Conférences et interventions diverses de Pierre Uri

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Conférences et interventions diverses de Pierre Uri
Pierre Uri
Fonds code
PU-227
Date
10/1981-12/1981
Title
Conférences et interventions
diverses de Pierre Uri
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•
r
..
C OMPTE RENDU
DE LA CONFERENC E-DEBAT
D E M E S SI E U R S DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
COMPTE RENDU
DE LA CONFERENCE-DEBAT
D E M E S SIEU R S Dor1INIQUE STRA U SS-KAHN
ET P I E R R E URI
� \\e-
1
22.
;�;
LILLE L E 22 OCTOBR E 1981
G.R.E.P. NORD PICARDIE
&1-
G.E.T. 22 OCTOBRE 1981
- 1 -
PRES ENTATION DE lJ1. REUN I ON
MONSIEUR POTT I N
Me s s ieurs les Prés idents , Mesdame s , Messieurs ,
merci d ' avoir répondu -et c ' est à vous en particulier que j e m ' adress e ,
Monsieur le Président- si nombreux à l ' invitation du
G.E.T.
Je vai s rap idement situer le contexte dans lequel
Mons ieur STRAUSS-KAHN et Mons i eur URI ont été invités .
Il y a quelques mo is , à la suite de la réforme de s statuts
du
G.E.T.,
se sont trouvés as sociés à part entière le Directeur du
G.R.E.P�
et le D irecteur du C . T . R . - A cette Epoque, j ' ai eu l ' occas ion de rencontrer
Mons ieur MANSILLON qui , pensant dé j à à ce que seraient les séminaires de
Développement à moyen terme , avait envisagé une intervention éventuelle de
ces Mes sieurs qui , ne pourraient qu e renforcer et gu ider nos travaux .
C' est ain s i que ces daux Conférenc iers se trouvent parmi nous
auj ourd'hui . Nous les remercions vivement d ' avoir bien voulu part iciper
à nos travaux .
Monsieur STRAUSS-KAHN interviendra dans quelques minute s .
S ' il en est d ' accord , Mons ieur le Président SOLANET interviendra
ensuite .
Nous terminerons par l ' intervention de Monsieur URI qui,
actuellement , do it se trouver sur l ' autoroute entre Bruxe lles et Lille .
Monsi eur MANSILLON va maintenant présenter
Me ssieurs STRAUSS -KAHN et URI .
G.R.E.P.
NORD
PICARDIE
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MoNSIEUR MANSILLON S i vous l e permettez , j e vais présent er l e s deux Conférenciers
qui nous font le plai s ir d ' être parmi nous auj ourd ' hu i.
Monsieur STRAU S S -KAHN a 32 ans, i l e s t diplômé de l'Ecole des
Haut es Etude s Commercial es . Il est Agr égé en Scienc es Economiques , à
ce titre ,
tl ense igne à l ' Université de Nanterre .
Il e st bon de préciser qu'il fait part ie de ces nouveaux Profes­
seurs qui allient l a th éorie à l ' expérience prat iqu e . I l a par aill eurs une
act ivité politique.
Dominique STRAUSS-KAHN participe , dans l e cadre de
l' 0 .N. U .
à
des travaux sur la Formation du Patrimoine dans l e s pays en vo ie de
D éveloppement . I l écrit beaucoup , en 4 ans ,
il a publié 32 articl es et
ouvrages . I l a écrit , en collaboration avec Monsi eur BABEAU , un l ivre qui
s ' intitule " La R iche s s e des Français " , et dans 3 semaine s , vous trouverez
.
en librairie , un livre qui s ' intitule "l'Epargne et la Retraite" , dont i l
vi ent d e terminer la r édaction .
Voilà en ce qui concerne Monsieur STRAUSS -KAHN .
Je vai s , de façon à ne pas repr endre la parole ensuite,
présent er Pierre URI.
Monsieur P ierre URI arrivera, en principe, vers 15 h 15,
15 h 30.
I l étai t , auj ourd ' hui , à Bruxelles où il f ê tait le 20ème anniversair e de
l'Institut Atlantique qu ' il a créé .
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Pierre URI est, lui aussi, un économiste, il a écrit un
certain nombre d'ouvrages et il nous confirmait, l'autre jour, qu'il avait
pratiquement couvert tous les sujets de la Science Economique, cherchant
en vain un sujet qu'il n'avait pas traité.
J'ajouterai encore qu'ils sont tous deux membres de la
Commission DAUTREME qui, évoque bien évidemment quelque chose pour nous. Cette
Commission a été mise en place par Jacques DELORS. Je tiens à préciser que
nous ne savions pas qu'ils appartenaient à cette Commission lorsque nous les
avons invités. Aujourd'hui, ce sont les deux économistes que nous accueillons
et personne d'autre.
G.R.E.P.
NORD
PICARDIE
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INTERVENTION
DE
r·1oNs r EuR DoMr N r QUE STRAuss-KAHN
MONSIEUR STRAUSS-KAHN
- Je suis un peu gêné après la prés entation
qu ' a faite Monsi eur MANS ILLON , j e le suis d ' autant plus qu ' il m ' apparai t
clairement que vous êtes des spécialistes de l ' Epargne alors que j e ne
suis qu'un univer s i ta ir e qui l ' étudie de loin .
Il me semble que , sur c e
suj et, vous e n savez beaucoup plus que moi . Je vai s ess ayer· , au travers des
quelques réf l exions que j ' ai pu avoir sur le suj et , d ' apporter quelques
éléments pour nourrir vos propres réflexions , mai s j e compte aus s i beaucoup
sur cet aprè s -midi pour recevoir au moins autant d ' informa tions que celles
que j e pourraisvous donner . Je suis conva incu que l e cap i tal de connais sanc es
que votre expérienc e pratique r eprésente est infiniment plus important que
les quelques _analyses théoriques auxquell es j ' ai pu me livrer.
Monsieur MANS ILLON m ' a eff ectivement demandé , i l y a plusieurs
semaines , d e venir vous expliquer la façon dont j e voyais la conj oncture
réc ente en ma tière d ' épargne et , à partir de là, la conj onctur e à v enir
dans l e s 1 2 mo is , 2 ans , 3 àns qui viennent , avec la pla c e du réseau des
Cai s s e s d ' Epargne dans c ette conj onctur e .
I l me parait important , pour démarrer une réflexion de c ette
natur e , de citer un certain nombre de faits que vous conna is sez parfaitement
mai s qui sont quand m ême s ignif i catif s .
Ces faits ont trait, d ' une part , à la baisse des excédents sur
livr et au cour s de l'année 1980 et , sans doute , de l ' année 1 981 qui , malgré
un mo i s de S eptemb r e moins mauvais qu ' il n'aurait pu l'être, ne sera pa s
excell ente . On constate un tas s ement des épargnes sur l ivrets, c ' est un fait
majeur qui est important.
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Ils ont trait, d'autre part, à un tassement de ce qui concerne
l'Epargne Logement. Même si le stock continue de se gonfler, les flux
deviennent sensiblement plus maigres.
En anticipant un peu sur les explications possibles de ce
tassement, on constate une concurrence plus âpre entre les réseaux même si,
récemment, elle s'est un peu détendue, Cette concurrence tenait notamment au
mode de rémunération depuis ! 9 7 9 1 des comptes à terme.
�ême si cette concurrence s'est un peu détendue avec les
conditions de rémunération de ces taux,
il me parait clair que les nouveaux
produits qui ont été mis en place par le système bancaire sont à l'origine
d'une concurrence qui devient de plus en plus vive, et que le réseau Ecureuil
comme le réseau de la C�N.E, doivent pouvoir combattre.
En parlant des nouveaux produits,
je pense essentiellement aux
Fonds Communs de Trésorerie qui commencent à se développer très rapidement
et qui vont remplacer ces comptes à terme qu ' il n'est plus possible de
rémunérer à des taux proches du Marché Monétaire .. Vous savez comme moi que
ces Fonds Communs de Trésorerie connaissent un succès considérable depuis
quelques mois, et on peut penser qu ' ils vont devenir ce que représentent aux
Etats-unis, les Money Market Funds qui fournissent des taux très proches des
taux du Marché Monétaire, entre 17 et 2 0 % selon l e s périodes.
Je pense que ce sont les raisons ma jeures qui font que le
réseau Caisses d'Epargne se trouve dans une situation particulière comparé
à la croissan.ce e t à l'euphorie dans lesquelles il a pu vivre autour des
années 60 et dans les 3/4 des années 70. Cette conjoncture un peu particulière
sans doute liée à une volonté des Pouvoirs publics de réaménager les circu i ts
de l'épargne , fait que l'Ecureuil e s t un peu à la croisée des chemins , ce qu i
justifie le fait que Monsieur POTTIN ait jugé bon de faire une réunion sur ce
thème.
Je vous propo se d ' apporter les quelques é l éments qu e je peux
vous fournir en deux temps.
Un premier temps qui e s t l'analyse, aus s i qualitative que
pos s ible , que l'on peut faire de ce qui s 'e s t passé, c ' est -à-dire la m i s e en
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évidence des déterminants de cette
épargne des ménages et les raisons pour
lesquelles elle a fluctué comme on l'a vu,
caractéristiques qui,
recherchent,
avec
J'e dis
aujourd'hui1
"aujourd'hui"
le temps ou avec
l'espace1
de façon
semb lent être celles que
parce qu'il est clair que
d'un pays
les épargnants
les épargnants,
à un autrer n'ont pas les mêmes
objectifs et ne recherchent pas la même chose!
le passé ou avec
à essayer de dégager les
si bien que
la comparaison avec
les pays voisins n'est pas toujours aussi profitable qu'on
pourrait le croire,
les psychologies ne sont pas les mêmes et les objectifs
non plus,
Dans un deuxième temps,
j'essaierai de voir quel est l'avenir de
ces comportements d'épargne et de montrer que
favorables
les années qui s'ouvrent sont
à l'industrie de l'épargne comme disent les Américains, à la
branche à laquelle vous appartenez qui travaille sur l'épargne des ménages.
Pour profiter
à plein de ces aspects favorables� il me semble que le réseau
Caisses d'Epargne doit s'adapter de façon relativement sensib le.
Le premier point est de tenter de mettre en évidence
pour laquelle l'épargne
en général,
années,
liquide. tout particulièrement,
la raison
mais aussi l'épargne
a connu des fluctuations relativement importantes depuis quelques
fluctuations
qui, pour une certaine partie, ont laissé les commenta­
teurs un peu dans l'expectative.
Il est d'usage de sélectionner trois grands critères pour
essayer d'analyser ces fluctuations.
Le premier
ti ent à l'inflation et à la variation des prix.
Le second tient au
Le
chômage .
tro i s i ème tient à la hiérarch ie des taux.
Si vous
le voulez b i en , j e pas serai rapidement c e s tro is
critère s en revue1 ce sont des cho s e s qui sont b i en connu e s mais qu ' il me
parait important de
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rappeler.
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Sur l ' inflation, il e s t clair que l ' épargne française a connu
une inflexion. Le premier temps d ' une inflation rapide au lendemain de 1974
met en évidence un effet plutôt pos itif de l' inflation sur l ' épargne , et de
nombreuses exp l ications ont été fournies p lus ou moins théoriqu e s , plus ou
moins sophistiqu ées, qu i reposaient sur l ' idée que les ménage s tentaient, de
façon générale, de reconstituer leur en-cai s se . Comme cette en-caisse se
dévalorisait rapidement à cause de l ' inflation , il fallait la reconstituer e t ,
pour c e faire, épargner sur les livrets d e Cais se d ' Epargne , si b ien qu e c e l a
entraina d e s excédents importants. C ' e st la période de forte cro is sance de
l ' épargne.
L ' idée était relativement simple . Bien sür , pour une catégorie
de · ménage s donnée , il peut y avoir un phénomène de fuite devant la monnaie et
cela avait tendance à faire bais ser l ' épargne , mais globalement , le sentiment
qui dominait était celui d ' une reconstitution des. en-caisse s . Tous les travaux
qui ont été faits confirmaient c ette idée .
Il me paraît important de constater que les enquête s quali­
tative s qu ' on peut mener auprès des ménages, en les interrogeant directement
sur la façon dont i l s perçoivent l ' inflation , semblent montrer autour des
années 79 - 80 un retournement de la po s i tion des ménages qui s ' hab ituent de
p lus en p lus à vivre dans l' inflation et qui n ' ont pas l ' intention de recons­
tituer jusqu ' à la
fin
des temps une en-cai s s e qui s'éroderait sys tématiquement
à cause de l ' inflation .
Autrement dit1 i l
y
aurait eu une phase de crois sance de
l ' inflation, du pas sagé du taux d ' inf l ation qu'on a connu dans les année s 60
au taux d ' inflation que nous connais sons au j ourd ' hui, une montée en régime
de l ' inflation pendant laque lle l' inflation repré sentai t ce que les économistes
avaient l'habitude d ' ana ly s er sous forme d ' un phénomène trans ito ire .
A ce phénomène
le temps, ce qui voulait
transitoire,
dire
on
e s saie
de
ré pondr e en rattrapant
en l'occurrence , ne pas se lais ser dépas ser en
matière d'en-caisse , et donc reconsti tuer les en-cai s se s .
