programma del concerto
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STAGIONE 2016-2017 Palazzetto Bru Zane – martedì 6 dicembre, ore 20 Nei salotti di Napoleone Francesco Corti, fortepiano PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE In occasione del bicentenario della morte di Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817), il Palazzetto Bru Zane celebra il compositore, considerato uno dei padri del romanticismo musicale francese, dedicandogli una serie di attività durante tutto il corso del 2017. Il concerto di questa sera propone rare opere di Méhul per fortepiano, strumento a cui l’autore consacrò i suoi primi numeri d’opus negli anni Ottanta del Settecento. Il 2 febbraio il musicologo Fabrizio Della Seta presenterà in una conferenza al Palazzetto Bru Zane la figura di Méhul nel contesto della vita musicale in Francia tra la Rivoluzione e l’Impero. L’omaggio a Méhul sarà coronato dall’uscita dell’opera Uthal nel febbraio 2017 all’interno della collana di CD con libro «Opéra francais». Infine in autunno 2017 sarà pubblicato un libro in francese sulla vita e la carriera del compositore. À l’occasion du bicentenaire de la mort d'Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817), le Palazzetto Bru Zane propose un hommage à ce compositeur considéré comme un des pères du romantisme musical français. Le centre lui dédie ainsi une série d’initiatives au cours de l’année 2017. Le concert de ce soir propose de rares œuvres de Méhul pour pianoforte, instrument auquel il consacra ses premiers numéros d’opus dans les années 1780. Le 2 février, le musicologue Fabrizio Della Seta présentera au cours d’une conférence au Palazzetto Bru Zane la figure de Méhul dans le contexte de la vie musicale française entre la Révolution et l’Empire. Cet hommage à Méhul se conclura avec la sortie de l’opéra Uthal en février 2017 dans la collection de livres-disques « Opéra français », et une publication entièrement dédiée au compositeur qui verra le jour à l’automne 2017 dans la collection Actes Sud / Palazzetto Bru Zane : Le Fer et les Fleurs. Il fortepiano al volgere dell’Ottocento Il fortepiano, apparso alla fine del Settecento in Italia, s’impone in Francia a partire dal 1760 circa. Inizialmente appare come un clavicembalo migliorato, ma poi se ne allontana sempre più fino a diventare uno strumento autonomo. Ai primi dell’Ottocento si inizia a indicarlo solo con il termine «pianoforte» ed è con questa denominazione che diverrà lo strumento principe dei concerti. Ancora tecnicamente incerto, il pianoforte conosce sotto l’Impero una diffusione molto rapida e dà luogo a una produzione generosa sollecitata dagli editori. Lontano dalla scena lirica dove trovò il successo, Méhul consacra proprio a questo strumento i suoi primi due numeri d’opus, negli anni Ottanta del Settecento. Hyacinthe Jadin contribuisce da parte sua a tale repertorio nel periodo della Rivoluzione e del Direttorio. A fianco dei francesi, e prima che la Restaurazione imponga la figura di Beethoven, Haydn e Mozart appaiono a Parigi come i grandi maestri viennesi della musica per pianoforte. Sotto l’Impero, i grandi salotti parigini continuano la loro attività musicale, inaugurata negli anni del Direttorio e del Consolato: così, Ingres accoglie serate di quartetti ogni venerdì nel suo studio al Jardin des Capucines, et Sophie Gail riceve i cantanti alla moda della capitale. Tra questi salotti, il più brillante è senza dubbio quello del principe di Chimay, in rue de Babylone. Lo stesso Imperatore, per parte sua, organizza concerti privati alle Tuileries; mentre in tali serate si dà generalmente più spazio alla musica vocale, l’imperatrice Joséphine allestisce alla Malmaison dei concerti settimanali dedicati alla musica da camera che coinvolgono i più grandi artisti parigini. Le pianoforte au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle Le pianoforte, apparu à la fin du XVIIe siècle en Italie, s’impose en France à partir des années 1760. Prenant d’abord les traits d’un clavecin amélioré, il s’en écarte de plus en plus pour devenir un instrument autonome. Au début du XIXe siècle, on commence à ne le nommer que par le mot « piano » et c’est sous ce terme qu’il deviendra l’instrument roi des concerts. Encore à ses balbutiements sur le plan technique, le piano connaît sous l’Empire une diffusion de plus en plus rapide et génère une production abondante, stimulée par les éditeurs. Loin de la scène lyrique qui fit son succès, c’est à cet instrument que Méhul consacre ses deux premiers numéros d’opus dans les années 1780. Hyacinthe Jadin contribue pour sa part à ce répertoire sous la Révolution et le Directoire. À côté des Français, et avant que la Restauration n’impose la figure de Beethoven, ce sont Haydn puis Mozart qui apparaissent à Paris comme les grands maîtres viennois de la musique pour piano. Sous l’Empire, les grands salons parisiens poursuivent leur activité dans le domaine musical, inaugurée sous le Directoire et le Consulat : ainsi Ingres accueille des séances de quatuor chaque vendredi au jardin des Capucines, et Sophie Gail reçoit les chanteurs de la capitale à la mode. Le plus brillant de ces salons est sans conteste celui du prince de Chimay, situé rue de Babylone. L’Empereur organise quant à lui des concerts privés aux Tuileries ; alors que dans ces séances, la préférence est plutôt donnée à la musique vocale, l’impératrice Joséphine organise à la Malmaison des concerts hebdomadaires dédiés à la musique de chambre, qui réunissent les plus grands artistes de Paris. 