La Baita di Ginevra - ANA Gruppo di Ginevra
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La Baita di Ginevra Anno III n. 16 Dicembre 2013 Il periodico del Gruppo Alpini di Ginevra Commemorazione del 4 Novembre La commemorazione della fine della 1a Guerra Mondiale e della festa delle Forze armate è decisamente la manifestazione italiana la più seguita a Ginevra. Grazie anche alla clemenza del tempo che, sembrando consono del commovente ricordo, ha consentito lo svolgersi della sentita ricorrenza, senza il disturbo di una sola goccia. Alla solenne celebrazione, sono intervenuti, il Console generale d’Italia Andrea Bertozzi, il Vice Console Bianca Maria Pozzi, i Consoli di Germania, Francia, Russia, Belgio, Olanda, Tailandia e San Marino, il Consigliere militare all’ONU Generale Mario Amadei, il Presidente del Gran Consiglio ginevrino Gabriel Barrillier, il Presidente del Consiglio comunale di Ginevra Pascal Rubeli, il Consigliere amministrativo Vera Figurek, i Deputati Sergio dal Busco, Eric Stauffer e Mauro Poggia, il Comandante della gendarmeria Col. Christian Cudré-Mauroux, il Capo della polizia Monica Bonfanti, il Comandante della piazza d’armi Col. Thomas Keller e il Comandante della circonscrizione militare Maggiore Vania Keller, il Sindaco di Carouge Nicolas Walder e il Consigliere amministra- Gli Alpini alla Commemorazione dei caduti svizzeri di Mon Repos Mon Repos è l’equivalente del nostro 4 novembre, naturalmente non nel senso della fine del primo conflitto mondiale, bensì in quello più profondo dell’omaggio ai soldati morti per la patria o vittime del dovere compiuto, anche se non per fini bellici. La Svizzera, da secoli neutrale e in pace grazie al suo esercito di milizia, ha saputo proteggere le frontiere del paese, mobilizzando tutta la popoSegue a pagina 8 lazione durante ogni crisi dei paesi tivo Stéphanie Lammar, il rappresentante delle società militari svizzere Norberto Birchler, il Presidente dell’ASSO Robert Bouleau, il Presidente dell’Arquebuse et navigations Daniel Rossier, il vice Presidente nazionale degli Segue a pag. 6 Alpini francesi Gli alpini di Ginevra alla 49esima cena sociale La 49a cena sociale ha avuto luogo il sabato 23 novembre nella grande sala delle feste del comune di Corsier. Malgrado il cattivo tempo e la lontananza del luogo, un pò alla campagna, la partecipazione è stata notevole : 150 partecipanti. Allietata dalla sempre sorprendente orchestra del « DUO DI CASA NOSTRA », strano nome per questo simpatico terzetto di musicisti nostrani, la serata ha avuto il successo meritato, Segue a pagina 8 pag. 2 Anno III n. 16 Dicembre 2013 La Baita di Ginevra Tir international des Associations italo-suisses Vendredi 4 et samedi 5 octobre2103 s’est déroulé au Stand de tir de StGeorges, le traditionnel tir international des associations italo-suisses. N. Gallucci, officier de réserve de l’Armée italienne, avec l’aide de l’Association des Volontaires de Guerre et l’association Carabinieri a pu mettre sur pied ce concours grâce au soutien des Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation (EAN), qui a mis à disposition le Stand de St.Georges et son infrastructure. Différents volontaires (moniteurs de tirs, secrétaires) sont venus apporter leur coup de main à la réussite de cette manifestation à laquelle ont participé, venus spécialement d’Italie des membres des sections des Alpini, de l’UNUCI, des Carabinieri et des « Fiamme Gialle » (Guardia di Finanza), ainsi que plusieurs associations italiennes de Genève, dont le Groupe Alpini de Genève, conduit par son dynamique Capogruppo, Antonio Strappazzon ! Le Tir débute toujours avec la traditionnelle cérémonie du hisser des drapeaux, avec l’exécution des hymnes des deux pays. Les participants, alignés dans le stand, ont été annoncés au Conseiller d’Etat Pierre Maudet, venu spécialement les accueillir. Son allocution a été suivie par