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un nouveau pal i er d ' inflation ayant été atte int , autour de
13,14, 15 %,
il a été intér ior isé dans les comportements et les ménag e s ne
s ' attendent plus à c e que l ' inflation décrois s e . Au cours des année s 197 5 ,
197 6 , les discours pol itiques d ' une part , l ' ab s ence d ' expérience d e forte
inflation d'autre part , donnai ent à penser qu ' il n ' était pas impo s s ib l e qu ' on
en revienne assez rapidement à des rythme s connus .
Maintenant ,
il semble que ce sentiment ne soit plus du tout
l e s entiment dominant et l e s gens pensent qu ' on va re ster sur une bas e de
13 , 14, 15 %.
Dans ces conditions , il n ' est plus raisonnable de vouloir à tout
prix reconstituer la valeur de c e s en-cai s s e s , et par conséquent l ' effet
s ' inver s e .
Puisqu ' on n e peut plus e spérer l e s reconstituer comp lètement et
puisque l ' inflation sera fort e , mieux vaut ne pas avo ir trop d e liquidités qui
seront érodée s par l ' inflation .
4 'un _?:e s- aspe cts
qu i a été largement mi s en avant pour tenter
_
d ' expliquer l ' volution de t ' épargne liquide au cours de s dix dernières anné e s ,
est
1'
évolution du chômage .
Il fallait , d.' une part , expliquer
1'
épargne , et
d ' autre part , exp liquer l e s deux phénomènes nouve aux , le chômage et l ' inflatio�
il était clair
qu'il
fallait
les lier l'un
à
l ' autr e ,
on
ne
pouvait pas
faire
autrement .
Sur le chômage, le prob lème est plus compliqué parce qu ' il
apparaît très clairement qu ' il a deux effets sur l ' épargne .
Il a un premier
e ffet s imp l e , qui est de diminuer les revenus de la col lectivité . Quand b ien
même les chômeur s se verraient allouer des rémunérations de tran s fert , cell e s­
c i sont payée s par les autres et , globalement ,
il
y a
une diminution des
revenus de la collectiv ité .
Comme on sait que le revenu est le princ ipal déterminant du taux
d ' épargne ,
il est clair que le chômage , a tendance à déprimer le taux
d ' épargne .
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D ' un autre côté,
le chômage, et surtout la cro is sance du
chômage, apparaît nettement dans l e s études comme un indicateur d ' incertitude.
A la limite, c ' e st plus la crois sance du chômage qui est en cause à ce moment­
là que l e niveau du chômage .
En
tant qu ' indicateur d ' incertitude:� il conduit
à la constitution de réserve de précaution.
Ces deux eff ets� s elon les périodes, voient l ' un dominer l ' autre
ou le contraire. Pendant un temps, le chômage n ' était pas trop important,
donc son effet sur la diminution des re s source s était modéré, à l ' inv erse il
était relativement nouveau e t en forte cro issance et son inc itation à recons­
tituer les en--cais s e s de précaution était fort. C ' est dans cette première
période de forte épargne l iqu ide c:ru ' il
va de pair avec la reconstitution
des en-caisses érodé e s par l ' inflation .
De deux cho s e s l'une, ou on s ' aperço it que les en-cai s s e s de
précaution qu ' on a constituée s devant un risque de chômage ,
sont inutiles
parce qu ' on n ' est pas au chômage et on ne va donc pas continuer à constituer
des en-cais s e s de précaution jusqu.' à. la fin des temp s, ou alors le r isque
s ' est réalisé� on e s t au chômage et on les utili s e .
Dan s l e s deux cas;� la période d ' accumulation d ' une épargne de
précaution due au chômage connaît une limite au bout d ' un certain temp s .
Il n'est pas pos sibl e de chiffrer la périod e , elle varie d ' un
ménage à l ' autre;! ell e est rév isable en fonction de la conj oncture, mais il
s emble que 1979�
198 01 1981 so ient un moment
où,
pour la plupart des ménage s,
ce comportement face au chômage s'est un peu retourné . L ' eff et de d épre ssion
sur
les revenus des ménage s lié à 1 800 000 chômeurs semble maintenant
l ' emporter sur l ' effet de craint e du chômage, si b ien que là aus si, comme
pour l ' inflation tout à l ' h eure,
l ' effet est nul . Mais on vient d ' un effet
positif sur l'épargne et i l e st à craindre qu'on en arrive à un effet qui sait
plutôt négatif à cause de l ' e ffet dépre s s if .
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J e dis "les ménages dans leur ensemble ", mais - l ' agent " ménag e "
n ' existe pas, il y a des catégories d e ménages différente s , e t vis-à-vis du
'
chômage , c ' est très important. Certains ménage s sont complètement abri tés du
chômage , l e s fonctionnair e s , l e s fonctionnair e s , les salariés des grande s
entreprises , que lques indépendants dont la clientèl e varie peu même en
période de dépr e s s ion économique . A l' inve r s e , certains ménages sont trè s
expos é s au chômage , l e s salariés d e s petites entreprises d e sous -traitance ,
les salariés dans des secteurs en perte de vite s s e , etc
•
.
•
I l e s t bien clair que c e s catégories de ménag e s ont des
réactions complètement diff érente s . Ceci explique ( j e ferai un aparté sur ce
po int ) des réactions parfois contradictoire s .
Souvenez -vous qu ' à la fin de 19 80,
il y avait une forte
dépression sur l ' épargne, puis le relèvement du p lafonds a donné l ieu à de s
comportements qui ont collé au p lafond . On p eut, en première analys e , trouver
cela bizarre , d ' une p art les excédents ont tendance à diminuer sur les mo is
de Septembre et Octobre, et d ' autre part , dès qu ' il y a relèvement de plafond ,
le comportement des épargnants consi ste à coller à ce p lafond .
L'explication est toute s�ple, c'est
qu'il ne
s ' ag i t
pas
des
même s ménage s . On a, dans la population, et tout particuli èrement dans la
population du réseau des Caisses d ' Epargne, des motivations complètement
différentes. Ce comportement serait contradictoire si c'était le même ménag e ,
mais il ne l'e st pas parce qu ' il ne s ' agit pas du même ménage .
Le troisième grand effet est le problème des taux . Quand j e dis
" taux " , c'est un peu lié au problème de la f iscalité puisque les épargnants
ont à peu près appris à raisonner en taux ne t d'impôts . Ceci est un peu
compliqué parce que , pour une partie des produits d ' épargne , la f i scalité
est personne lle et donc dépend de l ' épargnant .
Ce problème des taux est donc le troisième déterminant ,
important des fluctuations de l ' épargne à court terme . Une cho se est impor­
tante dans le système français, à savo ir que les Français sont très endettés
pour le logement1 beaucoup p lus que ne le son t les épargnants d ' autres pays .
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Or,
les taux
les taux s'élèvent,
des retards,
fluctuent un peu tous de la même manière,
tous les taux s'élèvent,
mais tous s'élèvent.
quand
un peu plus, un peu moins, avec
Quand on dit que les taux s'élèvent,
pense que l'épargne est mieux rémunérée,
mais il faut dire en même temps �e
les taux débiteurs s'élèvent et que., par conséquent,
le taux représente un coût1 une charge1
on
les ménages pour lesquels
se trouvent dans une situation plus
difficile.
Là aussi,
d'épargnants,
rendement,
comme pour le chômage1
on a deux grandes catégories
ceux pour lesquels le taux d'intérêt représente un revenu,
pour lesquels la hausse incite
à l'épargne, et tous ceux pour les�
quels les taux d'intérêt vont représenter une charge,
épargne ou
un
et inciter.
à une moindre
à reporter pour plus tard un projet d. ' acquisition de logement.
Ceci est très important parce �e les mois qui viennent de
s'écouler· sont des mois dans lesquels on voit très clairement que les taux se
sont élevés,
ils ont. augmenté l'attrait d'un certain nombre de produits
fin anci.ers pour les épargnants pour lesquels ces taux représentent un rende­
ment.
Inversement,. cela donne un coup assez dur au secteur du bâtiment. . pour la
bonne raison que les ménages hésitent -et on les comprendtaux de
18 ou
à s'endetter à des
!9 % .
C'est très grave parce que cela a des conséquences sur les acti­
vités du bâtiment1
mais c'est également grave
qui ont été contractés par les ménages de
début des années 601
ments sont une
donnent lieu
à terme parce que les emprunts,
façon très importante depuis le
à des remboursements et que ces rembourse­
forme d'épargne contractuelle qui s'étale sur le
long terme.
conséquent, l'emprunt contracté aujourd'hui a des conséquences sur
ans,
la diminution des emprunts contractés aujourd'hui,
élevés,
Pal
!5 ou 20
à cause de taux très
va avoir des effets dépressi fs sur l'épargne sur les 1 5 ans
qui
viennent�
Si cette période ne dure pas longtemps, cet e ffet dépressif
sera une petite vaguelette qui sera absorbée par l'ensemble,
mais si on devait
rester durablement dans une situation de taux d'intérêt élevés,
cela aurait
pour conséquence un ralentissement des emprunts immobiliers des ménages et,
par conséquent,
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un ralentissement de
long terme des remboursements.
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Il est difficile de dire simplement, comme le voudrait la
théorie , que la hau s s e des taux va faire monter ou bai s s e r l ' épargne . Cela
dépend principalement, dans un pays donné, à un moment donné,
relatif de ménages pour l esquels cela représente
un
du
pourcentage
rendement et pour lesquel s
cela représente un coüt.
Dans un pays comme la Prance où il
y
a beaucoup de ménag e s
sus ceptibles de s ' endetter, i l y a beaucoup de ménages pour l e squels c e l a
représente un coüt . J ' aurais donc plutôt tendance à dire que la haus s e d e s
taux , dans son e ffet à long terme, j oue négativement sur l ' épargne, c e qu i
peut sembler paradoxal, et non p a s du tout pos itivement, comme le Prés ident
REAGAN
aux Etats-unis fait semblant de le croire .
Quand on remet ensemble ces facteurs de fluctuation de l ' épargne
au cours de s dernières année s, j e crois que l ' on peut mettre en évidence l e s
caractéristiques princ ipales qu e recherche l ' épargnant français .
Il y a, b ien sûr , le vieux princ ipe de la liquidité, à rendement
égal la liquidité est tou j ours valorisée , ce qui est tout à fai t normal . Je ne
vais pas apprendre à des repré sentants d ' un réseau qui gère
appréciée
nible à vue combien cette caractéristique e s t
Au-delà de la liquidité,
il
très important , c ' e s t la s implicité . Ains i
�
y
un
produit dispo�
par les épargnants.
a un autre aspec t qui me parait
la
loi MONORY
a été mi s e en œuvre ,
:_�yec- un·-succès m tigé-,- ma:.;t;_s un-succ è s qu· �i:I faut quand même soul igner ,
cepen­
dant. il me-· semble que si le suc cès · n •·a pas été". ?.lus important , c ' est--parce que
__
le
pro duit
MONORY
n ' était p�s simpl e .
De la même manière, si l ' assurance -vi e est si peu développée
en France, par rapport à d ' autres pays ,
(elle
f ait
à peu près 2 % de l ' épargne
en France, c ' est - à -d ir e pratiquement rien ) , c ' est parce que , outre plus ieurs
dé fauts, c'est un produit qu i est relativement
compl iqué ,
en ce sens que l e
rendement qu ' on peut e n attendre d épend du d égrèvement d'impôts
qui
e n d écoule ,
ce qui est un cal cul ass ez compl iq u é .
G . R . E.P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
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Octobre 1 9 8 1
- 13 -
...1
Dans les quinze dernières années , les produits d ' épargne qui ont
connu le plus grand suc c è s sont c eux qui étaient simples, qui mettaient en
œ uvre une procédure d ' épargne simple , et de ce caté-là il est c lair que l e s
livrets d ' épargne connaissent un atout .
Au-del à de l ' instrument simple, une autre caractéristique ressor·
qui a son importance, ce sont l e s instruments d ' épargne qui, non seulement,
sont simples le j our où on s ' engage dans la procédure , mais qui sont également
simples dans le long terme. Je veux parler des instruments d ' épargne contrac ­
tue l s .
L ' instrument d ' épargne contractuel , par excellence, est b ien
entendu l ' emprunt, mais il y en a d ' autre s, comme par exemple , tout ce qui
tourne autour des procédures d ' Epargne�Ldgement .
Le suc c è s qu ' ont connu c e s procédur e s ne vient pas seulement du
fait qu ' elles étaient liées à l ' achat· d ' un logement, que cet achat pouvait se
faire à partir d ' un emprunt bon i fié, mais également du fait que c ' était un
acte d ' épargne relativement simple .. J ' en veux pour preuve que 40 % des gen s
qui mettent de l ' argent sur des plans d ' Epargne-Logement l ' ont fait sans
pro j et a priori. Le pro j et imm o bilier n'était pas l'ob j ectif pour tous l e s
épargnants . C ' était d ' un bon rendement et c ' était fac il e .
Je cro i s qu ' i l faut ins i ster sur ce point dans l ' orientation
à venir de l ' épargne des ménage s et dans la définition de s produits. Au-delà
des variables traditionnelles de rendement , da fiscalité, d ' inflation, de
chômage, une variab l e est rarement prise en compte , c ' est le temps de gestion
que l ' épargnant est susceptible de consacrer à son
pre sque, en c aricaturant un peu, que c ' est
ce
patr i m o i ne.
Je dirai
qui fait la diff érence fonda­
mentale entre les salariés et l e s indépendants .
