La Baita di Ginevra - ANA Gruppo di Ginevra

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La Baita di Ginevra - ANA Gruppo di Ginevra
La Baita di Ginevra
Anno III n. 16 Dicembre 2013
Il periodico del Gruppo Alpini di Ginevra
Commemorazione del 4 Novembre
La commemorazione della fine della
1a Guerra Mondiale e della festa delle
Forze armate è decisamente la manifestazione italiana la più seguita a
Ginevra.
Grazie anche alla clemenza del tempo
che, sembrando consono del commovente ricordo, ha consentito lo svolgersi della sentita ricorrenza, senza il
disturbo di una sola goccia.
Alla solenne celebrazione, sono intervenuti, il Console generale d’Italia
Andrea Bertozzi, il Vice Console
Bianca Maria Pozzi, i Consoli di Germania, Francia, Russia, Belgio, Olanda, Tailandia e San Marino, il Consigliere militare all’ONU Generale Mario Amadei, il Presidente del Gran
Consiglio ginevrino Gabriel Barrillier,
il Presidente del Consiglio comunale
di Ginevra Pascal Rubeli, il Consigliere amministrativo Vera Figurek, i
Deputati Sergio dal Busco, Eric Stauffer e Mauro Poggia, il Comandante
della gendarmeria Col. Christian
Cudré-Mauroux, il Capo della polizia
Monica Bonfanti, il Comandante
della piazza d’armi Col. Thomas Keller e il Comandante della circonscrizione militare Maggiore Vania Keller, il Sindaco di Carouge Nicolas
Walder e il Consigliere amministra-
Gli Alpini alla Commemorazione dei
caduti svizzeri di Mon Repos
Mon Repos è l’equivalente del nostro 4 novembre, naturalmente non nel senso della fine del primo conflitto
mondiale, bensì in quello più profondo dell’omaggio ai
soldati morti per la patria o vittime del dovere compiuto,
anche se non per fini bellici.
La Svizzera, da secoli neutrale e in pace grazie al suo esercito di milizia, ha saputo proteggere le frontiere del
paese, mobilizzando tutta la popoSegue a pagina 8
lazione durante ogni crisi dei paesi
tivo Stéphanie Lammar, il rappresentante delle società militari svizzere Norberto Birchler, il Presidente
dell’ASSO Robert Bouleau, il Presidente dell’Arquebuse et navigations
Daniel Rossier, il vice Presidente
nazionale degli
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Alpini francesi
Gli alpini di Ginevra alla
49esima cena sociale
La 49a cena sociale ha avuto luogo il sabato 23 novembre nella grande sala delle feste del comune di Corsier.
Malgrado il cattivo tempo e la lontananza del luogo, un
pò alla campagna, la partecipazione è stata notevole :
150 partecipanti.
Allietata dalla sempre sorprendente orchestra del
« DUO DI CASA NOSTRA », strano nome per questo
simpatico terzetto di musicisti nostrani, la serata ha
avuto il successo meritato,
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Anno III n. 16
Dicembre 2013
La Baita di Ginevra
Tir international des Associations italo-suisses
Vendredi 4 et samedi 5 octobre2103
s’est déroulé au Stand de tir de StGeorges, le traditionnel tir international des associations italo-suisses.
N. Gallucci, officier de réserve de
l’Armée italienne, avec l’aide de
l’Association des Volontaires de
Guerre et l’association Carabinieri a
pu mettre sur pied ce concours grâce
au soutien des Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation (EAN), qui a
mis à disposition le Stand de St.Georges et son infrastructure.
Différents volontaires (moniteurs de
tirs, secrétaires) sont venus apporter
leur coup de main à la réussite de
cette manifestation à laquelle ont
participé, venus spécialement d’Italie
des membres des sections des Alpini,
de l’UNUCI, des Carabinieri et des
« Fiamme Gialle » (Guardia di Finanza), ainsi que plusieurs associations italiennes de Genève, dont le
Groupe Alpini de Genève, conduit
par son dynamique Capogruppo,
Antonio Strappazzon !
