Conférences et interventions diverses de Pierre Uri
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Conférences et interventions diverses de Pierre Uri
Pierre Uri Fonds code PU-227 Date 10/1981-12/1981 Title Conférences et interventions diverses de Pierre Uri THESE DOCUMENTS ARE FURNISHED FOR STUDY PURPOSES ONLY. WRITTEN AUTHORIZATION MUST BE OBTAINED FOR ALL OTHER USES More informations about Terms and Conditions of Use • r .. C OMPTE RENDU DE LA CONFERENC E-DEBAT D E M E S SI E U R S DOMINIQUE STRAUSS-KAHN COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE-DEBAT D E M E S SIEU R S Dor1INIQUE STRA U SS-KAHN ET P I E R R E URI � \\e- 1 22. ;�; LILLE L E 22 OCTOBR E 1981 G.R.E.P. NORD PICARDIE &1- G.E.T. 22 OCTOBRE 1981 - 1 - PRES ENTATION DE lJ1. REUN I ON MONSIEUR POTT I N Me s s ieurs les Prés idents , Mesdame s , Messieurs , merci d ' avoir répondu -et c ' est à vous en particulier que j e m ' adress e , Monsieur le Président- si nombreux à l ' invitation du G.E.T. Je vai s rap idement situer le contexte dans lequel Mons ieur STRAUSS-KAHN et Mons i eur URI ont été invités . Il y a quelques mo is , à la suite de la réforme de s statuts du G.E.T., se sont trouvés as sociés à part entière le Directeur du G.R.E.P� et le D irecteur du C . T . R . - A cette Epoque, j ' ai eu l ' occas ion de rencontrer Mons ieur MANSILLON qui , pensant dé j à à ce que seraient les séminaires de Développement à moyen terme , avait envisagé une intervention éventuelle de ces Mes sieurs qui , ne pourraient qu e renforcer et gu ider nos travaux . C' est ain s i que ces daux Conférenc iers se trouvent parmi nous auj ourd'hui . Nous les remercions vivement d ' avoir bien voulu part iciper à nos travaux . Monsieur STRAUSS-KAHN interviendra dans quelques minute s . S ' il en est d ' accord , Mons ieur le Président SOLANET interviendra ensuite . Nous terminerons par l ' intervention de Monsieur URI qui, actuellement , do it se trouver sur l ' autoroute entre Bruxe lles et Lille . Monsi eur MANSILLON va maintenant présenter Me ssieurs STRAUSS -KAHN et URI . G.R.E.P. NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 2 - MoNSIEUR MANSILLON S i vous l e permettez , j e vais présent er l e s deux Conférenciers qui nous font le plai s ir d ' être parmi nous auj ourd ' hu i. Monsieur STRAU S S -KAHN a 32 ans, i l e s t diplômé de l'Ecole des Haut es Etude s Commercial es . Il est Agr égé en Scienc es Economiques , à ce titre , tl ense igne à l ' Université de Nanterre . Il e st bon de préciser qu'il fait part ie de ces nouveaux Profes seurs qui allient l a th éorie à l ' expérience prat iqu e . I l a par aill eurs une act ivité politique. Dominique STRAUSS-KAHN participe , dans l e cadre de l' 0 .N. U . à des travaux sur la Formation du Patrimoine dans l e s pays en vo ie de D éveloppement . I l écrit beaucoup , en 4 ans , il a publié 32 articl es et ouvrages . I l a écrit , en collaboration avec Monsi eur BABEAU , un l ivre qui s ' intitule " La R iche s s e des Français " , et dans 3 semaine s , vous trouverez . en librairie , un livre qui s ' intitule "l'Epargne et la Retraite" , dont i l vi ent d e terminer la r édaction . Voilà en ce qui concerne Monsieur STRAUSS -KAHN . Je vai s , de façon à ne pas repr endre la parole ensuite, présent er Pierre URI. Monsieur P ierre URI arrivera, en principe, vers 15 h 15, 15 h 30. I l étai t , auj ourd ' hui , à Bruxelles où il f ê tait le 20ème anniversair e de l'Institut Atlantique qu ' il a créé . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobr e 1 9 8 1 - 3 - Pierre URI est, lui aussi, un économiste, il a écrit un certain nombre d'ouvrages et il nous confirmait, l'autre jour, qu'il avait pratiquement couvert tous les sujets de la Science Economique, cherchant en vain un sujet qu'il n'avait pas traité. J'ajouterai encore qu'ils sont tous deux membres de la Commission DAUTREME qui, évoque bien évidemment quelque chose pour nous. Cette Commission a été mise en place par Jacques DELORS. Je tiens à préciser que nous ne savions pas qu'ils appartenaient à cette Commission lorsque nous les avons invités. Aujourd'hui, ce sont les deux économistes que nous accueillons et personne d'autre. G.R.E.P. NORD PICARDIE G.E. T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 4 - INTERVENTION DE r·1oNs r EuR DoMr N r QUE STRAuss-KAHN MONSIEUR STRAUSS-KAHN - Je suis un peu gêné après la prés entation qu ' a faite Monsi eur MANS ILLON , j e le suis d ' autant plus qu ' il m ' apparai t clairement que vous êtes des spécialistes de l ' Epargne alors que j e ne suis qu'un univer s i ta ir e qui l ' étudie de loin . Il me semble que , sur c e suj et, vous e n savez beaucoup plus que moi . Je vai s ess ayer· , au travers des quelques réf l exions que j ' ai pu avoir sur le suj et , d ' apporter quelques éléments pour nourrir vos propres réflexions , mai s j e compte aus s i beaucoup sur cet aprè s -midi pour recevoir au moins autant d ' informa tions que celles que j e pourraisvous donner . Je suis conva incu que l e cap i tal de connais sanc es que votre expérienc e pratique r eprésente est infiniment plus important que les quelques _analyses théoriques auxquell es j ' ai pu me livrer. Monsieur MANS ILLON m ' a eff ectivement demandé , i l y a plusieurs semaines , d e venir vous expliquer la façon dont j e voyais la conj oncture réc ente en ma tière d ' épargne et , à partir de là, la conj onctur e à v enir dans l e s 1 2 mo is , 2 ans , 3 àns qui viennent , avec la pla c e du réseau des Cai s s e s d ' Epargne dans c ette conj onctur e . I l me parait important , pour démarrer une réflexion de c ette natur e , de citer un certain nombre de faits que vous conna is sez parfaitement mai s qui sont quand m ême s ignif i catif s . Ces faits ont trait, d ' une part , à la baisse des excédents sur livr et au cour s de l'année 1980 et , sans doute , de l ' année 1 981 qui , malgré un mo i s de S eptemb r e moins mauvais qu ' il n'aurait pu l'être, ne sera pa s excell ente . On constate un tas s ement des épargnes sur l ivrets, c ' est un fait majeur qui est important. G . R . E . P. NORD P ICARDIE G . E . T . 22 Octobre 1981 - 5 - Ils ont trait, d'autre part, à un tassement de ce qui concerne l'Epargne Logement. Même si le stock continue de se gonfler, les flux deviennent sensiblement plus maigres. En anticipant un peu sur les explications possibles de ce tassement, on constate une concurrence plus âpre entre les réseaux même si, récemment, elle s'est un peu détendue, Cette concurrence tenait notamment au mode de rémunération depuis ! 9 7 9 1 des comptes à terme. �ême si cette concurrence s'est un peu détendue avec les conditions de rémunération de ces taux, il me parait clair que les nouveaux produits qui ont été mis en place par le système bancaire sont à l'origine d'une concurrence qui devient de plus en plus vive, et que le réseau Ecureuil comme le réseau de la C�N.E, doivent pouvoir combattre. En parlant des nouveaux produits, je pense essentiellement aux Fonds Communs de Trésorerie qui commencent à se développer très rapidement et qui vont remplacer ces comptes à terme qu ' il n'est plus possible de rémunérer à des taux proches du Marché Monétaire .. Vous savez comme moi que ces Fonds Communs de Trésorerie connaissent un succès considérable depuis quelques mois, et on peut penser qu ' ils vont devenir ce que représentent aux Etats-unis, les Money Market Funds qui fournissent des taux très proches des taux du Marché Monétaire, entre 17 et 2 0 % selon l e s périodes. Je pense que ce sont les raisons ma jeures qui font que le réseau Caisses d'Epargne se trouve dans une situation particulière comparé à la croissan.ce e t à l'euphorie dans lesquelles il a pu vivre autour des années 60 et dans les 3/4 des années 70. Cette conjoncture un peu particulière sans doute liée à une volonté des Pouvoirs publics de réaménager les circu i ts de l'épargne , fait que l'Ecureuil e s t un peu à la croisée des chemins , ce qu i justifie le fait que Monsieur POTTIN ait jugé bon de faire une réunion sur ce thème. Je vous propo se d ' apporter les quelques é l éments qu e je peux vous fournir en deux temps. Un premier temps qui e s t l'analyse, aus s i qualitative que pos s ible , que l'on peut faire de ce qui s 'e s t passé, c ' est -à-dire la m i s e en G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 6 - .. . / évidence des déterminants de cette épargne des ménages et les raisons pour lesquelles elle a fluctué comme on l'a vu, caractéristiques qui, recherchent, avec J'e dis aujourd'hui1 "aujourd'hui" le temps ou avec l'espace1 de façon semb lent être celles que parce qu'il est clair que d'un pays les épargnants les épargnants, à un autrer n'ont pas les mêmes objectifs et ne recherchent pas la même chose! le passé ou avec à essayer de dégager les si bien que la comparaison avec les pays voisins n'est pas toujours aussi profitable qu'on pourrait le croire, les psychologies ne sont pas les mêmes et les objectifs non plus, Dans un deuxième temps, j'essaierai de voir quel est l'avenir de ces comportements d'épargne et de montrer que favorables les années qui s'ouvrent sont à l'industrie de l'épargne comme disent les Américains, à la branche à laquelle vous appartenez qui travaille sur l'épargne des ménages. Pour profiter à plein de ces aspects favorables� il me semble que le réseau Caisses d'Epargne doit s'adapter de façon relativement sensib le. Le premier point est de tenter de mettre en évidence pour laquelle l'épargne en général, années, liquide. tout particulièrement, la raison mais aussi l'épargne a connu des fluctuations relativement importantes depuis quelques fluctuations qui, pour une certaine partie, ont laissé les commenta teurs un peu dans l'expectative. Il est d'usage de sélectionner trois grands critères pour essayer d'analyser ces fluctuations. Le premier ti ent à l'inflation et à la variation des prix. Le second tient au Le chômage . tro i s i ème tient à la hiérarch ie des taux. Si vous le voulez b i en , j e pas serai rapidement c e s tro is critère s en revue1 ce sont des cho s e s qui sont b i en connu e s mais qu ' il me parait important de G . R . E . P . NORD PICARDIE rappeler. G.E . T . 22 Octobre 1 98 1 7 - ... 1 Sur l ' inflation, il e s t clair que l ' épargne française a connu une inflexion. Le premier temps d ' une inflation rapide au lendemain de 1974 met en évidence un effet plutôt pos itif de l' inflation sur l ' épargne , et de nombreuses exp l ications ont été fournies p lus ou moins théoriqu e s , plus ou moins sophistiqu ées, qu i reposaient sur l ' idée que les ménage s tentaient, de façon générale, de reconstituer leur en-cai s se . Comme cette en-caisse se dévalorisait rapidement à cause de l ' inflation , il fallait la reconstituer e t , pour c e faire, épargner sur les livrets d e Cais se d ' Epargne , si b ien qu e c e l a entraina d e s excédents importants. C ' e st la période de forte cro is sance de l ' épargne. L ' idée était relativement simple . Bien sür , pour une catégorie de · ménage s donnée , il peut y avoir un phénomène de fuite devant la monnaie et cela avait tendance à faire bais ser l ' épargne , mais globalement , le sentiment qui dominait était celui d ' une reconstitution des. en-caisse s . Tous les travaux qui ont été faits confirmaient c ette idée . Il me paraît important de constater que les enquête s quali tative s qu ' on peut mener auprès des ménages, en les interrogeant directement sur la façon dont i l s perçoivent l ' inflation , semblent montrer autour des années 79 - 80 un retournement de la po s i tion des ménages qui s ' hab ituent de p lus en p lus à vivre dans l' inflation et qui n ' ont pas l ' intention de recons tituer jusqu ' à la fin des temps une en-cai s s e qui s'éroderait sys tématiquement à cause de l ' inflation . Autrement dit1 i l y aurait eu une phase de crois sance de l ' inflation, du pas sagé du taux d ' inf l ation qu'on a connu dans les année s 60 au taux d ' inflation que nous connais sons au j ourd ' hui, une montée en régime de l ' inflation pendant laque lle l' inflation repré sentai t ce que les économistes avaient l'habitude d ' ana ly s er sous forme d ' un phénomène trans ito ire . A ce phénomène le temps, ce qui voulait transitoire, dire on e s saie de ré pondr e en rattrapant en l'occurrence , ne pas se lais ser dépas ser en matière d'en-caisse , et donc reconsti tuer les en-cai s se s . G . R.E . P . NORD P ICARDIE G. E . T . 22 Octobre 1981 -· 8 - ... 1 un nouveau pal i er d ' inflation ayant été atte int , autour de 13,14, 15 %, il a été intér ior isé dans les comportements et les ménag e s ne s ' attendent plus à c e que l ' inflation décrois s e . Au cours des année s 197 5 , 197 6 , les discours pol itiques d ' une part , l ' ab s ence d ' expérience d e forte inflation d'autre part , donnai ent à penser qu ' il n ' était pas impo s s ib l e qu ' on en revienne assez rapidement à des rythme s connus . Maintenant , il semble que ce sentiment ne soit plus du tout l e s entiment dominant et l e s gens pensent qu ' on va re ster sur une bas e de 13 , 14, 15 %. Dans ces conditions , il n ' est plus raisonnable de vouloir à tout prix reconstituer la valeur de c e s en-cai s s e s , et par conséquent l ' effet s ' inver s e . Puisqu ' on n e peut plus e spérer l e s reconstituer comp lètement et puisque l ' inflation sera fort e , mieux vaut ne pas avo ir trop d e liquidités qui seront érodée s par l ' inflation . 4 'un _?:e s- aspe cts qu i a été largement mi s en avant pour tenter _ d ' expliquer l ' volution de t ' épargne liquide au cours de s dix dernières anné e s , est 1' évolution du chômage . Il fallait , d.' une part , expliquer 1' épargne , et d ' autre part , exp liquer l e s deux phénomènes nouve aux , le chômage et l ' inflatio� il était clair qu'il fallait les lier l'un à l ' autr e , on ne pouvait pas faire autrement . Sur le chômage, le prob lème est plus compliqué parce qu ' il apparaît très clairement qu ' il a deux effets sur l ' épargne . Il a un premier e ffet s imp l e , qui est de diminuer les revenus de la col lectivité . Quand b ien même les chômeur s se verraient allouer des rémunérations de tran s fert , cell e s c i sont payée s par les autres et , globalement , il y a une diminution des revenus de la collectiv ité . Comme on sait que le revenu est le princ ipal déterminant du taux d ' épargne , il est clair que le chômage , a tendance à déprimer le taux d ' épargne . G . R . E . P. NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1981 9 - ... 1 D ' un autre côté, le chômage, et surtout la cro is sance du chômage, apparaît nettement dans l e s études comme un indicateur d ' incertitude. A la limite, c ' e st plus la crois sance du chômage qui est en cause à ce moment là que l e niveau du chômage . En tant qu ' indicateur d ' incertitude:� il conduit à la constitution de réserve de précaution. Ces deux eff ets� s elon les périodes, voient l ' un dominer l ' autre ou le contraire. Pendant un temps, le chômage n ' était pas trop important, donc son effet sur la diminution des re s source s était modéré, à l ' inv erse il était relativement nouveau e t en forte cro issance et son inc itation à recons tituer les en--cais s e s de précaution était fort. C ' est dans cette première période de forte épargne l iqu ide c:ru ' il va de pair avec la reconstitution des en-caisses érodé e s par l ' inflation . De deux cho s e s l'une, ou on s ' aperço it que les en-cai s s e s de précaution qu ' on a constituée s devant un risque de chômage , sont inutiles parce qu ' on n ' est pas au chômage et on ne va donc pas continuer à constituer des en-cais s e s de précaution jusqu.' à. la fin des temp s, ou alors le r isque s ' est réalisé� on e s t au chômage et on les utili s e . Dan s l e s deux cas;� la période d ' accumulation d ' une épargne de précaution due au chômage connaît une limite au bout d ' un certain temp s . Il n'est pas pos sibl e de chiffrer la périod e , elle varie d ' un ménage à l ' autre;! ell e est rév isable en fonction de la conj oncture, mais il s emble que 1979� 198 01 1981 so ient un moment où, pour la plupart des ménage s, ce comportement face au chômage s'est un peu retourné . L ' eff et de d épre ssion sur les revenus des ménage s lié à 1 800 000 chômeurs semble maintenant l ' emporter sur l ' effet de craint e du chômage, si b ien que là aus si, comme pour l ' inflation tout à l ' h eure, l ' effet est nul . Mais on vient d ' un effet positif sur l'épargne et i l e st à craindre qu'on en arrive à un effet qui sait plutôt négatif à cause de l ' e ffet dépre s s if . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 198 1 - 10 -- ... 1 J e dis "les ménages dans leur ensemble ", mais - l ' agent " ménag e " n ' existe pas, il y a des catégories d e ménages différente s , e t vis-à-vis du ' chômage , c ' est très important. Certains ménage s sont complètement abri tés du chômage , l e s fonctionnair e s , l e s fonctionnair e s , les salariés des grande s entreprises , que lques indépendants dont la clientèl e varie peu même en période de dépr e s s ion économique . A l' inve r s e , certains ménages sont trè s expos é s au chômage , l e s salariés d e s petites entreprises d e sous -traitance , les salariés dans des secteurs en perte de vite s s e , etc • . • I l e s t bien clair que c e s catégories de ménag e s ont des réactions complètement diff érente s . Ceci explique ( j e ferai un aparté sur ce po int ) des réactions parfois contradictoire s . Souvenez -vous qu ' à la fin de 19 80, il y avait une forte dépression sur l ' épargne, puis le relèvement du p lafonds a donné l ieu à de s comportements qui ont collé au p lafond . On p eut, en première analys e , trouver cela bizarre , d ' une p art les excédents ont tendance à diminuer sur les mo is de Septembre et Octobre, et d ' autre part , dès qu ' il y a relèvement de plafond , le comportement des épargnants consi ste à coller à ce p lafond . L'explication est toute s�ple, c'est qu'il ne s ' ag i t pas des même s ménage s . On a, dans la population, et tout particuli èrement dans la population du réseau des Caisses d ' Epargne, des motivations complètement différentes. Ce comportement serait contradictoire si c'était le même ménag e , mais il ne l'e st pas parce qu ' il ne s ' agit pas du même ménage . Le troisième grand effet est le problème des taux . Quand j e dis " taux " , c'est un peu lié au problème de la f iscalité puisque les épargnants ont à peu près appris à raisonner en taux ne t d'impôts . Ceci est un peu compliqué parce que , pour une partie des produits d ' épargne , la f i scalité est personne lle et donc dépend de l ' épargnant . Ce problème des taux est donc le troisième déterminant , important des fluctuations de l ' épargne à court terme . Une cho se est impor tante dans le système français, à savo ir que les Français sont très endettés pour le logement1 beaucoup p lus que ne le son t les épargnants d ' autres pays . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G. E . T . 22 Octobre 1981 - 11 - ... 1 Or, les taux les taux s'élèvent, des retards, fluctuent un peu tous de la même manière, tous les taux s'élèvent, mais tous s'élèvent. quand un peu plus, un peu moins, avec Quand on dit que les taux s'élèvent, pense que l'épargne est mieux rémunérée, mais il faut dire en même temps �e les taux débiteurs s'élèvent et que., par conséquent, le taux représente un coût1 une charge1 on les ménages pour lesquels se trouvent dans une situation plus difficile. Là aussi, d'épargnants, rendement, comme pour le chômage1 on a deux grandes catégories ceux pour lesquels le taux d'intérêt représente un revenu, pour lesquels la hausse incite à l'épargne, et tous ceux pour les� quels les taux d'intérêt vont représenter une charge, épargne ou un et inciter. à une moindre à reporter pour plus tard un projet d. ' acquisition de logement. Ceci est très important parce �e les mois qui viennent de s'écouler· sont des mois dans lesquels on voit très clairement que les taux se sont élevés, ils ont. augmenté l'attrait d'un certain nombre de produits fin anci.ers pour les épargnants pour lesquels ces taux représentent un rende ment. Inversement,. cela donne un coup assez dur au secteur du bâtiment. . pour la bonne raison que les ménages hésitent -et on les comprendtaux de 18 ou à s'endetter à des !9 % . C'est très grave parce que cela a des conséquences sur les acti vités du bâtiment1 mais c'est également grave qui ont été contractés par les ménages de début des années 601 ments sont une donnent lieu à terme parce que les emprunts, façon très importante depuis le à des remboursements et que ces rembourse forme d'épargne contractuelle qui s'étale sur le long terme. conséquent, l'emprunt contracté aujourd'hui a des conséquences sur ans, la diminution des emprunts contractés aujourd'hui, élevés, Pal !5 ou 20 à cause de taux très va avoir des effets dépressi fs sur l'épargne sur les 1 5 ans qui viennent� Si cette période ne dure pas longtemps, cet e ffet dépressif sera une petite vaguelette qui sera absorbée par l'ensemble, mais si on devait rester durablement dans une situation de taux d'intérêt élevés, cela aurait pour conséquence un ralentissement des emprunts immobiliers des ménages et, par conséquent, G . R . E. P . NORD PICARDIE un ralentissement de long terme des remboursements. G. E . T . 22 Octobre 1 98 1 - 12 - ... 1 Il est difficile de dire simplement, comme le voudrait la théorie , que la hau s s e des taux va faire monter ou bai s s e r l ' épargne . Cela dépend principalement, dans un pays donné, à un moment donné, relatif de ménages pour l esquels cela représente un du pourcentage rendement et pour lesquel s cela représente un coüt. Dans un pays comme la Prance où il y a beaucoup de ménag e s sus ceptibles de s ' endetter, i l y a beaucoup de ménages pour l e squels c e l a représente un coüt . J ' aurais donc plutôt tendance à dire que la haus s e d e s taux , dans son e ffet à long terme, j oue négativement sur l ' épargne, c e qu i peut sembler paradoxal, et non p a s du tout pos itivement, comme le Prés ident REAGAN aux Etats-unis fait semblant de le croire . Quand on remet ensemble ces facteurs de fluctuation de l ' épargne au cours de s dernières année s, j e crois que l ' on peut mettre en évidence l e s caractéristiques princ ipales qu e recherche l ' épargnant français . Il y a, b ien sûr , le vieux princ ipe de la liquidité, à rendement égal la liquidité est tou j ours valorisée , ce qui est tout à fai t normal . Je ne vais pas apprendre à des repré sentants d ' un réseau qui gère appréciée nible à vue combien cette caractéristique e s t Au-delà de la liquidité, il très important , c ' e s t la s implicité . Ains i � y un produit dispo� par les épargnants. a un autre aspec t qui me parait la loi MONORY a été mi s e en œuvre , :_�yec- un·-succès m tigé-,- ma:.;t;_s un-succ è s qu· �i:I faut quand même soul igner , cepen dant. il me-· semble que si le suc cès · n •·a pas été". ?.lus important , c ' est--parce que __ le pro duit MONORY n ' était p�s simpl e . De la même manière, si l ' assurance -vi e est si peu développée en France, par rapport à d ' autres pays , (elle f ait à peu près 2 % de l ' épargne en France, c ' est - à -d ir e pratiquement rien ) , c ' est parce que , outre plus ieurs dé fauts, c'est un produit qu i est relativement compl iqué , en ce sens que l e rendement qu ' on peut e n attendre d épend du d égrèvement d'impôts qui e n d écoule , ce qui est un cal cul ass ez compl iq u é . G . R . E.P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 13 - ...1 Dans les quinze dernières années , les produits d ' épargne qui ont connu le plus grand suc c è s sont c eux qui étaient simples, qui mettaient en œ uvre une procédure d ' épargne simple , et de ce caté-là il est c lair que l e s livrets d ' épargne connaissent un atout . Au-del à de l ' instrument simple, une autre caractéristique ressor· qui a son importance, ce sont l e s instruments d ' épargne qui, non seulement, sont simples le j our où on s ' engage dans la procédure , mais qui sont également simples dans le long terme. Je veux parler des instruments d ' épargne contrac tue l s . L ' instrument d ' épargne contractuel , par excellence, est b ien entendu l ' emprunt, mais il y en a d ' autre s, comme par exemple , tout ce qui tourne autour des procédures d ' Epargne�Ldgement . Le suc c è s qu ' ont connu c e s procédur e s ne vient pas seulement du fait qu ' elles étaient liées à l ' achat· d ' un logement, que cet achat pouvait se faire à partir d ' un emprunt bon i fié, mais également du fait que c ' était un acte d ' épargne relativement simple .. J ' en veux pour preuve que 40 % des gen s qui mettent de l ' argent sur des plans d ' Epargne-Logement l ' ont fait sans pro j et a priori. Le pro j et imm o bilier n'était pas l'ob j ectif pour tous l e s épargnants . C ' était d ' un bon rendement et c ' était fac il e . Je cro i s qu ' i l faut ins i ster sur ce point dans l ' orientation à venir de l ' épargne des ménage s et dans la définition de s produits. Au-delà des variables traditionnelles de rendement , da fiscalité, d ' inflation, de chômage, une variab l e est rarement prise en compte , c ' est le temps de gestion que l ' épargnant est susceptible de consacrer à son pre sque, en c aricaturant un peu, que c ' est ce patr i m o i ne. Je dirai qui fait la diff érence fonda mentale entre les salariés et l e s indépendants . L ' indépendant le salarié a pa s s e toute son activité à gérer son peu de temps à consacrer à la en a un, par conséquent le fait que ce gestio n patr i m o i n e de so n patrimo i n e so it G . R . E .P . NORD PICARDIE tel , quand il affecté à de s produits d ' épargne qui ne lui prennent pas trop de temps, est un est déc i s i f dans l ' ori entation ver s t e l ou p atr imoi n e atout p sycholog ique qu: produit. G.E. T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 14 -- ... 1 Ce qui ne s ' e st pas trop effondré , ce sont l e s produits qui avaient une caractéristique contractuelle , et par exemple l ' as suranc e-vie . Même si elle n ' e s t pas trè s importante en montant , elle n'a pas connu la contraction qu ' ont pu connaître d ' autres forme s d ' épargne financière , et c e qu i a, a u contraire, connu des fluctuations plus rapides, c ' est ce qui n ' était pas obligatoirement contractuel, comme l ' épargne traditionnelle sur livrets A ou B. Qu'est-ce qu ' on peut dire à partir de ce tableau rap idement bro s s é de l ' avenir des flux d'épargne en France au cours des 2 ou 3 année s qu i viennent •. :ta prévis ion c'est trè s dél icat et si vous me faisiez l ' honneur de me réinviter dans deux ou tro is an s, vous pouvez ê tre sûrs et certain s qu e j e n e pourrai , sans rougir, regarder l a réalité et l a comparer à c e qu e j e vai, vous. dire maintenant . C e l a fait partie du j eu et j e crois que les caractéristiques de s ann é e s qui s ' ouvrent , comme j e le disais tout à l'heure , sont pour toute la profess ion qui travaille autour d e l'Epargne des ménages plutôt favorables . Mais, si l e s Caisses d'Epargne veulent en prof iter au maximum , il y a un certain nombre d'adaptations, d ' aménagements de leur fonctionnement qui me paraissent néces saire s . Pourquoi l a conj oncture va-t-elle être plutôt favorable ? On peut à cela trouver tro is raisons principales : La première c ' e st que la politique économique du Gouvernement est une politique qui se fonde sur la crois sanc e . Je ne veux pas débattre ici du bien fondé de cette pol i tique, c ' est un autre débat . Mais, tou j ours est-il que l ' ob j ectif aff iché c ' e st celui de la crois sanc e . Il est clair que cette croissanc e va suppo s er des inve sti s s ements aussi peu inflationniste un financement que poss ible et par conséquent va suppo ser que soient dégagée s de nouvelles ressourc e s d ' épargne . G . E . T . 22 Octobre 1981 G . R . E . P . NORD P ICARDIE - 15 - ... 1 Ceci me semble cohérent avec l a volonté de Jacques DELORS de mettre en œuvre très rapidement , dès qu'il a été en fonction , une commission de réflexion sur la manière de développer l ' épargne des Français dans le dessein justement -pas seulement , mais notamme nt- de permettre. �e financement des investissements qui , inévitablement , doivent apparaître si la politique de croissance , bien entendu , se réalise . Si elle n ' aboutit pas , le problème est tout autre . Mais , j e me place dans l'hypothèse où l a politique économique du Gouvernement , visant une plus forte croissance que cell e que nous avons connue au cours des cinq dernières années réussirait; dans ces conditions , il est clair que les Pouvoirs publics se devront de se donner les moyens de développer des voies de canaliser et de développer l ' épargne des ménages . Globalement , l e cadre général , si on le brosse très rapidement est un cadre plutôt favorable . Et ce , bien que cette relance soit censée se faire en partie par la consommation . Il n ' y a pas de contradiction entre tenter une relance qui est , pour partie , fondée sur la consommation et par ailleurs , vouloir déve lopper l ' épargne des ménages . Si on consomme , on épargne moins et réciproquement , ceci est vrai à revenus donnés . Mais l ' objectif d'une politique de croissance est de faire croi tre le revenu et donc , même si en proportion l ' épargne et la consommation gardent la même taille relative , le flux de consommation peut augmenter en même temps qu'augme nt e ra le flux épargn e . C'est la dynamique économique qui est en cause et qui, bien sûr suppose que la croissance à laquelle j e faisais allusion se réalise , mais c ' est bien dans ce schéma- l à qu ' il faudra réfléchir . G . R . E.P . NORD PICARDIE GoE . T . 2 2 Octobre 198 1 - 16 - . .. 1 La seconde raison pour laquelle il me semb l e que les dix ans qui viennent pourront être favorables à un développement de l ' épargne c ' est que nous tendons vers un palier, en matière de protection du risque vieillesse à partir des mécanismes de répartition . Monsieur MANSILLON disait tout à l'heure , j e vais faire un peu de publ.icité personnell e , que j ' ai travaill é un peu sur cette question et que l ' ensemble des conclusions sont résumées dans un ouvrage qui va sortir . J ' en pro f ite donc pour me résumer rapidement. Il y a eu au cours des dernières années des craintes très vives , exploitée s-d ' ailleurs parfois de façon un peu rapide et sans grande él égance par les compagnies d ' assurance , sur l ' équilibra financier des régimes de retraites. Ces craintes sur l ' équilibre financier. régimes de retraites sont peu fondées , les régimes de retraite ne seront jamais en faillite , parce que l e s régimes de retraite sont des mécanismes qui consistent à prendre chez les uns et à transporter chez l es autres et donc elles ne peuvent pas faire faillite . Soit on prend plus pour transporter une somme donnée, so it on prend moins et on transporte moins . I l n ' y a pas de faillite possible. Autant ces craintes ne sont pas fondées , autant le fait qu ' il soit possible d ' augmenter considérablement dans l es dix ou quinz e ans qui viennent l a ponction faite sur les actifs pour financer les retraités semble maintenant discutabl e et par conséquent , il est infiniment pro bable que la couverture , en terme de niveau de re traite par rapport au niveau de salaire avant l a retraite , ne pourra pas augmenter e t risque même (c ' est un risque qui dépend un peu des déc isions politiques) de plutôt baisser ou tout au moins de se stabiliser. G.R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 981 - 17 - . . ./ Par conséquent , pour les ménage s ayant de s revenus suffisants pour souhaiter de s revenus de retraite supérieurs à ceux que livrera la s imple pension , il n ' y a. pas d ' autre solution que de se constituer un complément de retraite à partir d ' un acte d ' épargn e . Cela n ' a pas été la pratique , ou peu , ·: au cours des vingt dernière s anné e s , parce qu ' au contraire c e s régime s de répartition montaient en puis sanc e , plus ça allait , de plus en plus de gen s étaient couverts et niveau des retraites par rapport au niveau de salair e s moyens n e faisait qu ' augmenter . Don c , l ' incitation à se constituer un comp l ément de retraite par l ' épargne bien sûr pouvait exister pour certains ménages , mais n ' était pas une préoccupation principale . Au contraire , la situation dans laquelle on va se trouver avec une pre s s ion fiscale sans doute forte et une pression soc iale qui ne·peut pas augmenter encore considérabl.ement va , petit à petit inc iter les ménage s qui en ont les moyens -et ce n e sera pas toute la population, malheureusement- à se constituer une retraite compl émentaire et pas au sens de retraites complémentaire s par répartition , mais un complément de retraite au travers de l ' épargne Si •. bien , qu ' un e voie prometteuse me semble être de développer des produits d ' épargne qui aient les caractéristiques que j ' évoquais tout à l ' heure de simp l icité qui ont l ' avantage -lorsqu ' il s ' agit d ' un produit de retraite- d ' être un produit contractuel , donc un produit où on s ' engage une fois pour toute s et on n ' a pas à s ' en occuper tous l e s j ours comme si o n gérait soi -même , par exemple , e t qui répondent à c et obj ectif qui va devenir de plus en plus important parmi les motivation s des ménage s à savo ir : constituer Il un patrimoine pour la retraite . n ' y a aucune raison pour qu'un réseau comme le réseau Cai s s e s d ' Epargne ne se diversifie pas vers c e type de produits . Enfin , troisième raison pour laquelle les produits d ' épargn e vont être des produits porteurs , me semble -t- il , c ' est , que , faisait partie du programm e du Prés ident de la Républ ique et fait partie de la lettre mis s ion de la Commi s s ion DAUTRESME; l a préoccupation visant à mettre en place un produit indexé . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 18 - ... 1 Vous savez qu ' il y a de longs débats de théorie économique sur les vertus· et les inconvénients de l ' indexation , j e ne vais pas y revenir maintenant . En tout état de cause , c e débat est un peu sans ob j et s ' agissant du pro j et en qu estion puisque la préoccupation n ' est pas avant tout de nature économique mais de nature soc iale . Donc , dans une certaine mesure , cela va coûter quelque cho s e , mai s la collectivité accepte ce coût pour des raisons soc iales et donc le fait que ça n ' ait pas d ' avantage économique en soit , n ' e s t pas un problème . Ceci étant , ce qu i me parait clair sur ce produit indexé c ' est tout d ' abord que ce sera un produit nouveau et non pas l ' indexation d ' un produit existant . C'est sans doute un point auquel vous ête s sen s ible s , c ' est bien normal� Mais , il ne me semble pas ( encore que b ien • entendu ce sont mes impres sions personnelle s que j e livre ) qu ' il so it concevable de vouloir indexer un produit existant pour tout un ensemble de raisons que vous devinez bien . Donc , j e pense que ce sera un produit nouveau . I l devra éviter les effets de seuil c ' est-à-dire soir permettre de s dépôts au franc par franc , soit permettre de s dépôts en petites coupures et éviter de s effets de marches d ' e scaliers trop importants . Ce sera sans doute un produit plafonné et , caractéristique plus importante , me semble-t- il, ce sera très probablement · ( j e vo is mal com ment ça pourrait fonctionner autrement ) un produit tous réseaux . Vous savez que le Trésor avait pour objectif au mois de Juin de mettre en place un produit indexé qui serait réservé à la po ste . La raison est très s imp le c ' est que le réseau de la poste dépend du circuit du Trésor et que par conséquent c ' e st un moyen de récupérer directement pour le Tr ésor ce qu ' il lâche de l ' autre côté . G . R . E . P. NORD PICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 19 - ...1 Il y a des critique s qui ont été émis e s et il semble à l ' heure actuell e , que l e s avis négatifs l ' aient emporté et que le Tré so r c e s s e de faire une pre s s ion forte pour imposer un produit qui serait ré servé au réseau P . T . T . , mais la contrepartie serait qu ' il s ' agirait à ce moment-là d ' un produit tous réseaux et la frontière ne passerait pas -comme certains auraient pû l ' imag iner- entre l e s réseaux qui distri buent les livrets de Caisse d ' Epargne et le re ste. Donc , il me semble que lorsque le produit indexé sera mis dans le commerce , il sera mis sur tous les réseaux , ce qui , en plus , a l ' avan tage que cela entrainera sans doute de s arbitrage s interne s aux éta blissements mais on peut espérer que cela n ' entrainera pas trop d ' arb i trage d ' un établi s s ement à l ' autre . Cela évitera de modi fier les parts de marché actu e ll e s . Pour ces troi s raisons , j e cro i s qu ' on peut en trouver d ' autr e s , le fait que la relance aura be soin d ' un financement sain de s inve sti s sements , le fait qu ' au niveau des préoccupations , l a retraite va néce s siter un effort d.' épargne plus important que par l e passé et le fait que des instruments d ' épargne nouveaux part icul ièrement attractifs du type d ' un produit. d ' épargne indexé vont être mis sur l e marché , l ' en semble de la pro f e s s ion me semble devoir bénéficier dans les année s qui vi ennent d ' un afflux relativement important vers l ' épargne . S 'agissant des Cais s e s d ' Epargne : il faut voir une chos e d ' abord qui est que l ' épargne liquide est un peu coincée entre la consommation d ' un côté et l ' épargne longue de l ' autre . La consommation -un peu mo ins la consommat ion de biens durables,. mai s de façon très évidente la consommation de produi ts de consommation courante- connaît une grande inerti e et quand le revenu fluctue , la consommation varie peu . La consommation de b iens durabl e s var ie un peu plus mais la consommation de produits courants ne varie quas iment pas . De l ' autre côté , les efforts du Gouvernement préc édent e t sans doute du Gouvernement actuel vont être importants pour développer l ' épargne longue puisqu ' on sait qu ' elle fai t cru ellement dé faut dans G . R . E . P. NORD P ICARDIE G . E . T. 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 20 - . .. / ce pays au contraire d ' autres pàys comme l ' Allèmagne par exemple, c e c i n ' étant p a s complètement indépendant du fait qu e nous ayons cho isi un système de retraite par répartition plutôt qu ' un système de retraite par capital isation . Entre cette consommation qui f inalement var ie peu sur une ten dance longue en cro issance lente sans b e aucoup de variations conj onc turelles et la volonté de l ' autre côté de développer une . épargne finan- . c ière longue, l ' épargne t iquide se trouve prise en sandw ich et il e st normal que c e soit elle qui accu s e l e s f luctuations les plus impor tantes à court terme . D è s que le revenu varie , c ' es t b ien sür l ' épargne liquide qui fait tampon. Comme la plus gros s e partie du fonds de commerce des Caisses d ' Epargne se trouve dans l ' épargne liquide on n ' est pas surpris de voir chez elles les fluctuations d ' excédents ou de remboursements trè s impor tants , b e aucoup plus qu ' on ne trouve dans d ' autres circuits d ' épargne . Qu ' est- c e que les Cai s s e s d'Epargne peuvent faire d ' une part pour éviter ces fluctuations qui vont apporter des chocs �portants et d ' autre part surtout pour participer au mouvement que j ' évoquai s tout à l ' heure qui me semble être un mouvement de développement de l'épargne dans les année s qui viennent ? D ' abord il y a un problème , j ' ai pre sque honte de l'évoquer devant vous tant vous le connaissez mi eux que mo i , qui est celui de la diversification des produits . Il e s t clair que le privilège du Livret A sur lequel l ' ensemble des Caisses d ' Epargne a vécu depuis fort longtemp s , et relativement b i en vécu au cours des années 1 960, 1 970, ne va pas disparaitre , me semble t- il , mais va , petit à petit , être grignoté dans les faits par les autre produits· d ' épargne et donc la situation des réseaux qui était d'être en fait un peu abrités derrière ce privilège , me semble devoir changer G . R . E . P . NORD PICARD IE G. E . T. 2 2 Octobre 1981 - 21 - . . ./ pour s ' orienter vers cette f ameu s e diversification des produits que vous avez commencé e avec le chèque ; qui n ' est pas simp l e du tout , mais qui me semble être une voie inéluctable du développement des réseaux de Cais s e s d ' Epargne . D iversification des produits , mai s aus s i diver sif ication des clients . Vous savez· mieux que moi que votre clientèle est plutôt vieille en âge. , il y a à cela tout un tas de raisons historique s . Mais , ce ne sont pas seulement les personnes âgée s qui vont bénéficier des hau s s e s de revenus liées à l a relance . C e ne sont évidemment pas l e s personn e s âgé e s qu i s ' occupent de placer d e l ' argent dans un produit destiné à préparer la retraite et par conséquent bénéficier du courant que j ' évo quais tout à l ' heure suppo s e qu ' une partie , dans les anné e s qui viennent et bien sür pas en un j our , de la clientè l e de la Cai sse d ' Epargne se diversifie vers une clientèle plus j eune . Et j e cro i s que le chèque , quand bien même il coûterait de l ' argent à court terme , e st un élément important de ce point de vue . Autre aspect apr ès cette diversification , il me parait important que les Caiss e s d ' Epargne pui s s ent obtenir des Pouvo irs publics une f in du compartimentage qui f ai t que tel type de r e s sources est aff ecté à tel type d ' emp lo i . Les bons des G . R . E . P . , H .L .M. , etc • • le livret A pour les . Sinon , on risque de se trouver dans des situations que connai s sent à l ' heure actuelle l e s Cais s e s d ' Epargne américaines où , comme vous le savez l ' administration Reagan a f ait sauter la réglementation , -c ' e st ce qu ' il s appellent la dérégulation , - l e s Cais ses en que stion ont des res source·s qu ' elles sont obligées de rémunérer au taux du marché monétaire ( puisqu ' il y a d ' autre s institutions qui rémunèrent au taux du marché monétaire , s i elle ne le font pas , el les n ' ont p lus une seule res source ) . Donc , elles rémunèrent à 18 % alors qu ' e l le s ont des emplois qui sont en moyenne à 8 % , cela leur crée donc de s problèmes de Tr ésorerie . L ' administration Reagan s ' en r é j ouit parce que cela conduit à la conclusion que les gros mang eront les petits . G . R . E . P . NORD PICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 22 - .. . 1 Il ne paraît pas certain que cela so it la politique qui puis s e être suivie e n France vis-à-vis d e s Cais s e s d ' Epargne . Par conséquent , i l e s t souhaitable , s i effectivement l e côté ressources s e libéralise dans une certaine mesure e t qu e des produits attractifs sont mis sur le march é , que l ' ensemble de vos ressources so it susceptible de venir nourrir l ' ensemble de vos emplo i s , au contraire du compartimentage qui existe à l ' heure actuelle et qui , dans une certaine me sure , a mis et mettra ou met encore les G . R . E . P. dans une situation diffic il e . Pourquoi cela me paraît-il important ? Parce que j e crois que les Caisse s d ' Epargne seront appelées à j ouer un rôle plus important que par le pas s é dans le financement du loge ment . Le financement du logement soc ial est une de s pr.iorités du Gouvernement . S i on a vu dans le pas s é les banqu e s se précipiter sur le sec teur -à l ' heure actuelle vous savez que les emplois en prêts immo biliers font un tiers des emplois des b anques- c ' e s t parce que c ' est quelque chose qui est particulièrement rentable pour elle s , et sans risque . Cela ne me semble pas être une raison suf fisante pour continuer dans cette vo ie et s ' il y a une spéc ificité du ré seau Caisses d ' Epargne , c ' est b ien dans le fait de lui fac ili ter une part de marché plus grande dans le financement du logement . Là aus s i , ce n ' est pas un problème de régl ementation mais c ' e s t un problème de 'dynamisme d e la part du réseau . Il me semble que c ' est là une voie tout à fait prometteuse du côté des emplo i s . C ' e st une vo i e prometteuse à condition que vous ayez des res sources qui soient des res sources longue s . F inancer les prêts immo biliers sur les chèques n ' e s t pas obligatoirement une tr ès bonne solution . J ' ai le sentiment qu ' une des idé e s qu ' il serait intéressant de creuser -mais sans doute d ' autre s commis sions qui réfléchi s s ent à l ' avenir du réseau y ont-e l l e s pensé- est l a po ssib il ité d e placer d e s obligations non p a s de s titres d ' Etat G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 23 - .. . 1 comme vous en placez déj à et qui , en f ait , vous coûtent de l ' argent p lus qu ' autre cho s e parce qu ' elles donnent lieu à un arbitrage interne , or , vous gagnez moins sur les titr e s - d ' e.tat que sur les livrets , mais des obligations dont vous auriez le réemploi et qu i , plutôt que d ' être commis s ionnées unique ment sur leur placement , pourraient être directement affecté e s au f inancement du logement avec l ' avantage que le f inancement ne serait pas inflationniste . Cec i dit , ce problème de diversif ication pose de f açon plus vaste le problème de rentabi l·i té du réseau . Vous savez comme moi que se posent des que stions qui ont trait au niveau de rémunération du personnel du réseau Caisses d ' Epargne par rapport à d ' autre s réseaux . Le réseau Cai s s e s d ' Epargne est un réseau qui n ' a pas d ' actionnaire s · et qui n ' a pas eu de concurrence . N ' ayant. pas d ' aètionnaire s et pas de concurrence i l n ' y a pas eu de contraintes sur son f onctionnement . Il me semble que cette situation ne peut pas durer trè s longtemps et d ' une manière ou d ' une autre , il f aut qu ' un contrôle de rentab ilité s ' exerce sur le f onctionnement de ce réseau de la même manière que dans les autr e s réseaux . Si b ien que la réorganisation dans laquelle il me semble que vous devez vous engager est d ' aménager une certaine sort i e du privilège du Livret A . Profitez de l ' avantage qu ' il confère encore aux Caisses d ' Epargne pour opérer cette diversification néc e s saire d ' une part vers une clientè le j eune au traver s des chèque s mais auss i ver s une cl ientèle plus ais é e et ayant des pro j ets d ' épargne plus longs au travers , par exemple de placements d ' obligations . De façon , non pas à aboutir à une banali sation complète des réseaux , que j e ne cro i s pas souhaitab le dans la France de demain . Mais , pour le moin s , à des conditions de concurrence p lus vive s de la part d ' organ i s a tions comme le Crédit Mutuel par exemp le , mai s au s s i de la part de s banques . G . R . E . P . NORD � ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 24 - MONSIEUR SOLAN ET - Monsieur STRAUSS KAHN , merci beaucoup pour ces réflexions auxquelle s je trouve des vertu s et bien entendu des défauts . Des vertus puisque sur un certain nombre de po ints , et. j e dirai même sur un grand nombre de points , vos propres réf.lexions re j o ignent beau coup celles d ' un groupe que notre région avait créé pour réfléchir justement à l ' avenir des Cai s s e s d ' Epargne et de l ' Epargne plus particulièrement . Quelques défauts quand même puisque nous ne somme s pas totale ment . d ' accord avec vous sur la totalité des points , mais j ' aurai l ' occasion d ' y revenir dans quelque s dizaine s de minutes . Mere� surtout de nous avoir fait réfléchir à. l ' ensemble de ces problèmes et merc i de nous avo ir montré de façon très claire que demain ne sera pas comme auj ourd ' hu i et à plus forte raison. comme hier . Je cro i s en effet à la lumière d ' un certain nombre de rapports que j ' ai reçus ou de Commentaire s qui me sont parvenus - et j ' y reviendra� tout à l ' heure - que certains s ' imag inent encore que les Cais s e s d ' Epargne pourront vivre demain dans un monde relativement protégé comme elles ont vécu hier . Personnellement , et j e crois que vous partagez ce sentiment , ceci e st impo s s ib l e en dehors du problème politique , mais uniquement pour des raisons technique s . Je cro is aus s i qu ' à partir du · moment. où les ob j ectifs ne sont plus exactement l e s même s , il y a ob ligatoirement de s prob lème s de structu ration qui seront modifiés puisque , bien entendu , les structures ne sont faites que pour tendre mieux vers certains ob j ectifs et non pas pour exister en tant que telles ou pour le plai s ir d ' avo ir une belle structure théo rique . Je voudrais maintenant que notre auditoire vous pose des questians . Je do is vous dire tout de suite que j ' en ai deux que j e vous livre , la première est la suivante : G . R . E . P . NORD P ICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 · - 25 - MONSIEUR SO LANET - La transformation de l ' épargne l iquide telle qu ' elle e st actuel lement pr_atiquée par la Caisse de s Dépôts et l e s Cai s s e s d ' Epargne et de Prévoyance présente- t-elle un caractère inflationniste ? C ' est la que stion de cours , Mons ieur l e Pro fesseur , répondeznous �10NS I EUR STRA U S S KAH N - Il y a deux débats complètement différents . La transformation en soi d ' épargne liquide en épargne longue qu ' il s ' ag i s s e de· la Caisse des Dépôts ou de n ' importe qui d ' autre n ' a. aucune raison d ' avoir un caractère inflationniste . On transforme une mas s e d ' épargne l iquide qui vient d ' un . certain nombre de petits épargnants que l ' on réunit pour prêter à un emprunteur qu i a beso in d ' un prêt long . Il n ' y a e n c e l a aucune pre s s ion sur l e s prix . On pourrait concevoir que l ' ensemble de ces petits déposants aient été mis directement en relation au travers d ' une Assemblée Générale avec l ' emprunteur en question et que l ' emprunteur ait remis des bons corre spondant aux dépôts de ces petits épargnants . On ne voit pas pourquo i il y aurait que lque chos e d ' inflationniste là-dedans . Là où l ' opération se corse , mais il ne faut pas mélanger l e s deux prob l ème s , c ' e st d an s l e fait que les déposants e n que stion sont sus c ep tibles de revenir sur leurs dépôts et donc de voulo ir récupérer les dépôts qu ' ils ont confiés à l ' intermédiaire financier . A ce moment-là , il peut y avoir une pre s s ion inflationniste . Parce qu ' il y a deux agents au même moment : ( l ' empr�nteur et le déposant qui vient récupérer son dépôt ) qui dispo sent du même pouvoir d ' acha t . Il n ' y avait qu ' un seul pouvoir d ' achat à l ' origine et il y a deux personne s qui s ' en servent . En matière de trans formation , ce n ' est pas la transformation qui est inflationni ste , c ' est le fait que la trans formation est expo sée défini tion même , i l n ' y aurait pas de transformation ) G . R . E . P . NORD PICARDIE (par sa au r i squ e de retrai t . G.E.T. 22 Octobre 198 1 26 Mesw:er la réalité inflationniste de la tJ::an sfo:rmati.on , voir dans quelle mesure les dép6ts ont été stab l e s ou n ' ont pas A priori , le risque existe , il. y mais- non pas: une· nature. inflationniste . simplement au travers de a donc un risque A posterio ri , c ela été c ' e st· stabl e s - inflationniste se me sure tJ:: è s la stabilité des dép6ts . La r éponse. à la question est une e s t . posée strictement dans les réponse de no rmand . ter.ne s qui. me . sont o f f ert s " !.a S.i. elle transforma-tio n d e l ' épargne liquide telle qu ' elle e st actuellement pratiquée p ar l a Caisse des· Dép6ts et les Caisses d ' Epargne et de Prévoyance pré sente-t-elle un caractère inflationniste ? " La réponse est non . La transformation de l ' épargne tère inflationniste . E.lla pré sente un risque Le.· "Telle qu ' ell e lement à l a baisse des réalisation de· c e liquide ne présente pas un carac inflationniste . e s t actuellement. appliau é e " excédents dans les Cais s e s , à renvoie éventu e l c e: moment-là on aurait risque inflationni ste . Selon qu ' on met l ' accent sur· le · " telle . qu ' elle e st actue llement pratiquée'' , la réponse. est plutôt oui ou plutôt non . MONS I EUR SOlJIN ET - Vous ave z é té Je résumerai en disant : A au j our d ' hu i , tout le à f ai t c lai..:: à mon risque inflationni ste av i s . existe la réalisation inflationniste n ' existe· pas ou n ' a. pa s puisque cela ne· se me sur e qu. ' a postéri.ori puisque j u squ ' tou j our s . existé à maintenant les dépôts ont été stabl e s . J e. vous G.R. E . P . rappelle que s ' il y a ins t ab ili té , les MONS I EUR STRAU S S KAH N vo is que vous NORD P ICARDIE Je la ma j o ra dé pôts eux-même s . t i on des dépôts et non pas dan s - c ' e s t dans auriez mi eux r épondu que mo i G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 27 MONSI EUR SOLANET - -· Non , pas du. tout ( RIRES ) MONS I EUR STRAU S S KAHN - La seconde question s ' énonce ainsi : "Le. financement d ' équipements collectifs et du logement soc ial un · doit-il conserver caractère priviligié , dans quell e mesure ? Si oui , com ment rémunérer équitablement l ' épargne · affectée à ce financ ement ? " sur l a première question " Le financement d ' équipements collec- tifs et du logement soc ial doit-il conserver un caractère privilég i é ? " I l n e me semble pas que j ' ai qualité pour répondre à ce genre d e questions . C ' e s t une question d ' orientation politique économique . Ce que j e. p eux vous dire c ' e st ce que vous savez vous-même s , à savo ir que les. déclarations qui ont été faites allaient plu tôt dans le sens de privilégier à la fois l e logement soc ial et d ' autre part au travers des procédures de régional isation , les équipements collectifs , notamment les équipements régionaux des collectivités local e s . Le deuxi ème aspect de la question e s t plus technique : comment " S i oui , rémunérer équitablement l ' épargne affectée à ce f inanc ement ? " . C ' e st· l '·éternel prob lème : I l faut demander plus à l ' impôt et moins aux contribuab l e s , il faut mieux rémunérer l ' épargnant et mo ins faire payer l ' emprunteur . C ' e st la boute ille à l ' encre traditionnel l e . Il y a deux cho ses qui peuvent être faites . D ' abord , bien sûr on peut touj ours bonifier . Soit bonifier l ' emprunteur d ' un côté , soit bonifie� l e dépo sant de l ' autre côté . Cela coûte à l ' Etat , c ' e st le contribuable qui paye , dans un cas c ' est le contribuable qui aide l ' épargnant , dans un autre cas c ' e st le contribuab l e qui aide l ' emprunteur . Il ' n y a pas de génération spontanée , il faut bien que le diff érentiel en tre le taux créan cier et l e taux débiteur se retrouve quelque part . Il y a quand même une réponse qui est que l e s coûts d ' intermé diation sont , dans une certaine mesure et pour certains cas , relativement élevés en FRANCE . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 28 - On doit pouvo ir réduire ces coûts , et rédu ire ces coûts , c ' es t résoudre l e problème d e tout à l ' heure , mieux rémunérer l ' épargnant e t moins faire payer l ' emprunteur . Les marché s de l ' argent � en-théorie fonctionnent à coût nul . Pour organiser un marché de l ' argent , il faut théoriquement un papier et crayon , autrement dit , c ' est rien du tout . En f ait , un évi�emment ce n ' e s t pas le cas parce qu ' il y a des coûts de gestion qu i sont parfoi s importants . La réforme souhaitab l e , me semble-t-il , des circuits de financ e ment en Franc e , doit conduire à éviter de s clo isonnements , à diminuer ces coûts d ' intermédiation et donc à permettre à l a fois une meilleure rémuné ration et un moindre coût . Cependant , l e s coûts d ' intermédiation , même s ' il me semble po ssible de l e s réduire ne. sont pas élevés au point que le fait de les réduirE ferait gagner énormément . Cependant , une autre réforme peut être entreprise , il y a peu de raisons pour que l e Crédit Lyonnais , par exemple , lorsqu ' i l a de s excédents les prête sur le marché monétaire à la Société Générale qui , ce j our-là , aura un déficit à un taux qui peut être é l evé pour des raisons dictées par la défense du franc . Je n ' ai . j amais réus s i à comprendre , pourquoi il fallait absolu ment que. , franc ,. si sur le marché monétaire le taux était élevé pour défendre l e il f allai_t- aus-sr· q\le· ·ce · taux soit le taux dir ecteur d e l'échange d e liquidités entre deux réseaux b ancaires qui sont tout à fait paral lèles e n France . Pourquo i faut- il que parce qu e le taux est d e 1 8 % sur le marché monétaire , le Crédit Lyonnais prête à 18 % à la Société Générale ce qui , b ien sûr , par la suite aura des conséquences importantes sur l e coût moyen des crédits qu ' elle peut accorder à ses P . M . E . , c ' est quelque chose qui est com p l ètement contraire à l ' idée que si on a deux ob j ectifs il faut avoir deux instruments . Or , permettre un là il y a deux ob j ectifs différents , un ob j ectif qui e s t de financ ement des inve stissements aus s i peu cher que po ssib l e , un autre ob j ectif qui est de défendre l e franc . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octo bre 1 9 8 1 - 29 Il -· faut donc deux instruments : un instrument qu� est un taux qu i sert à défendre le franc qui est l e taux sur l e marché monétaire , qui. peut être élevé si c ' est nécessaire et un autre instrument qui est un autre taux qui sert de taux de base pour l e s échanges de l iquidité entre banques excé dentaires et banques déficita�e s . La mis e en œ uvre d ' un mécanisme de cette nature qui prend l e nom barbare d e déconnexion d e s taux - o n voit b ien ce qu e cela veut dire suppose une réforme rel ativement importante du mode de financement des ban ques en France , afin d ' obtenir un système qui soit moins proche de ce qui se pas s e aux Etats-Unis et. en Angleterre à l ' heure actuelle , et plus proche de ce qui se pas s e· au Japon . C ' est une réforme d ' assez longue haleine , les b an quiers n ' y sont pas prêts parce que cela changerait leurs habitude s . Mai s , cet élément va dans l e sens d ' une réponse à la gestion parce que cela permet trait d ' ave � des taux de prêts aux emprunteurs qui so ient beaucoup moins élevés parce que le coût moyen des res sources serait moins é l evé . Ce qui détermine le coût moyen de prêts aux entrepreneurs , ce n ' est pas simpl ement la rémunération des dépôts des épargnants , c ' est aus s i la façon dont la banque s ' est refinancée à l a marge sur le marché monétaire . Si elle s ' est refinancée moins cher on comprend qu ' el l e rémunère mieux ses épargnants sans que cela change l e taux auquel elle prête . Il y a là des- arbitrages qui peuvent être faits qui conduiraient à diminuer le profit des banque s qui es� finalement taxé et récupéré par l ' E.tat , il e s t plus simp l e d ' avo ir une solution directe qui ferait apparaître des vrais prix plutôt que d ' avoir des prix faussés et ensuite une récupéra tion du surplus qu ' a généré ces prix faus s é s . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 2 2 Octobre 1981 - 30 - MO N S I E U R S O LAN ET - Sur le dernier po int , j e sui s d ' accord avec vous , on peut concevoir les deux marché s si j e peux employer ce terme , il est certain que cela a tou j ours été contraire aux habitude s française s . On va quand même progre s s ivement dans ce sens-là à partir du moment où on suppr ime , dans les faits , l e s compte s à terme aux particul ier s , à partir du moment où il e st que stion de supprimer le marché monétaire à cer taine s " institutions " , on va un peu dans cette vo ie-l à . L e problème ( e l l à , j e parl e à titre personne l , e t non pas au nom des Caisses d ' Epargne ) est de savoir dans quel type d ' organisation f inan cière on veut aller . Le s taux entre banque s ne sont pas obligatoirement l e s taux du marché , mais quelquefois l e s taux du marché + quelque chose , en fonc tion de l ' encadrement du crédit . Il e st b ien certain que toute règle a s a contrepartie et tout système contra ignant attire obl igatoirement de s imperfections sur d ' autr e s plan s . C ' e st l à o ù e st toute la que stion . Nous somme s dans un système f inan cie r en bonne partie socialisé , sans l ' avouer . Ce qu i veut dire qu ' il y a un certain nombre de déséqui l ibres ou d ' anomal ies qui existent et qui font que ce système n ' est pas totalement cohérent par rapport aux ob j ectif s . Votre propos ition e st donc qu ' il vaut mieux MO N S I E U R STRAU S S - KAHN l ' avouer ? MO N S I E U R S O LANET - Je dis qu ' il vaut mieux l ' avouer, j e ne prends pas po sition pour savoir vers où il faut aller , ce n ' est pas mon r6le . M O N S I E U R STRAU S S - KAHN - Jusqu ' à la ré forme Mar j ol in qui date de 1 9 7 1 , il y avait un système qui avait tous les défauts du monde parce qu ' il était trè s comp liqué . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 ...1 ... - 31 . . ./ Pu i s , la réforme Mar j olin , dans le sens d ' un plus grand libéra lisme , voulant calquer le système français sur le système anglo saxon , a consi dérablement_ renforcé le rOle du marché monétaire . On est dans un système qui est un peu hybride , avec les _s truc ""' ture s d ' une économie o ù l e po ids. de l ' Etat est très important , mais qui a été mis sous l ' emprise d ' un e mécanique libérale au trav er s de la réforme Mar j o l in . La contradiction entre ces deux aspects fai t , que nous avons un système f inancier qui ne marche pas parfaitement bien . Il f audrait , soit en f aire un système compl ètement libéral , ce qui ne semb le pas être l ' orientation du j our , soit en f aire un système beaucoup plus contrôlé comme le système j aponais . G.R.E .P. NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 32 - I NTERVENT I ON DE M O N S I EU R P I ER R E UR I MO N S I E U R UR I - Mons ieur le Prés ident , Mesdame s , Mes s ieurs , j e regrette d ' être arrivé en retard pour entendre Monsieur STRAUSS-KAHN et j ' e spère que ce que j ' ai à vous dire ne fera pas double emplo i . D ' aprè s les explications que lui e t moi avons entendu e s du nou veau Commissaire au P lan sur ce que serait le plan intérimaire , et une première vue à long terme de l ' économie française , les beso ins d ' épargne vont être extra ordinairement considérables . On ne dit rien de moins que toute l ' industri e française a besoin d ' être re structurée , modernisée pour faire face à la concurrence , à quoi s ' aj outent le développement des secteurs de po inte , à la fois le développement de l ' énergie et les inve stissements cons idérables qui conduiront à des écono mie s , et les déficits publics qui , si on veut éviter des tensions inflation niste s , do ivent être couverts par une épargne authentique , à quoi s ' aj oute que l ' apport extérieur que constitue un déficit de balance des paiements devrait progress ivement être réduit , c ' e st-à-dire que là encore , il faudra qu ' une épargne nationale s e substitue à l ' apport du dehor s . Tout cela n ' a pas été chiffré , mais on peut considérer qu ' il faudrait revenir au taux le p lus élev é de l ' épargne nationale globale , c ' est à-dire la somme de celle des ménage s , des soc iétés ( s i les entrepr isès indivi duelles sont comptée s avec l e s ménage s ) , l ' épargne des Pouvoirs pub l ics , c ' est à-dire l ' excès des recettes courantes sur les dépenses courantes , une partie all ant couvrir l e s investis s ements . Tout cela atteint des chif fres supérieurs à 2 6 ou 27 % du produit na tional G . R . E . P . NORD PICARDIE gl obal . G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 33 - .. . 1 Le problème qui va se pos er à nous dans la nouvelle politique qu� suit le changement électoraL est de conc ilier un taux élevé , et même maj oré , d ' épargne· ave c la réduction des inégalités . On ne peut pas sous-e stimer la difficulté . On sait qu ' en terme s techniques , il exi ste une Loi de KEYNES qu i fait de l ' épargne une fonction progr e s s ive d u revenu , mais on peut aus s i se référer à des remarques de bon sens , il e s t d ' autant plus aisé d ' épargner que l e s. besoins de base sont dé j à satisfaits et qQ ' il reste une marge disponib le . Le Pré sident nous rappelait tout à l ' heure que les Livrets de Caisse d ' Epargne n ' atteignaient chactin que des montants faib l e s , mais en revan- · che que le nombre représentait une mas s e trè s importante ceux qui avo is inent ou atteignent le plafond sont le fait d ' une minorité de déposant s . Si on regardE quelle est la répartition du patrimo ine , on s ' aperçoit que le multiple que représente ce patrimo ine par rapport au revenu est d ' autant plus élevé que l e revenu est lui-même plus. élevé . Nous avons une répartition trè s inégale de s revenus , et nous avons une répartition beaucoup plus inégale des patrimoine s , ce qui est dü à plusieurs cau s e s . Il y a l ' héritage , ensuite , sur de s patrimo ine s plus divers·i fiés . il y a de plus grande s chances de plus-value s , et enfin sur des revenus plus élevé s , il est po s s ib le d ' accumuler davantage . Le problème maj eur est donc de concilier le développement de l ' épargne avec la réduction des inégalités . Par ailleur s , dans les orientations de la pol itique économique , il y a un cer tain nombre d ' investissements prior itair e s , qui se trouvent trè s largement être ceux qui sont couverts par le circuit des Cai sses d ' Epargne et de la Cai sse des Dépôts . On peut relancer le logement , et le niveau qu ' atteignent l e s loyers · ou les ventes d ' imme ubles prouve b i en , dans les terme s de la plus simp l e G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 34 - . . ./ économie l ibérale , que malgré ce que disaient un certain nombre de techniciens , les besoins ne sont pas couverts . On saurait que le besoin est vraiment couvert s ' il y avait une tendance à la baisse des valeurs immo bilières et à la bai s s e des loyers . Or , il s ' ag i t , par ailleur s , d ' une activité essentielle dans la situation actuelle de l ' emplo i puisque le bâtiment et les travaux publ ics · don nent beaucoup de travail et pèsent relativement peu sur la balance des paie ments . Si on fait toute la l iste des activités dans l ' ordre décroissant de leur consommation de pétro l e , on s ' aperçoit que le bâtiment et les travaux publi c s sont à peu près au bas d e la l iste . Bien sûr , il faut d e l ' énergie pour l e c iment , i l faut transporter l e s matériaux , mais tout cela e s t relativement modeste par rapport au travail sur place qui est fait essentiellement de quel ques machines et de beaucoup de main-d ' œ uvre . Il y a le développement des infrastructures publiques e t , en particul ier , les besoins- des collectivité s régionales . Ce sont des orientations auxquelles votre réseau apporte une contribution décisive . Quelles sont les moyens d ' orientation que l ' on peut mettre en œ uvre ? Il y en a de deux sortes que j ' e s s a i erai de tr a iter successivement , les inc itations f iscales à l ' épargn e e t le maniement des rémunérations , c ' est-à dire le problème des taux . En ce qui concerne l e s inc i tations fiscal es à l ' épargne , il es t fondamental , pour l ' équilibre économique global , que l ' impôt ne fas se pas concurrence à l ' épargne , mais qu ' au contrair e , il y incite . S i vous l ibre ments , extérieur que tructur e s , ce prenez l a totalité d e s b e s o in s de financemen t , sur-équi ( ma i s nous n ' en somm e s pas soit en l ogement ments , G . R . E . P . NORD P ICARDIE ils ont e s sayé de les dépen se s pub l iqu e s , inve sti s s e ou en inv e s t i s s ements produc t - f s , ou en infras tout cela e s t couvert par l a Au moment où là) , l e s Ang l ai s réduire à somme de l ' impôt et de l ' épargn e . avaient un dé f i c it de balan c e des paie force d ' augmentation de l a charge f i s c a l e G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1 - 35 - . . ./ pour comprimer la demande , pour dégager de s ressources pour l ' exportation , mai s comme l e s Anglais ont pris leurs impôts supplémentaire s sur leur épargne sans réduire leur consommation , l ' effet de rééquilibre a été nul . Pour obtenir le rééquilibre , pour parvenir à financer la crn is sanc e , il faut que l ' impôt et l ' épargne se soutiennent l ' un l ' autre . Eviter qu ' ils se fas sent concurrence , ce n ' est pas tout à fait à quoi répond la solution la plus apparemment démagogique , celle qui est prise par l ' actuelle admini s tration américaine . L ' admini s tration américaine veut réduire l e s impôts en comptant qu ' automatiquement , l ' épargne va se développer , mais comme vous le voyez , ce n ' est pas la somme des deux qui va s ' accroitre . En plus , on ne sait pas ( parce qu ' il n ' y a pas de consensus entre les statisticiens et l e s économètr es ) quel l e est la croissance d ' épargne qui se produit pour un e certaine réduction d ' impôt . S i vous rédui sez les impôts de 1 % , de quel pourcentage s ' ac cro itra l ' épargne ? Selon les auteurs américains , ce serait de 0 , 1 % ou , pour l ' un d ' eux qui parait avoir mis l ' économétrie au service de ses conv ictions personnelles , il s ' agirai t de 0 , 8 5 % . Autrement dit , on récupérerait presque entièrement les impôts aux quels on aurai t renoncé . I l n ' en reste pas moins que cette formule repo se sur un pari et que , par ailleur s , ell e n ' accroit pas la somme , el le la réduit , puisque personne n ' a prétendu qu ' avec des incitations de cet ordre , la réduction des impôts offerte sans condition , en comptant sur des comportements spontan é s , produirait plus qu ' une fraction de ce qu ' on a abandonné . D ' autres solutions ont été appl iquée s dans l ' histoir e . Dans la période d e reconstruction d e l a République Fédérale All emande , l e s impôts sur les soc i étés étaient lourds , et ils étaient réduits pour la partie réinvestie . C ' est un maniement de l ' impôt qui incite à l ' épargne puisque c ' est , en quelque sorte , un moyen de la forcer . Si vous n ' épargnez pas , vous payez plus , vous avez une incitation effective à épargner , et du coup , la somme de l ' impôt et de l ' épargne commence à se trouver accrue . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 36 - ... 1 D ' autre s propositions ont été faites , trè s extrêmes , celle de l ' économiste d ' origine hongro ise , mais devenu Lord britannique , Nicolas Kaldor qui proposait , en particul ier dans le cas de la Grande-Bretagne , de supprimer l ' impôt sur le revenu et de le remp l acer par un impôt progressif sur la dépense globale de chacun . Or , vous n ' avez pas un carnet à souches duquel vous allez détacher une feui l l e chaque fois que vous achetez du pain , par conséquent c ' e st à travers un caJ.cul extrêmement compl exe qu ' on peut arriver à déterminer ce qu ' est l a consommation global e . L ' idée de Kaldor était d ' avoir un système qui ne soit pas , comme l e s impôts indirects , régressif par rapport aux revenus , qui ne porte pas plus lourdement sur les c l as s e s les p lus défavorisé e s pour lesquelles la part de consommation est élevée par rapport aux revenus , il voulait un système qu i soit équitable e t qu i inciterait fortement à l ' épargne puisque , à mesure qu e l ' on dépens e plus globalement , on paie d e plus e n plus cher , e t l e s dépen s e s marginal e s finis sent par être trè s lourdement tax ées pour celui chez qui ell e s sont comptabili sée s . La comp l ication du système , son absence de flexib il ité suivant la conj oncture , sont déj à des arguments . Vous en apercevez d ' aill eur s tout de suite une difficul té , à savoir qu ' un système comme celui - l à ne constituerait une forte incitation à l ' épargne que sur les gros revenus , c ' est- à-dire quand le taux de l ' impôt progre s s if sur la dépense globale dev ient véritablement dissuasif . Que l s sont l e s système s que nous avons emp loyés en France ? Vous savez qu ' il s sont prodigieu s ement nombreux et , j e dirai s , quelque peu contradic to ire s . Ils ont été suc cessivement mis en plac e et on peut en conclure qu ' il n ' existe pratiquement pas de forme d ' épargne qui ne béné ficie de son avantage fiscal . Ces avantage s sont de diver ses sortes , et il apparait même trè s aisé ment que quand on a donné un avantage à un certain type d ' épargne , on détourne les emplois d ' autre s orientations et , du coup , il faut essayer de rattraper l ' équil ibre . Nou s avons toute s sortes de mécanismes qu i s ' annulent , se contre disent ou es saient de se combattre les uns et les autres . 1 En gros , i l s se classent en deux grandes catégories . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 2 2 Octobre 1 98 1 - 37 - ... 1 Il y a les avantages que l ' on donne a� revenu de l ' épargne anté rieure , ce qui est un moyen d ' accroitre le rendement par une d iminution d ' impôt . Ou alors , on donne des réductions d ' impôt pour des actes qui son1 réputés être une épargne au moment où ils sont accomp lis . La r éduction sar l e s revenus d ' épargne antérieure est l ' exoné ration , elle existe pour des livrets que vous connai s sez b ie� et elle a été étendue , sous certaines conditions , à l ' épargne logement ; ce sont l e s pl afon nements sur les intérêts obl igataires , sur l e s intérêts des créances , sur l e s intérêts d e certains dépôts , le p l u s favorisé étant l ' obl i gation ; ce sont d e s abattements à la b a s e pour les intérêts d e s obl igations e t pour les dividendes . Ce sont des déductions forfaitaires , probabl ement supérieures à la réal ité des dépens e s , pour les loyers touchés par les propriétaires bailleurs , et enfin la suppress ion de tout loyer imputé sur l ' hab itation occupée par son propriétaire . Avant 1 96 6 , il y avait un loyer imputé , et à partir du moment où ce loyer n ' es t p l us imputé , il y a une exonération de ce qui est une dimi nution de dépense s , c ' est-à-dire l ' équivalent d ' un r ev enu supp l ém entair e . Vo i l à un des ensemb l e s . L ' autre est sur le revenu lui-même au moment où une fraction en est affectée sur certains emp loi s qui sont réputés être une épar gne . Ce sont les déductions , d ' ail l eurs plafonnées , pour les primes d ' a s surance sur la vie , ce sont les déductions immé diates des travaux sur les propr iétaires bai l l eurs au li eu qu ' i l s aient à les amortir , les déductions limi tée s pour l ' habitat ion principale occupée par son propriétaire , - il s ' agit de gros travaux de rava lement , b ien qu ' il n ' y ait pas de loyer imputé d ' w� côté , il y a une déduction des travaux de l ' autre - , l e s déductions pour les économies d ' énergie . Enfin l ' exempl e le p lus caractéristique est l a Lo i MONORY . La Lo i MONORY vous permet de déduire de vo s revenus une somme p lafonnée pour les achats suppl émenta ires d ' actions françaises o Ces méc anismes sont , pour l ' instant , reconduits en attendant les proposi tions nouvelles que do it faire la Commi s s ion de l ' Epargne , G . R . E . P , NORD PICARDIE à mo ins G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 38 - .. . 1 qu ' elle considère ( on ne sait j amais ce qui sort d ' une Commi s s ion ) que ces systèmes sont parfaits . Ce n ' est pas ce que je crois pour ma part . Quels en sont les effets ? Que l ' on donne une réduction sur l ' épargne antérieure ou que l ' on déduise certaines opérations sur le revenu , l ' avantage est progressif avec le revenu . Le plafonnement sur les intérêts obl i gataires e s t d ' autant plus avantageux qu ' on se situerait dans une zone de 60 % d ' impôts . Quant à la déduction sur le revenu , c ' est automatiquement un méca nisme qui aboutit à ce que l a r éduction d ' impôt soit d ' autant plus forte qu ' ellE porte sur la tranche l a plus élevée . Cela offre très peu d ' avantages pour l e s petits revenus , et pourrait , au contraire , constituer un remboursement pouvant aller jusqu ' aux 2 / 3 . C ' est l ' effet de la Lo i MONORY . I l y a. une exonération , une réduction d ' impôt , un plafonnement , tout cela ne constitue pas un système harmonieux mais la princ ipale ob j ection que l ' on peut faire est que l ' effet est d ' autant plus sen s ible que le revenu est élevé . Or , ce n ' est pas là ce que devrait être un système d ' incitation à l ' épargne . Si l ' épargne est d ' autant plus difficile qu ' elle se dégage sur des revenus plus faibles , tous les systèmes qui donnent de s avantages progres s ifs avec les revenus sont des avantages inj ustes et mal ajustés . Sur les plus gro s revenus , il y a touj ours une marge disponib l e , les incitations n ' ont pa s be so in d ' être considérab les . Le plus difficile à imaginer , ce sont des incitations l à o ù ell es sont le plus néces saire parce que l ' épargne est p l u s difficile , c ' est à-dire sur l e s petits revenus . J ' aj oute qu ' en ce qui concerne l e s mécanismes qui donnent des abattements sur certaine s opérations , on ne sait pas , en fait , s ' il s ' ag i t d ' une épargne . Quand o n paie sa prime d ' a s surance v i e , c ' e s t peut-être en ayant vendu ses Sons du Trésor . Lorsqu ' on souscrit de s act ions supp l émentair e s , ce peut être en ayant vendu son emprunt d ' Etat la veill e . Au surp lus , comme l e s emprunts MONORY touchent les achats en Bourse comme les achats d ' ac tion s nouvelles , on as s i ste à ce paradoxe que celui qui vend l ' action n ' a pas de charge part icul ière , celui qu i l ' achète obtient une déduction , et le s imple changement de mains aboutit à une perte pour l ' E tat . G.R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 39 - . . ./ Vo ilà quelques obj ections à ce mécanisme . I l n ' y a que l ' un d ' entre eux qui ne soit pas progres s if avec le revenu , il s ' agit , assez curieusement , de l ' avoir fiscal sur les div idendes . Vous savez en quo i il consiste , celui qui reçoit un dividende est réputé avo ir payé une partie d ' impôt qui est l ' impôt sur les soc i étés . On lui en donnerait la mo iti é , cette partie est a j outée aux dividendes qu ' il reçoit , et ensuite , on lui impute ce tiers comme un impôt déj à payé . Si son taux d ' impôt est supérieur il paye la différenc e , et si son taux d ' impôt est inférieur , c ' e st l ' Etat qui lui donne de l ' argent . Ce n ' est pas un mécanisme que l ' épargne populaire ait très c l ai rement compris puisqu ' on pourrait le résumer en disant que l ' actionnaire est crédité d ' un impôt qu ' il n ' a pas payé et qu ' il e s t déb ité de somme s qu ' il n ' a pas reçues . Le ré sultat est que c ' est une incitation p lus forte pour les petits revenus , et on peut se demander dent ) ( même des agents de change se l e deman si c ' e st un bon fonctionnement du système financ ier que d ' inciter les petits revenus à s ' investir en actions et les gros revenus en obl igations . I l y a probabl ement quelques progrè s techniques à faire .. En ce qui concerne l ' impo s i t i on des plus -value s , on sait comment elle a fonctionné . On aurait pu en faire un mécanisme d ' incitation à l ' épargne si on avait su traiter correctement les moins-values . Malgré le proj et qui avait été pr é pa ré au Conse il Economique , c ' e st ce que les Gouvernements n ' ont pas su fair e . I l y a eu une première l o i qui v i s a i t tout , et la partie qui concernait l e s titr e s n ' a j amais été mi s e en œuvre . Il en est r e s t é un nouve au système pour l ' nnmobilier dont la comb inaison curieuse e s t que l e s prop r i é tair es bailleurs continuaient à ne b én é f i c i er et enco r e au bout de deux ans que d ' une indexation de 3 % par an , malgré ce qu ' a été la hau s se e ff ective des prix , de telle s o r t e qu ' i l l eur e s t pratiquement impos s ib l e de revendre . De leur côté , on a donc asséché le march é . De l ' autre côté , on exonérait intégralement , non s eulement l ' habitation principal e , mai s une habitation par f amil l e , et on donnait une exonération supp l émentaire trè s é l evée avec des avanatge s particuliers pour la G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1981 - 4o - .. .1 deuxième habitation de telle sorte que la demande était surexc itée . Il y a , par rapport à d ' autres placements qui donnent lieu à impos ition , une voi� parfaitement sûre de spéculation . Vous achetez un petit logement , vous le revendez avec plus-value , ce qui vous donne de s fonds propre s , et ainsi de suite . Bon nombre ont compris qu ' il y avait une voie sûre pour ne j amais payer d ' impôt et f inir par vivre des intérêts du capital qu ' on aurai t accumulés ..e n ..franchi se d ' impô t . C ' est l ' un des mécanismes qui ont conduit à la montée de l ' immo bilier -et Dieu sait qu ' il n ' en avait pas besoin- en asséchant d ' un côté et en sur-exc itant d ' un autre . On a donc rendu encore plus difficile la situation de s j eunes qui débutent dans la vie . Quand on a fini par se déc ider à instaurer une impos ition des plus-values sur titres d ' un nouveau modèle , on est arrivé à des solutions tout à fait extraordinaires . I l s ' ag issait de faire la distinction entre des gains habituels et des gains spéculatifs . La mécanique a été créée de telle sorte qu ' à 1 franc près on paie so it 1 5 % , soit 30 % , soit le taux marginal de l ' impôt sur le revenu . On n ' avait j amais vu introduire dans une législation fiscale de pareils effets de seuil . Et les paramètres qui ont été retenus sont , d ' une par t , la rotation du capital , l a somme des achats et des ventes par rapport au patrimo.ine en début d ' année , et d ' autre part la fraction de vos ressour ces g lobales qu ' as surent les p lus-values . On passe à un autre système si c ' e st plus de la moitié , le résul tat étonnant étant qu ' il est d ' autant p lus facile de se livrer à n ' importe quelle sorte d ' opérations , y compris les p lus spécul atives , à la condition qu ' on ait un assez gros patrimo ine au départ et qu ' on ait de s revenus suff i samme nt élevés : On est arrivé à cette sol ution tout à fai t étonnante d ' étab l i r une imp o s i tion de s plus-value s qui e s t inversement proportionn e l l e à la fortune et au revenu . Il va de soi que c ' e st un système qui est techniquement mal fait puisqu ' il a des e f f ets de seuils r é p é té s , entraîne des di scu s sions int erminab l e : e t qu ' il est profondément injuste . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 41 - ... 1 J ' aj oute qu ' aucune indexation n ' est prévue lorsqu ' il s ' agit des titres et pour corriger cet effet , on remet le compteur à z éro tous les 5 ans , 1 9 7 9 - 1 984 et ainsi de suite avec , pour conséquenc e s qu ' en 1 984 , si ce système restait en place , personne ne vendrait rien puisqu ' on risquerait d ' être impo s é sur des plus-values nominales . On vendra e n 1 98 5 quand o n pourra repartir du cours de 1 9 84 , c ' est- à-dire qu ' on a ingénieusement créé un cycle de la bours e et d e l ' imp6t . Quelles sont les idées qu ' on pourrait mettre en p lac e et qui seront certainement discutées à l a Commission sur l ' Epargne ? Je ne suis pas sûr qu ' elles seront intégralement retenues . En ce qui concerne les plus-values , j e dirai essentiellement l e point sur lequel l e proj et du Conseil Economique e t Social avait tenté d ' en faire une incitation à l ' épargne . Cela peut paraître paradoxal mais si c ' est bien manié , ce n ' est pas du tout inconcevable . Il s ' agit de l a manipulation des mo ins-values . Le système étant uniforme , il comportait une indexation des valeurs d ' entrée avec l ' inflation , on prenait l ' indice annuel des prix à la consommation , et on tenait compte de la durée de détention car ce n ' est pas la même cho se d ' avoir un gain de 5 0 % au bout de 5 ans qu ' au bout de 30 ans . C ' est un système extrêmement simp l e à gérer pour l ' Admini s tration fiscale . L ' indexation peut aboutir à transformer une plus-value nominale en une moins-value réelle . Supposez - que , sur des ob ligations , vous ayez nomi nal ement gagné 1 0 % parce que le taux d ' intérêt a bais s é , mais que , pendant c e temps- l à , les p r ix aient mcnté de 5 0 % , votre gain n ' est p a s 1 0 % , mais votre perte est de 40 % . Comment traiter l e s moin s-values ? Ne prenons pas l e sy stème américain qui donne une déduction l imitée des mo in s -values sur le r ev enu , qu e l que so it le contribuab l e . L e s moins -value s serai ent déductib l e s des plus-value s aus s i bien antérieur e s qu ' ul t érieure s , de façon qu e l a ge stion du patr imo ine so it rationne ll e . Les mo ins-values sera ient , pour une fraction , déductible du revenu qui , par rapport au quotient famil ial , sont infér ieur s à la moyenne national e . G . R . E . P . NORD PICARDIE G . E . T . 22 Octobre 1 9 8 1 - 42 - Cela veut. dire que l ' on inc iterait l ' épargne populaire à pou voir prendre des risques et à ne pas être condamnée exclus ivement à un taux d ' intérêt inférieur à la hausse des prix . Voilà comment des mécanismes peuvent aboutir à favoriser - une certaine épargne populaire qu i ne naitrait pas d ' ell e-même . En ce qui concerne le système plus général d ' incitation , si l ' on ne veut pas qu ' il soit progre s s if avec le revenu - ce n ' est ni juste ni écono miquement efficace - alors , l ' idée la plus simple est de donner une réduction de l ' impàt lui-même , qui soit un certain pourcentage de l ' épargne nette consti tuée au cours de l ' ann é e . Supposons qu ' on vous donne 1 5 % de réduction d ' impôt pour l ' épargne que vous avez constituée : D ' une part économiquement , vou s voyez que ce à quoi l ' Etat renonce , il le retrouve , ou l ' économie le retrouve , multipl ié . Il faut épargner 6 fois la réduction d ' impô t qu ' on obtient . C ' est donc à l ' échelon de l ' ensemble de l ' économie un système qui pourrait être extraordinairement efficace . En outre , la réduction d ' impôt est une fraction tandis que l ' impôt lui-même reste progressif , et par conséquent la réduction d ' impôt est proportionnellement plus forte pour les petite s tranches que pour les gross e s . Je ne dis pas que la réduction globale d ' impôt ne puisse pas être plus forte quand l ' épargne est plus forte . Mais l ' impôt lui-même reste progressif . Et par cons équent l ' effet sur les revenus plus importants est de retarder la progressivité , c ' est aussi une inc itation très forte à l ' épargne puisque dès lors on peut j ustifier que les taux marg inaux de l ' impôt sur le revenu deviennent plus élevés . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 43 - Ce ne sont que des bles l e s plus taux de dissuasion auxquels aisés peuvent échapper l e s consommations· somptuair es. ils à la croissance et. à sous les contr ibua l a condition qu ' au lieu d ' ac cumul er épargnent , c ' e st - à-dir e qu ' ils contribuent la stabilité . Voilà dé j à deux orientations qui s eraient favorables à l ' épar gne populaire puisqu ' une bonne manipulation de L ' impc!5t sur les plus-V'alues peut diminuer l es risques . On écr ê te l e s gains , mais o n r éduit l e s pe�es et on l e s réduction. sp é c i al e sur l e s r evenus d ' autant. plus parcequ ' on donne une rédu i t s ' il s ' ag i t de revenus plus modeste s . Enfin un. système du. crédit d ' impôt pour épargne qui simpl ement un pour centage et qui , plus fort pour l e s revenus Que dite , faire en par conséqu ent , e s t tout est propo�ionnellement l e s moins él evé s . ce qui concerne l ' épargne populaire propr ement ceLle des Cais ses d ' Epargne ? Nous n ' avons pas· connais sance , car il e st r e sté s e cret - j ' e s p èr e, qu ' étant chargé d ' un papier su r c ette qu estion partic�lièr e pour à commi s s io�. DAUTREME o n arriv e ra à retrouver u n exemplair e , de la cave où il a été tenu secret du rapport LECA sur la l e dépou s s i érer l a protection de l ' épar gne populair e . Une idée qu e ell e: serait gér abl e à l. ' heure , j ' aime r ai vous qu i V' a peu dans le soumett=e , à V'ous sens de c e que vous de me dir e esqui s s i e z si tout : Ca s e rait tout s imp l ement , sur les l iV'r ets , de donner un e il est p l u s avantag e�� qu ' en op ti on . On peut cho i s ir l ' intérêt f ix e , banque G.R.Z.P . NORD P I CARD IE l or squ ' il s ' ag i t s �p l ement de l iquidi t é . G.E.T. 2 2 Octobre 1 98 1 - 44 - Mais pour des placements plus longs et en particul ier pour les couche s populaires qui ne connaissent pas auj ourd ' hu i d ' autre forme d ' épargne que les dépôts successifs sur le Livret - Il est une injustice puisqu ' il est inférieur au taux d ' inflation , savoir si elles trouvent la compensation par des prêts avantageux qu ' elles peuvent obtenir ? Ce n ' est pas toujours évident dans la mesure où en particulier le logement appe lle · souvent un apport propre , lequel n ' est pas accessible aux couches les plus populaires de la nation : on sait que les avantage s donné s au logement ont plus profité aux couches inférieures des classes moyennes qu ' aux couches proprement populair e s . L ' autre solution serait pour des dépôts dépassant un an , et on pourrait calculer comme vous le faite s , quelle est la somme qui est restée plus d ' un an , un intérêt qui serait supérieur au taux d ' inflation mais qui serait soumis à l ' impôt . Il en résul terait que la solution est évidemment avantageuse pour les ménages qui ne payent pa s d ' impôts sur le revenu ou pour ceux qu i en payent p e u e t qu ' en revanche o n ne soustraiterait pas comme épargne popu laire � parce que l ' impôt les raménerait au niveau ou même audessous de l ' in térêt forfaitaire exempt d ' impôts - les ménages qui se situent dans les tranches d ' impo sition les plus élevée s . Ce système dans mon esprit aurait l ' avantage qu ' il n ' aurait besoin d ' aucun contrôle . Vous n ' avez même pas besoin de l imiter le nombre de livrets par famill e . de faire son cal cul . à Il paraît d ' ailleurs que c ' est incontrôlabl e . A chacun Les intérêts sont déclarés et chacun sait s ' il a intérêt prendre le taux exempt d ' impôts ou à prendre le taux beaucoup élevé - puisqu ' il est supérieur à l ' inflation - mais qui se trouvera suivant sa tranche de revenus ou net - et c ' e st la vraie épargne populaire - ou rogné plus fortement à cau s e de son taux marginal d ' impôts . Les mécanismes dont nous disposons suf firaient à cette mise en place . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 45 - Allez donc définir l ' épargne populaire Je la définis comme celle des ménage s qui sont soumis à un taux nul ou à un ta� faible d ' impôts . Vous me direz que ce serait d ' autant plus vrai que l e système fiscal fonctionnerait efficacement . Je dois dire que des propositions mis e s longuement au point tendent tout entières vers cet obj ectif . D isons encore quelques mots sur l e prob lème des taux d ' intérêts puisque j e me suis un peu laissé entraîner par les su j ets qui me tiennent au coeur. Bien sûr , il y a une idée simple suivant laquelle l ' épargne est d ' autant plus forte que le taux d ' intérêt est plus él evé . D ' où en parti culier so it l ' él évation des taux , soit l e s systèmes qui aboutis s ent à réduire l ' impôt sur les revenus de cette épargne de telle sorte que le rendement net aprè s impôts se trouve rehaussé par rapport à ce que serait l ' application normal e de l ' impôt de droit commun . Ce n ' est pas tout à fait aus s i évident . Et par exemple , quand le taux d ' intérêt monte , la val eur des obligations bai s s e . Il est difficile de saVoir si les gens épargneront davantage parce qu ' il s ont un taux d ' intérêt plus. élevé ou parce ·qu ' il s ont beso in de combler la perte en capital qu ' ils subissent . On a beaucoup constaté que pendant toute une p ériode la crainte du chômage avait développé l ' épargne , épargne de précaution qui est provoqué e par l a diminution même du revenu . Vous êtes obligé d ' essayer d e comp l éter l e déficit d e votre re ssource e t une partie d e l ' épargne tient à des moins-value s que l ' on s ' efforce de supp l éer . Le j eu de la rémunération sur l ' épargne n ' e st pas ab solument évident et il faudr ait des études infiniment plus f ines de comportement du style dont Mons ieur STRAU S S KAHN est spé c i al i ste pour regarder comment se combine l ' effet d ' attraction d ' un revenu plus él evé avec ce que les économistes app e llent " l ' effet de revenu " , c ' est- à-dire le b e so in d ' un certain effort pour compléter des insuffisances de r e s sources . Je retirerai pour ma part une c ertaine leçon c ' est que l e cas où l ' augmentation de la r émunération nette doit être effective , c ' est ce lui de l ' épargne la plus populaire . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 46 - Là on est sûr de ne pas se tromper : même s ' il y a d ' autre s mécanismes économique s effic ace s , &i certaine s diminutions d e revenus peuvent inciter à une épargne populaire , une rémunération p o s itive réelle est une affaire d ' équité . Il n ' y a pas de considérations qui , sur ce point , justifi ent que des gens so ient spoli é s . Le maniement des taux , on l e sait , est une affaire extraordi nairement complexe puisqu e , dans le mécanisme financier international d ' au j our d ' hui , il n ' y a pas d ' indépendanc e compl ète . Et la hau s s e du dollar a été due e s s entiellement à des mouvements de capitaux attirés par de hauts taux d ' intérêts , la preuve c ' est que dès que l e taux d ' intérêt améric ain commence à descendre le dollar vacille . On s ' aperço it que l e s taux de change ont de moins en moins· de rapport avec les conditions concurrenc iell e s de base , ave c l e s circonstances économique s fondamental e s d e chaque pays , et beaucoup plus __ avec l e s él éments financiers qui gouvernent l a balance des capitaux et même l e s mouvements de cap i taux flottants . Comment faire pour que nous ayons une politique qui pui s s e se rendre quelque peu indépendante des nécé s sité s de taux d ' intérêts qui évitent le déplacement de s capitaux des non-résidents ? C ' es t l e prob lème de ce qu ' on appelle la déconnexion des taux . J ' ai peur que ça ne soi t un peu du franglais , nous pourrions parler de 4isso c ia� tian . Il. s ' agit de mécanisme s qui arriveraient à as surer aux non-ré sidents l e s rémunérations suffisantes pour que leurs capitaux ne virent pas vers un autre pays , ne s ' accumul ent pas tou jour s dan s l e s mêmes directions , et qui permettraient cependant de tenir les taux d ' intérêt internes à des niveaux raisonnable s , c ' est- à-dire qui ne viennent pas contredire l e s effors faits par ailleurs pour la réexpans ion . Ce n ' est pa s un problème techniquement très fac ile . Et en parti culi er - j e cro i s que Monsieur STRAU S S KAHN vous en parlait tout à l ' heure - le fonctionnement qui est cons idéré comme fondamental du marché moné taire ne s ' y prête G . R . E . P . NORD P ICARDIE pas . On ne peut y arriver qu ' en redonnant un G.E.T. rôle plus important 22 Octobre 1 9 8 1 - 47 - à la Banque Centrale dans l ' approvis ionnement des banques , c ' est-à-dire en leur assurant à toutes une certaine proportion de ressources à taux fixes qui leur permette de faire leur cocktail et d ' arrrver à un taux interne qui ne s ' élève pas et qui . ne fluctue pas avec l ' élévat ion du taux international dé terminé par le taux directeur qu ' es t celui des Etats-Unis . On m ' avait demandé aus s i si nous pourrions parler un peu et rapidement du problème de la nationalisation et de son rapport ou de sa contradiction ave c la décentralisatio n . De quÔi s ' ag it- il ? Je voudrais insister sur un po int qui me paraît trè s frappant . Au cour s de la période de reces s ion qui s ' étend depuis 1 97 3 , on a pu constater que dans tous l es pays du monde l e s investissements du secteur privé avaient baiss é . Seul dans l e cas français , le secteur pub l ic a pu mainteni r et accro ître ses inve stis sements . C ' e st - à -dire qu ' il a j oué un rôle essenti e l d an s l e soutien d e la conjoncture . Mai s , il pu prendre une vue à y a plus , cela signif i e qu ' il a long terme sur les besoins du développement ; sur l e s secteurs de l ' avenir . C ' est ce qui s ' est passé avec le tél éphone , c ' est ce qui s ' e st passé avec l ' électric ité , c ' e s t ce qui s ' e st passé dans l ' industrie automob ile . Les deux ent rep r i s e s européennes qui tiennent le coup c ' est Vo lk swagen et Renault . Cela veut dire que , non seulement , il conj oncturel , mais en outre , qu ' il y y a un effet de soutien a une certaine philosophie qui est .c e l l e du dégagement d ' un surplus industriel à long terme plutôt qu e d ' un profit financier immé diat . Et malheureus ement , un certa in nombr e de nos grands grou pes ont été trop sensib l e s aux opérations financ ières à court terme . Il s ont fait plu s de croissance par prise de partic ipation que de cro i s sanc e par déve loppement interne . Et dans un certain nombre de cas , l e s entrepr ises qui éta ien· G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 48 - l e plus aidées par l ' Etat ont trouvé plus avantageux de faire mettre le tampon de l eur marque. sur des fabrications faites. au Japon , ell es avaient plus . à gagner sur l ' importation que sur la fabrication . Ce n ' est pas une conception industrielle dont un pays comme la France puisse se satisfair e . Quand nous discutons ave c des étrangers , en particulier des Américain s , ils c itent tou j ours l ' expérience d ' échec en Grande-Bretagne , mais on leur· répond que ce que nous propo sons c ' est une politique pour la France . Notre expérience du secteur publ ic est une expérience favorab l e . Ces entre prises ont été b ien géré e s . Quand elles ont été en déficit , ce n ' est pas fau t e d ' un progrè s de productivité dont les études l e s plus impartial e s ( celles de l ' INSEE ) montrent qu ' il s ont été plus rap ides que dans le secteur priv é . C ' es t dü à une pol itique des prix qui essayait de plafonner l e s hausses du secteur public , comme un des moyens d ' aill eurs illuso ire de lutter contre i ' inflation , et peut-être· comme un moyen indirect de subventionner l e secteur privé . Il s ' agit effectivement , non pas que ces entreprises n ' aient pas une· gestion rentable - c ' e st une exigence mais il s ' agit aus s i qu ' el l e s aient l ' idée d e ce développement à long terme qu i a é t é trop souvent perdu de vue et qu i fait que ( j e vous le disais au départ ) une trop grande partie de l ' industrie française· dont le développement s ' était accél éré sous Mons ieur POMP IDOU demande déj à à être reconvertie parce que ce n ' était pas la vue à long terme qui avait été prise . Vo il à , j e cro i s , ce qui est la véri tab l e philosophie de l ' extension du secteur pub l i c industriel . En ce qui concerne les banques , il y a un argument de principe on sait que les banques créent la monnai e , que les crédi ts créent des dépôts , et que c ' est par cons équent la privatisation de ce qui devrait être conservé comme un droit régal i en . Il y a un économi ste tr ès libéral , mai s d ' une tr ès grande prob ité intell ectuelle qu i s ' appe l l e Maur ice ALLA I S qu i avait tou j ours protesté contre le profit privé qui résultait de la création de monna i e par les banques . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 49 - C ' est l ' argument de principe . Mai s , changera rien , il est certain que la nationalisation des banques ne s i elle n ' est pas l ' instrument d ' une nouvelle orientation de la politique de crédit . Ce n ' est pas que les banques puissent s e permettre de faire des crédits à des entreprises qui ne seraient pas en mesure de les rembour ser . Mais il y a un deuxi ème cr itère . Ce deuxième critère c ' est de satisfaire à des besoins d ' intérêt. général . Bien sûr , s ' il y avait un plan dé j à développ é , cela se trouverait défini de soi-même , mais on peut d é j à fixer les besoins � - des créations d ' emplois , - de s améliorations de conditions de travail , - une amél ioration de la balance des paiements , - une amélioration de l ' env ironnement . Ce sont des critères d ' intéret général. qui doivent venir· compl éter les critères pur s et simp l e s de solvab il ité . Tout cela ne s e fera pas à moins qu ' il y '.ait un changement qui atteigne même les pratiques que la Banque de France impose aux Banques . La · Banque de > France , très conservatrice , leur demande de s ' appuyer sur des apports de fonds propres et des garanties . Le résultat est, qu ' on ne prête qu ' aux riche s et que le maniement du crédit en France aboutit à défavoriser l ' entrée des j eunes dans la vie , par conséquent à conforter les situations de monopo l e en l imitant la concurrence que peuvent faire de nouveaux venus . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 50 - C ' e s t un probl ème à la fois économique et social car pour que nous ayons une économie vivante , il faut qu ' il y ait sans c e s s e de nou veaux venus qui font concurrence aux autres . C ' e st de la justice et c ' e st de l ' efficacité . Pour cela , il faudra réfléchir aux méthodes de refinancemant en qu i doivent être mis e s place et dans lesquel l e s la banque centrale pourrait j ouer un rôle plus important pour inciter les banqu e s à prendre des risques , c ' est-à-dire à faire totalement leur métier qui e st de juger des crédits qu ' elles ont à faire sur l ' appréciation de la valeur d ' un homme et de la valeur d ' un pro j et . Voila quelles devraient être les perspectives si ell e s se réa lisent . Alors , non seulement , - et c ' était notre suj et - nous arriverons à concilier le développement de l ' épargne en France et de la réduction des inégalité s , mais à travers une politique industrielle rénovée et une nouvelle· politique financière , à redonner à cette économie un dynamisme qui lui rendra son rang . APPLAUDISSEMENTS . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 51 - MO N S I EU R SO LANET Mons ieur URI j e vou s remercie pour cet exposé qui a abordé des suj ets les plus diver s . Je pense que mes amis ne vont pas manquer de vous po ser des questions . Personnellement , j e voudrais , non pas vous en poser une , mai s répondre en filigrane à une question que vous m ' avez posée . Rassurez-vous ce n ' est pas sur le problème de la Banque de France , je ne l ' aborderai pas au j our d ' hui , c ' est sur le probl ème de l a protection de l ' épargne populare . Le mécanisme que vous avez· exposé se rapprochant sur de nombreux points de celui que j ' ai expo sé moi-même , en fonction de ce qu ' a dit le groupe de réflexion , je ne pense pas que nous soyons éloignés les uns des autres . Ce n ' est pas moi., bien entendu , qui vais être contre un moyen qui va peut-être même au-delà de ce que j_e proposais puisque vou s propo sez vous , une rémunéra tion positive malgrè l ' inflation alors que , mo i , j e pense que si nou s avions depuis 1 0 ans , comme nous l ' avons propo s é , quelque cho s e qui avait au moins donné une rémunération 0 , ce ne serait déj à pas si mal . Par conséquent , ce n ' est pas moi qui vais aller contre ce que vous proposez sur ce plan l à . Le seul point que j e voudra� dire c ' est que la clientèle des Caiss e s d ' Epargne obéit à la fameuse loi des 8 0 / 2 0 - 80 % de dépo sants ne repré sentent que 2 0 % de s dépats - et ce sont ces déposants qui coûtent , et qui coû tent cher au niveau de la gestion , et c ' est norma l , nous sommes là pour rempl ir un rôle social . A partir du moment où nous avon s de s déposants sur l esquel s nous sommes défic itaires , si nous voulons essayer de trouver un équil ibre d ' exploitation au total , il faut b ien que nou s en ayons par contre qui nous rapportent grâce à de s livrets qui sont plus importants et encore plus stab l e s que ceux de l ' épargne d e type populaire . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 52 J e vous demande donc que dans l e s réfl exions du groupe DAUTREME , on n ' oublie pas que pour nous il y a un tout qui do it se faire car nous ne pourrions plus assurer et as sumer ce service soc ial qui est notre finalité.. d--' origin e . Nous ne pourrions plus faire c ela , nous ne pourrions plus non plus apporter de l ' argent aux collectivités et j e dirais presque à la Collectivité si nous n ' avions pas l e s couches plus ai s é e s ,.- de la population égal ement au sein de notre clientèle . Ne vous faites pas d ' illusions , nous n ' avons pas les couches les plus favorisé e s de la population et si nous avons des gens à 60 % d ' impôts , j e ne pense pas que nous en ayon·s des quantité s , j e pense que l ' énorme maj or ité . provient de s couche s moyenne s et ce ne sont ces couches moyennes qui nous permettent d ' assumer l e service que nous devons rendre pour l e s couche s l e s plus populaire s d ' une part et d ' autre part , pour l e s coll ectivité s . Voilà simplement ce que j e voulais dire . Autrement dit , ce n ' est pas une réponse à votre question car il faudrait qu ' on réfléchisse d ' une façon plus approfondie au mécanisme de votre système , mais il re j o int en gros l e nôtre . Par conséquent , j e n e pense p a s qu ' il y ait d e discus sion sur l e fond , c ' es t peut-être plus sur la forme . Par contre , nous tenons es senti ellement à ce que par un moyen ou par un autre on arrive quand même à ne pas détacher de nous les couche s moyenne s qu i font que nous pouvons assurer notre équilibre financ ier . Je me méfie touj ours de s réactions p sychologique s défavorables qui peuvent se produire . Je crois être en cela l ' interprète de me s collègues pour la plupart . Je voudrai s maintenant que les uns et les autres vous pos iez des ques tions à Mons ieur URI , ou , bien entendu , au premier conférencier . G . R . E . P . NORD PICARD IE G.E.T. 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 53 - i�O N S I E U R CUVEL I ER - J ' avoue être un peu frappé par une certaine contra- diction entre l e s deux exposés à savoir que Mons ieur STRAUSS KAHN a trè s j u st ement , à mon av is , psychologiquement expliqué que n o s produits devaient être simple s . Par contre , Monsieur URI , . par un souc i , j e crois de plus grande justice propo se des systèmes en particul ier d ' options qui me paraiss ent trop compliqués _ Où e s t l e j uste milieu M O N S I EU R STRAU S S KAHN ? - Je crois - j ' ai dit tout à l ' heure qu ' il fallait que le système soit simple , mais j e ne cro is pas que celui de MonsieuL URI soit compliqué . Je voudrais revenir sur un point : j e crois avo ir dit que l ' éventualité la plus pxobable me semblait être la mise en place d ' un produit nouveau qui serait indexé . Cela ne veut pas dire pour autant que je ne pense pas que la solution de Mons ieur ORI soit la bonne solution . Ce qui e s t dans l ' air à l ' heure actuelle , ce n ' est pas d ' indexer quelque cho s e • . . ceci étant , j e souscris tout à fai t - nous en avons suffisam ment discuté avant - à la mécanique que décrit Monsieur URI . Cette mécanique n ' est pas compliqu é e , elle ne va pas à l ' encontre des pr incipes de s implicité que j ' ai dénoncés tout à l ' heure . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 54 - Vous avez un livret r aujourd ' hui le taux e st à 8 , 5 % , vou s pouvez préférer 1 5 % , mais vous ête s fiscalisé s . Ce n ' est pas trè s compl iqué . Ce n ' est pas immé diat , mais ce n ' est pas extrêmement compliqué . �lO N S 1 EU R TES SE C e l a peut se heurter à l a répugnanc e d e gens qu i ne payent pas d ' impôts . On l ' a tous senti . Le s gens l e s p lus attachés à l ' éxonération fiscal e du l ivret sont c eux qui e n prof itent quelquefois l e mo ins . M O N S 1 E U R STRAU S S KAH N r'10 N S 1 E U R S O LANET - - c ' e st vrai . Le Prés ident TESSE dit que dans l e s faits on con state que ce sont l e s gens qui ne paieraient pas d ' impôts de toutes façons qui sont les plus attaché s à l ' exemption fiscale du livret A en général , et à l ' ano nymat de s Bons . M O N S 1 EU R STRAU S S KAH N - Ce ne sont pas tout à fait l e s gens l e s p lus défavorisés qui ont le plus gros paquet de bons . MO N S I E U R TESSE - C ' e st p lutôt une que stion d ' âge . MO N S I EU R STRAU SS KAHN - Le système e st décrit comme ce l a . Mons ieur DUPONT , vous avez 8 , 5 % comme avant , ou b ien vou s pouvez avoir un point de plus que le taux de l ' infl ation , mais vo s intérêts seront déc l ar é s comme si vous aviez n ' importe quel autre produit financier . G . R . E a P . NORD P ICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 - 55 - MO N S I EU R TESSE - Je trouve que c ' est une très bonne idé e , qui serait probablement pédagogique . MON S I EU R STRAU S S KAH N - Les personnes agé e s qui seraient celles dont on attend qu ' elles cho isissent le 1 5 % • • • MO N S I EU R TES SE - . . . Ne le choisiront peut-être pas . Il gogie poss ible . y aurait une péda Pour les j eunes , ce serai�- a� contraire éducatif . MO N S I EU R SO LANET MO N S I EU R ROUSSEL! N et -lui· faire - D ' autres questions _, ? Je voudrais m ' adresser à Monsieur STRAUSS KAHN une petite ob servation à l ' égard. de l ' avenir qu ' il juge assez optimiste dans les 2 ou 3 anné e s à venir . Dans sa citation , parmi les tro is éléments qu ' il a évoqué s , il a par l é de pol i tique de croissanc e , notamment en comptant sur les ressources des ménages . Quand on est sur le terrain , nous avons quand même l e sentiment que les res sources les plus v ive s , qui alimentent no s Cai sses sont celles qui viennent de la classe moyenne . Est-ce que l ' on bâtit avec une pol itique d ' harmonisation , des revenus r·1 o N s r E u R sTRAu s s :<A HN - G.R.E.P. NORD P ICARDIE oui . G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 ? - 56 - �10 N S I E U R STRAU S S KAH N - Je n ' ai pas le sentiment qu ' une politique vi sant, sur le long terme , à res serrer l ' éventail des revenus de façon à tendre petit à petit vers une égalité de revenus qui est celle que L L on conna�t en Suède , aux Pays-Ba s , en Autriche , au Danemark , se fasse obl igatoirement par amoin dr issement , écrasement de s revenus des classes moyennes . Il De me semble pas du tout que la proc édure de res serrement doit fonctionner de cette manière-là . Comme il est extrêmement difficile d ' obtenir le plafonnement de s revenus élevé s , la solution qui est préconi sée depuis longtemps et sous tous les Gouvernements ; ( Je pense au rapport MERAUD sur les inégalités social e s qui avait é t é fait i l y a d e cela deux plans ) vise e n fait , au-delà d e l a fis cal ité des trans ferts à obtenir une augmentation des revenus les plus faibles . Je ne crois pas que les clas ses moyennes soient perdantes à une opération de ce type . Pas du tou t . Ce que 1 •· on constate , c ' e st que le personnel d ' encadrement d e façon générale e s t celui qui , au cours de s 1 0 dernière s année s a été le plus frappé par l ' évolution et par la fiscal ité . Et , qu ' au contraire , les quelque 20 % de la population qui ne sont pas des salariés sont dans de s situation s relativement favorables au sens où , comme chacun sait , il s payent beaucoup moins d ' impôts que ce qu ' il s devraient payer si leurs revenus étaient mieux connus . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1 - 57 - Une politique qui ferait que l e s Français payent l e s impôts qu ' il s doivent , qui viserait à relever l e s revenus l e s plus bas , qui. sont généralement l e s salaires , devrait avoir pour effet , me semble-t-il , au contrai re d ' all éger la charge fiscale qui pèse sur l e s clas s e s moyennes puisque pour la plus gro s s e part ell e serait récupérée sur l e s pro f e s s ions indépendantes qu i , à l ' heure actuelle , sont sous impo sées , j e vous le rappelle en deux ou trois chi f fr e s : l ' impôt sur le revenu rapporte sensiblement 1 50 mil� iards et la fraude est e stimée à l OO milliards (au pa ssag e ). c ' est l ' équivalent du déficit budgétaire . Ceci étant , si l e s 1 00 milliards étaient payé s par ceux qui l e s doivent , so it il y aurait lOO milliards de recett �� e n plus e t donc , p a s de déficit budgétaire , soit ceux qu� payent les 1 50 milliards pourraient n ' en payer que 50 . Pour l e même revenu global , les gens qui , à l ' heure actuell e payent l e s impôts , ne paieraient qu ' un tiers des impôts qu ' il s payent . C ' est un raisonnement rapide , mai s cela montre quand même l ' importance de l ' enj eu . Si , comme c ' e st l e cas dans l a Lo i de Finance s qui va être votée sous peu , un accent beaucoup plus important que par le passé est mis sur une récupération progre s s ive de ce retard dont nous sommes dans lH :monde déve loppé les seuls spé c ialiste s ( avec l ' Ital ie ) , en disant que chaque année il y a 10 milliards de plus qui seront récupérés , nous irons j usqu ' à obtenir que tous les Français payent leurs impôts , ce qui , finalement n ' est pas tel l ement choquant , même pour l e s plus l ib éraux G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - sa - MO N S I E U R SO LAN ET - D ' autres questions ? MO N S I E U R LOT I G I E - D ' ic i quelques moi s , vous rendrez vos conclusions , des décisions seront prises sur une ou plusieurs politiques de produits . Je voudrais savoir s i , nous , vendeurs sur place qui commer c iali sons ces produits , nous pouvons e spérer que ces produ its ou ces gamme s d e produits entre nos étab l is s ements e t les étab l i s sements concurrents reste ront un peu plus fixes . Et , tout au. moins , au sein d ' un même groupe de travai l , ? e st-ce que nous pourrons e spérer ces produits un peu moins antagonistes S i nous regardons ces 1 8 moi s , ou 2 dernières année s , extrêmement difficile de travailler , il il a été nous est extrêmement difficie actue l lement de faire des prévisions , de coll ecte e t j e suis de ceux qui pensent que , si nous voulons être la banque de financements , il faut être la banque de satisfaction des ménag e s . �10 N S I E U R STRAU S S KAHN -· Vous voulez dire la stabilité dans l e s produits ? Un des éléments de la lettre de mis s ion que l a Commiss ion DAUTRESME a reçue des deux Ministres est justement d ' inc iter fortement - mais c ' e st détaillé dans le texte - à la mise en plac e d ' un système qui est destiné à avoir une certaine pérennité . L1 ambi tian Çie la coi!lL1i s s ion - j e cro is qu ' à ·· ce po int de vue , j e peux engag er l e s commi ssaires - c ' e st de mettre en place un système aus s i simp l e que po s s ib l e le système actuel qui ne boul ever sera pas compl ètement cela n ' aurait aucun sens mais qui a vocation à une certaine perennité . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E . T. 22 Octobre 1 98 1 - 59 - MO N S I EU R r1ANS I LLON - Monsieur URI , . vous avez raisonné durant votre expo s é e n termes d ' ob j ectifs . Je résume très s implement : "Enorme besoin d ' épargne dans 1' équi té et pour favoriser l ' investiss ement " et vous avez sug.g éré un certain nombre de mesures qui devraient permettre d ' atteindre ces ob j ectifs . Vous savez que l e réseau financier est rel ativement spé c ial i s é l e Crédit Agricole a s a spéc ial isation , l e s Cais s e s d ' Epargne ont aus s i leur vocation . 8st-ce que VOUS pensez que CeS différents étab l i ssements finan c iers garderont. leur originalité ou. est-ce qu ' il y aura une redistribution des cartes ? ��O N S I EU R U R I - La seule réponse est de regarder un certain nombre d ' exempleE étrangers . Le système probablement le plus adapté e st l e système j aponais . Ils ont des étab l i s s ements dont les uns s ' adressent aux grandes entreprise s , d ' autre s aux entreprises petite s et moyenne s , d ' autre s au secteur public et d ' autres au secteur agricol e . Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous devions garder un cloisonnement des tâches et tel que celui que nou s connaissons au j ourd ' hui qui n ' est brisé que par le mécanisme du marché monétaire . G . R . E . P . NORD PICARD IE G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1 - 60 - L ' intercommunication se fait dans des conditions que , j e crois , Monsieur STRAUSS KAHN et mo i-même , avon s partiellement p ratiquée s . Il ea résulte qu ' on est totalement l i é par les taux d ' intérêt internationaux· et qu ' il y a d ' autres issues actuell ement que d ' opérer la décon nexion à travers les subventions budgétaires ? C ' est comme cela que çà se pass e . 