L ' indépendant
le
salarié
a
pa s s e toute
son activité à gérer son
peu de temps à consacrer à la
en a un, par conséquent le fait
que
ce
gestio n
patr i m o i n e
de
so n patrimo i n e
so it
G . R . E .P . NORD PICARDIE
tel
,
quand il
affecté à de s produits
d ' épargne qui ne lui prennent pas trop de temps, est un
est déc i s i f dans l ' ori entation ver s t e l ou
p atr imoi n e
atout p sycholog ique qu:
produit.
G.E. T.
22 Octobre 1 9 8 1
- 14 --
... 1
Ce qui ne s ' e st pas trop effondré , ce sont l e s produits qui
avaient une caractéristique contractuelle , et par exemple l ' as suranc e-vie .
Même si elle n ' e s t pas trè s importante en montant , elle n'a pas connu la
contraction qu ' ont pu connaître d ' autres forme s d ' épargne financière , et c e
qu i a, a u contraire, connu des fluctuations plus rapides, c ' est ce qui n ' était
pas obligatoirement contractuel, comme l ' épargne traditionnelle sur livrets
A ou B.
Qu'est-ce qu ' on peut dire à partir de ce tableau rap idement
bro s s é de l ' avenir des flux d'épargne en France au cours des 2 ou 3 année s qu i
viennent
•.
:ta
prévis ion c'est trè s dél icat et si vous me faisiez l ' honneur
de me réinviter dans deux ou tro is an s, vous pouvez ê tre sûrs et certain s qu e
j e n e pourrai , sans rougir, regarder l a réalité et l a comparer à c e qu e j e vai,
vous. dire maintenant .
C e l a fait partie du j eu et j e crois que les caractéristiques de s
ann é e s qui s ' ouvrent , comme j e le disais tout à l'heure ,
sont pour toute la
profess ion qui travaille autour d e l'Epargne des ménages plutôt favorables .
Mais, si l e s Caisses d'Epargne veulent en prof iter au maximum , il
y
a un
certain nombre d'adaptations, d ' aménagements de leur fonctionnement qui me
paraissent néces saire s .
Pourquoi l a conj oncture va-t-elle être plutôt favorable ?
On peut à cela trouver tro is raisons principales :
La première c ' e st que la politique économique du Gouvernement
est une politique qui se fonde sur la crois sanc e . Je ne veux pas débattre ici
du bien fondé de cette pol i tique, c ' est un autre débat .
Mais, tou j ours est-il que l ' ob j ectif aff iché c ' e st celui de la
crois sanc e .
Il est clair que cette croissanc e va suppo s er
des inve sti s s ements aussi peu inflationniste
un
financement
que poss ible et par conséquent
va suppo ser que
soient dégagée s de nouvelles ressourc e s d ' épargne .
G . E . T . 22 Octobre 1981
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
- 15 -
... 1
Ceci me semble cohérent avec l a volonté de Jacques DELORS de
mettre en œuvre très rapidement , dès qu'il a été en fonction , une
commission de réflexion sur la manière de développer l ' épargne des
Français dans le dessein justement -pas seulement , mais notamme nt- de
permettre. �e financement des investissements qui , inévitablement , doivent
apparaître si la politique de croissance , bien entendu , se réalise . Si
elle n ' aboutit pas ,
le problème est tout autre .
Mais , j e me place dans l'hypothèse où l a politique économique
du Gouvernement , visant une plus forte croissance que cell e que nous
avons connue au cours des cinq dernières années réussirait; dans ces
conditions , il est clair que les Pouvoirs publics se devront de se
donner les moyens de développer des voies de canaliser et de développer
l ' épargne des ménages .
Globalement , l e cadre général , si on le brosse très rapidement
est un cadre plutôt favorable .
Et ce , bien que cette relance soit censée se faire en partie
par la consommation .
Il n ' y a pas de contradiction entre tenter une relance qui est ,
pour partie ,
fondée sur la consommation et par ailleurs , vouloir déve­
lopper l ' épargne des ménages .
Si on consomme , on épargne moins et réciproquement , ceci est
vrai à revenus donnés .
Mais l ' objectif d'une politique de croissance est de faire
croi tre le revenu et donc , même si en proportion l ' épargne et la
consommation gardent la même taille relative ,
le flux de consommation
peut augmenter en même temps qu'augme nt e ra le flux épargn e . C'est la
dynamique économique qui est en cause et qui, bien sûr suppose que la
croissance à laquelle j e faisais allusion se réalise , mais c ' est bien
dans ce schéma- l à qu ' il faudra réfléchir .
G . R . E.P . NORD PICARDIE
GoE . T .
2 2 Octobre 198 1
- 16 -
. .. 1
La seconde raison pour laquelle il me semb l e que les dix ans
qui viennent pourront être favorables à un développement de l ' épargne
c ' est que nous tendons vers un palier, en matière de protection du
risque vieillesse à partir des mécanismes de répartition .
Monsieur MANSILLON disait tout à l'heure ,
j e vais faire un peu
de publ.icité personnell e , que j ' ai travaill é un peu sur cette question
et que l ' ensemble des conclusions sont résumées dans un ouvrage qui va
sortir .
J ' en pro f ite donc pour me résumer rapidement.
Il y a eu au cours des dernières années des craintes très vives ,
exploitée s-d ' ailleurs parfois de façon un peu rapide et sans grande
él égance par les compagnies d ' assurance , sur l ' équilibra financier des
régimes de retraites.
Ces craintes sur l ' équilibre financier. régimes de retraites sont
peu fondées , les régimes de retraite ne seront jamais en faillite , parce
que l e s régimes de retraite sont des mécanismes qui consistent à prendre
chez les uns et à transporter chez l es autres et donc elles ne peuvent
pas faire faillite . Soit on prend plus pour transporter une somme donnée,
so it on prend moins et on transporte moins . I l n ' y a pas de faillite
possible.
Autant ces craintes ne sont pas fondées , autant le fait qu ' il
soit possible d ' augmenter considérablement dans l es dix ou quinz e ans
qui viennent l a ponction faite sur les actifs pour financer les retraités
semble maintenant discutabl e et par conséquent ,
il
est infiniment pro­
bable que la couverture , en terme de niveau de re traite par rapport au
niveau de salaire avant l a retraite , ne pourra pas augmenter e t risque
même
(c ' est un risque qui dépend un peu des déc isions politiques)
de
plutôt baisser ou tout au moins de se stabiliser.
G.R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 981
- 17 -
. . ./
Par conséquent , pour les ménage s ayant de s revenus suffisants
pour souhaiter de s revenus de retraite supérieurs à ceux que livrera
la s imple pension , il n ' y a. pas d ' autre solution que de se constituer
un complément de retraite à partir d ' un acte d ' épargn e .
Cela n ' a pas été la pratique , ou peu , ·: au cours des
vingt dernière s anné e s , parce qu ' au contraire c e s régime s de répartition
montaient en puis sanc e , plus ça allait , de plus en plus de gen s étaient
couverts et niveau des retraites par rapport au niveau de salair e s
moyens n e faisait qu ' augmenter . Don c , l ' incitation à se constituer
un
comp l ément de retraite par l ' épargne bien sûr pouvait exister pour
certains ménages , mais n ' était pas une préoccupation principale .
Au contraire , la situation dans laquelle on va se trouver avec
une pre s s ion fiscale sans doute forte et une pression soc iale qui ne·peut
pas augmenter encore considérabl.ement va , petit à petit inc iter les
ménage s qui en ont les moyens -et ce n e sera pas toute la population,
malheureusement- à se constituer une retraite compl émentaire et pas au
sens de retraites complémentaire s par répartition , mais un complément de
retraite au travers de l ' épargne
Si
•.
bien , qu ' un e voie prometteuse me semble être de développer
des produits d ' épargne qui aient les caractéristiques que j ' évoquais
tout à l ' heure de simp l icité qui ont l ' avantage -lorsqu ' il s ' agit d ' un
produit de retraite- d ' être un produit contractuel , donc un produit où
on s ' engage une fois pour toute s et on n ' a pas à s ' en occuper tous l e s
j ours comme si o n gérait soi -même , par exemple , e t qui répondent à c et
obj ectif qui va devenir de plus en plus important parmi les motivation s
des ménage s à savo ir : constituer
Il
un
patrimoine pour la retraite .
n ' y a aucune raison pour qu'un réseau comme le réseau Cai s s e s
d ' Epargne ne se diversifie pas vers c e type de produits .
Enfin , troisième raison pour laquelle les produits d ' épargn e
vont être des produits porteurs , me semble -t- il , c ' est , que , faisait
partie du programm e du Prés ident de la Républ ique et fait partie de la
lettre mis s ion de la Commi s s ion
DAUTRESME; l a
préoccupation visant à
mettre en place un produit indexé .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 18 -
... 1
Vous savez qu ' il y a de longs débats de théorie économique sur
les vertus· et les inconvénients de l ' indexation , j e ne vais pas y
revenir maintenant .
En tout état de cause , c e débat est un peu sans ob j et s ' agissant
du pro j et en qu estion puisque la préoccupation n ' est pas avant tout de
nature économique mais de nature soc iale .
Donc , dans une certaine mesure , cela va coûter quelque cho s e ,
mai s la collectivité accepte ce coût pour des raisons soc iales et donc
le fait que ça n ' ait pas d ' avantage économique en soit , n ' e s t pas un
problème .
Ceci étant , ce qu i me parait clair sur ce produit indexé c ' est
tout d ' abord que ce sera un produit nouveau et non pas l ' indexation
d ' un produit existant . C'est sans doute un point auquel vous ête s
sen s ible s , c ' est bien normal� Mais , il ne me semble pas
( encore que b ien
•
entendu ce sont mes impres sions personnelle s que j e livre ) qu ' il so it
concevable de vouloir indexer un produit existant pour tout un ensemble
de raisons que vous devinez bien .
Donc , j e pense que ce sera un produit nouveau . I l devra éviter
les effets de seuil c ' est-à-dire soir permettre de s dépôts au franc par
franc , soit permettre de s dépôts en petites coupures et éviter de s
effets de marches d ' e scaliers trop importants .
Ce sera sans doute un produit plafonné et , caractéristique plus
importante , me semble-t- il, ce sera très probablement · ( j e vo is mal com­
ment ça pourrait fonctionner autrement ) un produit tous réseaux .
Vous savez que le Trésor avait pour objectif au mois de Juin de
mettre en place un produit indexé qui serait réservé à la po ste .
La raison est très s imp le c ' est que le réseau de la poste
dépend du circuit du Trésor et que par conséquent c ' e st un moyen de
récupérer directement pour le Tr ésor ce qu ' il lâche de l ' autre côté .
G . R . E . P. NORD PICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
- 19 -
...1
Il y a des critique s qui ont été émis e s et il semble à l ' heure
actuell e , que l e s avis négatifs l ' aient emporté et que le Tré so r c e s s e
de faire une pre s s ion forte pour imposer un produit qui serait ré servé
au réseau P . T . T . , mais la contrepartie serait qu ' il s ' agirait à ce
moment-là d ' un produit tous réseaux et la frontière ne passerait pas
-comme certains auraient pû l ' imag iner- entre l e s réseaux qui distri­
buent les livrets de Caisse d ' Epargne et le re ste.
Donc , il me semble que lorsque le produit indexé sera mis dans
le commerce , il sera mis sur tous les réseaux , ce qui , en plus , a l ' avan­
tage que cela entrainera sans doute de s arbitrage s interne s aux éta­
blissements mais on peut espérer que cela n ' entrainera pas trop d ' arb i­
trage d ' un établi s s ement à l ' autre . Cela évitera de modi fier les parts
de marché actu e ll e s .
Pour ces troi s raisons , j e cro i s qu ' on peut en trouver d ' autr e s ,
le fait que la relance aura be soin d ' un financement sain de s inve sti s ­
sements , le fait qu ' au niveau des préoccupations , l a retraite va néce s­
siter un effort
d.'
épargne plus important que par l e passé et le fait
que des instruments d ' épargne nouveaux part icul ièrement attractifs du
type d ' un produit. d ' épargne indexé vont être mis sur l e marché , l ' en­
semble de la pro f e s s ion me semble devoir bénéficier dans les année s qui
vi ennent d ' un afflux relativement important vers l ' épargne .
S 'agissant des Cais s e s d ' Epargne :
il faut voir une chos e
d ' abord qui est que l ' épargne liquide est un peu coincée entre la
consommation d ' un côté et l ' épargne longue de l ' autre .
La consommation -un peu mo ins la consommat ion de biens durables,.
mai s de façon très évidente la consommation de produi ts de consommation
courante- connaît une grande inerti e et quand le revenu fluctue , la
consommation varie peu . La consommation de b iens durabl e s var ie
un
peu
plus mais la consommation de produits courants ne varie quas iment pas .
De l ' autre côté , les efforts du Gouvernement préc édent e t sans
doute du Gouvernement actuel vont être importants pour développer
l ' épargne longue puisqu ' on sait qu ' elle fai t cru ellement dé faut dans
G . R . E . P. NORD P ICARDIE
G . E . T.
2 2 Octobre 1 9 8 1
- 20 -
. .. /
ce pays au contraire d ' autres pàys comme l ' Allèmagne par exemple, c e c i
n ' étant p a s complètement indépendant du fait qu e nous ayons cho isi
un
système de retraite par répartition plutôt qu ' un système de retraite
par
capital isation .
