S.A.I.R l’Arciduca Sigismondo d’Asburgo Lorena, e il Vice Cancelliere Cav. Gr. Cr. M.se Don Domenico Serlupi Crescenzi Ottoboni. Notati, fra gli altri cavalieri, il Comm. Maurizio Bettoja, il Comm. Conte Luigi Guelfi Camajani, il Cav. Prof. Luigi Borgia, il Cav. Nob. Urbano Alli Maccarani Palazzuoli Bevilacqua di Colle, l’Ambasciatore d’Italia in Guatemala Cav. Dr. Mainardo Benardelli, il Cav. Prof. Marco Gemignani, il Cav. Avv. Alfonso Marini Dettina, il Cav. Prof. Vittorio Parlato, il Comm. Dr. Marco Matteucci, Archivista dell’Ordine, il Cav. Dr. Franco Biagini, il pittore Cav. Prof. Sergio Nardoni e il Cav. Dr. Massimiliano Pescini. Successivamente, i cavalieri si sono ritrovati per una colazione presso il Plaza Hotel Lucchesi. Dopo la colazione, il Prof. Vittorio Parlato, già ordinario di diritto ecclesiastico nell’Università di Urbino, ha intrattenuto i presenti con una conversazione sull’attività riformatrice del Granduca Pietro Leopoldo, che è stata seguita con molto interesse. Infine è stata distribuita una nota della Dott.ssa dama Eva Gregorovicova, Vice Direttore del Dipartimento Archivi Privati dell’Archivio Nazionale di Praga, sull’Ordine di San Giuseppe ed in particolare in merito agli ultimi ritrovamenti archivistici sulla sua fondazione. pagina 20 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com ORDINI ORDINI CAVALLERESCHI ED ORDINI CAVALLERESCHI DI MERITO Alberto Casirati Nonostante la distinzione sia praticata da secoli, si fa ancora molta confusione, specialmente fra i meno esperti, fra Ordini Cavallereschi ed Ordini Cavallereschi di merito. Una confusione non solo di carattere terminologico, bensì di sostanza, come avremo modo di vedere. E’ però necessaria una premessa. A differenza di chi persegue evidentemente altri scopi, non tenteremo di piegare la realtà alle nostre convinzioni; ci limiteremo ad osservarla, con buon senso, allo scopo di fare un po’ di chiarezza, a beneficio dei non “addetti ai lavori”, secondo lo spirito di servizio di un’utile e corretta attività informativa e culturale. E’ noto che il fenomeno degli Ordini cavallereschi s’inserisce a pieno titolo nella tradizione degli Ordini religioso-militari nati in Terra Santa del XII secolo. Realtà del tutto nuove per quei tempi, questi sodalizi d’origine laica associarono il desiderio d’una vita monastica alle necessità di proteggere e di curare i pellegrini cristiani che si recavano a visitare i luoghi della vita di Cristo, infestati dalla minaccia islamica. Definiti teologicamente nel loro operato, con il suo De laude novae militiae, da un grande Santo e dottore della Chiesa, S. Benedetto di Chiaravalle, questi Ordini, successivamente riconosciuti dal Papa, incarnarono l’ideale della cavalleria cristiana ed affiancarono ad una brillante e valorosa operatività militare una generosa attività caritatevole. Si accedeva all’Ordine per contribuire al raggiungimento dei suoi scopi, passando dalla vita mondana a quella monastica. Sulla scia di queste esperienze, e del fascino sempre crescente esercitato dalla figura del cavaliere cristiano, in Europa furono fondati altri Ordini cavallereschi. Alcuni con scopi del tutto simili a quelli degli Ordini precedenti (basti pensare, ad esempio e per limitarsi alla storia italiana, al Sacro Militare Ordine di Santo Stefano Papa e Martire ed alla Sacra Religione ed Ordine Militare dei SS. Maurizio e Lazzaro), altri con finalità per così dire politiche o, meglio, istituzionali. Relativamente a questi ultimi, entrare a far parte dell’Ordine non significava cambiare vita per votarsi ad un’attività di serpagina 21 - numero 241, Maggio 2010 vizio, bensì assurgere ad uno status sociale elevato, qualche volta nobilitante e quasi sempre legato alla figura di un Sovrano. Nacquero così gli Ordini cavallereschi di merito, che già nel XIV secolo venivano concessi allo scopo di ricompensare eminenti serviOrdine dei SS. Maurizio e Lazzaro gi o di evitare contese, perché appartenere all’Ordine significava, sul proprio onore, assicurare lealtà nei rapporti con i propri confratelli. Da allora, gli Ordini cavallereschi di merito hanno conosciuto uno sviluppo rigoglioso. Sacro Militare Ogni Stato europeo Ordine di S. Stefano dispone dei propri, Papa e Martire che vengono concessi allo scopo di ricompensare benemerenze particolari, sia militari sia civili. E’ illuminante, a questo proposito, il preambolo allo Statuto dell’Ordine Civile di Savoia, istituito da Re Carlo Alberto il 29 ottobre 1931: CARLO ALBERTO per Grazia di Dio Re di Sardegna, di Cipro e di Gerusalemme, Duca di Savoia, di Genova, ecc. Principe di Piemonte, ecc. ecc. ecc. L'esperienza degli antichi tempi confermata da quella della moderna età ha dimostrato in maniera indubitata che le ricompense speciali stabilite per le diverse specie di merito e distribuite con giustizia imparziale, contribuiscono potentemente, col mezzo dell'emulazione che eccitano, alla gloria e prosperità degli TRICOLORE Stati, indirizzando verso tutto ciò che è utile, bello e grande, ogni maniera di virtù e di talenti. Il Re Vittorio Emanuele predecessore Nostro di gloriosa rimembranza istituì così nell'anno 1815 l'Ordine Militare di Savoia per segnalare con onorevole guiderdone il merito luminoso acquistato nella carriera dell'arme. Noi abbiamo divisato di compiere e perfezionare l'opera di lui privilegiando con contrassegni d'onore quelli i quali dedicatisi ad altre professioni non meno utili di quella delle armi, sono diventati con profondi e lunghi studi l'ornamento del genere umano, ovvero hanno, con le dotte loro fatiche giovato grandemente al comun bene. La nostra intenzione si è che le ricompense da noi stabilite per onorare il merito civile non sieno concedute che dopo una disamina rigorosa delle ragioni degli aspiranti. A tal uopo Noi abbiamo determinato di commettere questo esame alle persone istesse che trovansi più impegnate a conservare l'istituzione in tutto il suo splendore. Le divise dell'Ordine novello conseguiranno così quella considerazione maggiore che aver deggiono, venendo solamente portate da uomini di merito riconosciuto, irreprensibili nella condotta e nei loro principii e commendati per devozione alla Nostra persona e per lo zelo che manifestano nell'obbedienza alle leggi. Quindi è che in vigore delle presenti di Nostra certa scienza ed autorità sovrana, avuto il parere del Nostro Consiglio, Noi abbiamo stabilito Ordine Civile ed ordinato quanto di Savoia segue: ART. 1 È creato, instituito e fondato da Noi in perpetuo un Ordine Civile di Savoia (… omissis…) Ecco dunque che un Ordine cavalleresco (poiché conferisce agli insigniti il diritto (Continua a pagina 22) www.tricolore-italia.com ORDINI (Continua da pagina 21) d’essere riconosciuti e di qualificarsi come Cavalieri) viene creato allo scopo di spronare le persone di migliori qualità al raggiungimento di grandi risultati, utili alla collettività. L’ammissione all’Ordine costituisce una ricompensa e presuppone lo svolgimento d’attività eccellenti, ovviamente del tutto slegate dalle finalità del sodalizio. A titolo d’esempio, ricordiamo che furono ammessi all’Ordine i premi Nobel Giosuè Carducci e Guglielmo Marconi. Quanto a finalità e filosofia, e con le inevitabili diffeOrdine Equestre del renze non fonSanto Sepolcro damentali, sodi Gerusalemme no del tutto simili all’Ordine Civile di Savoia l’Ordine al Merito della Repubblica Italiana, l’Ordine della Legion d’Onore francese e, fondamentalmente, quasi tutti gli Ordini statuali. La differenza fra Ordini Cavallereschi ed Ordini Cavallereschi di merito risulta a questo punto chiara: i primi sono caratterizzati da Croce al Merito una propria misdel Santo sione e chi vi Sepolcro di viene ammesso Gerusalemme si assume l’onere di contribuire fattivamente al suo compimento (in caso contrario, la sua presenza nell’Ordine non avrebbe senso alcuno). I secondi, invece, retribuiscono un merito acquisito in altri campi, mediante lo svolgimento d’attività illustri che normalmente nulla hanno a che vedere con le finalità dell’Ordine, le quali non vanno oltre, appunto, quelle di riconoscere e ricompensare un merito acquisito in attività culturali, professionali, sociali e così via. Questa distinzione è talmente netta che due Ordini Cavallereschi hanno istituito un Ordine di merito: si tratta dell’Ordine pagina 22 - numero 241, Maggio 2010 Sovrano Militare Ordine di Malta al Merito Melitense del Sovrano Militare Ordine di Malta e dell’Ordine al Merito dell’Ordine Civile di Savoia. L’Ordine Equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme ha istituito la Croce al Merito del Santo Sepolcro, L’Ordine dei SS. Maurizio e Lazzaro ed il Sacro Militare Ordine Costantiniano di San Giorgio hanno istituito la propria medaglia di benemerenza. rare l’equivoco. Nell’interesse generale di tutti gli Ordini, cavallereschi e di merito, è dunque auspicabile ed urgente che la gestione di questi prestigiosi sodalizi, sempre attuali, sia improntata a criteri di assoluta correttezza e chiarezza, rispettosi non solo della storia ma anche della natura di ogni Ordine. Alberto Casirati Sacro Militare Ordine Costantiniano di S. Giorgio Medaglia di benemerenza del Sacro Militare Ordine Costantiniano di S. Giorgio Fin qui i principi. Ma nella pratica? Nella pratica, si fa purtroppo, e non raramente, molta confusione, soOrdine al Merito prattutto da parte Melitense del Sovrano di chi aspira ad Militare Ordine essere insignito. di Malta Ad esempio, si ritiene spesso che per accedere ad un qualsiasi Ordine sia necessario poter vantare dei meriti, mentre ciò è vero, come abbiamo visto, solo per gli Ordini di merito. Nel contempo, ci si dimentica facilmente che far parte di un Ordine Cavalleresco implica la necessità di contribuire al compimento della sua missione, mediante lo svolgimento d’attività concrete in spirito d’umiltà e di servizio. D’altra parte, purtroppo, qualche volta sono proprio i delegati o, addirittura, gli organi centrali di qualche Ordine che, seppur incolpevolmente, tendono ad ingeneMedaglia Benemerenti dell’Ordine dei SS. Maurizio e Lazzaro TRICOLORE www.tricolore-italia.com CULTURA FIRENZE: AFFRESCHI DI GIOTTO NELLA CAPPELLA PERUZZI I raggi ultravioletti hanno rivelato dettagli finora sconosciuti degli affreschi di Giotto situati nella Cappella Peruzzi della Basilica di Santa Croce a Firenze. Sono dei dipinti che narrano episodi della vita di S. Giovanni Battista e S. Giovanni Evangelista che risalgono al 1320. I restauratori hanno potuto ammirare volumi, decorazioni e dettagli di sorprendente naturalismo, che rendono queste opere ancor più preziose e ciò potrebbe rappresentare una pietra miliare negli studi sul celebre artista. Purtroppo, nel XVIII secolo gli affreschi sono stati coperti con calce, nel XIX sono stati riscoperti dal pittore e restauratore Gaetano Bianchi, che ha ridipinto le parti danneggiate. Infine, nel 1958, sono state eliminate le parti che erano state aggiunte da Bianchi, il che ha indebolito le figure e ha fatto sì che si vedessero in modo molto tenue. Ora, grazie ai raggi ultravioletti, è possibile contemplarle com'erano in origine. Si pensa per ora alla digitalizzazione di queste immagini, che permetterebbe ai visitatori di godere di una Cappella virtuale. Si sa poco della vita di Giotto, i cui dipinti sono caratterizzati dalla rap- presentazione tridimensionale dello spazio, dal recupero del naturalismo dell'immagine della figura umana e dall'introduzione di una dimensione affettiva. Nella Basilica gotica di S. Francesco ad Assisi, l'artista dipinse uno dei suoi capolavori, le principali scene della vita del Poverello: la conversione, l'abbandono dei beni, un momento di estasi, la canonizzazione... Giotto passò così dallo stile bizantino a uno più realistico e innovatore. Raggiunse il suo massimo splendore in risposta agli incarichi di Papa Bonifacio VIII. Seppe rappresentare non solo persone, cose e paesaggi, ma anche, per la prima volta, lo stato psicologico dei personaggi attraverso gli atteggiamenti e le espressioni del volto. Il progetto di diagnostica, condotto dal 2007 dalla Getty Foundation di Los Angeles, in collaborazione con l'Opificio delle pietre dure cambierà il corso degli studi giotteschi. Il vero Giotto riemerge, in quanto il maestro usò la pittura a secco per superare alcuni limiti propri dell' affresco adoperando leganti proteici che non hanno resistito al tempo e che hanno nascosto fino ad oggi l'immagine complessiva dell'affresco originale, ritenuto dai contemporanei il caposaldo fiorentino del maestro, copiato anche da Masaccio e Michelangelo. Le nuove tecnologie hanno permesso di riscoprire i volumi, i volti, i ricchi panneggi e i decori sontuosi delle vesti, i modellati, la tridimensionalità dei dipinti come sono stai realmente creati dal pittore. Saranno necessari almeno tre anni per concludere gli esami e pubblicarli in modo da renderli visibili per tutto gli studiosi di Giotto nel mondo. Successivamente, inizieranno i restauri e solo al termine di essi la cappella tornerà visibile anche a tutti i visitatori. PANTHEON DI ROMA Sono cominciati i lavori per la manutenzione ordinaria della copertura del celebre monumento romano. Il Pantheon è avvolto da ponteggi i quali non permetteranno la vista del monumento per circa un semestre. Il Pantheon, edificato nel 27 a.C. dal genero di Augusto, Marco Vipsiano Agrippa, fu decorato da Diogene di Atene. Sul timpano è ancora visibile l’iscrizione di bronzo originaria su cui si legge M.AGRIPPA L.F. CON. TERTIUM. FECIT. CIO (Marco Agrippa figlio di Lucio console per la terza volta edificò). E' il meglio conservato dei monumenti dell’antica Roma. La sua cupola in muratura è la più grande della storia dell’architettura e sicuramente l’opera dell’antichità più copiata. Michelangelo la definiva “Opera degli Angeli”. Il nome deriva dalla due parole greche: pan, “tutto” e theon “divino”. Il Pantheon sorge in un sito dove, secondo la leggenda romana, il fondatore di Roma Romolo, dopo la sua morte, fu preso da un’aquila e portato in cielo tra gli dei. Distrutto da un incendio nell’anno 80 d.C., il monumento fu restaurato da Domiziano. Durante il regno dell’Imperatore Traiano subì un nuovo danneggiamento. Adriano lo fece ricostruire completamente nel 118 invertendone l’orientamento e dandogli la forma attuale frutto dell’unione di una perfetta combinazione tra la forma cilindrica, tipica romana, e lo splendido colonnato esterno d’ispirazione ellenica. L’edificio era preceduto da una piazza con porticati su tre lati e pavimentata con travertino. Il monumento è formato da un cilindro che sostiene la più grande cupola mai costruita in muratura, infatti, il suo diametro misura 43,3 metri. La cupola è decorata da cinque file di cassettoni concentrici che terminano in un’apertura circolare di nove metri di diametro; ogni 21 giugno alle ore 12 , solstizio d’estate, un raggio di sole attraversa “l’oculus” irradiandosi all’interno del monumento. L’edificio fu donato nel 608 dall’Imperatore Foca al Papa Bonifacio IV, il quale lo trasformò in chiesa cristiana oggi conosciuta come Santa Maria ad Martyres ed è l’unico esempio di un tempio pagano riutilizzato per il culto cristiano. Nel 1878 il Pantheon fu scelto quale sepoltura del primo Re d’Italia Vittorio Emanuele II, poi è diventato la sepoltura dei Reali d'Italia con la tumulazione nel 1900 di Umberto I, secondo Re d’Italia, e nel 1926 della sua consorte Margherita di SavoiaGenova, prima Regina d’Italia. Tra i numerosi altri sepolti da secoli c'è anche il grande pittore Raffaello Sanzio. pagina 23 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com CULTURA: L’INSERTO I SEGRETI DELL’ARCHIVIO VATICANO E il Khan ordinò al Papa: «Inginocchiati» Dal processo ai Templari sino alle lettere di Pio XI a Hitler: un volume fotografico raccoglie il meglio e il curioso dell’enorme mole di documenti conservati nei faldoni della Santa Sede. Tra le battaglie che appassionano meno intellettuali e politici, c’è senz’altro quella in difesa di archivi e biblioteche. È comprensibile. Sottoscrivere un appello contro la mafia, per dire, fa una certa scena nonostante produca risultati incerti. Un appello per la salvaguardia degli incunaboli non avrebbe lo stesso appeal. Ogni tanto qualcuno lancia un grido di dolore, di solito Galli della Loggia, per una settimana i commentatori fanno un coro di cicale, e poi chi s’è visto, s’è visto. Mettere ordine nella secolare bolgia che affligge biblioteche e archivi, ovvero stilarne il catalogo, è incompatibile con i tempi della politica che vuole innanzitutto risultati spendibili nell’immediato e quindi punta su tante belle inaugurazioni, frequentate da tanta bella gente armata di tanti bei prosecchini. A volte però partono iniziative e vengono pubblicati libri che vorrebbero ricordare a tutti cos’è la cultura: conoscenza, rispetto e tutela del passato. Ad esempio, l’editore belga VdHBooks pubblica in questi giorni un libro illustrato di pregio dal titolo L’Archivio Segreto Vaticano (pagg. 252, euro 49,9). L’Archivio Segreto Vaticano nasce intorno al 1610-1612 per evitare la dispersione dei documenti sulla Chiesa Romana. Ha avuto una storia travagliata, a dir poco. Ad esempio i faldoni della Santa Sede nel 1810 furono trasferiti a Parigi per ordine di Napoleone. Con danni irreparabili, basti pensare che i verbali del processo a Galileo sono probabilmente finiti in vendita nelle bancarelle lungo la Senna. L’Archivio potrebbe riservare numerose sorprese. L’intera documentazione ammonta a 84 chilometri lineari di scaffalatura, è divisa in oltre 630 fondi, ed è in continuo aumento. Il materiale copre un arco cronologico di un millennio. Il volume in questione, oltre a mostrare con splendide immagini le zone riservate dell’Archivio, offre la riproduzione di decine di documenti accompagnati da brevi saggi specialistici. Ci sono carte che hanno fatto i manuali di storia: gli atti del Concilio di Costanza, quelli del Concilio di Trento, la bolla di scomunica di Martin Lutero, l’Editto di Worms, mappe e lettepaginaT24 O - numero 241, Maggio 2010 ER L’INS re relative a Giovanni III Sobieski, re di Polonia ed eroico salvatore di Vienna dall’avanzata turca (1683). Per venire a tempi più recenti, ci sono una lettera a Hitler di Pio XI e la bolla di convocazione del Concilio Vaticano II. C’è anche la ratifica del dogma dell’immacolata concezione, datata 1854, unico caso in cui un dogma non nasce per via storica (cioè dalle Scritture) ma dall’«approfondimento del sensus fidelium e del Magistero» (così Alfredo Tuzi nel saggio a catalogo). Non manca il rotolo contenente il resoconto del processo ai Templari. C’è il sommario del processo contro Giordano Bruno. Ci sono gli atti del processo contro Galileo Galilei. Compare una pletora di umanisti e artisti in rapporti col Vaticano: Maestro Eckhart, Petrarca, Boccaccia ma anche Manzoni e Leopardi. Il milanese in cerca del permesso di poter leggere anche i libri messi all’indice dall’Inquisizione. Il recanatese in cerca di un lavoro presso la Curia al fine di fuggire una volta per tutte dalle grinfie del padre conte Monaldo. Tra gli artisti incontriamo contratti, pagamenti e progetti di Michelangelo Buonarroti, Raffaello Sanzio e poi Cellini, Bernini, Tintoretto e moltissimi altri. Accanto a queste testimonianze