les bons vœux des différents EDITORE: Gruppo Alpini Ginevra A.N.A. (Alpini) Case postale 88 - 1211 Genève 8 www.anaginevra.altervista.org [email protected] Direttore Responsabile Antonio Strappazzon Tel. 079 434 82 12 Amministratore Giacomo Schiagno [email protected] Consiglieri Maddalena Fronda Luciano Caon Marcello Sartor, Franco Vola Collaboratore Norberto Birchler représentants des autorités, le major V. Keller, représentant les autorités militaires, le lieutenant-colonel C. Cudrex-Mauroux, Chef de l’Etatmajor de la police cantonale genevoise, Monsieur D. Rossier, président des EAN, La cérémonie a aussi été honorée par la présence du général de Brigade Mario Amadei, conseiller militaire de la délégation italienne auprès de la conférence sur le désarmement de Genève et de ses homologues Le Japonais . Col. Kosuke Midorikawa et l`Autrichien Peter Steiner. Dès la fin de la partie officielle, les tireurs se sont dirigés vers les emplacements qui leur avaient été désignés. Notre Capogruppo, inscrits pour les tirs, a donc eu l’occasion de tester toutes les armes personnelles d’ordonnance suisses de la fin du 20ème siècle et du 21ème siècle (les Fass 57 et 90, le mousqueton 31 ou les pistolets SIG 210 et 220. Après les tirs, le samedi après-midi, les participants ont eu l’occasion de visiter la Villa Rose à Gland Lt-col EMG N. BIRCHLER pag. 3 La Baita di Ginevra Anno III n. 16 Dicembre 2013 Conférence du général Mario Amadei au local de la SMG - Les armes à éclats non localisables ; - Les mines, les pièges et d’autres dispositifs ; - Les armes incendiaires ; - Les armes aveuglantes à laser ; - Les restes explosifs de guerre. La Société Militaire du Canton de Genève (SMG) accueillait mardi 14 octobre 2013 le général de brigade Mario Amadei, conseiller militaire de la Mission permanente de l’Italie auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales. Le thème de la conférence posait la question « Désarmement : où en est-on ? ». Le conférencier, après avoir rappelé que les objectifs du désarmement sont la prévention des conflits, la réduction des coûts des préparatifs militaires et la limitation des souffrances liées à un conflit, a également fait la distinction entre le désarmement, au sens strict, qui vise à réduire ou à éliminer certaines types d’armes, et d’autres activités proches et souvent complémentaires : la maîtrise des armements vise à limiter la détention ou l’usage de certains types d’armes, la nonprolifération vise à prévenir l’augmentation ou la diffusion de certaines armes et les MDCS (Mesures de confiance et de sécurité) telles que prévues par l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe). Le désarmement au sens large prend sont origine dans le droit international humanitaire (DIH) qui vise la protection des non-belligérants, la limitation de l’emploi des systèmes d’armes et des moyens et des méthodes de guerre. Le DIH est basé sur la Convention de Genève de 1864 et comprend les quatre Conventions de Genève de 1949 et les deux Protocoles additionnels de 1977. Les activités du désarmement à Genève sont centrées sur la Conférence du désarmement mais comprennent aussi le suivi de certaines conventions, notamment : - La Convention sur les armes biologiques ; - La Convention sur certaines armes classiques ; - La Convention d’Ottawa (Mine Ban Convention) ; - La Convention d’Oslo (Interdiction de la munition cargo). La conférence du désarmement a été instituée en 1960 en tant qu’instance unique de négociations multilatérale. Elle compte à ce jour La convention d’Ottawa interdit totalement l’emploi, le stockage, la production et le transfert de mines antipersonnel. Elle s’engage aussi pour la destruction de toutes les mines et le déminage des champs de mines. Elle fixe les bases pour l’assistance aux victimes et la coopération internationale. 