Entre cette consommation qui f inalement var ie peu sur une ten­
dance longue en cro issance lente sans b e aucoup de variations conj onc ­
turelles et la volonté de l ' autre côté de développer une . épargne finan- .
c ière longue, l ' épargne t iquide se trouve prise en sandw ich et il e st
normal que c e soit elle qui accu s e l e s f luctuations les plus impor­
tantes à court terme .
D è s que le revenu varie , c ' es t b ien sür l ' épargne liquide qui
fait tampon.
Comme la plus gros s e partie du fonds de commerce des Caisses
d ' Epargne se trouve dans l ' épargne liquide on n ' est pas surpris de voir
chez elles les fluctuations d ' excédents ou de remboursements trè s impor­
tants , b e aucoup plus qu ' on ne trouve dans d ' autres circuits d ' épargne .
Qu ' est- c e que les Cai s s e s d'Epargne peuvent faire d ' une part
pour éviter ces
fluctuations qui vont apporter des chocs
�portants et
d ' autre part surtout pour participer au mouvement que j ' évoquai s tout
à l ' heure qui me semble être un mouvement de développement de l'épargne
dans les année s qui viennent ?
D ' abord il y a un problème , j ' ai pre sque honte de l'évoquer
devant vous tant vous le connaissez mi eux que mo i , qui est celui de la
diversification des produits .
Il e s t clair que le privilège du Livret A sur lequel l ' ensemble
des Caisses d ' Epargne a vécu depuis fort longtemp s , et relativement b i en
vécu au cours des années 1 960,
1 970,
ne va pas disparaitre , me semble­
t- il , mais va , petit à petit , être grignoté dans les faits par les autre
produits· d ' épargne et donc la situation des réseaux qui était d'être en
fait un peu abrités derrière ce privilège , me semble devoir changer
G . R . E . P . NORD PICARD IE
G. E . T. 2 2 Octobre 1981
- 21 -
. . ./
pour s ' orienter vers cette f ameu s e diversification des produits que vous
avez commencé e avec le chèque ; qui n ' est pas simp l e du tout , mais qui
me semble être une voie inéluctable du développement des réseaux de
Cais s e s d ' Epargne .
D iversification des produits , mai s aus s i diver sif ication des
clients . Vous savez· mieux que moi que votre clientèle est plutôt vieille
en âge. , il y a à cela tout
un
tas de raisons historique s . Mais , ce ne
sont pas seulement les personnes âgée s qui vont bénéficier des hau s s e s
de revenus liées à l a relance . C e ne sont évidemment pas l e s personn e s
âgé e s qu i s ' occupent de placer d e l ' argent dans
un
produit destiné à
préparer la retraite et par conséquent bénéficier du courant que j ' évo­
quais tout à l ' heure suppo s e qu ' une partie , dans les anné e s qui viennent
et bien sür pas en un j our , de la clientè l e de la Cai sse d ' Epargne se
diversifie vers une clientèle plus j eune . Et j e cro i s que le chèque ,
quand bien même il coûterait de l ' argent à court terme , e st un élément
important de ce point de vue .
Autre aspect apr ès cette diversification , il me parait important
que les Caiss e s d ' Epargne pui s s ent obtenir des Pouvo irs publics une f in
du compartimentage qui f ai t que tel type de r e s sources est aff ecté à
tel type d ' emp lo i . Les bons des G . R . E . P . ,
H .L .M. ,
etc
•
•
le livret A pour les
.
Sinon , on risque de se trouver dans des situations que connai s ­
sent à l ' heure actuelle l e s Cais s e s d ' Epargne américaines où , comme
vous le savez l ' administration Reagan a f ait sauter la réglementation ,
-c ' e st ce qu ' il s appellent la dérégulation , - l e s Cais ses en que stion ont
des res source·s qu ' elles sont obligées de rémunérer au taux du marché
monétaire
( puisqu ' il y a d ' autre s institutions qui rémunèrent au taux
du marché monétaire , s i elle ne le font pas , el les n ' ont p lus une seule
res source ) . Donc , elles rémunèrent à 18 % alors qu ' e l le s ont des emplois
qui sont en moyenne à 8 % , cela leur crée donc de s problèmes de Tr ésorerie .
L ' administration Reagan s ' en r é j ouit parce que cela conduit à
la conclusion que les gros mang eront les petits .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
- 22 -
.. . 1
Il ne paraît pas certain que cela so it la politique qui puis s e
être suivie e n France vis-à-vis d e s Cais s e s d ' Epargne . Par conséquent , i l e s t
souhaitable , s i effectivement l e côté ressources s e libéralise dans une
certaine mesure e t qu e des produits attractifs sont mis sur le march é , que
l ' ensemble de vos ressources so it susceptible de venir nourrir l ' ensemble de
vos emplo i s , au contraire du compartimentage qui existe à l ' heure actuelle
et qui , dans une certaine me sure , a mis et mettra ou met encore les G . R . E . P.
dans une situation diffic il e .
Pourquoi cela me paraît-il important
?
Parce que j e crois que les Caisse s d ' Epargne seront appelées à
j ouer un rôle plus important que par le pas s é dans le financement du loge­
ment .
Le financement du logement soc ial est une de s pr.iorités du
Gouvernement . S i on a vu dans le pas s é les banqu e s se précipiter sur le sec­
teur -à l ' heure actuelle vous savez que les emplois en prêts immo biliers
font un tiers des emplois des b anques- c ' e s t parce que c ' est quelque chose
qui est particulièrement rentable pour elle s , et sans risque .
Cela ne me semble pas être une raison suf fisante pour continuer
dans cette vo ie et s ' il y a une spéc ificité du ré seau Caisses d ' Epargne ,
c ' est b ien dans le fait de lui fac ili ter une part de marché plus grande dans
le financement du logement .
Là aus s i , ce n ' est pas un problème de régl ementation mais c ' e s t
un problème de 'dynamisme d e la part du réseau . Il me semble que c ' est là
une voie tout à fait prometteuse du côté des emplo i s .
C ' e st une vo i e prometteuse à condition que vous ayez des res­
sources qui soient des res sources longue s . F inancer les prêts immo biliers
sur les chèques n ' e s t pas obligatoirement une tr ès bonne solution . J ' ai le
sentiment qu ' une des idé e s qu ' il serait intéressant de creuser -mais sans
doute d ' autre s commis sions qui réfléchi s s ent à l ' avenir du réseau
y
ont-e l l e s
pensé- est l a po ssib il ité d e placer d e s obligations non p a s de s titres d ' Etat
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
2 2 Octobre 1 9 8 1
- 23 -
.. . 1
comme vous en placez déj à et qui , en f ait , vous coûtent de l ' argent p lus
qu ' autre cho s e parce qu ' elles donnent lieu à un arbitrage interne , or , vous
gagnez moins sur les titr e s - d ' e.tat que sur les livrets , mais des obligations
dont vous auriez le réemploi et qu i , plutôt que d ' être commis s ionnées unique­
ment sur leur placement , pourraient être directement affecté e s au f inancement
du logement avec l ' avantage que le f inancement ne serait pas inflationniste .
Cec i dit , ce problème de diversif ication pose de f açon plus
vaste le problème de rentabi l·i té du réseau .
Vous savez comme moi que se posent des que stions qui ont trait
au niveau de rémunération du personnel du réseau Caisses d ' Epargne par
rapport à d ' autre s réseaux . Le réseau Cai s s e s d ' Epargne est un réseau qui n ' a
pas d ' actionnaire s · et qui n ' a pas eu de concurrence .
N ' ayant. pas d ' aètionnaire s et pas de concurrence i l n ' y a pas eu
de contraintes sur son f onctionnement .
Il me semble que cette situation ne peut pas durer trè s longtemps
et d ' une manière ou d ' une autre , il f aut qu ' un contrôle de rentab ilité
s ' exerce sur le f onctionnement de ce réseau de la même manière que dans les
autr e s réseaux .
Si
b ien que la réorganisation dans laquelle il me semble que
vous devez vous engager est d ' aménager une certaine sort i e du privilège du
Livret A . Profitez de l ' avantage qu ' il confère encore aux Caisses d ' Epargne
pour opérer cette diversification néc e s saire d ' une part vers une clientè le
j eune au traver s des chèque s mais auss i ver s une cl ientèle plus ais é e et
ayant des pro j ets d ' épargne plus longs au travers , par exemple de placements
d ' obligations . De façon , non pas à aboutir à une banali sation complète des
réseaux , que j e ne cro i s pas souhaitab le dans la France de demain . Mais , pour
le moin s , à des conditions de concurrence p lus vive s de la part d ' organ i s a­
tions comme le Crédit Mutuel par exemp le , mai s au s s i de la part de s banques .
G . R . E . P . NORD � ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
- 24 -
MONSIEUR SOLAN ET
-
Monsieur STRAUSS KAHN , merci beaucoup pour ces
réflexions auxquelle s je trouve des
vertu s et bien entendu des défauts .
Des vertus puisque sur un certain nombre de po ints , et. j e dirai
même sur un grand nombre de points , vos propres réf.lexions re j o ignent beau­
coup celles d ' un groupe que notre région avait créé pour réfléchir justement
à l ' avenir des Cai s s e s d ' Epargne et de l ' Epargne plus particulièrement .
Quelques défauts quand même puisque nous ne somme s pas totale­
ment . d ' accord avec vous sur la totalité des points , mais j ' aurai l ' occasion
d ' y revenir dans quelque s dizaine s de minutes .
Mere� surtout de nous avoir fait réfléchir à. l ' ensemble de ces
problèmes et merc i de nous avo ir montré de façon très claire que demain ne
sera pas comme auj ourd ' hu i et à plus forte raison. comme hier .
Je cro i s en effet à la lumière d ' un certain nombre de rapports
que j ' ai reçus ou de Commentaire s qui me sont parvenus - et j ' y reviendra�
tout à l ' heure - que certains s ' imag inent encore que les Cais s e s d ' Epargne
pourront vivre demain dans un monde relativement protégé comme elles ont
vécu hier .
Personnellement , et j e crois que vous partagez ce sentiment , ceci
e st impo s s ib l e en dehors du problème politique , mais uniquement pour des
raisons technique s .
Je cro is aus s i qu ' à partir du · moment. où les ob j ectifs ne sont
plus exactement l e s même s , il y a ob ligatoirement de s prob lème s de structu­
ration qui seront modifiés puisque , bien entendu , les structures ne sont
faites que pour tendre mieux vers certains ob j ectifs et non pas pour exister
en tant que telles ou pour le plai s ir d ' avo ir une belle structure théo rique .
Je voudrais maintenant que notre auditoire vous pose des questians .
Je do is vous dire tout de suite que j ' en ai deux que j e vous
livre , la première est la suivante :
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
·
- 25 -
MONSIEUR SO LANET
-
La transformation de l ' épargne l iquide telle qu ' elle
e st actuel lement pr_atiquée par la Caisse de s Dépôts et l e s Cai s s e s d ' Epargne
et de Prévoyance présente- t-elle un caractère inflationniste
?
C ' est la que stion de cours , Mons ieur l e Pro fesseur , répondeznous
�10NS I EUR STRA U S S KAH N
-
Il y a deux débats complètement différents .
La transformation en soi d ' épargne liquide en épargne longue
qu ' il s ' ag i s s e de· la Caisse des Dépôts ou de n ' importe qui d ' autre n ' a. aucune
raison d ' avoir un caractère inflationniste .
On transforme une mas s e d ' épargne l iquide qui vient d ' un . certain
nombre de petits épargnants que l ' on réunit pour prêter à un emprunteur qu i
a beso in d ' un prêt long . Il n ' y a e n c e l a aucune pre s s ion sur l e s prix . On
pourrait concevoir que l ' ensemble de ces petits déposants aient été mis
directement en relation au travers d ' une Assemblée Générale avec l ' emprunteur
en question et que l ' emprunteur ait remis des bons corre spondant aux dépôts
de ces petits épargnants . On ne voit pas pourquo i il y aurait que lque chos e
d ' inflationniste là-dedans .
Là où l ' opération se corse , mais il ne faut pas mélanger l e s
deux prob l ème s , c ' e st d an s l e fait que les déposants e n que stion sont sus c ep­
tibles de revenir sur leurs dépôts et donc de voulo ir récupérer les dépôts
qu ' ils ont confiés à l ' intermédiaire financier .
A ce moment-là , il peut y avoir une pre s s ion inflationniste .
Parce qu ' il y a deux agents au même moment :
( l ' empr�nteur et le
déposant qui vient récupérer son dépôt ) qui dispo sent du même pouvoir d ' acha t .
Il n ' y avait qu ' un seul pouvoir d ' achat à l ' origine et
il
y a deux personne s
qui s ' en servent .
En matière de trans formation , ce n ' est pas la transformation qui
est inflationni ste , c ' est le fait que la trans formation est expo sée
défini tion même , i l n ' y aurait pas de transformation )
G . R . E . P . NORD PICARDIE
(par sa
au r i squ e de retrai t .
G.E.T.
22 Octobre 198 1
26
Mesw:er la réalité inflationniste de la tJ::an sfo:rmati.on ,
voir dans quelle mesure
les dép6ts ont été
stab l e s ou n ' ont pas
A priori , le risque existe , il. y
mais- non pas: une· nature. inflationniste .
simplement au travers de
a donc un risque
A posterio ri , c ela
été
c ' e st·
stabl e s -
inflationniste
se me sure tJ:: è s
la stabilité des dép6ts .