1 Étienne-Nicolas Méhul Sonate pour piano en ré majeur op. 1 no 1 : Allegro – Andante – Rondo Wolfgang Amadeus Mozart Variations pour piano en sol majeur sur « Unser dummer Pöbel meint » K 455 Étienne-Nicolas Méhul Sonate pour piano en ut mineur op. 1 no 2 : Allegro – Menuet Hyacinthe Jadin Sonate en ré majeur op. 5 no 2 : Allegro – Andante – Finale : Presto Joseph Haydn Sonate no 53 en mi mineur Hob XVI:34 : Presto – Adagio – Finale : Molto vivace Francesco Corti suona un fortepiano costruito da Paul McNulty, con un'estensione di 5 ottave più due note (fa-sol), copia di un fortepiano Walter del 1795 circa. Francesco Corti joue un pianoforte construit par Paul McNulty, 5 octaves plus deux notes (fa-sol), copie d’un pianoforte Walter de 1795 environ. Durata del concerto / Durée du concert 1h Il Palazzetto Bru Zane vi dà appuntamento dopo il concerto per un brindisi insieme al musicista Le Palazzetto Bru Zane vous donne rendez-vous après le concert pour un verre en compagnie du musicien Le opere Les œuvres Étienne-Nicolas Méhul: Sonata per pianoforte in re maggiore op. 1 n. 1 Allegro – Andante – Rondò Étienne-Nicolas Méhul : Sonate pour piano en ré majeur op. 1 no 1 Allegro – Andante – Rondo Méhul è conosciuto soprattutto per le sue opere liriche, ma si fece le ossa nell’ambito meno rischioso della sonata per pianoforte o clavicembalo. Pubblicò la sua op. 1 nel 1783, all’età di vent'anni, nel periodo in cui ancora studiava presso Jean-Frédéric Edelmann. A quanto pare questa sua prima raccolta non ebbe molta risonanza, sicuramente meno delle Sonate op. 2 del 1788, con violino ad libitum. Nondimeno, l’op. 1 si emancipa dalla vecchia formula con accompagnamento di strumenti ad arco, imponendo una scrittura pianistica davvero idiomatica. Nel primo movimento in re maggiore, in forma sonata, lo sviluppo quasi non sfrutta il materiale tematico dell’esposizione; piuttosto, con l’improvvisa apparizione della tonalità di la minore e con la scrittura in ottave spezzate della mano destra, esso apporta un sorprendente contrasto. La terza parte del movimento si presenta con chiarezza come una ripresa, mentre questo principio di simmetria sarà scarsamente rispettato nella Sonata op. 1 n. 2. L’Andante in la maggiore si basa interamente su una scrittura melodica accompagnata che rende omogeneo il movimento, di forma ABA’; ma l’irruzione della tonalità di la minore nell’episodio mediano incupisce improvvisamente l’atmosfera, mentre le appoggiature melodiche rafforzano la tensione espressiva. Si Méhul est surtout connu pour ses opéras, il a fourbi ses armes dans le cadre moins exposé de la sonate pour clavier. Il publia son opus 1 en 1783, l’année de ses vingt ans, à une époque où il étudiait encore auprès de Jean-Frédéric Edelmann. Le recueil ne semble pas avoir connu un grand retentissement, moins que les Sonates op. 2 de 1788, avec violon ad libitum. Pourtant, l’opus 1 s’émancipe de l’ancienne formule avec instruments à cordes et impose une écriture de piano vraiment idiomatique. Dans l e premier mouvement de l’opus en ré majeur, de forme sonate, le développement n’exploite guère le matériau thématique de l’exposition. Mais il apporte un contraste saisissant avec sa soudaine tonalité de la mineur et l’écriture en octaves brisées de la main droite. La troisième partie du mouvement s’impose clairement comme une réexposition, alors que le principe de symétrie sera mis à mal dans la deuxième sonate de l’opus 1. L’Andante en la majeur est entièrement fondé sur une écriture en mélodie accompagnée qui homogénéise ce mouvement de forme ABA’. Mais l’irruption de la tonalité de la mineur, dans l’épisode médian, assombrit soudainement l’atmosphère, tandis que les appoggiatures mélodiques renforcent la tension expressive. Il faut également signaler l’irrégularité de la partie A’, qui ne reprend que la première moitié de A. La construction du finale 3 4 Va inoltre segnalata l’irregolarità della parte A’, che di A riprende solo la prima metà. La costruzione del finale è ugualmente sorprendente, poiché questo Rondò contiene un solo couplet (in re minore), che occupa la maggior parte del movimento. Le numerose ottave e terze ripetute alla mano sinistra attestano la ricerca di un’ampiezza sonora quasi orchestrale. suscite semblable étonnement puisque ce Rondo ne comporte qu’un seul couplet (en ré mineur), qui occupe la plus grande partie du mouvement. Les nombreuses octaves et tierces répétées à la main gauche témoignent quant à elles d’une recherche d’ampleur sonore quasi orchestrale. Wolfgang Amadeus Mozart: Variazioni per pianoforte in sol maggiore su «Unser dummer Pöbel meint» K 455 Il tema di queste variazioni è tratto dal primo atto della Rencontre imprévue ou Les Pèlerins de la Mecque di Gluck. In questo opéra-comique (originariamente in francese), rappresentato per la prima volta al Burgtheater di Vienna nel 1764, l’aria è cantata dal personaggio di Osmin («Les hommes pieusement»). Mozart avrebbe improvvisato su tale melodia durante un