65 membres. A son actif nous trouvons les conventions suivantes : le traité de non-prolifération nucléaire (1968), le traité pour la démilitarisation des fonds marins (1970), la convention sur les armes biologiques (1972), la convention sur l’interdiction de modification de l’environnement à des fins hostiles (1977), la convention sur les armes chimiques (1993) et le traité sur l’interdiction des essais nucléaires (1996). Depuis 1996, la Conférence se trouve dans une impasse résultant du manque de consensus sur l’adoption du programme de travail annuel. La convention sur les armes biologiques interdit la production, le stockage et l’acquisition d’agents biologiques et de toxines. Sa mise en œuvre exige une étroite collaboration parmi plusieurs institutions internationales, comme l’OMS, l’OIE, la FAO, l’OPCW et Interpol. La faiblesse de cette convention réside dans le fait qu’il n’existe ni système de vérification et de contrôle des interdictions imposées, ni Code de conduite pour les scientifiques qui puisse prévenir l’acquisition de connaissances avancées en matière biologique de la part de personnes malveillantes. La convention sur certaines armes classiques vise l’interdiction ou la réduction de certains armements conventionnels pouvant avoir des effets excessivement néfastes et non discriminatoire aussi bien sur la population civile que sur les combattants, ceci aussi bien durant le conflit lui-même, que dans la phase post conflictuelle. Les 5 protocoles annexés à la Convention visent à résoudre ou à limiter les problèmes causés par : La convention d’Oslo (armes à sous munitions) vise à interdire tous types de munition contenant des sous-munitions. Le conférencier, très à l’aise dans ce domaine très technique et théorique, a su captiver l’assistance dans laquelle nous remarquons la présence de Mme Anna SEMPIANA, , M. Antonio STRAPPAZZON, Capogruppo des Alpini de Genève et de Nicola GALLUCCI. Président UNUCI Le Vice-président de la SMG, le lieutenant-colonel P.-H. Heizmann a remercié au nom des participants et de la SMG le général M. AMADEI en lui offrant le traditionnel florilège de vins de la République et Canton de Genève. Lt-col EMG N. BIRCHLER pag. 4 La Baita di Ginevra Anno III n. 16 Dicembre 2013 Gli Alpini di Ginevra alla festa di San Maurizio, Patrono degli Alpini Il 22 settembre scorso, si è celebrata la festa del Santo Patrono degli Alpini, San Maurizio. A Saint-Maurice, sono conservate le reliquie del martire, generale in capo della legione Tebea egiziano-romana operante in Mesopotamia e trasferita nel 300 al nord delle Alpi, a Colonia. Il compito della legione era di assistere Massimiano nella lotta contro i barbari, Quadi e Marcomanni, che passavano il Reno e dilagavano in Gallia. La legione esegui vittoriosamente l’ordine, ma quando Massimiano ordinò di trucidare la popolazione del Vallese convertita al cristianesimo, si rifiutarono di farlo. Massimiano ordinò, per punizione, la decimazione della truppa, che continuo a rifiutare di perseguitare i cristiani. Dopo una seconda decimazione e il nuovo rifiuto, ne ordinò il massacro mediante decapitazione. San Maurizio mori cosi martire con i suoi 6.600 legionari convertiti al cristianesimo durante la decima persecuzione di Diocleziano. Il luogo dell’eccidio si trova ad Agaunum in Raetia, l’attuale Saint-Maurice, nel Cantone Vallese, in Svizzera. Tra gli scampati, c’era San Alessandro, che divenne vescovo di Bergamo. La grandiosa funzione religiosa nella vice presidente sezionale Morassi, il Capogruppo di Sion Zanella, con il socio Esposito, e il Capogruppo di Losanna Paronuzzi, con il suo vice Remo De Col. basilica fondata nell’anno 515 da Sigismondo, primo re cattolico dei Burgundi, è stata officiata da un Cardinale, tre Vescovi e il Patriarca Copto del Cairo, invitato d’onore, assistiti da 40 Sacerdoti concelebranti. Le guardie svizzere papaline, in tenuta da parata, facevano la scorta alla processione e alla guardia