La r éponse. à la question est une
e s t . posée strictement dans les
réponse de no rmand .
ter.ne s qui. me . sont o f f ert s
" !.a
S.i. elle
transforma-tio n
d e l ' épargne liquide telle qu ' elle e st actuellement pratiquée p ar l a Caisse
des· Dép6ts et les Caisses d ' Epargne et de Prévoyance pré sente-t-elle un
caractère inflationniste ?
"
La réponse est non .
La transformation de l ' épargne
tère inflationniste .
E.lla pré sente un risque
Le.· "Telle qu ' ell e
lement
à l a baisse des
réalisation de· c e
liquide ne présente pas un carac­
inflationniste .
e s t actuellement. appliau é e "
excédents dans
les Cais s e s ,
à
renvoie
éventu e l ­
c e: moment-là on aurait
risque inflationni ste .
Selon qu ' on met l ' accent sur· le · " telle . qu ' elle e st actue llement
pratiquée'' , la réponse. est plutôt oui ou plutôt non .
MONS I EUR SOlJIN ET
-
Vous ave z é té
Je résumerai en disant :
A
au j our d ' hu i ,
tout
le
à f ai t c lai..:: à mon
risque
inflationni ste
av i s .
existe
la réalisation inflationniste n ' existe· pas ou n ' a. pa s
puisque cela ne· se me sur e qu. ' a postéri.ori puisque
j u squ '
tou j our s .
existé
à maintenant les
dépôts ont été stabl e s .
J e. vous
G.R. E . P .
rappelle que
s ' il
y
a
ins t ab ili té ,
les
MONS I EUR STRAU S S KAH N
vo is que vous
NORD P ICARDIE
Je
la ma j o ra­
dé pôts eux-même s .
t i on des dépôts et non pas dan s
-
c ' e s t dans
auriez mi eux
r épondu que mo i
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
27
MONSI EUR SOLANET
-
-·
Non , pas du. tout
( RIRES )
MONS I EUR STRAU S S KAHN
-
La seconde question s ' énonce ainsi :
"Le. financement d ' équipements collectifs et du logement soc ial
un
· doit-il conserver
caractère priviligié , dans quell e mesure ? Si oui , com­
ment rémunérer équitablement l ' épargne · affectée à ce financ ement ? "
sur
l a première question " Le financement d ' équipements collec-­
tifs et du logement soc ial doit-il conserver
un
caractère privilég i é ? " I l n e
me semble pas que j ' ai qualité pour répondre à ce genre d e questions . C ' e s t
une question d ' orientation politique économique .
Ce que j e. p eux vous dire c ' e st ce que vous savez vous-même s , à
savo ir que les. déclarations qui ont été faites allaient plu tôt dans le sens
de privilégier à la fois l e logement soc ial et d ' autre part au travers des
procédures de régional isation , les équipements collectifs , notamment les
équipements régionaux des collectivités local e s .
Le deuxi ème aspect de la question e s t plus technique :
comment
" S i oui ,
rémunérer équitablement l ' épargne affectée à ce f inanc ement ? " .
C ' e st· l '·éternel prob lème : I l faut demander plus à l ' impôt et
moins aux contribuab l e s , il faut mieux rémunérer l ' épargnant et mo ins faire
payer l ' emprunteur . C ' e st la boute ille à l ' encre traditionnel l e .
Il y a deux cho ses qui peuvent être faites . D ' abord , bien sûr
on peut touj ours bonifier . Soit bonifier l ' emprunteur d ' un côté , soit bonifie�
l e dépo sant de l ' autre côté . Cela coûte à l ' Etat , c ' e st le contribuable qui
paye , dans
un
cas c ' est le contribuable qui aide l ' épargnant , dans un autre
cas c ' e st le contribuab l e qui aide l ' emprunteur .
Il
'
n y
a pas de génération
spontanée , il faut bien que le diff érentiel en tre le taux créan cier et l e
taux débiteur se retrouve quelque part .
Il y a quand même une réponse qui est que l e s coûts d ' intermé­
diation sont , dans une certaine mesure et pour certains cas , relativement
élevés en FRANCE .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 28 -
On doit pouvo ir réduire ces coûts , et rédu ire ces coûts , c ' es t
résoudre l e problème d e tout à l ' heure , mieux rémunérer l ' épargnant e t moins
faire payer l ' emprunteur .
Les marché s de l ' argent � en-théorie fonctionnent à coût nul .
Pour organiser un marché de l ' argent , il faut théoriquement un papier et
crayon , autrement dit , c ' est rien du tout .
En
f ait ,
un
évi�emment ce n ' e s t pas
le cas parce qu ' il y a des coûts de gestion qu i sont parfoi s importants .
La réforme souhaitab l e , me semble-t-il , des circuits de financ e­
ment en Franc e , doit conduire à éviter de s clo isonnements , à diminuer ces
coûts d ' intermédiation et donc à permettre à l a fois une meilleure rémuné­
ration et un moindre coût .
Cependant , l e s coûts d ' intermédiation , même s ' il me semble
po ssible de l e s réduire ne. sont pas élevés au point que le fait de les réduirE
ferait gagner énormément .
Cependant , une autre réforme peut être entreprise ,
il
y a peu de
raisons pour que l e Crédit Lyonnais , par exemple , lorsqu ' i l a de s excédents
les prête sur le marché monétaire à la Société Générale qui , ce j our-là , aura
un
déficit à un taux qui peut être é l evé pour des raisons dictées par la
défense du franc .
Je n ' ai . j amais réus s i à comprendre , pourquoi il fallait absolu­
ment
que. ,
franc ,.
si sur le marché monétaire le taux était élevé pour défendre l e
il
f allai_t- aus-sr· q\le·
·ce · taux soit le taux dir ecteur d e l'échange d e
liquidités entre deux réseaux b ancaires qui sont tout à fait paral lèles e n
France . Pourquo i faut- il que parce qu e le taux est d e 1 8 % sur le marché
monétaire , le Crédit Lyonnais prête à 18 % à la Société Générale ce qui , b ien
sûr , par la suite aura des conséquences importantes sur l e coût moyen des
crédits qu ' elle peut accorder à ses P . M . E . , c ' est quelque chose qui est com­
p l ètement contraire à l ' idée que si on a deux ob j ectifs il faut avoir deux
instruments .
Or ,
permettre
un
là il y a deux ob j ectifs différents , un ob j ectif qui e s t de
financ ement des inve stissements aus s i peu cher que po ssib l e , un
autre ob j ectif qui est de défendre l e franc .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octo bre 1 9 8 1
- 29
Il
-·
faut donc deux instruments : un instrument qu� est un taux qu i
sert à défendre le franc qui est l e taux sur l e marché monétaire , qui. peut
être élevé si c ' est nécessaire et un autre instrument qui est un autre taux
qui sert de taux de base pour l e s échanges de l iquidité entre banques excé­
dentaires et banques déficita�e s .
La mis e en œ uvre d ' un mécanisme de cette nature qui prend l e
nom barbare d e déconnexion d e s taux - o n voit b ien ce qu e cela veut dire suppose une réforme rel ativement importante du mode de financement des ban­
ques en France , afin d ' obtenir un système qui soit moins proche de ce qui se
pas s e aux Etats-Unis et. en Angleterre à l ' heure actuelle , et plus proche de
ce qui se pas s e· au Japon . C ' est une réforme d ' assez longue haleine ,
les b an­
quiers n ' y sont pas prêts parce que cela changerait leurs habitude s . Mai s ,
cet élément va dans l e sens d ' une réponse à la gestion parce que cela permet­
trait d ' ave � des taux de prêts aux emprunteurs qui so ient beaucoup moins
élevés parce que le coût moyen des res sources serait moins é l evé . Ce qui
détermine le coût moyen de prêts aux entrepreneurs , ce n ' est pas simpl ement
la rémunération des dépôts des épargnants , c ' est aus s i la façon dont la
banque s ' est refinancée à l a marge sur le marché monétaire .
Si
elle s ' est
refinancée moins cher on comprend qu ' el l e rémunère mieux ses épargnants sans
que cela change l e taux auquel elle prête .
Il y a là des- arbitrages qui peuvent être faits qui conduiraient
à diminuer le profit des banque s qui es� finalement taxé et récupéré par
l ' E.tat ,
il e s t plus simp l e d ' avo ir une solution directe qui ferait apparaître
des vrais prix plutôt que d ' avoir des prix faussés et ensuite une récupéra­
tion du surplus qu ' a généré ces prix faus s é s .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
2 2 Octobre
1981
- 30 -
MO N S I E U R S O LAN ET
-
Sur le dernier po int , j e sui s d ' accord avec vous , on
peut concevoir les deux marché s si j e peux employer ce terme , il est certain
que cela a tou j ours été contraire aux habitude s française s .
On va quand même progre s s ivement dans ce sens-là à partir du
moment où on suppr ime , dans les faits , l e s compte s à terme aux particul ier s ,
à partir du moment où il e st que stion de supprimer le marché monétaire à cer­
taine s " institutions " , on va un peu dans cette vo ie-l à .
L e problème ( e l l à , j e parl e à titre personne l , e t non pas au
nom des Caisses d ' Epargne ) est de savoir dans quel type d ' organisation f inan­
cière on veut aller . Le s taux entre banque s ne sont pas obligatoirement l e s
taux du marché , mais quelquefois l e s taux du marché
+
quelque chose , en fonc­
tion de l ' encadrement du crédit .
Il e st b ien certain que toute règle a s a contrepartie et tout
système contra ignant attire obl igatoirement de s imperfections sur d ' autr e s
plan s . C ' e st l à o ù e st toute la que stion . Nous somme s dans un système f inan­
cie r en bonne partie socialisé , sans l ' avouer . Ce qu i veut dire qu ' il y a un
certain nombre de déséqui l ibres ou d ' anomal ies qui existent et qui font que ce
système n ' est pas totalement cohérent par rapport aux ob j ectif s .
Votre propos ition e st donc qu ' il vaut mieux
MO N S I E U R STRAU S S - KAHN
l ' avouer
?
MO N S I E U R S O LANET
-
Je dis qu ' il vaut mieux l ' avouer,
j e ne prends pas po sition pour savoir vers où il faut aller , ce n ' est pas mon
r6le .
M O N S I E U R STRAU S S - KAHN
-
Jusqu ' à la ré forme Mar j ol in qui date de 1 9 7 1 , il
y avait un système qui avait tous les défauts du monde parce qu ' il était trè s
comp liqué .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
...1 ...
- 31
. . ./
Pu i s , la réforme Mar j olin , dans le sens d ' un plus grand libéra­
lisme , voulant calquer le système français sur le système anglo saxon ,
a
consi­
dérablement_ renforcé le rOle du marché monétaire .
On est dans un système qui est un peu hybride , avec les _s truc ""'
ture s d ' une économie o ù l e po ids. de l ' Etat est très important , mais qui a été
mis sous l ' emprise d ' un e mécanique libérale au trav er s de la réforme Mar j o l in .
La contradiction entre ces deux aspects fai t , que nous avons un
système f inancier qui ne marche pas parfaitement bien . Il f audrait , soit en
f aire un système compl ètement libéral , ce qui ne semb le pas être l ' orientation
du
j our , soit en f aire un système beaucoup plus contrôlé comme le système
j aponais .
G.R.E .P.
NORD
P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
- 32 -
I NTERVENT I ON
DE
M O N S I EU R P I ER R E UR I
MO N S I E U R UR I
-
Mons ieur le Prés ident , Mesdame s , Mes s ieurs , j e regrette
d ' être arrivé en retard pour entendre Monsieur STRAUSS-KAHN et j ' e spère que ce
que j ' ai à vous dire ne fera pas double emplo i .
D ' aprè s les explications que lui e t moi avons entendu e s du nou­
veau Commissaire au P lan sur ce que serait le plan intérimaire , et une première
vue à long terme de l ' économie française , les beso ins d ' épargne vont être extra­
ordinairement considérables .
On ne dit rien de moins que toute l ' industri e française a besoin
d ' être re structurée , modernisée pour faire face à la concurrence , à quoi
s ' aj outent le développement des secteurs de po inte , à la fois le développement
de l ' énergie et les inve stissements cons idérables qui conduiront à des écono­
mie s , et les déficits publics qui , si on veut éviter des tensions inflation­
niste s , do ivent être couverts par une épargne authentique , à quoi s ' aj oute que
l ' apport extérieur que constitue un déficit de balance des paiements devrait
progress ivement être réduit , c ' e st-à-dire que là encore , il faudra qu ' une
épargne nationale s e substitue à l ' apport du dehor s .
Tout cela n ' a pas été chiffré , mais on peut considérer qu ' il
faudrait revenir au taux le p lus élev é de l ' épargne nationale globale , c ' est­
à-dire la somme de celle des ménage s , des soc iétés
( s i les entrepr isès indivi
­
duelles sont comptée s avec l e s ménage s ) , l ' épargne des Pouvoirs pub l ics , c ' est­
à-dire l ' excès des recettes courantes sur les dépenses courantes , une partie
all ant couvrir l e s investis s ements . Tout cela atteint des chif fres supérieurs à
2 6 ou 27 % du produit na tional
G . R . E . P . NORD PICARDIE
gl obal
.