fondamentali, si sono altri faldoni, a volte meno importanti, certo singolari. Tra i documenti antichi, c’è una lettera del Gran Khan Guyuk a Papa Innocenzo IV. Le cose erano andate così. Morto Gengis Khan, il pontefice aveva inviato in missione «al re e al popolo dei Tartari» il francescano Giovanni di Pian del Carpine. Il frate fu presente all’incoronazione di Guyuk, nipote di Gengis. A nome del Papa, chiese un accordo che risparmiasse i cristiani da conquista e sottomissione. La risposta giunta a Roma è questa: «Questo è un ordine inviato al gran Papa affinché lo conosca e lo comTRICOLORE prenda. Tu in persona alla testa dei re, tutti insieme, senza eccezione, venite a offrirci servizi e omaggi. In quel momento noi conosceremo la vostra sottomissione». E al diavolo la diplomazia... Quando furono scoperte le Americhe, si aprì una controversia: a chi appartenevano? La corona di Castiglia in particolare temeva la concorrenza dei rivali portoghesi. A tutto c’è soluzione. Secondo la concezione giuridica del tempo, radicata nel diritto medievale, il Papa era considerato formalmente «proprietario» del mondo intero in quanto rappresentante di Dio in terra. Toccò quindi ad Alessandro VI dirimere la controversia con la bolla Inter Cetera. La prima versione 1493, troppo filo spagnola, scatenò un putiferio. Ne fu redatta una seconda che fissava minuziosamente il discrimine fra sfere d’influenza. E proprio dal Nuovo Mondo arrivò in Vaticano uno dei documenti più curiosi oggi conservati nell’Archivio. Nel 1887 Leone XIII si vide recapitare una lettera, vergata su corteccia di betulla, dagli indiani d’America. Gli Ojibwe dei Grassy Lakes (Ontario, Canada) scrivevano al pontefice, definito con termini della cultura indiana come «il grande maestro della preghiera», ringraziandolo per aver mandato un evangelizzatore. Altri dettagli interessanti: il testo è redatto in caratteri latini ma nella lingua di quel popolo (per essere compreso dovette essere ritradotto in francese); la datazione è «Là dove vi sono le Grandi Erbe, nel Mese dei Fiori». Mettere tutto insieme e avrete una toccante testimonianza di un’evangelizzazione che, secondo il precetto, in questo caso ha raggiunto una cultura diversa rispettandone l’identità. Alessandro Gnocchi Il Giornale, 7 aprile 2010 www.tricolore-italia.com INFORMAZIONI DOMINI .COM INTERVENTI UMANITARI DELL’AIRH Viveri, dolci pasquali, colombe ed uova di cioccolato a: - Ancona, alla Parrocchia di S. Maria della Misericordia (2 distribuzioni) ed alla Casa d’accoglienza di Padre Bernardino(2 distribuzioni); - Casinalbo di Formigine (MO), alla parrocchia di S. Luigi; - Latisana (UD, alla Scuola materna Gaspari Egregis ed alla Scuola dell’infanzia Don Giacomo Baradello; - Modena, alle famiglie beneficate dall’Abbazia di S. Pietro ed a strutture sociali; - Palmanova (UD), al Comitato femminile della CRI ed alla Scuola dell’infanzia Regina Margherita; - Pompei (NA), alla Casa C. Borrelli - S. Maria la Longa (UD), alla Casa S. Giovanni Bosco (2 distribuzioni); - Trieste, al Convento dei Frati Minori Cappuccini di Montuzza, alla Parrocchia di S. Pasquale Baylon ed alla Scuola di bambini “La Madre” (2 distribuzioni); - Alessandria, Asti, Cuneo, Parma, Reggio Emilia e Torino: a famiglie bisognose. I domini .com compiono 25 anni: un piccolo produttore di Pc ebbe l'onore di essere il primo ad avere un sito Internet identificato da un dominio divenuto simbolo di Internet stessa: Symbolics.com BBN, arrivò più di un mese dopo e poi Hp, Ibm, AT&T, Intel e Apple; Microsoft arrivò solo nel 1991. Il primo dominio italiano fu nel 1987 Cnr.it, anche perché il Registro italiano ha sede proprio presso il Cnr di Pisa che, solo nel 2009, è riuscito ad abbandonare il fax. ITALIANI SULL’HIMALAYA Sotto una bufera di neve con -15 gradi, la squadra del Comitato Evk2Cnr ha installato la prima stazione di monitoraggio glaciale dell’Himalaya, sul ghiacciaio del Changri Nup, a 5.700 metri di quota, che registra ogni 30 minuti il regime dei venti, la temperatura, l’umidità e l’energia solare in arrivo e riflessa dal ghiacciaio. Share è il punto di riferimento mondiale per il monitoraggio climatico d’alta quota con 15 stazioni installate sulle montagne più alte del mondo, dall’Asia all’Africa. Una nuova conferma del ruolo da pioniere che il Comitato EvK2Cnr ricopre da vent’anni nella ricerca scientifica d’alta quota. La fusione di nevi e ghiaccio non sarebbe trascurabile per le portate estive dei grandi fiumi asiatici come il Gange, l’Indo e il Brahmaputra. La stazione si trova ad una quota che ne fa un perfetto campione di apparato glaciale adatto allo studio dell’evoluzione dei ghiacciai Himalayani. CONSERVATORIO DI S. CECILIA L’Orchestra del Conservatorio S. Cecilia, diretto dal M° Francesco Carotenuto, ha inaugurato un lavoro che costerà ai giovani allievi fatica, impegno e rigore, lontano da modelli di successo facile e fugace promesso da tanti “falsi profeti” dell’arte o della televisione. Si ricorderanno cosa diceva Bartók ai musicologi che lo biasimavano per il tempo che le ricerche musicologiche rubavano alle sue composizioni: “Posso dire che il tempo impiegato in questo genere di lavoro è il più bello della mia vita e non lo cambierei con nessun'altra cosa al mondo”. Il convento delle Suore Orsoline, da 134 anni ospita il Conservatorio intitolato alla vergine martire romana del II secolo. L’Istituto continua la sua opera di alta formazione artistica e musicale dando una spinta nuova al processo formativo generale. L’istituzione trae le sue radici storiche e culturali dall’antica Vertuosa compagnia de’ musici, poi Congregazione de’ Musici di Roma sotto l’invocazione di S. Cecilia (1565), diventata Accademia, pontificia poi regia, definendosi, infine, Accademia Nazionale di S. Cecilia. Nel suo seno nasce, nei primi decenni del XIX secolo, una scuola di musica che, nel 1875, diviene Liceo Musicale che, nel 1911 si separa definitivamente dall’Accademia. Nel 1919, con il Regio Decreto di Re Vittorio Emanuele III, assume l’attuale denominazione di Conservatorio di Musica S. Cecilia. I suoi direttori ed i suoi docenti sono sempre stati prestigiose personalità artistiche internazionale, che hanno formato schiere di allievi diventati a loro volta, spesso, artisti di grande levatura. La neonata Orchestra del Conservatorio è organizzata in forma laboratoriale e disciplinata da un regolamento. Gli studenti iscritti alle varie classi di strumento sono stati selezionati tramite apposite audizioni e parteciperanno a tutte le attività dell’Orchestra previste nel corso dell’anno accademico. Il Cardinale Ambrozic, Arcivescovo emerito di Toronto, ha compiuto 80 anni. Quindi, il Collegio cardinalizio risulta attualmente composto da 182 porporati, di cui 111 elettori. Entro il prossimo mese di novembre altri 10 Cardinali compiranno 80 anni: gli americani Maida e McCarrick, gli italiani De Giorgi e Giordano, lo spagnolo Herranz, il neozelandese Williams, il francese Poupard, il siriano Daoud, il camerunese Tumi e il lettone Pujats. E' probabile entro l'anno un concistoro per la creazione di almeno 19 Cardinali, se il Santo Padre rispetta il numero massimo di 120 elettori, perché nei primi due mesi del 2011 altri cinque porporati compiranno ottanta anni. Gli ecclesiastici della Curia romana per i quali la porpora è probabile sono i responsabili di: Bilancio (De Paolis), Segnatura (Burke), Penitenzieria (Baldelli), Cause dei Santi (Amato), Ordine di Malta (Sardi), S. Paolo fuori le Mura (Monterisi), Unità dei cristiani (Koch, imminente successore di Kasper), nonché delle congregazioni per il Clero, i Religiosi e i Vescovi la cui nomina verrà ufficializzata nei prossimi mesi al pari di quella degli Arcivescovo di Torino e di Milano. Tra i dirigenti dei Pontifici Consigli si evocano quelli di: Sanità (Zimowski), Immigrati (Vegliò), Testi legislativi (Coccopalmerio), Comunicazione (Celli), anche se le nomine di italiani non potrà eccedere vista la volontà del Papa di continuare ad internazionalizzare il Collegio cardinalizio. Nelle diocesi la berretta rossa potrebbe andare agli Arcivescovi Betori (Firenze), Dolan (New York), Duka (Praga), Léonard (Bruxelles), Marx (Monaco), Nichols (Westminster), Nycz (Varsavia), Rodriguez Plaza (Toledo, Primate di Spagna ), Romeo (Palermo), Tempesta (Rio de Janeiro), ma anche Bakot (Yaoundé), Collins (Toronto), Fanizzi (Montevideo), Lwanga (Kampala), Maung Bo (Yangon), Okada (Tokyo), Pasinya (Kinshasa), Ranjith (Colombo) e Twal (Patriarca latino di Gerusalemme). pagina 25 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com STAMPA LE PERIPEZIE DEI MANUFATTI ARTISTICI NELLA STORIA D’ITALIA Da sempre, le opere d’arte viaggiano in lungo ed in largo, trasportate in ogni angolo del mondo per i più svariati motivi, in primis per essere inserite nelle mostre e nelle esposizioni. Numerose testimonianze e documenti parlano di questi particolari viaggi, rivelandone dettagli curiosi ed interessanti. Nel ‘500, infatti, si sa dalla Storia che anche il Cenacolo Vinciano di Milano, dipinto con grande impegno e fatica da Leonardo Da Vinci, ha rischiato di essere trasportato altrove, perché, con la caduta degli Sforza e la vittoria della Francia sulla città di Milano, i Francesi, in quanto parenti dei Visconti, volevano rivendicarlo come di loro proprietà; Luigi XII infatti aveva manifestato la ferma intenzione di scalpellare il dipinto e di portarlo presso la propria corte in Francia; solo abili magheggi diplomatici riuscirono a fermare gli intenti del sovrano. Continuando il nostro viaggio nella Storia, arriviamo a parlare della Casa della Vergine a Loreto e della leggenda che narra come essa sia stata trasportata in volo dagli angeli, dalla Palestina alle colline marchigiane; essa, in effetti, proviene realmente dalla Palestina, in quanto alcune scritte al suo interno testimoniano come essa fosse già stata venerata, fin dall’Antichità, da Greci e Latini; in seguito, fu realmente spostata, ma smontandola pezzo per pezzo; i pezzi vennero poi affidati alla Famiglia Angeli, che aveva residenza a Costantinopoli e imparentata con gli Angiò di Napoli; in occasione del matrimonio di Giovanna II di Napoli con Giacomo di Borbone, i suddetti pezzi della Casa di Nazareth furono portati da Costantinopoli a Napoli, come regalo di nozze, e poi affidati alla tutela del camerlengo di Recanati, a cui poi passarono definitivamente; egli li fece rimontare a Loreto, proprio in occasione della costruzione del famoso Santuario di Loreto. Passiamo ora a parlare di un avvenimento ottocentesco, ovvero lo spostamento del David di Michelangelo a Firenze, per un’esposizione che sarebbe stata allestita in occasione delle celebrazioni del quattrocentenario della nascita dell’artista nel 1875; per trasportare l’enorme statua fu appaltata alle Ferrovie Italiane la costruzione di una ferrovia. E fu così che il David fu caricato su una carrozza ferroviaria che gli venne costruita appositamente intorno, dal momento che non esistevano carrozze su misura, a causa delle grandi dimensioni della scultura. pagina 26 - numero 241, Maggio 2010 Arrivando ai nostri giorni, è doveroso ricordare la figura di Ettore Modigliani, soprintendente a Milano fino agli anni ’40 circa del XX secolo; alla fine della Prima Guerra Modiale si recò in Austria per farsi restituire, per conto del Regno D’Italia, che era uscito vittorioso dalla guerra, tutte le opere d’arte sottratte dagli Austriaci alla Pinacoteca di Brera. Grazie a questa sua abilità diplomatica ed alle sue competenze, mantenne la carica anche sotto il Fascismo; in quel periodo Mussolini puntava a promuovere grandi mostre all’Estero, per arricchire di prestigio l’Italia a livello internazionale, tramite i numerosi tesori artistici da mostrare. Negli Anni ’30 il Duce ordinò quindi a Modigliani di allestire una grande mostra a Londra, dal momento che i rapporti diplomatici erano ancora buoni, che racchiudesse tutte le più grandi opere dell’arte italiana (per fare un esempio, nella mostra sarebbero stati esposti tutti i più bei dipinti di Firenze). Proprio per non rischiare troppo, si decise di far viaggiare tutti i capolavori in territorio italiano, quindi via mare; le casse contenenti le opere d’arte furono così imbarcate su una nave da crociera, la Leonardo Da Vinci, che sarebbe stata affiancata da un rimorchiatore, il Teseo. Fu così che avvenne una grossa tempesta, e Modigliani, sobillato dagli appelli radio dall’Italia e dall’Inghilterra, decise volutamente di non rispondervi; in tutta Europa si diffuse così la notizia che la nave era affondata. Quando, calmatesi le acque, la Leonardo Da Vinci giunse a Londra a destinazione, la sorpresa fu tale a Londra, che l’accoglienza fu ancora più calda ed entusiasta. A causa della vicenda e delle peripezie di viaggio la mostra fu un enorme successo di pubblico, e gli incassi furono stratosferici per l’epoca; grazie al ricavato, fu possibile acquistare molte delle opere che si trovano attualmente a Brera, tra cui un dipinto di Caravaggio. Arrivati a questo punto, come non parlare di Dell’Acqua e Rotondi, due figure esemplari per la salvaguardia del patrimonio artistico? A Rotondi, proprio per le sue notevoli capacità, capitò, negli anni ’40, anche se giovanissimo, la soprintendenza di Urbino, città ricchissima di tesori d’arte. Prima dello scoppio della Seconda Guerra Mondiale, si pensò che il posto migliore per salvaguardare molte delle opere d’arte italiane, soprattutto quelle veneziane, fossero le zone dell’ApTRICOLORE pennino Umbro-Marchigiano; per questo, pressoché quasi tutto il patrimonio artistico del Nord Italia fu affidato a Rotondi, che lo confinò nel Palazzo di Carpegna e nel Castello di San Leo. Purtroppo, però, dopo l’8 settembre ’43, tutto il CentroItalia, come si sa, divenne fronte di guerra, in quanto uno dei principali luoghi della Resistenza; Rotondi, mostrando una grande fermezza d’animo ed una grande astuzia, staccò tutti i cartellini dalle casse, cosicché i tedeschi, arrivati in Italia, aprendone una a caso, trovarono solo le partiture musicali originali di Rossigni, per questo non si spinsero oltre nella ricerca. Inoltre, si prese carico personalmente della Tempesta di Giorgine, nascondendola sotto il proprio letto; il resto dei capolavori fu affidato all’Arcivescovo di Urbino che, intercedendo presso i tedeschi, chiese loro di portarli tutti in Vaticano e di affidarli poi a Dell’Acqua, che entrò così in gioco. Anch’egli, con grande coraggio e prontezza, ne prese una parte e la caricò sui carri, per riportarla ad Urbino, eccetto le opere di Brera, che avrebbe riportato a Milano, perché non c’era fronte di guerra; a questa ingente parte di patrimonio furono affiancate anche le opere della Pinacoteca di Bologna (tra le quali era inclusa la Santa Cecilia di Raffaello), per essere trasportate in luogo più sicuro. Arrivato in prossimità del Po’, Dell’Acqua cercò un ponte per attraversare la pianura, ma, purtroppo, erano stati fatti saltare tutti; per questo, in territorio mantovano, egli si trovò braccato, insieme a tutte le opere che stava traendo in salvo, dai carri armati tedeschi e dai bombardamenti; con abile diplomazia e con grande spirito coraggioso, riuscì a compiere la missione illeso, portando al sicuro tutto il patrimonio che aveva con sé presso la Villa Cavallini di Lesa, sul Lago Maggiore. Anche Bergamo correva il rischio di essere bombardata, così Dell’Acqua vi si recò subito, per salvare le opere di Lotto, che portò sull’Isola Bella, che gli fu concessa in prestito dai Borromeo; pensate che il camion su cui furono trasportate le tele di Lotto si rovesciò, rischiando di cadere nel lago, danneggiando irrimediabilmente i capolavori. Insomma, tutto è bene quel che finisce bene, per fortuna! Non si direbbe, a prima vista, che le opere d’arte abbiano avuto una vita così dinamica ed avventurosa. Irene Ramponi. 2duerighe, 12 marzo 2010 www.tricolore-italia.com STAMPA FU L’ESERCITO REGIO A COMBATTERE PIÙ DURAMENTE I NAZISTI Caro Romano, duti militari italiani nella guerra di libera- il maggior fattore italiano di resistenza al con riferimento alla ricorrenza del 25 zione furono almeno 80.000. Basta questo nazifascismo. È ingiusto dimenticarli; Aprile, e per verità storica, desidero ricor- a dimostrare che costituirono certamente ricordiamoli invece con ammirazione e dare i nostri soldati. Al di sopra gratitudine. di ogni fazione politica, fedeli al giuramento prestato al Re e inAlberto Casirati - Bergamo quadrati nel Corpo italiano di (La Stampa, 27/04/10) Liberazione, costituito su impulso del principe Umberto di Savoia, La liberazione e parteciparono a quasi tutta la il sacrificio campagna d’Italia, dal dicembre dei nostri soldati 1943 al maggio 1945, combattenCon riferimento alla ricorrenza do valorosamente a fianco degli del 25 aprile, e per amor di alleati. Migliaia di nostri altri verità storica, desidero ricordasoldati, internati dai nazisti, rifiure i nostri soldati. Al di sopra tarono di aderire alla Rsi e pagad’ogni fazione politica, fedeli rono la loro lealtà con la vita. al giuramento prestato al Re ed Secondo l’Ufficio Storico dell’Einquadrati nel Corpo Italiano di sercito, i Caduti militari italiani Liberazione, costituito nella guerra di liberazione furono su impulso di Umberalmeno 80.000. to di Savoia, parteciBasta questo a dimostrare che costituiroparono a quasi tutta la no il maggior fattore italiano di resistenza campagna d’Italia, dal al nazifascismo. dicembre 1943 al È assolutamente ingiusto dimenticarli; maggio 1945, combatricordiamoli invece con ammirazione e tendo valorosamente a gratitudine. fianco degli alleati. Migliaia di nostri altri Alberto Casirati, soldati, internati dai Azzano San Paolo (Bg) (Corriere della Sera, 27/04/10) nazisti, rifiutarono d’aderire alla Rsi e pagarono la loro lealtà 25 Aprile con la vita. Secondo Militari caduti per la libertà Con riferimento alla l’Ufficio Storico dell’ricorrenza del 25 apriEsercito, i Caduti militari italiani nella le, e per amor di verità guerra di liberazione furono almeno 8storica, desidero ricor0.000. Basta questo a dimostrare che codare i nostri soldati. Al stituirono certamente il maggior fattore di sopra d’ogni fazione italiano di resistenza al nazifascismo. politica, fedeli al giuraÈ ingiusto dimenticarli; ricordiamoli inmento prestato al Re ed vece con ammirazione e gratitudine. inquadrati nel Corpo Alberto Casirati - Azzano S. Paolo Italiano di Liberazione, (L’Eco di Bergamo, 27/04/10) costituito su impulso di Umberto di Savoia, (lettera pubblicata anche parteciparono a quasi da Libero, 27/04/10) tutta la campagna d’Italia, dal dicembre 1943 al maggio 1945, combattendo valorosamente a fianco degli alleati. Migliaia di nostri altri soldati, internati dai nazisti, rifiutarono d’aderire alla Rsi e pagarono la loro leal- Nelle immagini: alcune istantanee scattate durante i giorni delle due battaglie di Monte Lungo, dove i soldati del regio tà con la vita. Secondo l’Ufficio Stori- Primo Raggruppamento Motorizzato combatterono valoroco dell’Esercito, i Ca- samente e vinsero pagina 27 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com STAMPA: L’INSERTO DARWIN NON AVEVA RAGIONE. LO DICONO ANCHE GLI ATEI Il saggio di Jerry Fodor e Massimo Piattelli Palmarini dimostra che la teoria evoluzionista fa caqua. Persino