delle sacre reliquie, accompagnati da uno schieramento di polizia in tenuta d’epoca. Seguivano la gran massa delle autorità civili e militari, tra i quali l’intramontabile Pascal Couchepin, che fù eletto due volte Presidente della Confederazione Helvetica nel 2003 e nel 2008. La nostra delegazione si è intrattenuta lungamente con il coordinatore della festa Sign. Richard Gaston e con il Presidente Couchepin, che si è volentieri prestato alla foto ricordo, informando il nostro Marcello di aver servito nelle truppe alpine svizzere. Oggi, circa 650 ordini religiosi sono dedicati a San Maurizio, nonché diversi ordini cavallereschi, come l’ordine del Toson d’Oro e l’ordine di San Maurizio. San Maurizio fu anche Patrono del Sacro Romano Impero e fino al 1916, la spada di San Maurizio fu usata per l’incoronazione degli imperatori Austro-Ungarici. Gli Alpini ginevrini, guidati dal Capogruppo onorario Franco Vola, con l’Alfiere Marcello Sartor e il socio Lino Carota, hanno incontrato sul posto il Incontro con un fondatore del gruppo alpini di Ginevra Grande fu la nostra sorpresa quando durante la festa del 50 mo degli alpini di Villa del Conte. Siamo stati avvicinati dall`alpino Renzo Cosettini membro fondatore del nostro gruppo nel lontano 1964. Renzo Cosettini é anche stato un atleta grande marciatore ha partecipato piu volte ai campionati europei della montagna e alla maratona di New Yorck, e vincitore di numerevoli gare di corsa e marcia. Rientrato definitivamente in Italia é ora socio attivo del gruppo di Artegna a Gemona del Friuli Renzo saluta calorosamente e con commozione tutti i nostri soci ed in modo particolare il suo amico Mario Menossi che é sempre nostro socio e fu anche lui tra i fondatori dell`epoca ,e successivamente per moltissimi anni presidente dell`AVIS Ginevrino. pag. 5 Anno III n. 16 Dicembre 2013 La Baita di Ginevra Tutti alla Castagnata del Gruppo Alpini di Ginevra Accompagnati dal dolce tepore dell’estate Indiana, si è tenuta la Castagnata tradizionale del Gruppo Alpini, a Contamines. La prestigiosa magione del Generale Dufour ha fatto cornice all’avveni-mento. Gli addetti ai lavori, capitanati dal cuciniere artigliere Michelutti, si sono messi al lavoro già da sabato con la preparazione della polenta da grigliare. Grande lavoro il taglio delle castagne, 30 kg di grossi marroni mezzi italiani importati dal vice Capogruppo Luciano Caon, rientrato appositamente dalle vacanze scolastiche per non perdere il piacere di arrostirle, e mezzi francesi, approntati dal suo degno compare di grigliate, Giacomo Schiagno. Il buon Nerino Fabris, barista provetto, alimentato dal cambusiere Mirko Bernardi, istallava il bar, mentre il rosticciere Lino Carota lanciava i fornelli. Il prode Marcello Sartor coadiuvato dalle signore, istallava le tavolate. Bruna e Gabriella alla cassa ricevevano gli iscritti con il miglior sorriso autunnale. Numerosissimi i presenti, pieni i tavoli in tutte le stanze. Prestigiose le presenze del Presidente della fondazione René Thonney, accompagnato dal figlio e dalla sorridente nuora che compiva gli anni per l’occasione. Presente l’infaticabile Presidente dell’ASSO, l’ufficiale specializzato Robert Bouleau e il Colonnello Norberto Birchler. Non mancava il Coordinatore della Saig, Carmelo Vaccaro, e i presidenti delle associazioni : Bellunesi Giacobbe Capraro, Fogolar Furlan Giuseppe Chiararia, Avis Lucia Barazzuti, Forza Cesena Oliviero Bisacchi e il vice dei Romagnoli Carmen Leonelli, Anna Sempiana del Consolato, e il brillantissimo candidato al Consiglio de- gli Stati, il Sindaco di Bernex e Deputato Sergio Dal Busco, figlio di Alpino e grande amico del Gruppo. Serviti dalle graziose e instancabile signore del Gruppo, tutti i commensali hanno gradito la qualità e la bonta dei semplici cibi proposti. Il tutto era annaffiato dal buon rosso d’annata che ha colmato i presenti, preparandoli