Le Tir débute toujours avec la
traditionnelle cérémonie du hisser
des drapeaux, avec l’exécution des
hymnes des deux pays. Les participants, alignés dans le stand, ont été
annoncés au Conseiller d’Etat Pierre
Maudet, venu spécialement les
accueillir. Son allocution a été suivie
par les bons vœux des différents
EDITORE:
Gruppo Alpini Ginevra
A.N.A. (Alpini)
Case postale 88 - 1211 Genève 8
www.anaginevra.altervista.org
[email protected]
Direttore Responsabile
Antonio Strappazzon
Tel. 079 434 82 12
Amministratore
Giacomo Schiagno
[email protected]
Consiglieri
Maddalena Fronda
Luciano Caon
Marcello Sartor, Franco Vola
Collaboratore
Norberto Birchler
représentants des autorités, le major
V. Keller, représentant les autorités
militaires, le lieutenant-colonel C.
Cudrex-Mauroux, Chef de l’Etatmajor de la police cantonale genevoise, Monsieur D. Rossier, président
des EAN, La cérémonie a aussi été
honorée par la présence du général de
Brigade Mario Amadei, conseiller
militaire de la délégation italienne
auprès de la conférence sur le désarmement de Genève et de ses homologues Le Japonais . Col. Kosuke
Midorikawa et l`Autrichien Peter
Steiner.
Dès la fin de la partie officielle, les
tireurs se sont dirigés vers les
emplacements qui leur avaient été
désignés.
Notre Capogruppo, inscrits pour les
tirs, a donc eu l’occasion de tester
toutes les armes personnelles
d’ordonnance suisses de la fin du
20ème siècle et du 21ème siècle (les
Fass 57 et 90, le mousqueton 31 ou
les pistolets SIG 210 et 220.
Après les tirs, le samedi après-midi,
les participants ont eu l’occasion de
visiter la Villa Rose à Gland
Lt-col EMG N. BIRCHLER
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Conférence du général Mario Amadei au local de la SMG
- Les armes à éclats non
localisables ;
- Les mines, les pièges et d’autres
dispositifs ;
- Les armes incendiaires ;
- Les armes aveuglantes à laser ;
- Les restes explosifs de guerre.
La Société Militaire du Canton de
Genève (SMG) accueillait mardi 14
octobre 2013 le général de brigade
Mario Amadei, conseiller militaire de la Mission permanente de
l’Italie auprès des Nations Unies et
des autres organisations internationales. Le thème de la conférence
posait la question « Désarmement :
où en est-on ? ».
Le conférencier, après avoir rappelé
que les objectifs du désarmement
sont la prévention des conflits, la
réduction des coûts des préparatifs
militaires et la limitation des souffrances liées à un conflit, a également fait la distinction entre le désarmement, au sens strict, qui vise à
réduire ou à éliminer certaines
types d’armes, et d’autres activités
proches et souvent complémentaires : la maîtrise des armements
vise à limiter la détention ou l’usage
de certains types d’armes, la nonprolifération vise à prévenir l’augmentation ou la diffusion de certaines armes et les MDCS (Mesures
de confiance et de sécurité) telles
que
prévues
par
l’OSCE
(Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe).
Le désarmement au sens large
prend sont origine dans le droit
international humanitaire (DIH)
qui vise la protection des non-belligérants, la limitation de l’emploi
des systèmes d’armes et des moyens
et des méthodes de guerre. Le DIH
est basé sur la Convention de Genève de 1864 et comprend les quatre Conventions de Genève de 1949
et les deux Protocoles additionnels
de 1977.
Les activités du désarmement à
Genève sont centrées sur la
Conférence du désarmement mais
comprennent aussi le suivi de
certaines conventions, notamment :
- La Convention sur les armes
biologiques ;
- La Convention sur certaines armes
classiques ;
- La Convention d’Ottawa (Mine
Ban Convention) ;
- La Convention d’Oslo (Interdiction de la munition cargo).
La conférence du désarmement a
été instituée en 1960 en tant
qu’instance unique de négociations
multilatérale. Elle compte à ce jour
La convention d’Ottawa interdit
totalement l’emploi, le stockage, la
production et le transfert de mines
antipersonnel. Elle s’engage aussi
pour la destruction de toutes les
mines et le déminage des champs de
mines. Elle fixe les bases pour
l’assistance aux victimes et la
coopération internationale.
65 membres. A son actif nous trouvons
les conventions suivantes : le traité de
non-prolifération nucléaire (1968), le
traité pour la démilitarisation des
fonds marins (1970), la convention sur
les armes biologiques (1972), la convention sur l’interdiction de modification de l’environnement à des fins
hostiles (1977), la convention sur les
armes chimiques (1993) et le traité sur
l’interdiction des essais nucléaires
(1996). Depuis 1996, la Conférence se
trouve dans une impasse résultant du
manque de consensus sur l’adoption du
programme de travail annuel.