concerto da lui organizzato il 23 marzo 1783, a motivo della presenza in sala dello stesso Gluck; e in seguito avrebbe trascritto le dieci variazioni. Il tema in sol maggiore, di forma binaria con ritornelli, è regolarmente distribuito su quattro battute. Mozart utilizza le tecniche di variazione in uso all’epoca: la melodia inizialmente ben riconoscibile, accompagnata da diverse figurazioni al piano; una variazione dal carattere Wolfgang Amadeus Mozart : Variations pour piano en sol majeur sur « Unser dummer Pöbel meint » K 455 Le thème de ces variations est emprunté à l’acte I de La Rencontre imprévue ou Les Pèlerins de la Mecque de Gluck. Dans cet opéra-comique (en français à l’origine), créé au Burgtheather de Vienne en 1764, il est chanté par le personnage d’Osmin (« Les hommes pieusement »). Mozart aurait improvisé sur la mélodie lors de l’académie qu’il avait organisée le 23 mars 1783 parce que Gluck était dans la salle. Puis il aurait couché sur le papier ses dix variations. Le thème en sol majeur, de forme binaire à reprises, présente des carrures régulière s de quatre mesures. Mozart utilise les techniques de variation de son époque : mélodie d’abord bien reconnaissable, ceinte de diverses figurations pianistiques ; une variation au caractère de lamento, en mode mineur (no 5) ; une autre dans un tempo lent (Adagio pour la no 9) ; di «lamento», in modo minore (n. 5); un’altra in un tempo lento (Adagio per la n. 9); nell’ultima variazione, cambiamento di ritmo, con i 3/8 che si sostituiscono alla C sbarrata iniziale. Ma la diversità della scrittura pianistica, spesso brillante, non è l’unico motivo d’interesse di questa composizione, la quale si differenzia infatti dalle innumerevoli serie di questo genere in stile classico in virtù di numerose trovate audaci. Così, Mozart varia i ritornelli delle due parti sfruttando l’idea della «variazione nella variazione». In aggiunta, si libera talvolta della struttura del tema introducendo sezioni a mo’ di cadenza (n. 8 e n. 10), embrioni di sviluppo e una coda che comporta un «falso» ritorno al tema (n. 10). Oltre a produrre effetti di sorpresa e a rafforzare la teatralità del tutto, tali idee aprono la strada alla variazione di tipo beethoveniano. changement de rythmique pour terminer, la mesure à 3/8 se substituant au C barré initial. Mais la diversité de l’écriture pianistique, souvent brillante, n’est pas le seul intérêt de la partition. Celle-ci se distingue en effet des innombrables séries de variations de style classique par plusieurs audaces. Ainsi, Mozart varie les reprises des deux parties, exploitant l’idée de « variation dans la variation ». Plus encore, il se libère parfois de la structure du thème en introduisant des sections cadentielles (no 8 et no 10), des principes de développement et une coda comportant un « faux » retour du thème (no 10). Si ces idées créent des effets de surprise et renforcent la théâtralité de l’œuvre, elles ouvrent aussi la voie à la variation de type beethovénien. Étienne-Nicolas Méhul: Sonata per pianoforte in do minore op. 1 n. 2 Allegro – Minuetto Étienne-Nicolas Méhul : Sonate pour piano en ut mineur op. 1 no 2 Allegro – Menuet Nella raccolta di tre sonate per pianoforte op. 1 di Méhul (1783), solo la seconda è in due movimenti e in modo minore. Sebbene lo spartito rechi l’indicazione «per il clavicembalo o il pianoforte», l’abbondanza dei contrasti dinamici invita a privilegiare il secondo. Nell’Allegro della Sonata op. 1 n. 2, da suonare fièrement, il futuro autore Dans le recueil des trois sonates pour piano op. 1 de Méhul (1783), seule la deuxième est en deux mouvements et en mode mineur. Si la partition porte l’indication « pour le clavecin ou le piano forte », l’abondance des contrastes de dynamique invite à privilégier l’instrument à cordes frappées. Dans l’Allegro de la Sonate no 2, à jouer « fièrement », le futur 5 di Joseph e di Uthal elabora una sorta di teatro sonoro, piuttosto che preoccuparsi di dare al movimento una forma razionale e simmetrica. La ripresa, in particolare, elide ampi segmenti dell’esposizione, forse perché gli elementi precedentemente presentati in mi bemolle maggiore non sono molto adatti a un ritorno in do minore. A dimostrazione di una fervida immaginazione, il movimento moltiplica gli effetti e i gesti strumentali (accordi ripetuti, sincopi, combinazioni di scale, melodie cantabili, il pathos della scala napoletana, ecc.), ripartiti tra la tonalità principale e la sua relativa. In questi sbalzi d’umore dobbiamo forse riconoscere l’influenza di Carl Philipp Emanuel Bach, che Méhul avrebbe scoperto grazie al suo maestro Jean-Frédéric Edelmann? Il vigoroso motivo delle prime battute, basato sull’arpeggio di tonica, fa inoltre pensare all’inizio della Sonata in do minore K 457 di Mozart, che, peraltro, sarà composta nel 1784. Il Minuetto in do maggiore e il suo trio in la minore voltano le spalle alla danza dell’Ancien Régime, con le loro solide ottave alla mano sinistra nella prima parte e poi, nella seconda, grazie all’accompagnamento del basso albertino. 