all’arrivo dei superbi marroni cotti a puntino e armoniosamente accompagnati dalle patate dolci. Un grazie sincero ai lavoratori, artefici principali del successo di questa simpatica manifestazione stagionale. pag. 6 La Baita di Ginevra Anno III n. 16 Dicembre 2013 Il Gruppo di Ginevra ai 50 anni del Gruppo di Villa del Conte Invitati dal capogruppo Marco Zen, compaesano del nostro vice capogruppo Luciano Caon, una rappresentanza degli alpini ginevrini sono partiti sabato 28 settembre, di buon mattino, al 50mo anniversario del gruppo alpini di Villa del Conte. Ad accompagnare la spedizione c’era un gruppetto della SAIG con il coordinatore al volante. All’arrivo nel paese imbandierato, l’accoglienza vivace e fraterna degli alpini di Villa del Conte, dopo un viaggio tranquillo di 7 ore, ci ha fatto subito dimenticare la fatica. Un brindisi da Luciano, dove abbiamo piantato le tende e subito al ristorante per riprendere forza. Assieme alla forza, abbiamo preso anche il primo kg, tanto era abbondante l’ottimo pranzo. Pomeriggio di shopping per le signore accompagnanti, mentre i baldi alpini gustavano l’ambiente, già ben popolato dagli ospiti e alpini locali, in attesa della serata. Assieme all’ambiente di festa, qualche buona ombretta aiutava ad attendere il seguito delle operazioni. A meraviglia, la sagra del baccalà era li anche per noi. Dopo le delizie del baccalà alla vicentina e mantecato, annaffiato dal buon Cabernet e Merlot Veneto, con la coscienza dietetica tranquilla di aver mangiato pesce, e quindi leggero, via di corsa all’auditorium per la serata di canti e cori alpini. Hai mè ! siamo in Veneto e dopo il bel spettacolo, non poteva, pena l’insonnia, mancare lo spuntino serale, servito nella taverna di Ezio Caon, alpino del Feltre e nipote di Luciano. Certo, eravamo a due passi dal nostro accampamento, ma con una dovizia di ogni ben di Dio : soppressa, salame e tutta la funzione. Di nuovo in sfilata oltre il Tergola per l’inaugurazione della nuova sede, costruita grazie all’aiuto del comune e alla generosità dei proprietari che hanno gratuitamente offerto il terreno per farne un parco, che sarà curato dagli alpini di Villa del Conte. diatamente installato. Dopo una notte di dieta, Diana all’alba e pronti allo schieramento, nella piazza davanti al comune e al monumento agli alpini, la Fanfara storica di Vicenza, in costume d’epoca, provava gli ottoni, mentre anche due muli bastati prendevano posto. Il grosso degli alpini, preceduti da labari e gagliardetti, si mettevano in riga. Presenti numerose associazioni d’arma e un folto gruppo di ex Bersaglieri in divisa. Dopo le allocuzioni delle autorità provinciali e regionali con la meteo clemente che ci ha lasciato pochi minuti per raggiungere il grande tendone dove, con altri 360 commensali, siamo stati lautamente serviti dalle signore del gruppo, abbiamo cosi aggiunto il terzo kg da riportare a Ginevra. Tra gli scambi di doni e gagliardetti, abbiamo avuto il piacere di molti incontri con gli alpini locali e con alpini ospiti provenienti anche da molto lontano, come Domenico De Monte dall’Australia. Terminato lo schieramento, il Sindaco alpino Francesco Cazzato dava il benvenuto, seguito dal presidente della sezione di Padova Lino Rizzi e dal capogruppo Marco Zen. L’ultimo kg, lo abbiamo aggiunto la sera, invitati dalla sorella di Luciano Caon, che qui ringrazio, riuniti in una immensa tavolata, imbandita come per le nozze, abbiamo gustato tutti i prodotti del Veneto generoso. Dopo l’alza bandiera e la posa delle corone al monumento ai caduti e all’alpino, il corteo sfilava fino alla chiesa per la S. Messa solenne, accompagnata dal suggestivo coro alpino ANA Cittadella, durante Penibile il ritorno. Per l’aumento di volume, la macchina sembrava più piccola, però guidata con perizia dal nostro caro vice, che ringrazio e complimento, anche per la sua bella famiglia, che tanto