La convention sur les armes biologiques interdit la production, le stockage
et l’acquisition d’agents biologiques et
de toxines. Sa mise en œuvre exige une
étroite collaboration parmi plusieurs
institutions internationales, comme
l’OMS, l’OIE, la FAO, l’OPCW et Interpol. La faiblesse de cette convention
réside dans le fait qu’il n’existe ni
système de vérification et de contrôle
des interdictions imposées, ni Code de
conduite pour les scientifiques qui
puisse prévenir l’acquisition de connaissances avancées en matière biologique de la part de personnes malveillantes.
La convention sur certaines armes
classiques vise l’interdiction ou la réduction de certains armements conventionnels pouvant avoir des effets
excessivement néfastes et non discriminatoire aussi bien sur la population civile que sur les combattants, ceci
aussi bien durant le conflit lui-même,
que dans la phase post conflictuelle.
Les 5 protocoles annexés à la
Convention visent à résoudre ou à
limiter les problèmes causés par :
La convention d’Oslo (armes à sous
munitions) vise à interdire tous
types de munition contenant des
sous-munitions.
Le conférencier, très à l’aise dans ce
domaine très technique et théorique,
a su captiver l’assistance dans laquelle nous remarquons la présence
de Mme Anna SEMPIANA, , M.
Antonio STRAPPAZZON, Capogruppo des Alpini de Genève et de Nicola
GALLUCCI. Président UNUCI
Le Vice-président de la SMG, le
lieutenant-colonel P.-H. Heizmann a
remercié au nom des participants et
de la SMG le général M. AMADEI en
lui offrant le traditionnel florilège de
vins de la République et Canton de
Genève.
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Gli Alpini di Ginevra alla festa di San Maurizio, Patrono degli Alpini
Il 22 settembre scorso, si
è celebrata la festa del
Santo Patrono degli Alpini, San Maurizio.
A Saint-Maurice, sono
conservate le reliquie del
martire, generale in capo
della legione Tebea egiziano-romana operante in
Mesopotamia e trasferita
nel 300 al nord delle Alpi,
a Colonia. Il compito della legione era di assistere
Massimiano nella lotta
contro i barbari, Quadi e
Marcomanni, che passavano il Reno
e dilagavano in Gallia. La legione
esegui vittoriosamente l’ordine, ma
quando Massimiano ordinò di trucidare la popolazione del Vallese convertita al cristianesimo, si rifiutarono
di farlo.
Massimiano ordinò, per punizione,
la decimazione della truppa, che continuo a rifiutare di perseguitare i cristiani. Dopo una seconda decimazione e il nuovo rifiuto, ne ordinò il
massacro mediante decapitazione.
San Maurizio mori cosi martire con i
suoi 6.600 legionari convertiti al
cristianesimo durante la decima persecuzione di Diocleziano. Il luogo
dell’eccidio si trova ad Agaunum in
Raetia, l’attuale Saint-Maurice, nel
Cantone Vallese, in Svizzera. Tra gli
scampati, c’era San Alessandro, che
divenne vescovo di Bergamo.
La grandiosa funzione religiosa nella
vice presidente sezionale
Morassi, il Capogruppo di
Sion Zanella, con il socio
Esposito, e il Capogruppo
di Losanna Paronuzzi, con
il suo vice Remo De Col.
basilica fondata nell’anno 515 da Sigismondo, primo re cattolico dei
Burgundi, è stata officiata da un Cardinale, tre Vescovi e il Patriarca Copto del Cairo, invitato d’onore, assistiti da 40 Sacerdoti concelebranti.
Le guardie svizzere papaline, in tenuta da parata, facevano la scorta alla
processione e alla guardia delle sacre
reliquie, accompagnati da uno schieramento di polizia in tenuta d’epoca.
Seguivano la gran massa delle autorità civili e militari, tra i quali l’intramontabile Pascal Couchepin, che fù eletto due volte
Presidente della Confederazione Helvetica nel 2003 e nel 2008.