per i positivisti. Nei viventi ci sono strane costanti che si ripetono, forme perfette ed armoniche Esiste una particolare specie di vespa (Ampulex compressa) che usa un cocktail di veleni per manipolare il comportamento della sua preda, uno scarafaggio. La vespa femmina paralizza lo scarafaggio senza ucciderlo, poi lo trasporta nel suo nido e deposita le sue uova nel ventre della preda, in modo che i neonati possano nutrirsi del corpo vivente dello scarafaggio. Mediante due punture consecutive, separate da un intervallo temporale molto preciso e in due parti diverse del sistema nervoso dello scarafaggio, la vespa riesce letteralmente a «guidare» nel suo nido già predisposto la preda trasformata in uno «zombie». La prima puntura nel torace provoca una paralisi momentanea delle zampe anteriori, che dura qualche minuto, bloccando alcuni comportamenti ma non altri. La seconda puntura, parecchi minuti più tardi, è direttamente sul capo. La vespa dunque non deve trascinare fisicamente lo scarafaggio nel suo rifugio, perché può manipolare le antenne della preda, o letteralmente cavalcarla, dirigendola come se fosse un cane al guinzaglio o un cavallo alla briglia. Il risultato è che la vespa può afferrare una delle antenne dello scarafaggio e farlo andare fino al luogo adatto all’ovodeposizione. Lo scarafaggio segue la vespa docilmente come un cane al guinzaglio. Pochi giorni più tardi, lo scarafaggio, immobilizzato, funge da fonte di cibo fresco per la prole della vespa. Questa macabra ma illuminante storia entomologica è presentata dai cognitivisti Jerry Fodor e Massimo Piattelli Palmarini nel libro, appena stampato da Feltrinelli, paginaT28 O - numero 241, Maggio 2010 ER L’INS ? Gli errori di Darwin, come uno degli argomenti più efficaci per confutare l’evoluzionismo darwiniano secondo cui gli organismi viventi traggono la loro origine da una «casuale» selezione naturale. Nel simile comportamento delle vespe, infatti, molte cose avrebbero potuto andare in altro modo. «La natura biochimica del cocktail di veleni - osservano gli autori - avrebbe potuto essere molto diversa, risultando o del tutto inefficace o, per eccesso, letale per la preda. La scelta del momento e dei punti in cui pungere avrebbe potuto essere sbagliata in molti modi, per esempio consentendo allo scarafaggio di riprendersi e di uccidere la vespa, di lui molto più piccola. La vespa avrebbe potuto non “capire” che la preda può essere guidata al guinzaglio, dopo le due magistrali punture, e avrebbe potuto tentare di trascinare faticosamente il corpo piuttosto voluminoso nel suo nido. E via di questo passo. I modi in cui questa sequenza comportamentale avrebbe potuto uscire di strada sono in effetti innumerevoli. Neanche il più convinto fra gli adattamentisti neo-darwinisti suppone che gli antenati della vespa abbiano tentato alla cieca tutti i tipi di alternative e che siano state progressivamente selezionate soluzioni sempre più valide, fino a che non è stata trovata la soluzione ottimale, che è stata conservata e codificata nei geni» (p. 108). Per quanto lungo possa essere il tempo in cui le vespe sono in circolazione, non è possibile immaginare l’emergere «a casaccio» di un comportamento così complesso, sequenziale, rigidamente preprogrammato. «E allora? Nessuno lo sa, al momento. Simili casi di programmi comportamentali innati complessi (raffinate ragnatele, procacciamento del TRICOLORE cibo nelle api come abbiamo visto prima, e molti altri) non possono essere spiegati direttamente mediante fattori ottimizzanti fisico-chimici o geometrici. Ma non possono essere spiegati nemmeno dall’adattamento gradualistico. È corretto ammettere che, anche se siamo disposti a scommettere che un giorno si troverà una spiegazione naturalistica, per il momento non ne abbiamo nessuna. E se insistiamo che la selezione naturale è l’unica via da esplorare, non ne avremo mai una» (p. 109). Per i darwinisti tutto ciò che esiste è «imperfetto», perché in continua evoluzione. La selezione naturale non «ottimizza» mai, ma si limita a trovare soluzioni localmente soddisfacenti. Fodor e Piattelli Palmarini, invece, dimostrano l’esistenza di casi di soluzioni ottimali che smentiscono la tesi darwiniana. «Quando morfologie specifiche simili si osservano nelle nebulose a spirale, nella disposizione geometrica di goccioline magnetizzate sulla superficie di un liquido, nelle conchiglie marine, nell’alternarsi delle foglie sui fusti delle piante e nella disposizione dei semi in un girasole scrivono i nostri due autori - è molto improbabile che ne sia responsabile la selezione naturale» (pp. 88-89). Fodor e Piattelli Palmarini non vogliono avere niente a che fare con il «disegno intelligente», ma il loro libro va letto accanto a quello di Michael J. Behe, La scatola nera di Darwin. La sfida biochimica all’evoluzione (Alfa & Omega, 2007). Professore di biologia alla Lehigh University in Pennsylvania, Behe ha dimostrato come l’evoluzionismo non è in grado di spiegare strutture e processi «irriducibilmente complessi» come quelli (Continua a pagina 29) www.tricolore-italia.com INSERTO (Continua da pagina 28) esemplificati dalla biochimica degli organismi viventi. La complessità biochimica di un microbo non è inferiore a quella di una pianta o di un animale. L’evoluzionismo suppone che le specie viventi siano state precedute da strutture imperfette e incompiute, progressivamente trasformatesi nelle attuali. Tanto i reperti paleontologi quanto le specie viventi provano invece l’esistenza di specie tra loro distinte con strutture in sé compiute. Nella scala dei viventi e nella gerarchia delle specie esistono evidentemente gradi di perfezione diversi. Ogni specie tuttavia può definirsi perfetta nella sua no «regole», «norme», «vincoli alla stabistruttura e nessun organismo in natura lità» che Peter Timothy Saunders ha chiamostra di essere in evoluzione verso una mato «leggi della forma» (An Introduccomplessità maggiotion to Catastrophe re. Tutti gli animali a Theory, Cambridge, noi noti, a cominciare 1980), riecheggiando dall’uomo, sono quanto già Sir D’Arcy «produzioni high Wentworth Thompson tech», ha osservato il sosteneva nel 1917 nel biologo Pierre Rabisuo Growth and Form. schong (in EvoluzioFodor e Palmarini ricornismo: il tramonto di dano anche la succesuna ipotesi, Cantagalsione del matematico li, 2009, pp. 177-194, pisano Fibonacci, sea mia cura). condo cui ogni termine Dove si deve cercare è uguale alla somma dei la soluzione? Esistodue precedenti. È la nota «sezione aurea» o «proporzione divina», che si riscontra nelle leggi armoniche della fisica, della chimica, della biologia, della mineralogia e che disturba non poco i teorici dell’evoluzionismo. Tutto ciò che è vivente ha una sua struttura biologica e si presenta come espressione di una «forma» che va oltre le sue componenti materiali. La forma è la perfezione prima di quanto esiste, ciò che determina la differenza di un essere dall’altro, determinandone la sua originalità. La forma rinvia alla specie, che prima di essere l’unità di base della classificazione tassonomica degli esseri viventi, è una categoria logica che ha un fondamento nelle cose. Nella filosofia tradizionale la specie di ogni cosa deriva da paginaT29 O - numero 241, Maggio 2010 ER L’INS TRICOLORE quella forma che la rende una cosa concreta, con un’essenza specifica. Nella riflessione filosofica, infatti, è il principio che determina l’essenza e la struttura dell’essere come tale (Aristotele, Fisica, III, 2, 194 b 26; Metafisica, V, 2, 1013 b 23). L’evoluzionismo, come già osservava Etienne Gilson, è un ibrido connubio fra una teoria filosofica e una teoria scientifica, che è impossibile dissociare. La posizione di Fodor e Piattelli Palmarini capovolge quella dei cosiddetti «teoevoluzionisti». Questi ultimi rifiutano la concezione filosofica di Darwin, ma ne salvano la teoria scientifica, cercando di conciliarla con il «creazionismo». Fodor e Piattelli Palmarini mettono in discussione l’ipotesi scientifica della selezione naturale, ma riaffermano la loro fede filosofica nell’ateismo evoluzionista. Per criticare Darwin, l’Accademia esige infatti una professione pubblica di «anticreazionismo». Gli autori del saggio che abbiamo presentato ribadiscono di voler essere iscritti all’albo degli «umanisti ufficialmente laici». «In effetti - scrivono - entrambi ci proclamiamo atei, completamente, ufficialmente, fino all’osso e irriducibilmente atei» (p. 11). È questo il prezzo pagato per ammettere candidamente che «non sappiamo molto bene come funzioni l’evoluzione» (p. 12). C’è bisogno di proclamarsi «cattolici, completamente, ufficialmente, fino all’osso e irrimediabilmente cattolici», per spiegare che la macroevoluzione non funziona semplicemente perché è una teoria, filosofica e scientifica, falsa e infondata? Roberto de Mattei Vicepresidente Consiglio Nazionale delle Ricerche. (Il Giornale, 2 aprile 2010) www.tricolore-italia.com DOSSIER PARIGI: IL PANTHEON La chiesa che avrebbe dovuto rivaleggiare con la Basilica di S. Pietro è diventata un tempio laico Il Pantheon di Parigi è un monumento situato nel noto Quartiere latino, in cima al colle di Sainte-Geneviève. È circondato dalla chiesa Saint-Étienne-du-Mont, dalla biblioteca Sainte-Geneviève, dall’Università della Sorbona e da altri edifici monumentali. Malato, nel 1744 il Re di Francia Luigi XV fece il voto di edificare sulle rovine della chiesa di S. Genoveffa una nuova costruzione degna della santa patrona di Parigi se fosse guarito. Dalla progettazione venne incaricato l'architetto JacquesGermain Soufflot che realizzò un progetto in stile neoclassico, che doveva competere con la Basilica di S. Pietro in Roma, lungo circa 110 metri, largo 84 ed alto 83. Iniziato nel 1758, l’edificio venne eseguito dopo la morte di Soufflot, dal suo alievo Jean-Baptiste Rondelet, nel 1789, e la destinazione dell'edificio venne commutata dai rivoluzionari da santuario a mausoleo per le importanti personalità nazionali. Nel 1821 il Re di Francia Luigi XVIII riconsegnò il Pantheon alla sua destinazione originaria e cioè una chiesa cattolica consacrata al culto della patrona di Parigi. Tuttavia il 15 agosto 1830 il Re dei Francesi Luigi Filippo ripristina la destinazione laica del monumento che ridiventerà chiesa nel 1851 grazie alla Seconda repubblica. Nel periodo nessuna personalità viene sepolta ad eccezione di Soufflot nel 1829. Nel Pantheon viene custodito il Pendolo di Léon Foucault, che dimostra la rotazione terrestre, installato per la prima volta nel 1851 nella cupola centrale (lungo 67 m). Nel 1885, con la sepoltura di Victor Hugo, viene decisa la perenne destinazione laica del Pantheon. La cripta ospita uomini importanti: Emile Zola, Alexandre Dumas, Girolamo Durazzo unico Doge della Repubblica Ligure, i Cardinali Giovanni Battista Caprara Montecuccoli ed Ippolito Antonio Vincenti Mareri, Louis Braille, René Cassin, Jean Monnet. Gli ultimi ad esservi tumulati furono i Premi Nobel Pierre e Marie Curie, André Malraux ed Alessandro Dumas padre. pagina 30 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com DOSSIER UN SOVRANO INCOMPRESO: RE VITTORIO EMANUELE III Francesco Carlo Griccioli della Grigia “Re per tant’anni bestemmiato e pianto”. Queste parole di Carducci che si riferiscono a Carlo Alberto Re di Sardegna possono essere riferite benissimo, a mio parere, anche al suo bisnipote, il terzo Re d’Italia Vittorio Emanuele III. Dico questo perché ancora recentemente, malgrado che numerosi libri, interventi politici anche di Presidenti certamente non monarchici come lo è Ciampi, discussioni e polemiche varie modifichino sostanzialmente il giudizio quasi sempre negativo su questo sovrano, si continua da parte di varie persone e giornalisti ad incolpare Re Vittorio Emanuele III sia per i fatti dell’8 Settembre, come per l’entrata in guerra del 1940, nonché per le leggi razziali ed altro ancora. Dimenticando artatamente chi fosse il Re Soldato e di Vittorio Veneto, il Re di Peschiera che, un’altra volta ancora, salvò l’Italia. Desidero in questo caso riferirmi particolarmente a Mario Cervi: pochi giorni fa, per due volte, su “Il Giornale” di Feltri, egli ha accusato il penultimo (almeno per ora!) Re d’Italia di essere responsabile di quanto accadde l’8 Settembre 1943 dopo la proclamazione da parte alleata della firma dell’armistizio con l’Italia, e che di tutto questo il Re non ha scuse. Il primo commento negativo sull’8 Settembre e sul Re è stato scritto nella recensione sul recente libro di Petacco e Mazzuca “La Resistenza tricolore”, edito da Mondadori. Cervi accusa gli autori di essere stati “eccessivamente indulgenti” nei confronti del Re e di Badoglio, avendo scritto, a pag. 12: «Una storia più obbiettiva probabilmente un giorno dirà che la decisione del sovrano di trasferirsi in luogo più sicuro, ma sempre italiano, per garantire la continuità dello Stato, fu saggia e forse anche eroica». Secondo Cervi, Vittorio Emanuele III e il Maresciallo Badoglio non erano minacciati «da incalzanti e possenti forze tedesche quando fu annunciata la resa italiana». Questa totale - e mi auguro non voluta ignoranza della reale situazione italiana di quel periodo, è incomprensibile da parte di un giornalista generalmente bene informato e corretto, come lo è Cervi. Per la verità storica lo spiegamento di forze tedesche attorno a Roma era veramente imponente e dislocato chiaramente non per controbattere un eventuale sbarco alleato (come invece da tempo aveva ripagina 31 - numero 241, Maggio 2010 petutamente chiesto lo Stato Maggiore italiano, fin dallo sbarco alleato in Sicilia), ma esclusivamente per abbattere il governo Badoglio ed instaurare di nuovo il regime fascista. È noto che fu solo dopo il 25 Luglio 1943 che i Tedeschi cominciarono a far affluire numerose divisioni in Italia, in netto contrasto con quanto detto a Mussolini nel suo incontro con Hitler a Klessheim (7-10 Aprile 1943), quando la richiesta impellente italiana di mandare altre truppe in Italia per controbattere quello che era facilmente prevedibile sarebbe stato il prossimo sbarco in Italia degli Alleati, fu freddamente respinta. Nel suo libro “The End of an Alliance” di Friedrich-Karl von Plehwe, allora Addetto Militare aggiunto presso l’Ambasciata tedesca a Roma, si dice senza esitazione: «The Italian requests for military aid were rebuffed. All they secured was a vague assurance [...]» (“Le richieste italiane per aiuti militari furono respinte. Tutto quello che gli italiani ottennero furono delle vaghe assicurazioni in merito”). Questa impossibilità di dare agli italiani un efficace aiuto tedesco, per potere continuare con qualche chance di resistenza, la guerra con gli Alleati, fu ripetutamente affermata da Hitler e i suoi generali a Mussolini, ma successivamente clamorosamente smentita, quando - appena Mussolini cadde - numerose divisioni tedesche, tutte provenienti dal fronte russo, cominciarono ad entrare in Italia passando dal Brennero. Senza però poi essere affatto impiegate in Sicilia, ma dislocate al Nord e al Centro Italia per controllare le poche forze italiane disponibili. Da parte italiana infatti l’unica grande unità in grado di potere, molto temporaneamente, fermare un attacco tedesco su Roma era la Divisione “Ariete”, comandata dal Generale Conte Carlo Calvi di Bergolo, genero del Re, che faceva parte del Corpo d’Armata Corazzato del Generale Carboni. Ricordiamo che l’“Ariete” TRICOLORE era però la ex Divisione “Littorio” composta da fascisti ed armata di carri ed armamenti, forniti dai Tedeschi esclusivamente a questa unità poco prima del 25 Luglio in quanto composta di Camicie Nere. Non era quindi un’unità molto affidabile all’8 Settembre, malgrado l’ottimo lavoro compiuto dal Generale Calvi di Bergolo. Non si può pertanto sostenere, come dice Cervi, che il Re e Badoglio non erano minacciati “da incalzanti e possenti forze tedesche”. Una cosa è dire che il Feldmaresciallo Kesserling fosse preoccupato della situazione delle sue truppe e lo si può anche capire dato che gli Alleati stavano per sbarcare a Salerno, ma un’altra è sostenere che temesse di non poter reggere ad un eventuale attacco italiano. Cosa del resto esclusa dal comunicato di Badoglio, dove si diceva chiaramente che le truppe italiane avrebbero agito soltanto se attaccate. Kesserling conosceva benissimo le debolezze in quel momento dell’Esercito italiano, con divisioni demotivate, ridotte come effettivi, male armate (fatte (Continua a pagina 32) www.tricolore-italia.com DOSSIER (Continua da pagina 31) rare eccezioni), che i Tedeschi avrebbero quindi facilmente liquidate. Altro che temere gli italiani! Certamente il Maresciallo Badoglio, come Primo Ministro, era preoccupato per la sicurezza del Re e della Famiglia Reale nonché per quella del suo Stato Maggiore e non credo sia da biasimarsi. Sempre nel suo libro “The End of an Alliance”, Friedrich-Karl von Plehwe dice chiaramente che immediatamente dopo la caduta di Mussolini Hitler inviò da Kesserling il Generale della Luftwaffe Student. Questi tenne una riunione con il Feldmaresciallo Kesserling ed altri alti ufficiali al suo comando di Frascati il 31 Luglio pomeriggio ed alla quale Plehwe fu presente. Student aveva ricevuto chiarissime istruzioni da Hitler, tutte esclusivamente verbali per non far trapelare nulla agli italiani, di impiegare immediatamente le truppe tedesche già in Italia per procedere ad un colpo di mano militare ed arrestare a Villa Savoia non solo il Re e la Regina, ma anche il Principe e la Principessa di Piemonte, portandoli subito in Germania. Hitler voleva anche impossessarsi di almeno due dei Principini, figli del Principe Ereditario portando così tutta la Famiglia in Germania dove era facile prevedere il loro destino. L’elenco di Student comprendeva i nomi di altre quaranta persone tra le quali il Maresciallo Badoglio, il Ministro degli Esteri Guariglia ed il Generale Ambrosio, Capo di Stato Maggiore Generale, oltre alla Principessa Isabel Colonna, Ciano, Grandi, Volpi e Suvich! Questo scritto dell’allora Addetto Militare Aggiunto tedesco a Roma, presente a tutte queste riunioni, conferma quanto fosse giusto il timore di una completa decapitazione del governo e delle istituzioni italiane succedutesi in Italia alla caduta di Mussolini. Del resto il Re era ben al corrente di questo pericolo e di quello che un suo arresto avrebbe significato per l’Italia; parlando con il suo Aiutante di Campo Generale Puntoni (come scritto nelle memorie di quest’ultimo) disse, ordinandogli fin da Agosto di preparare un eventuale ritiro da Roma della Famiglia Reale (traduco dal testo inglese del libro di Plehwe): «Io non rischierò il fato del Re dei Belgi. Voglio continuare ad esercitare le mie funzioni di Capo di Stato e di essere in condizioni di decidere in assoluta libertà e secondo le mie volontà». Con lucida chiarezza il Re aveva già compreso la volontà di Hitler di venpagina 32 - numero 241, Maggio 2010 dicarsi della caduta di Mussolini facendolo arrestare. Come successiva soluzione poteva esservi una sua uccisione o un forzamento delle sue volontà, facendogli rinnegare sia la nomina di Badoglio sia arrivare ad un disconoscimento di qualsiasi sua altra decisione che egli e il suo Governo avrebbero potuto prendere per evitare all’Italia gli orrori