bene ci ha accolti. pag. 7 Anno III n. 16 Dicembre 2013 La Baita di Ginevra Commemorazione del 4 Novembre Bernard Revol, il Presidente e vice Presidente dell’Ass. « CEUX DE VERDUN », il Presidente U.N.U.C.I. Nicola Gallucci, il Presidente dell’Ass. Carabinieri Angelo Scirocco e il Presidente dei volontari di guerra Roberto Dazzi, i presidenti delle Associazioni : Bellunesi, Piemontesi, Pugliesi, Friulani, Calabresi, Emiliani-Romagnoli, Forza Cesena, Sardi e tantissime altre personalità internazionali. Degna di encomio, la presenza dell’Alpino ex combattente, 93enne, il pluridecorato Angelo Orlandini, reduce di Russia, e del marinaio ex combattente e alfiere dell’ANCRI Capazzo, che non hanno voluto mancare il raccoglimento, in memoria dei loro compagni d’arme che non sono tornati. A questo prestigioso schieramento, seguiva un lungo corteo delle bandiere e gagliardetti delle società militari e civili e dei connazionali, raccolti nella mestizia dell’evento. Coadiuvato da Monsignor Massimo De Gregori, segretario della Nunziatura, la Santa Messa è stata celebrata dal Nunzio Apostolico l’Arcivescovo Monsignor Tomasi, che, con parole di grande saggezza, ha saputo aprire i cuori dei convenuti. La fanfara di Carouge guidava il corteo solenne al piazzale del Monumento, dove venivano schierate le bandiere. Mentre l’Alpino Emilio Ragnoli issava il tricolore, venivano suonati gli inni nazionali di Svizzera e Italia. Poi, sulle note del PIAVE, veniva deposta una corona di alloro alla memoria di tutti i caduti, accompagnata dal Commendatore Nunzio Crusi, dal Console generale Andrea Bertozzi, dal Generale Mario Amadei e portata dagli Alpini Franco Vola e Giacomo Schiagno. Veniva comandato l’attenti e l’onore ai morti, mentre il trombettiere commoveva il pubblico con « Il Silenzio », fuori ordinanza. Il messaggio del Comm. Nunzio Crusi, Presidente dell’ANCRI, a sua richiesta, è stato letto dal Capogruppo degli Alpini Antonio Strappazzon, responsabile del protocollo, il quale faceva gli onori al Commendatore e domandava alla folla un grande applauso a colui che, per più di 40 anni, ha tenuto alta la fiamma del ricordo, organizzando ogni anno la ricorrenza e che ancora oggi, malgrado la venerabile età di quasi 90 anni e l’usura delle sue ginocchia, non ha voluto mancare al dovere di onorare i nostri caduti. La folla rispondeva commossa al doveroso ringraziamento. Il discorso terminava con il ricordo, anche di sostegno, ai nostri Marò, Salvatore Girone e Massimiliano la Torre, da troppo tempo trattenuti ingiustamente in India, perché possano presto ritrovare le loro famiglie. Seguiva il discorso del Console Andrea Bertozzi, come sempre molto ricercato e sentito, al termine del quale domandava il minuto di silenzio. La conclusione ha visto sfilare e raccogliersi salutando militari e ci- vili che, sfilando lentamente davanti al Monumento sommerso dai fiori e attorniato dalle bandiere, hanno reso il rinnovato omaggio a quanti hanno perso la vita in nome della patria. Il seguito, nella più pura tradizione alpina, alla « Salle des Bossons », dove la brigata Alpini e alpine da cucina aspettava con piede fermo i commensali, regalandoli con dei deliziosi manicaretti dall’aperitivo al caffè. A questi lavoratori dell’ombra, sacrificati volontari per la riuscita della manifestazione, va il mio più grande e sincero ringraziamento e la riconoscenza di tutti i partecipanti. Al termine del pranzo, il Commendatore Nunzio Crusi prendeva la parola per ringraziare gli Alpini e la Società delle associazioni italiane, assieme a tutti i presenti, chiedendoci di continuare la sua opera e non dimenticare mai il ricordo di quanti sono caduti per il dovere compiuto, per la patria e l’unità d’Italia. Organizzata di concerto tra il gruppo ALPINI, l’ANCRI e la S.A.I.G., la manifestazione di puro patriottismo è stata una totale riuscita, con il beneplacito e l’indulgenza