La nostra delegazione si è
intrattenuta lungamente
con il coordinatore della
festa Sign. Richard Gaston e con il Presidente
Couchepin, che si è volentieri prestato alla foto ricordo, informando il nostro Marcello di aver servito nelle truppe alpine svizzere.
Oggi, circa 650 ordini religiosi sono
dedicati a San Maurizio, nonché diversi ordini cavallereschi, come l’ordine del Toson d’Oro e l’ordine di
San Maurizio.
San Maurizio fu anche Patrono del
Sacro Romano Impero e fino al 1916,
la spada di San Maurizio fu usata per
l’incoronazione degli imperatori Austro-Ungarici.
Gli Alpini ginevrini, guidati dal Capogruppo onorario Franco Vola, con
l’Alfiere Marcello Sartor e
il socio Lino Carota, hanno incontrato sul posto il
Incontro con un fondatore del gruppo alpini di Ginevra
Grande fu la nostra sorpresa quando durante la
festa del 50 mo degli alpini di Villa del Conte.
Siamo stati avvicinati dall`alpino Renzo Cosettini membro fondatore del nostro gruppo nel lontano 1964.
Renzo Cosettini é anche stato un atleta grande
marciatore ha partecipato piu volte ai campionati europei della montagna e alla maratona di
New Yorck, e vincitore di numerevoli gare di
corsa e marcia.
Rientrato definitivamente in Italia é ora socio
attivo del gruppo di Artegna a Gemona del Friuli
Renzo saluta calorosamente e con commozione
tutti i nostri soci ed in modo particolare il suo
amico Mario Menossi che é sempre nostro socio
e fu anche lui tra i fondatori dell`epoca ,e successivamente per moltissimi anni presidente
dell`AVIS Ginevrino.
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Tutti alla Castagnata del Gruppo Alpini di Ginevra
Accompagnati dal dolce tepore
dell’estate Indiana, si è tenuta
la Castagnata tradizionale del
Gruppo Alpini, a Contamines.
La prestigiosa magione del
Generale Dufour ha fatto cornice all’avveni-mento. Gli addetti ai lavori, capitanati dal
cuciniere artigliere Michelutti,
si sono messi al lavoro già da
sabato con la preparazione
della polenta da grigliare.
Grande lavoro il taglio delle
castagne, 30 kg di grossi marroni mezzi italiani importati
dal vice Capogruppo Luciano
Caon, rientrato appositamente
dalle vacanze scolastiche per
non perdere il piacere di arrostirle, e
mezzi francesi, approntati dal suo
degno compare di grigliate, Giacomo
Schiagno.
Il buon Nerino Fabris, barista provetto, alimentato dal cambusiere
Mirko Bernardi, istallava il bar, mentre il rosticciere Lino Carota lanciava
i fornelli. Il prode Marcello Sartor
coadiuvato dalle signore, istallava le
tavolate.
Bruna e Gabriella alla cassa ricevevano gli iscritti con il miglior sorriso
autunnale.
Numerosissimi i presenti, pieni i tavoli in tutte le stanze. Prestigiose le
presenze del Presidente della fondazione René Thonney, accompagnato
dal figlio e dalla sorridente nuora che
compiva gli anni per l’occasione. Presente l’infaticabile Presidente dell’ASSO, l’ufficiale specializzato Robert Bouleau e il Colonnello Norberto Birchler.
Non mancava il Coordinatore della
Saig, Carmelo Vaccaro, e i presidenti
delle associazioni : Bellunesi Giacobbe Capraro, Fogolar Furlan Giuseppe
Chiararia, Avis Lucia Barazzuti, Forza Cesena Oliviero Bisacchi e il vice
dei Romagnoli Carmen Leonelli, Anna Sempiana del Consolato, e il brillantissimo candidato al Consiglio de-
gli Stati, il Sindaco di Bernex e Deputato Sergio Dal Busco, figlio di Alpino e grande amico del Gruppo.
Serviti dalle graziose e instancabile
signore del Gruppo, tutti i commensali hanno gradito la qualità e la bonta dei semplici cibi proposti. Il tutto
era annaffiato dal buon rosso d’annata che ha colmato i presenti, preparandoli all’arrivo dei superbi marroni
cotti a puntino e armoniosamente
accompagnati dalle patate dolci.
Un grazie sincero ai lavoratori, artefici principali del successo di questa
simpatica manifestazione stagionale.