6 compositeur de Joseph et d’Uthal élabore une sorte de théâtre sonore plus qu’il ne semble se soucier d’une forme rationnelle et symétrique. La réexposition, notamment, tronque de larges pans de l’exposition, peut-être parce que les éléments initialement présentés en mi bémol majeur ne se prêtent guère à un retour en ut mineur. Signe d’une imagination foisonnante, le mouvement multiplie les effets et les gestes instrumentaux (accords répétés, syncopes, formules de gammes, mélodies cantabile, pathos du degré napolitain, etc.), répartis entre le ton principal et son relatif. Faut-il voir dans ces sautes d’humeur l’influence de Carl Philipp Emanuel Bach, que Méhul aurait découvert auprès de son professeur Jean-Frédéric Edelmann ? Le motif vigoureux des premières mesures, fondé sur l’arpège de tonique, fait en outre penser à l’entame de la Sonate en ut mineur K 457 de Mozart qui, cependant, ne sera composée qu’en 1784. Le Menuet en ut majeur et son trio en la mineur tournent le dos à la danse de l’Ancien Régime par la présence de solides octaves à la main gauche dans la première partie puis, dans la seconde partie, par l’accompagnement en basse d’Alberti. Hyacinthe Jadin: Sonata in re maggiore op. 5 n. 2 Allegro – Andante – Finale: Presto Hyacinthe Jadin : Sonate en ré majeur op. 5 no 2 Allegro – Andante – Finale : Presto Jadin pubblicò le tre Sonate op. 5 nel 1795, l’anno della fondazione del Conservatorio di Parigi, ove fu subito nominato professore di pianoforte. La seconda, in re maggiore, è preceduta e seguita da due sonate in modo minore (fa minore e do minore). Essa riserva ampio spazio alla forma sonata (nell’Allegro iniziale e nel Finale), trattandolo peraltro in modo diverso da Haydn, da Mozart o dal giovane Beethoven. Le due zone tonali dell’esposizione contengono infatti elementi che non sono temi nel senso classico del termine, ossia frasi ben articolate che si prestano alla frammentazione, in modo da fornire il materiale dello sviluppo: si tratta piuttosto di gesti, di formule in cui conta il disegno globale. Inoltre, nel primo movimento Jadin dà poca importanza alla tonalità principale, giacché comincia su un accordo di dominante ma, qualche battuta dopo, attinge a tonalità in modo minore. Il Finale non ha nulla dell’eterogeneità ritmica dello stile classico: col suo flusso pressoché continuo di semicrome in 6/8, esso guarda all’epoca barocca, facendo anche pensare a una giga. Quanto all’Andante, è reso omogeneo da ritmi puntati che gli conferiscono vigore. In forma ABA’ (ove A’ riprende A con ornamenti), esso contrappone la tonalità di sol maggiore delle sezioni estreme al sol minore della parte centrale. Come negli Jadin publia ses trois Sonates op. 5 en 1795, l’année de la création du Conservatoire de Paris où il fut immédiatement nommé professeur de piano. La deuxième, en ré majeur, est entourée de deux sonates en mineur (fa et ut mineur). Elle accorde une place significative à la forme sonate (Allegro initial et Finale), dont le traitement s’écarte cependant de celui en vigueur chez Haydn, Mozart ou le jeune Beethoven. Ainsi, les deux zones tonales de l’exposition contiennent des éléments qui ne sont pas des « thèmes » au sens classique du terme (phrases nettement articulées se prêtant à la fragmentation pour fournir le matériau du développement) : il s’agit davantage de gestes, de formules dont on retient le dessin global. En outre, dans le premier mouvement, Jadin donne peu de poids au ton principal puisque qu’il commence sur un accord de dominante et, quelques mesures plus loin, emprunte à des tonalités mineures. Le Finale ne doit rien à l’hétérogénéité rythmique du style classique : avec son flot quasi continu de croches dans une mesure à 6/8, il hérite de l’époque baroque et rappelle de surcroît une gigue. L’Andante est quant à lui homogénéisé par ses rythmes pointés qui lui confèrent de la vigueur. De forme ABA’ (la dernière partie reprenant la première en l’ornant), il oppose la tonalité de sol majeur des parties extrêmes au sol mineur du volet central. Comme dans les autres mouvements, l’expression repose 7 8 altri movimenti, l’espressione dipende in gran parte dalle tensioni armoniche create da accordi napoletani, di sesta aumentata o di settima diminuita. en bonne part sur les tensions harmoniques apportées par des accords napolitains, de sixte augmentée ou de septième diminuée. Joseph Haydn: Sonata n. 53 in mi minore Hob XVI:34 Presto – Adagio – Finale: Molto vivace Joseph Haydn : Sonate no 53 en mi mineur Hob XVI:34 Presto – Adagio – Finale : Molto vivace Il 15 gennaio 1874 l’editore londinese Robert Birchall annuncia l’uscita di questa sonata, la cui data di composizione resta ignota. Con ogni evidenza, la pubblicazione non era stata autorizzata da Haydn, così come non lo furono le altre due edite a Londra negli anni 1783-84 (Hob XVI:33 e 43). Piuttosto vicina, quanto a stile e a carattere, alla Sonata in sol maggiore Hob XVI:39 (pubblicata nel 1780), la Sonata n. 53 è una delle poche di Haydn nel modo minore. Tuttavia, lungi dal pathos Sturm und Drang di altre sue partiture degli anni Settanta, essa si caratterizza per l’eleganza discreta, il fascino melodico e la concisione. Il Presto iniziale, in forma sonata, apparenta i due temi (come spesso avviene in Haydn), anche se il secondo si distingue per la tonalità relativa maggiore, per la dolce cantabilità e per la trasparenza del registro acuto. Il breve sviluppo evita un’elaborazione tematica complessa, che