42 % des prêts sont bonifiés . C ' est effrayant . Cec i dit , vous avez quand même un problème de connaissance des dos siers et des secteurs par. les établissements qui empêche la banalisation totale . Un système qui. est au contraire plus banalisé est le système allemand où les banques sont des banques à tout fair e . Ce sont des banques de dépàts et. des banques d ' affaires part pour l e crédit· immobilier un ràl e très important et il y •. •. Mai s il y a tout de m - eme un secteur à Ce sont des banques hypothécaires qui j ouent a un secteur à part , comme· aux Etats-Unis et comme en Angleterre , pour le bâtiment . L ' expérience montre que s ' il y a des spéc ialisations néc essaires c e n ' est pas tant du point de vue de l a c o l l ecte que du po int de vue de la connaissance de l a cl ientèl e à laquell e on fai t des crédits , que ces spéc ia l isations restent nécessaires . Le système français , j e vais le résumer d ' un mot en disant " Il y a plus de canaux que de sources " . G . R . E . P . NORD P ICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1 61 - On fait comme si la multiplication des circuits l)lUltipliait la matière de base qui est tou j ours la même , c ' est-à-dire l ' épargne de quelqu ' un . Sur ce point , nous avons été extraordinairement inventifs . Je dirais même que les soc i al istes se sont lai s s é s prendre à c e j eu . I l s pensaient que l a création de telles institutions multipl iai t l e s moyens de financement . Ce n ' est malheureusement pas vrai Ce que peut faire une certaine spécial i s ation , c ' es t en améliorer la distribution . Ce n ' est pas tout à fait ce qui se passe au j ourd ' hui où il y a certainement des excédents d ' un c6té et qui auraient b esoin d ' être récupérés . Il y a une situation des Crédits Agricole s qui est vraiment très disproportionnée à la part de l ' agriculture dans le produit national . Une certaine redistribution de ressources - c ' est à cela que l ' on tend ne serait pas inutil e . MO N S I E U R SOLANET - Me s sieurs , n n'y il a plus de que stions ? me re ste à vou s remercier . Vous remerc ier d ' être venus , d ' abord et j e sais que dans votre emploi du temps c ' est déj à un petit tour de force . Vous remercier de nous avoir fait ces expo sés qui , dans tous G . R . E . P . NORD P ICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 98 1 - 62 - les cas , j ' en suis certain , pour l ' énorme ma j orité d ' entre nous ont été par ticulièrement intéressants car· cela nous permet so it de nous remémorer , so it d ' apprendre un certain nombre de données économiques fondamental es qui sont , qu ' on l e veuil l e ou non , les données dans l e squell es nous vivons au j ourd ' hui , dans l e squelles nous vivrons encore plus dema in . Merci de nous avo ir éclairés sur certains points qui , s ' il s ne sont pas politiques , sont quand même connexes à la pol itique de notre autorité de tutell e actuell e . Nous , Caisses d ' Epargne , nous ne devons pas oubl ier que nous ne sommes pas là pour faire de la politique , mais nous sommes 1 à pour aider la nation en tant que tel l e et donc aider l a nation à travers ses gouvernants . Personnellement , j e vous retrouverai dans quelques j ours et l à , c ' est moi qui serai sur la sell ette et j e ne doute pas que vous me mettiez sur le grill sur un certain nombre de prob l èmes . Mais , j e pense que déj à les réactions que vous avez pu enregistrer dans cette sall e vous éc laireront un peu sur ce que pensent les Cai s s e s d ' Epargne , ainsi qu e sur cette volonté d e service de s Caisses d ' Epargne . Volonté de services vis-à-vis du " dépo sant " , car sans "dépo sant s " il n ' y aurait pas de Caisses d ' Epargne " . G . R . E . P . NORD PICARDIE G.E.T. 22 Octobre 1 9 8 1 - 63 - Elle s ont été créées pour l e déposant , mais service aus s i des collectivités que nous aidons et ce service do it se développer puisque -et ceci a tou j ours été une demande fondamentale des Caisses d ' Epargne et pas seulement une demande d ' opportunité auj ourd ' hui -nous avons tou j ours voulu être parmi l e s moteurs de l ' économie. et plus particulièrement de l ' économie régionale . Je rappell erai - ceci vous en donnera la preuve - que dans la société PARTICIPEX qu i existe ic i , société de développement régional qui n ' e st pas l a s. D . R. mais l ' autre , le plus gros porteur de parts , c ' est le groupe des Cais ses d ' Epargne , car nous représentons plus qu& chacun des autres circuit� financiers . Me ssieurs , j e. vous remercie , et à bientôt:. G . R . E . P . NORD PICARDIE G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1 lt&l ������!!!�Ro uOOix Ced= lBP 459 Tél (20)70 0 1 57 Té� GREPNOR 1 30000 F • • Mon6ieut Pi�e URI 1 , Avenu.e du. PJté.J.>ide.U: Will on N/réf. 150 1 6 ACT . COM/ 36 3 1 V!réf. Obi et Con6éJtenc.e du. G . E . T . du. 2 21 1 0 . 7 98 1 PARIS • • Roubaix, le 2 NovembJte 7981 Mon6ieu.Jt, Je vo lM pftie de bien vo uloiJt :t.Jto u.ven c.i-j oi.U: le c.o mpte Jtendu. in exten6 o de la c.on 6éJtenc.e du. 2 2 . 1 0 . 1 9 8 1 dan6 le c.adJte du. G . E . T . en c.o.tlabo !tatio n avec. .te G . R . E . P , à laq uelle volM avez bien voulu. pa!l.tic.ip en . J e tien6 enc.oJte à volM JtemeJtc.ieJt d ' avoiJt bien voulu. no U6 6aifte le p.t�ift d ' animeJt c.ette c.o n 6éJtenc.e avec. M . STRAUSS -KAHN . Van6 .t ' att e.U:e du. p.tai.6.-Ur. de v o U6 Jtenc.on:t.JteJt, Je vo U6 p!tie de c.JtoiJte , Mon6ieu.Jt, à l' a.M u.Jtanc.e de ma paJt6aite c.on6idéftation et de me.6 .6 entimei'Ltô le.6 mei.t.teu.Jt-6 . Le Viftec.teu.Jt GénéJta.t, A. P.J. Société Anonyme au capital de MANS I LLON . 1 bJtoc.hu.Jte du. c.ompte Jtendu. de la c.on 6 éJtenc.� in exten6 o, du. Oc.to bJte 1 9 8 1 22 Groupement Régional d'Epargne et de Prévoyance 500 000 F. R.C. Roubaix 70 B 30. INSEE 834 59 512 0020. SIRET 477 080 303 000 1 9. Code A.P.E. 8905 COMPTE DE RENDU IN E XTENS O LA CONFE RENCE DU 2 2 OCTOBRE AVEC ��S S I EURS URI ET 19 8 1 S T RAUS S -KAHN - t - COMPTE RENDU IN E XTENSO DE LA CONFERENCE DU 2 2 O CTOBRE 19 8 1 AVE C ME S S IE URS URI ET STRAUS S -KAHN M. POTT I N . - M e: s S I E U R S L. E S P R É S I D E N T S , M e: s DA ME S , M e: s s i E U R S , ME R C I D I A V O i R R É P O N D U • &: T Ct &: ST À V O U S EN P A RT I CU L. I E R Q U E J E M' A DR E S S E , M. L.&: P R É S I D E N T - S I N O M B R E U X À L. J I N V I T A T I O N o u G . E . T . . J e: V A I S R A P I D EME N T S I T U E R L. E C O N T E XT E O A N S L. E Q U E L. M. S T RA U S S -KA H N ET M . U R I ONT ÉTÉ INVITÉS. I r... Y A Q U E L.Q U E S MO I S , À L.A S U I T E O E L.A R É FO R M E C E S STAT U T S ou G . E . T G. R . E . P. • • S E S O N T T R O U V É S A S S O C I É S À P A R T E N T I È R E L. E D I R E CT E U R o u E T r... E D I R E CT E U R o u CA S I O N D E R E N C O N T R E R M . C.T . R . . A C ETT E o c cA s i o N , J ' A l E u r... • o c M A N S I L LO N Q U I , P E N S A N T O É J À À C E Q U E S E R A I E NT L. E S S É MI N A I R E S O E O É V E L.O P P E ME N T À MOY E N T E R M E , A VA I T E N V I S AG É u N e: . I N T E R V E N T I O N É v e: N T U E L. L. E o E c E s M e: s s i E U R s Q u i , F I N A L. E ME N T , N E P O U R R A I E N T Q U E R EN FO R C E R ET G U I O E R U N P E U N O S T R AVA U X . C r e: S T A I N S I Q U E C E S C E U X CO N FÉ R E N C I E R S S E T R O U V E N T P R É S E N T S A UJ O U R OI H U I . N o u S L. E S R E M E R C I O N S V I V E M E N T OI AVO I R S I E N V O U L. U P A R T I C I P E R À N O S TRAVAU X. M. S T R A U S S - K A H N I N T E R V I E N O R A CA N S Q U E L.Q U E S MI N U T E S . S• t r... E N E ST D I A C CO R O , M . L.E P R É S I D E N T SO LA N E T I N T E R V i E N D R A EN S U I T E . N o u s T E R MI N E R O N S P A R r... r i N T E R V E N T I O N c E M . U R l Q U I , A CT U E L. r... E ME N T , OO I T S E T R O U V E R S U R L. I A U T O R O U T E E N T R E 8 R U X E L. L. E S E T L J L. L. E . M. MA N S I L LO N V A MA l N T E N A N T P A S S E R À L.A P R É S E N T AT I O N . - 2 - 14 H 25 M . M A N S I L LO N . - J E V A I S DO N C V O U S P R É S E N T E R L. E S C E U X CO N FÉ R E N C I E R S Q U I N O U S FO N T L. E P LA I S I R C I �T R E V E N U S À L I L. L E . M. S T R A U S S -KA H N A H A u T E S E T u D E S C o MM E R C I A LE s . 32 AN s , I L E ST c l P LO MÉ c E L.t E co L E c E s I L. E ST A G R É G É E N S c i E N C E S E c o N O MI Q U E S ET , À C E T I T R E , E N S E I G N E À L.I U N I V E R S I T É O E N A N T E R R IE , I L P' A U T P R É C I S E R Q U I I L. FA I T P A RT I E 0 &: C E S N O UV EA U X P R O F E S S E U R S Q U I A L. L I E NT L.A T H É O R I E À L.I E X P É R I E N C E P R AT I Q U E , ET Q U I I L. A U N E C E R T A I N E A CT I V I T É P O LI T I Q U E É GA L E ME NT , D o MI N I Q U E ST R A U S S- KA H N P A RT I C I P E , DA N S L. E CA O R E c E L. r O , N . U À C E S T R AV A U X O E FO R MAT I O N OU P AT R I MO I N E DA N S L. E S P A Y S E N V O I E CE D É V E LO P P EM E N T , OUVRAG E S . 4 I L. É C R I T B E A U C O U P , E N A N S , I L. A P U S L. I É I L. A É C R I T , EN C O L. L.A SO R AT I O N A V E C M ' EN R ET R A I T Ett , L. I S R A I R I E , OO N T 1 L. UN L. I V R E QUI S I I N T I T U L. E A RT I C L E S ET BA B E A u . U N L. J V R E Q U I S I I N T I T U L E " L.A R I C H E S S E C E S F R AN Ç A I S" . ET OA N S T RO U V E R E Z 32 " L. t 3 S E MA I N E S , E PARG N E ET vous L. A V I E N T CE T E R Ml N ER L.A RÉ O A CT 1 0 N , Vo 1 L. À E N c E Q U I c o N C E R N E M . ST R A U S S - KA H N . J E VA 1 S , 0 E F A Ç 0 N À N E P A S R E P R E N 0 R E L.A P A R 0 L. E E N S U 1 T E , P RÉSENTER Pt ERR E U R I . M. P I E R R E U R l AR R I V E R A , EN P R I N C I P E , V E R S I L. É T A I T , A U J O U R OI H U I , À 8 R U X E L. L. E S OE L. r i N S T 1 T U T A T LA N T I Q U E Q U f i L. OÙ I L. F t T A I T A C R É É , I L. Y L. E 1 5 H 1 5 , 1 5 H 30 . 2 0 È ME A N N I V E R SA I R E A 2, 0 A N S , t.R.E.P. NGRD PiC�ROIE · - 3 - P I E R R E U R l E ST , L. U I A U S S I , U N É CO N O M I ST E , I L. A É C R I T U N C E R T A I N N O M B R E OI O U V R AG E S ET I L. N O U S C O N F I R MA I T , L. I A U T R E J O U R , Q UI I L. A V A I T P R AT I QU E M E N T CO U V E R T T O U S L. E S S U J ET S O E L.A S C I E N C E É C O N O MI Q U E , C H E R C H A N T E N V A I N U N S U J ET Q U I I L. N I AV A I T P A S T R A I T É . J r AJ O UT E R A I E N C O R E Q U I I L. S S O N T T O U S D E U X MIEM B R IE S D E r...A C o MMI S S I O N D A U T R E M E Q U I , J E P E N S E , É v o Q u E Q U E L.Q u E c Ho S E P O U R vo u s . C ET T E C o MMI S S I O N A É T É MI S E E N P L.A C E P A R J A C Q U E S D E LO R S . J E T I E N S À P R É C I S E R Q U E N O U S N E S AV I O N S P A S Q U I I L.S A P P A R T E N A I E NT À C E T T E C o MM I S S I O N ET , A U J O U R C I H U I , C E S O NT L. E S D E U X ·É C O N O MI S T E S Q U E N O U S A C C U E I L.L.O N S E T R I E N DI AU T R E . 1 4 H 30 M. ST R A U S S - KA H N . Q U I A FA I T E M . - J E S U I S U N P E U G t N É A P R È S L.A P R É S E N T AT I O N M A N S I L LO N , J E L. E S U I S DI A U T A N T P L.U S Q U I I L. MI A P PA R A f'T C L.A I R E M E N T Q U E V O U S � T E S D E S S P É C I A L. I ST E S D E L.t É P A R G N E A L. O R S Q U E J E N E S U I S Q U I U N U N I V E R S I T A I R E Q U I L. t É T U D I E D E L.O I N . C E S UJ ET , V O U S E N S A V E Z B E A U CO U P P L. U S Q U E MO l . I r.. M E S E M B L. E Q U E , S U R J E V A I S E S S AY E R , A U T R A- V E R S D E S Q U E L.Q U E S R É F L. E X I O N S Q U E J I A I P U A V O I R S U R L. E S U J E T , OI A P P O R T E R Q U E L.Q U E S É L.É ME N T S P O U R N O U R R I R V O S P R O P R E S R É FL. E X I O N S , MA I S J E C O MP T E A U S S I B E A U C O U P S U R C ET A P R È S -MI D I P O U R R E C E VO I R A U MO I N S A U T A N T Of i N FO R MAT I O N S Q U E C E L. l- E S Q U E J E P O U R R A I VO U S O O N N E R . J E SU I S CONVA I N CU Q U E L. E CA P I T A L. D E C O N N A I S S A N C E S Q U E V OT R E E X P É R I E N C E P R A T I Q U E R E P R É S E N T E E S T I N F I N I ME N T P L. U S I MP O R T A N T Q U E L. E S Q U E L.Q U E S A N A L. Y S E S T H É O R I Q U E S A U XQ U E L. l- E S J I A I P U ME L. I V R E R . C . or� f rr, . . . l:,v i\ 'T •· j Liil\vh - ,l ·' n · r: n J · Y - 4 - M. S E MA I N E S , TURE À R R M A N S I L LO N CE VENIR É CENTE VEN 1 R EN CA N S É S EA U IL QUI CES L I V R ET QU I , MA LG R N E S ERA É CI E S T É PARG N E ONT DEVI ENN ENT T A S S EMEN T , M t ME SI , T ENAIT ET R ON ET QUE À VO I R CE PLUS UN UNE ELLE É MA R R E R ET, MO I N S E ST R LA C O N J O N CT U R E AV E C UNE QUE À LA SANS R LA 0U P LA C E É FLEXION VO U S CE C ET T E CONNAI SSEZ BA l S S E O O U. T E , MA U V A I S U N À CES CE QUI I L TASS EMENT UN STO C K EXC P A R FA I - LIANN É CENTS ÉE 1 98 1 NIAURAIT C E S TASS EMENT CONT I N U E LES DE CE SE E X P L I CA T I O N S CO N CU R R E N C E CE À, CONJO N C- P U É PARGN E S LI �T R E , SUR I MP O R T A N T , PART , SUR SfEST MO D E L LA CE QUI CO N C E R N E G O N F LE R , LES FLUX MA I G R E S . PEU R C ET T E UN PEU D POSSI BLES ÂPRE P LU S E NT R E É T E N DU E . C ETT E É MU N É R AT I O N CO N CU R R E N C E É MU N É R A T I O N QUI ONT OI U N E CE ÉT É CES MI S c o MM E sr EST TA U X , EN CO N C U R R E N C E É S EAU E c u R E U I L DEPUIS 1 97 9 , UN O LES CE R CE É S EA U X CO N C U R R E N C E CES C O MP T E S ME P LA C E QUI LE IL R PEU PARA PAR DEV I E N T É S EAU OE LE CE LA É T EN DU E AV E C fT QUE C LA I R SYST PLUS È ME . LES BA N C A I R E EN C. N. E LES P LU S VIVE , DO I V E N T Pou- C O M BA T T R E . EN AU SI L10R I G I N E R QUI LE VOYA I S P LU S I E U R S C O N J O N CT U R E . FA I T S C O N S T AT E SI CE A T ERME. PRODUITS LE M �ME JE V1 E N N ENT , PA R T , É E 1 980 OI A U T R E C O N S T AT E M t ME À T RA I T , AU OI U N E MAJ E U R ANTI C l PANT C O MP T E S SONT FA I T N O T A MM E N T NOUV EAUX ON CE DO N T y I L S I G N I F I CAT I F S . S E PT EMBR E C E É C E MM E N T , CO N DI T I O N S LIAN N D É, D E MA N D PART I R C ET T E POUR � ME T RA I T , S E N S I B L E ME N T EN M À QU1 ANS NOMBR E QUAN 0 ÇON FA ET , DA N S I MP O R T A N T , DE L O G E ME N T . 3 ANS , E PARGN E ONT MO I S UN 2 C E R TA I N SONT LA É PARGN E OI E X C E LL E N T E , I LS LI UN CO U R S U N ÈRE ot E F F E CT I V E M E N T EXPLI QUER MO 1 S , t'r FA I T S AU PAS L I V R ET S , PARA CITER MA l S SUR 12 LES ME CE T E ME N T MA T I CA I S S E S .C E S NATU R E , VOUS MI A FO N D S C O MM U N R A P I C E ME N T P O S S I BLE SA V E Z P A R LA N T ET OE C O MME R OE QU 1 C E S TR É SOR E R I E VONT QUE QUI R E M P LA C E R É MU N É R E R À MO l N O U V EA U X CES CES TAUX FON DS P R O DU I T S , C O MM E N C E CES J E À SE C O MP T E S PROCHES C O MMU N S OE OU TR P E N S E À D E S S E N T I E L L E ME N T É V E LO P P E R T E RME MA R C H É É SOR E R I E QUrt L MO N TR ÈS N t E ST P LUS É TAl R E . Vo u S CO N N A I S S E N T UN � " '" Ol E G. 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C ETT E CO N J O N CT U R E U N P E U PA RT I C U L I È R E , S A N S DO U T E L I É E À U N E V O LO N T É C E S P O U V O I R S P U B L I CS D E R É A MÉ NA G E R L E S C I R C U I T S O E LI É PA R G N E , F A I T Q U E LI E C U R E U I L E S T U N P E U À LA C RO I S É E C E S C H E MI N S , C E Q U I J U ST I F I E L E FA I T Q U E M . P O TT I N A I T J U G É B O N _D E F A I R E U N E R É U N I O N S U R C E T H È ME . J E V O U S · P R O P O S E DI A P P O RT E R L E S Q U E LQ U E S É LÉ ME N T S Q U E J E P E U X VO U S FO U R N I R E N C E U X T E MP S . U N P R E Mf'E R T E MP S Q U I · E S T LI A N A LY S E , A U S S I Q U A L I TAT I V E Q U E P O S S I B L E , Q U E L I O N P E U T FAI R E O E C E Q U I S I E S T P A S S É , CI E ST - À- D I R E LA MI S E E N É V I D E N C E DÉT E R MI N A N T E D E C ET T E É P A R G N E D E S MÉ N A G E S ET L E S RA I S O N S P O U R L E S Q U E L L E S E L L E A F L U CT U É C O MME O N L I A V U 9 D E FAÇ O N À E S SA Y E R Ol E N D É G AG E R L E S CA R A CT É R I ST I Q U E S Q U I , A U JO U R Of H U I , S E M B L E N T � T R E C E L L E S Q U E L E S É PA R G N A N T S R E CH E R C H E N T . J E OI S " A U J O U R OI H U I " PA R C E Q U n L E S T C LA I R Q U E L. E S É PA R G N A N T S , AV E C L. E T E MP S OU A V E C L. t E S- P A C E , Of U N PAY S À U N AU T R E , N I O N T P A S L E S M� ME S O BJ E CT I F S ET N E R E C H E R C H E N T P A S LA M�ME C HO S E , S I B I E N Q U E LA COMPA R A I S O N AV E C L E P A S S É O U A V E C L E S P A Y S V OI S I N S N f E ST P A S T O U J O U R S A U S S I P R O F I TA B L E Q U I O N P O U R R A I T L E C R O I R E , L E S P S Y CH O LOG I E S N E S O N T P A S L E S M� M E S E T L E S O BJ E CT I F S N O N P LU S . D A N S U N D E U X I È ME T E MP S , J f E S SA I E R A I D E V O I R Q U E L E S T L. t AV E N I R D E C E S COMP O R T E ME NT S Ot É PA R G N E ET D E METT R E E N É V I D E N C E Q U E L. E S AN N É E S Q U I S f O U V R E N T S O N T FAVO R A B L- E S À Lt i N O U ST R I E D E Lt É P A R G N E COMME DI S E N T L. E S A MÉ R I CA I N S , À LA B R A N C H E À LAQ U E L L E V O U S AP P A R T E N E Z Q U I T R AV A I L L E S U R L I É P A R G N E D E S MÉ N A G E S . P o u R P R O F I T E R À "P L. E I N D E C E S A S P E C T S FA- - 6 - V O R A B L E S , I L ME S EM B L E Q U E L E R É S EA U C A I S S E S or E P A R G N E OO I T S 1 AOAPT E R O E FA Ç O N R E LAT I V E ME NT S E N S I B L E . L E P R EMI E R P O I N T E S T O E T E N T E R O E METT R E E N É V I O E N C .E LA RA I SO N P O U R LAQ U E LL E Lt É P A R G N E LI Q U I O E T O U T P A R T I CU LI È R E ME N T , MA l S A U S S I Lt É P A RG N E E N G É N É R A L , A CO N N U C E S F L U CT U AT I O N S R E LAT I V E ME NT I MP O RT A N T E S O E P U I S Q U E LQ U E S A N N É E S , F L U CT UA T I O N S Q U I , P O U R U N E C E R T A I N E P A RT I E , O N T LA I S S É L E S C O MM E N TAT E U R S U N P E U OAN S LI E X P E CT AT I V E . I L E S T O I U S AG E O E S É L E CT I O N N E R 3 G R A N D S C R I T È R E S P O U R E S SA Y E R O I A N A LY S E R C E S F L U CT U AT I O N S . L A P R E MI E R T I E N T: À LI J N FLAT I O N E T À LA VA R I AT I O N CES PRIX. L E S E C O N 0 T l E NT A U C H Ô MAG E . L E T R O I-S I È ME T I E NT À LA H I É R A R C H I E C E S T A U X . St V O U S LE VO U L E Z BI E N , J E PAS S E RAI RAPI DEMENT C E S T RO I S C R I T È R E S E N R EV U E , C E S O N T C E S C HO S E S Q U I S O N T B I E N CO N N U E S MA I S Q U l J L ME P A R A IT I MP O R T A N T O E RA P P E LE R . S u R LI I N F LAT I O N , I L E S T C LA I R Q U E L t É P A R G N E FRAN Ç A I S E A CO N N U U N E I N FL E X I O N . L E P R EMI E R T EMP S OI U N E I N F LAT I O N R A P I D E A U L E N D E MA I N O E 1 97 4 M E T E N É V I D E N C E U N E F FE T P LU T Ô T P O S I T I F O E LI I N F LAT I O N S U R LI É P A R G N E , ET O E N O M B R E U S E S E X P L I CAT I O N S O N T É T É: FO U R N I E S P L U S O U MO I N S T H É O R I Q U E S , P L U S O U MO I N S S O P H I ST I Q U É E S , Q U I R E P O SA I E N T S U R LI I O É E Q U E L E S MÉ N A G E S T E N T A I E N T , O E FA Ç O N G É N É R A L E , O E R E CO N S T I T U E R L E U R E N -CA l S S E . C o MME C ETE E N -C A l S S E S E O É V A LO R I S A I T R A P I C EME N T À CA U S E O E LA D É V A L U AT I O N , I L FA L LA I T LA R E CO N ST I T U E R ET , P O U R C E FA I R E , É P A R G N E R S U R L E S L I V R ET S O E C A I S S E ot E P A R G N E , S I B I E N Q U E C E LA E N T R A fN A I . C E S E X C É D E N T S I MP O RTA N T S . C t E S T LA P É R I O D E O E FO R T E C R O I S SA N C E O E Lt É PARGN E . L r t o É E É T A I T R E LA T I V E M E N T S I MP L E . S t E N S Û R , PO U R U N E CAT É G O R I E O E MÉ NAG E S OO N N É E , I L P E U T Y AVO I R U N P H É N O MÈ N E O E FU I T E D EV A N T L A MO N N A I E E T C E LA A V A I T T E N OAN C E À FA I R E B A l S S E R i._ t É P A R G N E , MA l S G LO BA L E M E N T , LE S E N T I ME N T Q U I DOMI N A I T É T A I T C E L U I O I U N E R E C O N ST I T U T I O N C E S E N - CA I S S E S . T o u s L E S T R AVAUX Q U I O N T É T É FA I T S C O N F I R MA I E NT C ETT E I O É E . C. R.E. P. NGRiJ - Pl CA� niE - 7 - h ME P A R A f'r I MP O RT A N T D E C O N S T AT E R Q U E L. E S E N Q U tT E S Q UA .. L I T AT I V E S Q U I O N P E U T ME N E R A U P R È S D E S MÉ N A G E S , E N L. E S I N T E R R O G EA N T D I R E CT E ME N T S U R L. A FAÇ O N DO N T I L.S P E R Ç O I V E N T L.I I N F L.AT I O N , S E M B L. E N T MO N T R E R A U T O U R D E S A N N É E S 7 9 .. 8 0 U N R ET O U R N E ME N T D E L. A P O S I T I O N D E S MÉ N AG E S Q U I S I HA B I T U E N T D E P L. U S E N P L. U S À V I V R E DAN S L.I I N F L.AT I O N E T Q U I N I O N T P A S L.I J NT E N T I O N D E R E CO N ST I T U E R J U S Q U I À L.A F I N D E S T E MP S U N É E N -CA I S S E Q U I St É R O O E R A I T S Y S T É MAT I Q U E ME N T À CAU S E D E L.' I N FL.AT I ON . A uT R E M E N T O I T , I L. V A U R A I T E U U N E P HA S E D E C R O I S SA N C E D E L. I I N F L.A T I O N , O U P A S SAG E O U T A U X OI I N F L.A T I O N Q U f O N A CON N U DAN S L. E S A N N É E S 6 0 A U TAU X O I I N F L.A T I O N Q U E N O U S C O N N A I S S O N S AU J O U R OI H U I , U N E MO N T É E E N R É G I ME D E l.I I N F L.AT I O N P E N DA N T L.AQ U E L. L. E l.I I N F L.A T I O N R E P R É S E N T A I T C E Q U E L. E S É CO N O MI S T E S AVAI E N T l. I HA B I T U O E OI A N A L.V S E R S O U S F O R ME D E P H É N O MÈ N E T R A N S I T O I R E . A C E P H É N OMÈ N E T R A N S I T O I R E , O N E S SA I E D E R É PO N D R E E N RAT T R A P A N T L. E T E MP S , C E Q U I V O U L.A I T D I R E E N l. I O C C U R R E N C E , N E P A S S E L.A I S S E R D É P A S S E R E N MAT I È R E DI E N -CAI S S E , E T DO N C R E CO N ST I T U E R L. E S E N -C A I S S E S . U N N O U V EA U P A L. I E R. OI J N F L.A T J O N AVANT É T É A T T E I N T , A UT O U R D E 1 3 , 1 4 , 1 5 % , I L. A É T É I N T É R I O R I S É DA N S L. E S COMPO R T E ME N T S E T L. E S MÉ N A G E S N E S I ATT E N O E N T P L. U S À C E Q U E L. ' I N F L.A T I O N D É C R O I S S E . A u CO U R S D E S A N N É E S 1 9 7 5 , 1 9 7 6 , L. E S D I S CO U R S P O L I T I Q U E S OI U N E P A R T , L.I A B S E N C E O I E X P É R J E N C E D E F O R T E I N F L.AT I O N O I A U T R E PART , DO N N A I E N T À P E N S E R Q U I A S S E Z RA P I D E M E N T I L. N t ÉT A I T P A S I MP O S S I B L. E Q U I O N E N R EV I E N N E À D E S R Y T H M E S CO N N U S . M A I N T E N AN T , I L. S EM B L.E Q U E C E S E NT I ME N T N I E S T P L.U S OU T OU T L. E S E N T I ME N T DOMI N A N T E T L. E S G E N S P E N S E N T Q U I O N VA R E ST E R S U R U N E B A S E DE 1 3 , 1 4 , 1 5 % . DA N S C E S CO N O I T I O N S , J L. NIE ST P L. U S R A I S O N NA B L E D E V O U LO I R À T O U T P R I X R E CO N ST I T U E R L.A V A L. E U R D E C E S E N - C A I S S E S , E T P A R CO N S É Q U E N T L. l E F F E T S I J N V E R S E . P u i S Q U ' O N N E P E U T P L. U S E S P É R E R R E CO N ST I T U E R COMPLÈ T E ME N T E T P U I S Q U E L.I J N F L.AT I O N S E R A FO RT E , MI E U X VAUT N E P A S AV O I R T R O P D E L. J Q U I O I T É S Q U I S E R O NT É R O DÉEs P A R L I I N F LAT I O N , L E P R E MI E R A S P E CT D E C E R ET O U R N E ME N T Q U I A É T É S E N S I B L E E S T L.I A C C O U T U MA N C E À L. I J N F L.A T I O N , ET DO N C C ET T E MO D I F I CAT I O N D E S COM P O R T E ME N T S E N R É A CT I O N À C E S TAU X OI I N F L.AT I O N É L. E V É S , C.R. E . P. NORO PI CARD4E · - 8 - L E D E U X I È ME A S P E CT Q U I A É T É L-A R G EME N T MI S E N AVANT P O UR T E N T E R CI E X P L. I Q U E R L. I É:VO L. UT I O N C E L. t É P AR G N E L. I Q U I O E A U C O U R S C E S D I X D ER N I È R E S A N N É E S , E ST L. I É VO L.U T I O N OU C H é3 MAG E . I L. FA L. L.A I T , Ot U_M E P A R T , E X P l- I Q U E R I.. I É P A R G N E , ET OI A U T R E P A R T , E X P L. I Q U E R L. E S C E U X P H É N O MÈ N E S N O UV EA U X , L. E C H é3 MAG E E T I.. I I N F L.AT I O N , I L. É T A I T C L.A I R Q U ' I L. F A L. L.A I T L. E S L. I E R L.f U N À L.IAU T R E , O N N E P O UVA I T P A S FA I R E A UT R E ME NT . S u R L. E C Hé3 MAG E , L. E P R O B L. È ME E S T P I.. U S COMP L. I Q U É PAR C E Q U ' I L. A P P A R A f'r T R È S C L-A I R E ME N T Q U I J L. A C E U X E F F E T S S U R I.. I É PA R G N E . I L. A U N P R E MI E R E F F E T S I M P L- E , Q U I E S T C E D I MI N U E R L. E S R EV E N U S O E L.A C O L.l-E C T I V I T É . Q uA N D B I E N M�ME L. E S C Hé3 ME U R S SE V E R R A I E NT A L. L. O U E R C E S R É MU N É RAT I O N S C E T R AN S F E R T , C E L. L.E S - C I S O N T P AY É E S P A R L. E S AUT R E S ET , G L.O BA L. E ME N T , I L. Y A U N E D I MI N UT I O N C E S R EV E N U S C E L. A C O L.I.. E CT I VI T É . C o MM E O N S A I T Q U E L. E R EV E N U E S T L.A P R I N C I P A L- E D É T E R MI N AT I O N O U T A U X Ot É PA R G N E , I L. E ST C L.A I R Q U E I.. E C H é3 MAG E , O E P A R S O N E X I ST E N C E , A T E N DA N C E À DÉ P R I ME R L. E TAU X Ot É P A RG N E . 0 t U N AUT R E Cé3T É , L. E C H é3 MA G E , E T S U RT O U T L.A C RO I S SA N C E OU C H é3 MA G E , A P P A R A f'r N ETT E ME N T DA N S L. E ;S É T U D E S C O MME U N Ot i N CE R T I T U O E . A 1 N Cl CAT E U R L. A !.. I MI T E , CI E ST P L. U S L.A C R O I S SA N CE O U CHÔMAG E Q U I E S T EN CA U S E À C E MOME N T - L- À Q U E L. E N I V EA U OU C HÔ MAG E . E N T A N T Q UI I N O I CAT E U R OI I N C E R T I T U O E , I L. CO N D U I T À L.A CO N S T I T U T I O N C E R É S E RV E D E P R É CA UT I O N . C E S C E U X E F F ET S , S E L.O N L. E S P É R I O D E S , V O I E N T I.. I U N DO MI N E R L. I A U T R E , O U L. E CO N T R A I R E . P E N DA N T U N T E MP S , L. E C H é3 MAG E N t É TA I T PA S T R O P I MP O RTAN T , OON C S O N E F F E T S U R L.A D I MI N UT I O N C E S R E S SO U R C E S É TA I T MO OÉ R É f , À L.t i N V E R S E I L. É T A I T R E L-AT I V E ME N T N O U V EAU ET E N F O R T E C R O I S SAN C E ET S O N E F F ET À I N C I T E R À R E CO N ST I T U E R L. E S E N - CA I S S E S C E P R É CA U T I O N É TA I T FO R T . C t E S T DAN S C ET T E P R EM I È R E P É R I O D E D E FO R T E É P A R G N E L. I Q U I O E O Ù I L. V A C E PA I R E A V E C L. A R E CO N S T I T U T I O N D E S E N - C A I S S E S É R O D É E S PA R L.t J N F L.A T I O N . D E D E U X CHO S E S L. I U N E , O U O N S t A P E R Ç O I T Q U E L. E S E N -CA I S S E S C E P R É CA U T I O N Q U I O N A CO N ST I T U É E S D E V A N T U N R I S Q U E D E C H Ô MAG E , S O N T I N U T I L- E S PAR C E Q U f O N N t E S T P A S AU C H é3 MAG E E T Q U I O N N E V A OO N C P A S CON T I N U E R À CO N ST I T U E R D E S E N - C A I S S E S D E P R É CA U T I O N J U S Q U t À I.. A F I N C.R.l . P. NORD · PI CA� OIE - 9 - C E S T E MP S , O U A LO R S L. E R I S Q U E S I E ST R É A L. J S É , O N E ST A U C HÔ MA G E ET O N L. E S U T I LI S E , 0 A N S L. E S C E U X CA S , LA P É R I O D E Ot A C C U MU L.AT I O N OI UN E É PA R G N E C E P R É CA UT I O N D U E A U C H Ô MA G E CO N NA fT U N E L I MI T E A U B O U T OI U N C E R T A I N T EM P S . I L. N I E S T P A S P O S S I B L-E C E C H I F F R E R L.A P É R I O D E , E L. L. E V AR I E OI U N MÉ N AG E À L. I A UT R E , E L. L. E E S T R É V I S A B LE E N FON CT I O N C E L.A CO N J O N CT U R E , MA I S . I L. S E M B L E Q U E 1 9 7 9 , 1 9 8 0 , 1 9 8 1 S O I E NT U N MO ME N T O Ù , P O U R LA P LU PA R T C E S MÉ N AG E S , C E COMPO R T EME N T FA C E A U C H Ô MAG E S I E ST U N P E U R ET OU R N É . Lr E F F E T C E DÉ P R E S S I O N S U R L. E S R EV E N U S C E S MÉ N A G E S L. I É À 1 . 8 0 0 . 0 0 0 C H Ô ME U R S S E MB LE MA I N T E NA N T L.1 "EMFO R T ER S U R L.I E F FE T C E CRAI NTE O U C H Ô MA G E , S I B I E N Q U E L. À A U S S I , C O MM E P O U R L. I I N FL.AT I O N T O U T À L. t H E U R E , L.I E F FE T E S T N U L. . MA t S O N V I E N T 01 U N E F F E T P O S I T I F S U R L. I É P A RG N E E T I L. E ST À C R A I N DR E Q U I O N E N A R R I V E À U N E F F E T Q U I SO I T P L UT ÔT N É G AT I F À C A U S E C E L. I E F F ET D É P R E S S I F . J E O I S " L. E S MÉ N AG E S DA N S L E U R E N S EM B L-E" , MA I S L. I AG E N T n MÉ N A G E" N I E X I S T E P A S , CI E S T L.A CO L L E CT I V I T É N AT I O N A L E , C E S O N T C E S MÉ N AG E S D I F F É R E N T S , I L. Y A C E S CAT É G O R I E S C E MÉ NAG ES O I F F É R E N T E S , ET V I S À V I S O U C H Ô MA G E , Ct E ST T R È S C LA I R . C E RTA I N S MÉ N A G E S S O N T COMP L-È T E ME N T A B R I T É S O U C H Ô MA G E , L. E S FON CT I O N N A I R E S , L E S S A LA R I É S C E S G R A N D E S E N T R E P R I S E S , T O U T E S SO RT E S C E S A LA R I É S , Q U E LQ U E S I N D É P E N DA N T S DO N T L.A C LI E N T È L E VA R I E P E U M�ME E N P É R I O D E C E DÉ P R E S S I O N É CO N OMI Q U E . A L.t t N V E R S E , C E R TA I N S MÉ N AG E S S O N T T R È S E X PO S É S A U C H Ô MAG E , L E S S A LA R I É S C E S P ET I T E S E N T R E P R I S E S C E S O U S -T R A I TA N C E , L. E S SAL.A R I É S DA N S C E S S E CT E U R S E N P E R T E O E V I T E S S E , ET C . , I L. E S T B I E N C LA I R Q U E C E S CAT É G O R I E S C E MÉ N A G E S 0 N T C E S R É A C T I O N S COMP L-È T E ME N T 01 F FÉ R E N T E S . C E C I E X P L I Q U E ( J E F E R A I U N A PA R T É S U R C E P O I N T ) C E S R É A CT I O N S P A R FO I S CO NT R A O I CT O I R E S . S o u V E N E Z-V O U S Q U t À L.A F I N O E 1 9 8 0 , I L Y A VA I T U N E FO RT E DÉ P R E S S I O N S U R L.t É P A R G N E , P U I S LE R E LÈ V EME N T OU P L.A FO N O A DO N N É L. I E U À C E S COMPO R T E ME N T S Q U I O NT CO L L. É A U P L.A FO N O , 0 N P E U T , E N P R E MI È R E C.R . E . P. �ORO · PICARD!f - 10 - A N A L.Y S E , T RO U V E R C E L.A B I ZA R R E , CI U N E P A R T L. E S E X C É C E N.T S O NT T E N DA N C E À D I MI N U E R S U R L. E S MO I S C E S E PT E M B R E E T O cTO B R E , E T C f A U T R E PART , DÈ S Q U I I L. Y A U N R E L.È V E ME N T D E P L.A FO N D � L. E COMP O R T E M E N T C E S É P ARG N A N T S C O N S I ST E À C O L. L. E R À C E P L.A FO N D . Lt E X P L. I CA T I O N E ST T O U T E S I M P L. E , C t E S T Q UI I L. N E S I AG I T P A S C E S M� ME S MÉ N AG E S . 0 N A , DA N S L. A P O P U L.AT I O N , ET T O U T P A RT I C U L.I È R E ME N T DA N S L.A PO P U L.AT I O N C U R É S EA U D E S CA I S S E S c r E P A R G N E , C E S MOT I V AT I O N S COMP L. È T E M E N T D I F FÉ R E N T E S . C E COMP O R T E ME N T S E R A I T CO N T RA D I CT O I R E S I CI É T A I T L. E M�ME MÉ N AG E , MA I S I L. N E L. t E ST P A S P A R C E Q U t J L. N E S t AG I T P A S D U M�ME MÉ N AG E � L E T R O I S I È ME G RA N D E F FE T E S T L. E P R O B L.È ME C E S T A U X . Q uA N D J E O I S " T A U X" , Ct E S T U N P E U L. I É A U P R O BL.È M E C E L. A F I S CA L. I T É P U I S Q U E L. E S É PA R G N A N T S O N T À P E U P R È S A P P R I S À R A I S O N N E R E N TA U X N ET Cf J MP ÔT S , B I E N Q U I I L. N I Y A I T P A S C E TAU X E N S O l , I L. N I Y A D E TA U X Q U I A P RÈ S F I S CAL.I T É . C E C I E ST U N P E U COMP L. I Q U É P A R C E Q U E , P O U R P A R T I E C E S P R O D U I T S CI É P A RG N E , L.A FI S CA L. I T É E S T P E R S O N N E L. L. E E T DO N C DÉ P E N D C E lJ É PARGNAN T . C E P R O BL.È ME D E S TAU X E S T DO N C L. E T R O I S I È ME P O I N T D É T E R MI N A N T , I MP O R T A N T C E S F l- U C T U AT I O N S D E L. t É P A R G N E À CO U R T T E R ME . U N E CHO S E E S T I MP O R T A N T E DA N S L.E S Y S T È ME F R A NÇ A I S , À SAVO I R Q U E L. E S F R A N Ç A I S S O N T T R È S E N D ETT É S P O U R L. E L.OG E M E N T , B E A U C O U P P L. U S Q U E N E L. E SO N T L. E S É P A R G N A N T S DIAUT R E S PAY S . 0 R , L. E S T A U X F L. U CT U E N T U N P E U T O U S D E L.A M�ME MA N I È R E , Q UA N D L. E S TAU X S t É L.È V E N T , T O U S L. E S T A U X S t É L.È V E N T , U N P E U P L. U S , U N P E U MO I N S , AV E C D E S R ET A R D S , MA I S T O U S S t É L.È V E N T . Q uA N D O N O I T Q U E L. E S TAU X S I É L.È V E N T , L. I É PA R G N E E ST MI E U X R É MU N É R É E , MA I S I L. FA U T C I R E E N M�ME T E MP S Q U E L. E S T A U X DÉ B I T E U R S St É L.È V E N T E T Q U E , P A R CON S É Q U E N T , L. E S MÉ N AG E S P O U R L. E S Q U E L. S L. E T A U X R E P R É S E N T E U N C0 0T , U N E C H A R G E , S E T R O U V E N T DA N S U N E S I T UAT I ON P L. U S D I F F I C I L. E . L À AU S S I , COMME P O U R L. E C H Ô MAG E·, O N A D E U X G R A N D E S CAT É G O R I E S Dt É P A R G N A N T S , C E U X P O U R L. E S Q U E L.S L. E TAU X Dt t N T É R �T R E P R É S E N T E U N R E V E N U , U N R E N D E ME N T , P O U R L.E S Q U E L. S L.A HA U S S E I N C I T E À L.I É P A R G N E , ET T O U S C E U X P O U R L. E S Q U E L.S L. E S TAU X O I J N T É R �T V O N T R E P R É S E N T E R U N E CHA R G E , ET G.R .f .P. MlR fl PIC ARD IE · - 1 1 - I N C I T E R À U N E MO I N D R E É PA R G N E O U À R E PO R T E R P O U R P L U S TAR O U N P R O J ET 0 1 A CQ U I S I T I O N D E LOG EME N T , C E C I E S T T R È S I MP O R T A N T .PA R C E Q U E L E S MO I S Q U I V I E N N E N T D E SI É CO U L E R S O N T D E S MO I S DA N S L E S Q U E LS O N V O I T T R È S C LA I R E M E N T Q U E L E S T A U X S E S O N T É LE V É S , I LS O N T A U G ME N T É L I ATT R A I T OI U N C E R TA I N N O MB R E D E P RO DU I T S F I N A N C I E R S D E S É P A R G N A N T S P O U R L E S Q U E LS C E S T A U X R E P R É S E N T E N T U N R E N D EM E N T . I N V E R S EME N T , C E LA CON N E U N C O U P A S S E Z OU R A U S E CT E U R O U B�T I ME N T P O U R LA B O N N E RA I SO N Q U E L E S MÉ N A G E S H É S I T E N T -ET O N L E S COMP R E N D- À S I E N O ET T E R À D E S TAU X D E 1 8 O U 1 9 % , C r E S T T R È S G R A V E P A R C E Q U E C E LA A D E S CO N S É Q U E N C E S S U R L E S A CT I V I T É S O U B�T I ME NT , MA I S CI E S T É G A L E M E N T G RA V E À T E R ME PA R C E Q U E L E S E MP R U N T S, Q U I O N T É T É CO N T R A CT É S P A R L E S MÉ N A G E S D E FAÇ O N T R È S IMPO R T A N T E D E P U I S L E D É B U T D E S A N N É E S 60 , DON N E N T LI E U À D E S R E M BO U R S EM E N T.S, E T Q U E C E S R E M BO U R S E ME N T S S O N T U N E FO R ME o r É P A R G N E CO N T R A C T U E L L E Q U I S I É T A L E S U R L E L O N G T E R ME , P A R CON S É Q U E N T , LI E MP R U N T CO N T R A CT É A U J O U R OI H U I A D E S CO N S É Q U E N C E S S U R 1 5 O U 2 0 A N S , LA D I MI N U T I O N . D E S E MP R U N T S CO N T R A CT É S A U JO U R DI HU I , À CA U S E D E TA U X T R È S É LE V É S , VA AVO I R D E S E F F ET S D É P R E S S I F S S U R Lt É P AR G N E S U R L E S 1 5 A N S Q U I V I E N N E N T 51 C ET T E P É R I O D E N E C U R E P A S L O N G T E MP S , C E T E F F E T D É P R E S S I F S E R A U N E P ET I T E V AG U E L ET T E Q U I S E R A A B SO R B É E P A R L1 E N S E M B L E , MA I S S I O N D E V A I T R E ST E R D U R A B LE M E N T DAN S U N E S I T UAT I O N D E TAU X Of i NT É R �T É LE V É , C E LA A U R A I T P O U R CON S É Q U E N C E U N RA L E N T I S S E ME N T C E S E MP R U N T S I MMO B I L I E R S C E S MÉ N A G E S ET , P A R CON S É Q U E NT , U N R A L E N T I S S E ME N T C E L O N G T E R ME C E S R EM BO U R S E ME N T S Q U I , P O U R PART I E S O N T D E S 1 N T É R �T S ET DO N C DE LA R É MU N É R AT I O N C U S E R V I C E Q U E V O U S L E U R R E N D E Z . I L E S T D I F F I C I L E C E C I R E S I MP LE ME N T , COMME L E V O U D R A I T LA T H É O R I E , Q U E LA H AU S S E D E S TAU X VA FAI R E MO N T E R OU BAI S S E R Lt É P A R G N E . C E LA DÉ P E N D P R I N C I P A L E ME N T , DA N S U N P A Y S DON N É , À U N MO M E N T DON N É , OU P O U R C E N TAG E R E LAT I F D E M É N A G E S P O U R L E S Q U E L S C E LA R E P R É S E N T E U N R E N D E M E N T ET P O U R L E S Q U E LS C E LA R E P R É S E N T E U N CO Q T , C.R.E. P. NüRG · PI CARDIE - 12 - D A N S U N PAYS COMME L.A F RAN C E o ù 1 L. y A B EA U CO U P C E MÉ N AG E S S U S C E PT I B L E S C E SI E N C ETT E R , C E L.A Mit M E MA N I È R E I L. Y A B E A U C O U P C E MÉ NAG E S P O U R L. E S Q U E L.S C E L.A · R E P R É S E N T E U N C 0 0 T . J I A U RA I S CO N C P L.u T eT T E N DA N C E À C I R E Q U E L.A HAU S S E C E S TA U X , CA N S S O N E F F E T À L.O N G T E R ME , J O U E N É GAT I V E M E N T S U R L.I É PA R G N E , C E Q U I P E UT S EM B L E R PA R A DO XA L. , E T N O N P A S cu T O U T P O S I T I V E ME N T . C O MME L. E P R É S I C E N T R EA GA N A U X E TAT S U N I S FA I T S EM B LA N T C E L. E C R O I R E . Q uA N D O N R E MET E N S EM B L E C E S FACT E U R S C E F LU CT UAT I O N C E L.I É PA R G N E AU CO U R S C E S D E R N I È R E S AN N É E S , J E C R O I S Q U E l. I O N P E U T METT R E E N É V I D E N C E L. E S CA R A CT É R I ST I Q U E S P R I N C I P A L E S Q U E R E C H E R C H E L. t É P A R G N A N T F R A N ÇA I S . I L. Y A , B I E N S O R , L. E V I E U X P R I N CI P E C E L.A L. I Q U I C I T É , À R E N D EME N T É G A L. L.A L.I Q U I C I TÉ E ST T O U J O U R S V A L O R I S É E , C E Q U I E S T T O U T À FAI T N O R MA L. . J E N E VA I S P A S A P P R E N DR E À C E S R E P R É S E NTA N T S CI U N R É S EA U Q U I G È R E U N P R O D U I T C I S PO N I B L. E À V U E COMB I E N C ETT E CARAST É R I ST I Q U E E ST A P P R É C I É E PAR L. E S É PA R G N A NT S . A u - C E L.À C E L.A L. I Q U I C I T É , I L. Y A U N AUT R E A S P E CT Q U I ME PARAf'r T R È s I MP O R T AN T , cr EST L.A S I MP L. I C I T É . Lo R S Q U E L.A L.o l M O N O RY A É T É MI S E E N O E U V R E , AV E C UN S U C C È S MIT I G É , MA I S UN S U C C È S Q U I I L. FAU T Q UA N D MitM E S O U L I G N E R , I L. ME S E M B L E Q U E S I L. E S U C C È S N I A PAS É T É P L U S I MP O R T A N T , CI E ST PAR C E Q U E L. E P R O D U I T M O N O RY N I É T A I T P A S S I MP L E . D E L.A Mit ME MA N I È R E , s 1 L ' A S S U R A N C E -V I E E S T S I P E U c É V E L.O P P É E E N F R AN C E , P A R RA P P O R T À CI A UT R E S PAY S , ( E L.L. E FA I T À P E U P R È S 2 % C E L. I É PAR G N E E N F R A N C E , C l E S T -À- C l R E P R AT I Q U E ME N T R I E N ) , C t E S T P A R C E Q U E , O UT R E P L U S I E U R S D É FAUT S , CI E ST U N P R O D U I T Q U I E S T R E LAT I V E ME N T COMP L I Q U É , E N C E S E N S Q U E L. E R E N D E MENT Q U I O N P E U T E N ATT E N D R E DÉ P E N D CU D É G R È V EME N T CI I MPÔT S Q U I EN D É COU L E , CE Q U I E ST U N CA LCU L. A S S E Z C O M PLIQU É . D AN S L. E S 1 5 D E R N I È R E S AN N É E S , L. E S P R O D U I T S C I É P AR G N E Q U I O N T CO N N U L. E P L. U S G RA N D S U C C È S S O N T C E U X Q U I É T A I E N T S I MP L E S , Q U I METT A I E NT E N O E U V R E U N E P R O C É D U R E C t É P A R G N E S I MP L E , ET C E C E ceT É - L. À I L. E ST CLA I R Q U E L. E S LI V R ET S c r E P A R G N E CO N NA I S S E N T U N ATO U T . C.R.E.P. NOR8 P!CAF.DIE · - 13 - A u - D E LÀ R E S SO R T NON QUI A SON S E U L E ME N T , MA I S CES QUI CE Lf J N S T R U M E N T I MP O R T A N C E , SONT S I MP L E S ÉGALEMENT SONT I NS T R UMEN T S L f J N ST R U M E N T BIEN E NT E N DU T O UT CE QUI LE ME N T CU A CHAT OU FA I T QUE ÈS Cf PREUVE SE ÉTAIT UN or É P A R G N E - LO G E M E N T Nt ÉTAIT QU E Ct PAS ÉTAIT OIUN VENIR OE A u - O E LÀ CRO I S Lf CES T E MP S CH Ct E S T L E À P A T R I MO I N E , SON FA I T QUf l L CE QUI 1 N O É P E N OAN T S , O E LA JE S A LA R I Q UAN O À I L É A EN P E U A U N , or p RO CUITS CES AT O U T M OA N T P SY C H O LO G I Q U E Ct É R I ST I Q U E É PA R G N E DA N S LA JE T E R ME , À ES Of U N Q U I PROC VEUX QUI , É DUR E , PARLER ET S U R QU 1 D A N E LE LUI É CI S I F É CE EST EN D EST CES V EU X P LA N S I MMO B I L I E R L t O R I E N T AT I O N CES OE P R O DU I T S , F I S CA L I T P R I S E EN S U S C E PT I B L E LES G CE O E ÉS ÉRER O E ET DE TROP VERS L I O R I E N T AT I O N CI E ST LE S P A T R I MO I N E , P A T R I MO I N E P A T R I MO I N E PAS , CON S A C R E R Q U E SON SON É COMPT E , P E U , S A LA R I À É: U N G E ST I O N P R I!i N N E N T DA N S JrEN P R O J ET OA N S RAR EME NT QUE S U R É FIN ITION A CT I V I T FA I T CET É G A L E ME N T MA I S R E N D E ME N T , LA QUE FA C I L E . ENTR E À , LE CA R I C AT U R A N T SON SEULE- L r o B J E CT I F É T A I T PO I NT LA PAS S I MP L E , PRIORI , CE OA N S E ST EXEMPLE , L O G E ME N T , LfA R G E N T ÉTAIT Ct PAR V I E NT MO D I F I É PARG NAN T S , C O N SA C R E R ÉQUENT OI U N OE P R O J ET F O N DA M E N T A L E CON S N E R E LA T I V E M E N T É PARGN ANT TOUTE C O MM E DUR E S L I A C HAT QUE P R E SQ U E , À É EXCELLENCE , É P A R G N E - L O G E ME N T , E MP R U N T LES ET Lt OI M ET T E N T SAN S PAR CtAUT R E S , VAR I A B L E PAS S E EST LO N G PROC I N S I ST E R QUE T EMP S 4-"-�A É Tous UNE É: P A R G N E C A R A CT S I E N GAG E É DURES CES É N AG E S OI RAI PAR A TRADITIONN ELLES É R E N CE O E LE É PARG N E FA I T GESTION Lr i N O É P E N L E CES Ô MAG E , DI F F LI G E N S FAUT EN PROC R E N D EMEN T É P AR G N E OE OI PO U R VAR I A BL E S O ' I N F LA T I O N , ENT Lf O N T BO N Y PART I R C E S ON C O N T R A CT U E L , CO N N U ACT E Lr o BJ E CT I F JE À À Ù O A UT R E 1 N S T R U ME N T S LES DA N S I L CES ÉTA I 40% Q U E MA I S QUIONT FAI R E JOUR UN E C O N T R A CT U E L S , AUTOU R QUI E LL E S P O UV A I T FAIT POUR S U CC LE SONT É PARGN E CI L ' E MP R U N T , TO U R N E CE S I MP L E S É PAR G N E Ct S I MP L E , SOIT A F F E CT EST T E MP S , UN TEL OU TEL É P R O DU I T , CE QUI AV A I E N T R A N C E - V I E. PAS ÈRE, cr E S T C E NE UNE ET QUI SI E ST C A R A CT M @: M E C O N N U LA NANCI QU I SI CE Nt QUI ÉTAIT TRADITIONN ELLE SUR A, TROP É R I ST I Q U E E LLE C c:;N� I O N PAS N t EST QUtONT AU PAS E F FO N D R TR È S CON NA CO N T R A I R E , A ou CE S O NT B. ET I MP O R T A N T E i'r R E CO N N U O B L I G ATO I R EME N T L I V R ET S , C O N T R A CT U E L L E , PAS PU É PAR EN OtAUTR ES DES LES P RO DU I T S E X E MP L E MO N T A N T , FO R ME S D' F L U CT UA T I O N S CO N T R A CT U E L , C O MM E LtAS SU- E LL E NtA É PAR G N E PL � S FI RAP I DE S , Lt E P A R G N E C.R .E. P. NOR D · P l CAR Ol� - l\1 . STRAUS S KAHN . - B 1 - Q u ' e s t - c e q u ' on pe u t d i re à par t i r de c e t a b l e a u rap i dem ent b r o s s é de gne en Fra n c e Vous save z , de s 2 o u J anné e s qui v i enne n t . au c o u r s la pré v i s i o n e s t q uand c ' e s t s ur l ' av e ni r . t o u j o ur s p lu s f a c i l e , l ' av e n i r de s f l ux d ' é pa r t o u j o ur s d i ff i c i l e , Quand c ' e s t parc e que s ur t o u t s ur l e pa s s é , l ' on sait c ' est c e qui s ' e s t pa s s é . La prév i s i o n s ur l ' av eni r c ' e s t p l u s dé l i c a t e t s i v o us me v i t e r dans d e ux o u c e r t a i n s q ue et fa i s i e z l ' honne ur de t r o i s ans , j e p o ur ra i , la c o mpa r e r à c e q ue Ce la fa i t v ou s p o uv e z ê t re s an s ro ugi r , par t i e du j e u e t à 1 ' he ur e , t o ut · la p r o f e s s i o n qui la s ' o uv re nt , t r ava i l l e au t o ur de po ur t o ut e Ma i s , si le s il y a d ' aména ge men t s de l eur ? c e la t r o uv er t ro i s rai s o ns i l y a d ' a u t re s La premi è r e c ' e s t que du Go uv e rneme nt e s t une c r o is s a n c e . p o l i t iq ue q ui c e t t e p o l i t iq ue , Na i s , c e l ui de rai s o ns se e nc o re . f o nde sur la i c i du b i en f o nd é c ' est t o uj o ur s e s t - i l q ue 1 ' ou un a u t re d é b a t . o b j e c t i f a f f i ché la c ro i � s an c e . Il e s t f inanc e ment de s c l a i r que cette cr o i s s an c e va inv e s t i s s e me n t s aus s i nouv e l l e s s up p o s e r p e u infla t i o nn i s t e po s s ib l e e t pa r c ons é q uent v a s up po s e r que déga gée s de pr inc i pa l e � la p o l i t iq ue é c o n o mi q u e Je n e v e ux pa s d é b a t t r e du ma l f o ndé de q ue j e le c o nj onc t ure v a - t - e l l e ê t re p l u t ô t e t e n y r é f l é c hi s s ant , un les pa ra i s s e n t né c e s sa ire s . la On pe u t à c ' est c o mme en p r o f i t e r au ma ximum , un c e r t a i n nomb re d ' adap t a t i o ns , P o urq uo i la r é al i t é l ' Epa r gne de s mé nage � p l u t ô t f av o rab l e . Cai s s e s d ' Epargne v e ul e n t fonc t i o nnement q u i m e s ûr s e t j e c r o i s que s o nt d ' une p a r t que , c on j on c t ure va ê t re fav o rab l e rega rde r me r é in j e v a i s v o u s d i re ma in t e nant . carac t é r i s t iq ue s de s ann é e s q ui di s a i s s e ns i b l e me nt s o i e nt re s s ourc e s d ' é pa r gne . C.R.E. P. Nfi�D Pl Ct\P.mE · •. - B 2 - Ce c i me J a cq u e s ,. s emb l e DELORS de m e t t r e en � onc t i o n , une c oh é r e n t ave c la vo l on t é de t r è s rapideme n t , c o mmi s s i o n d e ré � lexi on s ur la ma ni è re de d év e l oppe r l ' é p a r gn e du rran ç ai s dans me nt -pas s e ul e me n t , �ina n c e me n t de s est si s e r é a li s e . l e de s s e in j us t e no t amme n t - de pe rme t t r e le iné v i t a b l e men t , c r o is s a n c e , ' b i e n la p o l i t ique d e S i e l l e n ' a b o u t i t pa s , l e pr o b l è m e to ut a u t re . Mai s , que ma is inv e s t i s s e me nt s qui , d o i v e n t appa r a î tre e n t e nd u , d è s qu ' i l a é t é j e me p l a c e dans é c onomique du Gouv erneme n t , c r o i s s a n c e que v i sa n t c e l l e q ue no us avons 5 d e r ni è re s ann é e s r é u s s i rai t , l e s p ouv o i r s moy e n s de déve l o ppe r de s vo i e s de peme n t de l ' épargne de s ménage s . Gl o b a l ement , rap idement Et faire est ce , pub l i c s le ces il est s e d o nn e r le s c a na l i s a t ion , est , brosse s o i t c e ns é e se c on s o mma ti o n . f ond é e s ur la t en t e r une c on s o mma t i on v o u l o ir d év e l o ppe r l ' épargne d e s On n ' apprendra pa s à un Franç a i s q ue s i con s o mme , dév e l o p· � av o rab l e . c e t t e re l a n c e po ur pa r t i e , e t p a r ai l l e ur s , de s i o n le Il n ' y a pa s d e c on t radi c t i o n e n t re re l a n c e qui for t e c o nd i t i o n s , s e d e v r o n t de un c adre p l ut ô t e n par t i e pa r l a une p l u s cadre généra l , b i e n que où l a p o l i t i · c onnue au c o ur s d e s dans c la i r que tr è s l ' hy p o th è s e on é pa rgne moins et ré c i pr o q uemen t , ménage s . on b i e n s ûr c e c i e s t v r a i à rev e nus do nné s . Ma i s cro is s a n c e est l ' o b j e c t i r qui a s s ur e une p o l i t iq ue d e de f ai r e c r o î tre e n pr o p o r t i on l ' épargne e t le rev e nu e t q ui , b i e n s ûr s up p o s e q u e fai s a i s a l l u s i on s e si c on s omma t i o n p e u t a ugme nt e r e n même t e mps q u ' augm e nt e r a l e f l ux é p argn e . la dyna m i q ue même l a c on s o mma t i o n re s t e n t à m ê me ta i l l e re la t iv e , - l e f l ux de mé cani s me de donc , é c onomique qui la réali s e , cro i s sance à ma i s C ' est le e s t e n cause laquel l e c ' e s t b ie n dans et je ce s c hé ma - l à q u ' i l f audra r é f l é ch i r . C.R.f.P. NORü P! CAROIE · -. - B J La s e c o nd e rai s o n po ur l a q ue l l e i l me que · un me 1 0 ans q u i v i e nn e n t p o ur r o n t ê tr e fav o ra b le s à le s d év e l o pp e m e n t t en d o n s ri s que de l ' é pa r gn e à un pa l i e r , s e mb l e - t - i l no u s vers un fa i r e t rava i l l é un un c o nc l u s i ons c r a in t e s un pe u peu peu ou pa l i e r , de cette ré s um é e s dans Il a c ours d ' a s s ur an c e , eu au v iv e s , et s ur un gra nde me de s l ' é q u i l i b re à q ue l ' he ure , que du je j ' ai l ' e ns e m b l e qui de rni è re s d ' a i ll e u r s par f inan c i e r d u m o in s r é pa r t i t i o n . r é s um e r é l é ga n c e arrivé p r o t e c t ion de ouv r a ge pour e xp l o i t é e s s a ns de t out et s omme s pa l i e r , pe r s o nne l l e , q ue s t io n don c ra p ide un mé c an i s me s p ub li c i t é pr o f i t e très s in o n nous e n ma t i è r e J ' en y que MANS ILLON d i s a i t s ur s ont c ' est à pa r t i r d e s vieillesse Mo n s i e ur va i s s em b l e va sortir . r a pi d e men t . anné e s de s pa rfo i s le s de s de s de fa ç o ; c o mpa gni e s r é gi m es de retrai t e s . A utant ré gime s de re t ra i t e re t ra i t e s ne re t r a i t e s on t prend re che z et e l le s et p o ur on le s uns ne t rans p o r t e r transporte fa i t dans les qu' il actifs la ra p p o r t soit p o ur èt c o uv e r t ure , pas f on d é e s , au niveau c ai s s e s remp l a c e m e n t ne pourra d é pend baisser ou pas un du tout au ne sont les à So i t autre s on prend on p r e n d m a i n : s a l a i re et est il par la fa i t e s e mb l e pro b a b l e r e t ra i t e re t ra i t e , de pe n s i o n s ur ma int e na n t i nf iniment la autant le pa r t a ux r e t r a ite , ( c ' e s t un r i s q u e po l i t i q ue s ) d e p l u t ô t r i s q ue se f o nd é e s , c o ns i d é rab le men t niv e a u d e avant d é c is ions de pa s ponc t i o n la r e t ra i t é s de t e rme moins les so it d ' a ugme n t e r le s s a l a i re pe u de s de c o ns i s t ent che z do nné e , que d Il n ' y a pa s de f ai l l i t e p o s s i b l e . c ra i nt e s augme n t e r qui f ina n c i e r r é gime s p ar c e fa i l l i t e . s o mme c o ns éq ue n t , de les fai l l i te , en p o s s ib l e en l ' éq ui l i b r e t r an s po r t e r une f i na n c e r pa r de qui à moins . ces en s ur 1 0 o u 1 5 ans q u i v i enne n t le s d i s c u t ab l e que et peu de s se r o n t Aut ant le s o nt j ama i s de plus c r a in t e s se ront ré gime s do nc ces même stab ilise r . C.R. E . P. NGRO - �� t��Dif - B 4 - Pa r c o ns éque nt , po ur le s m é n a ge s ayant de s revenus s uf f i s ant s p o u r s ouha i t e r de s s up é r i e ur s à c e ux q ue re t ra i t e l iv r e ra l a s impl e p e n s i o n , s o l u t i o n q ue de a pas d ' au t re rev e nus de il n ' y s e c on s t i t ue r un c omp l é me n t d e r e t ra i t e à par t i r d ' un a c t e d ' é pa r gne . C e la n ' a pas au c our s de s ces été 20 d e rni è r e s la prat ique , anné e s , par c e q u ' a u c on t r a i r e ré gime s de r é par t i t i o n mon t a i e nt ça a l l a i t , de p l us en p l us de niv e a u de s re t ra i t e s moy e ns ne gens é t a i e nt Donc , c ons t i t u e r un c o mp l é me n t d e r e t r a i t e une c o uv e rt s e t le pa r l ' épargne b i e n ma i s n ' é t a i t pa s pré o c c upa t i o n pr in c i pa l e . la s i t ua t i on d an s laque l l e t ro uv e r d ' une pr e s s i o n f i s c a l e pre s s i on s o c i a l e pe ut s ur le s sans c o t i s a t i o .n s d e s inc i t e r l e s ménage s q ui s e ra pa s t o u t e l a p o p ula t i on , c o n s t i t ue r une re t ra i t e s en ont re t ra i t e d ' une s a la r i é s q ui ne les pe t i t à moyens - e t ce ma lhe ure u s e men t - à s e c o mp l éme n t a i re e t c omp l éme n t a i r e s on v a dou t e f o r t e e t pa s a ugme nt e r e n c o r e c on s i dé rab le me n t va , pe t i t ne pl us l ' inc i t a t i o n à s e ex i s t e r p o u r ê tr e agr é a b le , Au c o nt r a i r e , se e n pui s s anc e , pa r rappo r t a u n i v e a u d e s a la i re s f a i s a i t qu ' augme n t e r . s ûr p o uv a i t o u p e u la pra t iquE pa s a u s e n s d e s pa r r é pa r t i t i on , m a i s un c omp l é me nt d e re trai t e a u t rav e r s d e l ' é pa rgne . S i b ie n , ê t re de qu ' une vo ie dév e l o ppe r des c a ra c t é r i s t ique s que prome t t e u s e me se mb l e produi t s d ' é pa rgne q u i a i e n t j ' évoqua i s t o ut à l ' he ure d e les s imp l i c i t é qui o n t l ' avan tage - l o r s q u ' i l s ' agi t d ' un prod ui t de re t ra i t e où on s ' en s ' e ngage o c cupe r par e x e mp l e , de plus ména ge s en type de une tous et fo i s le s qui à s av o i r Ca i s s e s n'y : c o n t ra c t ue l , p o ur j o urs t ou t e s c o mm e ré p o nd e nt cons t i tuer a a u c un e d ' E p a r gn e si à cet pa rmi l e s p l us . i mp o r ta n t Il ré s e a u un pro dui t d ' ê t re ne un ra i s o n se et on donc on un n' a à pa s gér a i t ob j e c t if pr o dui t so i -même , qui va c o mpo r t e me n t s d e v e ni r des pa t r i mo i n e . q u ' un ré s e au d iv e r s i f i e pa s c o mme le ce vers p r o du i t s . G.R. L F . ��GRO PIC�RD!E · -. .5 B Enfin , t ro i s i è me ra i s o n p o ur laque l l e le s produi t s d ' é pa r gne v o n t ê t re de s produ i t s p o r te ur s , s e mb l e - t- i l , c ' est , que f ai s a i t pa r t i e du p r o gramme du Pré s id e n t de l a R é p ub l ique e t f a i t pa r t i e de mi s s i o n de à me t t re la s ur l e s v e r t u s é t at et de inc onv é ni e n t s d e c a us e , t o ut de pré o c c upa t i o n de na t ure Donc , que l q ue c ho s e , dans ma i s ce débat thé o r i e l ' inde xa· peu sans et d o nc secre t � pre m i è r e l e f a i t que � indexé n ' e s t pa s ( ne une c e la v a c o û t e r c o ût pour ça n ' a i t pa s un prob l è me . c o mp t e z pa s j e l ' i gnore l ' i gn o r e p o ur d e ux rai s on s La é c o nomique ma i s c e r t a in e me s ure , é c ono m i q ue e n s o vous en livrer le na ture s o c iale . une Ce p r o d u i t sur mo i p o u r c o mpl è t ement , je : c ' e s t que , autant q ue r é f l e x i on n ' a p a s e n c o r e é t é me né e à s on thème un est l a co l l e c t iv i t é a c c e p t e c e ra i s o ns s o c ia l e s d ' av ant a ge la les l ongs d é b a t s de s ' agi s s an t du pr o j e t e n que s t i o n pui sque l a pré o c c u pa t i on n ' e s t pa s av a n t de s de y reveni r ma i n t e nant . j e ne v a i s pas En t o u t ob j e t l e t tre indexé . s av e z qu ' i l y a de V o us tian , la c o mmi s s i o n DAUTRE�Œ la pré o c cupa t i o n v i s ant e n p la c e un p r o d ui t é c onomique me je s a che , te rme s ur c e ; La s e c ond e e s t qu ' i l e s t f o r t prob a b l e q ue Cab in e t d e M . DEL OR S no u s l ivrera un p ro d u i t la C o mmi s s i o n a ura à d i s c u t e r e t le f i c e l é q ue à c r i t ique r ma i s non p a s à é l ab o re r . Ce c i é t ant , dui t ind e x é c ' est no uve a u e t non pa s C ' es t s ans r é pè te d ' ab o rd que l ' i nde x a t i o n d ' un p r o dui t ex i s t an t . Ha i s , i l ne me êtes s en s i b l e s , se mb l e pa s au s s i f e rme me nt que po s s ib l e q ue impre s s i o n s pe r s o nn e l l e s que j e b le c l a i r s ur c e pro s e ra un produi t ce dou t e un p o in t auque l vo u s c ' e s t b i e n norma l . je to u t pa ra i t c e qui me l ivre ) ce qu ' i l ( enc o r e s o nt soit que me s c o n c e v a de v o ul o i r in d e x e r un produi t e x i s t a n t pour t o u t un G.R.E .P . NORD · PtCM\Illt - ens e mb l e de B 6 - rai s o ns que v o us dev ine z b i en . Donc , j e pens e que Il dev ra év i t e r l e s ce s e r a un produi t no uv e a u . e f f e t s de s e ui l c ' e s t -à-d i re pe rme t t re d e s d é pô t s au fran c pa r f ranc , de s d é pô t s en pe t i t e s c o up ure s f o rme r dans un p r o du i t indexé chaque t ranche exemp l e év i t e r donc de se t rans c omme e n Angl e t e rre où l i o rdrè de é ta i t de s o it perme t t r e 5 000 F f ranç a i s par ce qui av a i t de s e f f e t s de ma r c he s d ' e s c a l i e r s e x t rêmement imp o r t an t s . Ce s e ra s an s dou t e un produi t p l af o nn é e t , c a ra c t é ri s t ique plu s s e ra et s o it très impo rtan t e , (je pr o b ab l e me n t f on c t i o nn e r autrement V o us ) un save z que s e mb l e - t- i l , v o i s ma l produi t ce c o mment ç a po urrai t t o us r é s e aux . l e Tré s o r av a i t pour ob j e c t i f en p l a c e un produi t indexé q ui au mo i s d e j uin de me t t re se ra i t r é s e rv é à me la p o s t e . S i v o us ne le s av e z pa s , je vou� le di s . La ra i s o n e s t t r è s s i mp l e c ' e s t que · l e r é s e a u d e l a p o s t e dé pend du c i r c ui t du Tré s o r quent c ' e s t un moy e n de Tré s o r c e qu ' i l s e mb l e à que r é c up é re r d i re c t ement pour l e l â c he de Il y a de s l ' autre né ga t i f s côté ; c ri t ique s qui o n t l ' he ure ac tue l l e , ma i s c e l a peut je été émi s e s r é i ns i s t e t r è s b i e n change r e n c o r e , l ' ai ent e t que pa r c o ns é que l e s av i s empo r t é e t que l e Tr é s o r c e s se d e fai r e ré s e rv é a u r é s e au PTT , front i è re ce de Ca i s s e ne pa s s e ra i t de t ype ser ait l a c o n t r e - pa r t i e pa s -c omme s e ra mi s d a ns le en p l us , d o u t e de s t ou s s e rai t qu ' i l r é s e aux e t r é s e aux q ui di s t r i b u e n t et les la pû l iv r e t s l e res te . r e me t tre e n b ra n l e i l me serait c e r t a ins auraient C r é d i t Hut u e l q u i aura i t de s Donc , c e qui , les d ' Epa rgne Ce ma i s momen t - l à d ' un p r o dui t l ' imagine r- e n t re il sur l e f a i t un e p r e s s i on f o r t e po ur imp o s e r un p r odui t qui s ' agira i t à et tout c o ns éq ue nc e s n é ga t iv e s s e mb l e q ue l o r s q ue c o mme r c e , il sera n s a l ' avant age que un pro b lè me sur l e produ i t tous les indexé ré s e a �� , c e l a e n t ra înera sans a rb i t rage s i n te rne s aux é t a b l i s s e men t s ma i s on C.R.E. P. NORD · Pl CAROff - B 7 - pe ut e s p é r e r que c e l a n ' e n tra!nera pa s d ' un é t a b l i s s e ment à l ' autre . t ! O P d ' arb i t r a ge Ce la év i t e ra de dés t ru c t u r e r le s pa rt s de ma r ché a c t ue l . Pour ces t ro i s ra i s ons , en t r o uv e r d ' au t re s , le fai t q u e l a re la nc e a u ra b e s o in d ' un f inanc eme n t s a in de s la re t ra i t e va né c e s s i t e r un impo r tant q u e l e f a i t q ue de s le f a i t q u ' a u inv e s t i s s e me n t s , niv e au de s pré o c cupa t io n s , e f f o r t d ' é pa rgne p l us j e c ro i s q u ' on pe u t pa r le et pas s é in s t rument s d ' épa rgne n o uv e aux pa r t i c u l i è rement a t t r a c t i f s du type d ' un p r o dui t index é v o nt ê t re mi s p r o f e s s i on me s u r l e marché , d ' é pa rgne l ' ens e mb l e de s e mb l ed ev o i r b é néf i c i e r dans la l e s anné e s v i enne n t d ' un aff l ux re la t i v e me n t impor tant v e r s qui l ' é pa r gn e mixt e . Le s C a i s s e s je un s ui s vite peu d ' Epargne là-dedans l ong que p r évu , p l us je : j e vo i s q ue vai s t a êhe r d ' a l l e r s u r c e d e rni e r mo r c e a u . Le s Ca i s s e s d ' ab o rd qui e s t que entre d ' Epargne : il l ' é pargne l iquide la c ons o mma t i o n d ' un c ô t é e t faut v o ir une ch o s e e s t un peu c o in c é e l ' épa rgne l o ngue de l ' autre . Le c o ns omma t i on de b i e ns durab l e s , t i on de ma i s pr odui t s de - un p e u mo ins de f aç o n t r è s la c o ns o mma t i on év i d e n t e c o ns omma t i o n c o ur an t e - la c o n s o mma c o nna î t gra nde ine r t i e var i e . La c on s o mma t i on de b i e ns d ura b l e s v a r i e un p e u p l us , ma i s la me n t pa s . pr é c é d e n t et impo r t an t s d ' autre s pa s q u a nd c o ns o mma t i o n De qu ' e l l e et l ' a u t re s an s p o ur fa i t c o m p l è t e me n t s y s t è me de re t r a i t e c ô té , de déve l o pper efforts l ' é pa rgne défaut l ' A l l e ma gne indé p e ndan t re t ra i t e par les par la c o u ra n t s du Go uv e rn e m e n t doute c o mme r e v e nu p rodui t s c ru e l l e me n t pa y s un de le f l u c t ue , une dans pa r ne du varie q ua s i Go uv e r n e m e n t a c t ue l l o ngue ce cons o mma t i o n vont pui s q u ' on pays ex empl e , au plut ô t sait c on t ra i r e ceci n ' é tant d u f a i t q u e n o us a y o n s r é pa r t i t i o n ê t re qu ' un c ho i s i s y s t è mE c a p i t a l i s a t io n . C.R.E.P. NCRO · Pl CAROl� - B 8 - E n t re pe u e t s ur une c e t t e c o ns o mma t i on q u i t e ndanc e b e au c o up d e varia t i o n s l ' autre l iquide no rma l que ce se t r ouve pr i s e c ou r t Dè s que l e l i qu i d e qui on n ' e s t pa s se c o mme r c l ' é pa rgne de v o i r c h e z e l l e s les très imp o r tan t s , c ai s s e s d ' é pa rgne peuv e n t f luc t ua t i ons q ui v o n t 1 é v oq ua is le s anné e s q ui v i enne n t c e l ui d e Il est dév e l o ppeme n t de l o n g t e mp s , 1 960 , va , et 1 9 70 , tant v o u s le j ' a i pr e s que hon t e c onna i s s e z mi e ux q u e la d iv e r s i f i c a t i on de s produi t s . caisses v a pe t i t à pe t i t ê t re se s ur d i s pa raî tre , me t i a n de s abri t é s pour ré s e aux q ui de rri è re s e mb l e- t - i l , chèque , être ce priv i l è ge , une voie c e t te l ' o n év oque , qui n ' e s t pa s les en fort ann é e s mai s l é ga l e me n t ,. ma i s fa i t s par c e q u i produi t s d ' é pa r gne e t d o n c l a é t ai t d ' ê t re s ' o r i e nt e r v e r s pr odui t s que gr i gno t é dans le s aut r e s sur d ' é pa r gne a v é c u depu i s pe t i t à pe t i t , -ne v a pas d i s pa ra î t r e pa s s e du l iv r e t A r e l a t i v e m e n t b i e n v é c u a u c o ur s d e s n e v a pa s l ' é pa r· ? c la i r que l e priv i l è ge l e qu e l l ' ense mb l e d e s s u r t o u t p o ur t o ut à 1 ' he ure D ' a b o rd i l y a un prob l è me , qui e s t b e a uc oup c i r c ui t s d ' é pa rgne . s e mb l e ê t r e un mo uv eme n t de l ' é v o q u e r devant v o u s l i q ui de l e s f l uc t ua t i on s imp o r t a n t s e t d ' a u t re par t pa r t i c i p e r au mo uv e me n t que j mo i , le s gro s s e pa r t i e du f ond s de f a i r e d ' une pa r t p o u r é v i t e r c e s de il est l ' é pa r t r ouve dan s Qu ' e s t - c e que gne dans lo ngue , l e s f l u c t ua t i ons t r o uv e dans d ' a u t re s app o r t e r de s cho c s de c ' e s t b i e n s nr d ' e x c éde n t s o u d e remb o ur s e me n t s me la vo lon té t erme . la p l us s urpr i s plus qu ' o n n e s an s t amp o n . c a i s s e s d ' é pa r gne qui et lente en s a ndwi c h e t re ve n u v a ri e , fai t C o mme de s c o nj onc t ur e l l e s s oi t e l le q u i a c c u s e impo r t an t e s à gne e n c ro i s s a n c e longue c ô t é de d év e l o pp e r une é pa rgne f inan c i è re l ' é pa r gne pl us f ina l e me n t v a r i e s i t u: f ai t un pe u b l o ckha us me s e mb le devo ir c hange r fame u s e d iv e r s i f i c a ti on de s que vous ave z c o mme n c é e av e c s i mple d u t o u t , le ma i s q ui m e s e mb l e iné luc t ab l e d u déve l o ppe m e n t de s ré s e aux - de B 9 - Ca i s s e s d ' E pa rgne . Div e r s i f i c a t ion d e s produi t s , s i f i c a t i on de s c l i e nt s . Vous ma i s au s s i d i v e r sav e z m i e ux que mo i q ue v o t r e c l i en t è l e e s t p l ut ô t v i e i l l e en âge , i l y a à c e la un �� i s , t a s d e r a i s o ns h i s t o ri q ue s a u s s i . en p ri or i t é hau s s e s de l e s pe r s onn e s â gé e s q ui v on t rev e nus l i é e s à l a re l a n c e . s on t pa s b é né f i c i e r de s Ce ne sont év i d e m m e n t pa s les l ' arge n t en p l a c e dans un produi t de s t in é à p r é pa re r la re t ra i t e e t pa r c on s é q u e n t b énéf i c i e r du c o ura nt que j ' évo q ua i s per s o nn e s â gé e s q u i c e ne to u t t o u t à l ' he ure s uppo s e qu ' une pa r t i e , q u i v i e nnent e t b i e n s ûr pa s de la Ca i s s e d ' é pa rgne p l us j e une . Et je en un j o ur , c r o i s que le chèque , t e rme , dans de s e div e r s i f i e v e r s l ' arge n t à c o u r t c o û t e r a i t de s ' o c c up e n t de me t t r e la les de ann ée � c l i e n t è le une c li e n t è le qua nd b i en même est il un é l é me n t impo r t an t . Aut re à s pe c t apr è s pa ra î t imp o r t an t que nir de s po uv o i r s fa i t que tel d ' emp l o i . H.L. H. , le s Ca i s s e s d ' é pa r gne pui s s e n t type de re s s o ur c e s t i ons que • • o n ri s q ue de c o nna i s s e n t t i o n R e a ga n ayant qu ' i l a ppe l l e qui le A l iv r e t tel po ur l e s fait le savez l ' adm i ni s t ra -c ' e s t s au t e r la r é g l eme n t a t i o n , l a d é r é gu l a ti on , - les elles pas , s i t ua caisse s les ce e n q ue s t i on caisses - s o nt ob l i gé e s de rémun é r e r au pui sq u ' i l y a d ' a u t re s in s t i t u ré munè rent a u t a ux du marché mo n é t a i re , fo n t ty pe s e rr o uv e r d ans de s c o mme v aus où , taux du ma rché mo n é t a i re Do nc , affe c t é a à l ' h e ure a c t ue l l e on t de s re s s o ur c e s qu ' e l l e s ti o n s qui ob t e • d ' é pa r gne amé r i c aine s le est Le s b ons de s G . R . E . P . , etc i l me pub l i c s une f in du c o mp a r t ime nt age q u i Sinon , ne c e t t e divers ifica t i on , elles rémun è r e n t n ' ont seule re s s our c e . à 1 8 � a l o r s qu ' e l l e s o n t de s s o n t e n moy enn e à 8 ''o , me s d e Tré s o r e ri e . p l us une si e lles cela leur crée e mpl o j do nc de s pr o b l è -. - B 10 - L ' a dmini s t ra t i on Reagan s ' e n r é j o ui t par c e que c e la c ondui t à la c o nc l us i o n q ue les gro s mange ront le s pe t i t s . Il ne para î t t ique q u i p ui s s e ê t re Ca i s s e s d ' Epar gne . e f f e c t i v e me n t pa s c e r t ain q ue il �s t re s s o ur c e s se que a t t rac t if s l ' ens e mb l e de v o s o u me t e nc o re une c e rt a ine me s ur e , le s G. R . E . P . Pourqu o i je c r oi s que s e ro n t appe l é e s à j o ue r un r ô l e pa s s é dans le a mi s e t me t t r a le s C a i s s e s d ' é pa r gne plus impo r t an t que p ar s o c i al e s t Si o n a vu dans se t i e r s de s emp l o i s d e s b anque s- c ' e s t pa r c e que c ' e s t q ue l po ur e l l e s , r i s que . c o n t i nue r r é s e au me ne part s e mb l e c e t te da n s C ai s s e s fac i l i t e r une de pa s vo ie d ' Epa rgne , marché c ' est p l us y s ' il et a spécific i t é une dans bien s uf f is a n t E ra i s o n une ê tre le fai t de luj dans le f i na n c e me r p r o b l è me de r é gl e me n de la par t gra nde l o ge me n t . Là aus s i , t a t ion ma i s c ' est ré s e au av e c la que les - Ce la du le une d e s le pa s s é q ue cho s e qui e s t par t i c u l i è rement re n t ab l e du ? pré c i pi t e r s u r l e s e c t e u r à l ' heure ac t ue l l e s av e z que l e s emp l o i s d e prê t s immo b i l i e r s f on t un b anq u e s pour au f inan c ement du l o gemen t . pr i o r i t é s d u Go uv e rne ment . s ans sus l ' he ure i mpo r t ant Le f inan c e men t du l o ge m e n t vous s oit dan s une s i t ua t i on d i ff i c i l e . c e l a me paraî t - i l Pa r c e que une e mp l o i s , c o n t r a i re donc d u c ompa r t imen t a ge q u i e xi s t e à dans si s on t mi s r e s s o ur c e s c e p t ib l e de v e n i r n o u r r i r l ' e n s e mb le d e v o s ac t ue l l e e t q ui , poli s o uha i ta b l e , l i b é r a l i s e dans c e rt a in e me sure e t q ue de s produi t s s u r l e ma rché , la s u i v i e e n Fra nc e v i s -à-v i s d e s Pa r c o n s é quent , le c ô t é c e la s o i t c ' est e m pl o i s un ce n' es t p r o b l è me pa s de ré g l e me n t a t i o n q u i l à un e vo i e t o ut un dyna mi s m e s ' y prê te . Il me du s e mb l e à f a i t p r o me t t e u s e d u c ô t é de s . G.R.i.P. dHŒ PiC;\ROI[ · •. - B C ' es t 1 1 - une vo i e prome t t e u s e du c ô t é de s e mp l o i s , à c ondi t i on q ue v o us aye z de s re s s our c e s qui re s s o ur c e s l o ngue s . F inan c e r l e s prê t s n ' e s t pa s J ' ai s e nt im e n t qu ' une de s vo i e s q u ' i l d e c r e u s e r -ma i s c hi s s e n·t à sans d o u t e d ' aut re s pla c e r de s c o mme v o u s c o ût e n t de t rè s b o nn e s e ra i t le s in t é re s s an 1 c o mmi s s i ons q u i ré � l é o b l i ga t i on s et est non pa s e n p l a c e z dé j à e t q u i , les en �a i t , la livr e 1 vo us 1 • . a rge n t p l us qu 1 autre c ho s e pa r c e q u 1 e l l e s donnent l i eu à un arb i t rage sur l e s l i vre t s �· E t a t q u e s ur d ' aut re s l i vre t s , de s s ur s o l u t i on . 