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Il Gruppo di Ginevra ai 50 anni del Gruppo di Villa del Conte
Invitati dal capogruppo
Marco Zen, compaesano del
nostro vice capogruppo Luciano Caon, una rappresentanza degli alpini ginevrini
sono partiti sabato 28 settembre, di buon mattino, al
50mo anniversario del gruppo alpini di Villa del Conte.
Ad accompagnare la spedizione c’era un gruppetto
della SAIG con il coordinatore al volante.
All’arrivo nel paese imbandierato,
l’accoglienza vivace e fraterna degli
alpini di Villa del Conte, dopo un viaggio tranquillo di 7 ore, ci ha fatto subito dimenticare la fatica. Un brindisi
da Luciano, dove abbiamo piantato le
tende e subito al ristorante per riprendere forza. Assieme alla forza, abbiamo preso anche il primo kg, tanto era
abbondante l’ottimo pranzo.
Pomeriggio di shopping per le signore
accompagnanti, mentre i baldi alpini
gustavano l’ambiente, già ben popolato dagli ospiti e alpini locali, in attesa
della serata. Assieme all’ambiente di
festa, qualche buona ombretta aiutava
ad attendere il seguito delle operazioni.
A meraviglia, la sagra del baccalà era
li anche per noi. Dopo le delizie del
baccalà alla vicentina e mantecato,
annaffiato dal buon Cabernet e Merlot
Veneto, con la coscienza dietetica
tranquilla di aver mangiato pesce, e
quindi leggero, via di corsa all’auditorium per la serata di canti e cori
alpini.
Hai mè ! siamo in Veneto e dopo il bel
spettacolo, non poteva, pena l’insonnia, mancare lo spuntino serale, servito nella taverna di Ezio Caon, alpino
del Feltre e nipote di Luciano.
Certo, eravamo a due passi dal nostro
accampamento, ma con una dovizia di
ogni ben di Dio : soppressa, salame e
tutta la funzione.
Di nuovo in sfilata oltre il
Tergola per l’inaugurazione
della nuova sede, costruita
grazie all’aiuto del comune e
alla generosità dei proprietari
che hanno gratuitamente offerto il terreno per farne un
parco, che sarà curato dagli
alpini di Villa del Conte.
diatamente installato.
Dopo una notte di dieta, Diana
all’alba e pronti allo schieramento,
nella piazza davanti al comune e al
monumento agli alpini, la Fanfara
storica di Vicenza, in costume d’epoca, provava gli ottoni, mentre
anche due muli bastati prendevano
posto. Il grosso degli alpini, preceduti da labari e gagliardetti, si mettevano in riga. Presenti numerose
associazioni d’arma e un folto
gruppo di ex Bersaglieri in divisa.
Dopo le allocuzioni delle autorità provinciali e regionali
con la meteo clemente che ci
ha lasciato pochi minuti per raggiungere il grande tendone dove, con altri
360 commensali, siamo stati lautamente serviti dalle signore del gruppo, abbiamo cosi aggiunto il terzo kg
da riportare a Ginevra.
Tra gli scambi di doni e gagliardetti,
abbiamo avuto il piacere di molti incontri con gli alpini locali e con alpini
ospiti provenienti anche da molto lontano, come Domenico De Monte dall’Australia.
Terminato lo schieramento, il Sindaco alpino Francesco Cazzato dava il benvenuto, seguito dal presidente della sezione di Padova Lino
Rizzi e dal capogruppo Marco Zen.
L’ultimo kg, lo abbiamo aggiunto la
sera, invitati dalla sorella di Luciano
Caon, che qui ringrazio, riuniti in una
immensa tavolata, imbandita come
per le nozze, abbiamo gustato tutti i
prodotti del Veneto generoso.
Dopo l’alza bandiera e la posa delle
corone al monumento ai caduti e
all’alpino, il corteo sfilava fino alla
chiesa per la S. Messa solenne, accompagnata dal suggestivo coro
alpino ANA Cittadella, durante
Penibile il ritorno. Per l’aumento di
volume, la macchina sembrava più
piccola, però guidata con perizia dal
nostro caro vice, che ringrazio e complimento, anche per la sua bella famiglia, che tanto bene ci ha accolti.