della continuazione di una guerra in condizioni disperate. Se si pensa a quello che accadde al Reggente d’Ungheria Horty nel Giugno 1944 non si può non riconoscere al Sovrano italiano una lucidità ed una chiarezza di giudizio veramente eccezionale. Incidentalmente, fu solo perché - in linea di principio e correttezza militare - sia Kesserling che l’Assetto Militare tedesco a Roma Generale von Rintelen ed anche il suo Capo di Stato Maggiore Generale Westphalen, riuscirono ad impedire con varie scuse di portare a termine il piano nefasto di Hitler e di Student. Questi ufficiali erano inorriditi che si potesse tentare un colpo del genere in un paese indipendente, come allora lo era ancora l’Italia, e contro l’onore militare. Student se ne tornò scornato da Hitler. Di fronte a queste “verità” - ripeto che ci provengono da una fonte assolutamente insospettabile - come si può sostenere che la decisione di lasciare Roma nel Settembre 1943 non fu veramente una decisione eroica da parte di Re Vittorio Emanuele III? Il Sovrano era troppo intelligente per non rendersi perfettamente conto delle TRICOLORE critiche feroci che il suo ritiro da Roma avrebbe suscitato sia tra i fascisti nuovi e vecchi che ancora credevano nel fascismo, sia tra gli oppositori della Monarchia in campo democratico. Del resto la storiografia repubblicana in Italia, dal 1943 e molto dopo il 1946 ed ancora oggi, non parla mai di questi eventi con spirito equanime e di riconoscimento della verità storica come molto candidamente scritta da questo ufficiale tedesco. La permanenza del Sovrano e della Casa Reale a Roma, il loro inevitabile arresto da parte dei Tedeschi e forse anche il sacrificio della vita del Re e del Principe Ereditario, avrebbero senz’altro salvato il prestigio della Dinastia, sacrificatasi eroicamente ma sarebbe stato un gesto che non aveva nessuna ragione di essere fatto, soprattutto per salvare il futuro della Nazione. Infatti nel deprecabile caso di un arresto del Re della sua Famiglia è l’Italia che ci sarebbe andata di mezzo, dovendo continuare la guerra accanto alla Germania fino alla sconfitta e distruzione totale del paese, delle istituzioni e della Nazione, come accadde ai Tedeschi nel 1945. Di tutto questo, della continuità istituzionale assicurata con il ritiro del Re e di quelli del suo Governo che potettero seguirlo a Brindisi; della assicurazione e fiducia data agli Alleati dalla sua presenza in territorio non ancora occupato dagli Alleati stessi e non in mano tedesca, la storiografia italiana di oggi non ne parla mai e non vuole riconoscerlo. Nessuno vuole mai farne un merito al vecchio Sovrano: Vittorio Emanuele III non era certo un pauroso e non era certamente attaccato ad un Trono al quale era asceso nelle tragiche circostanze dell’assassinio del Padre ed al quale, come carattere, non teneva affatto. Ricordiamoci che fu definito “il Re borghese”. Ma dal momento che era il Re ne conosceva i doveri e giustamente voleva che ricadessero su di lui tutte le responsabilità e il peso di un Capo dello Stato. Nelle circostanze del momento non c’era per lui scelta: non era possibile abdicare a favore del figlio lasciando al Principe di Piemonte la bega di sbrigare lui la conclusione della guerra, l’armistizio e le trattative di pace di un’Italia sconfitta sotto il suo Regno. L’avrebbe trovata una scappatoia vigliacca. La grandezza di questo atteggiamento non viene mai ricordata. L’Italia non è (Continua a pagina 33) www.tricolore-italia.com DOSSIER (Continua da pagina 32) stata mai riconoscente a Vittorio Emanuele III se, grazie soltanto al suo coraggio e alla sua abnegazione nel lasciare Roma (che gli costò moltissimo moralmente, come del resto allo stesso Erede, con tutte le conseguenze che questo suo abbandono sapeva avrebbero comportato successivamente per la Dinastia), fu possibile che uno Stato Italiano legale e costituzionalmente valido facesse il salto da una dittatura qual era stata quella fascista ad una democrazia come poi cercò di diventare l’Italia. Se il Re non avesse avuto questo coraggio, che ripeto fu eroico, l’Italia non avrebbe avuto nessuna democrazia prima del 1945 e non sarebbe stata preparata ad un’eventuale scelta istituzionale che, anche se con un referendum molto prematuro nei tempi, pur tuttavia fu possibile tenere nel 1946. Ovviamente non voglio commentare qui il risultato più o meno fasullo di questo referendum. Oltre a tutte le ragioni suddette, vi fu un’altra pressione fortissima - e non soltanto morale - sul Re e sul suo Governo in quel fatale Settembre 1943. Poco prima, ed ancora di più all’annuncio dell’armistizio, il Vaticano fece sapere, trasmettendo il suo messaggio direttamente al Governo Italiano e in termini anche piuttosto duri ed espliciti, che il Papa, come Vescovo di Roma, si riteneva responsabile della sicurezza della popolazione della capitale e che quindi non voleva assolutamente che la Città Eterna ed i suoi immediati dintorni fossero coinvolti in azioni militari, come avrebbe potuto esserlo una difesa della città contro un attacco tedesco. Ed anche di questo nulla si sa ufficialmente! Il libro “The End of an Alliance” di Friedrich-Karl von Plehwe (tradotto in italiano da Lucia Mazzucchelli e pubblicato da Longanesi nel 1967 con il titolo “Il Patto d’Acciaio da Mussolini a Badoglio: una testimonianza tedesca di Friedrich-Karl von Plehwe”), non è che molto poco conosciuto in Italia. Soprattutto non viene mai menzionato quanto scritto da questo ufficiale tedesco (poi diplomatico della Repubblica Federale di alto livello, anche pagina 33 - numero 241, Maggio 2010 presso l’ONU) che dipinge chiaramente la situazione militare italiana e l’aggressività tedesca nei confronti del nuovo governo di Badoglio. Non si ricorda mai che lo Stato Maggiore del Regio Esercito Italiano, quando fu presieduto dal Generale Ambrosio dopo Cavallero, fece di tutto per cercare di ottenere da Hitler e dalla Germania quegli indispensabili aiuti militari che avrebbero permesso di migliorare la situazione militare nel Mediterraneo e offrire così all’Italia e (come Ambrosio si illudeva, purtroppo, essendoci Hitler), unitamente alla Germania, di negoziare una cessazio- ne delle ostilità con gli Alleati su basi più eque e più reali per evitare il pericolo di un’avanzata, come poi avvenne, dei russi comunisti in Europa. Ambrosio, come anche Plehwe e moltissimi Ufficiali tedeschi in Italia, dei quali conosceva i sentimenti antinazisti, sperava che l’esempio italiano della caduta di Mussolini potesse essere seguito anche in Germania. È vero che tutto questo è opinabile, però non è del tutto da escludersi, anche perché l’ambiente militare tedesco come scritto chiaramente da von Plehwe nel libro menzionato, meno la cricca dei generali attorno a Hitler, era fortemente TRICOLORE preoccupato nel 1943 della situazione militare tedesca e non aveva alcun dubbio sull’esito finale della guerra che già sapeva disastroso per la Germania. Forse, come ho detto, un ristabilimento della situazione nel Mediterraneo avrebbe potuto aiutare i militari tedeschi a liberarsi di Hitler, più presto di quanto tentò di fare von Stauffenberg nel Luglio del ‘44. Per concludere, voglio solo elencare alcune delle colpe attribuite al Re Vittorio Emanuele III e che in realtà non sono state mai sue: 1°) La nomina di Mussolini a Capo del Governo italiano nell’Ottobre 1922 fu inevitabile da parte del Sovrano avendo tutti gli uomini politici italiani dell’epoca (da Giolitti a Bonomi a Turati ecc.) rifiutato in quel momento di accettare l’incarico di un nuovo Governo. Del resto un Parlamento, dove solo 25 erano i deputati fascisti, quando Mussolini si presentò per la fiducia e richiese di poter governare con leggi eccezionali, non esitò con grandissima maggioranza a dargliela. Ed era un Parlamento liberamente eletto. Quindi è una buffonata dire che ci fu un colpo di stato del Re. 2°) Quando, dopo il delitto Matteotti, nel 1924 alcuni esponenti dell’opposizione si recarono dal Re per chiedergli di dimettere Mussolini, il Sovrano dovette loro rispondere che coloro dei deputati (meno, molto più furbi, i comunisti) che avevano abbandonato il Parlamento per recarsi sull’Aventino, ritornassero in Parlamento, promuovessero una mozione di sfiducia al Governo e su questo egli avrebbe potuto agire. Poiché i deputati sull’Aventino non ritornarono mai in Parlamento, Mussolini ebbe successivamente buon giuoco di dichiararli decaduti nel 1925 e procedere all’instaurazione iniziale della sua dittatura. 3°) Leggi razziali. Furono certamente sciagurate ed altamente deprecabili: il Re d’altronde non le voleva assolutamente firmare e ritardò la sua firma per quanto gli fu possibile. Se però non le avesse firmate (eravamo nel 1938, in pieno periodo di trionfo fascista dopo la guerra di (Continua a pagina 34) www.tricolore-italia.com DOSSIER (Continua da pagina 33) Etiopia), Mussolini avrebbe facilmente deposto il Re, dichiarata la Repubblica, dato che sicuramente anche l’Erede, il Principe Umberto, non avrebbe accettato di firmare queste leggi che suo Padre non voleva. L’Italia avrebbe avuto le sue istituzioni totalmente fasciste fin dal 1938, con tutte le conseguenze che questo avrebbe significato per l’Italia. Anche qui, un’abdicazione del Re e del Figlio, con il loro esilio, avrebbe salvato la Dinastia, ma certamente non l’Italia. A mio avviso, quindi, non vi è bisogno di nessuna scusa per queste leggi da parte di nessun Principe di Casa Savoia. Del resto, fino al 1943, il Re fece tutto il possibile per gli Ebrei, aiutandoli ed ospitandoli nelle sue proprietà ogni volta che gli fu possibile farlo. A proposito della situazione della Monarchia in Italia al momento della massima popolarità di Mussolini, è interessate riportare quanto scriveva alla Petacci al suo ritorno da Monaco nel Settembre 1938 dopo i noti accordi tra Francia, Italia, Gran Bretagna e Germania per evitare lo sfascio della Cecoslovacchia. A pag. 417 del libro di Claretta Petacci “Mussolini segreto, Diari 1932-1938” a cura di Mauro Suttora, edito da Rizzoli, 2009: «Il Re è fuori moda, nessuno lo può più vedere: ... a Firenze, il re è venuto alla stazione. C’è stato un momento di grande imbarazzo perché ad un tratto dalla folla si è levato un grido potente, tremendo: “Viva l’Imperatore!”. Il re storce la bocpagina 34 - numero 241, Maggio 2010 ca. Io rimango così, senza sapere che dire. Sai, quei momenti d’imbarazzo che non si sa come colmare. Attendevo la soluzione, e per fortuna qualcuno ha intuito la situazione e ha gridato: “Savoia, Savoia!”. “Meno male” ho respirato io “hanno capito che era un guaio”. Certo non ha fatto un bel viso il re [È stato un] incontro freddo freddo, sai. Ormai questi re sono passati di moda, sono già giù. Nessuno li può più vedere, sono un di più. Vale l’uomo per sé, per ciò che fa. Queste figure tramontano. In Germania avevano ventidue dinastie, li odiano soltanto a sentirne parlare. Ma come Hitler, che se si fosse messo contro l’esercito in quel momento di Röhm [nel 1934] sarebbe crollato, io all’inizio se mi fossi mosso contro il re mi sarei trovato imbottigliato, tutti contro. Oggi è un’altra cosa, potrei fare ciò che voglio.». Queste parole confermano quale fossero le intenzioni di Mussolini nei confronti della Monarchia non appena vi fosse stato dato l’estro di sbarazzarsene. 4°) Lo stesso discorso deve farsi per la dichiarazione di guerra del 1940. È sintomatico sottolineare quanto riportato ripetutamente ancora una volta da von Plehwe nel libro summenzionato, e cioè i commenti che i vari ufficiali tedeschi, diplomatici, industriali e persone di rilievo del nostro alleato di allora facevano sull’Italia venendo qui da noi. Dove riconoscevano che avevamo una dittatura infinitamente più elastica e meno dura di quella nazista, ma soprattutto sottolineavano la fortuna dell’Italia di avere ancora una Monarchia ed un Re che avrebbero potuto, al momento opportuno, intervenire e disfarsi della dittatura. Ed anche questo gli italiani lo hanno volutamente dimenticato. La Repubblica ha imposto la distruzione di tutta quella parte della storia TRICOLORE d’Italia che si riferisce a Casa Savoia (e sono molti secoli), avvalendosi anche moltissimo dell’odio e della propaganda antimonarchica svolta a suo tempo nel periodo della Repubblica Sociale Italiana. Ecco perché Vittorio Emanuele III deve essere distrutto come Re e come Capo Supremo delle Forze Armate Italiane. In buona parte, purtroppo, tutto questo è riuscito. Tanto ho voluto scrivere anche perché, successivamente alla recensione del libro di Petacco e Mazzuca su “Il Giornale” il 16 Aprile, rispondendo ad un lettore che controbatteva le asserzioni più sopra riportate di Cervi nel commentare il libro stesso, il giornalista ribatte ancora nel titolo della sua risposta: “Vittorio Emanuele III non ha scuse per i fatti dell’otto settembre”. Io vorrei finire col dire che Mario Cervi, che pure stimo come giornalista e come scrittore, non ha però scuse per il suo odio e la sua poca obbiettività nel giudicare quello che la storia riconoscerà come un coraggioso e grande Sovrano. Francesco Carlo Griccioli della Grigia già Ufficiale del Regio Esercito Italiano (Stato Maggiore Regio Esercito) di Collegamento con l’VIII Armata Britannica in Italia www.tricolore-italia.com 150° ANNIVERSARIO DELLA PROCLAMAZIONE DEL REGNO D’ITALIA RINASCERÀ L’ANFITEATRO DEL SENATO SUBALPINO DEL 1848 Lì Re Vittorio Emanuele II disse: “Non sono insensibile al grido di dolore che da tante parti d’Italia..” A Palazzo Madama rinasce il primo Senato italiano, uno dei simboli del risorgimento che diventerà il Senato del Regno Sarà ricostruito a Palazzo Madama la storico anfiteatro del Senato subalpino. Voluto dal Re di Sardegna Carlo Alberto e realizzato in legno nel 1848 dall’architetto Ernest Melano, venne smantellato dal fascismo nel 1927, con il pretesto di riportare alla luce le forme settecentesche della dimora sabauda. Fu qui che il 10 gennaio 1859 Re Vittorio Emanuele II rinnovò le sue storiche parole con il quale il Piemonte risorgimentale sfidò l’Austria con la celebra formula: «Non siamo insensibili al grido di dolore che da tante parti d’Italia si leva verso di noi». La frase è ricordata come l’inizio delle ostilità che portarono alla vittoriosa II Guerra d’indipendenza, ricordata in particolare con le vittorie delle truppe di Re Vittorio Emanuele III e dell’Imperatore Napoleone III a Magenta, Solferino e San Martino. Fu sempre in questa stessa sala che il 18 febbraio 1861 furono convocati i primi Senatori del Regno d’Italia, che sarà proclamato il 17 marzo successivo, con Torino quale sua prima capitale, fino al 1864 quando fu trasferita a Firenze. Nel 1927, il regime fascista demolì la sala del Senato subalpino, preziosa reliquia della sovranità democratica del Piemonte. e del Regno di Sardegna Anzi, quando si riqualificò piazza Castello, ci fu persino chi ipotizzò di spostare altrove la statua donata il 15 gennaio 1857 dai milanesi. Si dimenticava che Torino l’aveva eretta apposta dinanzi al suo Senato, come sfida all’Austria. La statua in marmo bianco rappresenta un alfiere dell`Esercito Sardo in piedi, che tiene nella mano destra la spada e nella sinistra la bandiera italiana, ai piedi del soldato un cannone e un ramo con foglie di quercia. L’alfiere è posto su un doppio basamento in granito che reca sul fronte un bassorilievo e ai lati due stemmi. Ma alla vigilia dei 150 anni dalle campagne risorgimentali (e non dell’Unità compiuta soltanto a Vittorio Veneto il 4 novembre 1918), nell’ambito delle manifestazioni che le ricorderanno, Torino prova a recuperare l’icona del perduto Senato. Sarà ricostruito dove si trovava in origine, nella più ampia delle sale di Palazzo Madama, quella ora destinata alle mostre. Qui verrà installata una struttura leggera, staccata dalle pareti. Riproporrà le volu- metrie della scomparsa aula parlamentare. Al centro avrà la cavea, con il tavolo della presidenza e il Trono per il Re. Intorno vi saranno i degradanti 300 rossi stalli dei senatori, ai piedi di una doppia galleria colonnata, con le tribune d’onore. L’opera sarà rifinita da decorazioni in finto marmo grigio, riprese da quelle ancora visibili nella parte alta delle pareti e sulla volta. Il pavimento verrà coperto da velluto verde, quale terza tinta della bandiera italiana. L’arredo avrà mobili intagliati, lampade e balaustre. A restituire al Piemonte il ricordo di quella che fu la sua democrazia parlamentare, contribuiranno suoni e voci, diffuse da installazioni multimediali. Racconteranno i lavori di un Senato che fu uno dei più attivi della storia del Regno d’Italia. Dal 1861 al 1864, quando cessò di operare a Torino, celebrò 452 sedute. Approvarono 465 disegni di legge, su 487 presentati. Dopo il trasferimento della Capitale a Firenze rimase deserto. Fu conservato come monumento nazionale, finché il fascismo decise di demolirlo. Rinascerà, ma per essere conservato o verrà smantellato alla fine delle manifestazioni? A 150 ANNI DAL PLEBISCITO IN TOSCANA E' stata restaurata la statua La Civilità Toscana di Pio Fedi, visibile al primo piano di Palazzo Vecchio, donata al Municipio di Firenze dal Re d'Italia Vittorio Emanuele II per celebrare il plebiscito dell’11 e 12 marzo del 1860, con cui la Toscana disse “sì” alla monarchia costituzionale del Regno di Sardegna con 366.571 voti, come ricorda una delle iscrizioni presenti sul marmo, e che il restauro sta rendendo di nuovo pienamente leggibili. La presidenza del consiglio comunale ha voluto togliere l'oltraggio del tempo all'opera per riportarla nel luogo dove fu posta al momento della donazione, nel Salone de’ Dugento, nell'ambito della celebrazione per il 150° anniversario del plebiscito in Toscana per l’unità d’Italia. In occasione dello svelamento della statua restaurata,si è svolto un convegno ed è stato presentato il volume Il 150° anniversario del plebiscito in Toscana per l’unità d’Italia, la storia e l’arte, curata dal Presidente del Consiglio comunale per la parte storica, e da Anita Valentini per la parte storico-artistica. pagina 35 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com 150° ANNIVERSARIO DELLA PROCLAMAZIONE DEL REGNO D’ITALIA SUD: MENO MALE CHE C’ERANO I SAVOIA... Importante articolo sui Cattolici ed il Risorgimento sul quotidiano della Conferenza Episcopale Italiana «L'unità d'Italia è stata un fattore di modernizzazione delle strutture civili, istituzionali, amministrative ed ecclesiastiche del nostro Paese, che presentava ancora in molte zone tratti di feudalesimo. Come ogni processo storico complesso non è stato né semplice, né lineare e presenta alcune ombre. Ma non per questo dobbiamo gettare il bambino con l'acqua sporca». Angelo Sindoni, storico moderno e prorettore dell'Università di Messina, profondo conoscitore del Mezzogiorno, ammonisce: «Certe polemiche odierne sul Risorgimento mi sembrano un po' campate in aria. La storia non si ferma, né può tornare indietro». Uno dei capi di accusa è che il Risorgimento è stato fatto senza o contro i cattolici. «Non è esatto. I cattolici ci sono, eccome. Basti pensare alla consistenza del movimento neoguelfo ispirato da cattolici come Gioberti (e, con accenti diversi, Rosmini o Gioacchino Ventura) che pensano all'Italia come a una federazione di Stati posti sotto