1 ' av e n i r du r é s e a u y o n t - e l l e s pens é - po s s ib i l i t é de d ' Etat une immo b i l i e r s chè q u e s le o b l i ga t o i rement s o i en t de s inte rne , or , v o u s gagn e z mo in s ma i s o b l i ga t � ons d o n t vo us aur i e z l e r é e mpl o i e t qui , plutô i que d ' ê t r e c ommi s s i onné e s un i que men t s ur l e ur p l a c e me n t , pourraient ê t re d i r e c t e me n t a�� e c t é e s au � i na n c e me n t du l o ge me n tav e c l ' avan t a ge que inf la t i onnis t e pas la au s e n s que même q u e n ' y aura i t une s e t le s ce lle de s auc un pr o b l è me taux d e s té du ré s e au . Vous s ur de co inç a ge e n t re e n p la c e des s av e z c o mme êtes produi t s le q ui Le mo i q ue se tra i t et que j e ne v e ux pa r rapp o r t à est un ré s e a u e u de c o nc urre n c e pa s de co n c u rr e n c e s ur s on f o nc t i onn e me nt . no n pa s p o u r d e s l i é e s au r é c e n t change me nt po l i t ique , cette de rémun é ra t i o n au niveau de pa s d ' a c t i o nna ire s e t A l ' av e ni r , et re n t a b i l i s a nt r é s e a u Ca i s s e s d ' E pa r gne i l n ' y a pa s d e c o n t r ai n t e s i l m e s e mb l e que taux de s p o s e n t d e s q ue s t i ons n ' a pa s d ' a c t i o nna ire s e t q u i n ' a pa s N ' ayant il p r o b l ème de r e n t a b i l i p l u s c o mp é t en t s ma i s qui o n t r é s e aux . les div e r s i � i c a t i on d u pe r s o nn e l du ré s e a u Ca i s s e s d ' E pa r gn e d ' aut re s se ra prê t s e t q ue pa r c o n s é q u e n t �aç o n p l us vas t e l e s q ue l l e s vo us pa s dé t a i l l e r , la dur é e d ' o b l i ga t i on ne c e pr o b l ème de po s s i b i l i t é de me t tre r é s e a u po s e de s e ra i t pa s a u t re s . Ceci dit , le le � inan c e m e n t ne rai s o ns q u i seraien mai s d e f a ç o n gén é ra l s i t ua t io n n e pe ut p a s dur e r t r è s G. R. L P. :, ' RD · ?ICARDIE -. - B 12 - l o ngt e mp s c o n t rÔ l e le de par vive , pehd a n t peu et é ta i e n t de d i re c t e me n t va as s e z pa ix que v ous mai s le v o us d ev e z s emb l e ê t re je ne utiliser pense m ' é t onne r a i t de s énormément c ho s e s profitez Ca i s s e s par de s de s e x e mp l e et crois le place est c e rt a i n e s ino n à tians de de une f ai t que ma i s v ou s Hu t ue l qu ' il va l ' av a n t age p o ur qu ' i l repérer qui , je le de s ann� e s e nt e nd u je s ur q ue en a ux c on f è re c lient è le p l us l o ng s exempl e , c ra i n s , p l us 60 , 7 0 . au De de s ma i s de dans les anné e s vive s que ce la a i s ée qui qu ' e l l e s et par pas r é s e a �x , q ue d e ma i n . je Na i s , à de s r é s e a ux , pa r t t r av e r s no n de d ' o rgan i s a t i o n s aus s i la aux t rave rs , c a nd i · à de s ro nd i t i o n s à v o u s re nf o r c e r f a c e part au faç on , de s Fr an c e c o mp l è t e pa r d iv e r s i f i c a t i o n une la à lui - m ê m e encore vers dans moi , aut r e s . aus s i d ' o b l i ga t i o n s . fait ( cela r e t i ré j e un e p l us le p r i v i l è ge , cl ientè le b ana l i s a t i o n sens ib lement il ce une d ' é pa r gn e f ina nc i è l p r i v i l è ge p r o du i t c e t te elles du vers la po s a i t impo r t a n t e pa r t de pa s laqu e l l e mi e ux ê tre rappo r t c o nc urre nc e par se b ien a ve z pa r s ouha i t a b l e c on c urre nc e dans s o r t±e in t é re s s an t p l a c e me nt s pa s l ' é tai t j ' in s i s t e à a b o u t i r à une b a na l i s a t i o n c o mp l è t e ne ne par c o n c ur r e n� b i e n même et le pro j e t s de la o r t ho d o x i e que de d ' un e c h è q ue s ma i s ay a n t pure fai t d ' E p a r gne né c e s s a i r e une ) ou p e rme t t an t ma i s on b e au c oup v o t re le qu ' i l où à a u c un m o me n t qu 1 i l. s e ra r e t i r é d e v en i r m o in s �� i s , q uand e n gage r , donne r , v o t re me et v ous à vo u s leque l A, e n o e uvre r é o rgani s a t i o n que s ur à l ' in t é r i e ur d e l ' e n t r e pr i s e la que dans l iv r e t pra t iq ue s l a plus b ien s ' exerce p ro b l è me de Si cons ei l elle ce q u ' un p r iv ée s e n dr o i t ma i s �aut ma ni è r e sociétés b i e n q ue les même pa s s en s du va si il m& r ché , la un d e v en i r , mi s e s c o nna i s s e z l ' av e ni r for c e le autre , du de s dan s s o c ia l e v o l on t i e r s a u c un sens la r ge me n t , re s s o r t i s s aient n ' ai au r é s e au d e l ongt e mp s la s e mb l e ce o u d ' un e a c t i onna i r e s e l le très d ' a s s ur e r me le s et que mani è re r e n ta b i l i t é , c o n c ur r e n c e est ne d ' un e f o nc t i o nn e me nt s ' exe rce la et c o mme de s Créd i t b anque s , v iennent ont le v on t pu ê t re devenj au couJ G.R.E.P. NORD · PICARDIE - B ( 13 S OLANET . - �lo n s i e ur STRAUSS KAHN , M. ces r é � l e x i o n s auxque l l e s ) APPLAUDISS EMENTS je me r c i b e auc o up po ur t r ouve de s v e rt us e t bien ente ndu de s d é � au t s . s ur un c e rt a in nomb re de De s v e r t u s pui s q ue po in t s , et j e d i r a i m ê me v o s propre s r é � lexi o n s s ur un grand nomb re de p o i nt s , re j o i gnent b e au c o up c e l l e s d ' un gr oupe que no t re r é gi on ava i t à créé po ur r é � l é ch i r j us t em e n · l ' aven i r de s C a i s s e s d ' E pa r gne e t de l ' Epargne p l u s par t i c u l i è re ment . Que lqu e s s o mme s de s pa s d é � a u t s q uand même p ui sq ue no us t o t a l e me n t d ' ac c o rd av e c v ou s point s , mai s j ' aur a i d i z a ine de minut e s Me r c i s ur la ne t o tal it é l ' o c c a s i o n d ' y r e v en i r d an s q ue lq t ou dans que lque qua r t d ' h e ure s ur t o u t de no us avo i r � ai t f. ré f l é c h i r à l ' e n s e mb l e de c e s p r o b l ème s e t me r c i de nous avo i r mo n t r é d e �a ç on c la i re t rè s e t à p l us c o mme a u j o urd ' r f o r t e rai s o n co mme hi er . Je b re de que demain n e s e r a p a s c r oi s rap po r t s re ç ue s - e t que en e � fe t à la j ' a i reç us ou de j ' y r e v i e nd r a i s ' ima gi n e n t enc ore que un dema in dans monde t out à l um i è re d ' un c e r t ai n n o m remo n t é e s que l ' h e ure - q ue j ' ai c e r t a in s le s C ai s s e s d ' E pa rgne po ur r o n t v i v r e re l a t i v e me n t pr o t é gé c o mme elles o n t v é c u hi e r . Pe r s o nne l l e me n t , ce se nt i me nt , po l i t i que , ma i s Je ob j e c t i f s ceci est ne un i q uement po ur de s crois de v ou s pa r t a ge z rai s o n s t e c hnique s . les m i e ux v e r s non p a s pour ex i s t e r e n t a n t que s t ru c t ure V o i l à donc où l e s i l y a ob l i s e ro n t s t ruc t ur e s n e s on t c e r t a in s tel les et o b j e c t ifs et pour l e p l a i s iJ t h é o r i q ue . c e q ue j e vo ul a i s d i r e , l ' o c c a s i on d ' y re v e n i r t o u t à Je v o ud ra i s l e s mê me s , s t ru c t ur a t i o n q ui b i e n ente nd u , po ur t e ndre d ' av o i r une b e l l e que a us s i q u ' à pa r t i r d u mome n t s on t p l u s exac t e me n t mod i � i é s pui s que , po s e crois impo s s i b l e e n d e h o r s du pr o b l è me ga t o i r e m e n t d e s p r o b l è me s fa i t e s que et je ma i s j ' aurai l ' h eure . ma in t e na n t que no tre audi t o i r e vo u s d e s que s t i ons . &.R.E.P. �ORO · PICARDIE '· - B 1 4 - J e d o i s v ou s d i r e de ux que je Vo us La qu ' e l l e e s t livre , l a �re m i � r e t ran s f o rma t i on de l e s Ca i s s e s d ' E pa r gne un c a r a c t è r e in.f la t i o nn i s t e C ' es t M. et de s u i te que est la l ' é pa rgne a c tue l l ement p r a t iquée et s e ur , t o u t . de j ' e n ai s ui vant e l iquide telle par l a Ca i s s e d e s Dépô t Prév oyanc e pré s e nt e - t - e l l e ? la q ue s t i on de c o ur s , Mo ns ieur l e Pro f e s r é po nde z -no us STRAUSS KAHN . - I l y a d e ux d éb a t s c o mp l � t e ment d i f f é rent s . La t ra n s f o r ma t i on en s o i d ' é pa rgne épa r gne de l o ngue qu ' i l s ' agi s s e de l a Ca i s s e d e s n ' imp o r t e qui d ' au t r e c a r a c t � re ou liquide qui é pa r gnant s que p o ur prê t e r à un empr un t e ur qui On p o ur ra i t c o n c ev o i r q u e l ' on a b e s o i n d ' un p r ê t I l n ' y a en c e la a uc une pre s s i o n s u r l e s ma ni è re . Dé pô t s inf l a t i onni s t e . v i e n t d ' un c e rt a i n n o m b r e de pe t i t s l o ng . en n ' a a u c une r a i s o n d·' av o i r un On t rans f o rme une ma s s e d ' é pa r gne r é un i t l i quide p r ix d ' a u c w l ' e n s e mb l e d e c e s p e t i t : dé p o sa n t s a i e n t é t é mi s d i re c t e me n t e n r e l a t i o n a u t ra v e r s d ' une A s s e mb l é e Gé né r a l e av e c que l ' emprun t e ur ai t rem i s dépô t s de c e s pe t i ts i l y aura i t que lq ue Là où mé l a nge r conf i é s l ' o p é ra t i o n s e co r s e , e n que s t i o n s o n t l e que l mome n t - là , C ' est ni s t e On ne v o i t p a s p o u rqu o i c h o s e d ' inf la t i on ni s t e à l ' o r gani sme , b an c a i r e , ce é p a r gnant s . c o r r e s po nd an t a ux c ' est l à-dedans • ma i s dans le i l ne fau t pa s fa i t que les s u s c e p t i b l e s d e rev e n i r s u r l eu l e t d o n c d e v o u l o i r r é c u p é r e r l e s d é pô t s qu ' i l s dépô t s A de s b on s le s deux pro b l � me s , dé p o s a n t s l ' emprun t e ur e n que s t i o n e t ont à l ' in t e rm é d i a ir e fina nc i e r non l ' a pr ê t é à l ' e mp run t e u r pri v é . i l peut y tr�s avo i r une c la i r . pre s s ion inf l a t ionnis t E Pourq u o i une pre s s i o n in f l a t i < ? G.ltL P. NO RD · Pl CAROl� - B 1 5 - Pa r c e qu ' i l y a d e ux a ge n t s l ' e mprun t e ur e t l e d é po s an t qui v i en t qui d i s po s e n t du m ê me l ' o r i gine e t I l n ' y av a i t qu ' un i l y a d e ux pe r s onne s s ' e n s e rv e nt . En ma t i è r e de t rans � o rma t i o n qui e s t la t rans � o rma t i o n e s t il n ' y aura i t pa s de t rans � o rma t i on , in� la t i o nni s t e , e x po s ée ( pa r ce n ' e s t c ' e s t le f o rma t i o n ,. t rans � o rma t i on ) A pri o r i , le été r i s q ue e x i s t e , c e la s e me s ure la s ta b i l i t é de s d é p ô t s q u i n e s o n t pa s que l l e me s ur e t rè s très est o�fert s t e l l e qu ' e l l e e s t Dé p ô t s et t ran s ont in� l a t i o nni s t e . au trav e r s d e calculs c o mp l iqué s - en e s s ay a n t de vo i r dans il y a eu dans la c o l l e c t iv i t é na t i ona l e au Si e lle s on t la il y a do n c un r i s q 1 e t -à par t i r d e que lque s La r é p on s e à qui me re t ra i t . les dépô ts s i mp l e me n t mo men t d e ux pe r s o nn e s qui av a i e n t No rmand . s in ' s t a b le s . in� la t i onni s t e ma i s n o n pa s une na t ur e A po s t e ri o ri , la �ai t que a u ri s q ue de c ' e s t v o i r dans que l l e m e s ur e s t ab l e s o u n ' on t pa s pas s a d é � in i t i on même , :t-1e s ur e r la r é a l i t é in� la t i onn i s t e de été : r é c up é re r s on d é p ô t p o uv o ir d ' a c ha t . s e u l p o uv o ir d ' a c ha t à q ui au m ê me mo ment les le même pouv o ir d ' a c ha t la q u e s t i on e s t une posée " La s t r i c t e me n t dans t rans � o rma t i on de ac t ue l l ement pra t i q u é e r é p ons e d e le s t e rme s 1 1 é pa r gne l i q ui d • pa r l a Ca i s s e d e s Ca i s s e s d ' E pa rgne e t d e Prév oyan c e p ré s e n t e t-e l l e un c a r a c t è re in� la t i o nni s t e ?" La t ran s � o rma t i o n de l ' é pa rgne l iquide ne p r és e 1 te p a s de un carac t è re in� la ti onni s t e . c ara c t è re " Te l l e qu ' e l l e e s t ac t u e l l e me n t appl i q u é e " renv o i e é v e n t ue l l emen t à d e s d é � i c i t s dans réa l i s a t i o n de réa l i t é ce ne à l a b a i s s e de s e x c é den t s le s r i s que cai s se s , et à c e mome nt - là o n aura i t i n � la t i o nn i s t e . s e rai t p l us un r i·sque , ce s e r a i t une le " t e l l e qu ' e l l e i n f l a t i o nni s t e . S e l o n qu ' on me t l ' ac c e nt e s t ac t ue l l e m e n t pra t i q u é e " , pl ut ô t pré s e n t e u n ri s quE in� l a t i o nn i s t e . Le Ce Elle s ur la r ép o n s e est plut ô t o ui ou non . G.R.E .P . NORD · PICAP.') IE 16 - B M. S O LA NET . - V o u s av e z é t é Je te e x i s t e t ou t à f a i t r é s ume rai e n d i s a n t t ou j o ur s . ni s t e n ' e x i s t e pa s A a u j o ur d ' hui , ont été ri s q ue inf la t i onni s · l a r é a l i s a t i o n inf la t i or c e la j us qu ' à main tenant ne se les s t ab l e s . Je v o u s dans le ou n ' a pa s e x i s t é p u i s q ue me s ur e qu ' a p o s t é r i o r i pui s que dépô t s : c la i r à mo n av i s . s ' i l y a ins t ab i l i t é , ra p pe l l e que la ma j o r a t i o n de s d é pô t s e t no n p a s dans c ' esi les dépô t s eux-même s . M. S TRAUSS KAHN . - que mo i H. J e v o i s que v o us 1 S OLANET . - Non , pas du t o ut ( M. STRAUSS KAHN . - La "Le lo geme n t ) RIRES s e c o nd e que s t i on social do i t- i l ? Si l ' é pa rgne a f f e c t é e un co llec tifs e t à f inanc ement ce l o ge me n t ?" sav e z vo us -mê me s , été de priv i l égi e r à c o l l ec tifs , collectivités s e mb l e p a s avo i r p l ut ô t dans la f o i s le de no tamme n t c ' est un e c e que vo us le s d é c l a rat i o n s q ui o n t le se ns l o ge m e n t e f f e c t i v e me n t s o c ia l e t d ' autre r é gi o na l i s a t i o n le s C ' est é c o nomi q ue . p e ux v o u s d i r e au t r av e r s d e s p r o c é d ur e s me n t s s o c i a l 4 o i t- i l co n s e rv e r genre d e que s t i o ns . à s av o ir que f a i t e s al l a i e n t ?" " La f inanc e me n t d ' é q ui I l ne me que s t i on d ' o r i e n t a t i on po l i t ique je du c o mmen t r é muné rer équi t ab l e qua l i t é pour r é p ondre à c e Ce que et oui , du c a ra c t è re priv i l é gi é c o l l e c t if s c o ns e rv e r un c a ra c t è re priv i l é gi é , Sur l a p r e m i è r e que s t i ôn pe me n t s s ' é nonc e a is i f inan c e m e n t d ' équipeme n t s dans que l l e me s ur e me nt a ur i e z mi e ux ré p ondu , les pa r t équipe é q u i p e m e nt s r é gi onaux d e s locales . C.R. E P. NORD · PI CAR DIE - Ma i s , si le l ' in t é rê t é c o n o mique 17 - B " d oi t - i l " : non , c ul i è re du p o in t de vue de est n o rma t i f au plan d e i l n ' y a a u c une rai s o n par t i l ' in t é r ê t é c o no mique po ur v o u l o i r f inan c e r de f a ç o n p r iv i l é gi é e l ' équi peme n t c e l a s e di s cu t e ra i t , l e l o geme nt �� i s que s t i o n c o mme donc mai s en t o us j e c r o i s qu ' i l cas faut " e s t - i l amené à " c o lle c t s o c ia l . l i re l e do it- i l de cet " d o i t - i l à l ' av e ni r " , c ' e s t une que s t i o n p o s i t i v e e t non pa s une que s t i on no rma t iv e e t dan s é c o no mi q ue . ce C e que ça a l la i t ê t re le c a s - là c ' e s t une que s t i on de j ' a i ent e ndu d i re cas , po uv o i r pe rme t t an t de ma i s j e d i re n ' ai po l i t iqu c ' e s t q ue c o mme v o u s pa s de c o mpé t e n c e de " ce la v a ê t re f ai t ains i o u a i ns i " . Le d e ux i è me a s pe c t t e c hn i q ue : " S i o ui , la q ue s ti on e s t p l us c o mm e n t r é muné re r équi t a b l e me n t l ' é par gne aff e c t ée à C ' est de ce financ e me n t ? Il . l ' é t er ne l prob l è me I l fa u t demand e r p l u à l ' impô t e t m o i n s a ux c o n t rib uab le s , re r l ' é pa rgnant la b o u t e i l l e à et mo i n s f a i r e 1 ' encre . i l fa u t mi eux r é mun é · pay e r l ' emprun t e u r . C ' es t t ra d i t i onne l.le . I l y a de ux ch os e s qui pe uv e n t ê t re fa i te s . D ' a b o rd , b i en s ûr on pe u t l ' e m?run t e ur d ' un c ô t é , l ' autre q ui côté . paye , gnan t , Ce la dans un a u t r e Il l ' Eta t , c ' es t cas le de �e l t é na t i ona l e pr i o r i t a i re s i .on entre le l ai de �é e , il t aux c ré a nc i e r e t pa r t . pay e r la co l l e c t i v c e l a do i t avo ir un car a c t è re une r é p on s e qui e s t une r é p ons e de Ga s c on e t q u i e s t que d ' i n t e rmédia t i on certains qui l ' é pa ? Il y a q uand même mo ins c o n t r i b ua b l e gén é ra t i on s po n t a rémun é re r e n fa i s a n t t r o uv e que le l e c o n t ri b ua b l e t a ux déb i t e ur s e t ro uv e que lque Co mme n t c ' es t c o n t r i b uab l e q u i a i de c ' e st n ' y a pa s f a u t b i e n q u e l e d i f f é r en le Soi t bonifier s oi t b o ni f i e r l e d é p o s an t de coûte à dans un c a s l ' emprun t e u r . t ouj ou rs b o n i f i e r . cas , sont , dans r e la t i v e me n t une un pe u le s c o û t s c e r t a in e me s ure e t élevé s pour e n FRANCE . C.R.E. P. NORD - PI CARDIE '· - B 18 - ces c o ût s , à l ' he ure On d o i t po uv o i r rédui re c ' est à la �ois , ces c o ût s , e t rédu i r e la q uadra t ure d e ré s o udre t o ut mi e ux rémun é r e r l ' é pa rgnan t e t moins �ai re pa y e r l ' emprun t e ur . Le s ma r c h é s à c o û t nul . un de l ' argen t , Po ur o rgan i s e r un ma r ché d e pap i e r e t un c ray on , En � ai t , de s é v i demment coûts e n thé o r i e � o n c t i o nne n i ce a u t rement d i t , n' est ge s t i on q ui de La r é � o rme sn t pa s le très l ' arge n t , il �au t c ' es t rie n du t o u t . c a s p arc e qu ' i l y a imp o r tan t s . s o uhai ta b l e , me s e mb l e - t - i l , des c i r c u i t s d e � inanc eme n t en Fra n c e , do i t de s c l o i s onne ment s , c o ût s d ' int e rmédia t i o n à diminue r c e s co nduir e e n é v i t an 1 e t donc à pe rme t tre à l a � o i s une me i l l e ur e rémuné rat i on et un mo indre coût . S o y e z per suad é s q ue c e la n' ira pa s très lo in . Le s po s s ib l e de c o ût s d ' in t e rmédia t i on , les réduire ne �ai t de l e s réduire s on t pa s même élevés s ' i l me s e mb l e au p o i n t q u e l e � e ra i t gagner éno rméme nt . Quand on aura rédui t pa r une r é � o rme qui c o mp l i q u é e - j e n e s u i s pa s du même MA V OUX q u i ava i t c e t t e amb i t i on , p e uv e n t ê t re p r o p o s é e s q uand e l l e auro n t é té , ayant av i s que l e d ' au t r e s t o uj o ur s s e ra ma t é r i a l i s é e � t que a u mo ins p o u r par t i e , amé l i o r e r l e ur e � � i c a c i t é , éno rméme nt e t d on c s er a ra pp o r t conceptions c e t t e même amb i t i o n les c i rc ui t s � i na nc i e r � o r gani s é s d e �aç on à on aur a gagné un pe u ma i s pa s o n re t o mb e ra s ur l ' a r b i t rage de t o ut à 1 ' he ure �- s av o ir qu 1 o n ne p e u t pa s donne r p l us à 1 ' emprun t e ur . • . b re � , c ' est Ce que a pe u de - r a i s ons un la c o n t ra ir e . l ' o n pe u t � a i r e po ur que exc é d e nt s lorsqu ' i l a des à le S o c i é t é Gé n é r a l e qui , t a ux qui pe u t ê t re toute�ois , c ' e s t qu ' i l l e C r é d i t Ly onna i s , le s ce y pa r ex e mp l e , s u r l e ma r c hé mo n é t a i re prê t e j o ur- l à , aura un dé � i c i t à pa r ra i s o n s d i c t é e s é l e v é pour de s la d é � e n s e du �ran c . Je je ne que , s u i s pa s si dé � e ndre n ' ai le j ama i s s eu l , r é u s s i à c o mpre ndre , p o urquo i sur l e ma r c h é mo n é tai re le f ranc ; adme t t o ns que ce ce so i t qui he ure u s e me n i i l � a l l a i t ab s o l umen t le e s t aus s i t a ux é t a i t é l e v é c r i t iquab le , un b o n o b j e c t i f ; p o ur ma i s o n v e u t d é f e ndre C.R.E . P. NORD PIC�R DIE · - B 19 - la pa r i t é de c e la · il la mo nna i e s ur change s et p o ur f a u t av o i r s ur l e mar c hé mon é t ai re un taux de rémun é ra t i o n d e s d é pô t s de C ' est le ma rché d e s non-ré s i d e n t s qui s oi t é le v é . un po int . ��i s , di r e c t e ur de po urqu o i f aut- i l q ue l ' é change de c ré anc e s b an c a i r e s qui s o n t t a ux s o i t pa rc e que le le t aux e nt re de ux r é s e a ux t o u t à f a i t pa ra l l é le s Pourq uo i fau t - i l q ue ma rché moné t a i r e , ce en Franc e . ta ux e s t à 18 % s ur le l e C r é d i t Ly onna i s prê t e à 1 8 �h à l a S o c i é t é Généra l e c e qui , b i en s ûr , c on s é q ue n c e s imp o r t ant e s qu ' e l l e p e u t a c c o rd e r à s ur l e ses par l a s u i te aur a d e s c oû t moyen de s P.M.E . , c r édi t s c ' e s t que lq ue qui ne m ' a j a ma i s paru s.i mpl e e t qui est c ho se c o mpl è t ement con t radi c t o i re pui s q u ' i l n ' y a pa s b e auc oup d ' e ns e i gn e me n t � q ui v a l en t grand cho s e y e n a au mo ins un , e n ma t i è re c ' est é c ono miq ue , l ' i d é e q ue ma i s il s i on a de ux o b j e c t i f � i l f a u t av o ir deux ins t rument s . Or , j e c t i f qui me n t s là . i l y a deux o b j e c t if s d i f f é r e n t s , e s t de pe rme t t re un f ina nc e me n t de s aus s i peu cher que e s t de d é f endre le po s s ib le , un a u t r e de s e rt à défend r e s ur l e mar ché moné t a i re , si etc , le et t a ux qui t a �� d e b a s e s e rt de un a u tre : un in s t rume nt franc q ui e s t l e e tc , c ' e s t né c e s s a i r e l iq u i d i té inv e s t i s s e f ran c . qui e s t un t aux qui é levé ob un a u t r e o b j e c t i f qui I l faut d o n c d e ux in s t rume n t s taux un qui peut ê t re ins t rume n t qui e s t pour e n t re b a nque s e x c éd e n t a i r e s l es é c han ge s e t b anq ue s déf i c i tai r e s . La mi s e e n o e uv r e d ' un mé c an i s m e q u i prend l e n o m b ar b a r e d e d é c o nne x i on de s b i en c e q ue c e l a v e ut imp o r t a nt e du m o d e de de me t t re pa s s e et un p r o che de s uppo s e une c e t t e na t u r E t a ux - o n v o i t r é f o rme re l a t iv e me r f ina n c e m e n t de s b anque s e n Fra n c e , s y s t è m e qui aux E t a t s -Un i s p l us di re- de et c e qui s o i t moins pro che e n Angl e t e r r e à de c e q ui se l ' heure a c t ue l l e , s e pa s s e au J a po n e t q ui p e rme t G.R.E.P. NORD · PI CARDIE 20 - - B la d é c o nnexion d e s . ha l e ine , t aux . l e s b anqu i e r s change ra i t tra i t d ' av o ir de s b e a u c o up moins Ha i s , t a Q� de pa r c e que élevé . le c o ût la b anque s ' est Si e lle ce change le moyen de s n ' e s t pa s épargnan t s , le le re s s our coût s imp l e m e n t c ' es t aus s i ref inan c é e à l a marge s ' es t r e f inanc é e moins on c o mp r end qu ' e l l e r é munè re m i e ux s e s c e la c e la é l ément va dans C ' e s t c e q ui d é t e rmine la r é mun é r a t i on de s d é p ô t s d e s le mar ché moné ta ire . pa r c e que prê t s aux e mp run t eurs q u i s o i e n t moy e n de prê t s aux e n t r e p r e ne ur s , la f a ç on d o nt cet l o ngue c e t t e que s t ion par c e que c e la pe rme t é l ev é s s e r a i t m o in s une r é f o rme d ' a s s e z n ' y s o n t pa s prê t s leurs hab i t ude s . s e ns d ' un e ré pons e à ces C ' est é pa rgnan t s s ur cher s an s q u e t a u x a uque l e l l e prê t e . I l y a l à de s arb i t r a ge s qui p e uv e nt ê t re f a i t s qui c ondui r a i e n t à di minue r l e pr o f i t d e s b anque s q u i e s t taxé une et r é c up é r é par l ' E tat , s o l u t i on d i r e c t e qui pl ut ô t que d ' av o i r d e s s im p l e d ' av o ir f e r a i t appa raî tre de s v ra i s prix faus s é s ra t ion du s ur p l u s q u ' a géné r é de s i l e s t p l us ces et prix ens u i t e une r é c u p é prix faus s é s au trav e r s c ai s s e s d e l ' E ta t . Vo i l à c o mme n t j e ré pondrai à c e s deux que s t i ons t.R.E . P. NORD · PICAR DIE - 1 c - 15 H M. 30 50 LA N E T . - S u R L E D E R N t E R P O t N T , J E s u t s cr A c co R e A V E C vo u s , O N P E UT CON C E VO I R L E S C E U X MA R C H É S S I J E P E U X E M P L O Y E R C E T E R M E , I L E ST C E R TA I N Q U E C E LA A T O U J O U R S É T É C O N T R A I R E A U X HA B I T U D E S F R A N Ç A f S E S . 0 N V A Q U A N D M�ME P R OG R E S S I V EME N T DA N S C E S E N S - L À À P A R T I R C U MOME N T OÙ O N S U P P R I ME , DA N S L E S FAI T S , L E S COMPT E S À T E R ME A U X Rio. RT I CU L I E R S , À P A R T I R C U MO ME N T O Ù I L E S T Q U E ST I O N C E S U P P R I ME R L E MA R C H É MO N ÉT A I R E À C E R TA I N S "I N ST I T UT I O N N A I R E S" , O N VA U N P E U DA N S C ETT E V O I E - L À . L E P R O B LÈ ME ( E T L À , J E PAR L E À T I T R E PE R S O N N E L , E T N ON P A S A U N O M C E S CA I S S E S cr E PA R G N E ) E S T C E S A VO I R DA N S Q U E L T Y P E Ct O R GA N I S AT I O N F I N A N C I È R E ON V E U T A L LE R . L E S TAU X E N T R E B AN Q U E S N E S O N T P A S O BL I GATO I R E ME N T L E S TAU X C U MA R C H É , MA I S Q U E LQ U E FO I S L E S TAU X C U MA R C H É + Q U E L Q U E C H O S E , E N FON CT I O N C E LI E N CA CR E ME N T C U C R É DI T . I L E S T B I E N C E R TA I N Q U E T O UT E R È G L E A S A C O N T R E P A R T I E ET TO UT S Y S T È ME CONT R A I G N A N T AT T I R E O B L I GATO I R EME NT C E S I MP E R F E CT I O N S s u R crAu T R E S P LA N S . Cr E S T L À o ù E ST T O U T E LA Q U E ST I O N . N o u s s o MM E S DA N S U N S Y S T È ME F I N A N C I E R E N B O N N E P A R T I E SO C I A L I S É , S A N S L t AV O U E R . C E Q U I V E U T C l R E Q U t l L Y A U N C E R T A I N N O M B R E C E DÉ S É Q U I L I B R E S OU C I A N O MA L l E S Q U I E X I ST E NT E T Q U I F O N T Q U E C E S Y S T È M E N I E S T P A S TOTA L E ME N T CO H É R E N T P A R R A P P O R T A U X O BJ E CT I F S . M. - ST R A U S S - K A H N . V o T R E P R O PO S I T I O N E S T CON C Q U t l L VAUT Ml E U X LIAVO U E R ? M. SO LA N E T . - J E O I S Q UJ I L VAUT MI E U X L t AV O U E R Ot U N CÔT É o u O E LJ A UT R E , J E N E F' R E N O S FI A S F' O S I T I O N Fl O U R SAVO I R V E R S O Ù I L FAUT A L L E R , C E N t E S T F' A S MO N R Ô L E M. IL S T R A U S S-KA H N . y • - J u s Q u r À LA R É FO R ME M A R G E L L I N Q U I DAT E o E 1 9 7 1 AVA I T U N SY ST È ME Q U I AVA I T T O U S L E S D É FAUT S OU MO N C E PAR C E Q U ' I L AV A I T É: T É: MI S E N F' LA C E F' A R COU P S S U C C E S S I F S Q U I S E C O N T R A O I SA I E N T LI U N Lt AUT R E . E N S O l Ct É T A I T U N B O N S Y ST È ME MA I S T R È S CO MP L I Q U É: F' A R C E Q U E MI S E N P LA C E P A R P E T I T S B O U T S . C.R.E. P. NCRO PICAROil: · - 2 c - P u 1 s , LA . R É FO R ME M A R G E L L I N , DA N S L E S E N S c• u N P L u s G R A N e L I B É R A L I S M E , V O U LA.N T CA LQ U E R LE S Y ST È ME F R A N Ç A I S S U R LE SY S T È ME A N G L O S A X O N , A MI S E N P LA C E U N MA R C H É MO N É T A I R E Q U I A C O N S I O É R A B L. E ME N T R E N FO R C É L E A 0 L. E C U MA R C H É MO N ÉT A I R E . O N E ST DA N S U N S Y S T È ,... Q U I E S T U N P E U HY B R I D E , CI E ST - À- C I R E A V E C D E S ST R U CT U R E S QI U N E É CO N O MI E OÙ L E P O I D S D E t.. r E T AT E S T T A � S 1 MP O R TA N T , MA I S Q U I A É T É MI S S O U S L. I O R G A N I S AT I O N OI U N S Y S T È ME 1.. 1 B É R A L. A U T R A V E R S D E LA R É F O R ME M A R G E LL. I N . LA C O N TR A D I CT I O N E NT R E C E S D E U X A S P E CT S QUE BIEN. FA I T , E F F E CT I V E ME N T , N O U S A VO N S U N S Y S T È ME F I N A N C I E R Q U I N E MA R C H E P A S P A R FA I T E M E N T I L FAU D R A I T , S O I T E N F A I R E U N S Y S T È ME C O MP LÈ T E M E N T L. I B·É R A L. , C E Q U I N E S EM B L E P A S �T R E LI O R I E N T AT I O N O U J O U R , S O I T E N FA I R E U N S Y ST È ME B E A U C O U P P LU S CO N T R Ô L.É CO MME L E SY S T È ME JA P O NA I S . C.R.L?. NGRD PI CAR91E · - 3 c - M . SO LA N E T . - J e: V O U D R A I S P R O F I T E R D E C ET T E R É U N I O N P O U R , MO l A U S S I , VO U S D I R E Q U E L Q U E S MOT S S U R L E S P R Q- B L.È M E S D E t.. I AV E N I R D E S CA I S S E S DI E PA R G N E , I NVITÉS À PART I CI P E R E N E F F ET , DA N S Q U E LQ U E S J O U R S , v o u s A LL E Z It T R E À D E S R É UN I ON S O Ù VOUS A U R E Z À C I R E Q U E LS S O N T V O S S E N T I ME N T S , J e: V O U D R A I S OI A BO R D FA I R E t.. E P O I N T S U R t.. E S N O M B R E U X G R O U P E S Q U I T R A VA I L L E N T S U R t.. I AV EN I R C E S CA I S S E S DI E P A R G N E , J e: N E P A R t.. E P A S o E t..A C o MMI S S I O N OA U T R E M E P U I S Q u e: so N R O L.e: N r e: sT P A s o E s E P R É o c cu P E R D E S CA I S S E S DI E PA R G N E E N T A N T Q U E T E LL E S , MA I S D E t.. I É P A R G N E EN G É N É RAL. LA Q U E ST I O N N I E ST D O N C P A S LÀ. J e: D I R A I S I MP L E M E N T Q U I E N D E H O R S OE ME S C E U X V O I S I N S , N O U S A VO N S U N H O MME O E C H E Z N O U S Q U I P A R T I C I P E À C E T T E C o MMI S S I O N , I L. s r AG I T o e: R o G E R LA G RA N G E o e: t..A C A I S S E o • E P A R G N E o e: C H � t.. o N s , c• e: s T U N H O MME T R È S E F FI CA C E DA N S N OT R E R É S EA U P U I S Q U l l t.. E S T V t c e: - P R É S I D E N T o e: s o N U N I O N R É G I O N A L E . B R E u s e: s A N N É E S P U t S Q U f t t.. J e: coN N A t s R o G E R LA G R A N G E o e: P u l s o e: N O M F A I S A I T P A R T I E O E t..A C o MMI S S I O N P A R "I � A I R E N A T I O NA L E t.. O R S Q U E J I E N ÉT A I S MO I -M !t M E P R É S I D E N T . J e: v o u s R A P P E L. L. E Q U I A U DÉ B U T C E t.. I A N N É E , t.. t U N t O N N AT I O N A L. E AVA I T O É C I O É O E S E t.. A N C E R , ( ET O E t..A N C E R t.. E S C A I S S E S ot E P A R G N E ) OA N S U N E G R A N D E R É F L E X I O N S U R C E V A S T E S U J E T E N S E F I XA N T U N P R OG R AMME R E L.AT I V E M E N T D É T E N D U C E FA<i O N N A T I O N A l.. C E V OT E S CE QUE NOUS NE F' A S ot R E F' R É F'A R I O N S N OT R E CO N G R È S 1 983 , C Eci t.. E S À A É T É u N F' E u , F' O U R C E S MO I S C E M A t E T J u t N D E R N I E R S a E A u co u F' , a o u t.. E V E R S É F' A R QUI , S 1 1 t.. S N f O N T F' A S MO D I F I É G.R.L P. NORD · PICA �DIE - 4 c - L. E A FO N D ÉTÉ AVEZ CU À OIT CES D E M E N T" PROBL C E È ME , EN ONT -l.. À MO M E N T : À PROPOSITIONS " FA I R E , SUR DE N OT R E C LA I R E ME N T C TENU L. E S DE L. I ET É G A L E ME N T A C t.. r AU BON O , ET NOUS TIQUES BEAUCOUP , I L. SI P L. U S N OU S VO U S RA P I - N E NOUS DE ET VOUS A - SAV E Z CR ÉÉ UN ET ET NOS N OT R E N E D EV I O N S QU E CONGR R T E L. PAS DEV E N U S NOUS ÈS ET P l.. U S Q U E L. L. E S NOUS D EV I O N S É G I O N A L. , L. E IGNORER O B L. I G AT O I R E S DO N N FAI R E É E S É CO PART I C U LI PRIS ÉA S , CE NOUS É G I O N A L I S A T I O N . f L. �T R E R Q U ' I L. DEV IONS N O U V E L. L. E S PAS AL NOMBR E MI N U T E S . E PARG N E , L. E S CE QUE C E R TA I N Dt S ERAI E NT V O U L. I O N S I NT E R N E S N I V EA U TENU É L E CT I O N S , C E S UN P R É S I D E N T MA U RO Y . L. E COMPT E CE É CE È R E ME N T NOUS VIT E S S E , ÉTA I E N T L. E S MO P L.U S AV O I R , C o N S E l L. S o t A O M I N 1 S T R A T I O N ET DE NAT I O N A L E . P i cA R D I E Q U E l.. E GROUPE A I MM É D I AT E ME N T C o N S E I L. DE R ot PRI S L. A A O MI N I S T R A T I O N ÉFLEXION QUI S I E ST MI S DE AU E T A , T O UT C E S U I T E , P R I S U N C E RT A I N N O MB R E D E CO N TA CT S P O L I O U A U T R E S , D E FAÇ O N À I L. FALLA I T T ION E F F ET , 1 983 PAS Q U E LQ U E S AVO N S QUE L. E S FO N CT I O N ÉGIONALE U N I ON RÉ G I ONALE T R A V A I L. OIT E N VOY CA I S S E S DES É C E N T R A L. I S A T I O N EN AU R NOUS E N D EP U I S N o T R E R ÉG I O N No R e B A L. L. E FAI R E DA N S É L. U C T A B L. E M E N T , S T R U CT U R E S S T R U CT U R E DO N C É S E N TA I T SU RTOUT S1 QUE VOI R , DE REPR L. I A V E N I R 1 N A R EV I E N D R A I P O U R F'R E N C R E È R EME N T P A R T I C U L. I N OT R E L. E S É V O L. U T I O N É C O N O M I Q U E , CE OIT DEV I O N S D I F I CA T I O N S CE P O LI T I Q U E S P R O G R A MM E S N O U S N I ATT E N C E Z FAUT VOUS LO R S Q U E QUI QU I , PRO PO S I T I O N S N OMI Q U E S É JE ÔT É , NOUS C HA N G E M E N T S C O MP T E D E S PA R L f L. R E S S E NTAI T . A L E SQ U E LS J A CQ U E S P I E T T E L. E S I L. , EN CA L E N D R I E R . • DOCUMEN TS A L. E A TT E N T I O N Lr U N I O N N A T I O NA L E M. É MO D I F I 90NT E S SAY E R CES DE SAVO I R À L. r J NT É R I E U R C E Q U E L. CO N T E XT E S E S I T U E R , CA R R É G I O N A L I SAT I O N E T D É C E N T R A L I SA MO T S Q U I , TAN T Q U I O N NIA PAS MI S Q U E LQ U E CH O S E D E R R I È R E , N I O N T PAS U N S E N S S U F F I SAMM E N T P R É C I S P O U R P O U V O I R BJf.T I R ET B�T I R S U R O U CON C R � T . JE N E OIS P A S Q U E C E G R O U P E D E R É FL E X I O N A I T E U T O U T E S L E S R É P O N S E S A U X Q U E ST I O N S , MA I S N O U S AVO N S Q UA N D M� ME E U D E S T E N DA N C E S . LÀ- D E S S U S , E S T I N T E R V E N U U N N O U V EAU G R O U P E D O N T O N PAR L E B E A U CO U P DAN S N O T R E R É S E A U , L. E G R O U P E A N S IA N Q U E J E P R É FÈ R E A P P E L E R C.R. L P. NOR D · P! CARD 'f - 5 c - G R O U P E T A D E I P U I S Q U E , I N FI N E , I L. ME S E M B L E B I E N , A P R È S A VO I R P R I S DES R E N S E I GN EMENT S , Q U E C E SOIT À L.A S U G G E ST I O N D E M . TA D E I Q U E C E GROU P E AIT ÉTÉ CRÉ É , J r AV O U E AVO I R É T É U N P E U É T O N N É D E L.A FAÇ O N D O N T I L. A É T É C R É É , O U P L. U S E XA CT EME N T D E L.A FAÇ O N D O N T L. E S C HO S E S N O U S O N T É T É P R É S E N T É E S A U D É P A R T E T Q U I N E S E M B LA I E N T P A S CO R R E S P O N D R E À L.A ST R I CT E R É A L I T É D E S C H O S E S . C oMME OI HA B I T U O E , J I A I MI S U N P E U L E S P I E DS DA N S L. E P L.AT E T JIAI E U DES R É P O N S E S P R É C I S E S D E L.A PART D E N O S AMI S Q U I É TA I E N T À L.I O R I G I N E D E T O U T C E LA . J E L E U R A l P R É C I S É Q U I E N D E H O R S D E T O U T P R O B L È ME P O L I T I Q U E , J E S O U H A I T A I S , LO R S Q U E J E J O UA I S A U X CAR T E S , C O N N A f'r R E L.A R È G L E D U J E U , Q U I O N N E ME D I S E P A S Q U I O N J O U E A U B R I DG E A LO R S Q U I O N A P P L I Q U E L E S R È G L E S D E L.A B E LO T E . T o uT C E C I N O N P A S c o N T R E M . A N C I A N , Q U I N t É TA I T P A S DA N S L. E CO U P , MA I S C O N T R E · OIAU T R E S I N ST A N C E S , Q U I N t É T A I E N T P A S P O L I T I Q U E S MA I S B E A U C O U P P L. U S É CO N O MI Q U E S , S U R L. E S Q U E L. L. E S J E N E MI É T E N D R A I PA S . Vo u s SAV E Z Q U I I L. D I ZA I N E Q U I FI G U R E À Y A D E U X P E R S O N N E S D E L.A R É G I O N S U R L.A C E G R O U P E D E R É F L E X I O N , I L. S t AG I T D E M . LO T I G I E E T o E M . M A N S I L LO N . C E s D E u x P E R SO N N E S , A V E C L. t A c co R o D E M . A N C I A l' ME F O N T R A P P O R T T R È S R É G U L I È R E M E N T C E Lf A V A N C E M E N T C E S T R A V A U X , C A R I L. N E S I AG I T P A S Q U I O N S O I T 3 6 G R O U P E S À R É F LÉ C H I R S U R L. E M � M E S U J ET ET Q U E T O U T C E C I S E P E R CU T E , I L. St A G I T Ot A L. L. E R À P E U P R È S T O U S DA N S L.A M� ME VO I E ET Q U E C HA C U N D E S G R O U P E S P R O F I T E D E S R É F L E X I O N S D E L. I A U T R E . C o MME 1 1.. s E T R o u v E Q u E N OT R E G R O U P E o E R É F L E XI O N N o R e P I CA R D I E A D É MA R R É R E LAT I V E ME NT E N A V A N C E P A R R A P P O R T À L.A R É F L E X I O N N AT I O N A L E E T F' A R R A P P O RT À L. A R É F L E X I O N A N CI A N -TA D E I . I L. E ST A B S O - L. U ME N T N O R MA L. Q U E N O U S L. E U R DON N I O N S N O S I N F O R MA T rO N S , T O U T COMM E I L. E ST N O R MA L. Q U E J E V O U S L E S DON N E . P o u R Q U O I A l -J E C O N T I N U É À A C CÉ LÉ R E R L. E T R AVA I L. O U G R O U P E D E R É FL E X I O N N o R e - P I CA R D I E ? Cr E S T Q U t l l.. Y A U N c E RT A I N N O M B R E D E G.R.E.P. NGRfi - PICARDIE - 6 c - · S U J E T S Q U I S E R E CO U P E N T A V E C I.. E S I NT E R R O G AT I O N S C E I..A c o MMI S S I O N DA U T R E M E , ET P U i s Q u E t.. E 3 N o v E MB R E , J E oo 1 s �T R E , AV E c t.. E P R É S I D E N T PE-\4-.f\ T , AU D I T I O N N É P A R t..A CoMMI S S I O N DA U T R E M E , 1 1.. ÉTAIT B O N Q U E J f A I E C E RTA I N E S R E MO N T É E S C E I..A BA S E , N O N P A S N AT I O N A I.. E , MA I S C E I..A R É G I O N , P O U R SAVO I R C E Q U E P E N SA I E N T !.. E S C A I S S E S ot E PA R G N E . L E T RA V A I L. CO N T I N U E , C E Q U E J E VA I S V O U S P R É S E N T E R A U JO U R O I H U I , C E N I E S T P A S I..A C O N C I.. U S I O N C E I..A R É G I O N , MA I S U N C E R TA I N N O MB R E C E CO N C L- U S I O N S C E C E G R O U P E C E R É F L. E X I O N . N o u s N I AU R O N S !.. E S CO N CL- U S I O N S C E I..A R É G I O N Q U E I.. O R S Q U E V O U S A U R E Z P A R T I C I P É A U X R É U N I O N S OÉ P A R T EM E N T A I.. E S Q U I S O N T D É J À C O N V O Q U É E S . C e: N f E S T D O N C QU E V E R S L. E 1 5 N o v E MB R E Q U E N O U S P O U R R O N S FA I R E Ui'4 E S Y N T HÈ S E P O U R N OT R E C O NG R È S R É G I O N A L. . C E C I O I T , J E C R O I S N O R MA L. C E V O U S FAI R E P A R T O U P O I N T F A I T P A R I.. E G R O U P E C E R É F L- E X I O N . J e: P E N S E Q U E ME S V O I S I N S N E MI E N V O U D R O N T P A S C E I.. E FA I R E 1 C l , C l A U T A N T P I.. U S Q U E C E R TA I N S P O l N T S P E U V E N T É V E N - T U E I.. L. E M E N T I.. E S 1 N T É R E S S E R , P O l N T S Q U E J E N E S E R A I P A S O B L.I G A T O I R EME N T DA N S L. A P O S S I B I L- I T É C E o ÉV E L.O P P E R t.. E 3 N o v E MB R E P U I SQ U E , cE J O U R - L.À , J E J O U E R A I D E R R I È R E MO N CH E F D E F I L.E , ET Q U I U N C E R TA I N N OM B R E C E S U J E T S N E S E R O N T P A S O B L-I GAT O I R E ME N T A BO R DÉ S . " Lr é: v o t.. U T I O N C E S C A I S S E S o r E PA R G N E , R E C O N N U E P A R T o u s COMME N É C E S SA I R E , NE P EU T SE FA I R E Q U E P A R P. A L. I E R S S U C C E S S I F S . EN E F FET , S I t.. r É V O I.. U T I O N D O I T �T R E RA P I D E , . E L. I.. E DO I T AU S S I N E P A S �T R E U N E R É VO L.UT I O N Q U I F E R A I T CO U R I R I.. E R I S Q U E OI E NT AME R L.A CO N F I A N C E C E S DÉ P O SA N T S (Qu i , DA N S I.. E U R G R A N D E MA J O R I T É , A P PA R T I E N N E N T A U X CO U C H E S I.. E S P L. U S P O P U I..A I R E S D E I..A N AT I O N ) , E T Ot É B R A N I.. E R I..A ST A B I I.. I T É C E S 3 80 MI I.. I.. I A R O S D E DÉ P ÔT S C E T O U T E S N AT U R E S D O N T L.A F U I T E OÉ S É Q U I I.. I B R E R A I T L. I É C O N OMI E DU PAY S , N o s P R O PO S I T I O N S CO N ST I T U E N T DO N C U N E P R E MI È R E É T A P E V E R S U N O BJ E CT I F F I N A L. À P R É C I S E R À L. A L.UMI È R E D E L.l E X P É R I E N C E A I N S I A C Q U I S E . N o u s A L. I.. O N S A BO R D E R S U CC E S S I V E M E N T L. E S P O I N T S P R I N C I PA U X D E C ET T E É V O L- UT I O N Q U I DO I T P R E N D R E E N COMPT E L. E S N O U V E I.. I.. E S DON N É E S P O L. I T I Q U E S ET É CO N O MI Q U E S , P L. U S PART I C U L. I È R E ME N T DA N S L. E S DOMA I N E S D E L. A D É C E N T R A L. I S AT I O N E T D E L. A R É G I O N A I.. I SAT I O N . G.i f.P . :�O Ru PI CAR uli · - 7 c - 1 - F I N A L I T É D E S CA I S S E S 01 E PA R G N E . S t , J U S Q U t À MA I NT E N A N T L E oo u B L E FI N A L I T É c E s CA I S S E S o r E PA R G N E ( s E R V I C E D E S D É P O S A N T S E N L E S A C C U E I L LA N T S A N S T EN I R COMP T E O E L E U R R E N T A B I L I T É E T E N D É F E N DA N T L E MI E U X P O S S I B L E L E U R S É CO N O MI E S / S E R V I C E D E S C O L L E CT I V I T É S LO CA L E S ET R É G I O NA LE S ET O U LO G E M E N T S O C I A L) A CO R R E S PO N DU A U X B E SO I NS O E N OT R E É P O Q U E , A U J O U R OI HU I , I L Y A L I E U O I A C T U A L I S E R N OT R E MI S S I O N E N P R E N A N T MI E U X E N COMPT E L E S P R O B LÈ ME S P O S É S P A R LE D É V E LO P P E M E N T É CO N OMI Q U E ET L E U R S CON S É Q U E N C E S BON N E S ET MA U VA I S E S . E N C E Q U I C O N C E R N E LE S D É P O S A N T S , I L Y A L I E U D E LE U R D O N N E R L E S P R O D U I T S I N DI S P E N SA B L E S À LA V I E DAN S L E MO N D E A CT U E L E T A DA PT É S À L E U R CA S P A RT I CU L I E R ( P A R E X E MP L E D E MA I N LI I N T E R CO N N E · X I O N O U R É S EA U , LA CA R T E À MÉ MO I R E , LA G E S T I O N COMP L È T E C E S P R O D U I T S A C H ET É S DAN S L E R É S EA u ) . I L Y A LI E U A U S S I D E P U I S LI A P P A R I T I O N O E L' I N F LA T I O N À D E U X C H I F FR E S , D E L E U R P R O P O S E R C E S MOY E N S D E MI E U X P R OT É G E R L E U R É PA R G N E E T S U R T O U T L E U R É P AR G N E O E P R É CA U T I O N N OT A M ME N T LO R SQ UI I L S t AG I T D E S MO I N S FAVO R I S É S . I L FAUT E N O UT R E I N C I T E R LA C R É AT I O N C E C ET T E É PA R G N E S O C I A L E E N J U ST I F I A N T MI E U X LA MO D I C I T É D E L A R É MU N É R AT I O N S E R V I E , CONT R E PA R T I E D E S P R t T S À T A U X BA S I N C I TAT I F S À LA C R É A T I O N OI EMP LO I S . E N C E Q U I CON C E R N E L E S C O L L E CT I V I T É S , I L Y A P R O BA B L E ME N T L I E U or É LA R G I R N O T R E F I N A L I T É . E N E FF E T , L E S CAI S S E S o • E PAR G N E N E DO I V E NT P L U S E N TAN T Q U E G R A N D S CO L L E CT E U R S OI É PA R G N E , I G N O R E R Lr t N O U S T R I E , L E C oMME R C E E T LtA R T I S A N AT , P A S P LU S Q U I E L L E S N E DO I V E N T I G N O R ER L A P A R T Q U I E L L E S O N T À P R E N D R E DA N S L' É LA BO RA T I O N D E L A P O L I T I Q U E É CO N O MI Q U E R É G I O N A LE SA N S , Df A I L L E U R S , R E F U S E R L E U R R E S P O N SA B I L I T É E N LA MAT I È R E . I l - P R O D U I T S O F F E RT S . A - P R O DU I T S O F F E R T S A U X DÉ P O S A N T S . 5 1 LE S P R O D U I T S A CT U E L LE ME N T O F F E RT S A U X DÉ P O SA N T S S O N T N O MB R E U X E T VAR I É S ET COMME N O U S N E DÉ S I RO N S P A S T O M B E R DA N S U N E G.R .E.P . NOR D - PICARD IE - 8 c - BANA L- I S AT I O N CO N T RA I R E VIS À À N O T R E V O CAT I O N ET À N O T R E R Ô L. E S O C I A L. V I S C E S CO U CH E S L. E S MO I N S A I S É E S C E L.A P O P U L-A T I O N , N O U S D E VO N S MA L.G R É T O U T O F F R I R U N E GAMM E MI N I MA L- E C O R R E S PO N DA N T A U X N É C E S S I T É S A CT U I L. E S C E L.A V I E CO U R A NT E , GAMME S A N S L.AQ U E L. L. E N O S D É P O S A N T S S E R A I E N T E N P R AT I Q U E O B L.I G É S OIA I... L. E R C H E R C H E R A I L.L.E U R S L. E S S E R V I C E S Q U J I L.S N E P EU V E NT T RO U V E R C H E Z N O U S , N o u S D EV O N S OO N C T R È S RA P I D E ME N T O F FR I R A U MO l N S L. E S P RO C U I T S S U I VA N T S : - CA R T E C E P A l E ME N T N AT I O N A L- E ET - CAR T E C E R ET RA I T S L.A - coMP T E E T N OTAMM E N T L. E S À 1 N T E R N A T I O N A L. E , P L. U S O É V E L.O P P É E P O S S I B L. E T E R ME P O U R L. E S A s so c i AT I -o N s E T O R G A N I S M E S So c i A u x 0 R G A N I S ME S H . L . M . - CO N S E R V AT I O N E T G E S T I O N C E S V A L. E U R S S O U S C R I T E S À NOS G U I C H ET S - A C C È S A U MA R CH É O.E S O B L- I G AT I ON S ET P L.U S P A RT I CU L. I È R E ME N T C E C E L. L. E S À T A U X VA R I A B L-E S - U N N O U V E A U P R D O U I T O U U N N O U V EA U MOY E N C E P R O T E CT I O N C E L.I É PA RG N E C E P R É CA U T I O N Q U I E S T L. A P R E MI È R E C E S É PA R G N E S P O P U L-A I R E S , N o u s N O U S P E R METT O N S OI I N S I ST E R S U R C E D E R N I E R P O I N T ; E N E F F ET , S l l l... E S T B E A U C O U P Q U E ST I O N D E P U I S Q U E L.Q U E T E MP S C E L.A P R OT E C T I O N C E L.I É PA R G N E P O P U L-A I R E , C E C I E ST S O U V E N T A C COMPAG N É OI U N E P R O PO S I T I ON C E C R É AT I O N O I U N N O U V E A U L. I V R ET P I... U S O U MO I N S A S S O R T I OI U N I NT É R � T P R OG R E S S I F E T OI U N BL-O CAG E MI N I MA L. C E S FO N D S . U N T E L. P R O DU I T , Sf i L. P E U T �T R E U T I L.E , N E P E UT � T R E CON S I DÉ R É Q U E COMME U N N O U V EA U P R O D U I T F I NA N C I E R S I I N S É RA N T OA N S L. A GAMME C E C E U X E X I STANT E T N O N COMME U N MOY E N S O C I A L. C E P RO T E CT I O N C E L.I É P AR G N E C E P R É CA U T I O N L.A P L. U S P O P U L.A I R E , N E S E R A I T - C E Q U I À CA U S E O U B L-O CAG E P R É V U . N o u s R A P P E L.O N S S U C C I N CT E ME N T N O S P R O PO S I T I O N S E N L.A MAT I È R E , P R O P O S I T I O N S V I E I L.L. E S C E P R È S C E O I X A N S : - CHAQ U E A N N É E I L. E S T CO N ST A T É S U R L. E L I V R ET A ou C H E F C E FAMI L.L.E ( Au S E N S F I S CA L. OU T E R ME ) , L.A S O MME MI N I MA L. E L.A I S S É E E N OÉ P ÔT T O U T E I... I AN N É E , C. IU P. �!!PO · P!C;\ RDJE - 9 c - - C ETT E S O MM E CAN S U N E L I M I T E C E 6 . 0 0 0 F ( C H I F F R E P O UV A N T � T R E P R É C I S É O U MO D I F I É ) R E Ç O I T U N COMP L É M E N T C E R É MU N É R AT I O N C A L C U L É P A R LIA P P L I CAT I O N C I U N T A U X É G A L À L A D I F F É R E N C E E N T R E L I A U G M E N T AT I O N c u e c OT c E LA v t E E T LA R É Mu N É R AT I O N N O R MA L E c u L i v R ET A . C E C I P E R ME T T R A I T CAN S N OT R E E S P R I T U N A J U S T E M E N T E N VAL E U R CO N S T AN T E C E LA S O MME Q U E T O U T MÉ N A G E E S SA Y E C E METT R E C E CÔTÉ P O U R P A R E R A U X C O U P S OU R S T E L S Q U E , O B S È Q U E S , I N T E R V E N T I O N CH I R U RG I CA L E , MA LA C l E , A C C I D E N T C E V O I T U R E , COU P S O U R S DO ME ST I Q U E S , E T C . , , n S t LA S O MME C E 6 . 0 0 0 F P E U T P A R A IT MO D E ST E À C E R TA I N S , J E R A P P E LL E Q U E LI É N O R ME MAJ O R I T É C E N O S L I V R ET S , L I V R E T S V R A I ME N T P O P U LA I R E S C E LA P A R T I E L A MO I N S FAVO R I S É E C E N O S PO P U LA T I O N!$ , E S T I N FÉ R I EU R E , EN NOMBR E , À 6 . 0 0 0 F . J E R A P P E LL E Q U E , P O U R LA P A R T I E LA P L U S PO P U LA I R E C E N O S CLI ENTS , 1 L N E S I AG I T P A S 0 l A V O l R U N N O U V EA U P R O C U I T COMP LI Q U É , C ETT E C L I E N T È L E D É S I R E C E S C H O S E S S I MP L E S . E LL E N E C E MA N C E P A S C E S S O MM E S A S T R O N OMI Q U E S , MA I S A U MO I N S C E R ET RO U V E R S O N É PA R G N E CO U P S OU R S , E T CI E S T C E L L E - L À Q U E N O U S D E VO N S P R É S E R V E R . 11 8 - P R o c u t T S O F F E RT S A U X Co L L E CT I V I T É s . LA c É c E N T R A L I SAT I O N , LA R É G I O N A L I SAT I O N ET T O U T C E Q u t E N D É CO U L E , MO D I F I E N T Lt É: TAT A CT U E L D E S C HO S E S . E N PA R T I C U L I E R , LA CR É AT I O N ct u N C o Mt T É c E s P R � T s ( A R T I C L E 4 8 T E R cu P R O J ET C E Lo t ) E T LA R É O R I E N T AT I O N C E S 5. 0 . R . A C COMPAG N É E C E LI E NT R É E MI N O R I T A I R E MA I S T R È S S I G N I FI CAT I V E C U C o N S E I L R É G I O N A L CA N S S O N CA P I T A L , N O U S O B LI G EN T À I N T É G R E R C E S N O UV E LL E S DON N É E S CA N S N OT R E A CT I V I T É ET CA N S N O S R A P P O R T S A V E C LA CA I S S E C E S D É P ÔT S . E N E F F E T , S I LA R É G I O N CO l T P O U VO I R J O U I R CI U N E C E R T AI N E A U T O N O M I E C E F I N A N C E ME N T , C E CI V E U T C I R E Q U E N OT R E C O L L E CT E S E R A DI V I S É E E N T R O I S ( ET N O N E N C E U X COMME MA I N T E N A N T ) : U N E P A R T A F F E CT É E A U X B E SO I N S C E S CO L L E CT I V I T É S LOC A L E S ET R É G I O N A L E S , U N E P A R T A F F E CT É E À LA P É R É Q UAT 1 O N NAT I O N A L E ET E N OU T R E U N E P A R T A F F E CT É E A U X B E S O I N S É CO N OMI Q U E S R É G I O N A U X . C ETT E E NV E LO P P E R É G I O N A L E , M� ME S I E LL E E ST DÉ PO S É E MAT É R I E L L E M E N T À LA CA I S S E C E S D É PÔ T S , D E V R A 'ê:T R E " A DMI N I ST R É E" C.R.E. P. NORO · PI CARDIE - 10 c - P A R L. E S CA I S S E S ct E PA R G N E A U N I V E AU R É G I O N A L. ET A F F E CT É E CA N S L.E c A e R E cE L. t A R T r C L.E 4 8 T E R P A R L. E S CA I S S E S c r E P A R G N E . SoN MO N T A N T S E RA A F F E CT É À C E S P R � T S CU T Y P E C E C E U X Q U E N O U S C O N N A I S S O N S C É J À O U À C E S P R �T S C E T Y P E N O UV EA U E N FAV E U R C U C o MME R C E , C E L.tA R T I S A N A T E T C E L. d N O U ST R I E A U T RAV E R S C E S S . D R , O U C E T O U T AUT R E O R G A N I SM E • S P É C I A L- I S É . L E V O L. U ME C E N OT R E CO L.L.E CT E T R A C I T I O N N E L. L. E R I S Q UA N T C E N E P A S S U F FI R E P O U R S U B V E N I R A U X B E SO I N S C E L. A R É G I O N , N O U S C E MA N CO N S U N AMÉ NAG E M E N T C E L. A L.O I M t N J O Z V E R S L. E SY S T È ME EMP L.OY É E N A L.s A C E M o s E L. L.E . E N o uT R E , L. E s CA t s s E s c• E P ARG N E D E V R O N T L-AN C E R E T P L.A C E R A U P R È S C E L. E U R C L. I E NT È L. E , C C A UT R E S P R O DU I T S C U TY P E O BL- I G AT I O N S , É V E N T U E L. L.E M E N T BO N S C E CA I S S E , ET C • • • À D E ST I NAT I O N B I E N P R É C I S E ET AV E C L.A G A R AN T I E C E S C O L. L. E CT I V I T É S B É N É F I CI A I R E S ; L. À E N CO R E L.t O P É RAT I O N S E R A R É G I O N A L- E , L. E S FO N DS E N ATT E N T E C I UT I L.I • S AT I O N É TA N T , CA N S U N P R E MI E R T E MP S , D É P O S É S À L.A C A I S S E C E S D É P Ô T S T O U T E N R E ST A N T CO N T R Ô L-É S R É G I O N A L.E ME N T . Lt E X P É R I E N C E C I RA C E Q U I I L. Y A U R A L. I E U C E FAI R E U l-TÉ R I E U R E M E N T . Ill - S T R CT U R E cu R É S EA U . D E C E Q U I P R É CÈ D E , I L. D É CO U L-E Q U E L. E R É S EA U D O I T COMP O R T E R T R O t S N I V E A U X S U F F I SAMM E N T C HA R P E N T É $ E T É Q U I L. l B R É S , I N T E R P É N ÉT R É S CO N C FO R MA N T U N T O U T N O N O I S S O C I A B L. E E T P A R CO N S É Q U E N T O B L. I GAT O I R E P O U R C H A C U N : L. E S CA I S S E S O E BA S E , L. E N I V E A U R É G I O N A L. ET L. E N I V E A U N ATI O N A L. . A - L E s CA I S S E S c E BA s E . E L. L. E S CON S T I T U E N T L.A BA S E C U S Y ST È ME ET S t O B L. I G E N T P A R L.