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
- 33 -
.. . 1
Le problème qui va se pos er à nous dans la nouvelle politique
qu� suit le changement électoraL est de conc ilier un taux élevé , et même maj oré ,
d ' épargne· ave c la réduction des inégalités . On ne peut pas sous-e stimer la
difficulté .
On sait qu ' en terme s techniques , il exi ste une Loi de KEYNES qu i
fait de l ' épargne une fonction progr e s s ive d u revenu , mais on peut aus s i se
référer à des remarques de bon sens , il e s t d ' autant plus aisé d ' épargner que
l e s. besoins de base sont dé j à satisfaits et qQ ' il reste une marge disponib le .
Le Pré sident nous rappelait tout à l ' heure que les Livrets de
Caisse d ' Epargne n ' atteignaient chactin que des montants faib l e s , mais en revan- ·
che que le nombre représentait une mas s e trè s importante ceux qui avo is inent
ou atteignent le plafond sont le fait d ' une minorité de déposant s . Si on regardE
quelle est la répartition du patrimo ine , on s ' aperçoit que le multiple que
représente ce patrimo ine par rapport au revenu est d ' autant plus élevé que l e
revenu est lui-même plus. élevé . Nous avons une répartition trè s inégale de s
revenus , et nous avons une répartition beaucoup plus inégale des patrimoine s ,
ce qui est dü à plusieurs cau s e s .
Il y a l ' héritage , ensuite , sur de s patrimo ine s plus divers·i fiés .
il y a de plus grande s chances de plus-value s , et enfin sur des revenus plus
élevé s , il est po s s ib le d ' accumuler davantage .
Le problème maj eur est donc de concilier le développement de
l ' épargne avec la réduction des inégalités .
Par ailleur s , dans les orientations de la pol itique économique ,
il y a un cer­
tain nombre d ' investissements prior itair e s , qui se trouvent trè s largement
être ceux qui sont couverts par le circuit des Cai sses d ' Epargne et de la
Cai sse des Dépôts .
On peut relancer le logement , et le niveau qu ' atteignent l e s
loyers · ou les ventes d ' imme ubles prouve b i en , dans les terme s de la plus simp l e
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 34 -
. . ./
économie l ibérale , que malgré ce que disaient un certain nombre de techniciens ,
les besoins ne sont pas couverts . On saurait que le besoin est vraiment couvert
s ' il y avait une tendance à la baisse des valeurs immo bilières et à la bai s s e
des loyers .
Or ,
il s ' ag i t , par ailleur s , d ' une activité essentielle dans la
situation actuelle de l ' emplo i puisque le bâtiment et les travaux publ ics · don­
nent beaucoup de travail et pèsent relativement peu sur la balance des paie­
ments . Si on fait toute la l iste des activités dans l ' ordre décroissant de leur
consommation de pétro l e , on s ' aperçoit que le bâtiment et les travaux publi c s
sont à peu près au bas d e la l iste . Bien sûr , il faut d e l ' énergie pour l e
c iment , i l faut transporter l e s matériaux , mais tout cela e s t relativement
modeste par rapport au travail sur place qui est fait essentiellement de quel­
ques machines et de beaucoup de main-d ' œ uvre .
Il y a le développement des infrastructures publiques e t , en
particul ier , les besoins- des collectivité s régionales .
Ce sont des orientations auxquelles votre réseau apporte une
contribution décisive .
Quelles sont les moyens d ' orientation que l ' on peut mettre en
œ uvre
?
Il y en a de deux sortes que j ' e s s a i erai de tr a iter successivement ,
les
inc itations f iscales à l ' épargn e e t le maniement des rémunérations , c ' est-à­
dire le problème des taux .
En ce qui concerne l e s inc i tations fiscal es à l ' épargne ,
il
es t
fondamental , pour l ' équilibre économique global , que l ' impôt ne fas se pas
concurrence à l ' épargne , mais qu ' au contrair e , il y incite .
S i vous
l ibre
ments ,
extérieur
que
tructur e s ,
ce
prenez l a totalité d e s b e s o in s de financemen t , sur-équi­
( ma i s nous n ' en somm e s pas
soit en l ogement
ments ,
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
ils ont e s sayé de
les
dépen se s pub l iqu e s ,
inve sti s s e­
ou en inv e s t i s s ements produc t - f s , ou en infras­
tout cela e s t couvert par l a
Au moment où
là) ,
l e s Ang l ai s
réduire
à
somme de
l ' impôt et
de l ' épargn e .
avaient un dé f i c it de balan c e des paie­
force d ' augmentation de l a charge f i s c a l e
G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1
- 35 -
. . ./
pour comprimer la demande , pour dégager de s ressources pour l ' exportation , mai s
comme l e s Anglais ont pris leurs impôts supplémentaire s sur leur épargne sans
réduire leur consommation , l ' effet de rééquilibre a été nul .
Pour obtenir le rééquilibre , pour parvenir à financer la crn is­
sanc e , il faut que l ' impôt et l ' épargne se soutiennent l ' un l ' autre .
Eviter qu ' ils se fas sent concurrence , ce n ' est pas tout à fait à
quoi répond la solution la plus apparemment démagogique , celle qui est prise
par l ' actuelle admini s tration américaine .
L ' admini s tration américaine veut réduire l e s impôts en comptant
qu ' automatiquement , l ' épargne va se développer , mais comme vous le voyez , ce
n ' est pas la somme des deux qui va s ' accroitre .
En
plus , on ne sait pas
( parce
qu ' il n ' y a pas de consensus entre les statisticiens et l e s économètr es ) quel l e
est la croissance d ' épargne qui se produit pour un e certaine réduction d ' impôt .
S i vous rédui sez les impôts de 1 % , de quel pourcentage s ' ac cro itra l ' épargne
?
Selon les auteurs américains , ce serait de 0 , 1 % ou , pour l ' un d ' eux qui parait
avoir mis l ' économétrie au service de ses conv ictions personnelles , il s ' agirai t
de 0 , 8 5 % . Autrement dit , on récupérerait presque entièrement les impôts aux­
quels on aurai t renoncé .
I l n ' en reste pas moins que cette formule repo se sur un pari et
que , par ailleur s , ell e n ' accroit pas la somme , el le la réduit , puisque personne
n ' a prétendu qu ' avec des incitations de cet ordre , la réduction des impôts
offerte sans condition , en comptant sur des comportements spontan é s , produirait
plus qu ' une fraction de ce qu ' on a abandonné .
D ' autres solutions ont été appl iquée s dans l ' histoir e . Dans
la
période d e reconstruction d e l a République Fédérale All emande , l e s impôts sur
les soc i étés étaient lourds , et ils étaient réduits pour la partie réinvestie .
C ' est un maniement de l ' impôt qui incite à l ' épargne puisque c ' est , en quelque
sorte , un moyen de la forcer . Si vous n ' épargnez pas , vous payez plus , vous
avez
une incitation effective à épargner , et du coup , la somme de l ' impôt et de
l ' épargne commence à se trouver accrue .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 36 -
... 1
D ' autre s propositions ont été faites , trè s extrêmes , celle de
l ' économiste d ' origine hongro ise , mais devenu Lord britannique , Nicolas Kaldor
qui proposait , en particul ier dans le cas de la Grande-Bretagne , de supprimer
l ' impôt sur le revenu et de le remp l acer par un impôt progressif sur la dépense
globale de chacun . Or , vous n ' avez pas un carnet à souches duquel vous allez
détacher une feui l l e chaque fois que vous achetez du pain , par conséquent c ' e st
à travers un caJ.cul extrêmement compl exe qu ' on peut arriver à déterminer ce
qu ' est l a consommation global e .
L ' idée de Kaldor était d ' avoir un système qui ne soit pas ,
comme l e s impôts indirects , régressif par rapport aux revenus , qui ne porte pas
plus lourdement sur les c l as s e s les p lus défavorisé e s pour lesquelles la part
de consommation est élevée par rapport aux revenus , il voulait un système qu i
soit équitable e t qu i inciterait fortement à l ' épargne puisque , à mesure qu e
l ' on dépens e plus globalement , on paie d e plus e n plus cher , e t l e s dépen s e s
marginal e s finis sent par être trè s lourdement tax ées pour celui chez qui ell e s
sont comptabili sée s .
La comp l ication du système , son absence de flexib il ité suivant
la conj oncture , sont déj à des arguments . Vous en apercevez d ' aill eur s tout de
suite une difficul té , à savoir qu ' un système comme celui - l à ne constituerait
une forte incitation à l ' épargne que sur les gros revenus , c ' est- à-dire quand
le taux de l ' impôt progre s s if sur la dépense globale dev ient véritablement
dissuasif .
Que l s sont l e s système s que nous avons emp loyés en France
?
Vous
savez qu ' il s sont prodigieu s ement nombreux et , j e dirai s , quelque peu contradic­
to ire s . Ils ont été suc cessivement mis en plac e et on peut en conclure qu ' il
n ' existe pratiquement pas de forme d ' épargne qui ne béné ficie de son avantage
fiscal . Ces avantage s sont de diver ses sortes , et il apparait même trè s aisé­
ment que quand on a donné un avantage à un certain type d ' épargne , on détourne
les emplois d ' autre s orientations et , du coup , il faut essayer de rattraper
l ' équil ibre . Nou s avons toute s sortes de mécanismes qu i s ' annulent , se contre­
disent ou es saient de se combattre les uns et les autres .
1
En gros , i l s se classent en deux grandes catégories .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
2 2 Octobre 1 98 1
- 37 -
... 1
Il y a les avantages que l ' on donne a� revenu de l ' épargne anté­
rieure , ce qui est un moyen d ' accroitre le rendement par une d iminution d ' impôt
.
Ou
alors , on donne des réductions d ' impôt pour des actes qui son1
réputés être une épargne au moment où ils sont accomp lis .
La
r éduction sar l e s revenus d ' épargne antérieure est l ' exoné­
ration , elle existe pour des livrets que vous connai s sez b ie� et elle a été
étendue , sous certaines conditions , à l ' épargne logement ; ce sont l e s pl afon­
nements sur les intérêts obl igataires , sur l e s intérêts des créances , sur l e s
intérêts d e certains dépôts , le p l u s favorisé étant l ' obl i gation ; ce sont d e s
abattements à la b a s e pour les intérêts d e s obl igations e t pour les dividendes .
Ce sont des déductions forfaitaires , probabl ement supérieures à la réal ité des
dépens e s , pour les loyers touchés par les propriétaires bailleurs , et enfin la
suppress ion de tout loyer imputé sur l ' hab itation occupée par son propriétaire .
Avant 1 96 6 , il y avait un loyer imputé , et à partir du moment
où ce loyer n ' es t p l us imputé , il y a une exonération de ce qui est une dimi­
nution de dépense s , c ' est-à-dire l ' équivalent d ' un r ev enu supp l ém entair e .
Vo i l à un
des ensemb l e s .
L ' autre est sur le revenu lui-même au moment où une fraction
en est affectée sur certains emp loi s qui sont réputés être une épar gne . Ce sont
les déductions , d ' ail l eurs plafonnées , pour les primes d ' a s surance sur la vie ,
ce sont les déductions immé diates des travaux sur les propr iétaires bai l l eurs
au li eu qu ' i l s aient à les amortir , les déductions limi tée s pour l ' habitat ion
principale occupée par son propriétaire , - il s ' agit de gros travaux de rava­
lement , b ien qu ' il n ' y ait pas de loyer imputé d ' w� côté ,
il y
a une déduction
des travaux de l ' autre - , l e s déductions pour les économies d ' énergie . Enfin
l ' exempl e le p lus caractéristique est l a Lo i MONORY .
La Lo i MONORY vous permet de déduire de vo s revenus une somme
p lafonnée pour les achats suppl émenta ires d ' actions françaises o
Ces méc anismes sont , pour l ' instant , reconduits en attendant
les proposi tions nouvelles que do it faire la Commi s s ion de l ' Epargne ,
G . R . E . P , NORD PICARDIE
à
mo ins
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
- 38 -
.. . 1
qu ' elle considère
( on ne sait j amais ce qui sort d ' une Commi s s ion )
que ces
systèmes sont parfaits . Ce n ' est pas ce que je crois pour ma part .
Quels en sont les effets ? Que l ' on donne une réduction sur
l ' épargne antérieure ou que l ' on déduise certaines opérations sur le revenu ,
l ' avantage est progressif avec le revenu . Le plafonnement sur les intérêts obl i­
gataires e s t d ' autant plus avantageux qu ' on se situerait dans une zone de 60 %
d ' impôts . Quant à la déduction sur le revenu , c ' est automatiquement un méca­
nisme qui aboutit à ce que l a r éduction d ' impôt soit d ' autant plus forte qu ' ellE
porte sur la tranche l a plus élevée . Cela offre très peu d ' avantages pour l e s
petits revenus , et pourrait , au contraire , constituer un remboursement pouvant
aller jusqu ' aux 2 / 3 . C ' est l ' effet de la Lo i MONORY .
I l y a. une exonération , une réduction d ' impôt , un plafonnement ,
tout cela ne constitue pas un système harmonieux mais la princ ipale ob j ection
que l ' on peut faire est que l ' effet est d ' autant plus sen s ible que le revenu
est élevé .
Or , ce n ' est pas là ce que devrait être un système d ' incitation
à l ' épargne .