la leadership del Papato. Nel 1848 questo ideale si rivela impossibile: potevano le truppe pontificie combattere a fianco dei piemontesi contro un impero cattolicissimo come quello austriaco? Questo costituisce un problema per la maggioranza dei cattolici; per altri, non molti sul piano numerico ma di elevatissimo livello culturale ed etico, l'ideale dell'unità d'Italia non tramonta. Pensiamo a Manzoni, che è uno dei padri della Patria, a Cesare Balbo o a Cesare Cantù. O a un personaggio dimenticato come Vito D'Ondes Reggio, che da posizioni cattolico-liberali diverrà "intransigente" e fonderà l'Opera dei Congressi, creando di fatto il movimento cattolico. Queste personalità contribuiranno a pieno titolo al progetto di Stato italiano e che, poi, nei periodi di massima crisi tra Stato e Chiesa, si muoveranno con intelligenza per favorire la conciliazione. Del resto anche all'interno degli ordini religiosi ci fu una netta spaccatura: c'erano gli anti-unitari radicali, come i Redentoristi (che simpatizzarono con la monarchia borbonica) e i gesuiti, con l'eccezione importante di Luigi Taparelli D'Azeglio. Mentre altri ordini come gli Oratoriani di san Filippo Neri (di cui massimo esponente fu il cardinale Capecelatro), i Teatini, gli Scolopi e, a livello più popolare, una parte dei Francescani: ordini che, senza rompere con la Chiesa, erano a favore dell'unità di Italia». I problemi, secondo alcuni, cominciano dopo il 1848, quando i piemontesi si mettono alla guida del processo unitario. «Il processo di "piemontiz-zazione" dell'Italia è sicuramente uno degli aspetti negativi: l'idea dello Stato centralizzato, pagina 36 - numero 241, Maggio 2010 seguendo un modello di tipo francese, prevalse su quella autonomista di Minghetti e Cattaneo. Ma, guardando al panorama dell'Italia di quel periodo, chi altri poteva guidare l'unificazione? Il convincimento che sotto i Borboni si stava meglio è assolutamente ingenuo e privo di storicità: solo per dirne una, esistevano ancora residui di proprietà feudale ed ecclesiastica che era indivisibile e ostacolava la nascita di una moderna borghesia. Per non parlare delle istituzioni e dei codici, tipici di una monarchia dell'ancien régime. Senza contare che, a parte Napoli che grazie al suo status di capitale godeva indubbiamente di attenzioni particolari, in tutto il regno fin dal 1820 erano presenti forti sentimenti anti-borbonici, specie in Sicilia. Il Piemonte era uno dei pochi Stati italiani che presentava spiccati tratti di modernità. Non si può dimenticare che dopo il 1848 fu l'unico a conservare lo Statuto. E anche un antimonarchico come Francesco Crispi dovrà ammettere che la corona rappresentava un forte fattore di unità, mentre la repubblica avrebbe diviso». Veniamo al Sud. C'è chi dice che i suoi guai cominciano con l'Unità d'Italia. «Il modello centralista unitario imposto dall'Italia sabauda certo non giovò al Mezzogiorno. E vanno ricordate le sanguinose repressioni che l'esercito italiano fece contro le sacche legittimiste o i cosiddetti briganti. Però va anche detto che l'attenzione alla questione meridionale, ovvero al divario tra il Sud e il resto del Paese, nasce proprio all'interno dello Stato italiano, con le famose inchieste di Sonnino e Franchetti e le Lettere meridionali di Pasquale Villari. E che molti statisti, basti pensare a Giolitti, cercarono di affrontarla. Non ci riuscirono, sicuramente. Ma non ci riuscì nemmeno il fascismo e nella Repubblica il problema ancora TRICOLORE esiste. Ma i Borboni la questione non se l'erano neanche posta». Dove vanno ricercate, a suo giudizio, le radici della questione meridionale? «Il brigantaggio creò molti problemi a uno sviluppo economico e civile ordinato. E quello che è successo dopo con i fenomeni mafiosi. L'altro aspetto riguarda l'industrializzazione. Nei Paesi di prima industrializzazione, come l'Inghilterra o la Francia, il modello si è andato sviluppando attraverso il capitalismo privato. Nei Paesi di seconda industrializzazione, come la Germania, l'Italia o la Russia, il processo è andato avanti per tappe forzate, guidato direttamente dallo Stato. È stata una specie di camicia di forza imposta dall'alto, che non ha rispettato le specificità territoriali e non ha creato, come denunciava Sturzo, una classe imprenditoriale degna di questo nome. Pensiamo oggi a Termini Imerese: è giusto lottare per l'occupazione, ma i fenomeni economici di globalizzazione imporranno alla fine la dolorosissima chiusura dello stabilimento Fiat. Bisogna perciò guardare al futuro e a nuovi modelli di sviluppo, evitando le dispendiose cattedrali nel deserto. Ci vorrebbe una classe politica con un'idea di nazione forte e innovativa. C'è invece ancora chi si illude di risolvere i problemi rinchiudendosi nel piccolo recinto del localismo. Al Nord, come al Sud». Giovanni Grasso Avvenire, 20 marzo 2010 www.tricolore-italia.com SOCIETÀ UN DDL SULLE CURE PALLIATIVE E LE TERAPIE DEL DOLORE Il Senato ha approvato all'unanimità il disegno di legge sulle cure palliative e le terapie del dolore. Tra le misure previste, l'obbligo per i medici di monitorare il dolore di ogni paziente ricoverato e la valutazione dovrà essere inserita nella cartella clinica. Le cure palliative, destinate ai malati terminali, con le nuove regole, diventano un diritto per tutti e la prescrizione dei farmaci antidolore diventa più semplice, non ci sarà più bisogno di ricettario speciale, ma solo l'obbligo per il farmacista di conservare la ricetta. Le tariffe delle cure palliative nelle strutture pubbliche e convenzionate, che oggi variano notevolmente da regione a regio- ne, dovranno essere omogenee su tutto il territorio nazionale. Il disegno di legge intende tutelare e garantire l'accesso alle cure palliative e alle terapie del dolore da parte del malato, nell'ambito dei livelli essenziali di assistenza, al fine di assicurare il rispetto della dignità e dell'autonomia della persona umana, il bisogno di salute, l'equità nell'accesso all'assistenza, la qualità delle cure e la loro appropriatezza riguardo alle specifiche esigenze. Le strutture sanitarie che erogano cure palliative e terapie del dolore devono AMARONE DELLA VALPOLICELLA Sono stati definitivamente approvati il riconoscimento della Denominazione di Origine Controllata e Garantita Amarone della Valpolicella ed il relativo disciplinare di produzione. Questo traguardo pone le premesse per un futuro sviluppo delle imprese della zona e ricompensa il lavoro e la passione profusa nei secoli dai produttori che hanno contribuito all’affermarsi di questo prodotto in Veneto, in Italia e nel Mondo. Questo grande vino veneto, apprezzato nel panorama mondiale, si è fatto ambasciatore di una terra ricca non solo di eccellenze enogastronomiche, ma anche di panorami mozzafiato, grande cultura e storia antichissima. Ora si potrà fregiare della DOCG. ONCOLOGIA Il Ministero della Salute ha sviluppato un piano triennale oncologico che costituisce una priorità per gli oltre 250.000 nuovi casi all'anno ma anche la prevalenza dei tumori in Italia. Nel 2006 si sono registrati nella popolazione residente oltre 168mila decessi per cancro, cioè il 30% di tutti decessi e la seconda causa di morte con la seguente distribuzione nazionale: nord 48%, centro 26%, sud e isole 16%. Appare quindi evidente la necessità di una adeguata programmazione dello sviluppo tecnologico e della allocazione delle risorse disponibili. Il piano cerca di affrontare tutti i problemi connessi all'oncologia, dalla prevenzione alle cure palliative e rappresenta la pianificazione di tutti gli interventi mirati a ridurre la mortalità. Gli obiettivi più rilevanti consistono nella possibilità di offrire standard diagnostici e terapeutici sempre più elevati a tutti i cittadini italiani, riducendo le differenze esistente fra le diverse aree del Paese; ma anche nel contenimento della spesa sanitaria grazie ad una maggiore razionalizzazione delle risorse. Per tali motivi ampio risvolto è stato dato sia alla prevenzione (universale, secondaria e terziaria) che alla continuità di cura in fase diagnostica e terapeutica così come all'assistenza domiciliare e alle cure palliative. UN GOL PER LA VITA Segna un gol per la vità e sconfiggi il cancro, primo progetto educazionale per sensibilizzare i ragazzi sui fattori di rischio, coinvolge il mondo della scuola, il luogo della formazione per eccellenza, così come lo stadio, rivalutato in chiave positiva come spazio di aggregazione e di partecipazione attiva e costruttiva dei giovani. E' un progetto di informazione e sensibilizzazione, che si concluderà in occasione dei Campionati Mondiali di calcio. Chi sceglierà di "giocare" potrà vincere un viaggio di una settimana in Sud Africa con l'ingresso ad una partita dell'Italia. E’ un vero concorso che prevede la formazione di una classifica provvisoria ogni settimana, con la possibilità di giocare fino alle 19 del sabato sera. Fra i primi classificati di ogni singolo mese verrà estratto il vincitore del viaggio premio di una settimana in Sud Africa. pagina 37 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE assicurare un programma di cura individuale per il malato e per la sua famiglia, nel rispetto dei princìpi fondamentali della tutela della dignità e dell'autonomia del malato, senza alcuna discriminazione; della tutela e promozione della qualità della vita in ogni fase della malattia, in particolare in quella terminale, e di un adeguato sostegno sanitario e socio-assistenziale della persona malata e della famiglia. CUCINA NAPOLETANA La sfida ottocentesca tra la dinastia dei Borbone e quella dei Savoia si trasferisce in cucina. Per rispondere alla pizza Margherita (dedicata alla prima Regina d’Italia), di cui recentemente si sono festeggiati i 120 anni, il movimento neoborbonico mette in campo la pizza Maria Sofia, in onore della moglie di Francesco II, ultima regina del Regno delle Due Sicilie. Tale pizza, presentata a Napoli nella pizzeria Il figlio del Presidente, è composta da ingredienti della cucina locale: mozzarella casertana, pomodorini del Vesuvio, olive di Gaeta, alici siciliane, olio pugliese, cicinielli del golfo. Alcuni patrioti-cuochi suggeriscono di imitare i rivali savoiardi e dare alla pizza i colori dello stemma borbonico, bianco rosso e giallo (magari utilizzando prodotti come i fiori di zucca). Altre pizzerie di Napoli e Roma creeranno una Maria Sofia e la presenteranno ai consumatori. Sarà comunque lunga la strada per arrivare alla notorietà della Margherita. INNOCENTI TRADITI Una gravidanza su 5 finirebbe con un aborto; un aborto su 7 riguarderebbe le minorenni mentre l’obiezione di coscienza dei medici non è prevista in alcuni Paesi della UE (Grecia, Svezia e Finlandia) ed è illegale soltanto in Irlanda ed a Malta, in 11 è totalmente libero e in 14 è ammesso in talune circostanze. In Europa si pratica un aborto ogni 11 secondi e l’aborto è la principale causa di morte in Europa (30 volte più alto degli incidenti stradali), del basso tasso di natalità e del conseguente invecchiamento della popolazione. www.tricolore-italia.com SPIRITUALITÀ DA E PER TORINO, ROMA, BARCELLONA, PRAGA, MOSCA... Il Santo Padre Benedetto XVI, che sarà il 7 novembre a Barcellona, ha accolto con interesse l'invito dell'Arcivescovo, il Cardinale Lluís Martínez Sistach, a presiedere la consacrazione del tempio dedicato alla Sagrada Familia dall'architetto Antonio Gaudí, che dispone già delle navate coperte. Questo noto monumento religioso, dichiarato dall'UNESCO patrimonio dell'umanità, è visitato da circa quattro milioni di persone ogni anno. La beatificazione del sacerdote cappuccino Josep Tous y Soler sarà presieduta dal Segretario di Stato vaticano nella Basilica di S. María del Mar di Barcellona (Regno di Spagna) il 25 aprile prossimo. Padre Tous ha fondato la Congregazione delle Suore Cappuccine della Madre del Divin Pastore, presenti oggi in Spagna, Nicaragua, Costa Rica, Guatemala, Colombia e a Cuba, ed è un esempio da imitare soprattutto in questo Anno Sacerdotale. Sarà la seconda beatificazione dell'anno nel regno spagnolo dopo quella del sacerdote catalano Josep Samsó, avvenuta il 23 gennaio scorso a Mataró (Barcellona). La Giornata Mondiale della Gioventù si terrà a Madrid nel 2011. Nel programma spicca la Via Crucis lungo il paseo de la Castellana, l'asse viario della capitale del regno spagnolo, dopo una S. Messa a plaza de Cibeles, nel centro della città, il 16 agosto. La veglia e l'Eucaristia conclusiva si svolgeranno il 19 e il 20 agosto nella base aerea di Cuatro Vientos, come l'11 aprile 2003, con Giovanni Paolo II. Molte famiglie madrilene accoglieranno i giovani, e si predisporranno anche grandi spazi per ospitare molti altri partecipanti. Le GMG, iniziate 25 anni fa, segnano un'inversione di tendenza in molti luoghi, e lasciano un segno nella vita dei giovani. Dopo ognuna aumentano le vocazioni sacerdotali o alla vita consacrata. I Musei Vaticani accolgono la mostra La memoria e la speranza sul recupero degli arredi liturgici dell’Abruzzo colpito dal sisma. Sono esposti, fino al 31 maggio, circa 200 esemplari dello straordinario patrimonio artistico e liturgico provenienti dai luoghi simbolo della tradizione religiosa e culturale: molti arrivano dalla Cattedrale dell'Aquila, dall'Abbazia di Collemaggio dove è sepolto Papa Celestino V, dal Convento di S. Giuliano, prima sede dal 1415 del Movimento dell'Osservanza, diffuso grazie all'operato di S. Bernardino da Siena, dal Convento e dalla Basilica di S. Bernardino, dove è sepolto il Santo. Le opere sono esposte con le loro “ferite” che dimostrano lo stato in cui si trovano queste testimonianze. CRESCE LA CHIESA Dal 2007 al 2008 i fedeli battezzati hanno avuto un incremento di 19 milioni (+ 1,7%), ora sono 1.166 milioni. Il numero dei Vescovi è aumentato di 56 (5.002). Negli ultimi nove anni è aumentato il numero dei sacerdoti, diocesani e religiosi, passando da 405.178 (2000) a 409.166 (2008). Le religiose professe costituiscono il gruppo di maggior peso numerico (739.067 nel 2008) e si concentrano in Europa e in America: rispettivamente il 40,9% e il 27,5%. Il numero dei candidati al sacerdozio è aumentato di circa l'1%, da 115.919 (2007) a 117.024 (2008). Nel 2009 sono state erette dal Santo Padre 8 nuove sedi Vescovili ed una Prelatura territoriale; è stata elevata a Diocesi una Prelatura territoriale e 3 Prefetture a Vicariati Apostolici. UN DOMENICANO ARCIVESCOVO DI PRAGA DALLA TERZA ROMA Il Santo Padre Benedetto XVI ha eletto Arcivescovo di Praga e Primate della Cecchia il Vescovo domenicano Dominik Duka, 66 anni, finora pastore della Diocesi di Hradec Králové, che ha subito il carcere durante la persecuzione comunista. Succede al Cardinale Miloslav Vlk, che ha presentato la sua rinuncia al Papa per motivi di età. S.E.R. Mons. Dominik Duka è nato il 26 aprile 1943 a Hradec Králové (Boemia dell’est). Il 6 gennaio 1969 ha emesso la professione temporanea nell’Ordine Domenicano, il 22 giugno 1970 è stato ordinato sacerdote e il 7 gennaio 1972 ha emesso la professione solenne nell’Ordine di San Domenico. Nel 1979 ha conseguito la Licenza in Teologia nella Facoltà Teologica di S. Giovanni Battista a Varsavia. Nel 1975 è stato privato dell’autorizzazione statale per il sacro ministero e destinato, per quasi 15 anni, alle fabbriche Škoda di Plzeň. Nel frattempo, ha lavorato in segreto nell’Ordine come Maestro dei Novizi e insegnante di Teologia. E' stato incarcerato a Plzeň (1981-82) prima di essere nominato Provinciale dei Domenicani in Boemia e Moravia (1986-98). Dopo la caduta del comunismo è stato eletto Presidente della Conferenza Federale dei Superiori Maggiori e VicePresidente dell’Unione delle Conferenze Europee dei Superiori Maggiori (199296). E' stato anche Docente nella Facoltà Teologica presso l’Università Palacký di Olomouc, insegnando Introduzione alla Sacra Scrittura e Antropologia biblica (1990-99). Il 6 giugno 1998 è stato eletto Vescovo di Hradec Králové e il 26 settembre 1998 ha ricevuto l’ordinazione episcopale. Il Patriarca ortodosso di Mosca e di tutte le Russie, Sua Beatitudine Kirill I, che ha celebrato il primo anno della sua elezione, nota molte convergenze di posizioni con la Chiesa cattolica sulle grandi questioni sociali attuali. Il primate della Chiesa ortodossa russa ha annunciato che nell'ultimo anno il Patriarcato di Mosca ha aperto 900 nuove parrocchie e il numero totale dei chierici è aumentato di oltre 1.500 unità per raggiungere 30.142 parrocchie (a dicembre 2008 erano 29.263), 160 diocesi (contro 157), 207 Vescovi (203 nell'anno precedente) e un totale di 32.266 chierici (30.670 nel 2008). Una progressione importante in confronto al millenario del Battesimo della Russia, quando il Patriarcato di Mosca aveva 6.893 parrocchie, 76 diocesi e 7.397 chierici nel 1988. Fino al 23 maggio, Torino è il centro della religiosità cristiana: a dieci anni dall’Ostensione avvenuta nell’anno del Gran Giubileo, la Sacra Sindone è nuovamente esposta nel Duomo di Torino: è la prima ostensione pubblica del Telo “rinnovato” dopo il “restauro” del 2002, che ha portato alla rimozione di lembi di tessuto bruciato nell’incendio di Chambéry del 1532 e stabilito il Sudario su un nuovo supporto. La S. Sindone suscita grandi emozioni per la straordinaria figura che racchiude, “una provocazione all’intelligenza” secondo Giovanni Paolo II. Venite a venerare questa reliquia custodita per 530 anni da Casa Savoia e legata al Papa dal Re d'Italia Umberto II. pagina 38 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com EUROPA ROMA, CONFERENZA SULLE PROSPETTIVE DI RICERCA SULL’ARTICO Negli ultimi anni, in conseguenza di cambiamenti climatici e ambientali sempre più rapidi, la necessità di studiare il sistema Artico con un approccio integrato multidisciplinare è diventata sempre più evidente, così come è diventata evidente la necessità di sviluppare un sistema osservativo basato su reti di stazioni, supersiti e piattaforme mobili (navi, aerei, satelliti), che copra l'intero circolo Artico. In questo contesto, il CNR ha promosso progetti di ampio respiro, come il Climate Change Integrated Project (CCT-IP) per contribuire alla realizzazione di super siti di misura, e un’attiva partecipazione alla maggior parte delle azioni dell'European Strategy Forum on Research Infrastructures (ESFRI) che interessano l'Artico. Il Regno di Norvegia ha partecipato con un saluto del suo ambasciatore in Italia, Einar Bull. (Vedi intervento dell'Ambasciatore). Kim Holmen, Direttore della ricerca all’Istituto polare norvegese è intervenuto sulla ricerca internazionale a Ny-Ålesund e Leonardo Stefani ha rappresentanto l'esplorazione della Regione Artica e leprospettive di sviluppo. L’Ambasciatore di S.M. il Re Harald V ha dichiarato: “The High North is Norway’s most important area of strategic priority. You only need to make a quick glance at the map - and the geographical position of my country - to understand why. As we see from today’s program- research in the Artic encompasses opportunities as well as quite a few serious challenges: security, management of marine resources, petroleum-related activities, new searoutes, environmental issues and climate change, and the rights of indigenous peoples. And new challenges require new knowledge, therefore renewed research