À·M�ME À A C COMP L- I R AV E C L. t A I O E OU N I V E A U R É G I O N A L. ET É V E N T U E L. L. E ME N T O U N I V E AU N AT I O N A L. , T O U T E S L. E S T .:. C H E S P E R METT A N T AU R É S EA U O E R E MP L. I R SA MI S S I O N ET S E S F I N A L. I T É S O E FAÇ O N E F F I CA C E . E L. L. E S O N T DO N C U N E T A I L. L. E MI N I MA L E S U F F I S A N T E L. E U R P E R MET · T A N T CI A C C O MP L. I R N O N S EU L. E ME N T L. E U R MI S S I O N L. O C A L. E , MA I S E N O UT R E Ot A P P O R T E R U N E Q U OT E · P A R T À J... I O E U V R E R É G I O N A L. E ET N AT I O N A L- E E L. L. E S t � f P . N!)i?ll - PI(AfŒIE - 11 c - S E R O N T D I R I G É E S P A R U N C o N S E I L DIA DMI N I S T R AT I O N DO N T L E MO D E D E C HO I X , S A N S R E N I E R U N P A S S É Q U I A O BT E N U U N PA S S É E N V I A B L E , S E R A P R OG R E S S I V E ME N T A DA P T É À LI É V O L U T I O N S O C I A L E E T É CO N O MI Q U E Q U E N O U S CON N A I S - SO N S . C ET T E A DA PT AT I O N S E F E RA P A R É T A P E S . E LL E N E C H E R C H E RA P A S À CO N S E R V E R L E S Y ST È ME D E COO P T AT I O N I NT É G RA L E A CT U E L L E M E N T U T I LI S É . P A R CONT R E , E L L E N E P O U R R A P A S CO P I E R L E S Y S T È ME D E S S O C I É T É S NAT I O N A L I S É E S : E N E F F ET , C E L L E S -C l O N T U N P . o . G . A LO R S Q U E LE S CAI S S E S DI E PAR G N E , T O U T A U MO I N S À LA D I ME N S I O N R E LAT I V E ME NT R E ST R E I N T E D E LA P L U PA R T OI E N T R E E LL E S N E J U ST I F I E N T P A S U N E T E LL E ST R U CT U R E ; E N O UT R E L E S A D MI N I ST RAT E U R S D E S So c i É T É S NAT I O N A L I S É E S S O N T N O MM É S P A R L'AUTO R I T É D E T U T E L L E , C E Q U I N E P A R A f'T P A S S O U HA I TA B LE E N C E Q U I N O U S CON C E R N E , S O U S P E I N E D E P E R D R E N OT R E P E R S O N N A L I T É . E L L E S D E V R O N T A U S S I É V I T E R U N E Q U A S I I D E NT I F I CA T I O N E N T R E L E C o N S E I L o r A oMI N I ST R AT I O N E T L E P O U V O I R P O LI T I Q U E LO CA L O U R É G I O N A L , I D E N T I FI CAT I O N Q U I CON D U I R A I T À U N R I SQ U E D E C H A N G E ME N T B R U T A L À C HAQ U E É L E CT I O N . N o u s P EN SO N S DO N C SOU HAI TA B LE O f l N T R O O U I R E DA N S L E S C o N S E l L S o r A OMI N I ST R AT I O N D E S R E P R É S E N TA N T S DÉ S I G N É S P A R L A M u N 1 C l P A L I T É O U s i È G E , P A R LE Co N S E I L G É N É R A L ( P A R MI L E S É L u s o u T E R R I T OI R E D E LA CA I S S E or E PA R G N E ) , D E S R E P R É S E N TAN T S D E S D É P O S A N T S P A R T I R AG E A U S O R T P A R MI C E U X R É P O N DA N T À C E R TA I N S C R I T È R E S E T D E C O N S E R V E R ". MAJ O R I T A I R E ME N T D E S A DMI N I S T R AT E U R S COO P T É S S U I VA N T D E S R È G L E S P E R METT A N T D E MI E U X A S S U R E R LA R E P R É S E N T AT I O N S O C I O-P R O F E S S I O N N E LL E D E L A Z o N E . E N o uT R E , LE D I R E CT E U R G É N É R A L , N O MMÉ P A R L E C o N S E I L orA oMI N I S T R AT I O N S U R P R O P O S I T I O N O U P R É S I D E N T , ET L E S R E P R É S E N T A N T S O U P E R SO N N E L DÉ S I G N É S DA N S LE CA D R E D E L A LOI , A S S I S T E RA I E N T A V E C VO I X CO N S U LTAT I V E A U X R É U N I O N S OU C o N S E I L o r A oMI N I ST R AT I O N , LA V O I E DÉ L I B É R A T I V E N E P O U VA N T L E U R �T R E DO N N É E O U FA I T C E LA P E R MA N E N C E O U MAN DAT o u D I R E CT E U R G É N É R A L • • • • " J e VO U S R A P P E L L E , E N E F F E T , Q U E DA N S U N C o N S E I L or A oMI N I S T R AT I O N , 1 L FAUT Q U E L E S MEMB R E S O U Co N S E l L N E SO 1 E N T P A S D E S " P E R MA N E N T S" E T Q U E L E U R MAN DAT P U I S S E �T R E R E N O U V E LÉ , C E Q U I N E S E R A I T P A S L E CAS o u D I R E CT E U R G É N É R A L . n • • • • E T D E C E Q U f O N VO I T MA L L E S SA LA R I É S AVO I R D R O I T D E VOT E C.R.E.P. NORD · PIC�ROIE - 12 c - S I I.. E D I R E CT E U R G É N É R A L. N E L.tA P A S . LA G E ST I O N À CO U R T T E R ME D E L.A CA I S S E S E R A A S S u R É E P A R U N C o M I T É D E D I R E CT I O N c o MP o s É ou P R É S I D E N T o u C o N S E I L. o r A oMI N I S T RAT I O N A S S I ST É D E S MEMB R E S c E S O N B U R EAU , E T o u D I R E CT E U R D E I..A CA I S S E É V EN T U E I.. L. E ME N T A S S I S T É D E S E S A DJ O I N T S . - L E N I V E A U R É G I O N A L. . 8 C E L. U I - C I E ST T R È S D I F F É R E NT D E J.. I O RGAN I S AT I O N A CT U E I.. L. E . E N E F F ET - J.. I A O H É S I O N D E S C A I S S E S DO I T y tT R E O BI.. I GATO I R E - I L. DO IT A P PO R T E R A U X C A I S S E S T O U S I.. E S S E R V I C E S D O N T E I.. I.. E S O N T B E S O I N P O U R A C COMP L. I R I.. E U R MI S S I O N A U P R È S D E I.. E U R C I.. I EN T È L. E - 1 1.. R E P R É S E N T E L. E s CA l s s E s v 1 s À v 1 s o u P o u v o 1 R R É G I O N A L. E T , E N CO N S É Q U EN C E , I L. S f E N GAG E P O U R I.. E U R COMP T E V I S À V I S D E I.. U I - I L. COMPT A B I I.. I S E ET G È R E É V E N T U E I.. I.. E M E N T E N T O U T O U E N P A RT I E I.. E S FO N D S N O N I N V E S T I S E T N O N D É P O S É S À L. A C A I S S E D E S 0 É P 0 T S . - I L. E ST J.. 1 0 R G A N E D E D É C I S I O N P O I.. I T I Q U E D E I..A ST R U CT U R E R É G I O N A I.. E E T V E I I.. I.. E À S O N A P P I.. I CAT I O N . I L. P O U R R A I T �T R E ST R U CT U R É D E I..A FAÇ O N S U I VA N T E : A ) I L. S E R A I T CO N ST I T U É E N U N I O N R É G I O N A I.. E D O N T I.. E T E R R I T O I R E COU V R I RA I T I N T É G RA L. E ME NT U N E O U P I.. U S I E U R S R É G I O N S É CO N O MI Q U E S . e ) I L. S ER A I T A DMI N I ST R É P A R U N C o N S E I L. orA o MI N I STRAT I O N COMP O S É or A oMI N I ST R AT E U R S ET D E D I R E CT E U R S D E CAI S S E S É L.U S P A R L. E S CA I S S E S ( s U I V A N T U N E R É PA RT I T I O N À P R É C I S E R ) E N T E N A N T COMPT E D E L.t i N O I CAT E U R otACT I V I T É c E CHAQ U E CA I S S E o• E P A R G N E . E NT R E R A I E N T É G A L. E ME N T DA N S L.E Co N S E I L. otA OMI N I S T R AT I O N DA N S I.. A M�ME P R O P O R T I O N Q U E DA N S L. E S Co N S E I L. S orA oMI N I S T R AT I O N D E S CA I S S E S o t E P A R G N E , D E S É r... u s o É S I G N É S P A R L. E Co N S E I L. G É N É R A L. E T L. E Co N S E I L. R É G I O N A L. P A R MI t.. E S É L. U S A D MI N I ST R AT E U R S D E CA I S S E Dt E P A R G N E . c A S S I ST É ) S o N C o N S E I L. o t A DMI N I S T R AT I O N S E R A I T P R É S I DÉ PAR U N P . O . G . ou N O N D ' U N D I R E CT E U R G É N É RA L. ( o u r... r É Q U I VA L. E N T S U I V A N T I.. A FO R ME J U R I Q I Q U E C H O I S I E ) À T E MP S P L. E I N ET DO N C R É MU N É R É , Q U I A U R A I T É G A L. E ME N T L. A R E S PO N S A B I L. I T É D E L.A G E S T I O N C E S O R GA N I S M E S DÉ P E N DA N T D E r... t U N I O N R É G I O N A L. E . t.R [ P . NO RD · Pl tAR OIE - 13 c - - L E G . R . E . P . O R G A N I S ME F I N A N C I E R À L. I O BJ E T ET AU X ATT R I B U T I O N S É L.A RG I E S P O U R R É P O N D R E A U X B E S O I N S E X P R I MÉ S P L. U S HAUT E T D O N T L. E C o N S El 1.. otA OMI N I S T R AT I O N S E R A I T MAJ O R I T A l R E M E N T CA l S S E o r E P A R G N E E T MI N O R I TA I R E M E N T CA I S S E .C E S D É P Ô T S ET C o N S E I L. R É G I O N A L. . I L. N E S E S U B ST I T U E R A I T É V I D E MM E N T P A S À L.A CA I S S E C E S D É PÔT S DO N T L. E R Ô L.E C E G E ST I O N N A I R E F I N A N C I E R S U B S I ST E R A I T . - L. E o u L. E S c . T . l . R . ( AU T E R R I TO I R E R E MO O E L. É S E I.. O N I.. E S F R O N T I È R E S c E s R É G I O N s) o o N T L. E s C o N S E I L.S o • A o MI N t S T R AT t O N S E R A I E N T MAJO R I T A I R E M E N T coMP O s É s C E D I R E CT E U R S O E CA I S S E S o• E P A R G N E . - U N O R G A N I S ME A DMI N I ST RAT I F C HA R G É C E t.. r A oMI N I S T R AT I O N G É N É RA L. E , C E S R E I..A T I O N S S O C I A L. E S R É G I O N A L.E S , E T L.A FO R MAT I O N P R O F E S S I O N N E IJ,LÀ L.1 É CH E L. O N R É G I O N A L. , O E 1.. 1 A N I MAT I O N C O MME R C I A L.E E T C E L. I I N S P E CT I O N C E S CA I S S E S ot E PA R G N E ( E N CO N N E X I O N AV E C L.E CO R P S 01 A S S I S T AN C E -C O N T R Ô L. E C E t.. t U N t O N NAT I O N A L. E) . o ) t.. r U N I O N R É G I O N A L. E P A R s o N P R É s t o E N T o u T o u T E AUT R E P E R S O N N E o É S I G N É E D E V R A I T P A RT I C I P E R A u C o MI T É R É G I ON A L. c E s P R tT s , Au C o N S E I L. o • A o MI N I ST R AT I O N cE L.A S. O . R . ( o o N T E L. L. E S E R A I T É v t o E MM E N T A CT I O N N A I R E) E T A u C o N S E I L. E co N O MI Q u E ET S o c i A L. R É G I O N A L. . R E MA R Q U E S . ( 1 ) L. E P O U R C E N TA G E o E D I R E CT E U R S M E MB R E S o u C o N S E I L. o•A oMI N t ST R A T t O N C E t.. t U N t O N P O U R R A I T tT R E C E 5 0 % O U N O MB R E C E S É L. U S SO U S R É S E R V E Q U E L. E S D I R E CT E U R S ( o u O U MO I N S L. E S CAN O I OAT S À C E P O ST E ) A C C E P T E N T O I A S S U ME R L. E U R S FON CT I O N S O I R E CT O R I A L. E S E N T A N T Q U E R E S PO N S A B I.. E S OI E N T R E P R I S E S E T OO N C AV E C U N S T A T U T O I F F É R E N T C E L. E U R STATUT A CT U E L. . ( 2 ) C o M P T E T E N U O U R Ô L. E C E P I..A Q U E T O U R N A N T E Q U E J O U E R A I T DO R É N AV A N T L. t U R CE , I L. S E R A I T S O U HA I T A B I.. E Q U E L. E O é: t.. É G U É R É G I O N A L. C E L. A C D C AS S I ST E C E CR O I T AV E C VO I X CO N S U I.. T AT I V E A U X R É U N I O N S O U C o N S E I L. C E t.. t U N I O N R é: G I O N A L.E . C.R. E . P. NORO · PI CARDIE - 14 c - c - LE N I V EAU NAT I O NA L . L r U N I O N N A T I O N A L!, À DEVRAI ENT D O MA I N E S O B LI GAT O I R E MEN T NON CE LLES-Cl CO U V E R T S UNE CEs cE LA D - À L.A REPR TUTELLE , L.A CA I S S E É RER LES É FI N I T I ON L I MI T E R A I T ET L. I H A R MO N I S AT I O N - À LIAS S I STAN C E TRAIT AUX DÉ PôT s , - À AT T R I B UT I O N S MA I S AU RA I T AUX POUR EN PART I CU L I E R PRODUITS É S E NTAT I O N cEs SES É. A U RA I E N T CES U N IONS RÉGI ONALES LES U N I ONS RÉGI ONALES CIAUTOR I T ATT R I B UT I O N S - À - N ADH PAR É LÉ G A T I O N D LAQ U E L L E É G O C I AT I O N S N S v N C I CA T S L. E S TECHN IQUE ET AVEC cE L. E S ÉS És S A LA R I C O MM E R C I A L E AUT O R I T UN ION S ENTRE CO N T R Ô LE ÉV E NT U E LLEMENT AU X C E N T R A L I S AT I O N S COMPTA B L E S ET FI NANCI P O L. I T I Q U E S C E L. A A c M I N I S T R AT I O N cE ÈRES É C E S SA I R E S . EN S T R U CT U R E O UT R E , N A T I O N A L. E E L. t- E 15 R À É S ENTÉ S PAR É PARTI T I O N C E L L. E S E RA I T TI O N cE s L. I O R G A N E t_ r À V E I LLE DIRIG PAR ÉE ÉE SON PAR D É CI S I O N S A P P LI CAT I O N . Co N S E I L uN A s s E M B LÉ E G É N É R A L E , ( L. cr L. E S CAN D I DAT S SERAIT A c M I N I S T R AT E U R S , D I R E C T E U R S U N I O N S R É G I ON A LE S . COMPO S C E U N I O N S R É G I O NA LE S . LES ENTRE E ST ET SERAIT É LUS MEMB R E S PR I L CE É LÉ G U É S D CO R R E S P O N DA N T AU PO l OS ET COMPTE E t- u s , L r A s s E M a L. É E G é: N É R A L. E U N IO N S RÉG IONALES CES CE TENU CHAQ U E ÉTANT CI U N E S E M B LA B L. E L. E S OA N S É LI SANT UNE PROPOR- UNION. l V - Co N CLU S I O N . C ES D É PART RIT CA I S S E S ÉS PR NE CE ET ET AUX AUT R E S AS S EMBL AU X T U T E L. L. E C r E ST É ES O O R I E N T AT I O N S ÉTEN DENT C I A L. l- E R AVANT SAVO I R CES ET Q U E LQ U E S DO N C CE V O L. O N T AI N S I R À É PUISER PAS PLUS N E L. O I N , L. E S U J ET . É S É C O N O MI Q U E S QUIAUX C ET T E É F L. É C H I R S O U HA I T S P R E MI ET É P A R T E M E N T A L. E S . C E ÈRE R R E N CO R E ET FI NANCI É F O R MI S T E S AUX Q U E ST I O N ÉPON DRE Q U E L. O R S OE ÈRES JE CE D ÉSIRS NOS POUVO I R OU O E MA N C E NO S CE PO I N T FA U O R A I T - 1 1... CO R R E S P O N D E N T E l- L. E S SI QUIUN CON ST I T U E NT AUTO- P O L. I T I Q U E . AUX P R O C HA I N E S U N S - 15 c - J E VO U S D E MAN D E C E N E P A S D I S CU T E R C E C E C I A U J O U R CI H U I . N O U S A U R O N S L.t O C CA S I O N DI E N D I S CU T E R L.O R S C E N O S R É U N I O N S C É P A R T E ME N T A L. E S . A UJO U R Cl H U I , J E VO U L.A I S S I MP L.E M E N T vo u s L. I V R E R L. E R É S U L.TAT D E S R É F L.E X I O N S À L.A S U I T E CE L.A D E R N I È R E R É U N I O N C U G R O U P E D O N T J E V O U S A l P A R L.É . C ET T E R É U N I O N R E MO N T E À MA R D I D E R N I E R , E T I L. N E N O U S É T A I T P A S P O S S I B L. E , ( c E N I É T A I T P A S SO U H A I T A B L.E) C E L. E S D I F FU S E R AVAN T . J E VA I S MA I NT E NA N T PA S S E R L.A P AR O L. E À M . U R l Q U I V A N O U S E N T R E T E N I R D E S U J ET S D I F F É R E NT S , MA I S Q U I S O N T , J E C R O I S , CON N E X E S À CE QUE JE VI ENS CE CIRE. 1 6 H 00 M. U R l . - M . L. E P R É S I C E N T . M E S CA ME S . M E S S I E U R S . J E R EG R ETT E CI �T R E A R R I VÉ E N R ET A R D P O U R E N T E N DR E M . ST RA U S S- K A H N ET JI E S P È R E Q U E C E Q U E J I A I À V O U S C I R E N E F E R A P A S COU B L. E EMP L.O I . 0 1 A P R È S L. E S E X P L. I CAT I O N S Q U E L. U I ET MO l AVO N S E N T E N DU C U N O U V E A u CoMMI S SA I R E A u P t..A N s u R c E Q u E S E RA I T L. E P L.A N I N T É R I MA I R E , E T U N E P R E MI È R E V U E À L. O N G T E R ME C E L.I É CO N O MI E FRA N Ç A I S E , L. E S B E S O I N S CI É P ARG N E V O N T � T R E E XT R A O R. D I N A I R E ME N T CO N S I C É R A B L.E S . O N N E D I T P A S MO I N S Q U E T O U T E L.I I N CU ST R I E F R A N Ç A I S E A B E S O I N CI �T R E R E ST R U CT U R É E , MO D E R N I S É E P O U R FAI R E FA C E À L.A CO N CU R R E N C E , À Q U O I S I AJOUT E N T L. E C É V E L. O P P E ME N T C U S E CT E U R C E P O I NT E , À L.A FO I S L. E C É V E L.O P P EME N T D E L.I É N E R G I E ET L. E S I N VE ST I S S E ME N T S CO N S I D É R A B L. E S Q U I CO N DU I R O N T À C E S É CO N OMI E S CI É N E RG I E , ET L. E S D É F I C I T S P U B L. I C S Q U I , S I O N V E U T É V I T E R C E S T E N S I O N S I N FL.AT I O N N I ST E S , DO I V E N T � T R E C O U V E R T S P A R U N E É PA R G N E AU T H E N T I Q U E , À Q U O I S I AJ O U T E L. I A P P O R T E XT É R I E U R Q U E C O N ST I T U E U N D É F I C I T C E BAL.A N C E D E S P A I E ME N T S Q U I D E V R A I T P RO G R E S S I - V EM E N T �T R E R É D U I T , CI E ST - À- D I R E Q U E L. À E N C O R E , I L. F A U D R A Q U I U N E É P AR G N E NAT I O N A L. E S E S U B ST I T U E À L.I A P P O R T DU D E H OR S . T o uT C E L.A N I A P A S É T É C H I F F R É , MA I S O N P E UT CO N S I DÉ R E R Q U I I L. FAU D R A I T R EV E N I R AU T A U X L. E P L. U S É L. E V É D E L. t É P A R G N E NAT I O N A L. E G L.O BA L. E , Ct E S T - À- C I R E L.A S O MME C E C E L. L. E C E S MÉ N AG E S , D E S S O C I É T É S ( s i L. E S E N T R E P R 1 S E S 1 N D l V I D U E L. L. E S 50 N T C O M P rr E, E S AV E C L. E S ME, N A G E S ) , L.t E, P A R G N E D E S P O U V O I R S P U B L. I CS , C I E S T - À- O I R E L. I EXCÈ S D E S R E C ET T E S COU R A N T E S S U R G.R.E . P . NüRD - PI CARDIE - t 6 c - L. E S D É P E N S E S CO U RA N T E S , U N E P A RT I E A L.L.ANT C O U V R I R L. E S I N V E S T I S S E ME N T S , T o uT C E L.A ATT E I N T C E S C H I F F R E S S U P É R I E U R S À 2 6 O U 2 7 % OU P RO DUl T NAT I O N A L. G L. O BA L. . L E P R O B L.È ME Q U I V A S E P O S E R À N O U S DA N S L.A N O U V E L. L. E P O L. I T I Q U E Q U I S U I T L. E CHA N G E ME NT É L. E CT O R A L. E ST C E C O N C l 1.. 1 E R U N T.A U X É L. EV É , ET M�ME MAJ O R É , OI É PA RG N E AV E C L.A R É D U CT I O N C E S I N É GA L. I T É S . ON NE P E U T P A S S O U S - E ST I ME R L.A O I F F I C U L.T É . O N S A I T Q u r E N T E R ME S T E C H N I Q U E S , ' '- E X I S T E u N E Lo t c E Q U I FA I T C E L.t É PA RG N E U N E FO N CT I O N P R OG R E S S I V E O U R E V EN U , MA I S O N P E U T A U S S I S E R É FÉ R E R À C E S R E MA R Q U E S C E BO N S E N S , I L. E S T O f A U T A N T P L. U S A I S É OI É P A R G N E R Q U E L. E S B E S O I N S C E BA S E S O N T O É J À SA T I S FA I T S ET Q U f J L. R E ST E U N E MAR G E O I S P O N t B L. E , L E P R É S I D EN T N O U S RA P P E L.A I T T O U T À L.I H E U R E Q U I E N N O M B R E , L. E S L. I V R ET S C E CA I S S E or E PA R G N E N f ATT E I G N A I E N T Q U E C E S MO N T A N T S FAI B L.E S , MA I S E N R EVAN C H E U N E MA S S E T R È S I MP O R T A N T E C E S D É P ÔT S , C E U X Q U I A V O I S I N E N T O U ATT E I G N E N T L. E P L.A FO N O S O NT L. E FA I T OI U N E MI N O R I T É C E DÉ P O SA N T S , 5 1 O N R E GA R D E Q U E L.L. E E ST L.A R É P A R T I T I O N O U PAT R I MO I N E , O N S I A P E R<;: O I T Q U E L. E MU 1.. T l P L. E Q U E R E P R É S E N T E C E PAT R I MO I N E P A R R A P P O R T A U R E V E N U E ST O I A U T A N T P L. U S É L. E V É Q U E L. E R E V E N U E S T L. U I -M�ME P L. U S É L.E V É , N o u s A V O N S U N E R É P A R T I T I O N T R È S t N É G A L. E C E S R EV E N U S , E T N O U S AVO N S U N E R É P A RT I T I O N B E A U COU P P L. U S É G A L. E C E S PAT R I MO l N E S , C E Q U 1 E S T o Q À P l- U S I E U R S C HO S E S , I L. y A L.I H É R I TAG E , E N S U I T E S U R C E S PAT R I MO I N E S P L. U S D I V E R S I FI É S I L. Y A C E P L.U S G R AN D E S CHA N C E S C E P L.U S -VA L. U E S , ET E N F I N S U R C E S R E V E N U S P L. U S É L.E V É S , 1 1.. E S T P O S S I B L. E OI A C C U MU L. E R CAV A N T AG E , L E P R O B L.È ME MAJ E U R E S T OO N C C E C O N C I L. I E R L. E O É V E L.O P P E MENT C E L.I É P A RG N E AV E C L.A R É DU CT I O N CES I N É G A L. I T É S , P A R AI L. L. E U R S , I L. E S T B I E N C E R T A I N Q U E , OA N S L. E S O R I E N T AT I O N S C E L. A P O L. I T I Q U E É C O N O MI Q U E , I L. Y A U N C E R T A I N N O MB R E DI I N V E S T I S S E ME N T S P R I O R I T A I R E S , Q U I S E T R O U V E N T T R È S L.A R G E M E N T 'i!: T R E C E U X Q U I S O N T C O U V E R T S P A R L. E C I R C U I T D E S CA I S S E S or E PA R G N E E T C E L.A CA t S S E C E S D É P ÔT S , O N P E UT R E L.AN C E R L. E L. O G E ME N T , ET L. E N I V E A U Q U fAT T E I G N E N T L. E S L.OY E R S O U L. E S V E N T E S DI I MME U B L. E S P R O U V E B I E N , OA N S L. E S T E R M E S C E L.A P L. U S S I MP L. E É CO N OMI E L.t B É R A L. E , Q U E MA L.G R É C E Q U E D I SA I E N T U N C E R T A I N - 17 c - N OMBR E CE T ECH N I C I EN S , 0N UNE SAU R A I T À T E N DA N C E l.. A !.. E S QUE B E SO I N S l.. E BA I S S E B E SO I N CES NE E ST V A L. E U R S SONT PAS COUVE RTS, V R A I ME N T I MMO B I L. I C O U V E RT È RES À ET y S l l l.. L.A AVA I T BAI S S E CES l.. O Y E R S , 0R, DA N S l..A P U B I.. I C S SUR A CT I V I T SIAPER BAS l.. A ÉS EN l..A DON N ENT l.. E RAPPORT MA C H I N E S ET f t.. EN Y P A R T I C U L. I E R , UNE O C O N T R I B UT I O N TAT I O N S !.. I O N R CES EN CE PAS É Q U 1 1.. 1 B l.. I Q U E S , BRE l.. I I M P OU ÔT ET Au PAI EMEN T S , CHARGE POUR QUI CES SE CE POUR L. I À PREN EZ ÉRI EUR t.. I F I S C A L. E ONT C E L.A 1.. 1 S T E l..A CE P0U R ET !.. E S R E L.A T I V E M E N T À 1.. E CES É T R O L. E , P SONT EST PEU PR C 1 ME N T , ON ÈS AU 1 1.. R E L.A T I V E ME N T E S S E N T I E l.. l.. E M E N T , I N F R A S T R U CT U R E S ÉS R A U X Q U E L. l.. E S f t.. EST Y CE EN MO D E S T E Q U E L. Q U E S P U B I.. I Q U E S ET , É G I O N A L. E S , VOT R E SAVO I R AURAIT I N CI TAT I O N S .i'.- o i R E É S EAU R !.. E S CE I N C I T AT I O N S l.. A É PARG N E , T O T A L. I T ( MA l S É NOUS CE QUE MA I S APPORTE NI EN SOIT È ME OE PAS l.. O G E M E N T C E L.A t.. t EST QUE ORIEN J I E S SA I E R ; ET É PARG N E , t.. t l.. E TAUX, CES À !.. E S É PARGN E QUE CONTRAI R E , S O MM E S TOUT À G l.. O B A L. , BESO I N S EN SONT SORTES F I S C A L. E S QUIAU CES CEUX P R O B L. É Q U I I.. I B R E É C O N O M I Q U E !.. ! Q U E L. l.. E S F I S C A L. E S L. E CI E S T - I N F R A S T R U CT U R E S , l.. I J M P I L. Y I L. ÔT N E I N CI T E . F I N A N C E ME N T , t.. À ) , OU O EN ÉPENSES PU I N V E ST I S S EMEN T S COU VERT PAR l.. A S O MM E É PARG N E , où MO M E N T l l.. S TOUTE É N E RG 1 E 1.. 1 C O L. l.. E C T I V I T !.. E S CO N C E R N E EN  T I ME N T È S ENT P U B L. I C S E ST , CES POSE DO N N E R , I N V E S T I S S E ME N T S , P R O D U CT I F S , B C O N S O MMA T I O N TOUT QUI O R I E N T AT I O N S È ME QUI E XT MA I S P E S S E N T I E L. l.. E MA I N - O I O E U V R E . É MU N É R A T I O N S , VOUS 0E É l.. E ET FA I T TRAVAU X P l..A C E BESO I N S C O N CU R R E N C E S1 SUR- CE PEUT F O N D A M E N T A L. , FA S S E SUR ON l.. E U R FAUT É R I AU X , S U C C E S S I V E ME N T , MA N I E M E N T E ST 1 1.. P U I SQ U E T R A V A I L. S1 !.. E S A CT I V I T É CI S I V E . D P R O B L. QUE T RA I T E R MAT CES CE OE É V E L. O P P E M E N T !.. E S SONT L e: CE !.. E S ET SQ R , 81EN l.. E BEAUCO U P  T I ME N T OI U N E 1.. 1 E M P L. O I CE PAl EMENT S , T R A V A I L. A A l l.. l.. E U R S , É C RO I S SANT BEAUCO U P C e: CE AU D B l.. I S T E , F A U T TR A N S P O R T E R PAR CES ORDRE QUE PAR A C T U E L. l.. E B A I..A N C E Ç OIT CE S I AG I T , S I T UAT I O N T R AV A U X PEU I L. t.. E s E S SAY POUR t.. I E X P O R T AT I O N , É A N G L. A I S CE l.. E C O MP R I ME R MA I S C O MM E R l.. A AV A I E N T É DU I R E À c É FI CIT FORCE O E MA N C E , !.. E S uN A N G L. A I S POU R ONT c e: B A L. A N C E O I A U G ME N T AT I O N D É G AG E R PRIS CES l.. E U R S cEs OE l..A RESSOURCES I MP ÔT S G.R.E . P. NORD · PI CARDIE - 18 c - S U P P LÉ M E N TA I R E S S U R L E U R É PA R G N E SA N S R É DU I R E L E U R CO N S OMMAT I O N , LI E F F ET C E R É É Q U I L I B R E A É T É N U L . P o u R O BT E N I R L E R É É Q U I LI B R E , P O U R P A R V E N I R À F I N A N C E R LA C R O I S SJit N C E , I L FAUT Q U E L I I MPÔT ET LI É P A R G N E S E S O U T I E N N E N T Lf U N L I A UT R E . E v i T E R Q U I I LS S E FA S S E N T CO N CU R R EN C E , C E N I E S T P A S TODT À FA I T À Q U O I R É PO N D LA S O L UT I O N LA P L U S A P PA R E MM E N T D É MA G O G I Q U E , C E L L E Q U I E ST P R I S E P A R .L I A CT U E LL E A DMI N I ST R AT I O N AMÉ R I CA I N E . LtA CMI N I ST R AT I O N AMÉ R I CA I N E V E U T R É D U I R E L E S I MP Ô T S E N C O MP T A N T Q U I AU T O MAT I Q U EME N T , LI É PA R G N E VA S E DÉ V E LO P P E R , MA I S C O MM E V O U S L E V OY E Z , C E N I E S T P A S LA S O MME C E S C E U X Q U I VA S I A C CR O fT R E . E N P L U S , O N N E S A I T P A S ( PA R C E Q U f i L N I Y A P A S D E CO N S E N S U S E NT R E L E S STAT I ST I C I E N S ET L E S É CO N O M"È T R E S ) Q U E L L E E S T LA C R O I S SA N C E cr É P ARG N E Q U I S E P R O D U I T P O U R U N E C E RT A I N E R É DU CT I O N C I I MPÔT . S 1 VO U S R É DU I S E Z L E S I MP Ô T S C E 1 % , D E Q U E L P O U R C E N TAG E SIA C C R O fT R A L t É P A R G N E . S E L O N L E S A UT E U R S AMÉ R I CA I N S , C E S E R A I T C E 0 , 1 % O U , P O U R LI U N r:JE U X Q U I PA R A fT AV O I R MI S Lt É CO N O MÉ T R I E A U S E R V I C E D E S E S CO N V I CT I O N S P E R SO N N E L L E S , 1 L S I AG I R A I T C E 0 , 8 5 % . A u T R E ME N T O I T , O N R É CU P É R E R A I T P R E SQ U E E N T I È R E -" ME N T LE S I MPÔT S A U XQ U E LS O N AU R A I T R E N O N CÉ . ( L N I E N R E S T E P A S MO I N S Q U E C ET T E FO R MU L E R E P O S E S U R U N P A R I E T Q U E , P A R A I L l-EU R S , E LL E N I A C C R O fT P A S LA SOMME , E LL E LA R É DU I T , P U I SQ U E P E R SO N N E N I A P R É T E N D U Q U I AV E C C E S I N C I TAT I O N S C E C ET O R DR E , LA · R É DU CT I O N C E S I MPÔT S O F F E R T E S A N S C O N D I T I O N , E N COMPT A N T S U R C E S C O MP O R T E ME NT S S PO N T AN É S , P R O DU I R A I T P L U S Q U I U N E F R A CT I O N C E C E Q U I O N A APPORT É . 0 t AU T R E S S O L UT I O N S O N T É T É A P P L I Q U É E S DA N S LI H I ST O I R E . D A N S LA P É R I O D E c E R E CO N ST R U CT I O N c E LA R É P u B L I Q u E FÉ D É R A L E A L L E MA N D E , LE S I MPÔT S S U R L E S S O C I É T É S É T A I E N T LO U R D S , ET l iS ÉTAI E N.T R É D U I T S P O U R LA PA RT I E R É I N V E ST I E . C r E S T U N MA N I E M E N T C E L I I MPÔT Q U I I N C I T E À L I É P A R G N E P U I S Q U E CI E ST , E N Q U E LQ U E S O R T E , U N MOY E N C E LA FO R C E R . S 1 V O U S N I É P A R G N E Al\ S , VO U S PAY E Z P L U S , V O U S AV E Z U N E I N C I TAT I O N E F F E CT I V E À É P A R G N E R , ET C U CO U P , LA S O MME CE LI I MPÔT ET C E LI É P A R G N E COMME N C E À SE T R O U V E R ACCRU E . - 19 c - DtAU T R E S DE Lt É CD N O M I S T E DIOR I G I N E N I C O LA S K A L O O R B R ET AG N E , UN I MP PAS UN FO I S UN ÔT DE À VOUS CA L C U L LA N E PORTE POUR I MP PAS LE S Q U E L L E S R EV EN U S , I L ME N T , S ENT ON COMPTA B I L I S LA GROS D TR É ES LA À ÉPENSE N E QUI EN N E B S O RT E S , ÈS TAGE À T AT I O N S SONT AVON S CERTA I N TOUTES E S SA I E N T DE LE DE LE É TAC H E R CONS CE GRAN DE LA R E M P LA C E R 0R, UN E À CELLE B R I T AN N I Q U E , ÉQUENT ARRIVER � ME S , CAS CHACU N . D VOUS F E U I LLE À Cf E ST PAR N I AV E Z CHAQU E T R AV E R S É T E R MI N E R QU I À QUI RAP PO RT AUX C LA S S E S LES É LEVÉ E EST ME S U R E ET QUE CE LES D É ES POUR È ME , SON D CELUI D PAS , QUI É FAVO R I S É E S R A P P O RT QUI PLUS G L O BA L E MA R G I N A L E S CHEZ AUX I N CITERAIT ÉPENSE É P EN S E S SOIT R EV E N U S , PAR ET LI O N N E P LU S ÉQ U I TA BL E SOIT TAX È ME SYST PAR LES CH E R , fT ÉJÀ CES FO RT E QUAN D É, À QUI LE TAU X È ME S QUE ÉT É ONT I L. CE � ME DI FI N I S• ELLES SONT CO MBATT R E ÈS NOUS E S SA Y E R É CA N I S M E S LES UNS D QUI LES É SUI APERCEVEZ SYST É PARG N E ÔT È ME C O MM E QUE SUR LES PROG R E SS I F SUR LA E M P LOY ET , MI S PAS DE QUE QUAN D L. E S RATT R A P E R S 1 A N N U L. E N T , ÉS Dl RAI S , EN P LA C E FO R M E ON ot SONT A Q U E LQ U E ET ON É PARG N E CE DO N N E M P L. O I S L. t F RAN C E ? EN JE AVANTAG E S ÉTOU R N E DE LI AVON S CES É ME NT ON EN QUIUN N O M BR E U X F I S CA L . AIS FLEXI BI LIT DI S S UAS I F . S U C C E S S I V EMENT É PARG N E , FAUT M TR À L1 1 MP P R AT I Q U E M E N T A V A N T AG E M SAVO I R CE CE Vo u s I N C I T AT I O N É R I TA B L E M E N T S Y S T. ABSENCE A R G U ME N T S , D I F F I C U LT Nf EXISTE TY P E COU P , SYST UNE V I LS SON SORTES SE uN P R O O I G I E U S E ME N T QUI I L CE OU UNE LES SONT A P PA R A OU È ME D À- O I R E SONT ÉN É FI C I E ET , PEUT C O N S O MMAT I O N PLUS DEV I E N T CO N C L U R E UN EN SUITE Ct E S T - Q U I I LS I L. D PAR o• AVO I R SUR LO U R D E ME N T CE G LO BA L E ET Q UI O N ÉGRESSI F P U I SQ U E , PLUS C O N T R A D I CT O I R E S . P E UT SYST CO N ST I T U E R A I T SAV E Z AUTR E , ET CE E XT R MEM B R E DA N S R EV EN U ALLEZ ÈS • TOUT Q u E LS PEU UN CE C O M P L I CA T I O N REVEN U S , Vo u s PART C O N J O N CT U R E , OI A I LLEU R S C E L U I -L CE �T R E . LA É PAR G N E PA I E PAR VANT Lt R LO U R D E M E N T V O U LA I T À F O R T E ME N T O U DEVENU G L O BA L E VOUS TR G L O BA L E . I N D I R E CT S , P LU S MA I S LE É P EN S E PAI N FA I T E S , PART I CU LI E R SUR KA L DO R ÉT A I T DE ÔT S ÔT C O MP L E X E C O N S O MMA T I O N LES D EN D UQ U E L O U � M E ME N T Lt i D É E LA SOUCHES A C H ET E Z E XT R HONGROI S E , L J I MP SUR ÉTÉ ONT P R O P O SA I T , P R OG R E S S I F QU E C O MM E QUI S U P P R I ME R CA R N ET QUI EST PROPOSITIONS É DIVERSES UN AVAN OfAU T R E S ORI EN· É Q U I L. I B R E . N o u S S E CO N T R E D I S E N T OU AUTR E S . C.RJ. P. NORO PICf"\RDIE · - 20 c - E N G R O S , I LS S E CLA S S E N T E N D E U X G RA N D E S CAT É G O R I E S . I L Y A L E S AVANTAG E S Q U E L I O N DO N N E A U R EV E N U D E LI É PA R G N E A N T É R E U R E , C E Q U I E S T U N MOY E N D�AC C R O f'T R E L E R E N D E ME N T P A R U N E D I MI N UT I O N DI I MP Ô T . O u A LO R S , O N DO N N E D E S R É DU CT I O N S D I I MPÔT P O U R D E S A CT E S Q U I S O N T R É P U T É S � T R E U N E É PA R G N E A U MOM E N T O Ù I LS S O N T A CC O MP LI S . LA R É D U CT I O N S U R L E S R EV E N U S Dt é PA R G N E A N T É R I E U R E E ST LI E XO N É R AT I O N , E LL E E X I S T E P O U R D E S L I V R ET S Q U E '110 U S CO N N A I S S E Z B I E N ET E L L E A É T É É T E N D U E , S O U S C E R TA I N E S C O N D I T I O N S , À LI É P A R G N E L O G E M E N T C e: S O N T L E S P LA FO N N E M E N T S S U R L E S I N T É R �T S O B L I GATAI R E S , S U R L E S I NT É R �T S D E S C R ÉA N C E S , S U R L E S I NT É R �T S D E C E RT A I N S DÉ P ÔT S , L E P L U S FAV O R I S É É T A N T LI O B L I GAT I O N . C e: S O N T D E S A BATT E M E N T S À LA BAS E P O U R L E S O BL I GAT I O N S E T P O U R L E S D I V I D E N D E S . C e: S O N T D E S D É D U CT I O N S FO R FA I T A I R E S P R O B A B LE M E N T S U P É R I E U R E S À L A R ÉA L I T É D E S D É P EN S E S , P O U R L E S LOY E R S T O U C H É S P A R L E S P R O P R I É T A I R E S BA I LL E U R S , E T E N F I N LA S U P P R E S S I O N D E T O UT LOY E R I MP U T É S U R L I H A B I T AT I O N O C CU P É E P A R S O N P R O P R I ÉT A I R E . A vA N T 1 9 6 6 , I L Y A V A I T U N LOY E R I MP UT É , E T À PA RT I R DU MO M E N T O Ù C E LOY E R N I E ST P L U S I MP UT É , I L Y A U N E E S PÈ C E DI E XO N É R AT I O N D E C E Q U I E ST U N E DI MI N U T I O N D E DÉ P E N S E S , CI E ST - À- D t R E Lt É Q U I V A L E N T DI U N R EV E N U S U P P LÉ M E N T A I R E . Vo 1 L À U N D E S E N S E M B L E S . LrAUT R E E S T S U R L E R E V E N U L U I -M�M E A U MO M E N T O Ù U N E F R A CT I O N E N E S T A F F E CT É E S U R C E RT A I N S E M P LO I S Q U I S O N T R É P UT É S �T R E U N E É PA RG N E . C e: S O NT L E S DÉ D U CT I O N S , D I A I L L E U R S P LA FO N N É E S , P O U R L E S P R I ME S DIAS S U RAN C E , C E S O N T L E S DÉ D U CT I O N S I MMÉ D I A T E S D E S T R AV A U X P O U R L E S P R O P R I É T A I R E S BAI L L E U R S A U L I E U Q U I I LS A I E N T À L E S A MO R T I R , LE S D É D U CT I O N S L I MI T É E S P O U R LI HA B I TAT I O N P R I N C I PA L E O C C U P É E P A R S O N P R O P R I ÉT A I R E , - I L S I AG I T D E G R O S T R AVAU X D E R A V A L E ME N T , B I E N Q U i t L N I Y A I T P A S D E LOY E R I MP U T É DI U N CÔT É , I L Y A U N E D É D U CT I O N D E S T R AVAU X D E LI AU T R E - , L. E S DÉ D U CTI O N S P O U R L E S É CO N O M I E S DI É N E R G I E . E N F I N , L.t E XE M P L E L. E P LU S CA R A CT É R I S T I Q U E E S T L.A Lo t MO N O R Y . C.R.E.P. NGRG PI CARDII · - 21 c - LA Lo t MO N O RY v o u s P ER ME T o e: o É o u t R E o E vo s R EV E N u s u N E S O MM E P L.A FO N N É E P O U R L. E S A CHAT S S U P P L-É ME N T A I R E S O I A CT I O N S F R A NÇ A I S·E S . C E S MÉ CA N I S ME S SO N T , P O U R L. I I N ST A N T , R E CO N D U I T S E N ATT E N OA N T l. E S P R O PO S I T I O N S N O U V E L. L. E S Q U E OO I T FAI R E L.A CoMMI S S I O N O E L.t E PA R G N E , À MO I N S Q U I E L. l. E CON S I DÈ R E ( o N N E S A I T JAMA I S C E Q U I S O R T OI U N E C o MMI S S I O N ) Q U E C E S S Y S T È ME S S O N T PAR FAI T S . C E N I E S T P A S C E Q U E J E C R O I S P O U R MA PART . Q u E L.S E N S O N T L. E S E F F E T S ? Q u e: L. I O N CO N N E U N E R É DU CT I O N S U R L. t É P A R G N E A N T É R I E U R E O U Q U E l. I O N OÉ O U I S E C E R TA I N E S O P É R AT I O N S S U R L. E R EV E N U , l. I AV A NTAG E E ST P R O G R E S S I F A V E C L. E R E V E N U . LA P l-A FO N N E M E NT S U R l. E S I N T É R itT S O B L- I GATA I R E S E S T OIAUTANT P L. U S AVAN TAG E U X Q U I O N S E S I T U E R A I T OAN S U N E Z O N E O E 60 % OI I MP Ô T S . Q uA N O À L.A O É O U C''r" I O N S U R L. E R EV E N U , CI E S T A U T O MAT I Q U E M E N T U N MÉ CAN I S M E Q U I A BO UT I T À C E Q U E L. A R É D U CT I O N OI I MPÔT S O I T O I A U T A N T P l. U S FO R T E Q U I E L. L. E P O RT E S U R L.A T R A N C H E L.A P l. U S É L.E V É E . C E L.A A U R A I T T R È S P E U OIAVANTAG E S P O U R L. E S P E T I T S R EV E N U S , E T P O U R R A I T , A U C O N T R A I R E , CO N S T I T U E R U N R E M BO U R S E ME N T P O U VA N T A L. L. E R J u S Q Ut A U X 2/3 . Cr E S T L.I E F F ET O E L.A L.O I MO N O R Y . I L. Y A U N E E XO N É R AT I O N , U N E R É D U CT I O N OI I MP ÔT , U N P l-A FO N N E M E N T , T O U T C E L.A N E CO N ST I T U E P A S U N S Y S T È ME H A R MO N I E U X MA I S L.A P R I N C I PA L- E O BJ E CT I O N Q U E L.I O N P E UT FA I R E E ST Q U E l. I E F FET E S T O I A U T A N T P l. U S S E N S I B L- E Q U E l. E R EV E N U E ST É L. E V É . 0 R , C E N I E ST P A S À L.t É P A R G N E . L. À C E Q U E O E V R A I T itT R E U N SY STÈ ME DI I N CI T AT I O N S 1 L. t É P A R G N E E ST DIAUT A NT P L. U S D I F F I C I L-E Q U I E L. L. E S E D É GAG E S U R D E S R E V E N U S P L.U S FA I B L. E S , T O U S L. E S S Y ST È ME S Q U I DON N E N T C E S AVANTAG E S P R O& R E S S I F S A V E C L. E S R E V E N U S S O N T D E S AVAN TAG E S R E l-AT I V E M E N T AJ U ST É S . S u R L. E S P L. U S G R O S R EV E N U S , I L. Y A T O U JO U R S U N E MA R G E D I S P O N I B L- E , L. E S I INC I T AT I O N S N I O N T P A S B E S O I N Dt itT R E CON S I O É R A B L.E S . L E P L.U S O I F F I C I L. E À I MAG I N E R , C E S O N T D E S I N C I TAT I O N S L.À O Ù E L. L. E S S O N T L. E P l. U S N É C E S SA I R E P A R C E Q U E L. t É P A R G N E E S T P L. U S OI F F I C I L.E , CI E ST - À - O I R E S U R L. E S P E T I T S R EV E N U S . J r AJ O U T E Q U I E N C E Q U I CON C E R N E l. E S MÉ CAN I S M E S Q U I DO N N E N T D E S A BAT T E ME NT S S U R C E R T A I N E S O P É R AT I O N S , O N N E S A I T PA S , E N FA I T , S I I L. S I A G I T Df U N E É P A R G N E . Q uA N D O N PA I E SA P R I ME D I A S S U R A N C E V I E , Ct E ST P E UT-itT R E E N AYANT V E N o u S E S S o N s o u T R É S O R . Lo R s Q u r o N s o u s c R I T C E S C.R.E.P. NGR� P!CARDTt · - 22 c - A CT I O N S S U P P L É M E NT A I R E S , C E P E U T tT R E E N AY A N T V E N D U S O N E MP R U NT o t E TAT LA V E I L L E . A u S U R P Lu s , coMM E L E S E MP R U N T S M O N O R Y T O U C H E N T L E S E MP R U N T S E N B o u R S E C O MME: L E S A CHAT S OI A CT I O N S N O U V E L L E S , O N A S S I ST E À C E PA R A D O X E Q U E C E L U I Q U I V E N "D t.. t A CT I O N N I A P A S D E C HA R G E P A RT I CU L I È R E, C E L U I Q U I L. I A C HÈ T E O BT I E N T U N E DÉ D U CT I O N , ET L E S I MP L E: C H A N G E ME NT D E MA I N S DI A CT I O N A BO U T I T À U N E P E R T E P O U R r... r E T AT , Vo r r... À Q U E LQ u E s o BJ E CT I O N s À c E MÉ CA N I S ME . J r... N I Y A Q U E L I U N Of E N T R E E U X Q U I N E S O I T PA S P R O G R E S S I F A V E C L E R EV E N U , I L S I AG I T , A S S E Z C U R I E U S EM E N T , D E LA LO I F I S CA � S U R L E S D I V I D E N D E S . Vo u s SAV E Z E N Q U O I E L L E CO N S I ST E , C E L U I Q U I R EÇ O I T U N D I V I D E N D E E S T R É P U T É AVO I R PAYÉ U N E P A R T I E OI I MPÔT Q U I E ST L.I I M P ÔT SU R L E S SO C I É T É S . O N L U I E N DO N N E R A I T LA MO I T I É , C ET T E P A RT I E E S T AJOUT É E A U X O I V I D E N ICI E S Q UI I L. R EÇ O I T , ET E N S U I T E , O N LU I I MP U T E C E T I E R S C O MM E U N I MP ÔT D É J À PAY É . S r S O N T A U X D I I MPÔT E S T S U P É R I EU R , I L PAY E LA D I F FÉ R E N C E , ET S I S O N TAU X OI I MPÔT E ST I N FÉ R I E U R , CI E ST r... r E TAT Q U I LU I D O N N E D E l.. I A R G E NT , C E N I E ST P A S U N MÉ CA N I S M E Q U E t.. r É P A R G N E P O P U LA I R E A l T T R È S C LA I R EM E N T COMPR I S P U I S Q U I O N P O U R R A I T L E R É S U ME R E N D I S A N T Q U E L ' A C T I O N N A I R E E ST C R É D I T É OI U N I MPÔT Q U I I L. N I A P A S PAYÉ ET Q U I I L. E ST DÉ B I T É D E SOMM E S Q U I I L. N I A P A S_ R E Ç U U . L E R É S U LTAT E ST Q U E CI E S T U N E I N C I T AT I O N P L U S FO R T E P O U R LE S P ET I T S R EV E N U S , E T O N P E UT S E D E MA N DE R ( M�ME D E S AG E N T S D E CHA N G E S E L E D E MA N D E N T ) S I CI E S T U N B O N FO N CT I O N N E ME N T O U S Y S T È ME F I N A N C I E R Q U E D' I N C I T E R LE S P ET I T S R EV E N U S À S I I N V E ST I R E N A CT I O N S E T L E S G R O S R E V E N U S E N O B L I G AT I O N S . J r... Y A P R O BA B L E ME N T Q U E LQ U E S P R O G R È S T E C H N I - Q U E S À FAI R E , E N C E Q U I CON C E R N E t.. t i MP O S I T I O N D E S P L. U S · V A L. U E S , O N SA I T C O MM E N T E L L E A FO N CT I O N N É . 0 N A U R A I T P U E N FAI R E U N MÉ CA N I S ME OI I N C I TAT I O N À t.. t É PA R G N E S I O N AVA I T S U T R A I T E R CO R R E C T E M E N T L E S MO I N S -VALU E S . M A LG R É t.. E P R O J ET Q U I AVA I T É T É P R É PA R É Au C o N S E I L E c o N O MI Q U E , cr E ST C E Q U E L E S G o u V E R N E M E N T S N I O N T P A S S U FA I R E . C.R. f.�. NOR D · PICA RDIE - 23 c - I r... Y A E U U N E P R E MI È R E 1... 0 1 Q U I V I S A I T T O U T ET L.A P A RT I E Q U I CO N C E R N A I T L. E S T I T R E S N I A JAMA I S É T É MI S E E N O E UV R E . I r... E N E ST R E S T É U N N O UV E A U S Y S T È ME " P O U R L.I I MMO B I 1... 1 E R DO N T L. A C O MB I NA I S O N C U R I E U S E E S T Q U E L. E S P R O P R I É T A I R E S BA I L.L. E U R S C O NT I N UA I E NT À ·N E B É N É FI C I E R - E T E N CO R E A U B O U T D E D E U X A N S - Q U E D I U N I N D E XAT I O N D E 3 % P A R A N , MA L.G R É C E Q U I A É T É L.A HAU S S E E F FE CT I V E C E S P R I X , D E T E L.L. E S O R T E Q U I. I L. L. E U R E ST P R AT I Q U E M E N T I MP O S S I B L. E D E R EV E N DR E . D E L. E U R CÔT É , O N A DO N C S É C H É L. E MA R C H É . D e r... s A u T R E côT É , o N É xo N É RA I T 1 N T É G R A L. E ME N T , N O N s E u r... E M E N T L. I H A B I T AT I O N P R I N C I PA L. E , MA I S U N E HA B I TAT I O N P A R FAMI L. L. E , E T O N D O N N A I T U N E É XO N É RAT I O N S U P P L.É ME NT A I R E T R È S É L. E V É E A V E C C E S AVANTAG E S P A RT I CU L.I E R S P O U R L.A D E U X I È ME H A B I TAT I O N D E T E L. L. E S O R T E Q U E L.A D E MAN D E ÉTAIT S U R E XCITÉ E . I r... Y A , P A R R A P P O R T À D I AU T R E S P L.A C E ME N T S Q U I D O N N E N T L. I E U À I MP O S I T I O N , U N E V O I E P A R FA I T EM E N T S O R E D E S P É C U L.AT I O N . Vo u s A C H ET E Z U N P ET I T L.OG E ME N T , V O U S L. E R EV E N D E Z AV E C P L.;U S -VA L. U E , C E Q U I V OU S DO N N E D E S FON D S P R O P R E S , E T A I N S I D E S U I T E . Bo N N O MB R E O N T C O MP R I S Q UI I L. Y AVAI T U N V O I E S O R E P O U R N E J AMA I S PAY E R D1 1 MP Ô T E T F I N I R P A R V I V R E D E S I N T É R �T S D U CA P I TA L. Q U I O N A U RA I T A C C U MU L.É S E N F R A N C H I S E CI I MPÔT , C t E S T L. I U N D E S MÉ CAN I S ME S Q U I O N T CO N DU I T À L.A MO N T É E D E L.f t MMO B I L. I E R -ET D I E U S A I T Q U I I L. N I E N AV A I T P A S B E SO I N - E N A S S É C HA N T DI U N C Ô T É E T E N S U R - E X C I T AN T D1 U N A UT R E . 0 N A DO N C R E N DU E N CO R E P L.U S D I F F I C I L. E L.A S I T U AT I O N C E S J E U N E S Q U I D É B U T E N T DAN S L.A V I E , Q uA N D O N A F I N I PAR S E D É C I D E R À FA I R E U N E I MP O S I T I O N S D E S P L. U S -V A L. U E S S U R T I T R E DI U N N O U V EAU MO D È L. E , O N E S T A R R I V É À D E S S O L. U T I O N S T O U T À FA I T E XT R AOR D I N A I R E S . I r... S I AG I S S A I T D E FA I R E L. A D I ST I N C T I O N E N T R E D E S G A I N S HA B I T U E L.S ET D E S G A I N S S P É C U L.A T I F S . LA MÉ CAN I Q U E A É T É C R É É E D E T E L. L. E S O R T E Q U I O N PA I E À 1 F R A N C P R È S , S O I T 0 , 6 5 % , S O I T 3 0 % , S O I T L. E TAU X MA R G 1 N A L. D E f... l l MPÔT S U R L. E R E V E N U . O N N Z AVA I T J A MA I S V U I N T R O D U I R E DAN S U N E L. É G I S L.A T I O N F I S CA L. E C E P A R E I L. S E F F E T S D E S E U l L. E T L. E S PARAMÈ T R E S Q U I O N T É T É R ET E N U S S O N T , DI U N E PART , . '-A ROTAT I O N O U CA P I T A L. , L.A S O MME D E S A C HAT S ET C E S �. �.tt NORD · PICARDIE - 24 c - V E NTES L. A PAR R A P P O RT F R A CT I O N ON DE À PASSE UN SORTE CO N DI T I O N CES À FORT U N E f t.. FAIT VA ET DE SOl Q U I I L. TITR ES TOUS ET 5 L. E S 1 9 84 , QUIEN P U I S Q UI O N VEN DRA QUI JE S ERONT NE SU I S CE P O I NT s u R L. E TENT MA I S DE É DI E N SI L. A SYST È ME ON S E U I L. S CET OfAUT R E L. A MO I T I DE P I.. U S SE SP AU D PART P L. U S · V A L. U E S . É, L. E R L. I V R E R É S U L. T A T À N I I MP O R T E É C U L.A T I V E S , À É PART ET L.A QUION AIT TOUT À FA I T ÉTON NANTE OIAVO I R P R O P O R T I O N N E I.. L. E AINSI I MP O S POU R R A CR ÉÉ L. E S È ME R UN 1 D SUITE SUR DES C E QUION ÉES À PR Du D I S CU S S I O N S ÉVUE DU L. A L. E AV E C , COMPT E U R POUR CO U R S DE BO U R S E ET MA L. I NTER P L. U S - V A L. U E S , JE À Z ÉRO ÉQUENCES R I EN N O M I N A L. E S . D E SUR S I AG I T VEN DRAIT 1 9 84 , METT R E CoMMI S S I O N CO N S NE P I.. U S · V A I.. U E S POURRAIT L. A L. O R S Q U I I L. P E R SO N N E S E R O N T I N T É G RA I.. E ME N T L. E P RO J E T TECHN I Q U EMENT DE R EMET P L.A C E , C Y C L. E D I S C UT ON R E PART I R É ES EST É PÉTÉ S , N I E ST DE EN É QUI I NJUST E . Cf E S T - 0N À- D I R E L. f i M P Ô T , EN P I.. A C E ET t.. t E PAR G N E . R ET E N U E S , DI RAI E S S E N TI E L. L. E M E N T C o N S E I L. E co N o MI Q U E ET S o c i A L. AV A I T I N CI TAT I O N À L.f É P A R G N E . C E t..A P E U T P A R A f'r R E P A R A DO X A Cf E ST B I E N MA N I É , C E N I E ST P A S MAN I P U L.AT I O N ET I N V E R S E ME N T E FFET , C O N C E R N E L. E S UNE S Y ST R ESTAIT Q U I E I.. L. E S L. E Q U E L. FA I R E UN É MENT ET O I �T R E SONT QUI EST I N D E XA T I O N CO R R I G E R C E R T A I N E ME N T EN CE F A C I L. E L. E S É: E , A S S U R E ' t.. E S P A T R I MO I N E QUI &E QUIAUCUN E SOR P I.. U S S O L. U T I O N C1 E ST P R O FO N D É N I E U S E ME N T PA S CETT E E F FET S Q UA N D Q u E L. L. E S QUI P L. U S C O MP R I S GROS Of A N N É t.. E V É s : 1 97 9 - 1 984 CE 1 9 85 I NG ASSEZ QUE RI SQUERAIT EN A QUfON SI C1 E S T OIAUTANT É À E ST POUR AN S , SI Y É BUT O R EV E N U S , DES A EN G L. O BA L. E S P L. U S • V A I.. U E S AUX J r AJ O U T E CES UN ARRIV CES ET P U I S Q U I I L. M I N A B I.. E S E ST É R AT I O N S , AIT E ST I MP O S I T I O N L. A È ME S Y ST S U F F I S A MME N T 0N UNE DI O P P A T R I MO I N E RESSOURCES Q U f l l.. Q UI O N REVEN U S VOS AUT R E ÉT O N NANT ÉTANT Q U E L. L. E AU DES DU T O UT I N CO N C E V A B L. E , f t.. S I AG I T MO I N S -V A L. U E S , L E S Y S T È ME É T A I T U N I FO R ME , I L. COMP O RT A I T U N E I N D E XAT I O N D E S V A L. E U R S DI E N T R É E AV E C L.I I N FL.AT I O N , O N P R E N A I T L.f i N D I C E AN N U E L. D E S P R I X À L.A CO N SO MMAT I O N , ET O N T E N A I T COMP T E C E L.A DU R É E D E DÉT E N T I O N CAR CE N I E S T PAS L.A MÊ!:ME C HO S E DI AVO I R UN G A I N DE 5 0 % A U B O U T D E 5 A N S Q U 1 A U B O U T D E 3 Q AN S , C.R.E.P. NORD · PICARnlf - 25 c - C r E S T U N S Y ST È ME E XT R t M E M E N T S I MP L E À G É R E R P O U R L' A OMI N t s T R AT I O N FI S CA LE , T R A I T E ME NT C E S MO I N S - V A L U E S , .. N O EXAT I O N , L r t N O E XAT I O N P E U T A BO U T-I R À T R A N S F O R M E R U N E P L U S -V A L U E N O MI N A L E EN U N E MO I N S-VALU E R É E LL E . S u P PO S E Z Q U E , S U R C E S O B L I GAT I O N S , V O U S AY E Z N OMI N A L EM E N T GAG N É t Q % P A R C E Q U E L E T A U X OI J N T É R tT A BAI S S É , MA I S Q U E , P E N DA N T C E T E MP S-LÀ, L E S P R I X A I E N T MO N T É O E 5 0 % , V OT R E GA I N N I E S T P A S 1 0 % , MA I S VOT R E P E R T E E S T O E 4 0 % . C oMME N T T R A I T E R LE S MO t i'S -VA L U E S ? N E P R E N O N S P A S L E S Y S T È ME AMÉ R I CA I N Q U I CO N N E U N E O É O U CT I O N C E S MO I N S - V A L U E S , Q U E L Q U E S O I T L E C O N T R I B U A B L E . L E S MO I N S-VA LU E S É TA l E N T OÉ OU CT I B L E S C E S P LU S-VALU E S A U S S I B I E N A N T É R I E U R E S Q U l U LT É R I E U R E S , O E FAÇ O N Q U E LA G E ST I O N OU P AT R I MO I N E S O I T RAT I O N N E L L E , LES MO I N S-VA LU E S É T A I E NT , P O U R U N E F R A CT I O N , O É OU CT I B L E S O U R EV E N U P O U R L E S R EV E N U S Q U I , P A R PART A U Q U OT I E N T FAMI L I A L , ÉTA t E NT t· N F É R t E U R 'S C E LA V E U T 01 RE QUE LfON 1 À L A MOY E N N E N AT I O N A L E , N C I TA I T L f É P AR G N E P O P U LA I R E À P O U VO I R P R E N D R E C E S R I S Q U E S ET À N E P A S �T R E C O N DAMN É E E X C LU S I V E ME N T À U N- T A U X OI I N T É R tT I N FÉ R I E U R À LA HAU S S E C E S P R I X , - D 1 M. - URI . - J e v o i s l à c o mm e n t de s m é c a ni sm e s pe uv e n t ab o u t i r à fav o r i s e r une c e r t a ine é pa rgne p o p ula i re qui n e na î t r a i t p a s d ' e l le -mê me . En c e q u i d ' inc i t a ti o n , av e c le c on c e rne efficace- alors , c e n t a ge de sy s t � me p l u s gé néra l s i l ' on ne v e u t pas qu ' i l rev enu - c e n ' e s t réduc t i on de le l ' id é e l ' impô t ni j us t e la p l us l u i -même , l ' épargne ne t s o i t progre s s if ni é c o nomiquemen t s i mp l e qui est de do nne r une s o i t un c e rt a i n po ur c ons t i t ué au c o urs de S uppo s o ns q u 1 on v ou s d o nne 1 5 l ' anné e . 1o· de réduc t i o n d ' impô t p o ur l ' é pa rgne que v ous ave z c o ns t i t u é e . D ' une par t quo i l ' Et a t renonc e , é c onomique me n t , il le re t r o uv e re t ro uv e mul t i p l i é au n i v e a u de 6 fois v o us v o y e z c e à o u l ' é c onomi e l ' é c onomi e . le Il faut d é b ray � la r é du c t i on d ' impô t qu ' o n o b t i e n t . C ' e s t donc à l ' é che l o n de mi e un sy s t �me qui p o urra i t ê t re l ' e ns e mb l e de l ' é c ono· ex t r a o rdina irement e ff i ca - ce . En o u t re , tand i s que quent l ' impô t la le s pe t i t e s Je ne d i s ma i s c o ns é q u e n t l ' i mpô t l ' effet r e t arde r tr�s que forte les pro p o r t i onne l lement t ranche s que pa s que ne pui s s e pas ê t re p l u s fort e , un e f ra c t i o n l ui-même re s t e pro gre s s if e t· pa r la réduc t i on d ' imp ô t e s t f o r t e p o ur de ré duc t i on d ' impô t e s t po ur l e s gro s s e s . la r é du c t i o n gl o b a l e d ' i mp ô t f or t e quand l ' é pa r gne e s t p l us lui-même re s t e pro gre s s i f e t sur l e s revenus la pro gr e s s iv i t é , � _ pl us pl us i mp o r t ant s e s t c ' e s t aus s i une à l ' é pa rgne pui s q ue d�s t a ux ma rginaux d e l ' impô t lors s ur le pa r inc i t a t i o n on pe u t j us t i f i e r rev e nu dev i e nn e n t plus é levé s . Ce ne les s o n t que c o n t r i b ua b l e s les les t aux de p l us a i s é s p e uv e nt l a c o nd i t i o n qu ' au l i e u d ' ac c umul e r s o mp t ua i r e s à ils épa rgne n t , l ' a c c r o i s s ement e t à la s i t ua t i on auxque l s les é chappe r s o u s c o n s t a ta t i o n s c ' e s t -à-di re qu ' i l s c o n t r i b uen t s t ab i l i t é . t.R.E . P. NORD · PICARDIE - D 2 - se r a i e n t Vo i là d é j à de ux o ri e nta t i ons qui fav o r ab l e s à l ' é pa rgne p o pula ire pui s q u ' une b o nne mani pu la t i o n de s ur l ' impô t diminue r l e s peut l e s p l us -v a l ue s ri s qu e s . On é c rê t e et on les l e s gain s , rédu i t d ' a u t a n t réduc t i on s p é c i a l e les on r é dui t ma i s pe r t e s p l us f o r t parc equ ' on d o nn e une s ' agit de s ur l e s revenus qu ' i l rev e nu s p l u s mo de s t e s . Sy s t è me du c r é d i t d ' impô t p o u r épargne qui e s t s imp l e men t un p o ur c e ntage tout par c on s é q uent , e t qui , e s t p r o po r t i o nne l l eme nt p l us f o r t p o ur l e s revenus les é lev é s . pl us Que fai r e propre m e n t di t e , en cha r gé d ' un pap i e r s ur po ur c ommi s s i o n DAUTREME la où i l aura é t é : t e nu s e c re t le à on a r r i v e r a à r e t r o uv e r un exemp l a i re , c av e c a r e l le e s t c onn a i s s anc e , s e c rè t e - j ' e s p è r e q u ' é t an t ce t t e que s t i on p ar t i c u l i è re d e la ? c e l l e de s Ca i s s e s d ' E pa rgne No u s n ' av o n s pa s re s t ée 1 ' é pa r gn e p o p ul a i r' c e qui c onc e rne dépo us s i é r e r l e rapp o r t LECA S s ur l a pro t e c t i o n d ' é pa rgne popula i re . Une de me d i re sens de i d é e que si elle s e r a i t gé rab l e , donne r une s e rai t tout s o ume t tre , à v o us le qui va un pe u dans e sq u i s s i e z t o u t à c e que v o us Ce j ' a ime r a i s vo u s s impl e me n t , l ' heure les s ur de l iv re t s , opti o n . O n peut f ix e , ch o i s i r l ' int é r ê t av an t a ge ux qu ' e n b anq ue l o r s qu ' i l i l e s t p l us s imp l e men t de s ' agi t liquidi t é . Mai s , po ur de s l on gs e t p l us p l a c e me n t s en p a r t : c u l i e r p o ur l e s c o uche s p o p ul a i re s qui n e c onna i s s e n t auj o ur d ' hui d ' a u t re s ur f o rme d ' é pa rgne que l e l iv r e t - i l e s t une au t aux d ' i nf la t i o n , t o uj ours s av o i r s i e l l e évident dans l o ge m e n t appe l l e t r o uve la me sure la inf é r i e uJ c o mpe ns a t i o n o b t en i r ? Ce n ' es t o� en pa r t i c ul i e r s o uv e n t un a c c o rd p r o p r e , ac c e s s ib l e aux c o uche s l e s dépô t s uc c e s s i f inj us t i c e p u i s q u ' i l e s t pa r de s prê t s avan t age ux qu ' e l l e p e u t pa s le pa s le leque l n ' e s t p l us p o p u l a i re s d e la na t i on ù r Il . f\ l. . • • M' {J �' ;'\ f"t \J . .. f . HJ1llf l.ij t ·.�. i h LI pa ! - D J - l e s a v a n t a ge s do nné s on s a i t que pro f i t é au l o ge m e n t ont p l us i nf é r i e ure s de s aux c o uche s c la s s e s moyenn e s q u ' a�� c o uc he s p r o preme n t p o pu l a i r e s . L ' autre s ant s o l u t i on s e ra i t p o u r de s d é p ô t s d é pa s un an où o n p o urr a i t c ' e s t - à - d i r e que l l e e s t p l u s d ' un an , c a l c u l e r c o mme vo us s o mme q u i e s t la un in t é rê t q u i s e ra i t d ' inf la t i o n ma i s qui s e ra i t év i d e mme n t re s t é e l ' i mpô t . la av an t age u s e p o ur l e s mé nage s qui n e fai te s , supé r i e ur au t aux s o umi s à I l en ré s u l t e ra i t que le s o l u t i on e s t év i de mmen 1 pay e n t pa s d ' i mp ô t s s u r l e revenu o u p o ur c e ux qui e n pay e n t p e u e t q u ' e n rev an c he on n e so uha i t e r a i t pa s é pa r gne p o pul a i r e -pa r c e que l ' impô t de s s o u s de l ' int é r ê t f o r f a i t a i r e e xemp t d ' impô t s- ménage s qui pl us se les c o mme ramène rai t a u niveau o u mê me au s i t ue n t dans les t ranche s d ' i mp o s i t io n l e s é l e v ée s . Ce sy s t è me dans mon e s pri t aurai t qu ' i l n ' a ur a i t b e s o in d ' aucun c o n t r ô l e . pa s b e s o in de l i m i t e r l e nomb re d e Il pa ra ! t d ' ai l l e ur s que faire sai t les s on c a l c u l . s ' il a à prendre rieur à Le s c ' est le l i vr e t s le et c h a c un de cha c un t aux exemp t d ' impô t s é l e v é -pui squ ' i l e s t l ' inf l a t i on- ma i s q u i s e t r o uv e r a s ui v an t o u net -e t c ' e s t l a vraie f o r t e me n t à c a u s e de la i re - o u rogn é p l u s pa r f ami l l e . inc o n t r ô l ab l e . A ta ux b e auc o up p l us t ranche de revenus Vous n ' av e z même in t é rê t s s o nt dé c la r é s in t é r ê t à p rendre l ' avan t a ge ou s up é sa é pa rgne p o p u s o n taux ma r gi na l d ' impô t s . Le s mé cani s me s dont no us d i s po s o ns s uf f i ra i e n t à c e t t e mi s e e n p l a c e . A l l e z donc d é f in i r l ' é pa rgne p o p ul a i r e Je q ue ce s o umi s à c o mme c e l l e de s ménage s qui s o nt o u à un taux f a i b l e d ' impô t s . Vous me dire z la d é f ini s un t aux nul ! s e ra i t d ' a u t an t p l us vrai que le sy s t è me f i s c a l fonc t i onne rai t e f f i c a c e me n t . J e doi s d i r e que d e s pro p o s i t i o n s mi s e s men t a u po in t t ende nt tout e n t i è re s v e r s cet é.R.E.P. lo ngu e ob j e c t i f . NOR!) · PICARDIE - D 4 - Di s ons enc o r e que l que s mo t s ta ux d ' in t é r � t pui s q ue de s ne r pa r l e s s u j e t s qui me B i e n s ûr , j e me s ui s s ur le prob l è me un pe u l a i s s é e n t ra� t i ennent au c o eu r . i l y a une idé e s impl e s uivan t laq u e l � l ' é pa r gne e s t d ' a u tant p l us f o r t e q u e l e t aux d ' in t é rê t e s t p l us l ' é l évat i on de s taux , é levé . D ' o Ù e n pa rt i c u l i e r s o i t s o i t l e s s y s t è me s qui a b o ut i s s en t à rédui re sur l e s revenus de c e t t e é pa rgne de rende ment ne t aprè s à c e que s e r ai t impô t s se t e l le l ' imp ô t s or t e que le t ro uv e rehaus s é par ra pp o r t l ' appl i c a t i on ne t te , no rma l e d e l ' impô t de dr o i t s c o mmun s . Ce n ' e s t pas t o ut à t o ut à f a i t a us s i évident . Ce n ' es t pa s fai t aus s i é v i de n t e t par exemp l e quan< le t a ux d ' int é rê t s mon t e , l a v a l e ur de s ob l i ga t i o n s b ai s s e . Il e s t d i f f i c i l e de savoir si pa r c e qu ' i l s ont t a ux d ' inté rê t p l us é levé ou parce c o mb l e r la pe r t e à cap i t a l q u ' i l s qu ' i l s un ont b e s o in de l e s gens é pa r gne r o n t davan t a � s ub i s s e nt . On a b e au c o up période c on s t a t é que p e ndant la c rain t e du chô mage ava i t déve l o pp é é pa rgne de pré caut i o n qui même du r e v e nu . Vous l e d éf i c i t de v o t re êtes Le ab s o l ument ment plus ob l i gé d ' e s s ay e r de KAHN e s t et c o mpo r t e ment du s t y l e s p é c ialis te s uppl é e r . é t ude s infini M. S TRAUS S dont p o ur re garde r c o mme n t é c o n o mi s t e s appe l l e n t 1 ' é pa r gne l ' épa rgne n ' e s t i l f audrai t de s l ' e f f e t d ' a t t rac t i on d ' un r e venu pl us se c o mb i ne é l evé pa r c e que " l ' e ff e t d e rev e nu " , le b e s o in d ' un c e r t a i n nomb re d ' e f f o r t s de s c o mp l é t e r l ' on s ' e f f o r c e de la r é mun é rat i o n s ur évident f ine s de l ' épargne , re s s o u r c e e t une p ar t i e ·de j e u de une e s t provoq u é e par la diminut ion t i e nt à de s moin s -v a l ue s que pa s t o ut e les c ' e s t - à- d i r e p o ur c o mp l é t e r ins u f f i s an c e s d e re s s o u r c e s . Je r e t i r e r a i p o ur ma pa r t une c ' e s t que l e c a s o ù l ' augme n t a t i on de do i t e f f e c t ive ê tre c ' est c e lui de la c e r t ai ne leç on rémunérat i o n ne t t E l ' é pa rgne la p l us po p u laire . C.R.E . P. r�ORD · PICARDIE - D 5 - Pa r c e que mê me si là , on e s t s ûrs s ' i l y a d ' a u t re s mé c ani sme s c e r t aine s diminuti ons épargne po pulai re , une un e a � f a i re d ' éq ui t é . s ur c e p o in t , de de ne p a s se é c onomique s e � f i c ac e s , revenus pe uv e n t inc i t e r à une r é mun é ra t ion p o s i t i v e r é e l l e e s t Il n ' y a pa s d e c o ns i d é ra t i o ns q ui , j us t i � i e n t que Le mani eme n t des de s gens t aux , on s o i t spolié s . le sai t , est a�f a i r e e x t r a o rdina i r e men t c o mpl ex e p ui s que dans ni s me � inan c i e r i n t e rna t iona l d ' auj o ur d ' hui d ' ind é p e ndance t r o mp e r c omp l è t e du mani ement et une l e mé c a il n ' y a pa s la haus s e du d a l la : a é t é due e s s e n t i e l l e men t à de s mo uv eme n t s d e c a pi t a ux a t t i r é s par de haut s dè s que le le t a ux d ' i n t é r ê t s , la taux d ' int é rê t amé r i c a i n c ommenc e à de s c end r e , do l la r v a s uivre . On s ' ape rç o i t que on t de mo in s en mo ins de rappo r t av e c concurrenc i e l l e s d e b a s e av e c f ondamen t a l e s de chaque le s même qui pui s s e se f a i r e p o u r que n o u s le xion de s d o s s i e rs . ayons ? p r o b l è me , ce qu ' on appe l l e rémun é rat io ns ne v i r e n t pas dans di s s o c ia t ion pa r de s autre pay s , ne l e s même s d i re c t i ons c e pendant d e t e ni r ef�orts s u� f i s ant e s p o ur que un les pour capi taux s ' a c c umul e nt pa s et t aux d ' in t é rê t pa r a i l l e urs non-ré s ide n t s l e ur s qui la perme t t r a i e n t in t e r ne s à d e s c ' e s t -à-di re qui ne v i e nn e n t �ai t s la d é c onne s o i t un p e u du J ' a i p e ur que ç a ne mé c a nique s qui arriv e ra i e n t à a s s ur e r aux le s une po l i t i que l e d é p l a c ement de s no us pourrions p a r l e r de rai s onnab l e s , c a pi taux rendre que lque peu ind é p e nd an t e de s n é c e s s i C ' es t t o u j o ur s dans é c ono m i q ue : c a p i ta ux f l o t t ant s . capi t a ux d e s non- r é s iden t s le s change c o ndi t i ons la b a lance de s t é s d e t aux d ' int é r ê t s qui év i t ent f rangla i s , les taux de pay s e t b e auc o up p l us av e c l e s l e s mo uv e me n t s de C o mment les c i rc ons t anc e s é l émen t s f inanc i e r s qui gouv e rnent et preuv e c ' e s t que pa s n i v e at c o n t re d i r e r é e x� p t ion . G.R.E. P. NORO · PICARDIE - D 6 - Ce n ' e s t fac i l e vous et un pas en pa r t i c ul i e r , en par la i t t ou t à prob l è me t e chniquement STRAUSS KAHN j e crois que M. l ' he ur e , le très f o nc t i onne ment e s t cons i d é r é c omme f o ndamen t a l du ma rché moné t a i r e ne pr� t e pa s . plus On ne p e u t y arriv e r q u ' en redonnant un r a l e imp o r tant à l a Banque C e n t ra l e dans men t de s b anqu e s , l ' approv i s i onne c ' e s t -à-d i r e e n l e ur a s s urant à une c e r t a ine p r o po r t i on de l e u r p e rme t t e de f a i r e taux in t e rne qui ne ave c s'y re s s o u rc e s à l e ur c o ck t a i l et t o u te s taux f ix e s q u i d ' arriver à un s ' é l è v e pa s e t q u i ne f l uc t ue pa s l ' é l év a t i on du t aux in t e rna t i ona l dé t e rminé par l e taux d i re c t eur qu ' e s t c e l ui de s E t a t s -Uni s . On m ' av a i t d e mandé aus s i s i no us p ourri ons par l e r un peu e t tion e t de rap i dement du prob l è me de s on rappo r t ou de la na t i ona l i s a s a c o n t ra d i c t i on av e c la d é c en t r a l i s a t i on . De quo i Je v oudra i s trè s f rappan t . ins i s t e r s ur un po int qui me pa ra î t Au co urs d e l a p é r i od e d e re c e s s i on qui s ' é t end de pui s pay s d u monde ? s ' agi t - i l 1 9 73 , le s on a p u c ons t a t e r q ue d ans t o us les inv e s t i s s e men t s du s e c t e ur privé ava i e n t bais sé . S e u l dans le c a s franç a i s , a c c ro î t re a pu ma int enir e t ses le s e c t e ur pub li c inv e s t i s s e men t s . à-di r e qu ' i l a j o ué un ra l e e s s e n t i e l dans le C ' e s t s o u t i e n de la c o nj onc ture . Ha i s , prendre me nt , sur le s s e c t e ur s ce qui s ' est c ' est c e qui s ' est pa s s é dans et l ong t e rme une vue à C ' es t pri s e s il y a plus , de c e la s i gn i f i e q u ' i l sur l e s b e s o ins du dé v e l o ppe l ' av e ni r . s ' e st pa s s é av e c pas s é av e c le t é l éphone , l ' électrici té , l ' indus t r i e a u t o mo b i l e . e u r o p é e nne s q ui a pu t i e nnent le c o up c ' est c e q ui Le s d e �x e n t r e c ' est Wo lkswagen Renau l t . C.R.E P. ��RD · PI CARDIE - D 7 - C e la v e u t d i r e que , eff e t ·de s o u t ien c o nj o nc t ur e l , une c e rt aine i l y a un ma i s qu ' i l y a phi l o s o ph i e q ui e s t indu s t r i e l à surp l u s non s e u l ement , en o u t r e , c e l l e du d é gagement d ' un l o ng t e rme p l u t ô t q ue d ' un pro f i t financ i e r immédia t e t ma lheure u s e men t , d e n o s grands gro up e s o n t é t é financ i è r e s à c ourt t e rme . un ce r t ai n nomb r e t r o p s ens ib l e s aux o pé rat i on E l l e s ont f a i t p l u s de ce pa r pr i s e de par t i c i pa t i o n que peme nt E t dan s un c e r t ain nomb re de c a s , in t e rne . même s q ui sur de s f ab r i c a t i ons fai tes le Quand nous se sur rience d e s di s c u t ons av e c de s ils c i t ent fav o rab l e . Ce s Quand e ll e s de ent r e pri s e s ont été ont t o u j ours de rap i d e s que dans l l iNS EE le ma i s en l ' exp é on l e ur ré pond ) e s t une expé r i e nc e é t é b ie n gé r é e s . en d é f i c i t , produc t i v i t é dont ( c e l le s é t range rs , c ' e s t une po l i t i q ue pour la Franc e . No t r e expé r i enc e du s e c t e ur pub l i c les ce n ' e s t pa s f a u t e d ' un é t ude s l e s p l us mon t rent qu ' i l s s e c t e ur priv é , ont impar é t é p l us c ' e s t dÛ à une po l i t iq u prix qui e s s ay a i e n t d e p l af onn e r l e s ha us s e s d e prix du s e c t eur pub l i c , de la fab r i c a t i o n . chèque s e n Grandê-Bre t agne , ce que no us propo s ons de s e l l e s ava i en t p l us satisfaire . pa r t i c u l i e r de s Amé ri c a in s , t ia l e s t ro uv é pa s une c o nc e p t i o n indus t ri e l l e dont un pay s l a Fran c e pui s s e pr o gr è s ont c èl e s t ampon d e l e u r ma rque au Japo n , à gagn e r sur l ' impo r t a t i o n que c o mme c ro i s s anc e par d év e l o l e P l US a i dé e s par l ' E t a t é t a i e nt pl us av a n t a ge ux d e f a i r e me t t re Ce n ' es t de c re i s s an l u t t e r c o n t re indi r e c t de l ' inf la t i o n e t peu t - ê t re subv e n t i onne r l e Il s ' a gi t pri s e s n ' a i e n t pa s ma i s il grand e pa r t j& de qui av a i t non pa s que c e s entre ( je v o us aient l ' i d é e de c e dév e l o p t r o p s o uv e n t pe rdu de vue le d i s a i s au d é pa r t l ' indus t r i e franç a i s e do nt ) une trop le dév e l o ppemen sous M. P0�1PIDOU demande dé j à à ê t re pa rce que ce n ' é ta i t pa s ac c é l é r é re c o nv e r t ie c omme un mo y e n une ge s t i on rentab l e - c ' e s t une ex i ge nc l o ng t e rme qui a é t é et qui f a i t que illusoir s e c t eur priv é . e f f e c t iveme n t , s ' agi t aus s i qu ' e l l e s pement à s 1 était c o mm e un de s moyens d ' a i l l eurs la v u e à l o ng t e rm e é t é pr i s e . C.R.E. P. NORD · Pl CARDrf - DB - Vo i l à , phi l o s o phi e de je crois , créent de e t q ue c on c e rne princ i pe , la monna i e , que dev r a i t ê t re c o ns e rv é très l e s b anque s , c ' e s t q u ' on s a i t q ue le s c ' e s t pa r c ons é quent un é c onomi s t e l a v é ri t ab le l ' e x t e ns i on du s e c t e ur pub l i c En c e q ui argumen t de c e qui e s t c r éd i t s indus t r i e l . i l y a un l e s p anque s c r é e n t d e s d é pô t s , la p r iv a t i s a t i o n de c omme un dro i t �a.