Si l ' épargne est d ' autant plus difficile qu ' elle se dégage sur des
revenus plus faibles , tous les systèmes qui donnent de s avantages progres s ifs
avec les revenus sont des avantages inj ustes et mal ajustés . Sur les plus gro s
revenus ,
il y a touj ours une marge disponib l e , les incitations n ' ont pa s be so in
d ' être considérab les . Le plus difficile à imaginer , ce sont des incitations l à
o ù ell es sont le plus néces saire parce que l ' épargne est p l u s difficile , c ' est­
à-dire sur l e s petits revenus .
J ' aj oute qu ' en ce qui concerne l e s mécanismes qui donnent des
abattements sur certaine s opérations , on ne sait pas , en fait , s ' il s ' ag i t
d ' une épargne . Quand o n paie sa prime d ' a s surance v i e , c ' e s t peut-être en ayant
vendu
ses Sons du Trésor . Lorsqu ' on souscrit de s act ions supp l émentair e s , ce
peut être en ayant vendu son emprunt d ' Etat la veill e .
Au surp lus , comme l e s emprunts MONORY touchent les achats en
Bourse comme les achats d ' ac tion s nouvelles , on as s i ste à ce paradoxe que celui
qui vend l ' action n ' a pas
de charge part icul ière ,
celui qu i l ' achète obtient
une déduction , et le s imple changement de mains aboutit à une perte pour l ' E tat .
G.R . E . P .
NORD
PICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 39 -
. . ./
Vo ilà quelques obj ections à ce mécanisme .
I l n ' y a que l ' un d ' entre eux qui ne soit pas progres s if avec
le revenu , il s ' agit , assez curieusement , de l ' avoir fiscal sur les div idendes .
Vous savez en quo i il consiste , celui qui reçoit un dividende est réputé avo ir
payé une partie d ' impôt qui est l ' impôt sur les soc i étés . On lui en donnerait
la mo iti é , cette partie est a j outée aux dividendes qu ' il reçoit , et ensuite , on
lui impute ce tiers comme un impôt déj à payé . Si son taux d ' impôt est supérieur
il paye la différenc e , et si son taux d ' impôt est inférieur , c ' e st l ' Etat qui
lui donne de l ' argent .
Ce n ' est pas un mécanisme que l ' épargne populaire ait très c l ai­
rement compris puisqu ' on pourrait le résumer en disant que l ' actionnaire est
crédité d ' un impôt qu ' il n ' a pas payé et qu ' il e s t déb ité de somme s qu ' il n ' a
pas reçues .
Le ré sultat est que c ' est une incitation p lus forte pour les
petits revenus , et on peut se demander
dent )
( même des agents de change se l e deman­
si c ' e st un bon fonctionnement du système financ ier que d ' inciter les
petits revenus à s ' investir en actions et les gros revenus en obl igations . I l
y a probabl ement quelques progrè s techniques à faire ..
En ce qui concerne l ' impo s i t i on des plus -value s , on sait comment
elle a fonctionné . On aurait pu en faire un mécanisme d ' incitation à l ' épargne
si on avait su traiter correctement les moins-values . Malgré le proj et qui
avait été pr é pa ré au Conse il Economique , c ' e st ce que les Gouvernements n ' ont
pas su fair e .
I l y a eu une première l o i qui v i s a i t tout , et la partie qui
concernait l e s titr e s n ' a j amais été mi s e en œuvre .
Il
en
est r e s t é un nouve au
système pour l ' nnmobilier dont la comb inaison curieuse e s t que l e s prop r i é­
tair es bailleurs continuaient à ne b én é f i c i er
et enco r e
au bout de deux ans­
que d ' une indexation de 3 % par an , malgré ce qu ' a été la hau s se e ff ective des
prix ,
de telle s o r t e qu ' i l l eur e s t pratiquement impos s ib l e de revendre . De
leur côté ,
on a
donc asséché le march é .
De l ' autre côté , on exonérait intégralement , non s eulement
l ' habitation principal e ,
mai s
une habitation par f amil l e , et on donnait une
exonération supp l émentaire trè s é l evée avec des avanatge s particuliers pour la
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22
Octobre
1981
- 4o -
.. .1
deuxième habitation de telle sorte que la demande était surexc itée .
Il y a , par rapport à d ' autres placements qui donnent lieu à
impos ition , une voi� parfaitement sûre de spéculation . Vous achetez un petit
logement , vous le revendez avec plus-value , ce qui vous donne de s fonds propre s ,
et ainsi de suite . Bon nombre ont compris qu ' il y avait une voie sûre pour ne
j amais payer d ' impôt et f inir par vivre des intérêts du capital qu ' on aurai t
accumulés ..e n ..franchi se d ' impô t .
C ' est l ' un des mécanismes qui ont conduit à la montée de l ' immo ­
bilier -et Dieu sait qu ' il n ' en avait pas besoin- en asséchant d ' un côté et en
sur-exc itant d ' un autre . On a donc rendu encore plus difficile la situation de s
j eunes qui débutent dans la vie .
Quand on a fini par se déc ider à instaurer une impos ition des
plus-values sur titres d ' un nouveau modèle , on est arrivé à des solutions tout
à fait extraordinaires . I l s ' ag issait de faire la distinction entre des gains
habituels et des gains spéculatifs .
La mécanique a été créée de telle sorte qu ' à 1 franc près on
paie so it 1 5 % , soit 30 % , soit le taux marginal de l ' impôt sur le revenu . On
n ' avait j amais vu introduire dans une législation fiscale de pareils effets de
seuil . Et les paramètres qui ont été retenus sont , d ' une par t ,
la rotation du
capital , l a somme des achats et des ventes par rapport au patrimo.ine en début
d ' année , et d ' autre part la fraction de vos ressour ces g lobales qu ' as surent les
p lus-values . On passe à un autre système si c ' e st plus de la moitié , le résul­
tat étonnant étant qu ' il est d ' autant p lus facile de se livrer à n ' importe
quelle sorte d ' opérations , y compris les p lus spécul atives , à la condition
qu ' on ait un assez gros patrimo ine au départ et qu ' on ait de s revenus suff i ­
samme nt élevés :
On est arrivé à cette sol ution tout à fai t étonnante d ' étab l i r
une imp o s i tion de s plus-value s qui e s t inversement proportionn e l l e à la fortune
et au revenu .
Il va de soi que c ' e st un système qui est techniquement mal fait
puisqu ' il a des e f f ets de seuils r é p é té s , entraîne des di scu s sions int erminab l e :
e t qu ' il est profondément injuste .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
2 2 Octobre 1 9 8 1
- 41 -
... 1
J ' aj oute qu ' aucune indexation n ' est prévue lorsqu ' il s ' agit des
titres et pour corriger cet effet , on remet le compteur à z éro tous les 5 ans ,
1 9 7 9 - 1 984 et ainsi de suite avec , pour conséquenc e s qu ' en 1 984 ,
si ce système
restait en place , personne ne vendrait rien puisqu ' on risquerait d ' être impo s é
sur des plus-values nominales . On vendra e n 1 98 5 quand o n pourra repartir du
cours de 1 9 84 , c ' est- à-dire qu ' on a ingénieusement créé un cycle de la bours e
et d e l ' imp6t .
Quelles sont les idées qu ' on pourrait mettre en p lac e et qui
seront certainement discutées à l a Commission sur l ' Epargne ? Je ne suis pas
sûr qu ' elles seront intégralement retenues .
En ce qui concerne les plus-values , j e dirai essentiellement l e
point sur lequel l e proj et du Conseil Economique e t Social avait tenté d ' en
faire une incitation à l ' épargne . Cela peut paraître paradoxal mais si c ' est
bien manié , ce n ' est pas du tout inconcevable . Il s ' agit de l a manipulation des
mo ins-values .
Le système étant uniforme , il comportait une indexation des
valeurs d ' entrée avec l ' inflation , on prenait l ' indice annuel des prix à la
consommation , et on tenait compte de la durée de détention car ce n ' est pas
la même cho se d ' avoir un gain de 5 0 % au bout de 5 ans qu ' au bout de 30 ans .
C ' est un système extrêmement simp l e à gérer pour l ' Admini s tration fiscale .
L ' indexation peut aboutir à transformer une plus-value nominale
en une moins-value réelle .
Supposez - que , sur des ob ligations , vous ayez nomi­
nal ement gagné 1 0 % parce que le taux d ' intérêt a bais s é , mais que , pendant c e
temps- l à , les p r ix aient mcnté de 5 0 % , votre gain n ' est p a s 1 0 % , mais votre
perte est de 40 % .
Comment traiter l e s moin s-values ? Ne prenons pas l e sy stème
américain qui donne une déduction l imitée des mo in s -values sur le r ev enu , qu e l
que so it le contribuab l e . L e s moins -value s serai ent déductib l e s des plus-value s
aus s i bien antérieur e s qu ' ul t érieure s , de façon qu e l a ge stion du patr imo ine
so it rationne ll e . Les mo ins-values sera ient , pour une fraction , déductible du
revenu qui , par rapport au quotient famil ial ,
sont infér ieur s à la moyenne
national e .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G . E . T . 22 Octobre 1 9 8 1
- 42 -
Cela veut. dire que l ' on inc iterait l ' épargne populaire à pou­
voir prendre des risques et à ne pas être condamnée exclus ivement à un taux
d ' intérêt inférieur à la hausse des prix .
Voilà comment des mécanismes peuvent aboutir à favoriser
- une certaine épargne populaire qu i ne naitrait pas d ' ell e-même .
En ce qui concerne le système plus général d ' incitation ,
si l ' on
ne veut pas qu ' il soit progre s s if avec le revenu - ce n ' est ni juste ni écono­
miquement efficace - alors , l ' idée la plus simple est de donner une réduction
de l ' impàt lui-même , qui soit un certain pourcentage de l ' épargne nette consti­
tuée au cours de l ' ann é e .
Supposons qu ' on vous donne 1 5 % de réduction d ' impôt pour
l ' épargne que vous avez constituée :
D ' une part économiquement , vou s voyez que ce à quoi l ' Etat
renonce , il le retrouve , ou l ' économie le retrouve , multipl ié .
Il faut épargner
6 fois la réduction d ' impô t qu ' on obtient .
C ' est donc à l ' échelon de l ' ensemble de l ' économie un système
qui pourrait être extraordinairement efficace .
En outre ,
la réduction d ' impôt est une fraction tandis que
l ' impôt lui-même reste progressif , et par conséquent la réduction d ' impôt est
proportionnellement plus forte pour les petite s tranches que pour les gross e s .
Je ne dis pas que la réduction globale d ' impôt ne puisse pas
être plus forte quand l ' épargne est plus forte . Mais l ' impôt lui-même reste
progressif . Et par cons équent l ' effet sur les revenus plus importants est de
retarder la progressivité , c ' est aussi une inc itation très forte à l ' épargne
puisque dès lors on peut j ustifier que les taux marg inaux de l ' impôt sur le
revenu deviennent plus élevés .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
2 2 Octobre 1 9 8 1
- 43 -
Ce ne sont que des
bles
l e s plus
taux de dissuasion auxquels
aisés peuvent échapper
l e s consommations· somptuair es. ils
à la croissance et. à
sous
les contr ibua­
l a condition qu ' au lieu d ' ac cumul er
épargnent ,
c ' e st - à-dir e qu ' ils
contribuent
la stabilité .
Voilà dé j à deux orientations qui s eraient favorables à l ' épar ­
gne populaire puisqu ' une bonne manipulation
de
L ' impc!5t sur les plus-V'alues
peut diminuer l es risques .
On écr ê te
l e s gains ,
mais o n r éduit l e s pe�es
et on l e s
réduction. sp é c i al e sur l e s r evenus
d ' autant. plus parcequ ' on donne une
rédu i t
s ' il
s ' ag i t de revenus plus modeste s .
Enfin
un. système du. crédit d ' impôt pour épargne qui
simpl ement un pour centage et qui ,
plus
fort pour l e s
revenus
Que
dite ,
faire en
par conséqu ent ,
e s t tout
est propo�ionnellement
l e s moins él evé s .
ce qui concerne
l ' épargne populaire propr ement
ceLle des Cais ses d ' Epargne ?
Nous
n ' avons pas· connais sance ,
car
il e st r e sté
s e cret - j ' e s ­
p èr e, qu ' étant chargé d ' un papier su r c ette qu estion partic�lièr e pour
à
commi s s io�. DAUTREME o n arriv e ra à retrouver u n exemplair e ,
de
la cave où il a été
tenu secret du rapport LECA sur
la
l e dépou s s i érer
l a protection de
l ' épar
gne populair e .
Une
idée qu e
ell e: serait gér abl e
à l. ' heure
,
j ' aime r ai vous
qu i V' a peu dans
le
soumett=e ,
à V'ous
sens de c e que vous
de me dir e
esqui s s i e z
si
tout
:
Ca
s e rait tout s imp l ement ,
sur
les
l iV'r ets ,
de donner un e
il
est p l u s
avantag e�� qu ' en
op ti on .
On peut cho i s ir l ' intérêt f ix e ,
banque
G.R.Z.P .
NORD P I CARD IE
l or squ ' il
s ' ag i t
s �p l ement de
l iquidi t é .
G.E.T.