avrebbe squilibrato il movimento. L’Adagio in sol maggiore, anch’esso in forma sonata, affascina per la limpidezza delle sonorità e per la raffinatezza della linea Le 15 janvier 1784, l’éditeur londonien Robert Birchall annonce la parution de cette sonate dont la date de composition reste inconnue. De toute évidence, Haydn n’en avait pas autorisé la publication, pas plus que celle de deux autres sonates éditées à Londres en 1783-1784 (Hob XVI:33 et 43). Plutôt proche par son style et son caractère de la Sonate en sol majeur Hob XVI:39 (publiée en 1780), la Sonate no 53 est l’une des rares de Haydn en mode mineur. Mais, loin du pathos Sturm und Drang de certaines partitions des années 1770, elle se caractérise par son élégance discrète, son charme mélodique et sa concision. Le Presto initial, de forme sonate, apparente les deux thèmes (situation fréquente chez Haydn), même si le second se distingue par sa tonalité relative majeure, son doux cantabile et la transparence du registre aigu. Le bref développement se garde d’un travail thématique complexe qui aurait déséquilibré le mouvement. L’Adagio en sol majeur, lui aussi de forme sonate, séduit par la clarté des sonorités et le raffinement de sa ligne mélodique délicatement ornée. La partie centrale, à première vue plus contrastante que melodica, delicatamente ornata. La parte centrale, che a prima vista ha funzione di contrasto più che di sviluppo, trae comunque il proprio materiale dal secondo gruppo tematico. Il movimento ha termine su una dominante di mi minore e si collega al finale, situazione poco frequente all’epoca. Nel Finale, in forma ABA’B’A’’, i due elementi hanno le stesse radici, pur essendo in tonalità contrapposte (mi minore per A, mi maggiore per B). La sonata si conclude senza effetti spettacolari; del resto, il Molto vivace reca l’indicazione innocentemente. développante, tire toutefois son matériau du deuxième groupe thématique. Le mouvement s’achève sur une dominante de mi mineur et s’enchaîne au finale, cas peu fréquent à l’époque. Dans le Finale, de forme ABA’B’A’’, les deux éléments possèdent les mêmes racines, même s’ils s’opposent par leur tonalité (mi mineur pour A, majeur pour B). La sonate se referme sur une conclusion dépourvue d’effet spectaculaire, le Molto vivace portant d’ailleurs l’indication « innocentemente ». 9 I compositori Les compositeurs Joseph Haydn (1732-1809) Haydn nasce l’anno precedente alla creazione della prima opera lirica di Rameau e, quando muore, Beethoven ha già composto sei sinfonie; dunque, egli accompagna i cambiamenti che conducono dal barocco al romanticismo, partecipa alla formazione dello stile classico e alla cristallizzazione della forma sonata. Ha un ruolo essenziale nello sviluppo della sinfonia e del quartetto d’archi e si confronta con tutti i generi, pur facendolo, in alcuni casi (come per l’opera lirica), su commissione, più che per una sua esigenza personale. Al servizio dei principi Esterházy a partire dal 1761, accetta le restrizioni che tale incarico gli impone ricevendone in cambio preziosi vantaggi, soprattutto sotto Nicola I (1762-1790): dispone infatti di un’orchestra di prim’ordine e può sperimentare idee nuove. Negli anni 1791-1792 e 1794-1795 due viaggi in Inghilterra, su invito dell’impresario Johann Peter Salomon, gli permettono di sperimentare la vita del musicista indipendente. Le dodici sinfonie dette «londinesi» dimostrano che sa piacere al dilettante e al tempo stesso attirare l’attenzione del conoscitore per mezzo di finezze armoniche e formali. Alla fine della sua vita, Haydn riceve la visita di Marie Bigot, Cherubini e Baillot, ma è negletto dalla maggior parte dei romantici, che lo guardano con sospetto per diversi motivi: la sudditanza a un principe, la lunga vita priva di avvenimenti spettacolari e la produzione troppo abbondante (nelle sue sinfonie Berlioz vede sempre e soltanto «variazioni sullo stesso tema e per lo stesso strumento»). Nondimeno, i suoi songs degli anni Novanta e i suoi due oratori (La creazione, 1798 e Le stagioni, 1801) aprono strade nuove che l’Ottocento continuerà a incrociare. 10 Joseph Haydn (1732-1809) Haydn naît un an avant la création du premier opéra de Rameau et meurt alors que Beethoven a déjà composé six symphonies. C’est dire qu’il accompagne les mutations menant du baroque au romantisme, participe à la formation du style classique et à la cristallisation de la forme sonate. S’il joue un rôle essentiel dans le développement de la symphonie et du quatuor à cordes, il aborde tous les genres, bien que certains (comme l’opéra) répondent à des commandes plus qu’à un besoin personnel. Au service des princes Esterhazy à partir de 1761, il accepte les contraintes de son poste qui lui offre en retour de précieux avantages, notamment pendant le règne de Nicolas Ier (1762-1790) : Haydn dispose d’un orchestre de première force et peut expérimenter des idées nouvelles. En 1791-1792 et 1794-1795, deux voyages en Angleterre, à l’invitation de l’impresario Johann Peter Salomon, le confrontent à la vie de musicien indépendant. Ses douze dernières symphonies dites « londoniennes » montrent qu’il sait à la fois plaire à l’amateur et captiver le connaisseur par des subtilités harmoniques et formelles. À la fin de sa vie, Haydn reçoit