efforts in those areas are most important. The Arctic area is a laboratory of the future: the area is most sensitive to climate change, as these changes are observed in these areas before anywhere else. We welcome the nations which have established scientific research stations on Svalbard. In April last year the Italian Climate Tower in New Ålesund was officially inaugurated by Foreign Minis-ter Frattini. By building this Tower Italy is making an important contribution to the research infrastructure in the High north. The Arctic Council remains a core forum for development of partnerships with interested countries, and I am happy to be able to state that we fully support the Italian aspiration to become a fullfledged observer of the Arctic Council. It is furthermore the conviction of my government that we have the requisite legal framework for the Arctic in the Un Convention on the Law of the Sea and consequently there is no need to resort to a new legal charter for the Arctic. In substance my government intends to: develop more knowledge about climate and environment in the High North; improve monitoring, emergency response and maritime safety systems in northern waters; promote sustainable development of offshore petroleum and renewable marine resources; promote development of onshore business; continue to firmly excersize sovereignty; strengthen cross– border cooperation with Russia in the North; safeguard culture and livelihood of indigenous peoples. When talking about the High North, the importance of energy must be underlined. The potential for oil and gas in the Arctic region is huge, an estimated 25% of the worlds remaining petroleum ressources may be found here. The Government therefore attaches great importance to further enchancing the level of factual knowledge on petroleum resourses in the areas. We need to collect more information, analyse it and make sure that we have the best possible basis to take our decisions for further development and exploitation of these resources in a most vulnerable environment. Italy is in the forefront among those who are directing growing attention towards the north - and ENI is already involved in the Norwegian sector of the Barents Sea, particularly on the Goliath field. May I also add that we have initiatied an important energy dialogue including renewable energy resources with Italy, first earlier last year in Ravenna to be continued in Stavanger in August this year”. La Russia ha eliminato due degli undici fusi orari del suo ampio territorio per rendere più semplice l'amministrazione della Federazione: le lontane aree della regione che si affaccia sul Pacifico saranno ora accessibili nelle ore lavorative di Mosca. XXIV SALONE DEL LIBRO E DELLA STAMPA DI GINEVRA Il XXIV Salone del libro e della stampa di Ginevra si terrà dal 28 aprile al 2 maggio ed avrà ospiti d'onore il Regno di Svezia e alcuni comuni della Savoia. La mostra ginevrina presenterà anche una retrospettiva dedicata all'artista vodese Félix Vallotton (1865-1925) che riunirà tele “eccezionali”, un decimo delle quali mai presentate al pubblico.Sui 4 ettari del salone saranno presenti oltre 200 case editrici di 15 paesi, 24 delle quali per la prima volta a Ginevra. Il Regno di Svezia presenterà non solo autori di romanzi polizieschi (genere che va per la maggiore in Scandinavia), ma anche autori più classici come August Strindberg e Astrid Lindgren. Per la prima volta invitati come ospiti d'onore regionali, ci saranno anche i comuni della Savoia, che quest'anno festeggiano il 150esimo anniversario dell'annessione alla Francia. Il VII Salone africano ricorderà i 50 anni di indipendenza di molti paesi del continente e renderà omaggio a Haiti. I lettori più giovani e i loro genitori non saranno dimenticati, con il Salone dello studente e della formazione ed il III Manga Festival. Il Salone del libro è stato visitato nel 2009 da oltre 100.000 persone. pagina 39 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com INTERNAZIONALE DAL 27 GIUGNO... LOU TSAMIN FRANCOPROVENSAL La definizione francoprovenzale fu coniata dal glottologo Graziadio Isaia Ascoli nel 1873. Il francoprovenzale è un insieme di dialetti galloromanzi, parlato in tre stati: l'Italia (in Valle d'Aosta e in otto valli piemontesi), la Svizzera Romanda e la Francia (in Savoia, nord Dauphiné, Bourgogne sud, Franche - Comté). In Piemonte è parlato in Val di Susa, Valsangone, nelle valli di Lanzo, Orco e Soana. La sua area è un territorio che riunisce parlate chiamate in ambito regionale o locale con nomi diversi: in Francia e Svizzera è usuale definirla Savoiardo, Valdostano, Patois… Lou tsamin francoprovensal sarà un percorso ad anello che partirà da Susa, attraverserà il Lago di Ginevra e rientrerà da Losanna nelle vallate del Vallese svizzero per poi dirigersi ai grandi scenari alpini del Monte Bianco, in Valle d'Aosta. Attraverso il Gran Paradiso l'itinerario rientrerà in Piemonte. Più di 500 km da percorrere in 28 giorni, dal 27 giugno al 24 luglio, per riunire simbolicamente le genti francoprovenzali abitanti a cavallo di tre stati europei. Ad ogni sosta i partecipanti entreranno nel vivo delle realtà locali, si incontreranno con gli enti istituzionali e le varie associazioni. Questo percorso legherà simbolicamente tutta la regione francoprovenzale e, integrato da tutto il materiale derivato dalla camminata, diventerà un grande itinerario culturale. La camminata ha come obbiettivo scientifico quello di effettuare una ricognizione territoriale per verificare lo stato della lingua, il suo attuale utilizzo orale e scritto, per ascoltare e raccogliere documentazione riguardante usi, costumi, tradizioni, canto inseriti nel comune contesto montanaro. In particolare verrà effettuato un lavoro di documentazione nelle varie grafie utilizzate ed incontrate sul percorso utili a fu- turi ragionamenti comuni. La Regione Piemonte ne è l'ente promotore e la Tsambra Francoprovensal, sezione di Chambra d'òc, l'ha ideato e lo realizza. Un gruppo di otto camminatori fissi, ognuno con un proprio compito specifico percorrerà l'intero cammino, chi vorrà potrà accompagnare il gruppo fisso per tutto il numero di tappe che desidera. Come già avvenuto per i progetti L'Occitània a pé e Las Valadas Occitanas a pé, la Tsambra francoprovensal pubblicherà giornalmente sul giornale web Novas d'Occitania il diario di viaggio bilingue (francoprovenzale - italiano) che verrà in seguito pubblicato in cartaceo e tradotto in francese ed inglese, verrà realizzata una mostra fotografica e relativo catalogo, si pubblicherà la guida dell'itinerario e si produrrà un documentario sul viaggio. GERUSALEMME E' stata scoperta durante gli scavi archeologici diretti da Eilat Mazar, sotto gli auspici dell'Università di Gerusalemme, una sezione di un'antica muraglia della città di Gerusalemme risalente a circa 3.000 anni fa, probabilmente costruita al tempo del biblico Re Salomone. I resti del possente muro, lungo 70 metri e alto 6, sono emersi nell'area Ophel, tra la città di David e il muro meridionale del Monte del Tempio, e confermano il racconto biblico delle gesta di Salomone. Nella stessa area sono stati scoperti un corpo di guardia interno per l'accesso al quartiere reale della città, una struttura reale adiacente al corpo di guardia e una torre d'angolo che si affaccia su una considerevole sezione della vicina valle Kidron. LIBRI ITALIANI NEL MONDO X SETTIMANA DELLA LINGUA ITALIANA È stata presentata a Roma, presso il Ministero degli Affari Esteri, l’iniziativa Libri Italiani nel Mondo, nell'ambito della programmazione a livello nazionale e internazionale tesa alla promozione dei libri, in particolare quelli italiani, e della lettura in generale. Durante l’incontro è stato dato alle biblioteche degli Istituti Italiani di Cultura una intera collana composta da 48 libri, opere di autori classici, di autori contemporanei residenti in Italia o all’estero, e di autori stranieri che scrivono in lingua italiana. Promuovere il libro italiano all’estero ha un significato culturale, oltre che commerciale. Quest'anno, dal 18 al 24 ottobre, si svolgerà la 10^ edizione della Settimana della Lingua Italiana sul tema Una lingua per amica: l’italiano nostro e degli altri. Sarà dedicata in particolare alla promozione degli autori italiani e della case editrici che li rappresentano. pagina 40 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com INTERNAZIONALE AUGURI, ARGENTINA! Il prossimo 25 maggio, l’Argentina commemorerà il bicentenario degli eventi che segnarono l’inizio dell’epopea per ottenere la libertà e l’indipendenza. A Buenos Aires, scenario naturale delle celebrazioni, la comunità italiana deve aver un ruolo di protagonista non soltanto nel ricordo della storia ma anche come la più numerosa tra le collettività straniere residenti nel Paese. Un secolo fa... Il 1910 fu un anno chiave per l’Argentina, che si accingeva a celebrare il Centenario della sua emancipazione, in un clima di generale ottimismo, nel quale la società mostrava una certa quota di orgoglio per il fatto di far parte di un paese prospero e generoso, che destava grande curiosità nel mondo e che attraeva milioni di immigranti che arrivavano al porto di Buenos Aires con l’illusione di "fare l’America". Una società che si vantava della sua capitale cosmopolita, arricchita dal contributo di collettività come l’italiana e la spagnola. Metropoli che si accingeva ad inaugurare monumenti regalati dai diversi paesi attraverso le rispettive comunità, come nel caso dell’italiana, allora unita, generosa e impegnata, che aveva in suo seno filantropi che organizzavano raccolte popolari, che iniziavano con il loro importante contributo personale, come quella fatta per regalare a Buenos Aires il monumento a Cristoforo Colombo e persino alla città di Roma, il Faro del Gianicolo, che i romani ringraziarono inviando una copia della famosa "Lupa Capitoli- pagina 41 - numero 241, Maggio 2010 na". Due opere unite da strano destino. Il monumento a Colombo fu nei fatti espropriato dall’accesso pubblico dall’attuale governo argentino, che costruì una cancellata intorno alla piazza in cui si trova, dietro alla "Casa Rosada", con divieto di accesso. Questa comunità era anche spinta dal geste generoso di Re Umberto I anni prima e dell'entusiasmo dell'allora Re Vittorio Emanuele III. La Lupa, messa in una piazza di Buenos Aires, abbandonata al suo destino e all’arbitrio "dei soliti ignoti", fu prima vittima del furto della targa allusiva e poi delle figure di Romolo e Remo, fatto che un giornale locale ha rispecchiato con un suggestivo titolo: "La Lupa non ha più nessuno da allattare". "La única verdad, es la realidad" (Aristóteles) Oggi, il clima sociale ed economico è lontano dall’euforia e dall’ottimismo di un secolo fa. Tuttavia la Farnesina non può limitarsi a indicare alla rete diplomatica nell’America Latina, di "partecipare con entusiasmo" alle celebrazioni del Bicentenario dei vari Paesi dell’area, senza un progetto valido ed i fondi che permetterebbero di attuarli. Per fortuna ci sono alcune iniziative già concretizzate, quali il restauro del Faro di Palazzo Barolo, edificio emblematico della città di Buenos Aires, disegnato da un architetto italiano ispirandosi alla Divina Commedia. Altre sono in cantiere, tra i quali un grande concerto nel prossimo novembre e la visita dell’orchestra del TRICOLORE Teatro alla Scala di Milano. Inoltre, c'è il progetto di collocare una targa in ricordo del bicentenario, in una piazza della città, nonché un grande pranzo popolare, una regata e una serie di conferenze; una settimana dedicata alla cultura italiana e un festival che la Regione Basilicata. ma manca un evento all'altezza dalla commemorazione. Per esempio gli spagnoli restaurarono un antico palazzo, che diventerà la sede del Centro Cultural de España en Buenos Aires, e ristrutturano il "Teatro Nacional Cervantes" di Buenos Aires, per il governo di S.M. il Re Juan Carlos I si è impegnato a finanziare il 50% dell'importo (circa 14 milioni di euro, dei quali già consegnati 300mila per la prima tappa di progettazione). Al di là delle celebrazioni della Semana de mayo, il Bicentenario sarà celebrato durante tutto l’anno. Il 29 agosto si celebra in Argentina la "Giornata dell’albero" e c'è un progetto di offrire alberi italiani a tutte le città argentine, piantare un albero italiano nei giardini della sede diplomatica e chiedere ai nuovi cittadini,(circa 700 mila in tutta l’Argentina) di piantare un albero, come richiesto dalla legge Rutelli, che a partire dal 1992 impone "l'obbligo per il comune di residenza di porre a dimora un albero per ogni neonato". www.tricolore-italia.com LA STORIA DEI REALI OMAGGIO DEL CINEMA AL RE DI JUGOSLAVIA ALESSANDRO I - II Novak Djokovic, 22enne di Belgrado, vestirà i nobili panni del primo sovrano della Jugoslavia, Aleksandar Karadjordjevic, in uno sceneggiato per la tv. L’attore serbo interpreterà il Re da adulto, mentre suo fratello Djordje reciterà nel ruolo del sovrano giovane. Le dieci puntate dello sceneggiato, che sarà trasmesso nel 2011, racconteranno la vita di Re Alessandro I che, al termine della Grande Guerra, unificò Serbia, Croazia e Slovenia e fu assassinato nel 1934, a 54 anni, durante una visita di Stato a Marsiglia. Venne seppellito nella chiesa di S. Giorgio (Oplenac), costruita da Pietro I. Suo cugino Paolo divenne reggente del Regno di Jugoslavia. La corona dei Karadjordjevic.è stata realizzata a Parigi dai gioiellieri fratelli Falise nel 1904 per l'incoronazione del Re Pietro I. Gli oggetti sono stati prodotti con il bronzo di un cannone appartenuto a Karađorđe Petrović, capostipite della dinastia nel centenario della prima rivolta serba. Il Re del Marocco, S.M. Mohamed VI, ha inaugurato un ospedale, il primo di una rete sanitaria moderna che fornirà prestazioni di alto livello in una zona rurale tra le più povere del Regno. Si trova a Bouzmou, nella provincia di Imilchil, nella zona centrale del Paese. Realizzato su una superficie globale di oltre mille mq, offrirà assistenza a oltre 5.500 persone, contribuendo in maniera significativa al miglioramento dell'assistenza medica nella regione. L'ospedale si avvale di numerosi specialisti formati in prestigiose università marocchine e internazionali. Dopo aver inaugurato l'ospedale, S.M. il Re Mohamed VI ha consegnato cinque autoambulanze ai dirigenti delle antenne sanitarie dei comuni di Bouzmou, Imilchil, Outerbate, Ait Yahia e Aghlabou N'kerdous. pagina 42 - numero 241, Maggio 2010 Sopra, lo stendardo reale adottato da Re Alessandro I nel 1922. Drappo quadrato con il tricolore jugoslavo con bordura continua di triangoli blu, bianchi e rossi. Al centro lo stemma grande di stato. Paolo Karađorđević di Jugoslavia, nato a San Pietroburgo il 27 aprile 1893, era figlio unico del Principe Arsenio, fratello di Re Pietro I. Come Cavaliere dell'Ordine della Giarrettiera, frequentò l'Università di Oxford poi sposò la Principessa Olga di Grecia, sorella della Duchessa del Kent nel 1923. Assunse la reggenza dal 9 ottobre 1934 al colpo di stato del 27 marzo 1941. Pochi giorni dopo Hitler invase la Jugoslavia. Il Re ed il Regio Governo jugoslavo andarono in esilio. Il Principe Paolo morì a Parigi l'11 settembre 1976 senza mai poter tornare in Jugoslavia. Ebbe tre figli: il Principe Alessandro (1924), sposato alla Principessa Reale Maria Pia di Savoia, il Principe Nicola (1928-54) e la Principessa Elisabetta (1936). Il Principe Paolo era dunque il nonno paterno di S.A.R. il Principe Sergio di Jugoslavia, terzogenito del Principe Alessandro e della Principessa Reale Maria Pia di Savoia, nipote del Re d’Italia Umberto II e della Regina Maria José, che nel 2009, per il 75° anniversario dell’assassinio di Re Alessandro I ha reso omaggio al sovrano al monumento a lui elevato a Marsiglia. In seguito all'assassinio del Re Alessandro I salì al trono l'undicenne Principe Pietro, con un triunvirato di reggenza presieduto dallo zio Paolo. Nel 1937 lo stendardo del Re Pietro II divenne un drappo quadrato color porpora, con sottile bordura di triangoli, recante l'aquila bicipite, un po’ aggiornata, accollata alla croce dell'Ordine della Stella di Karadjordje. In quanto membro della Famiglia Reale, S.A.R. il Principe Paolo aveva anche uno stendardo personale, azzurro con l'aquila, bordato di triangoli. S.M. la Regina Elisabetta II parlerà all'Assemblea generale delle Nazioni Unite il prossimo 6 luglio. La Sovrana, accompagnata dal consorte, S.A.R. il Principe Filippo Duca di Edimburgo, pronuncerà un discorso davanti all'Assemblea plenaria in qualità di capo di stato del Regno Unito. E' la seconda volta che S.M. la Regina Elisabetta II parlerà all'Onu, la prima volta fu nel 1957. TRICOLORE www.tricolore-italia.com LE RESIDENZE REALI VILLA ROSEBERY - VILLA MARIA PIA - I La proprietà su Capo Posillipo, che dal 1897 prende il nome di Villa Rosebery, ha origine nei primi anni dell'Ottocento. Si deve all'ufficiale austriaco Giuseppe De Thurn, brigadiere di marina per la flotta borbonica, la creazione della proprietà tramite l'acquisto e l'accorpamento, a partire dal 1801, di alcuni fondi terrieri contigui. Nella zona più alta e panoramica, che sarà poi detta del Belvedere, il Conte Thurn fece edificare una residenza con cappella privata ed un giardino; tutto il resto della tenuta fu invece destinato ad uso agricolo, con ampi vigneti e frutteti, e ceduto in affitto a coloni. Dal 1806 al 1816 la proprietà venne confiscata dall'amministrazione napoleonica; fu in seguito acquisita dal restaurato regno borbonico e restituita nel 1817 al Conte. Dopo aver ottenuto un indennizzo per i danni economici causati dal periodo della requisizione, nel 1820 Giuseppe Thurn decise di mettere in vendita la Villa. Il valore del fondo intanto era in crescita poiché in quegli anni si andava realizzando lungo la collina di Posillipo una lunga strada di collegamento tra Mergellina e Bagnoli: una nuova via progettata per rendere agevolmente praticabile - anche in carrozza - una zona prima impervia e raggiungibile soprattutto via mare. La strada vi assecondava la tendenza a favorire lo sviluppo della città di Napoli verso occidente, secondo i progetti già elaborati da Re Ferdinando IV e attuati in parte da Gioacchino Murat. Quando nel 1820 la Principessa di Gerace e il figlio don Agostino Serra di Terranova acquistarono la proprietà, la zona si prestava bene ad essere trasformata da fondo prevalentemente agricolo a villa residenziale. L'uso agricolo, che poteva fruttare rendite non trascurabili, in realtà non fu completamente abrogato, ma alcuni locali prima utilizzati esclusivamente dai coloni vennero ristrutturati per essere convertiti ad uso di residenza e rappresentanza. I lavori di riassetto della tenuta - che prese il nome di Villa Serra marina - furono affidati ai gemelli architetti Stefano e Luigi Gasse, che intervennero anzitutto sul casino del Belvedere (nella foto oggi Palazzina Borbonica), trasformandolo in elegante residenza dei nuovi proprietari, e sul cosiddetto Casino Gaudioso, una casetta rurale che si trovava nell'estremità meridionale della proprietà che, adeguatamente ampliata e ristrutturata, avrebbe pagina 43 - numero 241, Maggio 2010 assolto la funzione di grande foresteria. Interventi di minore impegno furono