del Dio degli eserciti che ha scatenato le ire del cielo solo dopo la conclusione della cerimonia. pag. 8 Anno III n. 16 Dicembre 2013 La Baita di Ginevra Gli alpini di Ginevra alla 49esima cena sociale grazie anche alla bravura degli officianti in cucina : Franco Liparulo, Enzo Contato e Maria Sartor che, capitanati da Beniamino Michelutti, hanno servito un menu eccellente, seguito da due dessert. I partecipanti, accolti dal bel sorriso di Bruna Caon, installata alla cassa con il cassiere Giacomo Schiagno, hanno preso posto nelle grandi tavolate preparate ad arte, con addobbi di stagione, dal nostro Franco Vola e Mirko Bernardi, aiutati dalle sempre verde signore del gruppo. Al bar, mancando l’inseparabile Nerino Fabris in viaggio, il nostro grande vice capogruppo, Luciano Caon, mesceva vini e grappe di qualità con un largo sorriso. Ricchissima ed attesa la tombola, al- CRI, Comm. N. Crusi e numerosi presidenti d’associazioni regionali e personalità militari. lestita ad arte da Marcello Sartor, con ben 20 super premi, ha fatto la gioia dei fortunati vincitori. Il ballo tradizionale ha potuto esprimersi in una cornice ottimale, con la grande pista a disposizione dei molto bravi ballerini. Numerosi gli invitati eccellenti che ci hanno onorato con la loro presenza, tra i quali il Presidente AN- Colgo l’occasione per ringraziare il custode, François Jaccard, per l’estrema gentilezza e tutti i soci lavoratori per l’abnegazione in favore del gruppo e tutte le amiche e amici che ci hanno graziosamente dato un preziosissimo aiuto in sala e in cucina. Grazie di cuore, perché senza di voi, questa festa non potrebbe avere luogo. La bella sala ha permesso un conviviale replay domenica mattina per le pulizie del luogo, che ha gratificato i partecipanti con un delizioso risotto ai porcini dell’Officina, elaborato con una speciale ricetta, inventata per l’occasione, dallo stupefacente meccanico carrozziere, Luciano Caon. Gli Alpini alla Commemorazione dei caduti svizzeri di Mon Repos gli sfilanti, mentre il contingente militare presenta le armi. vicini e durante i due conflitti mondiali. Centinaia di migliaia di richiamati hanno costruito delle imponenti opere di difesa e vigilato armati contro ogni violazione del suo territorio, reagendo con le armi in maniera vigorosa e risoluta agli sconfinamenti, anche della potente armata hitleriana, senza paura ne tentennamenti. Naturalmente, in tanti anni di servizio continuato, le malattie e gli incidenti hanno mietuto molte vittime che sono, ogni anno, ricordate con una bellissima cerimonia che parte in sfilata dalla statua di SiSSi, la disgraziata sposa di Francesco Giuseppe, imperatore d’Austria-Ungheria, assassinata da un anarchico davanti l’imbarcadero del Beau Rivage Hotel, dove risiedeva. Con un reparto in armi, seguito dai corpi di Polizia e « Vieux Grenadiers » in costume d’epoca, seguiti dai « Carabiniers Genevois » e dai vecchi Artiglieri, le associazioni dei veterani Le bandiere vengono piazzate ai lati e la parte ufficiale segue con i discorsi delle più alte autorità militari e civili. francesi, inglesi e l’ANCRI italiano precedono gli Alpini, carabinieri e i volontari di guerra, poi l’UNUCI e le associazioni patriottiche sportive e regionali. Al suono dei tamburi, il lungo corteo raggiunge il Parco di Mon Repos attraverso il lungolago, chiuso al traffico per l’occasione. Davanti al monumento, il picchetto d’onore, con la fanfara e tutte le autorità della Repubblica, attorniata dalle rappresentanze delle ambasciate internazionali, accoglie Dopo l’inno nazionale svizzero ed il « Cé qu’è lainô », inno nazionale ginevrino, l’esercito offre il tradizionale « vin brûlé » in un conviviale buffet campestre, dove le autorità prendono il cosiddetto bagno di folla in tutta semplicità. Ministri, ambasciatori e semplici cittadini brindano alla patria, in ricordo di quanti sono andati avanti.