\-,i�n . ma i s d ' une l ib é r a l , très c e qui Il y a grande prob i t é in t e l l e c tue l l e q ui s ' appe l l e Maur i c e ALLAIS qui av a i t t o uj o ur s pro t e s t é c o n t r e l e p ro f i t priv é qui r é s ul t a i t d e la c r é a t i o n d e monnai e par l e s b anque s . b anque s ne C ' est l ' a r gument de prin c i p e . Ma i s , i l e s t c e rt ai n que change ra r i e n , la na t i ona l i s a t i o n d e s s i e l l e n ' e s t pa s l ' ins t rume n t d ' une no uv e l l e o r i e n t a ti on de l a p o l i t iq ue d u c r é di t . Ce n ' e s t pa s que faire de s l e s b anque s pui s s e n t s e p erme t t re de c rédi t s à de s ne me s u r e de le s Ma i s , e n t r e pr i s e s qui ne s e ra i e n t pa s remb o ur s e r . i l y a un d e ux i ème C e d e ux i è me c ri t è re c ' e s t d e b e s o in s d ' int é rê t géné ra l . à d év e l o pp e r , cela se c ri t è r e . B i en s ûr , s a t i s fa i r e à d e s s ' i l y avai t un p l an t ro uv e rai t d é f ini de s o i - même , ma i s on p e u t d é j à f ix e r l e s b e s o ins de s c ré a t ions d ' empl o i s , de s amé l i o ra t i ons de c ondi t i o ns de t rav a i l , - un e amé l i o ra t i o n de la b a lanc e de s pa i e me n t s , - une l ' e nv i r o nneme nt . amé l i o rat i o n de Ce s o n t de s d o i v e n t venir c o mpl é t e r c r i t è re s d ' in t é rê t gé néra l q u i les critères pur s e t s impl e s d e s o lv ab i l i t é . To u t un s e f e ra pas c hangement qui a t t e i gne même Banque de Franc e La demande de de s c e la ne imp o s e les à moins qu ' i l y a i t pra t ique s que la aux Banque s . B anque de Franc e , très s ' appuye r s u r de s appo r t s c o n s e rv a t ri c e , leur de f o nd s pro pre s e t garan t i e s . C.R.E.P. NORD · PICARQIE - D9 - Le e t que résul tat é t ant q u ' on ne prê t e qu ' aux r i ch e s l e maniemen t d u c ré d i t e n Fran c e ab o u t i t à d é f av o ri s e r l ' e n t r é e de s j e une s dans la v i e par c o ns équent à conf o r t e r l e s s i t ua t i ons d e mono p o l e en l imi tan t la c oncu*' rene e que p e uv ent f a i r e de no uv e a ux v enus . C ' e s t un pro b l è me à car p o ur que no u s ay ons y ai t s ans une é c onomi e v i v an t e , C ' est de la j us t i c e e t p o ur il de inc i t e r l e s à-d i r e à fai re p o urrai t banque s e t dans faut qu ' i ref inan c e l e s que l l e s j o ue r un r S l e p l us à prendre de s t o t a lement impo r ta n t r i s q ue s , c ' est l e ur mé t i e r q u i e s t d e j uge r de s c r é d i t s qu ' e l le s ont à f a i r e s ur l ' appr é c i a t ion de v a l e u r d ' un homme e t de no t re de s u j e t- no us pe r s pe c t iv e s -et c ' é t ai t a r r i v e rons à c o nc i l i e r l e d év e l o pp e m e n t t ra v e r s une no uv e l l e les A l o r s , mn s e ul ement , l ' é pa r gne en Fran c e ma i s à la l a v a l e u r d ' un p r o j e t . Vo i l à que l l e s devrai ent ê t re s i e l l e s s e réa l i s ent . socia l ' efficac i t é . i l faudra r é f l é ch i r aux mé thode s de centrale et f o n t c o n c urrenc e c ' es t men t s q u i d o ivent ê t re mi s e s en p l a c e la b anque é c onomi que c e s s e de nouve aux venus qui aux a u t re s . Po ur c e l a , la fo i s po l i t ique et d e la réduc t i on de s po l i t ique iné ga l i t é s , indus t ri e l l e rénov é e f ina nc i è re , et une à redonne r à c e t t e é c on o m i e un dynami s me qui l ui rendra s o n ran g . APPLAUDISSEMENTS . 1 6 h 40 �1 . S O LANET . - r-rons i e ur URI ' me r c i b e auce up de qui a ab o rdé d e s s u j e t s Je vous exp o s é l e s p l us div e r s . p e n s e que me s ami s ne v o nt pa s manquer de j e v o udrai s , non pa s v ou s p o s e r de s que s t i ons . Pers o nne l l e me n t , po s e r une , vous cet ma i s r é p o ndr e en f i l i grane à m ' av e z po s é e . b l è me d ' hui , de la Banque c ' es t sur le Ra s s ur e z- v o u s de Fra nc e , ce j e ne prob l è me de en une que s t i o n que n' est pa s s ur l e l ' ab o rderai pas la pro t e c t i o n de pro auj o ur l ' é pa rgne popul a i r e . C.R.E. P. NORD · PI CARDI E - D 10 - Le m é c an i s me que v o u s av e z expo s é s e rappr o c han sur de nomb r e ux p o in t s de en f o nc t i on de c e l ui que c e qu ' a d i t pens e pa s q ue nous Ce n ' e s t pa s m o i , s oy o ns j ' a i exp o s é mo i - mê me , le gro u pe de é l o i gn é s b i en ent endu , les uns qui v a i s moy e n qui v a p e u t - ê t re mê me a u-de l à de pui s q ue v o us p r o po s e z v o us , ma l gr é 1 0 ans , j e ne d e s aut re s . ê t re c o n t r e un c e que j e p r o p o s a i s une r émuné r a t i o n po � i t iv e l ' inf la t i o n a l o r s -que , av i ons d e p u i s r é f lexi on , mo i , c o mme n o us j e p e n s e ·q ue l ' av ons s i nous que l qu e p r o po s é , cho s e q u i avai t au mo ins d o nn é une r é munérat i o n 0 , s e r a i t d é j à pa s s i ma l . Par c ons é q ue n t , contre c e que v o us Le % c e n ' e s t pa s m o i qui v a i s p r o p o s e z s ur s e u l p o i n t que le s C a i s s e s d ' E pa r gne , -on a 8 0 av e c c e p l an l à . j e v o udr a i s dire la f ame u s e c ' e s t que l o i de s 8 0 - 2 0 % ce e t qui no u s c o ût e n t n o us s omme s s on t de s d é p o s an t s q u i n o us l à p o ur remp l i r un rô l e et c ' es t de s no rma l social . où no us av ons de s d é p o s a n t s sur l e s que l s no u s s o mme s d é f i c i t a i r e s , e s s ay e r de c o û t ent , cher du p o int de vue ge s t i on , A par t i r du moment s i no u s v o u l ons t ro uv e r un é q ui l i b r e d ' e x p l o i ta t i on a u t o t a l , f a u t b i en que nous tent grâ c e à d e s d é p o s an t s aller de d é p o s a n t s q ui n e re p r é s en t ent que 2 0 dépô t s - e t il ce ne en ay ons pa r c on t r e qui n o u s l iv r e t s qui ont pl us encore p l u s s t ab le s q ue rappo r de dépô t s e t s ur d e s c e ux d e l ' épa rgne t yp e popul a ire . E t donc , du gro up e un DAUTREME , t o u t qui do i t re r e t a s s ume r d ' o r i gine . se ce j e v o u s demande que dans o n n ' o u b l i e pa s que faire s e rv i c e et v i o ns pa s d e s co uche s Ne v o us c o uche s il y a s o c i a l qui e s t no t re f i na l i t é faire appo r t e r de c e la , nou s n e l ' a rge n t aux c o l l e c t i j e di rai s pre s q ue à l a C o l l e c t iv i t é vités le s pour nous r é f l e x i on� c a r nous ne p cu rrio ns p l u s a s s u No us ne po ur r i ons p l u s po urri on s pl us non p l us les s i n o us n ' a plus aisées . fai t e s pa s d ' i l l u s i o ns , le s pl us f av o r i s é e s de no us av ons d e s g e ns à 6 0 � n o us n ' av o n s la p o p ul a t ion e t d ' impô t s , je ne pens e C.R. E.P. si pa s que NOR D · Pl CARO ff pa : D 1 1 no u s e n ay ons de s q ua n t i t é s , prov i en t d e s c ouche s moy e nn e s qui no u s no u s d e v o n s m�ye nne s pour l e s d ' une p a r t e t d ' a u t r e ce sont c o uche s pa r t , p o ur Vo i l à s impl e me n t . et que les c e que c e n ' e s t pa s les fondi e au mé c ani s me ait le nô t re . ces p l us popul a i re s j e v oula i s dire . sy s t è me , Par c on s équent , le s e rv i c e que . une r é p o ns e à v o t re q ue s t i o n de vo tre de d i s c us s i on s ur c o uche s c o l l e c t ivi t é s . car i l faudrai t qu ' on r é f l é chi s s e d ' une gro s l ' énorm e ma j o ri t E p e rme t t en t d ' a s s um e r l e re ndre Aut reme nt , d i t , j e pens e faç on plus a pp r o - ma i s il re j o i n t j e ne p e n s e pas q u ' i l f ond , c ' est p e u t - ê t re p l us en y s ur la t' o rme . Par c on t re , que p a r un moy e n no u s s o uv e n t Je c o l l è gue s p o ur ex i s t e n t , cro i s vous et ê t re f inan c ie r . r é a c t i ons se p r o d u i re , ( pa s a t t ent i o n à c e même ) si , ce s ma i s prob l è me . l ' in t e rpr è t e de po s i e z de s ma int e nant que les à M. que s t i on s a u pre m i e r c o nf é r e n c i e r s i n o us du , s py c ho l ogi c o mpréhens ib l e s en c e la à me s la p l upar t . J e vo udrai s aut re s à ce moyenne s qui f on t que équi l ib re t o uj ours d e s s ont huma ineme n t e ll e s e s s en t i e l lement c o uche s d é f av o rab le s qui p e uv e n t réac t i ons le les p o uv ons a s s ur e r no t re J e me mé f i e que s t enons ou par un a u t r e o n arrive quand même ne pa s d é t a che r de nous no us uns et ou, URI , les b i e n ent e n un p e u s u r revenons s uj e t . Le s que s t i o ns a l l e z me vous v o us que 8 les f audra j e n ' aurai p l us po s e z p a s auj o ur d ' hui ne j o ur s , auj o urd ' hui . le� posiez j o ur s , 8 p o s e r dans les dépa r t e me n t a l e qu ' i l dans que vo us Ce a lors n ' est po s e r , j e préfère à pas c ' es t la réun i o n ma i n t e nant , m e s d e ux v o i s ins p o ur p r é v us p o ur répo ndr e . H. MANS IL LON . - Par rapp o r t M. STRAUSS re s t e KAHN e t M. 20 à 2 5 minu t e s C ' est URI , de aux horaire s j e v o udra i s pr é c i s e r qu ' i l po s s ib il i t é . un max imum . C.K.E.P. NOne · PICARDIE -D1 2 - S OLANET . - Vo us n ' a l l e z quand même pa s me d i r e que M. ? n ' a r i e n s us c i t é M. cela CUVELIER . - J e me d év oue . J ' av o ue ê tre un pe u frapp é cont rad i c t i on e n t r e l e s d e ux STRAUSS KAHN a j us t ement , me n t très e x p l i qué q ue n o s grande d ' o p t i ons M. STRAUSS KAHN . - J e fa l l a i t q ue que c e l ui propo se d e s qui m e pa ra i s s e n t le le : probab l e je me que je ne s o it s y s t è me s je cr o i . en pa r t i c u l i e r ? s impl e , à l ' heure qu ' i l tout ma i s j e ne revenir sur un p o i n t c ro i s avo i r d i t que s e ra i t pense s imp l e s . c ro i s pa s URI s o i t c o m p liqué . s emb la i t no uv e au q ui ê t re pa r un s o uc i , c ro i s - j ' a i di t J e v o udr a i s l ' he ur e psy cho l o gi q u e t ro p c o m p l i q ué s . j us t e mil i e u sys t ème H. de s av o i r que r-tons i e ur à mo n a·v i s , Mons i e ur URI , j us t i c e Où e s t à expo s é s p r o dui t s deva i e n t Par c o n t re , de p l us pa r u�e c e r t ai n e ê t re la mi s e inde x é . pa s que la la de po s s ib i l i t é en p l a c e C e la ne v e u t s o lu t i on de la p l us d ' un produi t pa s H. à tout dire pour a u t a: URI s o i t l a b onn' s o l u t i on . Ce q ui est dans l ' ai r à cho s e n ' e s t p a s d ' ind ex e r que lque à fa i t -nous cris t out à mé c ani que q ue la en avons d é c ri t M . di t s à l ' e nc on t r e d e s t o ut à • • ceci a c t ue l l e , je é t an t , ce s o us ava n t · s uff i s amme n t d i s c u t é URI . Ce t t e mé c anique n ' e s t va pa s • l ' heure pas princi pe s de c o mp l iqué e , s i mpl i c i t é e l l e ne que j ' ai l ' he ure . Vous av e z un l iv re t , 1 5 �·a , à 8 , 5 �' v o us Ce n' est pas t rè s ce n' est pa s e x t r ê m e me n t pre ne z ,. f auj ourd ' hui • ma 1 s v o u s c o m p l iqué . Ce êtes n ' e s t pa s le taux est f i s calis é s . immédia t , ma i s c o mpl iqué . C.R. E . P. NCRD PI CARDff · � D l J - M. TE SSE . - C e la pe u t s e he ur t e r à la ré pugnance de qui ne pay e n t pa s d ' impô t s p o ur � a i r e d e s On l ' a t o us s en t i . à l ' exonéra t i o n � i s c a l e tent que lque � o i s ge ns le s du l ivre t sont c e ux qui en pr o � i M. S OLANET . - Le de Pré s i d e n t TE S SE di t que ce sont t o ut e s plus défav o ri s é s M. TES SE . - C ' e s t M. STRAUSS KAHN . - Le Mons i e ur DUPONT , vous comme ), est les tout le plus p l u s a t t a ché s E t d e s b o ns . à �ait gro s e s t d é c ri t % mai s v o s t r o uv e que les a u ra i t gen s paque t d e b ons . c o mm e c o mme c e la . av ant , ou b i e n l ' in� la t i on in t é rê t s ( ou le s e ront d é c l a r é s � inanc i e r . le év oque z e s t c ' ést une très i n t é r e s s an t e . b onne idée , qui p é dago gique . KAHN . - L e s . . . Ne à une que s t i on d ' â ge . av e z 8 , 5 p e r s o nne s â gé e s do nt o n a t t e nd qu ' e l l e s TE SSE . - �ai t s imp o r tant d ' avo i r v o t re r é a c t i o n de pro b ab l e me n t STRAUSS Il y ont c e l l e que vous TESSE . - Je serai t �1 . s o n t pa s s y s t è me vous les s i v o u s av i e z n ' i mp o r t e que l a u t r e produi t pra t i c i en e t M. qui p l ut ô t l ' i� la t i on Il M. s on t p o uv e z av o i r un p o i n t d e plus que taux d e dans du l ivre t A e n gé né ra l . STRAUSS KAHN . - C e ne le s a t t aché s l e s gen s qui n e p a i eraient pa s �aç ons q ui l ' e x e mp t ion � i s ca l e M. p l us l e moins . STRAUS S KAHN . - C ' e s t v rai . d ' impô t s d é c l a r a t ions . Le s M. on c o ns t a t e que gens cho i s i s s en t c ho i s i r o n t une p é dago gi e le qui s e ra i e n t ,. o 1 5 ,r: pe u t - ê t re • • celles • pa s . po s s ib le . BROUHAHA C.R.E.P . NORD - Pl CAR DIE - 14 - M. TES SE . - Le s M. S OLANET . - D ' a u t re s q ue s t i ons M. ROUSSELIN . - J e v o ud ra i s m ' adre s s e r à �! . et l u i f a i r e rema rque r une pe t i t e j e une s , ce s e ra i t au c on t ra i r e éduca t i f . ? S TRAUSS KAHN ob s e rva t i on à l ' é gard 2 ou J de l ' av e n i r qu ' i l j uge a s s e z . o p t imi s t e dans l e s anné e s à venir . Dans q u ' i l a é v o q ué s , no t amme nt s a c i t a t i on , le les i l a pa r l é de p o l i t ique en c omp tant s e n t ime nt q ue de trois é l é m e nt s c r o i s s anc e , s ur l e s re s s o ur c e s de s ména ge s . Quand on e s t mê me pa rmi s ur l e les a l imen t e n t no s Ca i s s e s t e rrain , no us av ons q uand re s s o ur c e s l e s s on t p l us v iv e s , c e ll e s q ui v i ennen t d e q ui la c la s s e moy enne . E s t - c e que mo ni s a ti o n ,· des M. l ' o n bâ t i t av e c reve nu s une p o l i t iq ue d ' har ? STRAUSS KAHN . - Oui . Je n ' ai pa s le sur le s e n t ime n t qu ' une po l i t iq u e v i s an l ong te rme a re s s e rr é l ' é v e n t a i l de s faç on à o b t en i r une é g a l i t é de s ce l l e • • A • l ' he ure a c t ue l le , il ne me t e nd r e pe t i t à pe t i t v e rs qu i e s t c e l l e que amo in dr i s s e me n t , une s e mb l e pa s q u ' e n é ga l i t é de l ' on c onnai t en Suède , au Danne ma rk , de rev e nu s mo ins f o r t e que Fran c e , en Au t r i che , reve nus s e fas s e é c ra s e me n t d e s reve nus a ux Pay s-Ba s , o b l i ga t o i reme nt revenus de s pa r c la s s e s moy e nne s . Il ne me re s s e r r e me n t doi t C o mme il est me n t s ( Je été fa i t , a u-d e l à de un des • • • faib l e s ma in de s le p l us l ongt emp s é levé , rev enus ave c fai t i l y a de la f i s c a l i t é d e s é l e c t i ons de se 74 av e c le s Go uv e rne s o c i a inéga l i t é s c e l a deux plans ) vise en t rans f e rt s à ob t e ni r p a r un remontage d e s l ' e s po i r -qui l a s o lu t i o n q ui t o us e t s o us pens e au rappo r t MEROT s ur l e s qui a v a i t le s ex t rêmeme n t d i f f i c i le d ' o b t e n i r r e v e nus pré c o ni s é e d e pu i s la p r o c é dur e de ce t t e mani è re - là . f o n c t i o nne r de le p l a f onne men t d e s est du t o u t q ue s e mb l e pa s revenus le s p l us c o ns t a t e no tamment au l end e le remo n t age du sr-uc . . • C.R.E.P. NORO · P!CAP.DIE -D1 5 - %, de 7 à 8 C ' e s t - à - d i r e que l e SMIC e s t etc • • dé rapa g e s q u i e xi s t e n t o n ob t i e n t t ou j ours , la fa i t pa s les i né ga l i t é s de revenus ma i s rame ne r en remo n t an t t o ut les le re v e nus p l u s f a i b le s . Je ne pe rdan t e s à une c ro i s d ' e n c ad r ement de de s pa s que o p é ra t i on de Ce que de c o mme c e type . a été Pas Et , du c ' e s t que s o ie n t t ou t . l e p e r s o nne l c e l ui q u i , le plus au cours f ra ppé pa r l ' é v o l u qu ' au c o n t ra i re , la popul a t i on qui ne s on t dans d e s c la s s e s moy enn e s faç on gén é ra l e e s t 1 0 d e rn iè re s anné e s % les l ' o n c ons t a t e , t i on e t par la f i s c a l i t é . 20 à t e rme e t av e c de s te l l em e n t en voulant monde a u nive au l e p l us b a s , %, l i gne géné ra l e q u i e s t d ' o b t en i r une r é d u c t i on d e s se 10 un pe u e n s i f f le t . • Par c o n s é q u e n t , qui n e r e l e v é de pa s de s l e s que l q u e salariés sont s i tua t i ons r e l a t i v e me n t f av o rab l e s au sens cha c un s a i t , c e qu ' i l s ils devra i e n t où , pay e n t b e a u c o up mo in s d ' impô t s pay e r s i leu r s r e v e nu s que é t a i e n t mi e �x c o nn u s . Une po l i t i q u e qui f e ra i t que pay e n t les le s Franç a i s impô t s qu ' i l s do iven� q u i v i s e r ai t à r e l e v e r l e ! rev enus les plus b a s , qui dev ra i t av o i r p o ur e f f e t , s on t géné r a l ement me s e mb l e- t - i l , au c on t ra i r e f i s c a l e qui pèse moy e nn e s charge f i s c a l e d o nn é e c o ns t ant e , la plus la gr o s s e pa r t ind é pe ndan t e s qui , en d e ux ou tro is sens ib l e me n t s e ra i t chi f f re s : A u pa s s age , l ' impô t et j e v o us s ur le l a f raude c ' es t c la s s e s p our s u r l e s p r o f e s s i o ns à l ' he ur e ac t ue l l e , 1 5 0 mil l i a rd s 1 0 0 mi l l iards . ré c up é r é e les s al a i re s , d ' a l l é ge r l a charge pui s q ue s ur le s le ra ppe l l e re v e nu rappo r t e est e s t i mée à l ' équiva l e nt du d é f i c i t b udgé t ai r e . Ce c i é t ant , si les pa r c e ux qui l e s do i v en t , de re c e t t e s soit en p l us pay e r que 50 . Pour le les même impô t s q u ' i l s pay é s 1 00 mi l l i a rds p o urrai ent n ' e n revenu gl ob a l , les é t aient pa s de d é f i c i t b udgé t a i re , 1 5 0 mi l l ia r d s à l ' h e u r e ac t ue l l e pay e n t t i e r s de s s o i t i l y a ur a i t e t do n c , c e ux qui pay e n t 1 0 0 mi l l ia rds imp ô t s , ne les ge ns qui , pa i e ra i e n t qu ' un pay e n t . G.R.E.P. NGRIJ - FlCARDff - D 1 6 - C ' e s t un r a i s onne men t quand même • • ma i s • l ' i mp o r t a n c e d e l ' enj e u . Si , l e c a s d an s c o mm e c ' es t qui v a ê t re v o t é e s o u s un pe u , pro gre s s iv e d e c e r e t a rd d o n t no us l e monde d év e l o pp é , la Lo i de Financ e s a c c e n t b e au c o up p l us t an t q u e par l e pa s s é e s t mi s s ur une dans c e la mon t r e imp o r r é c u p é ra t i o n s omme s c e re t ar d de c a r a c t é r i s t i qu e s p e r c e p t i on d ' impô t s ' par rapp o r t aux c a t égo r i e s qui ne qui p e uv e n t fraude r , e n d i s an t mi l l ia r d s d e p l us q u i ob t e ni r que t o us s a l a ri é e s e t r é c up é r é s , nous le urs t e l l ement c hoquan t , irons j us qu ' à impô t s , c e qui , même po ur l e s l l i b é r a ux ( ? S OLANET . - D ' au t r e s que s t i ons M. LOTIGIE . - D ' i c i que lque s mo i s , d e s d é c i s i o ns ) S OURIRES M. s ions , pa s chaq ue ann é e i l y a 1 0 le s P'ranç a i s pay e n t fina l em e n t n ' e s t pa s plus s e ron t sont vo us s e ron t p r i s e s rendre z v o s c on c l u s ur une o u p l u s i e u r s po l i t i q ue s d e produi t . J e vo udra i s s avo i r s i , no us vendeurs produi t s , n o us p o uv on s e s p é r e r que q u i c omme r c i a l i s o ns ces ces gamme s d e produi t s produi t s s e me n t s et ou c e s les p e u p l u s f ix e s . é t ab l is s ement s Et , t out un p e u moins antagoni s t e s S i nous no us est il e s t de n o u s v o ul ons r e gardo ns ces e s pé r e r c e s 1 8 mo i s , c o ll e c t e ê tre et je s u i s de la banque de gro up e produ i t s de ou 2 de rni è re s t rav a i l l e r , il c e ux q u i pe ns e n t q ue , f inanc ement s , il faut s a t i s f ac t i on de s ménage s . STRAUSS KAHN . - Vo u s vo ul e z d i r e produ i t s un ? e x t rêmeme n t d i ff i c i l e ê t r e la b anque de M. re s t e ro n t e x t rêmement d i f f i c i l e a c t ue l l e me n t de f a ir e d e s prév i s i on s , si no s é t ab l i s au s e i n d ' un même e s t - c e que no us pourrons t ravai l , anné e s , c o n c ur r e n t s au mo ins , de entre s ur p l a c e la s t a b i l i t é dans le s ? Un d e s é l éme n t s de la l e t t r e de mi s s i o n que Co mmi s s i o n DAUTREME a r e ç ue de s deux Mini s t re s men t d ' inc i t e r f o r t e me n t -ma i s est c ' e s t d é t a i l l é dans la j us t e le G.R. f.P. NGR O · PI CAR DIE - D 17 - t ex t e - à la mi s e e n p l a c e d ' un sy s t è me q ui e s t d e s t i n é à av o i r u n e c e rt aine commi s s i o n s , p é r e nn i t é . E t dan s les rappor t s d e l ' amb i t i o n d e l a c o mmi s s i on - j e c r o i s qu ' à c e p o in t d e vue , j e pe ux engager me s c o l l è gu e s - c ' e s t d e me t t r e e n p l a c e un s y s t è me aus s i s im pl e q ue ne rénov e ra pa s c o mp l è t em e n t le po s s i b l e qui sy s t è me a c t u e l ; c e la n ' aurai t aucun s e n s ; ma i s qui a v o c a t i on d e me t t re e n _ pla c e u n s y s t ème qui a u ra un max imum d e pé r e nni t é e t q ui donc , ( car au mo in s , sinon dans i l n ' e s t pa s la d é f ini t i on des c e r t a in que la une p o l i t i que d e produi t dé f i n i r a s ' engage dans ) c o mm i s s i o n s ' engage dans ma i s dans l e s princ i pe s qu ' e l l e l a p o s s i b i l i t é d e me t t re d e s p r i nc i · pe s qui o n t v o c a t inn à dur é r r e l a t i v e me n t me s M. s o uhai t s : très pro dui t s l ongt emps et s e l� l o ng t e mp s . MANS D...L ON . - Hons i e ur URI , v o u s av e z rais onné duran t v o t r e exp o s é e n t e rme s d ' o b j e c t i f s . Je r é s ume d ' épargne dans très s impl eme n t : l ' équi t é e t po ur fav o r i s e r l ' inv e s t i s s em e n t ' e t v o u s av e z s uggé r é un c e r t ai n nomb re dev rai en t p erme t t re d ' a t t e indre c e s Vous men t les " Eno rme b e s o in s pé c ia l i s é sav e z que : l e r é s e a u f inan c i e r e s t ont aus s i Es t - c e que v o u s é t ab l i s s e me n t s f inan c i e r s me s ure s qui ob j e c t i f s . l e C r éd i t Agri c o l e a Ca i s s e s d ' Epa rgne de s a s p é c ia l i s a t i o n , l e ur v o c a t i on . pens e z que garde r o n t ces différents URI . - La d ' e x e mp l e s s eule un s de cart e s ? r e ga r d e r un c e r ta in n o mb r E é t range r s . Le s y s t è me rép onse e s t ou l e u r o r i gina l i t é e s t - c e q u ' i l y aura une r e d i s t r ib u t i o n de s :--1 . re la t i v e sy s t è me j a ponai s . s ' adr e s s e n t Il s aux e n t r e p r i s e s pe t i t e s p l u s ada p t é est é t a b l i s s e me n t s d o n t les probab lement ont de s grand e s et le e n t r e pr i s e s , moyenne s , le d ' au t r e s aux d ' a u t r e s au s e c t e ur pub l i < e t d ' a u t re s au s e c t e ur a gr i c o l e . �ai s ay o ns nous c e la ne ve u t pa s d i r e gardé un c l o i s o nne me n t d e s c o nnai s s ons a u j o urd ' hui et pour autant que no us tâ c h e s que c e l ui que qui n ' e s t b ri s é que par G.R.E. P. NORD · PI CARDIE le D 18 - - m é c an i s me du ma rché mon é t a i re . f e r a i t dans de s et mo i -même , c o nd i t i o n s que , av on s Il L ' in t e r c o mmuni c a t i on s e je pa r t i e l l ement i n t e rnat i onaux e t qu ' il lement . Comment s e fa i t ? pa s s e . 42 % de s prê t s Ce c i d i t , C ' es t b l i s s emen t s qui e mp ê c h e et des d ' affaire s . le qu i Ce Ma i s il y a j o ue n t un r ô l e par t , se e f frayan t . un pr o b l ème d e s e c t e ur s p o ur les é t a au c o n t r a i r e p l u s b ana l i s é s on t de s b anque s de c r é d i t immo b i l ie r . a c t ue : trav e r s C ' est l e sy s t è me a l l emand o ù l e s b anq ue s à tout faire . le s la b ana l i s a t i o n t o ta l e . Un s y s t è me qui e s t es t pa r c o mm e c e la que ç a av e z quand mê me c o nna i s s an c e de s d o s s i e r s liés y a d ' aut re s i s s ue s s o nt b o ni f i é s . v o us STRAUSS KAHN t o t a l e me n t la d é c onnex i on à s i t ua t i o ns b udgé t ai r e s �. c r i t i qué s s . en r é s ul t e qu ' on e s t in t é rê t s le s cr o i s , s o nt de s b anque s dépô t s e t d e s b anque s t o u t de mê me un s e c t e ur à pa r t Ce très p o uJ s on t de s b anque s hyp o t hé c ai r e s imp o r ta n t e t i l y a un s e c t e ur à c o mme aux E t a t s -Uni s e t c o mme en Angl e t e rre , pour l e bâ t imen t . L ' expé r i e n c e mont re que t i en s né c e s s a i re s , c e n ' e s t pa s s ' i l y a de s s p é c i a l i s a· t an t la c o l l e c t e que du po int de v u e de la c l i en t è l e à c ia l i sa t i ons Le l aque l l e la on f a i t d e s c o nna i s s an c e de c r édi t s , que c e s s pé re s t e n t né c e s s a i re s . s y s t è me franç a i s ré s ume r d ' un mo t e n di s a n t de du p o in t de vue de se c a ra c t é r i s e , j e vai s le " Il y a p l us d e c anaux que s o ur c e s " . O n fai t c o mme s i l a mul t i p l i c a t i o n d e s mul t i pl ia i t l a ma t i è r e de b a s e q u i e s t c ' e s t -à - d i r e l ' é pa rgne de que lq u ' un . av o n s été ext raordina i rement J e d i ra i s même prendre à c e jeu. le s t o uj o ur s c i r cui t s l a même , no us S ur c e po in t , i nv e n t i f s . s o c ia l i s t e s I l s pe n s a i e n t que la se s o nt laiss é s c r é a t i o n de in s t i t u t i on s mul t i p l i a i t l e s moy e ns d e fina n c e me n t . Ce pa s vrai n ' e s t ma lheure u s e me n t Ce que pe u t faire une telles ! c e r t ai ne spécialisa t i on , c ' e s t e n amé l i o r e r la di s t r i b u t i on . G.R . E . P. NCRO - PICAR DIE - D 19 Ce n ' e s t p a s auj o u rd ' hui o ù i l y t out à �ai t c e q ui s e pa s s e a c e r t a ine me n t d e s ex c éd e nt s d ' un cô t é e t q ui aura i e n t b e s o in d ' ê tr e ré c up é r é s . Il y a une e s t v raiment très s i t ua t i o n de s s o c i é t é s a gri c o l e s q u i di s p r o p o r t i onn é e dans le produ i t na t i ona : Une c e r t a ine redi s t ri b ut i on de re s s o ur c e s - c ' e s t à c e la que l ' on t end- ne s e ra i t pa s M. SOLANET . - Il n ' y a p l us Me s s i eur s , inut i l e . i l me re s t e à v o us Vo us r e me r c i e r d ' ê t re v e nus , vo t r e empl o i du t e mps d ' ab o rd e t reme r c i e r de no us av o i r �a i t t o us les d ' e n t r e no us reme rc i e r . je c ' è s t d é j à un pe t i t Vou s cas , ? de que s t i ons j ' en s ui s c e r t ai n , ces s a i s que dans t o ur de � o re e . expo s é s qui , dans po ur l ' éno rme ma j o ri t é o n t é t é pa r t i cu l i è re me n t in t é re s s an � c ar cela d e nous remémo re r , soi t d ' apprendre un c e r t ain nomb re de d o nn é e s é c onomique s � o ndament a l e s q ui no us pe rme t sont , soit , qu ' on l e v e u i l l e o u pa s , nous v iv on s auj o u rd ' hu i , dans l e s d onné e s dans le sque l l e s l e sque l l e s no us v ivrons enc o re p l us demain . Ne r c i de nous qu i , s ' i l s ne à la po l i t ique d e no t re sont No us , pa s av oir é c l a i r é s po l i t ique s , Ca i s s e s d ' Epa r gne , ma i s là p o ur a i de r la e t donc a i d e r l a na t i o n à cet là , et pa s v o u s . me t t i e z Par c ons é q u e n t , s ur le gri l l �� i s , av e z pu v o i r dans je ses ens e mb l e de j e v o us mo i q u i s e rai c ' est no us ne dev o ns p a s na t i on en tant q ue trav e r s Pers onne l l e ment , j o urs chos e s . r e t r o uv e rai dans s u r la j e ne do u t e p e n s e que dé j à l e s s a l l e v o us te lle gouve rnan t s . se lle t t e et que lqu non pa s que v o u s me s u r un c e r t ain n o mb re de cette c onnex e � là po ur � a i r e d e l a p o l i t i q ue , s o mme s p a s Me r c i de s o n t q uand mê me p o in t � au t o ri t é d e t u t e l l e ac tue l l e . o ub l i e r que n o us n nous � omme s s ur c e r t ains prob lème s . r é a c t ions q ue v o us élcaireront un p e u s ur C.R .f.P . NOR D · PIC ARD IE - D 20 c e q u e pens ent le s C a i s s e s d ' Epa rgne . s u r c e t t e v o l on t é d e s e rv i c e d e s C ai s s e s Vo l o n t é -d e sans d é p o s ant , El l e s des Vous é c la i r e r o n t d ' Epargne . s e rv i c e s v i s - à -v i s du d é p o s an t , i l n ' y aurai t pa s ont é t é c r é é e s p o ur de dév e l o pper pui s q ue - e t C ai s s e s d ' Epargne . l e d é p o sant , c o l l e c t iv i t é s q ue n o us a id ons ceci a c ar ma i s s e rv i c e aus s i e t c e s erv i c e do it t o uj o u r s été se une d e mande ' fondamen t a l e d e s Ca i s s e s d ' Epargne e t p a s s e ul eme n t un e demande d ' oppo r t uni t é auj o ur d ' hui- n o us av ons mo t e u r s de v o u l u ê t re parmi l e s l ' é c onomie touj ours et p l us pa r t i cul i è reme n t d e l ' é c onomi e r é gi ona l e . Je q u e dans la rap pe l l e ra i - c e c i v o us société PARTIC IPEX q ui ex i s t e de dév e l o ppeme n t r é gio na l qui n ' e s t l ' autre , n ' impo r t e qui , plus c a r no us que que c h a c un d e s c i r c u i t s sont Je société la S . D . R . c ' es t l e gr o up e plu·s que c i r c ui t s L e p l us ma i s f inan c i e r � gro s p o rt e ur , rappe l l e ra i qu ' a p r è s la Ca i s s e d e s d é p ô t s qui , a v o u l u e s s aye r d ' ê t re pre sque à de b ien en t e ndu , pari t é av e c autres f ina nc i e r s . c ' es t ici , r e pr é s e n t o ns t o us l e s l e s Cai s s e s d ' Epa rgne . les C a i s s e s d ' Epargne comme pa s l e p l us gr o s p o r t e ur d e pa r t s , de s C a i s s e s d ' Epa rgne , ce en d o nne ra la p r e uv e les Cai s s e s d ' Epa rgne , ma i s elle n ' y est pa s to ut à f ai t arriv é e . Me s s i e ur s , j e v ou s reme r c i e , e t à b ient ô t . APPLAUDISSEMENTS . C.R. E . P. NORD · PI CARDIE H ; tte-rr� � elA- A-� /V(:') &� � 18 d_ l e s c o n f é r e n c e s d u f e e et d es ics S tras b ourg , le M on s i e u r P i e r r e E c on om i s te 1 Bo u l e v ar d 7 5 00 0 du 12 n ovembre 1981 URI P ré s i dent W i l s on PAR I S Mon s i e u r , N o u s v o u s reme rc i o n s i n f i n� men t d e l a c o n fé r en c e e xt r êmemen t i n t é r e s s an t e q u e v o u s n o u s a v e z f a i t 1 ' h on n e u r d e t e n i r à S t r a s b o u r g l e me rc re d i 4 n ov emb r e d e rn i e r . C o mme v o u s a v e z p u l e c o n s t at e r , v o t r e j e u n e p u b l i c , d an s s o n e n s emb l e , s ' e s t mon t ré f o rt e n t h o u s i as t e e t p as s i o n n é p a r v o s p r o p o s . L a p r e s s e a é g a l e me n t d o n n é u n é c h o t r è s f a v o r ab l e . N u l doute en t en d u . Pour de que e x p r i me r vous ce dé b at n otre envoyer du ne fas s e ré f l éc h i r reconn ai s s an c e , Solei l d ' A l s ac e n ous en ceux nous q u i vous s o mm e s on t permi s l i q u i de . E n v o u s ré i t é r an t n o s c h a l e u r e u x remerc i eme n t s , n o u s v o u s pr i on s d ' agrée r , Mon s i e u r , 1 ' e xp r es s i on de n otre t r è s h a u t e con s i détat i on . Fr. Di Secrétorlot générol: 1 7, place St-Etienne Tél. (Ba) 35.36.20 - 67081 Strasbou rg-Cedex / M-É D A R D ecteur du FEC ..... 1 avenue du P r é s i dent W i l s on 7 5 1 1 6 Paris 17 novembr e 1981 Fr�re Mê d a rd D i recteur du FEC 1 7 p l ac e S t . E t i e nne 6 7 0 8 1 S t ra sb�urg-Cedex �rci , p l u s g ra nd p l a i s i r mon P � re , et q u i tombe r e ço i s que l qu e s ami s pour �e e t d ' un d êb at t r è s ga rde l e s plus � pic : fêter mes l e �e i l l e u r s amed i f a it procha in , le je 7 0 ans . souven i r de vo t re a c cu e i l an imé . Veu i l l e z sen t iment s d e c e t envo i qui m ' a agr6er , mon P 0. r e , l ' expre s s ion dévoué s . P i erre U r i de �e s r 1 'i t·tn• 1 ' ,.; "' ./t•tw 'l i;-. ,. 1 M itte r a nd i s m e ou " Il 1· '1•,'( .' reaga msme Deux 1 doctrines pol itico-économ i q u es à 1 l ' é p reuve des faits ... 1 1 r M i t h·ITu o u l io;me uu n·u�:-n n i'<tn< '? l .mauc·l lc· tlt• ,.,.s , , ,. , . , tlnt· il . , , . . , , . . o l t · " ' \'t.· l'ilt· , pt u u T a i l - uu ,.,.,,. , n c l n· n a n·<·s lu c · u n lc'• •·•· nc·o• •h·luot o h o Fl':t ' 1'1 ch· ... 1 ( 'S c a n i n n· u u i nu·•·tTc•tli suir l'i t••T•· l l d , l ' i u... pu a h' u o c·c·u,u m i • a • u · d u I'S, t•l .lcun MC:•u, sun htmwluJ;nc• n u l t l ' l t . l 't·s 1leux c!no n om i stes d i slinJ:ués, se l u n l'cxpn·ssion cunsmTét·, ,.. , . sun! e m alloyés presque trois hcu�es d u nmt ;l jouer a u x " m�· ca n i t:i e n s • en démontant les tle u x théories - souvt.•nt de fa Çilll plus 11ol i t ique que rée l lement économique - pou r ahuu tir à des cunclusions contradictoires. t rhlt',, • l i u méh·nlt•mt•nt "I'P"·"t't'S, t·st ""·t i •· lt·.-. pa,yo; ut' t'ich·nt u u s tlt• ln m i t · u " l u ,.,.;.,,. ? i\ d 1 11c·un l'o u r Jean Méo, aucune hésitutio n : l'échec de l a po l i t iq u e econom ique m i se en œuvre par le n o u veau pouvo i r <•n F r L� n n• \ ' l q u i v i se il préparer l'avène m e n t d'une société soc J a l o s ! t • P s t " i mrmrablc • et " arith métique • d.uns l u m e s u rp o u l ' E t a t Ill' p o u r r a j a m a i s f i n a n cer, selon l u i , le défic i t budgP t <J i n• pr(· v u , s i cc n'Pst e n f a 1 s a n t fonctionner l a p l a n c h e à b i l l t' l s l ' ! t ' I l ; t l i m P rt l a n t a 1 n s 1 l ' m fl u t i o n . L'échec t•st d'autant p l 1 1 s l l h' V J t a h l t • , 11 •·o · 1 1 < · h i· r i I r • pu r i Pmf'nt. u i re "" ""IH't•n Ù l l I U ' I ! . < p it ' ln p� > l i 1 1 q t u · , · h u a ' . t " H I H H J I I t. u d i n • o u x � � · �n � : H s i VfUI -.. rt'·u,�i .._•.w z . vuu :"" , �1. 1 1 1 1 l u u· .,,. , .. ,, t u • •· � . ' "" ' " Jmh•rtw: l 'hii Jttlt � u r lu furl 1 1 1111 •·1 v t t u r. u· r e· J. tut t ituutUf!ll·" "' · I J• · • p at J, I d• ·•:u u r l t f.�f · t' h · ·� p l t a · , • " d r • · J H i ' I J O t l l ', • Curkulun· » , lt rt'!t.tH'que l ' w n . . ! ) l' i , f � l l J i f'OIIll ' ! t, l f l t u J ' ; u u l l ' "" ' ' v < · r • u t n · � rHJrnbr•!ux, c,l.!' r::' .11.· )Hj,, urw a n a l y�r · , . , .o " " " " ' q u o • l ' l n o n p a s poli tique. l ; �?vo lu�i o n .do.� rnonde n t • p < ' l' l l i ( • t L ra p.:�s de c o n s e rver tous les types de productions e n Frann•. d'ou nécess1lé d e re5lructurer l'appareil i n du s t r i e l, u-t-il d i t . S i n u l ne c o n te s te cela. l e s solutions prOJ?OSées, toujours selon Pil ' r n · U r i . so n t d i ff<!re n tcs : d ' u n côté le ,• dégraissage " d t · s t 'f f t • d i fs .. · P r t l o • n d e z d 1 1 ('ÎJ(I\ de l'ancienm� m uj rJI· i té -- 1 · 1 rf, . l ' a u t. n · l a . . v r : 1 u • r p-.; t f 1 1 f ' f 1 Hï t t iol l " o u l t ' \ f . , n n • • i u n ·�. d 't · n l n · p r i · ,, . . , · . ' 1 u d t · r· n'• u tl • , . l f, d . - , q c H a vc - l lt " . , d u n ·: l • "· · · • · • , , . , , , · � • • ' ' " P n V, r P · J o � u · r t l ' ' " ' ' "- I ' I I I I '. J c • n l ,' 1 1 n dt·�, p l l t • • r •t , t l • • l ' t · l t . - I I I J � t v •. · l l • · p• d l i i i J I I • 1 t • f l u i l l t ' '• f i H I Î I I I I I I J i ' t l d l n l l l o , : : I I ! I J d i f l l l l l l l t t l 'l , '+C l � t'• r nh i PH I I I I,( I I .' I : } • l l l •d t • t t t •. l l t l t ' I VI ' I t l l t l • , 1 • • I l l " ' 1 ' ' 1 1 ' l � t • l l l t ' l t t l ' d l •11 1 1 r i t 1 11Jf' 1 d t • l l l( r h • h n t l t t u t • . q 1 d , I l t ' � d il • l ' l t t l , •u , 't� H I I Ql l l i \ P i d 1 l • l l l f i i i i P I� f i ' n l r t l t f ! l t l l t l l l '; • l t t f ',' ! t t ' .. ' " ' ... i l n ' y n q • • ' • • .. , l n f ' , ."; U I I I ' i l t i l t1 ' J I "' j ' , . , . , , l l l l l l l i ' rJ t d l d dt! IJ• n t v n l l .., • . • n'• g t • l t - t' • t d ��'� li Cf t J I I J t i i1Udtu .. , t t 1 J i t · u r l ! ' I l l i at J J l i H ' M 11 h l t ! r i ,q t w m ve a ��' n '< : Îl t- 1 1 Pt�r� tl l ê d t · l t ornuo'l t.l .1 1 1 �· l t • LI , , vt·r� d ' u n d o • b a t a rc h i - tPchniqut• .e t réba r b a t i f '! Les lhi�S I < I I I ;. déclenchées d u n s l a salle d u Cùr)Servatoire prouvent t•n t o u t c a s quP. le mé l a n ge • politique-écoromie • . b1en dosé, c'est a u s - s i d u spectac: lc. " ! .u p o l i t i q ue rt>uganienne s u i vit; a u x E t a ts - U n i ;. a, t ' l i t · a t ls,; i , nppo�.e l e s protago n i stes : \lq\l r J ep n M o, l e s c h a n ( ' t 'S d t · n·· u s s 1 l , . d P l ' l ' t tc • dnct n n e • ba:� .'.:; ..,, . r � n e réù u c l t o n S l l l l l t l t ,I I H·. , . d<"' • m pôts t'l d o · s dl;pensPs p l l b.l k,ues s o n t l ;'o . l >'t l l' f ' " < ' 1. r l t ·.i · • · l o • d o l l a r , · , . s t l't'levt>. l ' i n f l a ti r ,n a d i m i n u t··. l e s t : u l r i ;. q u o · t'-t; u l l l ' : t('l T I • I �':I ' I I i l ' l l l. d u dùlï c J l bud ,�t:• ta i rl ' q u i t il ' 1 1 1 , r l '; t p r • " : l 1 1 1 , n I ' J i l ' . i d l ' • · · ' " " • · d • · '· ,·. I ' I I I I O I I I I I.' S d o • l ' l·: 1 u 1 1\ n . i l y �o · l 1 i l • · • " " ' " " ' " ' 1 , . , 1 1 1 1 " • · t t h r • · f l n • plU' J •i • • f 1 c · { J r 1 , l 'l J " I ' q t i t 1 • · t j , , " d c 11 1 r l i l l ' l t e q , �-� l t l t oo l l , t " d r p 1 ' 1 1 u h u h d l .'t f-�t · J l l l f t V I ' / 1 1 1 d ' t d t • t · • , l l 1 J • , l t · t l t • r l i ' l ' t l l l ' l l · l ' P " l i t ' ' ' ' l 't ' ··• · . d t t t l , 'i \ J t' 1 1 U t l H I fqudc · r r � t · r t l t'· r ·( , t l f t i i i i i J I H • l t • 1 1 1 1 1 1 1 1 p< · d • · l o � t l J II I I ri i J I I ! il l df•:-J I Hi pÎlU, l • '• · l w o t , ' , o · l r l l o l 1 1 1 , q u ' 1 1 1 1 11 .., l t J IJ , t n f · l t •( · lc u lJ I , , & ; e x p l o q ue l'e<:c;nom i ste d u1 1 •s. l a p t < >O U ( l i O n n··g n·s,.,e , l e s co u r s de la bourse de W a l l St n·et Pl i l faud rél f a i n • rnarc: h e - u r r i l'fe, comme l'a fui t M a rg u re t h T h a t c h e r e n A n g l f'le r r!'. A l o rs , l u qu l' l l e d e s d e u x • I'!'CPtles • po u r �ort1 r d t • l a c r i se P l a i t - e l l e la m e i l l e u re ' 1 C h acu ne c o m po r te e n P l i l ' l e s t · o n tr<.�ùictinns q u e l e s d\.•ux di'batteu rs � � · sont ,·· ve rl l lt·.,, a nw tt n · o.:n l u rn i e rc . Âujourd ' h u i , el les s o n t uu !;Jan .. d'e s s u 1 ùP ' i l h:J a . a to u l cr; m m e Christiun 1 .ien hurd l .· oh 1 ��· ·;· A·r Bb d.»- bjlt / ;L9�) ); 1 --���.1� CONFERENCE DU FEC R EAGA N 70 STRAS B O U R G . - Les années s o n t c e l l es de l a crise. S u r � e point M I TT E R RA N D ou me qu'elle trin e relève p o l i t ique tout l e m o n d e est d'accord. Pour l a économique. solution, les u n s f o n t a p p e l a u x n é o en fournissent l ibéraux, Sa c o n c l usion les autres d'ai l l eu rs plus a u x socialistes, pour les sortants � q u e faire par sortir • connaissance d e cause. Parmi �s nouveaux élus, deux ce personnalités revirement. i n ru ; nent Reagan et bien Mitter de F. échec P. « la Les nationalisati o n s ne politique est et C'Onsidère est preuve. surprendra Mitterrand Uri doc pol i t i q u e l a mei l l e u r e imparable n é o - l i b é ra l e d'une d'une per économique vouée à un arithptétlque que la ». doctrine avant t o u t une in c i a l i sme à la française, imiter les que pour tout ceci j .J aponais. imiter dans les un et contexte le. a Le débat de la semai n e fois d e P I US d e d e u x p o , itic,ues economiques. to ralisme économie pour aboutir t-alement d'affaires ch efs divergentes mais convain c u e s c h a c u n e de v e n i r crise. Mercredi d e rnrct vatoire, Uri Pierre de à b o u t de l a au Conser défendait celie Quand é t a i t « ce que croyaient plutôt les bon que hommes pour eux. ils p arlent d u ma rché, on a l'impression d'entendre des c o m m u n i s t e s p a r l e r du parti . . . ». En s o m prouvé une que quelque m e , l a p o l i t i q u e économique d e Rea Jean gan tique R. Reagan, via Chirac. Le premier, vue du Parti S o c i a liste est l'auteur en de « Changer l'impôt, chan ger 1981 la France •, le économ i·s t e J. second, en député au P;trlement Européen et auteut d e • Atout France·•, le R P R l o rs d es programme ponr récentes élections. Pour J. Méo, l e débat autour du socialisme et du libéralisme est un des plus meurtriers et l e s e u l p o i n t commun porter crise "· entre les deux « une réponse La _poiHi<Jue est globale d'ap à la éconopt i q u e américaine, basée sur l a r e l a n c e d e la p roduction, se veut être « un e réaction contre l e s taxes et les i m p ô t s , tout en mettant Providence "· Quant à fln à l'Etat la voie c h o i sie par F. Mitterrand, J. M é o esti- n'est q u e le reflet d'une politi que de c l asse, q u i remonte au XIXe siècle. Abordant l e chapitre d11 so - ban de ré de mêler peu, qu'il ne politique et à une politi S u rtout croire. que dernière que 1 on en caricaturant les deux confé renciers s e s o n t partagés le trav a i l . posait de pas economique. pourrait de F. Mitterrand et J e a n M é o pro celle la expans on économique internationa suffisait l es journ a !istes de Américains . . . d'économ istes, estim a n t q u e l e l i b é comme de à n e n a t i o n a lisation de l'Industrie pour fi l e jourd'hui être Url, l a F r a n c e avait b è s o i n d ' u n e certai· vention peuv er.t P. rf'nfort de boutades, a souligné q u e au rand Lvl'., idf ·-'s sonne : plus que Méo s'est et que . . - Pierre chargé Uri de la poli tle l'économi Hervé MATHIEU OBGA o rga s . r . l . soci età d i co nsu l e n za a z i e n d a l e � li �) � � 0 � d f--) ) vf�'} J �� Y � � J V> ïp�} 'l' :J i n '/ _, :-1-'1 --"l���yl � ]___,r--L__JJ �1--<ryJ ('- '1-0 . , , ,L"'�') :'J � " -if? n, 7( �)("\ ' � ] . ' Î r-t ) \ . J --11 � � . ""' ,1 ;.� 7 J- , '--1 �� �r; o; r-r-r y ! L'V\ h 7 J --? � v-- 1/4 -�VJ � f f � -J/ �· J- ; u · \.--, -'-"? . VVJ 'o ':--11;�:'---"' f Y' ""- � r-l-1 v 1 · �î /"'() __,//_. _ � s�1 à� v � Y:) "f'êl �/, 1 . � .: ;1 ,\ 11 � 1 � ..., � ls,l \ "' v � \-::;. �r� îf') ''= c,�J -::) ���·�'11 �v!h .:'1 --: r<--\l ·� -., -fr•i�"J , -:;.i 9J{':�,.:�· '� 1 :'! '---'\ t . T[/".., 1 � -1J >-:' - 7-4 � i '-1) -----I. Y) � 'J '-.! . ' J -vv; . � ( -"" "\.. � � -J v 1 "'--C !-� '-'� � ,.. - 1 1/ ." -v---q �1 -vv � �--::-l � � -., f OVJ J V) � � "' .., � ___ � a- '" � ' �� J v J' � ,_r ,C � l 1--=:) 1�"1 î1 '-N') - � �FI] '-(/ [; -- - ) _�, yvy) '-- --"c1 "-' Î '> � " Y) 'l --"\ V( .��-- � �1 c_f --r- . -- � \ -l �'- 0 --. _,-�,_y--., L J � 1 �\ -11'/yJ ; ·vl � _, n 0 -l'"' /)� c '�'1 Y'J ___J'-- fYI� __ .., A �, <J _j) � :-:�r"/ !1 1 "71 1. ') ___p- )�(jl � � L�vvr 1('1 7 J '.A -1 -"\� ""l � Îl ��� _\J \1) - 1 VJ ' -� � J ELENCO PARTE CIPANTI L ' ATTUALE POLIT ICA E CONOMICA FRANCE SE E LE S UE CONSE GUENZE PER LE IMPRE SE ITAL IANE M i 1 ano , 1 5 D i c embr e 1 9 8 1 l - Val e r i a F . ASTOLFI S egretar io Genera l e FEDERTE S S ILE 2 - Franco AUTELLI D ir e t to r e J OHNS MANVILLE ITALIANA 3 Rob e r t o BERTOLA D i r e t to r e Ammi n i s t r a t ivo e F inanz i a r i o S OC IE TA ' GENERALE SORVEGLIANZA 4 - Gae t ano BIANCHI D i r e t t o r e S tud i E conomic i I B M 5 - S t efano B IANCHI 6 Ar ea Manager Euro p a UCIMU BIAN CONI Ammin i s t r a tore D e l e g a to SAFFA 7 - Ant o n i o BONACASA Ammini s t r a tore Del egato E S SELTE 8 - Gab r i e l e CAIAT I Re s po n s ab i l e Uff i c io S tudi As s e s s o rato Agr i co l tura REGIONE LOMBARDIA 9 - Mas s imo CARLE D i r e t to r e General e CARLE & MONTANARI 10 - Corrado CAS S IN I S Commer c i al i s ta l l - Franco CERIS OLA D i r e t to r e del Per sona l e S CHERING 12 - Arturo CE RRATO Responsab i l e S e rv i z io Coord inamento S o c i e tà E s t e r e MONDADORI 1 3 - Miche l e CIMINO D i re t to re Genera l e HONEYWELL - - C e s ar e 14 - Lu i g i C IP RIAN I S i ndac a l i s t a CGIL 15 - Rob e r to COLAN INNO Ammin i s t r a tore De l egato FIAAM F I LTER ORG!l 16 Mar c o COLANTONIO E conomi s ta Az i enda l e E S S O ITALIA 17 - Bruno COLLE E conomi s ta CE SEC 1 8 - P i e r C ar l o CONFALON IERI D i r i g e n t e Or gan i z zaz ione BRAC CO 19 - Ro s ar io CULT RE RA Re s p o n s ab i l e del P e r s o n a l e FLOW VETRO 2 0 - Gl auco DAL BO D i r e z ione S tud i E c onomi c i INDUSTRIE PIRELLI 21 DE NATALE D i r e t tore Sud Europa A. C . NIELSEN COMPANY 22 - Rob e r t o D E S ILVA Ammi n i s tra tore D e l egato D IANA DE S ILVA 23 DINI D i r e t t o r e Serv i z i Inf o rma t iv i ALFA ROMEO 24 - Gab r i e l e FABRIS S erv i z i o Sv i l uppo BAN CA AGRICOLA MILANESE 25 - Ma s s imo FAGGIANI Re s p o n s ab i l e IAFE E N I 26 - P ie r l u i g i FERRERO Re s p o n s ab i l e D i r e z ione Con s o l i d a to di Gruppo OLIVETTI 2 7 - An tonio FONOVICH D i r e t to r e B . M. C . 2 8 - Ang e l o FORNASARI Dire t t o re Ammi n i s tr a t ivo OLIVETTI 2 9 - Dar io FORTI R i c e r c a to re CREL 30 FORT UNA D i r e t to re d e l P e rsona l e e Organ i z za z ione RE CORDATI - - - - Emanue l e D ino E t to r e ORG!I 31 - G i anp a o l o GADDA D i r e t t ore Cent r a l e del P e r s o na l e S AME 32 - P ierluigi GALIARI Cont i t o l are STUDIO BITTA 33 - P ie r o GHIRGA D i r e t t o r e Genera l e F IAT CARRELLI ELEVATORI 34 - Andrè GIRAUD D ir e t to r e Genera l e L ' U . A . P . AS S I CURAZION I 35 - Giuseppe GORI Re s po n s ab i l e P i an i f i c a z i o n e SAFFA 36 - Lu i g i GOZ ZETT I D i r i g ene t e BENI IMMOBILI 37 - At t i l i a GUARDONE D ir e t t o r e Gener a l e UNIONE F IDUC IARIA 38 - Al e s s and ro HORS Z OWSKY D i r e t to r e Gener a l e S E CIFARMA 39 - Canne l a IZZI D i r e t t o r e Amm i ni s tr a t ivo MIDY 40 - Mo t e l e KALK Amm i n i s t r atore D e l egato AS S OCIATED ENGINEERING 41 - France s co LA FRATTA Re s po n s ab i l e Sv i luppo e P i anif icaz ione WORTHINGTON 42 - Bruno LAMBORGHINI Re s p o n s ab i l e D i r e z i o n e S tud i E conomi c i OLIVETT I 43 - Car l o LE ANI D i r e t to re Ammini s t r a t ivo WORTHINGT ON 44 - Vit torio LISANTI C apo S erv i z i o S tud i CAS SA RISPARMIO TORINO 45 - G i u l i ano LOCATELLI Contro l 1er DE AGOSTINI ORG!l 46 - F i e r Ugo LORENZI D i r e z ione Sv i l uppo Quad r i e Fo rma z i one ALFA R01'-1E O 4 7 - Car l o LORENZ INI Cont ro l 1 er ESSEX 48 - Mauro LUCCHE S I Funz ionar io BANQUE DE L ' INDOCHINE ET DE S UE Z -ITALIA 49 - Mar iucc i a MAC CHI D i re z io ne Marke t ing e S v i l uppo GRUPPO RIZZOLI - CORRIERE DELLA SERA 5 0 - E l i ano MARELLI D i r e t to r e Gene ral e FICHET BAUCHE ITALIA 51 - P ao l o MELZI Ammi n i s tratore D e l egato CROUZET 52 - Emi l io MENEGOZZ I D i r e t to r e Gene ral e LOUIS DE POORTERE 5 3 - Vera MODIANO D i re t to r e S erv i z i o E s t ero OFFI C INE CIMBALI GIUSEPPE 5 4 - G i anner i o NE RI D i r e z ione P e r s o na l e MONDADORI 55 - Z eno OLI VIERI Ammi n i s tratore D e l egato SWEDA ITALIA 56 - Gu ido ORLANDINI D i r e t t o r e Sede BANQUE FRANCAISE DU COMMERCE E XTERIEUR 5 7 - D i ego PAMPALLONA D i r e t to re P ian i f i c a z ione S I V 5 8 - F ab r i z io PANTE ' V i c e D i re t to r e D iv i s ione P e r i o d i c i GRUPPO RI ZZOLI - CORRIERE DELLA S ERA 5 9 - Al b e r to PETT IGIANI D i r igente S erv i z i o Fo rma z i one SAINT GOBAIN ITALIA OR at 60 I talo P I C COLI Ri cercato re C RE L 6 1 - J e an Mar i e P I RONNET Capo Serv i z io B u d g e t TOTAL 62 PORTA D i r e t to r e Vend i t e I t al i a ALFA ROMEO 6 3 - G iovann i POZZALI D i ret t o r e F i nanz iar i o INTERTABA - PHILIP MORRIS 64 - G ius eppe RANZINI Ammi n i s tra tor e D e l egato RHEEM RADI 65 - S ilvio RIVOLTA Amm i n i s tr a tore D e l egato BUSTESE 66 - Mar i o ROS S E LLO D i r e t to r e Mer c a t i E s t e r i BARIL LA 6 7 - Lu i g i SARAT I Re s po n s ab i l e Mark e t ing S t r a t e g i co ITAL TEL - - V i t t o r io 68 - Eric S AUVAI RE Segr e t a r i o Gene ral e CAMERA COMMERC I O ITALO FRANCE SE 69 - L iana S CARDAVI S ind aca l i s ta CGIL 7 0 - S er g io S CAT OLA D ir e t to r e Organ iz zaz ione S I V 7 1 - J e an P i erre S IERRA Re s pon s ab i l e Pub b l i c a z i o n i CAMERA COMMERCIO ITALO FRANCESE 7 2 - F ranco S PE DIACCI Co l l aborato re S e rv i z io Budget TOTAL 73 - G iovann i VERON E S I Re s po n s ab i l e Af f a r i Gener a l i e del P e r sona l e UC IMU 74 - G i ovann i VIOLINO Ag en t e d i Comme r c i o a l l ' E s p o r taz ione OR GA. 75 - Jacqu e s VIS IER Cons i g l i ere T e c n i c o CAMERA COMMERCIO ITALO FRAN CE SE 76 - Lu i g i ZENNARO V i c e D i r e t to r e Gene ra l e RHEEM RADI ORG.4. onat l ncon tro L'ATT U A L E PO L I T I CA E CONSEG U E N Z E LE SU E I M P R ES E M i lano, Circo l o Corso de l l a Sta mpa Venez i a , 16 15 E C O N O IVI I CA I TA L I AN E d i ce m b re 1 98 1 PER LE F RANCESE Progra m ma ore 9 . 30 LA PO L I T I CA D E L LA E CO N O M I CA F R AN C I A Dl M I TTE R A N D Le sce lte di i n te rvento Il ra pporta i m presa F R ANCESE n e l la E I L SUO CO N LA I TA L I A N A F R A N C ES E R A PP O RTO R E A LTA' E CO N O M I CA e nazionalizzazione e Le co n ENI, possi b i l i Prof. le di Partita del F rancia soci a l i francesi pol itica econ om ica Pa ri gi macroeconomiche per il di del Consulente - Conse i l , E N E L, F rancesco Responsab i le parti contesta espe rienze t i nee in i mprese P H I L I PP E fra n cesi Raffronti (I R I, del l e per i mp l i caz i o n i sce lte del soci opolitica G MV ruolo F ra ncese orien ta mento M i chel ter m i ne Econo m i sta va lutazione Az ien da le E C O N O M I CA p u b b l i ca Socia l i sta s itua z i on e Dr. PO L I T I CA i m presa URl Pierre l i nee med i a Prof. n uovo NU OVA tra i ndustria l e : breve e pri vata Co nseguenze LA a de l l ' i n d u stria La SU L L ' I N D U ST R I A po l itica privata : Partita L' I M P ATTO di de l le i ta l iano ita l i a ne G EP I , ecc . ) e svi l uppo FO RTE d e l la - Sezione Socia l i sta Economista Econom ica lta l iano Olla-t ore 15 DOVE VA L ' E CO N O M I A I TA L I A N A Gli effett i petro l i o e dol laro per econ o m i ci de l la i per Prospettive an n i Prof. F ranco Presidente An a l i si I M P L I CAZ I O N I PER E LE I M P R ESE POSSI 8 1 L I ITAL I A N E ST R AT E G 1 E tra europei del del e in l ' lta l i a 80 R EV I G L I O C ES E C Co mm issione rincaro riva l utazione paesi parti co lare del e per la de l l 'attua le - E conomi sta Presidente Spesa Pu bb l i ca ra pporta F ra nc ia e l talia O p portun ità e m i n ac ce per di sca mbi le i m prese i ta l iane Alcune l ng. proposte Pierluigi Presidente di scelte ma nageri a l i MA L I NV E R N ! 0 RGA D I B ATT I T O ore 1 8. 30 Cocktai l E' prev ista l a tradu zione simu ltanea N ote su l l ' i n co ntro : L'ATT U A L E E LE SUE PO L IT I CA CONSEGU E N Z E M i lano, 15 E C O N O M I CA PER LE D icembre F RA N C E SE I MP R ES E 1 98 1 ORGA DMSIONE FORMAZIONE ITALIAN E LA POLITI CA ECONOMIC'A D ELLA F RANCIA Dl MITTERAND Prof. del Pierre Partita Uri - Soci a l i sta ORG!t Economista F ra n cese 4. l n F ran cia le d i fferen ze tra i risultati d e l le elezion i presiden z ia l i e qu e l l e le gislative sono a p parse subito evidenti . I l ca nd i dato F ra nçois M ittera nd ha otte nuto i l 52·/. dei vot i , magg i oran za già note vo le, considera nd o che le e l ezi on i presidenzia l i d e l 1 974 son o state deci se da uno scarto d e l l ' 1 ·/. tra i l vi n..citore Va lery G iscard d ' E sta i n g e i l sua co n cor- rente, M itteran d stesso. ln u n paese democratico occidenta le, dave gen era l mente maggi oranza e o ppo siz i on e s i succedono a l ternativa mente sen za grosse d ifferenze, i l 52 ·/. è g ià u n progressa. E tra e l ezion i presidenzi a l i e legislat ive la n uova maggioranza ha fatto un ba l zo i n ava nt i , f i n o ad ottcnere i l 57·/. de i vot i . C i s i d omanda come sia a wen uto questo progressa. S i p u à certa mente d i re che la corrente tendeva a d affer marsi e l 'e lettorato voleva confermare du cia al n uovo reg i me, la sua fi- dandog l i la possi bi l ità di agire . Sen za d u b b i o l a magg iora n za ottenuta d a Mittera nd n o n era caratte ristica della situazione di base, poichè la magg ioranza precedente tentava di rispondere i nfondendo paura per le catastrof i che avrebbero potuto genera rsi , d isord i n i per le strade, scioper i , fughe di ca pita l i , a ss o l u ta me nte i nco mprensi b i l i . Poi s i è vista a l potere u n uomo ch iara mente padrone d i sè, capace d i pre sentare quel lo che era stato i l sua s l ogan e l ettorale - l ' i m mag i ne di una for za tra n q u i l la - e la paura si è d issi pata . C'è stato i n o ltre, i l giorno seguente le elezion i p reside n z ia l i , u n affo l la mento a l la Borsa, che contrastava con la gioia popol a re manifestata n e l l e gra n d i piaz ze d i Pari g i . E ' stato sufficiente u n d i battito a l la televisione i n u n progra mma con a lto i n d ice d i asco lto e poche parole rassicuratrici s u 1 fatto che n o n c'era rag ione d i te mere per la naziona l i zzazione, per l ' i nflazi one, per i sindacat i e 'l l i operai che sare bbero stati ragio nevo l i e co operativi , perchè i l g iorno seguente la Borsa, dave non era poss i b i l e qu otare i tito l i che si a bbassava no troppo, mostrasse lo spettacolo d i u n 'assenza d i quota z i on i perchè risa l ivan o troppo i n fretta . l n queste cond i z i o n i a ltre m isu re chiara me nte popo lari son o state p rese d a i ORG.tl 5. nuovo governo cost itu ito con a ca po P ierre M au roy, e ha n n o permesso a l la popo lazi one d i espri mere i suoi sen t i m e nti, cioè sono apparse i mprowisa mente quelle mutazioni che l 'e lettorato fra n cese da te mpo auspicava . Qu a l i sono le profonde trasfor ma zi o n i ? D a u na parte l'au mento, a l l ' i ntern o d e l l a popo lazione attiva, de i lavorato ri d i pendent i ; la Francia n on è a ncora al punto de l la G ra n B retagna con 1 '88'/. d i lavorato ri d i pendenti rispetto a l la popo lazione attiva, ma si av vicina già a l l '89·/. La seconda trasformazione è l 'ab bassa mento de l l'età del l 'elettorato dovuto a l l ' i nseri mento dei g i ova n i a pa rt i re da 1 8 a n n i ; tutti i sondaggi ha n n o d imostrato che i giova n i han no votato sop rattutto per u n a n u ova maggio ran za di si n istra La terza trasforma zione è la psico logia de l le don n e ; è t roppo poco cono sci uto i l fatto che i precedenti governi, da l l a 5A R e pu bb l ica i n poi, hanno retto al potere per il voto de l le don n e . G l i u o m i n i i n prefe re nza hanno votato per la sin istra, ma ci sono più donne che u o m i n i, i n qua nto pi ù longeve , q u i n d i le precedenti maggi o ra nze ha n n o retto a l potere per i l voto de l le d o n ne a nz ia n e . Con l ' evo l u zione del ruolo de l la don na, l ' i n se rimento nel monda del lavoro, la loro menta l ità si è avvi cinata a q u e l l a deg l i u o m i n i . Ed ecco, le trasformazion i che si svi l u p pa n o n e l corso deg l i a n n i e che si sono manifestate d iscretamente a l le e le z i o n i preside.n z i a l i , a perta mente a l le legislative Certa mente c'è a nche i l malconte nto per l a situazione i n cu i si è svi l u p pata la d isoccu pazione, sen za c h e ra l lentasse l ' i nflazione l n fine si avverte i l fe n o meno, ge nera le in tutti i paesi , pe r cu i il reg i me a l potere si trova rovesciato a l le successive e lezioni . Si è visto paesi tradiziona l mente socia l i sti, come i Paesi Sca n d i navi , passare ad u na maggioranza conservatrice. Si è visto in G ran Bretagna il passaggio da i La bu risti ai Conservatori , ma c'è i l risch io, a l le prossi me e lezio n i , di un n uovo OR GA. 6. rovescia mento. Si è vista i l passaggio da i i 'Ammi n istrazione Carter a q u e l l a Reaga n : q u i n d i u na assenza d i contin ui tà da parte de l l 'e lettorato e ne risu lta, co nside rata la situa zione i nte rnazion ale, che i govern i non sono mai fasati gli u n i con g l i a ltri . La pol itica eco n o m ica si è svi l u ppata i n due te mpi : i l pri mo governo, forma ta tra le e lezioni preside n z ia l i e q u e l l e legislative , poteva pre ndere solamente misure provvisorie, poichè la p r i ma decisione del Presidente è stata sciogl iere u na ma ggioranza non corrispondente a l va lere de We lettorato. L'oggetto e ra , e in q uesto sen so co m u n icava già una po l itica p ro l u ngata e si ste matica, l 'a u me nto dei redditi più bass i , e u n ri lancio de l l 'eco n omia attraver so i l con su m a . Le m isure prese s o n o state ne sensi b i le dei su ssidi su ltato un u n au mento d e l sa laria m i n i ma e u n a maggioraz io per fa m igl ie, persane a nziane e handica p pati . Ne è ri au me nto deg l i o n e r i . La n uova p o l i tica ha ten tato di a ccrescere la domanda moderan do la so- vratassa su i costi con u na d i m i n uzione deg l i oneri socia l i , compensa nd o i l lar ga misu ra i l ria lzo dei sa lari p i ù bassi e l 'au mento di a lcuni contributi . l n a l tri term i n i u na pol itica i n fase d i svi l u ppo ; la difficoltà e ra co ncil iare un au me nto de l la domanda e u n ma nte n i me nto dei costi, per tentare d i rista b i l i re l ' i m p iego e lottare contra l ' i n f lazione. Ma le riforme d i q uesto periodo transitorio, d u rato poco più di u n mese, e ra no co ndan nte a fermarsi a q u e l pu nta. Dopa le elezion i l egislative una po l itica d i i nsieme h a i n i ziato a d e l i nearsi, evide n z i an d o u n doppio sforza para l le l o : una po litica t i pica mente co ngiu ntura le, il cui obiettivo e ra ri lanciare la crescita come mezzo deci sivo per d i m i n u i re la d isoccu paz i one, e u na pol itica di riforme struttu ra l i , di cu i un ese m p i o sono le nazional izzazioni, e l'obiettivo a l cu ne trasfo rmaz ioni de l la società . Ma n e l lo stesso te mpo si è vo l uto pro l u n gare e ri n forzare i l tentativo d i r i la ncio de l l 'eco n o mia e di riduzione della disoccu pa zione, evita n do u n o slitta mento verso l ' i nflazione o verso u n deficit de l la bi la n cia dei paga ment i . OR GA. 7. Oua l e è la logica ? L'idea e ra che la chiave d i r i presa fosse u n au mento dei profitt i a qua lsiasi prezzo. L'esperienza i n F ra n cia e negl i a ltri paesi ha d i mostrato che q uesto genere di po l itica è contradd itoria e autodistruttiva, pe rchè non è suffi cie nte au mentare i margi ni per essere sicuri c he venga n o i n vestit i . G l i i nvest i menti si attua n o s e c i s o n o d e l l e possi bi l ità d i a u me ntare le rend i te del l 'azienda, cioè se per metton o d i au mentare le entrate e d i m i n u i re i costi, oppure sotto la pressione de l la conco rren z a . Nei n ostri paesi svi l u ppati i finan ziamenti s i trovan o sem pre q uando g l i i n ve sti menti a ppaiono red ditizi . L'esperienza ha d i mostrato c he i p rofitti in ecce den za n on si i nvestono n e l caso siano origi nati da una riduzio ne di doma nda ; a l lora n o n t rovano mercato, g l i i nvest i menti sono fer m i , la disoccu paz ione au menta . 