effettuati anche sulle due casine a mare, che restarono tuttavia destinate ai coloni. Sono dunque gli interventi dei Serra a determinare in buona parte l'assetto della villa così come la conosciamo oggi. Morti la Principessa e il figlio don Agostino, nel 1857 la proprietà fu venduta al Principe Luigi di Borbone Conte di Aquila (nella foto), figlio di Re Francesco I, comandante della Reale Marina del Regno delle Due Sicilie. Da questo momento la villa fu detta La Brasiliana in onore della consorte di Luigi, Gennara di Braganza, sorella dell'Imperatore del Brasile Pietro II. Il nuovo proprietario volle far recintare completamente la tenuta; ne cancellò quindi definitivamente l'originario carattere agricolo sostituendo alle aree coltivate un grande parco alberato, e la dotò di un porticciolo. Dopo l'estate del 1860, la villa fu venduta ad un uomo d'affari, Gustavo Delahante, che la tenne senza tuttavia effettuarvi lavori di particolare rilievo. Il successivo passaggio di proprietà TRICOLORE testimonia del sempre maggiore interesse dei forestieri, gli inglesi in particolare, per le residenze della zona di Posillipo. Il compratore, nel 1897, fu Archibald Philip Primrose Conte di Rosebery (1847 - 1929), eminente uomo politico liberale britannico che era stato Primo Ministro della Regina Vittoria nel 1894-95. www.tricolore-italia.com ISTITUZIONI RICONFIGURAZIONE NORMATIVA DELL’ENTE ORDINE MAURIZIANO Un libro di Giuseppe D’Angelo nella Collana Scientifica, Università degli Studi di Salerno (Rubbettino Ed.) Giuseppe D’Angelo ha pubblicato il volume: La riconfigurazione normativa dell'ente ordine mauriziano di Torino tra riordino strutturale e riconversione funzionale. Diritto ecclesiastico. Garanzie costituzionali, legislazione di emergenza. Sulla scorta degli svolgimenti, normativi e giurisprudenziali, frattanto intervenuti, il volume sottopone ad un’approfondita ed articolata analisi di ordine giuridico il complesso intervento di riforma dell’Ente Ordine Mauriziano di Torino messo in campo dal decreto legge n. 277/2004,successivamente convertito, con modificazioni dalla legge n. 4 del 2005, al dichiarato fine di indagarne il più profondo significato ei risvolti di sistema e, per tale via, verificare la sussistenza di un rapporto di continuità tra l’attuale riconfigurazione normativa dell’ente e la formale dichiarazione di permanenza in vita di cui alla disposizione XIV transitoria e finale della Costituzione (per la quale, appunto, «l’Ordine Mauriziano è conservato come ente ospedaliero e funziona nei modi stabiliti dalla legge»). Fondando su un’interpretazione ampia della lettera della norma, ovvero su una sua più decisa ricollocazione nel più ampio quadro di riferimento normativo costituzionale, l’accento è così posto, in particolare, sulla specificità - anzitutto finalistica - dell’ente oggetto della relativa garanzia: proprio la sostanziale svalutazione della peculiare caratterizzazione dello stesso ente - a sua volta da riguardare quale riflesso della sua perdurante rilevanza ecclesiasticistica - e, quindi, la mancata percezione delle conseguenze che dovrebbero diversamente farsene derivare costituisce invero, ad avviso dell’autore, l’elemento di maggiore rilievo cui ricondurre alcune delle più rilevanti criticità dell’intervento riformatore. Una vicenda così complessa e densa di implicazioni quale quella che ha coinvolto, più decisamente a partire dai primi anni del 2000, l’ente pubblico ospedaliero «Ordine Mauriziano» di Torino si presta naturalmente a plurime chiavi di lettura. Una prima opzione interpretativa può essere intesa alla ricerca delle responsabilità, quantomeno di ordine politico, che hanno portato sull’orlo del baratro, prima, ed al sostanziale dissolvimento, poi, una realtà che affonda le proprie radici nella pagina 44 - numero 241, Maggio 2010 plurisecolare e gloriosa storia dell’Ordine dei Santi Maurizio e Lazzaro e, parallelamente, a tentare di dare conto della inspiegabile «completa passività della comunità piemontese di fronte alla demolizione, iniziata all’alba del 2000 e poi perseguita con sistematicità dalla giunta regionale […]», per segnalare i pericoli insiti nel facile prodursi, in simile contesto, di fenomeni bassamente speculativi, una diversa dimensione prospettica, ci si può proporre di indagarne i risvolti giuridici e più nello specifico di analizzare la nuova veste assunta dall’Ordine Mauriziano, come conseguenza all’intervento di riforma cui prelude il decreto legge n. 277 del 2004, successivamente convertito in legge, con modificazioni dalla legge n. 4 del 2005. Ciò, com’è noto, significa anzitutto predisporsi a dare conto di due distinte realtà giuridiche, pur (ancora) correlate, e della natura delle rispettive interrelazioni: l’ente-azienda ospedaliera Ordine Mauriziano, da un lato, e la Fondazione Ordine Mauriziano, dall’altro. E, quindi, a verificare in che rapporto la normativa di riforma, complessivamente considerata, si pone riguardo alla disposizione XIV transitoria e finale della Costituzione che, com’è altrettanto noto, reca un’apposita garanzia di permanenza in vita a favore dello stesso Ordine Mauriziano. Il presente studio intende appunto collocarsi in tale ultima dimensione investigativa, riprendendo esiti di una precedente indagine, di cui quindi costituisce, per così dire, ideale prosecuzione ma che qui mi propongo di mettere a punto e, soprattutto, sottoporre a verifica, per testarne la tenuta alla luce dello svolgersi ulteriore degli eventi e delle novità, normative e giurisprudenziali, frattanto intervenute. L’entrata in vigore della legge n. 222 del 29 novembre 2007, di conversione del decreto legge del 1° ottobre 2007, n. 159 - che (art. 30) prevede il commissaria- TRICOLORE mento della Fondazione Ordine Mauriziano, con conseguente nomina del nuovo commissario, cui sono attribuite le attività di gestione e liquidazione «nel rispetto dei valori storico - culturali e secondo le norme del citato decreto-legge n. 277 del 2004» - prelude invero ad una nuova fase dello svolgimento della vicenda dell’Ente, più concretamente destinata al tentativo di ripianare il notevole deficit accumulato nel corso degli anni, provvedendo al pagamento dei numerosi ed ingenti debiti frattanto prodottisi. Un lavoro, evidentemente, tutt’altro che agevole, destinato a scontare indubbie (forse insormontabili) difficoltà e resistenze, anche di ordine giuridico. Prova ne sia il fatto che la stessa Corte costituzionale sia stata nuovamente3 (ed inutilmente) chiamata a pronunciarsi sulla legittimità costituzionale di quelle disposizioni relative al soddisfacimento delle posizioni debitorie dell’ente (rispettivamente, gli artt. 1, comma 1349, della legge 27 dicembre 2006, n. 296, recante “Disposizioni per la formazione del bilancio annuale e pluriennale dello Stato – legge finanziaria 2007” e 30, comma 3, del citato decreto legge 1 ottobre 2007, n. 159, recante “Interventi urgenti in materia economico - finanziaria, per lo sviluppo e l’equità sociale”, convertito in legge, dalla già ricordata legge 29 novembre 2007, n. 222) che, nell’ottica del remittente, si assumevano violare gli artt. 2, 3, 24, 41, 102, 108 e 113 Cost. Ben potrebbe ritenersi, d’altra parte, che la decisione di sottoporre a commissariamento la Fondazione Ordine Mauriziano e di stabilire una specifica procedura di soddisfacimento delle posizioni debitorie dell’ente, ritagliata sulla falsariga della liquidazione coatta amministrativa, piuttosto che intesa a mettere ordine nella tempistica degli interventi volti al suo risanamento - recuperando un dato di comune esperienza per cui sarebbe oppor(Continua a pagina 45) www.tricolore-italia.com ISTITUZIONI (Continua da pagina 44) tuno prima preoccuparsi del ripiano delle situazioni debitorie per rinviare ad un secondo, eventuale, momento valutazioni relative alla veste giuridica del “residuo”, che quindi risulterebbero nel nostro caso, più semplicemente, “congelate” - equivalga piuttosto a chiudere definitivamente la vicenda dell’Ordine, sancendone l’irrimediabile dissoluzione. Sia o meno giustificato riguardare al commissariamento della Fondazione quale tentativo estremo (l’ultimo) di salvare il salvabile, non può comunque sottacersi la circostanza per cui le stesse difficoltà incontrate dai “liquidatori” dell’ente, ovvero, per essere più precisi, i timori di una dismissione dei beni dell’Ordine che si riveli incontrollata ed inutilmente pregiudizievole di interessi meritevoli di tutela - e di cui si ha qualche eco nello stesso dibattito parlamentare più recente , testimoniano, se pur ve ne fosse ancora bisogno, la delicatezza della situazione ed appaiono in particolare confermative della centralità di questioni di fondo indebitamente svalutate dal legislatore. In questo senso, intervenuta tardivamente a ribaltare la prospettiva entro cui (ri) collocare i tentativi di salvataggio dell’Ordine Mauriziano, anche la più recente legge n. 159/2007, non pare idonea, come si avrà modo di rilevare, a superare le criticità dell’impianto seguito dal decreto n. 277/2004 e le incongruenze derivanti dalle modificazioni introdotte dalla relativa legge di conversione. Che appaiono accomunate da una visione delle problematiche affrontate troppo angusta perché, al di là dei richiami formali alla disposizione XIV trans. e fin. Cost. o alla specificità dell’Ordine, risultata a conti fatti ritagliata sulle contingenze del momento e, soprattutto, deprivata di ogni ancoramento di ordine generale. La notazione vale a spiegare le ragioni che fondano il presente studio - frutto anzitutto della convinzione per cui una volta giunta a termine la procedura di liquidazione, e finanche a prescindere dai suoi esiti, il problema della salvaguardia storico - culturale dell’Ordine Mauriziano non potrebbe comunque ritenersi esaurito - oltre che a ribadire una scelta metodologica già testata e che non si intende disconoscere in questa sede. Ed in ragione della quale, la riconfigurazione normativa o, se si preferisce, lo statuto giuridico dell’Ordine Mauriziano, quale derivante dal complesso azienda pagina 45 - numero 241, Maggio 2010 ospedaliera / fondazione merita comunque di venire riguardato alla luce di una più ampia riconsiderazione della garanzia costituzionale prevista dalla disposizione XIV trans. e fin. Cost. e di una sua ricollocazione nell’ambito del sottosistema di riferimento, costituito, nella specie, dall’impianto normativo che fonda l’attuale tutela e valorizzazione dei beni culturali e dei beni culturali di interesse religioso. Su questo piano - ed assecondando una dimensione interpretativa che qui si arricchisce di ulteriori suggestioni - si conferma imprescindibile la consapevolezza della peculiare rilevanza ecclesiasticistica del tema affrontato e delle sue ulteriori ramificazioni. Alla cui sostanziale svalutazione possono anzi fondamentalmente imputarsi alcune delle più decisive criticità del decreto n. 277/2004 ed ancor più della relativa legge di conversione. Il riferimento ad una più ampia cornice entro cui, a mio modo di vedere, la riforma dell’ente «Ordine Mauriziano» va necessariamente collocata assume, d’altra parte, una valenza ulteriore, parimenti suscettibile di attenzione da parte dello studioso del diritto ecclesiastico. Le più recenti emergenze legate al riprodursi, in maniera vieppiù decisa e pervasiva, della crisi finanziaria (e, con ogni probabilità, economica), certo innescatasi a livello globale ma che richiama alle proprie responsabilità in primis i singoli Stati, ripropongono all’attenzione dell’interprete il tema della rivisitazione, in tale TRICOLORE ambito, delle modalità di soddisfacimento degli interessi pubblici/generali e del ruolo da riconoscere al c.d. privato sociale e sociale - religioso, lasciando altresì trasparire alcune delle più significative tendenze dell’attuale reimpostazione delle relazioni tra ordinamento giuridico e fatto religioso organizzato. A venirne più direttamente implicati sono, in particolare, da un lato, il “titolo” del coinvolgimento dei suddetti privati nello svolgimento delle attività c.d. “di interesse generale” e, dall’altro, ragioni e limiti della riaffermazione della presenza pubblica nell’economia o, più ampiamente, del ruolo dello Stato e dei pubblici poteri, lungo una dimensione prospettica che oggi, più che nel passato, anche recente, sembrerebbe assecondare aspirazioni di revisione costituzionale che sembravano definitivamente tramontati con l’“infausto” esito dell’ultima consultazione referendaria ex art. 138 Cost. In tale contesto, per quanto possa apparire ad una prima, invero sommaria, lettura, limitata ad una questione sin troppo specifica e peculiare, la tematizzazione prescelta superi il proprio rilievo intrinseco, per mostrarsi in tutta la sua esemplarità ed evocare tensioni di fondo di più ampia portata, che meritano di venire costantemente monitorate e sulle cui ricadute, non solo di principio, occorre ancora interrogarsi. Al volume il compito, si spera efficacemente assolto, di addurre elementi a sostegno di questa convinzione. www.tricolore-italia.com ISTITUZIONI MEDAGLIE D’ORO AL VALORE MILITARE DEI BERSAGLIERI Capitano Giuseppe Albanese Ruffo VIII Battaglione Bersaglieri Corazzato “Comandante di compagnia autoblinde in operazione esplorativa, trascinava il proprio reparto con ferma decisone e con l’esempio a breve distanza dai centri di resistenza avversari. Fatto segno ad intensa reazione di artiglieria, armi contro carro e automatiche, ordinava ai propri plotoni di prendere posizione al riparo di dune e proseguiva con la sua sola autoblinda verso l’avversario per obbligarlo a rilevare l’ubicazione e la consistenza delle difese. Colpito da proiettile di artiglieria che gli uccideva il primo pilota, dispostane la sostituzione, si portava ancora avanti. Colpito una seconda volta e ferito in più parti del corpo, con due morti a bordo, e la macchina immobilizzata, ordinava al marconista, egli pure ferito, di mettersi in salvo e rimaneva solo e deciso al sacrificio supremo per compiere interamente la sua missione col riferire per radio al proprio comandante superiore le notizie raccolte. Colpito in pieno per la terza volta immolava alla Patria la sua giovinezza eroica. Supremo esempio di coscienza, ardimento e di indomito valore. Got el Ualeb, 29 maggio 1942”. del suo reparto, già decirifiuta sdegnosamente cure mato da gravissime perdite e intimazioni di resa e mened infieriva sui feriti, si tre tutto crolla accorre dove lanciava, con eroico slanun pugno di superstiti ancocio e spirito di sacrificio, ra resiste. Una nuova ferita al contrattacco con i pochi lo abbatte. Solo così l’avsuperstiti. versario lo può catturare e, Nel corpo a corpo seguitoammirato, curarne le gravi Capitano ne, sopraffatto dal numero ferite che lo onorano. Alam Sigfrido Burroni I Battaglione Libico e dai mezzi, cadeva fulmiel Nibeiwa (Egitto), 9 di“Soldato nell’animo, si è offerto in ogni cembre 1940”. nato, stringendo nella deguerra ed in ciascuna ha raccolto allori e stra una bomba che stava versato sangue generoso. In Africa Setper lanciare. Tenente tentrionale con reparto libico, nel deserto Fedele al proponimento Giacinto Cova insidioso e in situazione difficile si eleva 8° Reggimento Bersaglieri manifestato ai suoi bersae sublima il suo anelare al bello ed eroico. “Comandante di un plotone glieri di non arretrare anContro forze decisamente soverchianti in bersaglieri motociclisti, che di fronte al più irruennumero e mezzi, si avventa leoninamente, durante aspro combattimente attacco nemico, chiudeesempio efficace, simbolo di volontà in- to, incitava i suoi dipendenti, con spirito va nobilmente la sua vita dedita al culto flessibile. Una prima ferita lo incita a sereno, calma e sprezzo del pericolo, ad del dovere e della Patria. Quota 186 maggior energia, una seconda lo piega; opporre la più strenua resistenza all’av- Ridotta Capuzzo 15 maggio 1941”. versario che con crescente violenza di fuoco reiterava i suoi attacchi. Nella impari lotta seguitane, conscio della gravità della situazione nemica, sempre più intensa, mirava a travolgere i difensori. Accortosi che l’avversario sostenuto da carri armati, era riuscito ad annientare la resistenza pagina 46 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com ATTIVITÀ DEL CMI IL CMI CON LA CHIESA ED IL PAPA 07.04.2010 - Il CMI considera che è in atto una incredibile, ingiustificata, rancorosa, spietata, spudorata guerra contro la Chiesa, i sacerdoti, le suore ed i cattolici che vogliono una esemplare punizione per chi ha gravemente macchiato con il proprio comportamento la Chiesa infliggendo un dolore indicibile alle povere vittime, cui va tutta la solidarietà, la pietà e anche la comprensione per la loro legittima voglia di giustizia da agevolare in ogni modo. E' veramente un'azione perversa, subdola, ipocrita e maligna quella di attaccare il Papa e la Chiesa che, nel suo complesso, è fatta soprattutto di uomini e donne per bene, oltre che di esempi quotidiani di grande generosità e di concreto altruismo, specialmente nelle zone più povere del mondo. 