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Commemorazione del 4 Novembre
Bernard Revol, il Presidente e vice Presidente
dell’Ass. « CEUX DE VERDUN »,
il
Presidente
U.N.U.C.I. Nicola Gallucci,
il Presidente dell’Ass. Carabinieri Angelo Scirocco e
il Presidente dei volontari
di guerra Roberto Dazzi, i
presidenti delle Associazioni : Bellunesi, Piemontesi, Pugliesi, Friulani,
Calabresi, Emiliani-Romagnoli, Forza Cesena, Sardi
e tantissime altre personalità internazionali.
Degna di encomio, la presenza dell’Alpino ex combattente, 93enne, il
pluridecorato Angelo Orlandini, reduce di Russia, e del marinaio ex combattente e alfiere dell’ANCRI Capazzo, che non hanno voluto mancare il
raccoglimento, in memoria dei loro
compagni d’arme che non sono tornati. A questo prestigioso schieramento,
seguiva un lungo corteo delle bandiere e gagliardetti delle società militari e
civili e dei connazionali, raccolti nella
mestizia dell’evento.
Coadiuvato da Monsignor Massimo
De Gregori, segretario della Nunziatura, la Santa Messa è stata celebrata
dal Nunzio Apostolico l’Arcivescovo
Monsignor Tomasi, che, con parole di
grande saggezza, ha saputo aprire i
cuori dei convenuti.
La fanfara di Carouge guidava il corteo solenne al piazzale del Monumento,
dove venivano schierate le bandiere.
Mentre l’Alpino Emilio Ragnoli issava
il tricolore, venivano suonati gli inni
nazionali di Svizzera e Italia. Poi, sulle
note del PIAVE, veniva deposta una
corona di alloro alla memoria di tutti i
caduti, accompagnata dal Commendatore Nunzio Crusi, dal Console generale Andrea Bertozzi, dal Generale
Mario Amadei e portata dagli Alpini
Franco Vola e Giacomo Schiagno. Veniva comandato l’attenti e l’onore ai
morti, mentre il trombettiere commoveva il pubblico con « Il Silenzio », fuori ordinanza. Il messaggio
del Comm. Nunzio Crusi, Presidente dell’ANCRI, a sua richiesta, è
stato letto dal Capogruppo degli
Alpini Antonio Strappazzon, responsabile del protocollo, il quale
faceva gli onori al Commendatore e
domandava alla folla un grande
applauso a colui che, per più di 40
anni, ha tenuto alta la fiamma del
ricordo, organizzando ogni anno la
ricorrenza e che ancora oggi, malgrado la venerabile età di quasi 90
anni e l’usura delle sue ginocchia,
non ha voluto mancare al dovere di
onorare i nostri caduti. La folla
rispondeva commossa al doveroso
ringraziamento.
Il discorso terminava con il ricordo, anche di sostegno, ai nostri
Marò, Salvatore Girone e Massimiliano la Torre, da troppo tempo
trattenuti ingiustamente in India,
perché possano presto ritrovare le
loro famiglie.
Seguiva il discorso del Console Andrea Bertozzi, come sempre molto
ricercato e sentito, al termine del
quale domandava il minuto di silenzio.
La conclusione ha visto sfilare e
raccogliersi salutando militari e ci-
vili che, sfilando lentamente davanti
al Monumento sommerso dai fiori e
attorniato dalle bandiere, hanno reso
il rinnovato omaggio a quanti hanno
perso la vita in nome della patria.
Il seguito, nella più pura tradizione
alpina, alla « Salle des Bossons », dove la brigata Alpini e alpine da cucina
aspettava con piede fermo i commensali, regalandoli con dei deliziosi manicaretti dall’aperitivo al caffè. A questi lavoratori dell’ombra, sacrificati
volontari per la riuscita della manifestazione, va il mio più grande e sincero ringraziamento e la riconoscenza di
tutti i partecipanti.
Al termine del pranzo, il Commendatore Nunzio Crusi prendeva la parola
per ringraziare gli Alpini e la Società
delle associazioni italiane, assieme a
tutti i presenti, chiedendoci di continuare la sua opera e non dimenticare
mai il ricordo di quanti sono caduti
per il dovere compiuto, per la patria e
l’unità d’Italia.
Organizzata di concerto tra il gruppo
ALPINI, l’ANCRI e la S.A.I.G., la manifestazione di puro patriottismo è
stata una totale riuscita, con il beneplacito e l’indulgenza del Dio degli
eserciti che ha scatenato le ire del cielo solo dopo la conclusione della cerimonia.