la visite de Marie Bigot, Cherubini et Baillot. Il est cependant négligé par la plupart des romantiques, rendu suspect par son obéissance à un prince, sa longue vie dépourvue d’événements spectaculaires et l’abondance de sa production (Berlioz voit dans ses symphonies autant de « variations sur le même thème pour le même instrument »). Pourtant, ses songs des années 1790 et ses deux oratorios (La Création, 1798 ; Les Saisons, 1801) ouvrent des voies nouvelles que le XIXe siècle continuera de creuser. Hyacinthe Jadin (1776-1800) Membro di una grande famiglia di musicisti, Hyacinthe Jadin era figlio di un fagottista dell’Orchestra del Re sotto Luigi XV, e fratello minore di Louis- Emmanuel Jadin, pianista e compositore, prolifico autore di opéras-comiques (1768-1853). Immerso nell’ambiente artistico fin dalla più tenera età, ricevette le prime lezioni dal padre prima di seguire l’insegnamento di un allievo di Carl Philipp Emanuel Bach, Nicolas-Joseph Hüllmandel. Sull’esempio del fratello maggiore, Hyacinthe si dedicò prestissimo al pianoforte, strumento destinato a diventare il suo mezzo preferito. Nel 1789 interpreta uno dei suoi primi concerti per pianoforte al Concert Spirituel, intraprendendo una duplice carriera di concertista e di compositore. Due anni dopo, lo ritroviamo secondo accompagnatore del Théâtre de Monsieur, ribattezzato Théâtre Feydeau nel 1791. Qui conquista a poco a poco la notorietà poiché il suo talento suscita l’ammirazione generale, in particolare durante la stagione 1796-1797. Al culmine della gloria, porta a termine un imponente corpus di sonate, concerti, trii e quartetti per archi. Nominato professore di pianoforte al Conservatorio di Parigi fin dalla sua istituzione nel 1795, conservò tale incarico fino alla morte prematura, a ventiquattro anni. Hyacinthe Jadin è innegabilmente una delle figure più originali e più visionarie della musica francese all’epoca del primo romanticismo, autore di un’opera che, pur ricordando al tempo stesso Mozart, Beethoven, addirittura Schubert, incarna con il suo stile una sensibilità tipicamente francese. Hyacinthe Jadin (1776-1800) Membre d’une grande famille de musiciens, Hyacinthe Jadin était le fils d’un bassoniste ordinaire de la Musique du roi sous Louis XV, et le frère cadet de Louis-Emmanuel Jadin, pianiste et compositeur, auteur prolifique d’opéras-comiques (1768-1853). Baigné dès sa plus tendre enfance dans le milieu artistique, il reçut ses premières leçons de son père avant de suivre l’enseignement d’un élève de Carl Philipp Emanuel Bach, Nicolas-Joseph Hüllmandel. À l’instar de son frère aîné, Hyacinthe s’initia très tôt au piano, instrument appelé à devenir son médium de prédilection. En 1789, il interprète l’un de ses premiers concertos pour piano au Concert spirituel, débutant une double carrière de concertiste et de compositeur. Deux ans plus tard, on le retrouve second accompagnateur du théâtre de Monsieur, rebaptisé théâtre Feydeau en 1791. C’est là qu’il accède peu à peu à la notoriété, ses talents suscitant l’admiration générale, notamment lors de la saison 1796-1797. Au faîte de sa gloire, il achève alors un important corpus de sonates, de concertos, de trios et quatuors à cordes. Nommé professeur de piano au Conservatoire de Paris dès la création de l’institution en 1795, il conserva ce poste jusqu’à sa mort prématurée, à 24 ans. Hyacinthe Jadin est incontestablement l’une des figures les plus originales et les plus visionnaires de la musique française à l’heure du premier romantisme, auteur d’une œuvre qui, tout en rappelant à la fois Mozart, Beethoven voire Schubert, incarne par son style une sensibilité typiquement française. 11 Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) Nato a Givet, Méhul riceve i primi rudimenti musicali dall’organista tedesco Hanser. Munito di una lettera commendatizia per Gluck, giunge a Parigi nel 1779 e approfondisce la propria formazione con il clavicembalista alsaziano Jean-Frédéric Edelmann, il quale verosimilmente lo inizia a Mozart e a Carl Philip Emanuel Bach; sotto il loro influsso Méhul compone i suoi primi due numeri d’opera di sonate per tastiera. Il ritardo dell’Académie royale de musique nell’allestimento della sua prima opera, Cora, nel 1789, lo spinge verso l’Opéra-Comique, dove conoscerà i suoi maggiori successi. Euphrosine è il primo esempio di un nuovo genere di opéra-comique, contraddistinto dallo stile eroico, quella «musica di ferro» che così bene corrisponde alle nuove aspettative del pubblico sotto la Rivoluzione. Stratonice, Mélidore, Ariodant, sono altrettante opere che fanno esplodere l’angusta cornice della vecchia commedia inframmezzata di ariette e trasformano l’opéra-comique nel crogiolo della futura opera romantica. La ricerca in direzione di una sempre maggiore espressività drammatica fa di Méhul un virtuoso dell’orchestra, come prova, sotto l’Impero, Uthal, dramma ossianico composto senza violini. È in quel periodo, tra il 1808 e il 1810, che Méhul elabora le sue cinque sinfonie. Ma sarà Joseph, dramma biblico, ad assicurargli nell’Ottocento la gloria in Europa. Al pari di quello del pittore David, lo stile di Méhul evolve al ritmo dei rivolgimenti politici in Francia; sotto la Restaurazione egli compone La Journée aux aventures, opéra-comique dagli accenti «Ancien régime» degni di un Beaumarchais. Méhul soccombe alla tubercolosi nel 1817. 