1 profitti qu i n d i sono necessa ri come base degli i nvestimeni, e come u n o de i mezzi d i finanziame nto, ma devo no essere uniti ad u n au mento de l la daman da g loba le per n on servire solo a ridurre il deseq u i l i b rio dei bi lanci, o de l le ricerche d i produttività che, i n caso di stagnaz ione de l la produzione, si trasfor ma n o i n u na r i d u z ione di i m p iego. ln mate ria di r i l a n cio eco no m i co la f i losofia non è specifica me nte socia l ista : va lgono le idee che d i mostra no d i fare uscire da l la depressione, e n o n le dot tri ne monetaristiche che tenta n o co n un so lo stru mento di moderare l ' i nflazio ne e assi curare contem poraneame nte la regolari tà de l la crescita. Qua l i poteva no essere i mezzi fonda menta l i per tentare qu esta operazione di a u mento de l la domanda, di ripresa del la crescita e di r i du zione de l la disoccu paz ione? Ancora u n a vo lta , au menti d i a l cu n i sussid i di base, i n part ico lare deg l i asse g n i fa m i l iari, modif iche i m mediate ne l la sca la del l e i m poste s u l redd ito, co n u n i n crementa d e l l 'abbatti mento a l la base co mpensato da alcu n i au menti sui tassi pi ù elevati per finanziare i l deficit del sistema sussid i -disoccu pazi one. Ma lo strumento , già uti l i zzato n e l 1 98 1 e che a u me nterà il suo peso n e l ORG!l 8. 1 982 è l 'i ncreme nta de l la spesa pubb l ica che raggi u ngerà , i n fra n ch i correnti , i l 2 7 '/. - 28 ' / . . Non bisogna d i menticare che i 1 tasso d ' i n f lazione e reditato d a i precedente re gime è d e l l 'ord i n e de l 1 4 ' /. . La magg io raz ione de l le s pese budgeta rie i n te rmi n i rea li o i n u n ità monetarie costa nti è sosta n zi a le , poi chè c'è u n tasso del 1 2-1 3·/. ci rca . Per g l i orienta menti i l deficit è n otevo l e ; se mb rava fosse 40/50 m i l iardi d i fra n ch i , m a i n vece su pera i 60 : i l deficit sarà i ntorno ai 1 00 mi l i ard i . E ' u n a cifra i m porta nte, sop rattutto conside rata co l prodotto nazionale che quest'a n n o ha am piamente su perato i 3 .000 m i l iard i . A paragone d i a ltri paesi è a n cora u n a ci fra rag ionevo le, i l problema è q u e l l o del fi nanz iame nto . E ' u no d e i mecca n is m i , con la crescita dei redditi p i ù bas si, per cercare di r itrovare un tasso di crescita vici n o a l 3·/ . . U n 'a ltra misura è stata presa per cercare d i modera re l 'i n f lazione. l n u n pri mo tempo è stato necessa rio r itoccare un certo n u mero di tariffe de i servizi pu b b l ici che, per ragioni e l ettora l i , non era n o a n co ra stati r ivisti da i preceden te governo, ma è seg uito un tentativo di modera rne il prezzo, prevederi do che non devono essere au me ntati più del l '8'/.. Oua lche sforza è stato fatto per otte nere, da pa rte d e l l e orga n izzazioni co m mercia l i , u na moderazione dei prez z i , u n a l i m itaz ione de i marg i n i e i l b l occo autorita rio è stato l i m itato a qua lche d i pa rt i me nto. Per qua nta riguarda i p roblemi del la b i l a n cia dei paga menti una decis ione i m mediata su i ca m b i non è stata presa e bisogna vedere come i l p roblema si pane per la F ra ncia. ln p ratica , considerando che il d o l laro, la ste r l i n a , lo yen hanna avuto u n mas siccio r ia l zo, si puà d i re che tutte le sva lutate. N o n co nviene monete de l siste ma e u ropeo sono state d u nq ue, i n q u r>c:to momento d i sva l u tazione relativa, agg i u ngere u na sva l utazione propria de l la F ra ncia. Qua ndo ci sarà un ra l l e nta mento d e l l 'attività a me ricana, u n ra l lentame nto dei tassi d ' i nteresse, una cooperazione di ca m b io sa rà poss i b i l e . B isogna re ndersi canto in quale con d i z i o ne la parità del franco è stata per l u nga te mpo man- OR GA. 9. ten uta, ma lgrado u n tasso d i i nf laz i o ne più a lto rispetto a l la Repubbl ica Fe dera le Tedesca . Un aggiustamento mo netario l i m itato è stato fatto a l l ' i nterno d e l sistema e uro peo, u n 'o perazione zato del 5,5·/., segu ito me ntre il ta seconda una con g i u nta fra n co solo fra ncese e tra Germa n ia da i fiori n o, la l i ra so n o e il F ra n cia. fra nco scesi del Il ma rco belga 3"/. è e è ri masto per la stato ria l i nvariato, l ira è sta sva l u ta z i o ne . Ouesto scarto co n l a moneta tedesca è suff i ciente per rista b i l i re i n poco tem po u na com petit ività fra ncese ; tutto d i pe n derà natura l mente da l l 'evo l u zione dei costi , cioè i ra pporti d i com petitività potrebbero migl i orare se ra l lentasse l'i nflazione e ci fosse u na r i presa deg l i i nvestimenti. Per q ua nta rigua rda la lotta contra la d isoccu pazione u n o sforza è già stato fatto per ridu rre l 'ora rio e per creare deg l i i m piegh i. B isog na ca p i re bene q u a l e è la d ifficoltà ma ggiore ne l l e nostre società ; n o n è sufficiente creare dei posti d i lavoro per rid urre la d i soccu pazione. L' u n ico settore che, crea ndo n u ov i posti di lavo ro, assorbe d i retta me nte la d isoccu pa zione è l ' i n dustria : i n vece n e l sistema eco n o mico maderno si creano n u merosi posti di l avoro nel settore dei serv izi : è q u esta la reazione pe r cui co ntem po ran ea mente è possi b i le avere u n a u me nto de l l ' i mpiego e del n u mero dei d i soc cu pat i . I l senso d e i contratti d i solida ri età , a n n u n ciati d a i p r i mo m i n istro, è tenta re d i ottenere che la creaz ione d i posti di lavoro m i r i n o d i retta mente a l la ridu zione della d isoccu paz ione. Non è u n effetto automa tico, a l d i là de l le m isure particolari, che i posti di lavoro o creati o l i berati da un pensionamento a ntici pato, siano effettiva mente coperti da d isoccupati o da giova n i a l pri mo i mp iego . Ouesto metodo si sa ba su a i uti, ma non sono a ntieco n o m i ci n e l l a misu ra i n cui permetton o d i ri sparm iare le i n d e n n ità d i d isoccu pa zione e d i tra sformare u n d isoccupato in lavoratore attivo. Lo schema fonda mentale è portare un a i u to esse n z ial mente sotta forma di ri d u z i o ne d i o neri social i , il cui a m montare è mo lto i mporta nte , a l le azie n de che sostitu isco n o lavoratori i n età pensionab i l e con disoccu pati o giovani a l pri mo i m piego . ORGA. 1 0. U n 'a ltra azione sta i n iz ia ndo , ed è i l te ntativo d i evitare la disoccu pazione a i giova n i tra i 1 6 e i 1 8 a n n i ; esiste u n precedente ana l ogo ne l ia Repubb l i ca Federa l e Tedesca , d ove i giova n i che escon o d a l l a scu o la del l 'o bb l igo e n o n trova n o lavoro, freque nta n o pe r due a n n i corsi d i for mazione profession a l e . l n a l t r i term i n i n o n si tratta d i u n a m isu ra pu ra mente co ngi u ntu ra l e, non si tratta, co me in u n p rogetto precedente, di creare u n 'a rea di parchegg io per e l i m i nare la con correnza dei g i ovani ro; v u o l essere la risposta che si affacciano su l mercato de l lavo ad u n a esigenza psico logica e socia l e, per un m i g l iore i nserim ento dei giova n i n e l la società , e il tentati vo di gettare le basi per u na società prod utt iva più moderna , per poter sostenere la concor renza d i q u e i paesi che ha n no u na manodopera a ltamente qual ificata e spe cia l izzata. Ecco l e m isu re i m mediate . Ma la p ri n ci pa l e ca ratter ist ica d e l l a n u ova po l itica sono le r iforme struttu ra l i , che ten do no a mod ifica re la r i parti zione del red d ito naziona le, la r i partizione dei patri mon i , a ri d u rre le d iseguag l ia n ze, co nci l iando q u esto tentativo con la si cu rezza di crescita . I l program ma che ma gg iormente ha atti rato l 'atte nz ione è q ue l lo de l le zion i . Si tratta di este ndere quanto i n i ziato n e l nazi ona l i zza- 1 945 sotto i l governo del Generale De Gau l le , per qua nto riguarda il settore del le banche, estendendo la nazion a l izzazione a l la tota l ità de l le ban che private, se nza tocca re la struttu � ra de l settore cooperativo, esse n z ia l me nte i l cre d i to agricola, i l settore d e l l e ban che popo lari, i l settore d e l m utuo credito . U n problema è sorto per le piccole banche, e si è deciso d i n o n co invo l ger le i n q uesto processo, fissan do u na sog l ia per l'a m mo ntare dei depositi . Si sottraggono a l la nazi o n a l i zzazione le banche sotto control lo maggiorita rio stran i e ro, cioè n o n solo le f i l ia l i e l e succursa l i de l le ban che stra niere, ma a n che q u e l l e la c u i maggiora nza appa rtiene a ca pita l i stra n i eri. Qua i è l 'o biettivo d i q u esta riforma? C'è u n a ra gione tecn ica : si sa che l e ba n che crea n o la mo neta, c h e crediti fan n o i de positi e ci s i p u à domandare se i n qu esta crea zione monetaria n o n ci sia u no smante l la me nto del diritto Ie del potere pubb l ico, essen d o la creaz ione monetaria re la- un attri buto fondamen ta le de l la sovran ità deg l i stati. Ma l 'a ltra i dea è i n d i r izzare l e banche verso lo svi l u p po, l 'acce lerazione de l la crescita, di faci l itare il sorgere di n u ove a z iende ORGtl 11. e d i accompag narle n e l lora svi l u ppo. La nazional izzaz ion e de l l e banche non ra ggi u n gerà tutti 1 su ai sco p i se non ci sa rà a n che una mod ifica rie l l o svi l u p po de l la Banca Centra le, de l la Banca di F ra ncia. Cioè l e regale, per q u a nta r iguarda i cred iti, d ovra n n o esse re l i be re e basarsi mena su l le gara n zie date da l l ' i m presa, cioè su situa zioni sta b i l i e capi ta l i a cq u isiti, e maggiormente su l la presa d i ri sch io fo ndata sull'apprezzamento del va l ore deg l i u o m i n i e dei progetti . Per q u a nta riguarda i l settore i n d ustr iale la nazio n a l i zzazione ha coi nvo lto es se nzia l mente c i n q u e gra n d i gru p p i , ed esi ste u na presa d i contr o l l o maggiori taria pressa Dassau lt, il costruttore di aere i , e re deg l i a rmamenti è tra avuto u n forte svi l u p po l 'azienda Matra che, ne l setto le aziende d i maggi ore svi l u p po . nel settore de l la co m u n icazione, con zione rad i o e i l contro l l o maggi or ita rio d e l possesso del i n o ltre ha una grande sta p i ù gra n de editore d istri butore, Ha chette; ma q u este attività sono d i sgi u nte per non dare stato prenda Matra l ' i m pressione che lo settore de l la co m u n icazi one . La siderurgia fra n cese i n vece è larga mente passata n e l settore pub b i ica perchè è stata sa lvata soprattutto dai cred iti accordati d a i settore bancario, g ià nazio nal izzato, e i cred iti son o stati trasfor mati in parteci paz i on i . Qu a i è l a f i l osofia d i queste naziona l i zzaz i on i? Certamente s i puà porre i l pro b l e ma i n ter m i n i d i potere pol itico : queste gra n d i aziende e ran o , per la maggior parte , congl omerati che penetrava n o , attraverso le l ora f i l ia l i, le l ora parteci pa z i o n i , i lora sotto-trattati, in gra n parte d e l l 'eco nomia fra ncese . Ma è poss i b i l e a n c he porre i l prob lema i n ter m i n i di strategia a l u nga te rmi ne : guarda ndo qua nta avven uto dopa la recessione, ci si accorge che i n tutt i i paesi del m o n d a gl i i nvest i menti privati s i so no b l occati . Per molto tempo si poteva pensare c he le f l u ttuaz i o n i eco nom iche fossero ridotte perchè le a ziende si era no ab ituate a pianif ica re a l u nga ter m i ne e, i n q u e l l e cond i z i o n i , n o n riduceva n o i l ora i nvesti menti in casa d i r if l usso d e l l a co ngiu ntu ra. Con l 'a cutizzarsi de l la crisi l 'esperienza è stata co mp letame nte diversa. OR GA. 1 2. Non so l o i n F ra ncia, ma i n tutti i paesi co mpresa l ' A me rica , l ' i n vesti mento ha su bito un ra l lenta me nto e la crisi è stata p i ù profon da . L'esperienza fra n cese d i mostra che i l settore p u b b l i co e ra stato gestito mo lto bene, e che ha ma ntenuto e svi l u p pato i suoi i nvesti menti nel peri odo de l la recessione, cioè ha retto la co n g i u ntu ra e gettato le basi per i l futuro . I l pu nto positivo è i l tentativo d i sostitu i re a motivazioni d i profitto f i na n ziario a breve ter m i n e o d i potere dei dirigenti dei gra n d i g ru ppi privati u n a prospettiva d i strategia i n d ustri a le a l u ngo te rmine. C'è stato u n d i battito su l le moda l ità d ' i n denn izzo, sono state esa m i n ate va rie formu le, e i l governo obbligaz i o n i il cu i tasso sarà va ria b i l e ; cioè, seguendo una tec n i ca che si sta svi l u ppa ndo su tutti to deg l i a ltri i nfine si è accordato per la sostituz ione d i a z i o n i con i mercati o b b l i gator i , i l prestito è a n corato a l re ndi men prestiti come risu lta da l l 'a n da me nto de l la borsa . Fo rse g l i azion isti si accorge ra n no d i avere guada gn ato qualcosa con l a soprav va l uta zione dei loro tito l i , e n on d ispiacerà loro i l ricevere un i n te resse del 1 6, 7 5 ·/. in sostituzione de i d ivide n d i dati l oro dag l i i m pre nd itori , su cui u n d i r itto d i voto p ura me nte n o m i n a le n o n dava a l c u n contro l l o . U n 'a l tra trasformazione che h a avuto i n iz i o è l ' i mposta su i gra ndi capita l i . U n g rosso progetto d i r iforma f i sca l e è stato e la bo rato d a i partita soci a l i sta , ma poco è stato attuato; la p r i ma m isura è stata sta b i l i re u n ' i m posta sui gran di ca pita l i , con un tetto mo lto e levato, con un a lto nu me ro d i esoneri, e la possi b i l ità d i riduzione n e l caso in cu i si attu i no i nvest i menti. Qu a i è l 'o biettivo? A secon da dei paesi sono in vigore d iversi sistem i fisca l i : 1. esiste u na d isti n z ione tra reddito d e l lavoro e altri redd iti, con una ridu zione del l'i mpo n i b i le sui salari (sistema brita n n ico, a mericano, fra n cese) 2. l ' i m posta su l red dito è u n i ficata e la d i ffe re nza tra i redd iti di lavoro e g l i a ltri si attua con una i m posi z i o ne compl ementare tedesco, svizzero, sca n d i na vo) ORGA dei ca pita l i ( sistema 1 3. l n F ra n cia n o n esi ste u n ' i mposta genera le d e l cap ita le e c'è a ncora una d i scr i minaz ione su l red d ito tra sa lari e a ltre forme d i re m u nerazione. L'i mposta su i ca pita l i è q u a l cosa d i ori g i n a l e , la sogl ia è pa r i a 3.000.000 di fra nchi, ed è 1 0 volte p i ù e levata ri spetto agli a ltri paesi euro pe L Il tasso è progressivo , parte nd a da 0,5·/., fi no a 1 ,5·/. Ci sono co m u n q u e casi in cu i è possi bi le otte nere l'esonero. La d i sposizi one più orig i n a le riguarda gli att ivi produttiv i , l'utile del lavoro e la pa rte n o n i m mob i l iare de l le a.ziende, la parte che è investi mento produttivo. I l titol a re di u na soc ietà i n d ividuale, i l d i rigente di u na società a responsa b i l i tà l i m itata, l 'a z i o n i sta che, con u na partec i pazione su periore a l 25·/., h a i l co ntro l l o d i u n a società a n o n i ma , p u à dedu rre d a l l ' i m po n i bi l e g l i investi menti fatti ne l corso d e l l 'a n no al d i là d e l l e previsioni d'a mmortamento e sui fo n d i propri. ln a ltri ter m i n i quando esiste sia sta nziamento de i per e m issione di azio n i , g l i i nvesti menti i m ma g i nare casi i n cui nett i l 'a m mo ntare deg l i profitti, sia f i n a n z iame nto sono ded uci b i l i , ed è fac i le i nvest i me nt i f i na nziati pri sara n no su periori a l l ' i m posta che si a p p l ica su l l 'utile de l seguenza, con fon d i pro lavoro e, di con le aziende o i tito lari accu m u l e ra n n o un cred ita d ' i m posta per g l i a n n i seg u e nt i . C i à significa che q uesta i m posta i nevita b i l mente avrà una resa l i mitata . 1 pu nti p i ù i m med iati si basa n a su i mp oste loca l i . Si sa che q ueste acq u iste ran n o u n ' i m porta nza sem pre maggiore poichè u na d e l l e trasformaz i o n i , p i ù po l itica che econom ica, è, rovesciando u na tra d i z ione d i seco l i , i l ricorso a d u na decentra l izzazione, cioè ad u na r i d u zi o ne del potere centra le a favore di regio ni, d i pa rt i menti, comu ni . F i n o ad oggi è stata so lame nte decisa minare, m a è a n cora d a def i n i re stato e i vari grad i la la soppressione de l la nuova l ora tute la pre l i ripa rtizione d i co mpete nze tra lo de l l 'autorità, non ostante sia già deciso che le reg i o n i e leggera n no del le assemb lee a suffragio u n i ve rsa le. 1 4. E soprattutto resta n o da def i n i re le r iso rse adatte a l le col lettività loca l i , c he conci l i n o i l lora au mento d i autonomia con i l mante n i mento di u n necessa rio equ i l i b rio tra le reg i o n i . E ' necessa rio mod ifica re d u e forme d i tassazione: la tassa professionale e quel la del l 'abitazione. La prima, entrata in vigore da n o n moiti a n n i , ha portato a grossi squ i l ib r i , ed è molto i m popo lare : a questo p ro posito i l problema è dec idere se sopprimerla o i nventare q ua l cosa che la passa sostitu i re a l i ve l lo d i co llettività loca l i . La tassa su l l 'abitazione grava s u proprietari e i nq u i l i n i e n o n tiene suffi cie nte mente canto dei redditi, soprattutto nei comu n i p i ù poveri e nei q ua rtieri dormitorio. Si tratta d i i m magi nare d e l l e risorse più equ a n i m i per contri buenti e più e - q u i l ibrate tra le reg i o n i . Ma, c o n la riforma del sistema fisca l e, sarà necessa rio a ndare o ltre ; i l govern o ha formata una co mm issione s u l l a svi l u ppo e la protezione de l rispar mio, e u n o dei co mpiti fondamenta l i è rivedere i regi mi f isca l i , cosl d iversi e com plessi , che si a p p l i ca n o a l le varie forme di risparmio, sia che si tratti di a bita z io ni , d i co nti in banca , di a z i o n i , di proprietà i m mob i l ia r i . Qu i n d i si tratta d i come con c i l ia re sv i l u ppo del rispa r m i o e riduzio ne d e l le d i seguaglia nze con dei siste m i che siano favorevo l i a l lo svi l u ppo del picco lo rispa rm i o. I l terza pu nta del la r iforma struttura l e riguarda l 'i n d u stria. I l gove rno si occu pa de l l a ristrutturazione d i a lcu n i settori : ha i n iz iato con q u e l l o tessi le, con u n a pol itica ta le da assicurare u na m i g l iore co m petitività, ma ntenere l ' i m pi ego, contr i b u i re a l l 'e q u i l ibrio d e l l a b i l a n cia dei paga menti . N o n si tratta di mante nere le prod u z i o n i co n i l protezion ismo, che rischiereb be di au mentare i costi e perdere quote di mercato a vantagg io di a ltre pro duzioni pi ù co mpetitive. Si tratta i nvece di au mentare la p ropria q uota d i mercato i n terna co n u n o sforza d i i nvesti menti, d i produttività , d i co mpet itiv ità . Concl udendo, qua l i sono possibi l ità e risch i di q uesta pol itica ? ORGA 1 5. I l governo ha emanato u n p i a n o provvi sor i o d i d u e a n n i . S i tratta d i u n docu me nta che raccoglie i p ri n ci pa l i obiettivi d i u na pol itica basata su l la riduzione d e l l a di soccu paz ione, de l le d iseguaglia nze, su l lo svi l u ppo delle re laz i o n i co n a ltri paesi , in partico lare co n il te rzo mondo, su l l a rego laz ione de l le v ita q u otid iana e l'accesso a l l a cu ltu ra . Per q u a nta riguarda le possi b i l ità d i riassorbire la d isoccu pazione, d iventa de cisivo il tasso di crescita : b isogna vedere i n q u a l e misu ra la riduzione dell'ora rio di lavoro e il funzionamento a ntici pato permettara n n o effettivame nte , e grazie a nche a i contratti d i so l idari età , d i re inserire ch i ha perduto i l posto d i lavoro e i g iova n i a l la ricerca de l p r i m i i m p iego. l no ltre i l ra l le nta mento de l l ' i nf la z io ne passa attraverso u na riforma fisca l e p 1 u equan i me e d efficace de l sistema attuale e su u n a ccorda c h e si basa s u l l a ripartizione de l l 'a u mento d i prod u z i one. Ma n o n è possi b i le, per contra, ign orare gli osta co l i di una pol itica che, n e i s u o i sforz i , potrebbe resta r e iso lata. L a Francia, forse, r i prende q u e l l e politiche che han no avuto su ccesso nel passato ma che sfortu nata mente gli ·a ltri gra n d i paesi occidenta l i han n o abban donato. E' n oto che g l i altri paesi si basa n a su l le restriz i o n i moneta rie per te ntare d i lottare co ntra u n 'i n flazione che h a ca use d iverse da l l 'eccesso d i domanda, che son o esse n z i a l mente l 'au mento del petro l io e di a lcune materie prime. La F ra n cia avrà certa men te una crescita positiva, pr i m i sintomi di r i presa sono già visi b i l i , le vend ite al dettagl i o ha n n o u n buon a n d a mento, g l i stocks sono bassi e l 'au mento de l le vend ite si riflette su l l ' i nd ustria, i cu i i nvest i men ti ri prendera nn o quando l e scorte sara n no riassorbite . So no seg n i che g l i i m prenditori non posson o non vedere . Ma la migl i ore pos sib i l ità de l la F ra ncia co nsiste nel fatto che i primi successi convi ncera n n o i suo i col laboratori c he esiste u n a strada per la ripresa e, d i con se gue nza, ci puà essere un acco rda po l itica tra i pri nci pa l i paesi i nd u strin l i pe r ca mbiare strada, per cercare d i riassorb i re la disoccu pa zione con l a ripresa d i con sumismo, e per adatta re la produ z i o ne a i bisog n i dei paesi i n svi l u p po, pa rticola rmente del terzo mondo. OR GA. L' IMPATIO SULLE AZ I ENDE F RANCESI DELLA NUOVA POLITICA ECONOMICA Dr. M i chel Phi l i p pe Azienda l e GMV - SOCI ALISTA Consu le nte Co nsei l, ORGA Parigi 1 7. ln F ra n cia il Top M a n agement de l le azie nde n o n a p pa rtiene, a l meno per la magg ior parte, a l l 'a rea socia l i sta . l n q uesto momento i socia l isti sono a l potere e la l ora posizione è sol ida po ichè, o ltre al Presidente d e l l a R e pu b b l i ca , di spongono de l la maggi ora nza as so l uta a l la Camera dei Deputat i ; e vi restera n n o pe r a l me n o sette a n n i , forse a nche d i pi ù . La destra ha gover nato per 23 a n n i e l a reazione dei d i r igenti d 'azienda e dei d iversi strati inonda soci a l i a l i menta, da sette mesi a q uesta parte, tutt i i d iscorsi, " med ia", è d iven tata l'oggetto di tutte le co nversazio n i . I l giorno seg ue nte a l 1 0 maggi o 1 98 1 a lcu n i prevedevan o l 'a poca l isse, i l fa l l i mento nazionale. O ra , casa è avven uto? Per i l mo mento su l piano econom ico, non ci sono stati gra n d i awe n i menti. Il n u mero dei d i soccu pati ha su perato l i o n i , ma q uesta cifra sarebbe stata la sog l i a psico logica dei raggi u n ta a nche sotta il due mi governo del signor G iscard d ' Esta i n g I l tasso La di i n flazione a n n u a l e osci l l erà da i 1 4 al 1 5·/., come previ sto b i la n cia de l co m merci o estero sembra stabi l i zzarsi Non c'è una rip resa d e g l i i nvesti menti, ma q u esto n on va po ichè l e a z i en de hanna i n vestito poco a n che negli è u n fatto nua u lt i m i a n n i l nfine, s i assiste a d u n a ripresa d e i consu m i che, seco n d a g l i espert i, prosegu i rà per qua lche mese. Ou i n d i de l la i n d i c i economici se mbra n o mostrare che i di fferenti maggiora n za non ha aggravato la situa zione e che il ca mbia mento l 'equ i l ibrio eco nomi co non è stato mod ificato. Il pessi mi smo, l 'opposi z i one bra no potersi fondare su L'e lez ione d e l tari d i feroce di alcu n i dei potere soc i a l i sta lavoro e ai res ponsab i l i d 'azienda n on sem risu ltati concrct i . in F rancia h a causato u n rea l e tra u ma a i da respo n sa bi l i de l le aziende e, conte m pora neamente, OR GA. ha su- 1 8. scitato delle attese da parte dei sa la riati. Le p r i me misure adottate ( a u mento dello SM I C, deg l i assegni fam i l iari , i ncre me nta d e l déficit budgeta rio) ha n n a ri nforzato qu esto stato di si n e i sondaggi d 'o p i nione i l governo gode tuttora è evidente che i sentimenti, l e spera n ze, i Che casa avviene a i d i versi ma si posizionano, prendono La lega le d i 1 si ndacati gioca no il potere d i lavoro, l a scelta d i espress i o ne , le la formazione . CGT, si ndacato v icino a l Parti ta Co m u n ista, vuole che sia dissociato da l le propr ietà l 'usufrutto dei be n i i n dustr i a l i da cu i difica dei d i ritti del ruolo Partita Socia l i sta, r i ch iede l a crea zione d i u n negoz iazione e d i con si g l i d i fabbrica , aventi con d i z i o n i d i . lavoro, il ca l ma re la base, di a ppianare i co nfl itt i, negoziare riguardo a i sa lari, i tem p i d i La una forte po polarità ; pasto per l e lotte futu re . C F DT, s i n da cato vicino a l obbl igo E co r i m p ia nti sono esasperati. l ive l l i de l l 'azienda? de l n uovo potere, si sforzan o d i di fatto . lavoro con la deriva la rich iesta d i u na poss i b i l ità di o pporsi al mo l i ce n z iame nto i n div i d u a l e e co l lettivo. La F O , s i ndacato riform ista, rifi uta i co n si g l i di fabbrica e pro pane zione d i convenz ion i co l l ettive e uropee e d i d i pendenza e misure m i ra nt i a p reservare L a posizione dei si ndacati, i n genera l e, i n non sembra che i l ca mbia mento d i Da parte lora i salariati, le case n o n si 1 '82, i n l'in le p rerogative d e i sindacati. N ie nte d i particolarme nte n u ovo a p pare a l l ' i nterno d i tutte z io n i . la crea gli operai, ma gg i oranza gli queste rivend ica F ra ncia, s i è i ndebol ita e mod ifichi q u esta tendenza. i m pi egati co m i n ciano a pansare che muovon o mo lto i n fretta ed è proba b i le che a l l ' i n i z i o del- pri mavera, si assi ste rà ad a l cu n i movi menti spo nta nei che risch iano di svi l u ppa rsi al d i fuori de l le orga n i zzaz i o n i sindaca l i . 1 più del usi son o sen za d u b b i o i quadri, i q uadri ra sti pe ndi non au mentano, i l oneri e tasse diventa no p i ù de l la riduzione del l 'ora r i o d i lora pesa nti, i ntermed i, i tecn ici : i lo potere d'acq u i sto d i m i n ui sce , per l ora non benefi ciera n n o , pe r la lavoro, temono OR GA. le lora f u n zione , reaz ion i de l la base e n o n vo- 1 9. g l iono l'avvento d i u na r ifo rma de l reg ime fisca le che l i pena l i zza forte men te. Ma torniamo ai La lora datori di i n q u ietu d i ne, i l l avoro, ai d i rettori d 'azienda e ai lora pessi mismo ha avuto in pesante r i percu ssione n e l l e aziende, il Le voci p i ù fo l l i circo lava n o a l l ' i n terno deg li zioni sono state d i La messa non in n o n fare moto d e l l e i m porta da chi, Le nazionalizzaz i on i vi macch i na eco n o m i ca . han na vista sia nessu n ca mbia mento, sia traggio a l potere pad ro na le e a l la settore naziona l i zzato la rda la va nvera, decisamente hanna avuto con segue nze s u l la popo lazione lavoro, e su l le d i rezion i i nterna processi deci sion al i . maggiori e l e pri me rea le i n certezze, han n a b l o ccato curezza del la popo lazione attiva i naz i o na l i zzazi o n i , l e riforme a n n u n ciate a che Il stati u n primo tempo unc, nu l la . e su i salariati stata li pasto di tutt i b l o cco d i qu adri su periori. in han n a vi ssute co me ol i ntraprendenza. Francia rappresenta attual mente ci rca ( co ntra ( co ntra i l l ibertà di che le il 1 0'/. 1 4·/. la si precedente ) , i l il 25'/. del 1 8·/. del la prod uzio ne precedente) e i l 40·/ . deg l i i nvesti menti e del le esporta zion i . Se s i tiene ca nto d e l la fi nanziari) ci rca naz ional i zzazione de l cred ita , ( 36 banche e orga n ismi il 25'/. del prodotto fran cese sarà n azional izzato, il che crea a d u na r i u n ione d i fronte agli i m pren d i dei t i mori d i bu rocratizzazione . Alcu n i giorn i fa M ittera n d , tor i , h a detto c h e è poco, e mo lto m e n a rispetto a l i ' Austria o a l l ' lta l ia. Per gli i m p rendi tori è troppo, di vo ler p re ndere l ' lta l ia o fronte a q uesto p roblema essi non se mbrano I 'Austria come model l i . A q u esto profondo senti mento d i o ltraggio verso i l lora potere e l a l ora l ibera i mp resa si a gg i u ngono : u n a u mento deg l i oneri socia l i g ià li, bra i n atto i mposi zione d e l l e spese su l le m issi oni (au mento del le q uote socia e i congress i, misura che sem cur iosa considerando che si d i ce di a ndare a l l 'estero per espo rtare) forti ti mori per l'avven i re. Qu esti timori si pu nti : OR GA. basa n a princi pal mente su 4 20. 1. La ri duzione de l l 'orario d i lavoro che sarà po rtato a ma na l i pe r arrivare, tra qua l che a n n o , a 35 o re d ifica 39 ore setti sen za a lcu na mo d e l l e re munerazio n i . Queste m isu re hanna l o scopo, seco n da i l governo, d i asso rbire la d i soccu pazione. vero che M oiti i mp rend i tori n o n ci c red ono. la d i m i n uzione de l le ore d i strie a n u ove assu n z i on i E' se nza d u b b i o lavoro spi ngerà a l cune ( lavoro d 'éq u i pe i n x 3 indu 8 o in 4 x 6), m a a ltre aziende, soprattutto n e l settore te rziario, pu ntera n n o s u l la produtt ività e su l l 'a utomaz ione 2. L'i mposta su l redd ito che col pisce certamente il gli uti l i med ie un ( o ltre la sog l ia dei primo te mpo , i l governo picco li ma a n che 5M di fra n c h i ) e lettera l mente esas pera picco le e i m p rese e co m me rcianti . sforzi verso i reddito, De l resto è curioso vedere co me, i n Ma uroy, abbia orie ntato t utti suai i mp rend itori, senza quasi occuparsi dei ma na gers de l le gra n d i aziende; ara, paradossal mente , son o piuttosto que sti u lti m i che sa ra n n o pronti - o bb l i gati e forzati - per sostenere i l gioco n e l dera n n o 3. Un i picco l i e medi i m prenditori si ch i u u n 'opposi zione v iscera le i n cre menta degli oneri, previsto per l 'a n n o pross i m o ; le s pese genera l i 4. in mo me nto i n c u i sara n n o tassate E soprattutto i progett i riguardanti i i l gra nde prob lema del d i ritto a l n uovi d i ritti d e i l i cenzia me nto. E ' n ecessa rio ricordare, a q u esto p ro posito, del sig nor lavoratori, con Mitterand che costitu isce il p rogra mma eletto rale la referen za di base per tutto i l governo. Questo programma cont i e ne "Il Com itato d'Azienda tutte le i nformazioni soccu pa zione, il 1 1 0 p ro poste. ( Si n dacato - padronato ) avrà a d isposi zione necessa rie su l l 'a ndamento del l 'azienda . l icen ziamento, l 'orga n i zzaz ione d e l di formazione, l e nu ove tecn i che di diritto di veto con risd i z i one del Si comprende La proposta 60 d i ce : possi b i l ità d i lavoro, Per il la d i piano prod uzione, potrà esercitare u n ricorso dava nti a u na n uova g i u lavoro. co me qu esto n o n spinga ORGA d i rigenti delle aziende a prendere 21 . de l le decisi oni affrettate. E perta nto b i l i re u n il potere non i n izio di r isparmia i suai sforzi e i suai te ntativ i pe r sta d i a logo e co l laborazione. Ma i l d ia logo è d i fficile, a ta i pu nta che, essendo agn i opposi z io ne pol itica attu a l me nte a neddotica , si parla di CNP F s i ) , co me d e l l a sola forza di ( Co mitato Naziona le deg l i o p posi z i o ne i n Francia. considerata come l m prenditori F ra n ce E q uesto è perico l oso per l e aziende . Qua l i sono le con d izioni del dia logo? I l governo ch ied e : fid u cia , assu nzion i, g l i i m prend itori "co n sol idare gra diti, co l pevo l i , la le lora a m b i z i o n i , lora vocazione, la l o ra i m ma " N on si gli g i nazione" ( d i scorso del si se nto n o poco perdo na a g l i i m pre n d ito ri e rrori d i gestione, noi a bb ia mo d u nq ue u n o b b l i go d i Primo M i n istro) prudenza poichè n o n avremo i l d i r itto di cen ziare e u n non puà ripart ite il b u o n a m m i n i strativo parsi (Y. G atta z) li in 'sopra-effettivo ' " non ce n 'è a b bastanza lavoro le i nvestite ti. n ostre aziende n o n son o fioren 1 ca p i d 'azie nda non sono a fa vore o contra i l -social ismo, sono per i benefici credete nel la ri presa eco nom ica (Y. G attaz) le vostre m is u re sono generat rici di i n f lazi one . G 1 i i mportatori traggo no vantaggio da l la ri presa ma i nessu n governo ha data tan F F d i a i uti 37 F F d i spesa MM nessun governo 30 M M t a a l le azie n de 34 M M ma i destinati a l la ricerca e a l lo svi l u p po ORGA preso ta nta F F d i oneri socia l i e fi sca l i pubbl ica : .a 22 . bisogna r i co n q u i stare i l mercato nessu n a p po gg i o a med i a te rmine, naziona le per cui è i mposs i b i l e ren dere red d i t i z i o l'i nvest i me nto di fronte ai con co rrenti stran ieri che a p p l i can o il "du m pi ng " . I l governo chiede a i ca pi d e l l e aziende d i ca pire la i m p rend itori chiedono a l C'è qu i nd i potere pubb l ico d i ca p i re po l i tica socia l i sta, g l i l 'azienda . u n g rave prob lema psi co logico p i ù c he i deo l ogico : u n d i a l ogo tra sord i. Gli i m prend itori non con oscon o è possib i l e co ndu rre un 'azienda : va Gli le regale del gioco, sen za le q ua l i costoro si ri n ch i udono d u n q ue i n non u na r iser prudente, p i u ttosto osti l e . i m pre nd ito ri non si stu pisco no per l e co ntraddizi o n i , poich� è stiere gesti rle, ma si sento n o in nè più d i se q u i l i brio, senza avvertire nè la con t i n u ità, cioè l 'evo l u zione del dere ra dica l i zzato . G l i i mpre nd itori il la coere nza, n u ovo potere che ognuno terne d i ve in effetto pensa n o _ che non pasto d i sia possi b i le contem pora neamen modern izza re, a uto matizzare, garanten lavoro. l no ltre , i d i rigenti de l le aziende risentono profondamente della i l d iscorso me Oua l e socia l ismo , e per qua nta te mpo? te svi l u ppare la co mpetitività, i n vestire, do a tutti lora differenza tra eco n o m ico e q u e l lo po litico. I l d i scorso economico è generoso, richiama a l la parteci pazione, a l lo sforza com u ne, i l d i scorso politico r ive n d ica d e l le teste, afferma c he le riforme pro segu i ra n no e r ive la u na d u rezza che spave nta . · Casa si puà rimproverare a l govern o : conside rato i l tipo d i eco nomia i n c u i s i v ive azione passa attraverso i suai la. ri uscita de l l a l 'azienda, e q u i n d i attraverso i suai proprietari OBGA lora managers e 23. non si puà avere u n a d iscord anza tra i l d iscorso e l'azione; bi sogna avere un solo l i nguaggio, mentre i n vece ce ne sono d iversi n o n con oscere bene l'az i e nda; ai vertici fess i o n isti d 'azienda c he de l lo stato ci sono mena pro sotta i l governo di G iscard d ' Esta i ng, in cu i già p raticamente n o n ce n'era no. Ou e l l o che i managers de l le azie n de non h a n n a ca pito è che ess i stessi son o u na parte responsa b i l e d e l ca mbiamento po l itico . dovrebbe ringraziare a lcu n i deg l i i m prenditori Il Partita Social ista pe r avere spi nto verso la s i n i stra u na parte d ei l o r a d i pendenti. Oue l lo che g l i u o m i n i d'azienda non nistra a l potere è l 'avvio di han na cap ito è che l 'avvento de l l a si u na evo luzione cu lturale e d i struttura!e che essi dovrebbero i nse rire ne l le ln l ora rif lessio n i . man iera ob iettiva, q ua l i sono le co nsegu enze del ca mbiamento della maggioran za per 1) u n ca mbiame nto le aziende? L'e ntrata i n vi go re d i regolamenti) zie nde - Se ne ri leva n o q uatt ro : vinco l i e misure sfavorevo l i dettati da o b iettivi a n che se (tasse, i mposizi o n i , dive rsi da q u e l l i dei la vo lontà d e l d i rigenti d e l l e a potere n on è q ue l l a d i i n fra ngere l 'utile i nd ustria le :2) L'a u mento d i poteri da parte dei sa lariati e senza d u bbio dei si nda cati 3) E c'è un pu nta i m portante, i l ca mbia mento deg l i inte r locutor i . Il ca m bia mento deg l i a lti f u n ziona ri e l 'evo l u zione del co m po rta mento dei ra p prese nta nti de l l 'a m m i n istrazione, modificano decisamente le abitud i n i · 4) U na va riazione, i n u n certo senso favorevo le a l ti dei sa lariat i , fino a oggi p i ù Al lo ra che fare? E' pass ivi ne cessa rio adatta rsi . R esistere, essere a l l 'o pposizi o ne farebbe uscire i la. Sa rebbe una potere, d e i co mpota men pol itica pegg iore, managers da i inaccetta b i l e da dal l 'o p i n ione p u b b l i ca e d a i sem p l ice b u o n senso. ORlitl toro rua parte dei sa lariati , 1 ri sch i d i radica l izza- 24 . zione del regi me, tanta temuta, sa rebbero evi dent i . G i ocare i l g ioco, sarebbe abbandonare i portato i d i rigenti a l pr i nc i pi eco no m i ci che ha nna potere e sui q ua l i si basana l e orga n i zzaz ioni Dunque a datta rsi, e questo vuol d i re assu mere tre posizi oni ben preci se: 1. l nnanzitutto d ifferenziare ne l l e riflessioni l 'atte ggiamento sociale da q u e l l a econom ico, e saper tenere d isti nti g li obiettiv i ; non avendo la possi b i l ità di offrire migl i oramenti quantitativi ai g l iora menti q u a l itativi 2. Modif icare mi lavoro . . . ) le strutture decision a l i e management l ntegrare u n nuovo tipo d i riflessione F i no ad oggi i l zione u ma n i sta . priv i l egiare i lavoro, orga n izzazione del l 'organi zzazione u mana de l l 'azienda, la sti le d i 3. (cond izioni di l avo ratori, management i n F rancia ne l la gestione d e l l 'azien da si è spesso affidato ad u na conce La " D i rezione per o biettivi" ne è u n esem p i o . pensare che l 'ob iettivo di un d i rettore de l l 'azien da que l lo de l la base ; per esempio i l vertito da l la base, e a buon necessa r io E ' i l l u sorio passa essere identico a i m perative d i produttività è av d i r itto, come costrizione e un ca rico di lavoro su p p lementa re. L'azienda non è u ma n ista , quadri, dei ca pi Non c'è tra l e di natu ra . biettivi, ma mu ltipo lare e reparte e deg l i o pe ra i è d i ve rsa. lora concezioni una differenza d i grad o, Non è possi b i l e assegnare ai l a stesso spi rito azienda l e . rinforzato q u esto fenomeno. l u ppo d e l l 'azienda E' lo sti mo l o , stati def i n iti dal la d i rezione. . no il la concezione dei d i rigenti, dei com p ito d i rea l i zza re il te nziale d i rif lessione, d i zato, i quadri vigi lando E d iversi ma una differen za l ive l l i gerarchici g l i stessi l 'awento dei socia l isti a l potere o ha necessa r io i n serire ne l la r i flessione su l l a svi il percorso, le final ità e g l i ob iettivi che so no G l i opera i , gli i m piegati , i ca pi repa rte avran- lavare q uoti d iano facendo a p pe l l e a l i n novazione e di competenza fino a d oggi i n ut i l iz- l 'a n i mazione d e l l e d iverse azio n i . Qu esto puà essere rea l i zzato rispetta ndo a lc u n i sem p l ici on at lora po i mperat ivi : 25. 1. G l i uo m i n i e le d on n e so n o L'esper ienza , i l potenziale d i nostra possi b i l ità m i g l iore. son o g l i uomini che fa n n o la carta strategica esse nziale de l le aziende i n n ovaz ione che essi ra ppresentan o è l n effetti , q ua n d o la d ifferenza. la i prodotti si ba n a l izza n o, La qual ità d e l l a ma nodopera fra n cese è u n a de l le n ostre ca rte essen zi a l i . 2. N o i dobbiamo tenere canto d e i n uovi va lori socio-cu ltu ra l i Adattare i l 3. management a l le pecu l iar ità B isog na "detaylo rizzare" i l loca li . lavoro Avere d e l l e strutture f l essi bi l i, c he reag iscon o pronta mente, adatta b i l i , de l l e strutture b i o l og i che a l l a base d i u n iche ca paci 4. picco l e ce l l u le molto reattive, le di adattarsi a d u n a rca ltà co mplessa . La n uova frontiera è l a q u a l ità , q u a l ità degl i uomi n i, dei prodotti e soprattutto q u a l ità del servi zio; noi dobbiamo forn i re u na q u a l i tà : gl oba le, che copra l 'i n sieme d e l l e n ostre a z i o n i i m med iata . 5. l nf ine, noi viviamo d e l le costrizion i . B i sogna trasfo rma r l e in "atouts", al f i n e di fare di ciascu n ostaco lo i 1 tra m p o l i n o che ci permetterà d i raggiu ngere i nostri obiettivi , sa per ri mettere i n d i scu ssio ne, trovare del le so l u z i o n i origina l i . Dietro qu esti pri ncipi esisto no l e tecni che sem p l ici d i che forse permetterà di formare gli u n n uovo ma nagement i m prenditori d e l l a società d i doma n i . E se i l s o cia l ismo è u na costrizione, è comp ito dei ca pi de l l e aziende tra sfo rmarlo in de l le n ostre carta vi ncente per ra ggi u n gere u na n u ova ta ppa de l l o svi l u p po i m prese . OR GA. DOVE VA L' EOONOMIA ITALIANA: UN CONF RONTO CON L'ECONOMI A FRANCESE Prof . CESEC F ra nco e R ev ig l io P residente - Eco nomista Commiss ione ORG.t per la - P resid ente Spesa P u b b l i ca 27. Ou esta re lazione è divisa sosta n z i a l mente i n q uattro part i : u n esame d e l quadro i nternazionale dopa i l primo "shock petrol ifero"; u na va l uta zione de l l 'aggi usta mento i n corso de l l 'economia ita l iana ne l la prospettiva de l l '82; un esame de l le tera pie a i prob lemi de l l 'economia ita l iana per gli a n n i 80; un confro nta tra la situazione francese e que l la ita l i a na e u na ana l isi de l le principa l i differenze. Il primo tema puà essere def i n ito co me la ripresa ma n cata de l le economie europee e le l ora prospettive di lenta ripresa n e l 1 9 82 . Dopa la crisi del petro l io i n i z iata a l la fine de l 7 9 col r i n ca ro cont i n uato f i n o a l la metà del 1 980, tutti i paesi e u ropei ( l ' l ta l ia h a avuto u n an damento con g i u n tu ra le u n po' rita rdato ) hanna reg istrato u na recessione d e l redd ito, dando l u ogo a d u n processo d i agg i u sta me nto de l l 'economia ancora i n corso. Dopa il pri mo "shock petro l ifero " del 1 9 73 in E u ro pa si era avuta una re cessione che aveva avuto i l sua ma ss i mo nel 1 97 5 ( i n lta l ia i l prodotto i n te rna l a rd a era d i m i n u ito d i 3 p u n t i e mezzo ) . Ma succe ssiva mente n e l 1 9 76 si era reg istrata una forte crescita de l red d ito, pari a l 5·/ .. Ouesto anda men to n o n si ri pete in q uesta occas ion e : a due a n n i d a i seconda "shock petro l ife ro", nonostante l'azione dei mecca n i s mi automat i ci sempre presenti nei mo menti di stagnazione, la ripresa ancora non c'è stata. Non è avven uta nel 1 98 1 , i n i z ierà n e l 1 982, ma è mo lto i n certa q ua nd o ; i va ri istituti con g i u n tura l i danno t e m p i d i ve rsi : seconda, terza, addi r ittura quarto tri mestre del 1 982. Perchè si ve rifica q uesto casa d i ripresa ma n cata? La spiega zione sta nel di verso atteggiamento del le autorità moneta rie, soprattutto d i q ue l le a mericane che sono respo nsab i l i d i q uesta situaz ione. Il conteni mento d e l la l i q u i d ità i ntPr na n eg l i Stati U niti ha fatto cre scere i tassi d i i nteresse in m isura d ra mmatica , con grandi osci l lazioni "prime rate" a merica no è passato, dai l n segu ito a q uesta po l itica ra che è stata d i fatto per 1 -7-80 a l nel te mpo. I l 1 -7 -8 1 , da l l ' 1 l a l 20,5"/. . monetaria si è avuta la r iva lu tazione de l dal la le eco n o m ie e u ropee un seconda "shock petra- OR at 28. l ifero ". La sva l utazione med ia su l do l laro d e l le to i l 2 8·/. tra l'autu n n o 80 e l 'estate 8 1 . de l l 'i mportazione ed che ha n n a frenato mon ete e uropee ha Essa ha fatto crescere ragg i u n i prezzi ha costretto ad ad ottare pol itiche monetarie restrittive la doma nda i nterna ed ha n n a i m pedito il riavvia rsi au to mat ico de l cielo co n g i u ntu ra le. I l ca mpo dei paesi i nd ustria l i e u ro pe i è oggi d ivisa tra q u e l l i che sol leci ta n o una strategia di vog l iono r id u z i o n e dei tassi di la co nti nuaz ione d e l la lotta a l l ' i n f lazione, i n cu ra nti deg l i effetti che questa co mporta per l 'occu paz ione; n e l e a nche i n n ito. pa rte l ' l tal ia, primo gru p po si trova n o n e l seco n da gru ppo g l i Stati Vi è, tuttavia, una d iffe re nza tra tica cred itizia d ovrebbe d iventa re in F ra n cia ci si è posti sima a n n o . Co m u n q u e l ta l ia e a n cora l'obiettivo di un più la U n it i e i l F ra n cia : in restrittiva Fran cia Regna U lta l ia la po l i n e l l '82, me ntre leggero a l lenta mento per il pros la p o l i ti ca fra ncese i n ca m po monetar i o ri ma ne at te nta e n o n espa n siva . Tuttavia tutti deg l i e n u n ci ati dei interesse e paesi che, i nvece, i paesi e u ropei perseg u o n o , al di là e de l b i l a n cio, po l i ti che moneta rie m i n istri de l le f i na nze restrittive. Ou i nd i , si r i leva u na certa contrad d i zione tra tatti verni e che seguo n o : da u n lata si d i ce che conomia e si persegue un a l larga mento al ta, s i seguo no pol itiche l 'e d i savanzo pubbl i co; da l l 'a ltro la l itica f i sca le, i n qual che modo contrasta co n tore co n d izi ona nte ca n za d i Forse per la la restrizione che è provoca- lo svi l u p po è i l cred ita, non prima vo lta mai avuto più d i sette più E u ro pa il i l gra nde fat petrolio o la n e l la storia e u ropea degl i u lti m i tre nta a n n i un otto per iodo di lata f i na nziario. ma n mesi ; in q uesta occasione s i prevede u na ri pre sa presa s i puà osservare i n to mo b i l e a sette mbre i n !enta e l ta l i a : lta l ia Nel lo n ostro paese restrizione mo neta ria e cred itizia du- restri z ione monetaria e cred itizia d i Ne1 1'82 si po mate rie pri me . non si era za di L'espan sione prodotta da l la I l risu ltato è che oggi in svi l u p po eco n o m ico è con d i zi o nato dai rata di a l cu n i go b isog na r i la n ciare monetarie restr ittive . ta da l l e po l itiche mo netarie. l e affe rmaz i o n i ci rca l i m itita . prevede u na esper ien- 1 8 mesi, f i n o a f i n e '82. Oua l che segno tim ido d i ri per esem pio pare c he la do ma nda de l l'au sia ripartita ; ma sono segn i che ancora OB GA. 29. non so n o u nivoci, è d iffi c i l e i nterpreta r l i . Neg l i di U SA d i fatto nel l'82 q u e l la prevista, a n che perchè si atten deva . I l d i sava n zo previsti, sarà 1 00 La cris i , che la pol itica p i ù espa nsiva recessione è su periore a q u e l la che ci pubb l i co, i nvece di 40 o 42 m i l iardi di n o n ci s i atten deva cos l inte nsa, spi nge gli eco no m i sti l 'a ggi u stamento del b i la n cio pubbl ico agli di R ea a n n i f utu ri , q u a n i l sistema economico america n o r i prenderà fortemente g razie a l le forze spo nta nee del mercato e grazie a l l 'i m patto de l le spese m i litari . Ma gl i effetti espa nsivi d e l l a pol iti ca a me ri cana risch iano d i essere che perchè l 'esportazione a merica n a , a segu ito d e l l e sono pen a l izzate. in E u ro pa si 1 982 potrà avere più dell'1 riva luta zio n i paesi europei il prodotto i nterna - 2 ·1. con due casi !ordo, e il R egna d i espa nsione de l prodotto polari : la lordo n o n crescerà interna ! o rd o . quest 'a n n o . ne d i sosta nziale Per q uesti z ione del F ra n cia in la recessio u na situazio molto d iverso da q u e l lo del potrà per mo neta con i paesi a che n o n è mo lto paesi si teme marco segue il ha a l 'au mento d e l le espor stabi l ità dei prezzi . moneta debo l e ; l ' lta l ia per I l timore pri ma, ma lonta no dal l ' ltalia. riavvia rsi d e l ci rco lo vizi oso per cu i a l la riva l uta la sva l utazione de l la tua zione del l 'i nflazione e le prospettive riavviarsi q u e l ci rco lo che lo svi l u ppo eco n o m ico tedesco ; va le a d i re mo iti n utrono è la i l red d ito d ovrebbe cre prevede che siano m i g l iori paesi a mon eta forte, nei q u a l i a nche pro più d e l lo 0,5'/. n o n dovrebbe ri petersi 1 982, è q u i nd i tazi o n i e la r iva l utazione de l la che 3"/. del stagnazione. 1 976, a n n o di forte ri presa. Si l i mentato l ta l ia prevede I l sistema eco n o m ico d ov rebbe assestarsi pa norama euro peo per il dei ln ne t F ra n cia, dave i l g overno U n ito, dave non si scere i ntorno a l l o 0,5 " / . ; l 'a n n o prossi mo ne di d e l d o l l aro , la r i presa. M ittera n d - Marois ha f issato co me ob iettivo u na crescita del dotto i ntern a lenti, a n D iventa d iffici le, q u i n d i , p revedere con fo ndatezza q u a ndo Si ritiene che n e i 11 do l lari 1 40 m i l iardi ed esso sosterrà cos l la domanda. - gan a posticipare do s i f i n i rà d i p ratica re u na mon eta e co n essa u na a ccen la crisi d e l la bi l a n cia dei OR at pagamenti, u na n uova 30. sva l utazione, u n n uovo au mento d e l l ' i nflazione e cos l via. Quel ci rco lo vi zioso che porta, n e l i nsod d i sfacente, con media mo iti periodo, ad u n prof i la di crescita del "stop a n d go" d i tipo co n g i u nt u ra le. E ' p reved ibi le che n e l l '82 si abbiano n uove tensioni nei ca mbi, o sci l la z i o n i , insta b i l ità, perchè sussistono a ndamenti d ivergenti del l 'eco n o mia . monetario e u ropeo è stato sta b i l ità verso poco nei i l dol laro. Esso ha co nsent ito a i è fatto per rendere co nvergenti paesi eu ropei d i le economie, mome nto de l l 'e ntrata peo nel marzo del dava n o dei è servito classera mentre d i ffere n z ia l i tutti ri prodotti da cusci netto l ' l ta lia nei costi e d i in fu nziona mento de l l 'a ccord o moneta rio e u ro ca mbio che de l le monete che e ra n o sopravva l u tate : e q uesto per i mped i re che tutte di ca mbio. tocchi d e l le parità centra l i , aveva e q u i nd i deve stare le va riazion i dei costi an Alcu ne va l utaz i o n i eco n ometriche i n d i ca n o che, la F ra ncia si è man giata t utto u l t i m i due ri il marg i n e che mo lto attenta a praticare u na pol itica di stab i l i zzaz ione pe rchè i l risch i o che co rre è che even tua l i scosta menti damenti d e i costi e d e i prezz i vada n o a i paesi e u ro pei e g l i tuazione tipo a n n i sessa nta . Perchè ? Stati paesi e u ro pe i nei U n iti s i a m o tornati a d Perchè g l i paesi e u ro pei come e ra sopravva l utato con sentire a i I l d o l laro oggi è sopravva lutato neg l i a n n i sessa nta . lu ppo eco nomico s u l l 'onda d e l l 'a u mento d e l l e esportazioni l e esportazioni dei neg l i u n a si USA han n a recuperato la pross i m i due - q u attro a n n i Tuttavia, poichè le esportaz ion i neg l i a n r i percu otersi su i ca m b i . sva lutaz ione de l dol laro d e l l 'u ltimo dece n n i o . nei possi bi sem p l i ce mente pe r ha an cora de l le rise rve grazie sop rattutto a g l i Ne i rappo rti tra poco si N o n è stato cambi in risentire poichè '79, a l cu n i paesi sono ri partiti co n tassi di marg i n i , con nei tassi Ma i d i ffe renzia l i d i prezzi re lativi tra l e economie e u ropee sono cresci ut i . chè, a l L'accorda molto eff iciente per smu ssare g l i effetti di ra pporti commercia l i d e l le vicende " d o l laro". le vedere q u esti reddito U SA so n o so lo paesi e u rope i , g l i effetti espa nsivi Cio dovrebbe u n b u o n svi n eg l i Stati una quota U n it i . m i nore d e l n o n sara nn o molto forti sa lvo qu e l l i relativi ad a l cu n i settori, qua l i a d esempio al settore tes si l e . Gli Stati le spese U n it i , co me neg l i a n n i m i l ita ri : a l lora c 'èra bi lancia dei il sessanta , r i la nciano l a domanda i nterna con V ietna m , oggi c'è i l paga menti a merica na n o n sono ORG!t un riarmo. 1 d isava n z i del la problema ogg i , nè ne i pros- 31 . si m i a n n i , cos l come n o n era no u n problema n eg l i a n n i sessa nta . magg ior r isch io d i di protezion ismo, pe rchè breve periodo col tutto da la spi nta a r i so lvere protez ion is mo sussiste un po' U n ito, c'è i n Francia e c'è a nc he i n E' previsto che l'i nflazione s i atten u i i problemi in tutti pa rte d e i settori che sono p i ù co l p iti d a l la cri si : V i è un i paesi, so prat c'è ne l Regna l ta l ia. l ievemente nel 1 982 mentre invece la d isoccu paz ione, a l meno ne l la com u n ità eu ropea, conti n uerà a crescere a n cora . La d i soccu pazione, seconda i l data d i ottobre de l l a C E E , h a ragg i u nto ve l l i mo lto elevati : 3.000.000, Paesi in in l r l anda B e l g i o i disoccu pati sono 5 1 6 .000, 1 29.000, i n Bassi 427 .000, i n l ta l ia 2 .020 .000, in D a n i marca 2 1 5 .000, in i n G ra n li B retagna F ra n cia 2 . 000. 000, nei Germa n ia 1 . 400.000. B isogna ten er presente , per va l uta re i l vo l u me de l la d i soccu pazione ita l ia n a , che que sta r ise nte d i a l cu n i fatti caratteristici i ntegrazione ; a. è esclusa la cassa b. i l tasso d i attività è p i ù bassa ris petto agl i a it ri mentre i n c. 3/4 dei E u ropa i l tasso me n o d i 27 an n i . i nternaz ionale, a n che se con a m pi a l la s ituazione ita l i a n a , ci soffermiamo ora su l ( 26·/., 3 1 "/. ) ; me d i o di attiv ità è i l n ostri d isoccu pati sono g iova n i con Premesso l 'esa me d e l q uadro paesi co m u n itari rifer i m e nt i processo d i aggiusta mento i n corso d e l l 'economia i ta l iana. L'econo mia ita l i a na ha risentito parti co larmente d e l doppio shock petro l ifero. Doppio perchè a ccanto al r i n caro petro l ifero ta u n seconda r i n caro 1 /4 de l le i mportazion i . sol ute, n o n mo lto La fattura più, perchè petro l ifera ma Il r i n caro pari a circa 26.000 mi petro l ifera d iverse da q u e l l e fra n cesi, a l l e i mportazioni essa pesa di l i a come fo nte di si è regi stra per effetto d e l la riva l uta zione del dol laro. del petro l io ha determi nato u na fattura l iard i , ci rca proprio, in senso in ha d i mension i as re lazione a l l ' lta l ia di pende d i reddito e p i ù da i petra energia . La r iva lutazione del do l laro, pari a l 40'/ . , ha determi n ato u n effetto quan tltëltivo su l la b i lancia di tro l io . L'onere su l sa ldo d o l lari ci rca lo ci rca il parte corrente si m i le a q ue l lo del di parte corrente è negativo, i l 50·/. de l le i mportazi o n i , mentre son o 30'/. d e l l e esportazio n i . OR GA. ri ncaro del poichè pag h i a mo pe in l i q u i date i n d o l lari so 32. Natu ra l mente, a segu ito d e l r i ncaro del petro l io, a n che i l opera re L 'aggi usta mento è partita con un aggi u sta mento d e l l 'eco n o m ia . anno d i rita rdo r ispetto ag l i altri cresci uto i n term i n i G ia p po ne menta l i : (4,2 ) . rea l i paesi . del 4·/ , u n . Nel i n crementa Perchè si è avuta q uesta la doma nda 1 980 i n i nterna è cresci uta n ostro paese deve lta l ia i l redd ito è record con q u e l lo del crescita? Per due rag i o n i fonda in te r m i n i rea l i in l ta l ia d e l mentre n o n è cresciuta n eg l i a ltri paesi o è addi rittura d i m i n u ita . me nto co nsistente de l la domanda è stato determinato da zione d e l l a spesa me nt i . " . u na forte l ievita i nvest i aggiustamento è i n d i cato da l l 'elevatissi mo d i sava n zo di for te corrente de l la bi la ncia dei par i a l 2,5 / 7·/., U n 'au pubbl ica e da u n effetto d i sco ngelamento deg l i Il ma n cato un d e l prodotto paga me nti, che ha ragg iu nto i nterna ! ordo, contro 8. 