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Dicembre 2013
La Baita di Ginevra
Gli alpini di Ginevra alla 49esima cena sociale
grazie anche alla bravura degli officianti in cucina : Franco Liparulo,
Enzo Contato e Maria
Sartor che, capitanati da
Beniamino Michelutti,
hanno servito un menu
eccellente, seguito da
due dessert.
I partecipanti, accolti
dal bel sorriso di Bruna
Caon, installata alla cassa con il cassiere Giacomo Schiagno, hanno
preso posto nelle grandi
tavolate preparate ad
arte, con addobbi di stagione, dal nostro Franco Vola e Mirko Bernardi,
aiutati dalle sempre verde signore del
gruppo.
Al bar, mancando l’inseparabile Nerino Fabris in viaggio, il nostro grande
vice capogruppo, Luciano Caon, mesceva vini e grappe di qualità con un
largo sorriso.
Ricchissima ed attesa la tombola, al-
CRI, Comm. N. Crusi e
numerosi presidenti d’associazioni regionali e
personalità militari.
lestita ad arte da Marcello Sartor,
con ben 20 super premi, ha fatto la
gioia dei fortunati vincitori.
Il ballo tradizionale ha potuto esprimersi in una cornice ottimale,
con la grande pista a disposizione
dei molto bravi ballerini.
Numerosi gli invitati eccellenti che
ci hanno onorato con la loro presenza, tra i quali il Presidente AN-
Colgo l’occasione per
ringraziare il custode,
François Jaccard, per
l’estrema gentilezza e
tutti i soci lavoratori per
l’abnegazione in favore
del gruppo e tutte le amiche e amici che ci
hanno
graziosamente
dato un preziosissimo
aiuto in sala e in cucina.
Grazie di cuore, perché
senza di voi, questa festa non potrebbe avere luogo.
La bella sala ha permesso un conviviale replay domenica mattina per le
pulizie del luogo, che ha gratificato i
partecipanti con un delizioso risotto
ai porcini dell’Officina, elaborato con
una speciale ricetta, inventata per
l’occasione, dallo stupefacente meccanico carrozziere, Luciano Caon.
Gli Alpini alla Commemorazione dei caduti svizzeri di Mon Repos
gli sfilanti, mentre il contingente militare presenta
le armi.
vicini e durante i due conflitti mondiali.
Centinaia di migliaia di
richiamati hanno costruito
delle imponenti opere di
difesa e vigilato armati
contro ogni violazione del
suo territorio, reagendo
con le armi in maniera
vigorosa e risoluta agli
sconfinamenti, anche della
potente armata hitleriana,
senza paura ne tentennamenti.
Naturalmente, in tanti
anni di servizio continuato, le malattie
e gli incidenti hanno mietuto molte
vittime che sono, ogni anno, ricordate
con una bellissima cerimonia che parte in sfilata dalla statua di SiSSi, la
disgraziata sposa di Francesco Giuseppe, imperatore d’Austria-Ungheria, assassinata da un anarchico davanti l’imbarcadero del Beau Rivage
Hotel, dove risiedeva.
Con un reparto in armi, seguito dai
corpi di Polizia e « Vieux Grenadiers »
in costume d’epoca, seguiti dai
« Carabiniers Genevois » e dai vecchi
Artiglieri, le associazioni dei veterani
Le bandiere vengono piazzate ai lati e la parte ufficiale segue con i discorsi
delle più alte autorità militari e civili.
francesi, inglesi e l’ANCRI italiano
precedono gli Alpini, carabinieri e i
volontari di guerra, poi l’UNUCI e
le associazioni patriottiche sportive
e regionali.
Al suono dei tamburi, il lungo corteo raggiunge il Parco di Mon Repos attraverso il lungolago, chiuso
al traffico per l’occasione.
Davanti al monumento, il picchetto
d’onore, con la fanfara e tutte le
autorità della Repubblica, attorniata dalle rappresentanze delle ambasciate internazionali, accoglie
Dopo l’inno nazionale svizzero ed il « Cé qu’è lainô »,
inno nazionale ginevrino,
l’esercito offre il tradizionale « vin brûlé » in un
conviviale buffet campestre, dove le autorità prendono il cosiddetto bagno di
folla in tutta semplicità. Ministri, ambasciatori e semplici cittadini brindano alla patria, in ricordo di quanti
sono andati avanti.