12 Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) Né à Givet, Méhul reçoit ses premiers rudiments musicaux de l'organiste allemand Hanser. Muni d'une lettre de recommandation pour Gluck, il arrive à Paris en 1779 et approfondit sa formation auprès du claveciniste alsacien Jean-Frédéric Edelmann, qui l'initie vraisemblablement à Mozart et à Carl Philip Emanuel Bach ; il compose sous cette influence ses deux premiers opus de sonates pour le clavier. Le retard que met l'Académie royale de musique à monter son opéra Cora, en 1789, pousse Méhul vers l'Opéra-Comique, où il connaîtra ses plus grands succès. Euphrosine est le premier exemple d'un nouveau genre lyrique marqué par le style héroïque, cette « musique de fer » qui répond si bien aux nouvelles attentes du public sous la Révolution. Stratonice, Mélidore, Ariodant, sont autant d'œuvres qui font exploser le cadre étroit de l'ancienne comédie mêlée d'ariettes et transforment l'opéra-comique en creuset du futur opéra romantique. La recherche de Méhul vers une expressivité dramatique toujours plus grande fait de lui un virtuose de l'orchestre, comme le prouve, sous l'Empire, Uthal, drame ossianique composé sans violons. C'est alors qu'il élabore, entre 1808 et 1810, ses cinq symphonies. Mais c'est Joseph, drame biblique, qui assurera sa gloire en Europe au XIXe siècle. À l'instar de celui du peintre David, le style de Méhul a évolué au rythme des bouleversements politiques en France ; sous la Restauration, il compose La Journée aux aventures, opéra-comique aux accents « Ancien régime » dignes d'un Beaumarchais. Méhul succombe à la tuberculose en 1817. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Mozart è figlio di un violinista e maestro di cappella alla corte dell’arcivescovo di Salisburgo. Enfant prodige, virtuoso di clavicembalo, comincia a comporre già all’età di quattro anni, il che spinge il padre a intraprendere fin dal 1762 diversi viaggi attraverso l’Europa (tra cui due a Parigi, nel 1763 e nel 1766). L’incontro con Johann Christian Bach a Londra e con il padre Martini a Bologna si rivela decisivo per la composizione, fin dagli anni Ottanta, dei suoi primi capolavori: grandi sonate, ambiziose sinfonie od opere che già indicano una volontà di emancipazione dai modelli tradizionali (Idomeneo; Il ratto dal serraglio). Dal 1781 Mozart si stabilisce a Vienna come compositore indipendente, dedicandosi a pressoché tutti i generi: musica sacra (Messa in do minore) o profana (Le Nozze di Figaro, Don Giovanni, Così fan tutte), sinfonica o da camera, portando ognuno a un tale grado di perfezione che i suoi contributi rimarranno modelli insuperabili per intere generazioni. Questo decennio di assoluta grazia, interrotto dalla prematura scomparsa, viene a essere coronato dai suoi ultimi lavori (le sinfonie dal n. 39 al n. 41; i concerti per clarinetto o per pianoforte n. 26 e n. 27; le opere La clemenza di Tito e Il flauto magico; il Requiem). L’opera di Mozart, personaggio mitico ammirato dai romantici, non è mai uscita dal grande repertorio, in particolare in Francia dove ha lasciato il segno sull’intero Ottocento, benché l’ultimo soggiorno del musicista a Parigi, nel 1778, sia avvenuto nella più totale indifferenza. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Mozart est le fils d’un violoniste et maître de chapelle à la cour de l’archevêque de Salzbourg. Enfant prodige, virtuose du clavecin, il se met à composer dès l’âge de quatre ans, ce qui encourage son père à entreprendre dès 1762 divers voyages à travers l’Europe (dont deux à Paris, en 1763 et 1766). Ses rencontres avec Johann Christian Bach à Londres et avec le Padre Martini à Bologne furent déterminantes pour l’éclosion, dès les années 1780, de ses premiers chefs-d’œuvre, grandes sonates, ambitieuses symphonies ou opéras marquant déjà une volonté d’émancipation des modèles traditionnels (Idoménée ; L’Enlèvement au sérail). Installé à Vienne comme compositeur indépendant à partir de 1781, il touche alors à presque tous les genres : musique sacrée (Messe en ut mineur) ou profane (Les Noces de Figaro, Don Giovanni, Così fan tutte), symphonique ou de chambre, portant chacun à un tel degré de perfection que ses contributions constitueront pour des générations entières d’insurpassables modèles. Cette décennie de grâce absolue, interrompue par une disparition prématurée, se trouve couronnée par ses derniers ouvrages (symphonies n° 39 à 41 ; concertos pour clarinette ou pour piano n° 26 et 27 ; les opéras La Clémence de Titus et La Flûte enchantée ; Requiem). Personnage mythique admiré des romantiques, son œuvre ne quitta jamais le grand répertoire, notamment en France, où il marqua tout le XIXe siècle, lui dont l’ultime séjour à Paris, en 1778, s’était pourtant déroulé dans la plus totale indifférence. 