500 1 ' 1 ,4·/. de l la m i l i a rd i , F ra ncia e 1 ' 1 ,7·/. de l la G erma n i a . Nel 1 98 1 menti co n l 'aggi usta mento è in sara n n o un l i mitati , perchè a bbiamo avuto che bi lancia d i la liardi d i l i re , a n cora su i co n po l itica prod otto i nterna no che in viste . Si timi tre ritiene che l 'a nn o i nterna si stima più ai pa i o d i perc hè n e l pari a 9 - 1 0 m i la di scorte mi liardi, cir u n fenomeno d i d i mensi o n i si nora l ive l l i pre cedenti i ntorno a l mes i d i u n l i q u idazione prossi mo ci sarà u na ri costru z i o ne d i a u na gesti one de l ancora precario, la domanda registrerà u na riduzi one r ispetto a l l 'a n n o scorso, so- punti d e l red d ito nazionale, L' i nflazione è oggi prevede a 1 0 .000 mi punti. contributo negativo offerto dal la che n o n si tornerà abituate Si L'aggi usta mento è prodotto restrittiva ; grazie ad esso pa rte de l l e i m p rese che oggi ca 2,7 paga menti. ! ordo q u est'a n n o n o n cresce ; addirittura a lcu n i ritengo co n su ntivo si prattutto grazie al da pri mo semestre te rrib i le parte corrente chi uderà i nto rno a l ive l l i de l l 'a n n o scorso. monetaria dovrebbe d i m i n u i re d i 2,2 Il un peggiora mento fortissi mo del la b i la n cia dei fine a n n o u na corso, m a g l i effetti su l la b i lancia d e i paga ma gazzino più perchè armai Ma il scorte, ma i m prese si sono effici ente. 1 8- 1 9·/ . . S i è avuta u na pu nti . le ma i rid u z i on e neg l i meccan ismo d i u l ra l l enta mento è n ostro paese vi sono du e a n da menti d ivergenti rispetto a l l 'agg i u stame nto, q u e l l o de l costo d e l e q u e l l o del d i savanzo pu b b l i co. ORGA l avoro per u n ità d i prodotto 33. Si prevede che co ntr i b u i rà a co nte nere de l le materie prime. Si l'a n no pross i mo l ' i n f la z i o ne l 'andame nto de i prevede , i n fatti , che i l petro l io e non au mentera n n o più d e l 12 - 1 3"/ . . le prezz i mate rie prime Vi sono pero pun ti interrogativi su g l i a ndamenti d e i sa lari, e de l disava nzo pu b b l i co che g ia can o fortemente su l ie aspettative. ti : Il p ro b l e ma de l la l ' i n f lazione ha œrta mente cause essere cu rate, tà a l l 'offe rta una pol itica di di n atura struttura le, che esi go n o, per med ia l u nga te rmine capace di d are e la sti ci nei settori che son o ca renti tratta , ad esem pio, d i i nflazione ha d u e aspet ri spetto a l la d o manda prod u rre e n ergia a prezzi più i n terna. Si co m petitiv i . M a l ' i nflazio ne n o n si cu ra so lta nto agenda s u l le cause struttura l i , perchè qu esta cura cia le del prod uce effetti so lo ne l med ia e l u n g a periodo. nostro paese è di fa re perchè un d ifferenzia le d i f l ettere Il problema cru- l 'i nf lazi o ne n e l b reve periodo, i nf lazione co me q u e l l o ita l ia no , che è di 9 - 1 0 pu nti ri spetto a l l ' i n f lazione europea, rappresenta i l mecca n ismo che obbfiga a non zioso : crescere, che tiene fermi a l la stagnazione, a w i l u ppati sva l utaz ione, nel i nflazione, sta b i l izzaz ione e recessione. E' q u i n d i fondamenta l e f l ettere l'i nflazione ne l breve periodo con gra m ma che sappia i n cidere s u l l e aspettative d e l l ' i n flazione. G l i prezzi futu ri son o a b ituati a proiettare nei n o n vedono ca mbiamenti sicuri versi a n da menti ne l costa del n o portati a fare i n e l la le prezz i , proiettando l e esperienze al i m pre ndito ri port i n o a I l d i sava nzo pross i mo mesi di moiti d u bitano ch e possa no essere r ispettat i . D'altro ca n i nterven uto su l l 'a n da mento dei costi del ra che passa fare presu mere un effettivo ca mbiamento rispetto al Manca n e l complesso u n quad ro di d i b i le sotta l 'aspetto d u p l ice di e di qu e previ pubbl ico, to, nessu n accorda è a ncora passato . in passato. i sa lari rea l i n e i p ri m i 6 si chiuderà i ntorno a 50.000. Qu i n d i i 50.000 previsti per l 'a n no pro passate . Se essi pol itica eco n o m ica che st'a n n o sono cresciuti d i tre pu nti e mezzo. 3 7 . 500 i n f lazion i un lavoro e n e l d isava nzo p u b b l ico, essi sa ran L'esperienza d e l passato i n d ica che sto in circolo vi lava recente pol itica eco n o m i ca che sia cre aggredire le cau se struttu ra l i de l l ' i nflazione i n f l u ire su l le aspettative de l l ' i nf lazione. Vediamo ara quale appare no e n eg l i anni 80. N e l l 'orizzonte proba b i l e per l ' ltalia 1 982, secon da u na OR GA. nel pross i mo an previsione uffi ciale de i i ' I SCO, si 34. prevede che i l le esportazioni, p rodotto i nterna rispett iva mente de l 3· /. e de l 4,5'/. ma nda d e l l o 0,6·/ . . Per i dei larda a u menti d e l l ' 1 ·/., prezzi si prezzi a l l ' i m portazione d e l Si dovrebbe avere d i consegue nza, di un scambio, q u i nd i , u n d isava nzo di quadro a ncora più ottimistico i mporta z i o n i e i n ter m i n i defl atore prevede u n 1 2 ·/. e dei le rea l i , del la d o P l L del prezzi a l l 'esporta z i o ne del mi g l i oramento n otevo le n e l l e 1 7, 7 ·/. , 1 3,5·/. . ragion i pa rte corrente d i 6.000 m i l ia rd i . Un han n a fatto g l i eco no m isti d ' i m presa , che prevedo n o che i l d isava nzo di parte corre nte passa chi udere a 2 .000 mi liard i . Natu ra l me nte è mo lto d i ffi c i le fare previ sion i su l 1 982 data i l quadro d i i n certezza i n cu i ci s i muove . S i sa che c i sarà u n a r i p resa n eg l i a ltri paesi. non si sa q u a nta Ma i l n ostro paese potrà a pproffitta rne perchè se la po l it ica restrittiva viene a l lentata, co n l ' i n flazione e i l d isava nzo c i a esistenti, si r isch ia d i cadere n uova m ente i n ta ria. ra p i d i nei p rossi m i sa si passa asseco ndarla Il per ne, come sta n no facendo g l i a ltri paesi, ridu rre i l differenziale d ' i n f lazio perchè non riduzione de i tassi d ' i nteresse, se n o n avviene u na flazio ne, soprattutto q u a n d o s i a m o i n poss ia mo pensare a l la riduzione dei tassi u na situazione d i dobbiamo fronteggiare tassi d ' i nteresse a merica n i me rcato a perto e rea l i de l l 'ordine d i 1 982 è i n co n c l u sione a ncora d i tet ica mente d iversi fatto ri c h e gi ustif ica n o q uesta previsione. i m portante prove rrà da i con testa interna z i o na le. più com petitive, tra l 'a ltro perchè la gra ndez stagnazione. S i n N essu n Le esporta z i o n i l i ra p u à u su fru ire d i pet itivo, grazie a l la doppia sva lutazione su l un più i n ter m i n i d i de l l e q uantità . magg iori ma rg ine com marco, ca lco lato i ntorno a l crescera n n o so lo d e l 4 o 5 "/. po l itica eco n o m ica ma nda i nterna, margi n i Le qu ote crescera n no, ma sosteg n o ita l iane son o S i ritiene, tuttavia, che la competitiv ità de l le n ostre esporta z i o n i La d' i n 9-1 0'/. L'ori zzonte proba b i l e del risu ltati la ri pre perdere q uesta o ccasione. n ostro prob lema è soprattutto q u e l l o di za del i n te mpi 5 o 6 mesi, e che q ua n d o avviene non bilan u na situa zione d i crisi va lu La spera nza è che l 'agg iusta me nto de l la b i la ncia avve nga mo lto p i ù di per la 1 5'/ . . potrà r!�re le i mp rese, che d i crescita prev isione dei i ' I SCO è che esse . i nterna non ha marg i n i perchè il d isava nzo pu b b l ico è OR GA. i mporta nti pe r soste nere in una situ azione critica la doe 35. la po l itica monetaria dovrà con t i nuare ad l nfine non è a n cora riso lto il essere severa . prob lema de l r i n novo dei contratti d i lavoro. 1 contratti co m u n q ue avra n n o effetti rea l i so ltanto nel 1 98 3, perchè armai ' per il 1 982 i prezzi d e l le i m prese già sconta n o l 'a nda mento dei costi del lavoro deg l i u l timi 12 mesi . Dopa aver fatto i l q uadro scenario de l i pro b l e m i de l l 'eco nomia 1 982, ci ita l i a na neg l i a n n i 80? domanderemo q u a l i son o Il cipale è d i r i d u rre gra d u a l mente i l d i ffere nzia l e d i paesi. Non si deve pensare a d un stosissimo. Si deve progra m ma re n ostro prob lema pri n i nf l azi one co n g l i a ltri rientro ra p ido, perchè esso sarebbe co un rientro in tre-quattro a n n i . N o n è pen sab i le di avere su ccesso n e l la pol iti ca a nti nflazi o n istica usando soltanto l iti ca monetaria, co me si è fatto s i n ora . disava nzo vestimenti pubbl ico e de l l 'a ndamento d e i red d iti, La nodi de l per creare s pazio a g l i i n - in moto i mecca n i s m i d i svi l u ppo, si deve r i struttu rare misu ra di tale ristrutturazione a ppare assai da di q u e l la rich iesta n e l l 'eco n o mia fra ncese , stria le è mo lto arretrato del la i po produttivi. Per r i mettere nomia . E' n ecessario affro ntare la mano d'opera perchè il n ostro sistema i n d u i n a l cu n i settori, sussisto no vinco l i a l la mobi l ità magg iori pu b b l ica è quattro volte l'eco p i ù a mpia e profon che in F ra n cia, .quel lo fra n cese, ne l n ostro sistema econom ico la q u a l ità del la n ostra spesa dopa la cura mecca n ismi d i M itte ran d , vi son o moltipl icazione ( i n d icizzazion i ) deg l i effetti estern i p i ù a m p i d i q ue l l i fra n ces i . Dobbiamo a u mentare g l i lo del progressa tecn i co e i nvesti menti, perchè g l i nei prossi m i 1 0 an n i i nvesti menti sono i l vei co- dovrebbero fro nteggiare u n a gra nde rivo l uzione tecnologica n e i settori de l l ' i n formatica, de l l 'energia e delDobbiarno consentire i ngenti e le bi otecn iche. d 'o pera da settore a settore . re abbandonat i . chè i massicci trasfcri menti La situ azione mano N u ovi setto ri crescera n n o , a ltri dovra nn o esse Dobbiamo rifon...: a re i l siste ma del lo stato del ben essere, mecca n i s m i di a m morti zzazione socia l e creati più adeguati in neg l i anni per 70 non sono neg l i a n ni 80. ita l ia na è profonda mente d i versa da q u e l la fran cese. ln Fran cia G i scard e Barre ha n n a rea l i zzato u n 'ott i ma po l itica che ha sa puto tra- OR fit 36. sfor mare stata la struttura i n d ustr i a l e i n senso ca pita l istico . 1 . 500.000 disoccu pati e i l regressa dei dei Mittera n d . 1 sta forse l a s piegazione del la vittoria d i rea l izzare redd iti Essa, tuttavia, è co più F ra n cesi la trasformazi one de l sistema economico grazie stituzionale di governo, che ha co nsentito un secutivo e i l grande ca pita le, se nza d overe poveri, e q u i al ha n n a sa puto toro sistema i co l loquio privi legi ato tra mediare conti n ua me nte l 'e le daman de socia l i . La riforma sistema istitu ziona le f rancese h a consent ito di avere i l b i partitismo, i l a n g l osassone i n rea l izzata 1 base a l q ua le le maggioranze si sostitu iscon o . la vera a lternativa senza gra n d i trau mi . Con stata privi legiata J ' i nd ustria profitto de l le gra n d i p i ù com petitiva, si i l gove rno sono ricostituiti i Si Ba rre è ma rgi n i d i i m prese, l a situazione finanziaria è tornata quasi ve l i i d e g l i a n n i 60, i n u n a se rie d i setto ri te buone, si è attuata u na è ai li l e con d i zioni sono estre ma men politica di a m mode rna mento i n d u str iale e di ac cu m u lazione assa i eff ica ce . Per i l gove rno Barre l ' i nflazione non è m a i stata u n ha cercato di tenere l ' i nf laz ione co me non fosse a l ive l l i ita l ian i , tivo vero che si vo leva ma più o vinco l o , cioè una mena sui perseguire n e l moderna mento d e l sistema un prob lema, perchè esso l i ve l l i pe riodo d i med i europei. Ba rre era F rancia funz iona mercia le e agr ico la estre mamente efficiente G l i un i nteressi deg l i dei commerciant i , pure fort i , non sono r i u sciti ad a rrestare rea l izzato con lusinghiero o maggio a l la pol itica d i u na poli tica G i scard e d i u n bri l la nte economista d e l la n u ova s i n i stra scritto un saggio, in L 'o biet q ue l lo del l 'a m i nd u stri a l e ; e non so l o d e l sistema an che d e l sistema tra d i ziona le, perchè i n ne che i l governo ha i nf lazione che i n d ustria le, ma sistema co m agrico ltori e la trasfo rmaz io m o lto l u n g i m i rante . I l più Ba rre è stato es presso d a ita l i a na , M i chele Sa lvati, che ha cu i si sofferma s u l casa francese, che descrive come il tip ico esperi mento di successo di a m moderna mento di un sistema indu - str iale ca pita listico. Sa lvati cerca d i spi egare perchè q uesto ha potuto avve n i re ; eg l i trova di la spiegazione nei potere che si è creato tra La polit ica di che certa mente m i nori vinco l i istituz iona l i e n e l bl occo l 'esecutivo, g l i altri f u n z ionari e i l ca pitale. Barre ha con se ntito una r istrutturazione de l l ' i n dustria fra ncese i l nostro nessu n a ltro paese i n d a m o i t i osservato ri, paese Eu ropa. non ha avuto e c he non I l sistema i n certi settori prod uttivo fra ncese è oggi, seco n i n dustria l i , più to d i q ue l l o tedesco. OR GA. ha avuto forse maderno e pi ù ava nza 37 . Ne l periodo 1 97 9-8 1 n ostante u na i l f ra n co è stato u na moneta re lativa me nte forte, no inflazione re lat iva mente elevata . Ouantu nque i costi e i p rezz i relativi fra n cesi siano a u mentati più d i q ue l l i tedesch i , n on percussion i sui tassi di Cià è avvenuto per tre fatto ri : ca mbio . co ntro l lo stretto del la al moneta del cred ita; 2 ) n izzati f l u ssi d i cap ita le estero, che hanna corrente de l la b i lancia dei si d ' i nteresse n o m i n a l i 1 paga menti ; 3) più vi sono state 1) ri graz ie grazie a spontanei e orga che compensato i l d isava n zo grazie ad u n d i ffere nziale nei tas ris petto a l la G e r ma n i a . pri m i d ue fattor i , cioè i l contro l lo de l la moneta d e l credita e i flussi di ca pita le, che ha n n a co mpensato i l d isava nzo corrente de l la b i la ncia dei paga menti, han n a potuto operare perchè gl i o pe ratori agg iusta menti nei ca mbi . Qua l i son o stati g l i a n da me nt i n e i 81 ? I l casto d i del in lavoro prezzi e n e i costi lavoro per u n ità d i mentato n e l trie n n io del ne l lo stesso non si atte ndeva n o prod otto i n nel 1 2 ,2 ·/. in F ra ncia e del 32,7 "/. in Germa n ia d e l l ta l i a del 1 4,2 ·/. e prodotto espresso i n in F ra n cia de l 1 979 - mon eta nazi o n a l e è au periodo è d i m i n u ito per u nità di periodo in lta l ia , mentre 1 4,5·/ . . Tuttavia i l casto moneta co m u n e è a u mentato 1 2 , 1 ·/., mentre in G erma n ia è d i m i nu ito de l l '8"/ .. Perchè un a u mento tanta m i n ore se espresso stro Paese ? dei Perchè siamo e ntrati ma rgi n i , era tutto il l'acco rdo monetario . le sva lutazioni prezzi i n ter m i n i ln nel margi n i es istenti al l tal ia u n 1 98 1 . ln relativi si è trasferito dei costi e dei prez- mome nto del l 'entrata ne l Francia, i nvece, non sussisterebbero costi c dei prezzi paesi, dovrebbe ri percuotersi Abbiamo brevemente esa m i nato non ma rgi n e a n cora esi ste , perchè abbiamo a pa rtico lare a n d a me nto dei d iversi da q ue l l i deg l i a ltri no moneta che aveva propos ito . Ou i n d i l n q uesti tre a n n i , g l i a u menti han n a asso rb ito i ma rg m 1 . O g n i una so pravva l utata ; l 'abbiamo fatto di nei tassi di ca mbi o . vuto moneta co m u n e pe r il nel lo S M E co n differe nzia le dei costi e d e i zi re lativi in più relativi fra n cesi, nei tassi d i ca mbio. le po l itiche monetarie perseguite i n Francia. Passa ndo ora a l le pol itiche fisca l i rica rdo che ne 1 1 '80 si è avuto u n avan zo pubbl ico pari a l lo 0,4·/. del a l l ' 1 ,6 · f. e nel 1 '82 al 2 , 6 · 1 . reddito nazi a n a le, n e l l ' 8 1 Ou i n d i u n d isava nzo pa ri n o n s i posso no esportare situazioni OR GA. 38. fra n cesi i n l ta l ia, perchè i più espa n siva , che a noi tiamo (circa PIL 1 3-/. d e l siamo affronta re i F ra n cesi è n egata nel prob lemi posso no data i l 1 98 1 ) . praticare u na p ci l it i ca f i sca le l ivel l o del d isava nzo da D iversamente dai soci a l i , soste nere cupazione con u na u lter iore espa nsione del F ra n cesi , n on propane la rid u z i o ne d e l la zie a l la pol itica la domanda, attivare n uova oc disoccu pazione che è oggi molto deci sa di s o m a n o d 'opera no previste azioni in l ta l ia . di 2 pri mo l uogo m i l io n i . G ra L a cu ra è stata costosa ; i nd u stria le è più efficie nte del Oua l i sono gl i stru menti ln r i strutturazione, a l cu n i settori ha n n a esp u l p i ù rap ida mente che ma ogg i i l sistema pe r otten ere la n ostro . riduzione d e l la d isoccu pa zione? di sostegno d e l l a domanda e a z i o n i struttu ra l i . U na tica d i bi lancio e una pol itica creditizia re lat iva mente espa n sive co n d u z ione d i 2,5 punti del tasso d i i nteresse di un plafond ma n i a , il n e l q u oziente fa m i l iare, rialzo dei sa lari tre che ad u n a nche se i n So n misura po i previsti cu paz ione, 6 1 di m i g l i ora mento d i stribu tivo, al n uovi i nvesti me nti n uovi lavoro pubblici, Francesi posti di misure d i neri socia l i . Sono queste ci che i risu ltati patri � mirari o , ol ri lancio d e l l a domanda interna, specifici per i nterna) ; per n oi abbiamo già adottato nel corso dei misure d i p rogra mmi noi, in questi pe r i giova n i . Augu ria mo poichè hanna u n 'a m m i n istrazione rea li smo. pol iti ca i nd u stria l e : per i l rispa r m i o energeti Altri provved i menti l 'abbassa mento d e l l 'età (un per i l settore tessi le, per la ricon q u i sta de l lo svi l u ppo dei settori lavoro . l 'oc progra m m i settore de l la ricerca , per la ristruttura zi o ne di a l cu n i settori me rcato del pa rzia le, che l avoro n e l l ' i n d u stria p u b b l ica, m isu re che piano per l e macch i n e utensi l i , del i stitu zione credita a gevo lato, u n a f isca l i zzaz io ne deg l i a sia no p i ù bravi di Vi so n o poi a lcune mercato provve d i menti nel l 'ed i l i z i a , progra mmi più effici ente e u na d ose n otevo le d i co ; nel per le f a m i g l ie, mo lto p ru de nte. m i la a n n i , con scarsi poli u n a ri l ' i ntrod u zione d e l l ' i m posta su l m i n i mi , sono tutti So base, l'au mento del le pen sioni m i n i me e deg l i asseg n i fa m i l ia r i , riduzioni f i sca l i di pos disava n zo p u b b l ico. Ouale pol itica econom ica si propane i l governo fran cese? si cu i pa r pen sionabi le, OR GA. nuov i ; pe r ridurre prevedono i l le rigidità lavoro a tempo l 'a bo l i zi o ne del cu m u l a de l la 39 . pensione di vecchiaia e dei redd iti professionali, che c o n contratti speci a l i c o n g l i professionale. Il gove rno re lazi o n i i nd u stria l i , che e i nf i n e la Co n qu esta propane a ltresl il m i g l i o ra mento del le e ra n o pena l i zza te da i sistema di lavoro a parità del m isu ra i l n uovo governo fra n cese si lavoro : gove rn o precedente sa laria rea le. propane d i arrivare nel si tra tta d i ridu rre d i 5 ore l 'attua le sett i ma na di modo che l 'au mento di produttività co n senta il sa laria l 'a u me nto dei posti lavoro. Nel programma zazion i , ti, lo svi l u ppo de l la formazione La grad u a l e riduzione deve rea l i zzarsi mantenendo costante rea le, in di si riduzio ne d e l l e ore di 1 985 a 35 ore d i 40 ore. Morais i m prend itor i , l 'assu n zione d i giova n i , a n del governo Marois vi sono, la decentra l izzazione, i n o ltre , o ltre a l l e che dovrebbe rend ere le decisioni naziona l i zpiù efficien lo svi l u ppo dei se rv izi socia l i e la riforma a mm i n istrativa. Oua l i sono i risch i de l l e po l itiche persegu ite i n siano tre ri sch i : cia l i 1) il sostegno de l la domanda inco mpati bi l i , che dete r m i n i no i l to della b i l a ncia dei se, a n che se i l il Mi puè co ndu rre a domande so paga ment i - n uova i nflazione nostro d i sava nzo p u b b l ico e' 4-5 vo lte q u e l lo fran cese, più e l evata di 4-5 pu nti di i nvest i menti privati . Co ntra qu esta cendo una azione mo lto efficace . S e g l i tivamente lo scio pero, fa rebbero so lo i l le po l iti che persegu ite da la qu e l la fra ncese a causa d i me na efficie nte d e l n ostro siste ma produ ttivo ; 2) b l igherebbero so n o del le il possi b i l e ci rco lo vizioso f rance fatto ri struttura l i d ' i nf lazione che discendono soprattutto da i pero deg l i pegg iora men i nterna - sva l u ta z i o n e - paga menti e cos l via. Vi circo l o vizioso ita l i a n o e nostra i nf lazi one è mente sem b ra che vi riavvi o de l circo l o vizioso : n u ovo peggi o ramento del l a b i l ancia dei so m i g l i a nze tra Franci a ? m inaccia i m prend itori il l ive l lo rel ativa minacciato scia M i ttera nd sta cond u pr ivati facessero effet l ora da n n o, perchè, fra l 'a ltro, ob M ittera nd ad essere se mpre p i ù in terve nti ste n e l settore pubbl ico; 3) gli aspetti su i ra pporti eco no m i ci e po l i tici con d i peggioramento de l la situazione econo mica resto del monda. l n casa i nte rna fra ncese q u a l i potra n n o essere g l i a spett i sui nità eu ropea e de l la co m u n ità f ra ncofo na? lo il Ouesta è u na paesi d e l l a co mu incertezza che so futu ro potrà sci ogl iere . Co ncludo osserva ndo che su l l 'esperienza fra n cese è i m portante rifletta no n o n OR GA_ 40 . soltanto q ue l l i che h a n na rap porti eco n o m i ci co n co lora che ritengono che ca mbia menti n o avuti in la F ra ncia, ma a n che po l it i ci del ti po di q u e l l i che si so F ra ncia, potrebbero rea l i zzars i . OR GA. I MPLIC.AZ I ON I PER LE I MPRESE ITALI ANE E POSS I B I LI SfRATEGI E l ng . Pier l u igi M a l i nvern i - ORGA Preside nte O RGA 42 . Per esa m i nare i l prob lema de l l ' i m patto de l la n uova pol itica su l le aziende ita l iane e i l l ora eve ntua le co m porta mento, è n ecessa rio a n a l izza re la situazione fra n cese, a l ive l lo i mpresa e n o n p i ù di macroeco nomia, sotta tre aspetti : i l mercato potenzia le per l 'espo rtazione da parte de l le azie nde ita l iane un mercato di acq u i sto per le aziende ita l i a n e la co n correnza c h e le aziende fra ncesi potra n no fare a l l 'lta l ia s i a ne l mer cato i nterna sia soprattutto n e l mercato mon d i a le E' i n ut i le sotto l i neare che ogg i, q u ando s i parla d i conco rrenza, qua ndo si par la d i mercati, ci si riferisce sempre ovvia mente al ca mpo internazi o na le. S i è d i fronte a l la classi ca situazione che troviamo ne l l 'amb ito del la pianificaz ione del le aziende e .cioè q u e l la di u n o scenario n o n so lo co m posito, ( per defi nizione lo è ) , ma soprattutto m u lt i p l o . C'è l 'a b itud i ne, q u a n do si pa rla d i pian ificazione strategica aziendale, d i d i re che molto spesso n on c i s i puè> fermare di fronte a d u n a i potesi di scenario ma bisog na osservarne più d i uno. Il problema nel casa specifico è : rea l i zzaz ione ilei term i n i da i progra mmi d i l u i previsti o ppure n o ? M itterand avra n n o Eviden te mente siamo d i fronte a situa zioni assa i d iverse, e per q uesto è necessa rio tener presenti sia gli aspetti tecnico-eco nomici, sia q u e l l i u man i . l n q uesto momento, per esempio, moiti to le l ora decisio n i , tata i lora ca pita l i moiti a ltri in i m prenditori fra n cesi, hann a b l o cca i m prend i tori , o magari g l i stessi, ha n n a par Svizzera, e questo è u n fatto rea l e che non puè> non avere i n f l uenza su l comporta mento del l e aziende fra ncesi, a l men o nel breve termine. E' ch iara che per n o i ne pane d iversi ita l ia n i soprattutto dubbi, forse perchè a b b i a mo a n cora add osso moite scottatu- re a l riguardo; la naziona l izza z i o ne per noi ne d e l l ' i m prend itori a ; signi fica che un d i u n 'azienda l'aspetto d e l la nazio na l i zzaziosignifica normal mente po l it i cizzazio ma nager è pasto al vertice o a l l'i nterno i n q u a nta a ppartiene a d u na certa estrazione pol itica , da n d o pre ferenza a l l 'aspetto pol itico rispetto a q u e l l o manageria l e ; per noi nazi o n a l i zza zione significa assistenzi a l i smo, ci oè avere a che fare con i mprese i l cui pro fitto (o a l meno l 'a utofi nanziamento) non è più u n vi ncolo, ma so lo un fat- ta casu a l e . ORGA 43 . Evidentemente questo ci rende perplessi aziende fran cesi, ta nto pi ù che di per q ua nto riguarda considera ndo che i l i l futuro de l le professor U ri ha detto u n o dei ca m p i de l l a naz iona l izzazione de l la gra nde i m presa è que l lo passare da u n a visione a breve a deg li i nvesti menti possa no avere dei soc ia l i , nel che u n a visione a med i o term i n e ; fare cioè non sia n o re m u nerativi a breviss i m o ter m i ne ma c he risu ltat i , i n part ico lare dei risultati econo m ici e non solo med io ter mine . E' ch iaro che qu esto significa e i m p l i ca chiara mente u n sa lto d i qual ità dei ma nagers, sig n ifica a l l unga re la vista , a l l u n ga re la propensione dei managers. Se dobbiamo trattare probl emi d i med io termi ne, evidentemente ci sentiamo per pless i perchè vorrebbe d i re che in F ra ncia si parte da i con cetto che l 'i m presa pubbl ica vog l i a avere, se già n o n ha, d e i managers a nche m ig l iori di q ue l la pr iva ta . l nd u bbiame nte se a nd iamo a vedere cià che f i n ora è su ccesso in Francia, q uesta tesi è a bbasta nza corrispondente a l l a rea ltà . Pre nd iamo i l caso tip ico de i i ' E iectricité de su ltati, i n term i n i F rance : è chi aro che i suoi pu ra me nte i m prend itoria l i , i i risu ltati tecn ici, son o stati ott i m i l ia d e i i ' E ne l , d ove certa mente ri risu ltati economico-finanziari, rispetto a d una a n a l oga situazi one i n l ta non sarebbe poss i b i l e con c l u dere a l lo stesso mod o . Rena u lt Ved ia mo a n che i l ca so de l la azienda proi ettata su l che questo mome nto è u na mercato i nternazionale con u na strategia d 'attacco, una aggressività co m mercia le, u na freschezza vid ia a in di mode l l i che certamente fa in moite a ltre aziende, eppure è u n 'azienda pubbl ica ; q u i ndi certa mente i dubbi che potremmo avere gu arda ndo essere mod ificati, guarda n d o le n ostre aziende pubbl iche, devon o le aziende pubbl iche fra n cesi . Ma si pone a n cora u n a ltro q uesito : co nsiderata la situazione francese e l 'effi cie n za di q ue l le aziende p u b b l i che, cià è fa-se dovuto al fatto che queste so n o Non c'è la stessa situazione i n ancora . re l ativa mente poche rispetto a l la massa? l tâ ' i a , forse per i l motivo o pposto? S e guard iamo a l passato, n eg l i a n n i scorsi i n l ta l ia , q u a n d o le azie nde pubbl iche rappresentava n o u na nel contesta i n d ustria le, dobbiamo forse d i re che q u e l l e aziende avevan o u n andamento senza d u bbio mo lto che l i mitata percentua le m i g l iore di q u e l lo odierno (è vero che a n l e aziende pr ivate andava n o mo lto meg l i o d i oggi a q ue i tem pi ) i l confronta poteva sen z'a ltro reggere meg l io temp i . ORGA di quanto non perà regga i n qu esti 44. Ora casa su ccederà in F ra ncia? E ' chi ara che possia mo avere u n ' i potesi pess i m i stica e u n a ott i m ist ica . Vo rre i ara toccare so lo a l c u n i punti relativi a l l ' i n n ovazi one : certamente l'ind ustria di un paese ava nzato che già per defi n izione ha r i n u nciato a certi setto ri di più bassa live l lo, è u n 'i n d ustria c he ha bisogno d i m o i te i n novazio n i ; ora casa succe de i n F rancia al rigua rdo? C'è u na notevo le spesa progra mmata nel ca mpo de l la ricerca e d e l l o sv i l u ppo e certa mente q u esto è un e l emento positivo; c'è un im pre nd itoria privata che d u b ita d e l sua futuro e sa ppiamo tutt i che, i n tutto i l monda, la pri ma cosa che si fa q ua n d o s i du bita de l futuro è b loccare gl i i nve sti menti e, pri mo fra tutt i , q u e l lo re lativo a ricerca e svi l uppo. Qu i n d i , se da un lato si parla d i ott i m i smo verso l 'i n d u stria franœse per l ' i ntervento del lo stato n e l l o spingere la ricerca, da l l 'a ltra pa rte c'è il pess i m i smo perchè stria re il Il quella grossa fascia di ricerca a p p l i cata t i picamente fatta da l l 'i n d u media, proba b i l me nte , a l meno per u n certo tempo , è destinata a segna passo . prob lema d e l l 'efficienza esiste certa mente q u e l l a d i grandi masse o d i in tutta l ' i n d ustri a , non basso l ive l lo , perchè l 'efficienza so lo i n ha sem pre u n peso i n ta nti prodott i ; la conco rre nza i n ca mpo i nternaziona le n o n puà igno rare tra i fattori d i su ccesso an che il prezzo ; q ua l e sarà sizione francese? da i mp resa Qu i i d u b b i sono parecch i : privata a i mpresa p u b b l i ca è norma l mente succede l 'o p posto, giorame nto anzichè u n Il p e r cu i in proposito la genera l mente q uando si raro c he po passa l 'efficienza a u me nt i , è più faci le aspetta rsi u n peg- m i g l i oramento genera le del l 'efficienza . professor U r i h a abbastanza chiaramente escluso mostrando come co lora che sono oggi l 'aspetto d e l protez ion ismo n el la sta nza de i botton i in siano sostan zia l me nte deg l i europei sti conv i nt i ; e q uesto è tro positivo . Ma esiste co munque an che progra m m i non trovassero il rovescio de l la l 'attuazione sperata nor. Francia un aspetto senz'al medagl ia : q u a l o·ra 1 potrebbe succedere un qua i che co l po d i coda in campo d e l protezion ismo? Sa ppiamo che fen o me n i del gen ere son o avvenuti E u ropea ", com presa la Franci a ; da q ue l l i letto su i giorn a l i , tipo la gue rra del v i na , a q ue l l i che ORGA più n e l l 'a mbito de lla "Comun ità macrosco p ici che abbiamo ha n n o fatto mo lto 45. meno notizia e che q u in d i cia l izzat i , ad ese mpio n e t nice in n o n sono neanche a pparsi se non nei giorna l i s pe settore dei televisori d ove no rmative di carattere tee effetti nascondeva n o q u a l che tentative protezion ist i co . Sa ppiamo che genera l me nte l ' l ta l i a i n qu esto ca mpo è sempre stata meno a gg ressiva e molto pi ù debole, anche q u a nd o ciare i l motto "buy ltaly". il molto governo œrcè di Soprattutto net settore dei servizi lan la preferen- za deg l i stessi o rga n i del l o stato è an data a l l 'a cqu isto presso aziende stran i e re; m i riferisco ad esempio, e non a caso, a i va r i servizi d i consu lenza o ai servizi d i certifica z ione d i bi lancio. U n a ltro aspetto che certame nte puè toccare i liana è i l problema di riflesso di live l lo dei p rezz i ; se an che i n forme di F ra ncia pubbl i ca , certa mente potrebbe esserci mente, nei co nfronti sotto costo. l'industria ita assjstenzial ismo nei confronti del l'assistenzia l i smo dovesse entrare i mpresa del ra pporti co n nella u n certo rischio d i co mporta mercato esterno, di ti po ' d u m p i ng ', ossia di vend ite Dovremmo considera r l o come un pericolo latente, come u n q u a l cosa che potrebbe anche avven i re perchè certa mente da i memento i n cui u n 'azienda n o n è p i ù soggetta al vincolo d i bi lancio , ma vie ne pratica mente assoggettata so lo al lavoro, c'è i l risch io che ve nda un a forma di i un r isu ltato d i vinco lo del suoi mante n i mento dei posti di prodotti sotto costo e q u i n d i operi concorren za a bbastanza v i o l enta nei confronti deg l i al tri ; ed è u n r isch io che va chiaramente considerato. Si è parlato di creazione di n uove i m prese d a parte di naziona l i zzate; certa me nte anche q u esto è u n derare per q u a nto co ncerne sia il pu nto che dobbia mo consi mercato sia l n sosta nza qu i n d i q ua l i strategie dovrebbero ba nc he francesi la co ncorre n za francese. porsi ogg i le aziende ita l iane, pur in q u esta sosta nzia le i n certezza de l l e scenario fra ncese? liane potrebbero doma n i trovarsi anche di fronte ad meno competit iva ; purtrop po i n qu esto caso i sono ai d ue estre m i . E ' chiaro che, co m u n q u e, ORGA p u nti Le aziende ita u n ' i n d u stria francese crucia l i del prob l e ma le a ziende ita l iane devo- ' 46 . no p roporsi l o scenario che faccia dei pe ggiore per l ora, q u e l l o d i u n ' ind ustria fra ncese passi ava nti e n o n dei l n primo lu ogo va fatta passi i n d ietro . u n a considerazione d i segmentazione; no fran cese i nte nde affrontare certi setto ri in se i l gaver man iera partico lare, i nte nde prendere decision i d i l u nga term ine a carattere econom ico quale que l lo d i , abba ndona re certi settori d i economia, spi ngerne a ltri, qu esto va attentamente considerato da l l 'azienda settore, u na concorre nza più nera l e ita l iana, o mena forte. l 'azienda fra ncese e addi rittura pre avuto, per lo meno neg l i la q u a l e si troverà , a Non seconda del d i mentich iamo che i n ge la struttura pol itica fra ncese han na sem u l t i m i dece n n i , un atteggia me nto co mmercia le estre ma mente efficiente ed agg ressivo. Se noi va l utia mo le delegaz ion i a l l 'estero, consideriamo ad ese mpio basciate , i conso lati fra n cesi e li co nfrontia mo con differenza è asso l utamente notevo le : da me nta l mente co m mercial i , le am le nostre delegaz i o n i , la l e delega z i o n i a ! l 'estero francesi sono fon le a m basciate sono dei po l i co mmerci a l i di svi l u p po del l 'economia francese a l l 'estero, e q uesto va ten uto accu rata mente i n canto se vog l iamo considera re i l n ostro comportamento n e i confronti del la azienda francese. Un a ltro aspetto che le nostre az ien de devono considera re è que l lo della i n n ovazione; la tempora nea battuta d 'arresto del l 'i n novazione che francesi certamente avra n n o, ziende, se sara n n o capaci in atto progra mmi Se ci vog liamo di di puà costitu i re u n 'opport u n ità le aziende per le nostre a premere q u esto acceleratore, cioè di mettere i n novazione, di ricerca e svi l u ppo. po rre , come vog l ia mo certa me nte, a stria l me nte ava nzati, è ch iara c h e i n q uesto campo l i ve l l o dei paesi i nd u possiamo lottare contra la concorrenza stran iera se sappiamo i n novare d i p i ù e meg l i o deg l i a ltri Ou esto certa mente è i l a q u e l la tip ica dei mome nto di farlo, a p p l ica ndo u n a mome nti di breve periodo, si tag liano tutte crisi in cui si cerca le spese vo lte a l risu ltato che, co me è già successo i n po litica o pposta la sopravvivenza ne l med io- l u ngo per iodo, col moiti casi , a l te rmine di u na cri si le aziende si trova no come scatole vuote e non . han na più capacità d i r i pre sa . Ho a ccen nato prima a l l a possib i l ità , an che s e forse OR 6Jt più remota, certamente 47 . mo lto mena p resente, d i situazi o n i d i deve essere q u e l la di cercare di do di l ottare a n che " d u mp i ng " , e q u i d i re i che m ig l iorare in q u e i ca m p i i n cu i la difesa, la propria eff icienza e fare in mo l'eleme nto ch iave di lotta è i l prezzo. ' \ Certa mente i l quad ro genera le che noi possiamo avere delle nostre aziende, nei confronti in parti co lare de l le aziende fra n cesi di cui stia mo d i scuten do, non è per noi mo lto be l l o ; l ' ita l i a si una situazio ne molto senta con pesante me ntre a l ive l l o macroeconomico con st retta me nt e aziendale si l ivel l o pre ita l ia na e le tolgono l 'azie nda vincola no ostaco l i che u na serie di presenta a q u e l l a flessi b i l ità che è l 'eleme nto fo ndamenta le per u na politica aggressiva nei fo rse ad avere qua lche hanna vincolato legge si m i le a q u e l l e che ci sti u lt i m i a n n i e che hanna creato gra n d i ssi m i pro b l e m i a l la nostra i nterna, E' ch iara che, d 'a ltra parte , la nostra situazione cos l come in term i n i di Francia si troverà Evidenteme nte a nc he la confro nti d e l l a conco rre nza. legge è ta le che i l q u e in i n d u stria. in ter m i n i fi nariziari manage ment ital iano deve cer care soprattutto di essere estrema mente effi ciente, estre ma mente fless i b i le, fare in n u ov i modo d i conq u i stare a ncora mercati, spi n gendo le sue esportazion i . Riten go che n e l l e aziende ita l iane ci siano a n cora moite risorse, soprattutto nuove, da svi l u ppa re; a nche la risorsa u mana, deve essere u lteriormente mi g l i orata . O ccorre soprattutto svi l u ppare quelle conosce nze i n terdisci p l i nari che t1p 1ca mente man ca n o la struttu ra d e l la america ni sia n o se mo ita parte del nostra azienda a tutt i "ma nagement" i ta l iano, sensi b i l i zzare i pro b l e m i ; si d ice talvo lta che g l i troppo speci a l i sti, ma s e gu ardiamo b e n e i n n o i stess i , c i ac corgia mo forse che svi l u p pate in noi lo sia mo p i ù d i le d iverse f u n z i o n i lora perchè n e l l'azienda si sono mo lto spesso co n tutto di q u e l la f u n z ione, ma n iente di che, quando si tratta di pe rsane che conosco no for tutte l e altre, con i l risu ltato nei prendere decisio n i ra pide provviso ca m b iamento esterno, n ascon o tutte co nfronti d i un i m le d i fficoltà. Alcu n e vo lte le azie nde ita l iane ripropo ngon o , in piccolo e per fortuna ter m i n i di spazio e d i tempo molto ridotti , quel in difetto t i pico del l e n ostra a m m i nistrazione pubbl ica o add irittura del la po l i tica : l u nghissimi " iter" per arrivare a l la co ncl usione un di un q ua lcosa , e q u esto è tip ica mente avviene q u a nd o si è in prese n za , OR GA. in fen omeno che u n 'az ienda, di una 48 . spaccatura del l e diverse funzioni, d i cu l tu ra manageria le. un lora iso la mento, di un'insuff i cie nte cUL.� t � CO N S E I L Par i s , l e 2 2 d é c embr e 1 98 1 Mons ieur P i e r r e URI 1 , avenue du P r é s ident Wi l so n 7 50 1 6 - PAR I S DH 1 4 63 Cher Mon s i eur , Je vou s p r i e d e b ien vou l o ir trouver c i-j o int l e t ex t e d e mon expo s é d e M i l a n . J ' a i é t é t r è s heureux d e par t i c iper à c e t t e c onf érenc e avec vou s e t m e t i ens à vo tr e d i spo s i t ion s i vo s nomb r eu s e s a c t iv i t é s vou s amènent à aborder d e s pro b l ème s d ' ent r ep r i s e s . J e vous s ouha i t e d e bonnes f ê t e s d e f in d ' année e t vous pr i e d e c r o ir e , Cher Mon s i eur , à l ' a s surance de me s sent iment s r e sp ec tueux . GESTION, MARKETING ET VIE DE L'ENTREPRISE Société anonyme au capital de 500.000 fr. Anciennement Groupe Maurice Vidal • 5 520694 1 1 B R. C. Paris • 1 5, avenue d'Eylau. 75 1 1 6 Paris Télex Publi 2 1 03 1 1 F (code 754) • Tél. 5 5 3 . 84.73 c W.� . · t , CON S E I L L ' IMPACT SUR L E S ENTREPR I SES FRANCAI S E S D E L A N OUVELLE POL I T I QUE ECONOMI QUE SOC IALI STE Michel PHILIPPE C onf érence ORGA du 15 D ECEMBRE 1 9 8 1 MILAN . GESTION, MARKETING ET VIE DE L'ENTREPRISE Anciennement Groupe Maurice Vidal Société anonyme au capital de 500.000 fr. 55206941 1 B R.C. Paris • 15, avenue d ' E ylau, 75 1 16 Paris Telex Publi 210 3 1 1 F (code 754) • �xa:9cXKXX • Ték�56JI&t:lll(XXXX Tél . 553.84.73 En FRANCE , l e s d i r i gean t s d ' en t r ep r i s e ne s ont p a s s o c ia l i s t e s , t o � t au mo ins dans l eu r grande maj o r i t é . O r l e s s o c ia l i s t e s sont a u pouvoir e t i l s y sont même f o r t emen t imp l an t é s pu i s qu ' ou t r e l e P r é s ident de la Répub l ique , i l s d i sposent d e l a ma j o r i t é ab so lue à l a Ch amb re d e s D é pu t é s . I l s sont donc l à pour au mo ins 7 ans , v o i r e p lu s . La d r o i t e gouv e rn a i t depuis v ingt t r o i s an s e t la r é a c t ion d e s ch e f s d ' entrep r i s e e t d e s d i f f é rent e s couches s o c i a l e s a l imen t ent d epuis 7 mo i s tous les d i sc ours , inond ent les mé d ia s et f ont l ' obj e t d e tout e s les conv e r s a t ions . Au l endema in du 1 0 MAI 1 9 8 1 , c e r t a ins p r évoya ient l ' apo c a lyp s e , l a f a i l l i t e na t iona l e . O r q u e s ' e s t - i l p a s s é ? P our l ' in s t an t , sur l e p l an é c onomiqu e , p a s g rand cho s e . - L e nomb r e d e chômeur s a dép a s s é l e s e u i l p sy ch o l o g ique d e s 2 M i l l ions de chômeu r s , ma i s ce ch i f f re aura i t é t é a t t e int de t o u t e f a ç on sous le gouv e rnement d e Mons ieur G I S CARD D ' ESTAING . - L e t a ux d ' in f l a t ion annu e l s e ra d e l ' o r d r e d e 1 4 à 1 5 % comme p r évu . - La b a lance du comme r c e ex t é r ieur semb l e s e s t ab i l i s e r . I l n ' y a p a s d e r ep r i s e de l ' inve s t i s s emen t ma i s c e n ' e s t p a s nouveau , l e s en t r e p r i s e s inve s t i s s ent peu d epuis que l ques ann é e s . - E t on a s s i s t e à une r e p r i s e de l a consomma t i on qui , s e lon l e s exp e r t s va s e poursuivre pendant quelques mo is . Donc l e s d i f f é r en t s r a t i o s é conomiques semb l ent mon t r er que l e changemen t d e maj o r i t é n ' a p a s aggravé l a s i tuat ion e t que l ' équi l ib re é c onomique n ' a p a s é t é mod i f i é . Le p e s s imisme , l ' opp o s i t ion f a rouche d e c e r t a ins r e sponsab le s d ' ent r ep r i s e n e semb l ent p a s pouv o i r s ' appuy e r sur d e s résul tats concret s . O r l ' é l e c t ion d u p ouvo i r s o c i a l i s t e en FRANCE a amené un r é e l t raumat i sme du p a t ronat e t d e s r e s ponsab le s d ' ent r e p r i s e s e t s imu l t anément d é c lench é de nomb r eu s e s a t t en t e s ch e z l e s s a l a r i é s . L e s p remiè r e s me sures p r i s e s ( augmen t a t ion du SMI C , d e s p r e s t a t ions f am i l ia l e s , a c c r o i s sement du d é f i c i t bud g é t a i r e ) ont renf o r c é cet é t a t de f a i t . E t s i dans l e s s ondages d ' opinion , l e gouve rnement j ou i t t ouj ours d ' une b e l l e popu la r i t é , i l est év ident que l e s sent imen t s , les e s po i r s ou les regre t s s ' exa s p è r en t . Que se p a s s e - t - i l aux d i f f é ren t s n iveaux de l ' en t re p r i s e ? L e s synd ica t s j ouent le j eu du nouveau pouv o i r , s ' e f f o rcent d e c a lmer la b a s e , d ' a p l an i r l e s conf l i t s ma i s se p o s i t ionnen t , p r ennent p l a c e p o u r l e s c omb a t s f u t u r s . L a C FDT , synd i c a t p r o ch e du P . S . , r é c lame la c r é a t ion d ' une ob l ig a t i on l é ga l e d e n é g o c i e r et d e con s e i l s d ' a t e l i e r pouvant n é go c i e r sur l e s s a l a i re s , l e s t emp s d e t r ava i l , le cho ix d ' expre s s ion , s u r l e s c o n d i t ions d e t rava i l e t s u r l a f o rma t ion . La C GT , synd i c a t p r o che du P C , v eu t que s o i t d i s s o c i é e l a j ou i s sance des b i ens ind u s t r i e l s d e leur p r o p r i é t é , d ' où la d eman d e d ' une r e f o n t e d e s d ro i t s d u t r ava i l av e c p o s s ib i l i t é d e s ' opp o s e r au l i cenciemen t ind iv i d u e l ou collectif . FO , synd i c a t r e f o rm i s t e , rej e t t e l e s cons e i l s d ' a t e l ie r e t p r o p o s e la c r é a t ion d e conven t ions c o l l e c t iv e s euro p é ennes e t d e me sur e s v i sant à p r é s erver l ' ind épendance e t l e s p r éroga t iv e s d e s synd i c a t s . R i en d e b i en nouv e au d ans t o u t e s c e s r ev end i c a t ions . La p o s i t ion d e s synd i c a t s d ' une f a çon générale s ' a f f a ib l i t e n FRANCE e t i l n e s emb l e p a s que l e ch angement d e maj o r i t é mo d i f ie la t endanc e . D e l eur c ô t é , l e s s a l a r i é s , l e s ouv r i e r s , l e s emp l oy é s commencent à penser que l e s cho s e s ne vont p a s a s s e z v i t e e t i l e s t p robab l e que début 8 2 , au p r in t emp s , on v a a s s i s t er à c e r t ains mouvemen t s sp on t an é s q u i r i s quent d e s e d é c l ench e r h o r s d e s organ i s a t ions synd i ca l e s . L e s p l u s d é çus sont sans dout e l e s cadres , c a d r e s moy ens , t e chn i c i e n s dont l e s s a l a i r e s ne progres sent p a s -Leur pouv o i r d ' achat d iminue d on t les impô t s e t les charges s ' a c c r o i s sent , qui ne bén é f i c ie ront pas , du fait d e leur f o n c t ion , d e r é d u c t ion du t emp s d e t rava i l , qui c r a i gnent l e s r é a c t ions d e la b a s e et ne voient p a s venir la r é f o rme d ' un r é g ime f i s c a l qui l e s péna l i s e f o r t emen t . Revenons au p a t rona t , aux ch e f s d ' en t re p r i s e s e t aux c a d r e s sup é r i eu r s . Leur inqu i é tu d e , l eur p e s s imi sme a eu dans un p r em i e r t emp s une inc idence g r ave dans l e s en t r e p r i s e s : le b l o c a ge d e t out p r o c e s sus d e d é c i s ion . L e s rumeur s l e s p l u s f o l l e s c i rcul aient dans l e s é t a t s-ma j o r s e t l e s s a l ons e t l e s premiè r e s r é a c t ions o n t é t é d e n e r i en f a ire . La m i s e en route d e s n a t ional i s a t ions , l e s r é f o rm e s annonc é e s à t o r t e t à t rave r s par u n peu n ' imp o r t e qui , l e s in c e r t i t u d e s o n t b l oqué l a machine é c onomique . L e s na t i ona l i s a t ions , b i en re s s ent i e s par la popu l a t ion e t par les salariés na t iona l i s é s qui y v o i ent soit aucun changemen t , soit la garan t i e de l ' emp l o i , ont été r e s s en t ie s par l e s d i r e c t ions comme une a t t e in t e fondamentale au pouvo i r p a t ronal et à la l ib e r t é d ' entreprendr e . L e s e c t eu r nat iona l i s é va r ep r é s en t er en FRANCE env iron un peu moins d e 25 % de l a popu l a t ion a c t ive ( 1 4 % auparavan t ) 1 8 % d e l a p ro d u c t ion int é r ieure b ru t e ( c on t r e 10 % avan t ) e t 4 0 % des inve s t i s s ement s et d e s exp o r t a t ion s . S i l ' on t i ent c omp t e de l a nat ional i s a t ion du c r é d i t ( 3 6 b anqu es e t o r gani sme s f inan c i e r s ) c ' e s t env i ron 2 5 % du p ro d u i t f ranç a i s qui s e r a n a t iona l i s é , c e qui d é c l enche d e s c r aint e s de bureau c r a t i s a t ion . I l y a quelques j ours Mons ieur MI TTERRAND , à un f o rum , d evant d e s pat rons a d i t que c ' é t a i t p e u e t b eaucoup moins qu ' en AUTRI CH E o u e n I TAL I E . Pour l e s p a t rons c ' e s t t r op , f a c e à ce prob l ème le p a t ronat f ra n ç a i s ne semb l e p a s vouloir p r endre l ' I TAL I E o u l ' AUTRI CHE c omme mod è l e . A ce s en t iment prof ond d ' a t t e in t e à leur pouvo ir e t à la l ib r e en t re p r i s e v i ennent s ' aj ou t e r : - une augmen t a t ion d e s charges s o c i a l e s d é j à p a s s é e dans l e s f a i t s (augmen t a t ion d e s c o t i s a t ions soc ial e s , impo s i t ions d e s f ra i s sur l e s m i s s ions et l e s cong r è s - me sure qui semb l e curieu s e l o r s qu ' on d i t par a i l l eurs d ' a l l e r à l ' é t ranger p o u r exp o r t e r ) . - e t d e f o r t e s c r a in t e s pour l ' avenir . C e s c r a in t e s p o r t ent p r inc ipalement sur qua t re p o in t s : 1 . La r é d u c t ion du t emp s de t r ava i l qui va ê t re po r t é à 3 9 h . par s emaine pour a t t e indre 3 5 h . d ans que lques anné e s , s an s mod i f i c a t ion d e s rémunéra t ions . C e s me sures sont , s e lon l e gouv e rnemen t , d e s t in é e s à r é s o rb er l e chômage . B e aucoup d e p a t r ons n ' y c r o i ent p a s . I l e s t sans d o u t e v r a i q u e l a d iminu t i on du t emp s d e t rav a i l va amener c e r t a in e s indu s t r i e s à embaucher ( t rava i l par é quipe en 3 x 8 ou en 4 x 8 ) ma i s d ' au t r e s surtout dans l e t e r t iaire j oueront s u r l a produ c t iv i t é e t l ' a u t oma t i s a t ion . 2 . L ' imp ô t sur l a f o r tune qui t axe c e r t e s la f o r t un e ma i s au s s i l ' ou t i l d e trav a i l ( au d e l à du seuil d e 5 M . ) e t exa spère l i t t é ra l ement P . M . E . e t comme r çan t s . I l est d ' a i l l eu r s cur ieux d e v o i r que , dans un premier t emp s , le gouv e rnenmen t MAUROY a por t é t o u s s e s e f f o r t s sur l e s pe t i t s p a t rons , sans guère s ' o c cuper des mana gers des grand e s ent rep r i s e s . Or parad oxa l emen t , c e sont p lu t ô t ces d e rn iers qui s e ra ient p rê t s - C on t r a in t s e t f or c é s - à j ouer l e j eu a l o r s que l e s P . M . E . s ' en f e rment dans une opp o s i t ion v i s c é ra l e . 3 . Un a l ourd i s s ement d e s charge s , l ' an p r o ch a in - l e s f r a i s géné raux s e ront tax é s . 4 . E t surtout l e s proj e t s concernant l e s nouveaux d r o i t s d e s t rav a i l l eurs . Ave c le g rand problème d u d r o i t a u l i c e n c i e men t . I l f au t rapp e l e r à ce propo s , le p r ogramme é l e c t or a l d e Mons ieur MITTERAND q u i con s t itue l a r é f é r en c e d e b a s e pour tous les gouvernan t s . C e p r o g ramme c omp rend l l O prop o s i t ions . L a prop o s i t ion 6 0 d i t : "Le C omi t é d ' En t r e p r i s e ( synd i c a t + p a t rona t ) d i s p o s era d e t o u t e s l e s inf o rma t i ons n é c e s s a i r e s s u r l a ma rche d e l ' e n t repri s e . P o u r l ' emb auch e , l e l i c en c i emen t , l ' o r gan i s a t i on du t r avai l , l e p l an d e f o rma t ion , l e s nouve l le s t e chn iqu e s d e p roduc t ion , il pourra exe r c e r un d ro i t de v é t o av e c r e c ours d evant un e nouv e l l e j ur i d i c t ion du t rava i l " . On c ompr end que c e l a n ' inc i t e p a s l e s ch e f s d ' en t re p r i s e s à p r endre des d é c i s ions p r é c ip i t é e s . E t p ou r t an t , l e pouvoir ne ménage p a s s e s e f f o r t s , s e s d éma r ch e s pour é tab l i r ave c l e p a t ronat u n début de d ia l ogue , d e p a r t en a r ia t . Ma i s l e d ia l ogue e s t d i f f i c i l e . A u n t e l po int que , t o u t e opp o s i t ion p o l i t ique é t ant a c tu e l l ement cons i d é r é e c omme an e c d o t ique , on parle d u CNPF ( C omi t é N a t i onal du P a t ronat Fran ça i s ) comme d e la seule f o r c e d ' opp o s i t ion en FRANCE . Ce n ' e s t pas s a in pour l e s en t r ep r i s e s . Que l l e s s o n t l e s c ond i t ions du d ia l o gue ? Le gouv e rn emen t d emand e conf i an c e , d ' embaucher l e s p a t rons s e s e n t en t mal a im é s , " d ' a f f i rmer leur amb i t ion , coupab l e s , f au t i f s . leur v o c a t ion , leur imagina t ion" ( d i s cours du l er Mini s t r e ) " on ne p a rdonn e p a s aux p a t rons l e s f au t e s d e g e s t ion , n o u s av ons donc une ob l ig a t ion d e prudence puis que nous n ' aurons p l u s le d ro i t d e l i ce n c i e r e t un b o n g e s t ionna ire ne peut se me t t re en sur-e f f e c t i f " ( Y . GATTAZ ) - partagez l e t rava i l i l n ' y en a pas a s s e z . - inve s t i s s e z "Nos entrep r i s e s ne sont p a s p r o s p è r e s . L e s ch e f s d ' en t r e p r i s e s n e sont p a s p o u r o u c o n t r e l e s o c ial i sme , i l s sont pour l e s b éné f i c e s " . ( GATTAZ) - C r oy e z à l a r e p r i s e é c onomique vos me sures sont géné r a t r i c e s d ' inf l a t ion . L e s imp o r t a t eu r s p r o f i t ent d e la r e p r i s e . J ama i s aucun gouv e rn emen t n ' a j ama is un gouv e rnement n ' a au t an t aut ant d onné aux en t r e p r i s e s r e p r i s 3 0 MM en ch a r g e s f i s c a l e s ou 3 4 MM F d ' a i d e s o c ia l e s . 3 7 MM F d e d ép en s e s pub l iques d e r e che rche e t d e d éve lop p ement - Il f aut r e c onqu é r i r le ma rché nat ional p a s d ' appui à moyen t e rme d ' où l ' imp o s s ib i l i t é d e rentab i l i s e r l ' inve s t i s s ement f a ce aux concurren t s é t r ange r s q u i f on t du d ump ing . L e gouv e rn ement d emande aux che f s d ' entrep r i s e s de c omp rend r e l a p o l i t ique s o c ia l i s t e , l e pat ronat d emande aux p ouv o i r s pub l i c s d e comprendre l ' ent rep r i s e . I l y a l à un g rave p r ob l ème p sychologique p lu s qu ' i d é o l o g i qu e . Un d i a l ogue d e sourd s . L e p a t r onat ne connaît p lus l e s r è g l e s du j eu , s ans le s que l l e s il n ' e s t p l us p o s s ib l e d e manager une entrepr i s e . Il se cantonne donc dans une r é s e rve prudent e , p lu t ô t h o s t i l e . L e s p a t r ons ne s ' é t onnent p a s d e s cont rad i c t ions pu i s que l eur m é t i e r c ' e s t d e g é r e r d e s c o n t rad i c t i ons , ma is se sent ent e n d é s éq u i l ib re , n e r e s sentan t n i l a c o h é r en c e , n i la permanence o u l ' évo lut ion du nouv eau pouv o i r q u e chacun r e d o u t e d e v o i r s e rad i ca l i s e r . Qu e l s o c i a l i sme e t p o u r comb i en d e t emp s ? Le p a t r onat en e f f e t pense qu ' on ne peut s imu l t anémen t d é v e l opper la comp é t i t iv i t é , inve s t i r , mod e rn i s e r , automa t i s e r en garan t i s sant l ' emp l o i à t ou s . D e p l u s , l e s che f s d ' entrep r i s e r e s sentent p r o f ond emment l a d i f f érence ent r e l e d i s cours é c onom ique e t l e d i s c o u r s p o l i t ique . L e d i s c ours é c onomique e s t géné reux , appe l l e au p a r t en a r i a t , à l ' e f f o r t c ommun , l e d i s c our s p o l i t ique r é c l ame d e s t ê t e s , a f f i rme que l e s r é f o rme s s e p o u r suivront e t r év è l e un e dur e t é q u i e f f ra i e . C e que l ' on peut r e p r o ch e r au gouve rnemen t c ' e s t que , s a u f à v iv r e dans u n au t r e type d ' é conom i e , l a r éu s s i t e d e l eur a c t i on p a s s e p a r l ' e n t r e p r i s e e t donc par ses managers e t ses p ropr i é t a i re s . c ' e s t qu ' i l ne peut y avo i r de d i s co rd ance ent re le d i s co u r s e t l e s a c t e s i l ne d o i t y avo i r qu ' un l angage , i l y en a p l u s i eu r s . c ' e s t de n e p a s b i en c onna î t r e l ' ent repr i s e . I l y a e n c o r e moins d e pro f e s s ionne l s d e l ' e n t r ep r i s e aux p o s t e s d e c ommande d e l ' E t at que s o u s G I S CARD D ' E STAING ou i l n ' y en ava i t d é j à p r a t iquement pas . C e que l e s r e spon sab l e s d ' e n t r ep r i s e n ' ont pas c omp r i s c ' e s t qu ' i l s s on t pour u n e p a r t r e sponsab l e du ch angement p o l i t i qu e . L e P S devra i t r eme r c i e r une p a r t du p a t ronat d ' av o i r o r i en t é v e r s l a gauche u n e p a r t i e d e l eu r p e r s onne l . C e que l e s r e spon s ab l e s d ' ent r e p r i s e n ' on t pas c omp r i s c ' e s t que l ' a r r ivée de la gauche au pouv o i r e s t l ' amo r c e d ' une évo l u t i o n c u l t u re l l e e t d ' un changement s t ru c ture l qu ' i l s d o ivent in t égrer dans leurs r é f l ex ions . De f a ç on obj e c t ive , que l l e s sont l e s conséquenc e s du changement d e maj o r i t é pour l e s en t r e p r i s e s : il y en a 4 . 1 . La m i s e en p l a c e d e c ont raint e s e t d e mesures d é f avorab l e s ( t ax e s , impo s i t i ons , r è g l emen t a t ion s ) i n s p i r é e s par d e s ob j e c t i f s d i f f é r en t s de ceux d e s che f s d ' entrep r i s e s - même s i la v o l on t é du pouv o i r n ' e s t p a s d e b r i s e r l ' ou t i l indus t r i e l . 2 . D e s pouv o i r s a c c r u s pour l e s s a l a r i é s e t sans dout e l e s syn d i c a t s . 3 . Et c ' e s t un p o int imp o r t an t , un changemen t d ' in t e r l o cu t eur s . L e changement de ha u t s f onc t ionna i r e s et l ' évo lu t i on du comp o r t ement d e s r e p r é s en t an t s de l ' admin i s t ra t i on mo d i f ient b i en des hab i tudes ! 4 . Une mod i f i c a t ion , dans un sens f avo rab l e au pouv o i r , d e s c ompo r t emen t s d e s s a l a r i é s j u squ ' a l o r s p l u s p a s s i f s . D è s l o r s que f a ire ? N é c e s sa i r ement s ' adap t e r . - Ré s i s t er , ê t r e l ' opp o s i t i on f er a i t s o r t i r l e s manage r s de l eu r r ô l e . C e s e r a i t l a p o l i t i que d u p i r e , ina c c e p t ab l e par l e s sala r i é s , l ' op inion e t le s imp le b o n s ens . L e s r i sques d e rad i c a l i s a t ion du r é g ime - t an t r e d ou t é s e raient év i d en t s . J ouer l e j eu , s e r a i t aband onner l e s p r in c ipes é c onomiques qui ont p o r t é l e s d i r igean t s a u pouv o i r e t s u r le sque l s r e p o s ent l e s o r gani s a t ions . D on c s ' adap t e r e t c e l a s ig n i f i e t ro i s p o s i t i ons b i en p r é c is e s . 1 . D ' ab o r d d i f f é r en c i e r d ans l e s r é f l ex i on s , l ' a t t i t u d e s o c i a l e d e l ' a t t i tude é c onomique e t savo i r d i f f érenc i e r les ob j e c t i f s . En l ' ab s en c e d e p o s s ib i l i t é d ' o f f r i r du quan t i t a t i f aux s a l a r ié s , p r iv i l é g i e r l e qua l i t a t i f ( c ond i t i ons d e t r ava i l , o r gani s a t ion du t r ava i l . • . ). 2 . Mod i f ie r l ' o rgan i s a t ion huma ine de l ' ent rep r i s e , l e s s t ru c tures de d é c i s ion et l e s t y l e de management . 3 . I n t égrer un nouveau type d e r é f lexion dans la g e s t ion d e s en t r ep r i s e s . Jusqu ' à p r é s en t , l e man agement d e s e n t r ep r i s e s en FRANCE a l e p l u s s ouvent repo s é sur u n e conc e p t ion unan imi s t e . La D . P . O . e n e s t u n exemp l e . O r i l e s t i l lu s o ire d e p e n s e r q u e l ' ob j e c t if du c h e f d ' ent r ep r i s e pu i s s e ê t r e i d ent ique à c e lui d e l a b a s e . Par exempl e , l e n é c e s s a i r e imp é r a t i f de produc t iv i t é est r e s s en t i à l a b a s e , e t à j u s t e t i t r e c omme une c on t r a in t e e t une charge d e t r ava i l s upp léme n t a i r e . L ' ent re p r i s e n ' e s t p a s unan im i s t e ma i s mu l t ipo l a i r e e t la concept ion d e s d i r igeant s , d e s c a d re s , d e s agen t s d e maî t r i s e e t d e s ouvr i e r s e s t d i f f é r en t e . I l n ' y a p a s en t r e l eurs concep t i ons une d i f f é rence d e d e g r é , ma i s une d i f f é rence de n a t u r e . I l n ' e s t p a s p o s s ib l e d ' a s s i gner aux d i f f é rent s é ch e l on s h i é rarchiques l e s même s ob j e c t i f s , la même mo r a l e d ' en t r ep r i s e . E t l ' a r r ivée des s o c ial i s t e s au pouv o i r va r en f o r c e r c e phénomène . Il e s t n é c e s s a i r e de l ' in t égrer d an s la r é f l ex ion sur le développement d e l ' en t re p r i s e l ' impu l s ion , l a v o i e , l e s f in a l i t é s e t l e s obj e c t i f s é t ant d é f in i s p a r l a d ir e c t ion . L e s ouvr i e r s , l e s emp l oy é s , l a ma î t r i s e auront e n charge l ' a c c omp l i s s ement du quo t id ien en f a i sant app e l à leur p o t en t i e l d e r é f lex ion , d ' innov a t ion e t de c omp é t en c e j u s qu ' a l o r s inut i l i s é , les c a d r e s v e i l l an t à l ' anima t ion des d i f f é r en t e s a c t ions . C e l a p o u r r a i t s e f a i r e en re spec t an t quelques imp é r a t i f s s imp l e s qui font leur chem in d an s les e s p r it s . 1 . L e s h omme s e t l e s f emme s sont l ' a t o u t s t ra t égique e s s ent i e l d e s e n t r epr i s e s L ' exp é r ienc e , l e p o t en t i e l d ' innovat ion qu ' i l s r e p r é s en t en t e s t n o t r e me i l l eu r e chanc e . E n e f f e t , quand l e s p rodu i t s s e b an a l i s en t , c e sont l e s hommes qui f on t l a d i f f é rence . La qua l i t é d e l a main - d ' o euvre f rança i s e e s t u n d e nos a t o u t s e s sen t ie l s . 2 . N ou s devons prendre en compt e l e s nouve l l e s v a leurs s o c io-cul ture l l e s Adap t e r le management aux p a r t icularisme s l o c aux . 3 . I l f au t d é t ayl o r i s e r le t rava i l Avo i r d e s s t ru c t u r e s soup l e s , r é a g i s sant v i t e , adaptab l e s , d e s s t ru c tures b io l o giques à b a s e d e p e t i t e s c e l l u l e s t r è s r é a c t ives , s e u l e s à même de c o l l er à la r é a l i t é c ompl exe . 4 . La nouv e l l e f ront i è r e , c ' e s t la qua l i t é , qua l i t é d e s homme s , qua l i t é d e s produ i t s e t surtout qua l i t é du s e rv i c e . Nous d evons f ourn i r une qua l i t é : - g l ob a l e , couvran t l ' ensemb le de no t r e a c t ion - du p r em i e r c oup S . En f in , nous v ivons d e s cont r a in t e s . I l f au t l e s t r ans f o rm e r en a t ou t s a f in d e f a i r e d e chaque ob s t a c l e l e t remp l in q u i nous p e rme t t ra d ' a t t e indre nos ob j e c t i f s , savoir r eme t t re en c a u s e , t r ouv e r d e s s o l u t ions or igina l e s . D er r i è re c e s p r in c i pe s , ex i s t en t l e s t e chniques s imp l e s d ' un nouveau management qui peut-ê t re , p e rme t t ra de f a ç onne r l e s e n t r e p r eneurs de la s o c i é t é d e d emain . E t s i l e s o c ia l i sme e s t une con t r a int e , i l appa r t ient aux ch e f s d ' e n t r e p r i s e d e l e t ran s f o rmer e n a t ou t pour a t t e indre une nouve l l e é t ape d u d év e l oppement d e n o s en t r ep r i s e s .