06.04.2010 - Il CMI è solidale con il Cardinale Severino Poletto. Il Porporato ha dichiarato che l'aborto è un delitto, un abominevole delitto, in qualunque forma esso venga attuato. Così l'Arcivescovo di Torino si è espresso a proposito delle recenti polemiche sulla pillola Ru486, ricordando che la Chiesa difende la vita e che la questione “é molto più radicale ed è quella della difesa della vita comunque e tout court, sia che si parli della pillola del giorno dopo, di quella dei cinque giorni dopo, della Ru486 o dell'intervento chirurgico. Il Cardinale si è soffermato anche su quella questione che tante polemiche ha scatenato, inerente l'impossibilità per gli immigrati clandestini, di denunciare all'anagrafe i propri figli. Rischia di essere un “incentivo all'aborto. E' necessario superare e chiarire questo scoglio degli immigrati clandestini che non possono denunciare all'anagrafe la nascita dei loro figli e che, quindi, possono essere spinti ad abortire. Ci auguriamo che a livello regionale e nazionale, pur nel rispetto della legalità, questo venga corretto”. IL CMI SI CONGRATULA CON LA SERBIA 01.04.2010 - Il CMI si congratula con la Serbia per l’approvazione, ieri, in Parlamento di una dichiarazione di condanna per il massacro di Srebrenica che precisa nel preambolo: “Il Parlamento della Repubblica della Serbia condanna nel modo più severo il crimine commesso contro la popolazione bosgnacca di Srebrenica avvenuto nel luglio 1995 nel modo stabilito con la condanna del Tribunale di giustizia internazionale dell'Aja e si aspetta che gli altri stati della ex Jugoslavia condannino allo stesso modo anche i crimini commessi contro i serbi”. Nella Dichiarazione si condannano nel modo più risoluto tutti i processi sociali e politici e tutti quei fenomeni che hanno portato a credere che la realizzazione dei propri scopi nazionali si potesse ottenere con l’uso delle forze armate e con l’aggressione fisica contro i membri di altri popoli e religioni. Inoltre vengono espresse “condoglianze e scuse” alle famiglie delle vittime, perché non è stato fatto tutto quello che si sarebbe potuto fare per impedire questa tragedia. Simili condanne e scuse non sono arrivate anche dalla Croazia, dalla Bosnia o dai politici del Kosovo Questa dichiarazione dovrebbe aprire nuovi capitoli nel rapporto con i vicini. E un nuovo passo nella giusta direzione per i cittadini della Serbia. Se questo testo non è perfetto può comunque insegnare a molti, in particolare alle istituzioni turche. pagina 47 - numero 241, Maggio 2010 IL CMI SULL’AUTISMO 02.04.2010 - Il CMI ha partecipato, oggi, alla Giornata Mondiale per la Consapevolezza dell'Autismo e ha ricordato i Paesi che stanno lavorando bene sull'autismo, tale il Regno Unito che ha approvato la legge Autism Act, e l'Ungheria, - primo Paese europeo a ratificare la Convenzione ONU sui Diritti delle Persone con Disabilità (quasi due anni prima dell'Italia), che ha adottato una Strategia Nazionale per l'Autismo elaborata dalla rete di associazioni che si occupano di tale problema. IL CMI A GRENOBLE Il CMI ha partecipato, oggi a Grenoble e Parigi (Francia), ai convegni organizzati dall’Istituto della Reale Casa di Savoia (IRCS), nel 661° anniversario del Traité de Romans, con il quale il Re di Francia Carlo V (1364-80) acquisiva il Delfinato da Umberto II, con la clausola che il Principe ereditario al Trono di Francia si chiami sempre “Delfino”. IL CMI E LE REGIONI (17.03.2010) Alla vigilia del 150° anniversario della proclamazione del Regno d'Italia, il rischio è che le Regioni, anziché un luogo di autonomia, programmazione e legislazione su alcuni temi, diventino una realtà in concorrenza spesso inconcludente con lo Stato. Uno Stato unitario deve avere alcune politiche strategiche sovraregionali: energia, infrastrutture... anche la sanità ed il turismo sono politiche nazionali. Quando invece queste politiche vengono spezzettate, diventa oltremodo difficile, se non impossibile, realizzarne i progetti, come accade per le grandi reti e le grandi infrastrutture. Le Regioni hanno e debbono avere grandi poteri ma solo se lo Stato mantiene le sue prerogative, che non inficiano affatto, in una situazione equilibrata, le competenze e le autonomie delle Regioni. Grazie al principio di sussidiarietà, le Regioni debbono svolgere importantissime funzioni, sono in realtà le agenzie di sviluppo del territorio, con le vocazioni del territorio e quindi debbono regolare bene la sanità, le opere pubbliche, le politiche ambientali, il ciclo dei rifiuti... ma se le regioni diventano delle repubbliche indipendenti si giunge solo a venti centralismi e ad uno Stato sfasciato ed inconcludente. TRICOLORE www.tricolore-italia.com ATTIVITÀ DEL CMI RICORDIAMO VENARIA REALE 04 Maggio Festa della Sacra Sindone nell’arcidiocesi di Torino 04 Maggio 1861 Un provvedimento del Ministro della Guerra Manfredo Fanti decreta la fine dell'Armata Sarda e la nascita dell'Esercito Italiano. 06 Maggio 1848 Vittorio Emanuele, Duca di Savoia, futuro Re Vittorio Emanuele II, ottiene la Medaglia d’Argento al Valore Militare 09 Maggio 1855 Sbarco a Balaklava (Crimea) del corpo di spedizione mandato da Re Vittorio Emanuele II per unirsi agli eserciti francesi, inglesi e turchi; 18.000 uomini di cui 1.038 ufficiali, comandati dal Generale Alfonso La Marmora 09 Maggio 1946 Abdicazione di Re Vittorio Emanuele III, Umberto II 4° Re d’Italia 11 Maggio Festa della Sacra Sindone nella diocesi di Nizza 13 Maggio 1967 Incontro a Fatima di Re Umberto II con Papa Paolo VI 14 Maggio 1666 Nasce Vittorio Amedeo II, futuro Duca di Savoia, 1° Re di Sicilia poi di Sardegna 14 Maggio 1982 Incontro a Fatima di Re Umberto II con Papa Giovanni Paolo II 15 Maggio 1891 Papa Leone XIII promulga l’enciclica Rerum Novarum 16 Maggio Festa del Reggimento “Nizza Cavalleria” (1°) 16 Maggio 2003 A Roma la Famiglia Reale è ricevuta dal Capo dello Stato, dal Capo del Governo e dal Presidente del Senato 17 Maggio 1855 Morte di S.A.R. il Principe Vittorio Emanuele Duca del Genevese, figlio di Re Vittorio Emanuele II 17 Maggio 1948 Prima Comunione a Lisbona di S.A.R. il Principe di Napoli Vittorio Emanuele 17 Maggio 2003 A Roma la Famiglia Reale si raccoglie in preghiera all’Altare della Patria, al Pantheon e alle Fosse Ardeatine 18 Maggio 2001 Fondazione dell’Istituto della Reale Certosa di Collegno 19 Maggio 1837 Re Carlo Alberto stabilisce l’uniforme dei Cavalieri dell’Ordine dei SS. Maurizio e Lazzaro 21 Maggio 1793 Re Vittorio Amedeo III istituisce le Medaglie d’Oro e d’Argento al Valore Militare 23 Maggio 1915 L’Italia denuncia la “Triplice alleanza” 24 Maggio 1751 Nasce Carlo Emanuele IV, futuro 4° Re di Sardegna 24 Maggio 1915 Re Vittorio Emanuele III dichiara guerra agli imperi centrali 25 Maggio 1922 Re Vittorio Emanuele III e la Regina Elena visitano Zara 26 Maggio 1915 Proclama di Re Vittorio Emanuele III per la IV Guerra di indipendenza, detta prima Guerra Mondiale 27 Maggio 1915 Re Vittorio Emanuele III parte da Roma per la Grande Guerra 28 Maggio 1831 Re Carlo Alberto abolisce le esenzioni fiscali della Reale Casa 28 Maggio 1905 Inaugurazione della Conferenza per la fondazione dell'Istituto Internazionale dell'Agricoltura, voluta da Re Vittorio Emanuele III 29 Maggio 1873 I Principi Umberto, Amedeo ed Eugenio di Savoia prendono parte ai funerali di Alessandro Manzoni a Milano 30 Maggio 1409 Il Conte Amedeo VIII aggiorna lo statuto dell’Ordine Supremo della SS.ma Annunziata 30 Maggio 1845 Nasce S.A.R. il Principe Amedeo Duca d’Aosta e futuro Re di Spagna, figlio di Re Vittorio Emanuele II 30 Maggio 1848 Re Carlo Alberto riporta la vittoria di Goito 30 Maggio 1867 Nozze del Principe Amedeo Duca d’Aosta, futuro Re di Spagna. AUGURI Al Prof. Gerhard Ertl, Docente di chimica fisica a Berlino, nominato Membro Ordinario della Pontificia Accademia delle Scienze; a Marco Casella, Delegato Nazionale Giovanile dell'Associazione Internazionale Regina Elena Onlus, che si è laureato in Scienze Giuridiche presso l'Università di Udine discutendo la tesi in diritto amministrativo Nomina e revoca dei dirigenti pubblici. Lo spoils system all'italiana; a Mons. Valentino di Cerbo, eletto Vescovo di Alife-Caiazzo; a Mons. Jean-Claude Boulanger, Vescovo di Sées, eletto Vescovo di Bayeux (Francia); a Lorenzo Rossi, per la nascita del nipote Flavio Celestri, al quale pure porgiamo vivissimi auguri. pagina 48 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE In occasione dell’Ostensione della Sacra Sindone a Torino, le restaurate Scuderie Juvarriane della Reggia di Venaria Reale presentano la straordinaria esposizione Gesù. Il corpo, il volto nell’arte: una mostra focalizzata sull’interesse che la persona fisica di Gesù ha suscitato nell’arte occidentale. Le oltre 150 opere esposte, comprendenti un nucleo di capolavori prestati per l’avvenimento dai più importanti musei, chiese e collezioni italiane ed europee, sono organizzate in un percorso inteso a riscoprire la centralità del corpo nel pensiero europeo nonché a interrogarsi sul legame tra corpo umano e identità divina implicito nel culto della Sacra Sindone. TRICOLORE Quindicinale d’informazione stampato in proprio (Reg. Trib. Bergamo n. 25 del 28-09-04) © copyright Tricolore - riproduzione vietata Direttore Responsabile: Dr. Riccardo Poli Redazione: v. Stezzano n. 7/a - 24052 Azzano S.P. (BG) E-mail: [email protected] Comitato di Redazione: R. Armenio, V. Balbo, G. Casella. A. Casirati, B. Casirati, O. Franco, L. Gabanizza, O. Mamone, C. Raponi, G.L. Scarsato, A.A. Stella, G. Vicini Tutto il materiale pubblicato è protetto dalle leggi internazionali sul diritto d’autore. Ne è quindi proibita la diffusione, con qualunque mezzo, senza il preventivo consenso scritto della Redazione. Il materiale pubblicato può provenire anche da siti internet, considerati di dominio pubblico. Qualora gli autori desiderassero evitarne la diffusione, potranno inviare la loro richiesta alla Redazione ([email protected]), che provvederà immediatamente. Gli indirizzi e-mail presenti nel nostro archivio provengono da contatti personali o da elenchi e servizi di pubblico dominio o pubblicati. In ottemperanza alle norme sulla tutela delle persone e di altri soggetti rispetto al trattamento di dati personali, in ogni momento è possibile modificare o cancellare i dati presenti nel nostro archivio. 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Sono intervenuti Armando Cipriani Sindaco di Roccaraso; Roberto Ciampaglia, Sindaco di Rivisondoli; Domenico Di Sano, Presidente del Comitato abruzzese della FISI; Stefano Buccafusca, caporedattore del in commosso e reverente silenzio per ascoltare il brano “Signore delle cime” cantato dagli Alpini della brigata Cadore. In particolare è stata ricordata la frequenza, tra la fine degli anni ’20 e l’inizio degli anni ’30, della Principessa Giovanna di Savoia e quella assidua del Principe di Piemonte Umberto dagli inizi degli anni ’20 fino all’estate del 1943 (nella foto alla partenza della slittovia), quando recatosi a Rivisondoli per ispezionare gli allievi ufficiali dell’Aquila, riuniti per esercitazioni in montagna, pranzò all’albergo Savoia di Roccaraso e salutò per l’ultima volta gli amici roccolani, che nel corso degli inverni l’avevano accolto con affetto e alcuni di loro lo avevano accompagnato a sciare sugli altopiani e le montagne che ci circondano. TG La7; rappresentanti delle FS e del La serata apprezzata da tutti si è conclusa Touring Club Italiano. Un secolo di sci di con uno spettacolare fuoco d’artificio. Roccaraso è un traguardo prestigioso, che pone la cittadina tra le prime località dove si diffuse lo sci in Italia, sicuramente prima sugli Appennini. Sono stati proiettati filmati d’epoca e la serata è stata allietata con intermezzi musicali suonati al pianoforte e al violino da ragazze di Roccaraso. Alcuni giovani indossavano abbigliamento d’epoca. Ugo Del Castello ha ricordato tutte le sfortunate persone che nel corso degli anni sono morte sulle nostre nevi per sciare, per gareggiare, per lavorare sugli impianti di risalita e alla fine tutti in piedi AVVERTIMENTO LA VERITÀ SULLA “RESISTENZA” BORBONICA CHI SI PROCLAMA TEMPLARE È SCOMUNICATO Ho letto (il Giornale del 22/3) l’articolo sul Medioevo che fa anche riferimento al fenomeno dei neo-Templari. Fenomeno spesso sfruttato da persone che desiderano far soldi sfruttando l’ingenuità degli onesti. Desidero perciò ricordare, a tutela della buona fede pubblica e per amor di verità, che chiunque aderisca a sodalizi che in qualche maniera si propongono come continuatori dell’antico ordine religioso-militare è automaticamente scomunicato. Infatti, nel suo saggio storico I Templari e la Sindone di Cristo, Barbara Frale, Ufficiale dell’Archivio segreto Vaticano, ricorda che Papa Clemente V decise di proibire «di continuare a usare il nome, l’abito e i segni distintivi del Tempio, pena la scomunica automatica per chi avesse osato in futuro proclamarsi templare». I vanagloriosi sono avvertiti... Alberto Casirati Il Giornale, 2 aprile 2010 pagina 49 - numero 241, Maggio 2010 “(…) Il Regno d’Italia, proclamato tre giorni prima della resa di Civitella, muoveva i suoi primi difficilissimi passi. Nel 1866 vi fu la sua prima prova bellica, in alleanza con la Prussia, con la sfortunata guerra contro l’Austria. Se il legittimismo borbonico avesse avuto nel sud la consistenza e il vigore che molti revisionisti o nostalgici attribuiscono ad esso, quello sarebbe stato il momento della verità. In quei frangenti la nuova Italia molto difficilmente avrebbe potuto resistere a una grande insurrezione o a una guerra civile in atto all’interno. Non accadde nulla di simile. Il miracolo del 1799 non si ripeté; e il nuovo Stato dimostrò una base etico-politica superiore al previsto e fu in grado di resistere alle sue grandi prove di allora e di dopo a Nord come a Sud. Anzi, proprio dopo il 1866 le agitazioni nel Sud declinarono decisamente”. Giuseppe Galasso (da: “L’esercito di Franceschiello, una storia di onori e calunnie”, in “Corriere della Sera”, 27 febbraio 2010) TRICOLORE www.tricolore-italia.com ATTIVITÀ DEL CMI Il CMI dice di NO a Mola (28.03.2010) IL PORTAVOCE In un articolo pubblicato sul Giornale del Piemonte del 28 marzo 2010, il Prof. Aldo Mola scrive, a proposito delle salme dei Re d'Italia (dimenticando le Regine) tuttora all’estero: "Se a Roma il Parlamento non vorrà o non saprà fare la sua parte, per quei due simboli della propria storia il Vecchio Piemonte ha Superga e il santuario di Vicoforte, ove riposa Carlo Emanuele I. Il passato appartiene a tutti, qualunque giudizio se ne voglia dare. Restituire alla loro terra le salme dei re non significa esaltarne le figure. E’ solo la prova che siamo pronti a conoscere il passato liberi dall’odio: quell’odio che una certa opposizione ha seminato e semina sognando di mettere l’avversario davanti al plotone di esecuzione". Il CMI dice un netto "no" a questa ipotesi , così come alla proposta UMI di Amoretti-Boschiero del 19 marzo 2008, di riunire provvisoriamente i Reali deceduti in esilio nell'Abbazia di Altacomba. Il CMI rimane così fedele al pensiero ed all'azione di Re Umberto II, che non ha mai chiesto per i genitori una sepoltura in Piemonte o in Savoia ma soltanto nel tempio a loro destinato dalla storia: il Pantheon di Roma. INCHINIAMO LE BANDIERE Sono venuti a mancare il Prof. Jacques Marseille storico, economista, professore all'università Parigi I; Roger Gicquel, giornalista; Mons. Alfredo Mario Espósito Castro, Vescovo emerito di Zárate - Campana (Argentina); Cardinale Armand Gaétan Razafindratandra, Arcivescovo emerito d’Antananarivo (Madagascar); Mons. Christopher Shaman Abba, Vescovo di Yola (Nigeria); Mons. Joseph Serge Miot, Arcivescovo di Port-au-Prince (Haïti); Mons. Antonio Vilaplana Molina, Vescovo emerito di León (Regno di Spagna); Mons. John Francis Moore, Vescovo di Bauchi (Nigeria); Mons. Paul Verdzekov, Arcivescovo emerito di Bamenda (Camerun); Mons. Joseph Ignace Randrianasolo, Vescovo emerito di Mahajanga (Madagascar); Mons. Ignatius P. Lobo, Vescovo emerito di Belgaum (India); Mons. Juan Angel Belda Dardiña, Vescovo emerito di León (Regno di Spagna); Contessa Ida Bocca, figlia del Nob. Guido Carlo dei Duchi Visconti di Modrone e di Matilde Maria dei Conti Marescalchi; Esterina Sorbillo; Sen. Conte Umberto Emo Capodilista; Francesco Brezzi. Sentite condoglianze alle Famiglie. AGENDA Sabato 1 maggio 219° Rosario per la Vita Domenica 9 maggio - Roma Commemorazione, a cura del CMI Domenica 9 maggio - Torino Pellegrinaggio alla Sacra Sindone, a cura dell'AIRH Lunedì 10 maggio - Torino Conferenza Martedì 11 - Venerdì 14 maggio - Fatima (Portogallo) Pellegrinaggio annuale al Santuario mariano e partecipazione alla visita pastorale del Santo Padre a Lisbona, Fatima e Porto, poi cerimonia a Cascais Giovedì 13 maggio - Roma Commemorazione, a cura del CMI Giovedì 13 - Mercoledì 19 maggio - Polonia Pellegrinaggio annuale, a cura dell'AIRH Domenica 16 maggio - Torino Convegno sulla Regina Elena Domenica 23 maggio - Roma Convegno sulle Medaglie d’Oro e d’Argento al Valore Militare istituite dal Re di Sardegna Vittorio Amedeo III il 21 maggio 1793 Lunedì 24 maggio - Redipuglia (GO) Pellegrinaggio annuale al Sacrario, a cura dell'AIRH. La fedeltà ai princìpi garantisce davvero l'indipendenza, tutela la dignità, dimostra la credibilità, impone la coerenza, richiede senso del dovere, umiltà, spirito di sacrificio, coraggio e lealtà, forma i veri uomini, consente alla Tradizione di vivere e progredire, costruisce un futuro migliore. La fedeltà ai Prìncipi è necessaria alla Monarchia e va protetta dagli attacchi delle debolezze umane, anche perché compito precipuo del Prìncipe è la tutela dei princìpi. Nessun Prìncipe può chiedere ad alcuno di venir meno alla fedeltà ai princìpi. Tricolore è un’associazione culturale con una spiccata vocazione informativa. Per precisa scelta editoriale, divulga gratuitamente le sue pubblicazioni in formato elettronico. Accanto ai periodici, e cioè il quindicinale nazionale e l’agenzia di stampa quotidiana, offre diverse altre pubblicazioni, come le agenzie stampa speciali, i numeri monografici ed i supplementi sovraregionali. pagina 50 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com MANIFESTO I principi e le linee d’azione di TRICOLORE, ASSOCIAZIONE CULTURALE Siamo convinti che una situazione nuova, come quella che di fatto si è venuta a creare, non può essere gestita con una mentalità di vecchio stampo, ancorata ad abitudini fatte più di ricordi che di tradizione attiva. Viviamo in un mondo globalizzato, nel quale l'uomo e la sua dignità sono spesso sottovalutati e dove i valori più importanti sono dimenticati o trattati con disprezzo in nome del mercato, dell'economia, di pratiche religiose disumanizzanti o d'ideologie massificanti. Crediamo che i modi di vedere del passato, che per tanto tempo hanno caratterizzato l'azione di vecchi sodalizi, non rispondano più alle esigenze del nuovo millennio, e che la Tradizione sia cosa viva, non ferma alle glorie di un'epoca passata. Bisogna dunque creare nuovi modi di pensare e d'agire, fedeli ai nostri Valori ma pronti a fare i conti con la realtà del mondo in cui viviamo: non siamo del mondo ma nel mondo. Rifiutando le fusioni, i compromessi, i raggruppamenti eterogenei e le aggregazioni di sigle disparate cercate in nome di un'unione di facciata ma di fatto inesistente, la nostra associazione è nata alla ricerca di una vera unità di pensiero e d'azione. C'è una dinamica del cambiamento, una volontà di creare sinergie tra persone che mettono davanti a tutto Dio e l'uomo. Abbiamo risposto a questa esigenza con l'intenzione di diventare un trait d'union apolitico ed apartitico tra tante persone che credono nei nostri stessi valori ed alle quali portiamo un messaggio di novità nella forma organizzativa: Tradizione attiva, maturità e gioventù, speranza e cultura. Tricolore è e deve rimanere un ponte tra il passato e il futuro, un serbatoio di pensiero che sia collettore di energie e di idee, una struttura aperta, flessibile, ma anche un unico soggetto che possa organizzare e incanalare i tanti rivoli che da diverse sorgenti confluiscono nel rispetto e nella diffusione della storia sabauda e italiana, che si fonde con tante esperienze dell'Europa cristiana. Studi, internet, dibattiti, convegni, pubblicazioni, manifestazioni pubbliche, mostre e premi saranno le modalità principali d'azione di questa prima fase, durante la quale potremo rispondere a tante domande e precisare ancora meglio il nostro pensiero. Inoltre, poiché attualmente il 40% dell'umanità possiede il 3% delle ricchezze totali del globo e dato che molti cercano di ridurre la fede in Dio ad un'utopia sociale strumentalizzabile, a buonismo, a solidarietà, a semplice etica, vogliamo essere vicini a chi ha bisogno e intervenire per evitare che il Cristianesimo sia degradato a moralismo e la storia sia ridotta ad una serie di episodi scollegati l'uno dall'altro o, peggio, sia asservita ad interessi di parte. Nella ricerca del consensus quando è possibile, ma con la ferma volontà d'esprimere un'opinione fondata sulla verità, lontana dagli stereotipi, Vi invitiamo ad unirvi a noi, per sviluppare insieme questo nuovo spazio di libertà, con la speranza di essere degni del lustro e della Tradizione della più antica Dinastia cristiana vivente e della storia del popolo italiano. www.tricolore-italia.com pagina 51 - numero 241, Maggio 2010 TRICOLORE www.tricolore-italia.com