13 L'interprete L'interprète Francesco Corti, fortepiano Francesco Corti è nato ad Arezzo in una famiglia di musicisti. Studia organo e clavicembalo presso i conservatori di Perugia, Ginevra e Amsterdam. Ottiene il primo premio assoluto al XVI Concorso J. S. Bach di Lipsia nel 2006 e un secondo premio al concorso di musica antica di Bruges nel 2007. Suona come solista e in formazioni da camera in alcune delle sale più famose al mondo, fra cui il Concertgebouw di Amsterdam, il Konzerthaus di Vienna, il Bozar di Bruxelles, il Mozarteum e la Haus für Mozart di Salisburgo, la Tonhalle di Zurigo, la salle Pleyel e la salle Gaveau di Parigi, ed è invitato regolarmente da festival di richiamo come il Festival di Salisburgo, il Bachfest di Lipsia, il Festival di Musica Antica di Utrecht, il Musikfest di Brema e la Milanesiana. Si esibisce in tutta Europa, negli Stati Uniti, in Islanda, Russia, Messico, Giappone, Cina, Corea del Sud, Indonesia e Nuova Zelanda. Fa parte di ensemble prestigiosi come i Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Le Concert des Nations (Jordi Savall), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), l’Ensemble Zefiro (Alfredo Bernardini), Harmonie Universelle (Florian Deuter). È invitato a dirigere i Musiciens du Louvre, la Holland Baroque Society e la Nederlandse Bachvereniging. I suoi dischi da solista comprendono le Suites di L. Couperin e le Partite di J. S. Bach. Sono di prossima pubblicazione un disco di sonate di Haydn (Evidence) e alcuni quartetti con piano di Mozart, eseguiti sullo strumento originale appartenuto al compositore (Decca). Dal settembre 2016 è docente di clavicembalo presso la Schola Cantorum Basilensis. 14 Francesco Corti, pianoforte Né à Arezzo, Francesco Corti grandit dans une famille de musiciens. Il étudie l’orgue et le clavecin aux conservatoires de Pérouse, Genève et Amsterdam. Il reçoit le premier prix au 16e concours J. S. Bach de Lipsia en 2006 et un second prix au concours de musique ancienne de Bruges en 2007. En tant que soliste et dans des formations de musique de chambre, il joue dans des salles parmi les plus célèbres au monde comme le Concertgebouw d’Amsterdam, la Konzerthaus de Vienne, le Bozar de Bruxelles, le Mozarteum et la Haus für Mozart di Salisburgo, la Tonhalle de Zurich, la salle Pleyel et la salle Gaveau à Paris et est l’invité régulier de festivals comme le Festspiele de Salzbourg, le Bachfest de Lipsia, le Festival de musique ancienne d’Utrecht, le Musikfest de Brême et la Milanesiana. Il se produit dans toute l’Europe, aux États-Unis, en Islande, en Russie, au Mexique, au Japon, en Chine, en Corée du Sud, en Indonésie, en Nouvelle-Zélande. Il est membre d’ensembles prestigieux comme Les Musiciens du Louvre (Marc Minkovski), Le Concert des Nations (Jordi Savall), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), l’Ensemble Zefiro (Aalfredo Bernardini), Harmonie Universelle (Florian Deuter). Il est invité comme chef d’orchestre par les Musiciens du Louvre, la Holland Baroque Society et la Nederlandse Bachvereniging. Ses disques en soliste comprennent les Suites de Couperin et les Partitas de Bach. Il publiera prochainement un enregistrement de sonates de Haydn (Evidence) et des quatuors avec piano de Mozart, enregistrés sur l’instrument original ayant appartenu au compositeur (Decca). Depuis septembre 2016 il est professeur de clavecin à la Schola Cantorum Basilensis. L’opera Adrien di Méhul in download Étienne-Nicolas MÉHUL Adrien PURCELL CHOIR ORFEO ORCHESTRA György Vashegyi direzione DISPONIBILE SOLO IN DOWNLOAD su Qobuz, iTunes e tutte le piattaforme di download legali. Libretto in formato digitale adatto alla visualizzazione su tablet. Produzione Palazzetto Bru Zane | 2014 In collaborazione con Ediciones Singulares Tutte le pubblicazioni su bru-zane.com Prossimi concerti al Palazzetto Bru Zane Prochains concerts au Palazzetto Bru Zane Sabato 21 gennaio, ore 17 Accademismo e modernità Musiche di DUBOIS, FAURÉ Quartetto Hanson Finale con brindisi Domenica 22 gennaio, ore 15.30 Il quartetto magico Laboratorio-concerto per bambini dai 6 anni e i loro genitori A cura di Diana D'Alessio Musiche di DUBOIS, FAURÉ Quartetto Hanson Prenotazione obbligatoria Giovedì 2 febbraio, ore 18 Conferenza di Fabrizio Della Seta: Étienne-Nicolas Méhul. Musica e impegno civile tra Rivoluzione e Impero Sintonizzatevi su Bru Zane Classical Radio, la webradio dedicata alla musica romantica francese, raggiungibile da ogni parte del mondo, ovunque sia disponibile una connessione a internet. Il repertorio spazia dalla musica da camera alla sinfonica sino all'opera lirica. Non solo: avrete anche la possibilità di collegarvi alla nostra banca dati online Bru Zane Mediabase per approfondire la conoscenza sui compositori. Sul nostro sito troverete le anticipazioni sulla programmazione e in particolare sull'appuntamento con l'opera lirica previsto la domenica sera. Vi auguriamo un buon ascolto in compagnia di Bru Zane Classical Radio! classicalradio.bru-zane.com Per saperne di più sui compositori e le opere del patrimonio musicale romantico francese, consultate la nostra banca dati online Ingresso libero – Consigliata la prenotazione bruzanemediabase.com Domenica 5 febbraio, ore 15.30 Colori suonati Laboratorio-concerto per bambini dai 4 ai 6 anni e i loro genitori Prenotazione obbligatoria Contributi musicologici Louise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Bénédicte Gandois Crausaz, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon 2 Traduzioni Arianna Ghilardotti, Paolo Vettore Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia +39 041 52 11 005 bru-zane.com