2 2 Octobre
1 98 1
- 44 -
Mais pour des placements plus longs et en particul ier pour
les couche s populaires qui ne connaissent pas auj ourd ' hu i d ' autre forme
d ' épargne que les dépôts successifs sur le Livret - Il est une injustice
puisqu ' il est inférieur au taux d ' inflation , savoir si elles trouvent la
compensation par des prêts avantageux qu ' elles peuvent obtenir ? Ce n ' est
pas toujours évident dans la mesure où en particulier le logement appe lle ·
souvent un apport propre , lequel n ' est pas accessible aux couches les plus
populaires de la nation : on sait que les avantage s donné s au logement ont
plus profité aux couches inférieures des classes moyennes qu ' aux couches
proprement populair e s .
L ' autre solution serait pour des dépôts dépassant un
an ,
et
on pourrait calculer comme vous le faite s , quelle est la somme qui est restée
plus d ' un
an ,
un intérêt qui serait supérieur au taux d ' inflation mais qui
serait soumis à l ' impôt .
Il en résul terait que la solution est évidemment avantageuse
pour les ménages qui ne payent pa s d ' impôts sur le revenu ou pour ceux qu i
en payent p e u e t qu ' en revanche o n ne soustraiterait pas comme
épargne popu­
laire � parce que l ' impôt les raménerait au niveau ou même audessous de l ' in­
térêt forfaitaire exempt d ' impôts - les ménages qui se situent dans les tranches
d ' impo sition les plus élevée s .
Ce système dans mon esprit aurait l ' avantage qu ' il n ' aurait
besoin d ' aucun contrôle . Vous n ' avez même pas besoin de l imiter le nombre de
livrets par famill e .
de faire son cal cul .
à
Il paraît d ' ailleurs que c ' est incontrôlabl e . A chacun
Les intérêts sont déclarés et chacun sait s ' il a intérêt
prendre le taux exempt d ' impôts ou à prendre le taux beaucoup élevé - puisqu '
il est supérieur à l ' inflation - mais qui se trouvera suivant sa tranche de
revenus ou net - et c ' e st la vraie épargne populaire - ou rogné plus fortement
à
cau s e de son taux marginal d ' impôts .
Les mécanismes dont nous disposons suf firaient à cette mise
en place .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
- 45 -
Allez donc définir l ' épargne populaire
Je la définis comme celle des ménage s qui sont soumis
à
un taux nul ou
à
un
ta� faible d ' impôts . Vous me direz que ce serait d ' autant plus vrai que l e
système fiscal fonctionnerait efficacement .
Je dois dire que des propositions mis e s longuement au point
tendent tout entières vers cet obj ectif .
D isons encore quelques mots sur l e prob lème des taux d ' intérêts
puisque j e me suis un peu laissé entraîner par les su j ets qui me tiennent au
coeur.
Bien
sûr ,
il y a une idée simple suivant laquelle l ' épargne
est d ' autant plus forte que le taux d ' intérêt est plus él evé . D ' où en parti­
culier so it l ' él évation des taux , soit l e s systèmes qui aboutis s ent
à
réduire
l ' impôt sur les revenus de cette épargne de telle sorte que le rendement net
aprè s impôts se trouve rehaussé par rapport
à
ce que serait l ' application
normal e de l ' impôt de droit commun .
Ce n ' est pas tout
à
fait aus s i évident . Et par exemple , quand
le taux d ' intérêt monte , la val eur des obligations bai s s e . Il est difficile
de saVoir si les gens épargneront davantage parce qu ' il s ont un taux d ' intérêt
plus. élevé ou parce ·qu ' il s ont beso in de combler la perte en capital qu ' ils
subissent .
On a beaucoup constaté que pendant toute une p ériode la crainte
du chômage avait développé l ' épargne , épargne de précaution qui est provoqué e
par l a diminution même du revenu . Vous êtes obligé d ' essayer d e comp l éter l e
déficit d e votre re ssource e t une partie d e l ' épargne tient
à
des moins-value s
que l ' on s ' efforce de supp l éer .
Le j eu de la rémunération sur l ' épargne n ' e st pas ab solument
évident et il faudr ait des études infiniment plus f ines de comportement du
style dont Mons ieur
STRAU S S KAHN
est spé c i al i ste pour regarder comment se
combine l ' effet d ' attraction d ' un revenu plus él evé avec ce que les économistes
app e llent " l ' effet de revenu " , c ' est- à-dire le b e so in d ' un certain effort pour
compléter des insuffisances de r e s sources .
Je
retirerai pour ma part une c ertaine leçon c ' est que l e cas
où l ' augmentation de la r émunération nette doit être effective , c ' est ce lui
de l ' épargne la plus populaire .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 46 -
Là on est sûr de ne pas se tromper : même s ' il y a d ' autre s
mécanismes économique s effic ace s , &i certaine s diminutions d e revenus peuvent
inciter à une épargne populaire , une rémunération p o s itive réelle est une
affaire d ' équité . Il n ' y a pas de considérations qui , sur ce point , justifi ent
que des gens so ient spoli é s .
Le maniement des taux , on l e sait , est une affaire extraordi­
nairement complexe puisqu e , dans le mécanisme financier international d ' au j our­
d ' hui ,
il
n ' y a pas d ' indépendanc e compl ète . Et la hau s s e du dollar a été due
e s s entiellement à des mouvements de capitaux
attirés par de hauts taux
d ' intérêts , la preuve c ' est que dès que l e taux d ' intérêt améric ain commence
à descendre le dollar vacille .
On
s ' aperço it que l e s taux de change ont de
moins en moins· de rapport avec les conditions concurrenc iell e s de base , ave c
l e s circonstances économique s fondamental e s d e chaque pays , et beaucoup plus
__
avec l e s él éments financiers qui gouvernent l a balance des capitaux et même
l e s mouvements de cap i taux flottants .
Comment faire pour que nous ayons une politique qui pui s s e se
rendre quelque peu indépendante des nécé s sité s de taux d ' intérêts qui évitent
le déplacement de s capitaux des non-résidents
?
C ' es t l e prob lème de ce qu ' on appelle la déconnexion des taux .
J ' ai peur que ça ne soi t un peu du franglais , nous pourrions parler de 4isso c ia�
tian . Il. s ' agit de mécanisme s qui arriveraient à as surer aux non-ré sidents
l e s rémunérations suffisantes pour que leurs capitaux ne virent pas vers un
autre pays , ne s ' accumul ent pas tou jour s dan s l e s mêmes directions , et qui
permettraient cependant de tenir les taux d ' intérêt internes à des niveaux
raisonnable s , c ' est- à-dire qui ne viennent pas contredire l e s effors faits par
ailleurs pour la réexpans ion .
Ce n ' est pa s un problème techniquement très fac ile . Et en parti­
culi er - j e cro i s que Monsieur
STRAU S S
KAHN vous en parlait tout à l ' heure
- le fonctionnement qui est cons idéré comme fondamental du marché moné taire
ne s ' y prête
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
pas . On ne peut y arriver qu ' en redonnant
un
G.E.T.
rôle plus important
22 Octobre 1 9 8 1
- 47 -
à
la Banque Centrale dans l ' approvis ionnement des banques , c ' est-à-dire en
leur assurant à toutes une certaine proportion de ressources à taux fixes qui
leur permette de faire leur cocktail et d ' arrrver à un taux interne qui ne
s ' élève pas et qui . ne fluctue pas avec l ' élévat ion du taux international dé­
terminé par le taux directeur qu ' es t celui des Etats-Unis .
On m ' avait demandé aus s i si nous pourrions parler un peu et
rapidement du problème de la nationalisation et de son rapport ou de sa
contradiction ave c la décentralisatio n .
De quÔi s ' ag it- il ?
Je voudrais insister sur un po int qui me paraît trè s frappant .
Au cour s de la période de reces s ion qui s ' étend depuis 1 97 3 , on a pu constater
que dans tous l es pays du monde l e s investissements du secteur privé avaient
baiss é .
Seul dans l e cas français ,
le secteur pub l ic a pu mainteni r et
accro ître ses inve stis sements . C ' e st - à -dire qu ' il a j oué un rôle essenti e l
d an s l e soutien d e la conjoncture . Mai s , il
pu prendre une vue
à
y
a plus , cela signif i e qu ' il a
long terme sur les besoins du développement ; sur l e s
secteurs de l ' avenir .
C ' est ce qui s ' est passé avec le tél éphone , c ' est ce qui s ' e st
passé avec l ' électric ité , c ' e s t ce qui s ' e st passé dans l ' industrie automob ile .
Les deux ent rep r i s e s européennes qui tiennent le coup c ' est Vo lk swagen et
Renault .
Cela veut dire que , non seulement , il
conj oncturel , mais en outre , qu ' il
y
y
a un effet de soutien
a une certaine philosophie qui est .c e l l e
du dégagement d ' un surplus industriel à long terme plutôt qu e d ' un profit
financier immé diat . Et malheureus ement , un certa in nombr e de nos grands grou­
pes ont été trop sensib l e s aux opérations financ ières à court terme . Il s ont
fait plu s de croissance par prise de partic ipation que de cro i s sanc e par déve­
loppement interne . Et dans un certain nombre de cas , l e s entrepr ises qui éta ien·
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
- 48 -
l e plus aidées par l ' Etat ont trouvé plus avantageux de faire mettre le
tampon de l eur marque. sur des fabrications faites. au Japon , ell es avaient
plus . à gagner sur l ' importation que sur la fabrication . Ce n ' est pas une
conception industrielle dont un pays comme la France puisse se satisfair e .
Quand nous discutons ave c des étrangers , en particulier des
Américain s , ils c itent tou j ours l ' expérience d ' échec en Grande-Bretagne , mais
on leur· répond que ce que nous propo sons c ' est une politique pour la France .
Notre expérience du secteur publ ic est une expérience favorab l e . Ces entre­
prises ont été b ien géré e s . Quand elles ont été en déficit , ce n ' est pas fau t e
d ' un progrè s de productivité dont les études l e s plus impartial e s
( celles de
l ' INSEE ) montrent qu ' il s ont été plus rap ides que dans le secteur priv é .
C ' es t dü à une pol itique des prix qui essayait de plafonner l e s hausses
du
secteur public , comme un des moyens d ' aill eurs illuso ire de lutter contre
i ' inflation , et peut-être· comme un moyen indirect de subventionner l e secteur
privé .
Il s ' agit effectivement , non pas que ces entreprises n ' aient
pas une· gestion rentable - c ' e st une exigence mais il s ' agit aus s i qu ' el l e s
aient l ' idée d e ce développement à long terme qu i a é t é trop souvent perdu de
vue et qu i fait que ( j e vous le disais au départ ) une trop grande partie de
l ' industrie française· dont le développement s ' était accél éré sous Mons ieur
POMP IDOU demande déj à à être reconvertie parce que ce n ' était pas la vue à
long terme qui avait été prise .
Vo il à , j e cro i s , ce qui est la véri tab l e philosophie de
l ' extension du secteur pub l i c industriel .
En ce qui concerne les banques ,
il
y
a un argument de principe
on sait que les banques créent la monnai e , que les crédi ts créent des dépôts ,
et que c ' est par cons équent la privatisation de ce qui devrait être conservé
comme un droit régal i en . Il
y
a un économi ste tr ès libéral , mai s d ' une tr ès
grande prob ité intell ectuelle qu i s ' appe l l e Maur ice ALLA I S qu i avait tou j ours
protesté contre le profit privé qui résultait de
la
création de monna i e par
les banques .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
49 -
C ' est l ' argument de principe .
Mai s ,
changera rien ,
il est certain que la nationalisation des banques ne
s i elle n ' est pas l ' instrument d ' une nouvelle orientation
de la politique de crédit .
Ce n ' est pas que les banques puissent s e permettre de faire
des crédits à des entreprises qui ne seraient pas en mesure de les rembour ser .
Mais il y a un deuxi ème cr itère . Ce deuxième critère c ' est de satisfaire à
des besoins d ' intérêt.
général . Bien sûr , s ' il y avait un plan dé j à développ é ,
cela se trouverait défini de soi-même , mais on peut d é j à fixer les besoins
�
- des créations d ' emplois ,
- de s améliorations de conditions de travail ,
- une amél ioration de la balance des paiements ,
- une amélioration de l ' env ironnement .
Ce sont des critères d ' intéret général. qui doivent venir·
compl éter les critères pur s et simp l e s de solvab il ité .
Tout cela ne s e fera pas à moins qu ' il y '.ait un changement
qui atteigne même les pratiques que la Banque de France impose aux Banques .
La · Banque de > France , très conservatrice , leur demande de
s ' appuyer sur des apports de fonds propres et des garanties .
Le résultat est, qu ' on ne prête qu ' aux riche s et que le maniement
du crédit en France aboutit à défavoriser l ' entrée des j eunes dans la vie , par
conséquent à conforter les situations
de monopo l e en l imitant la concurrence
que peuvent faire de nouveaux venus .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
- 50 -
C ' e s t un probl ème
à
la fois économique et social car pour
que nous ayons une économie vivante , il faut qu ' il y ait sans c e s s e de nou­
veaux venus qui font concurrence aux autres . C ' e st de la justice et c ' e st de
l ' efficacité . Pour cela , il faudra réfléchir aux méthodes de refinancemant
en
qu i doivent être mis e s
place et dans lesquel l e s la banque centrale pourrait
j ouer un rôle plus important pour inciter les banqu e s
à
prendre des risques ,
c ' est-à-dire
à
faire totalement leur métier qui e st de juger des crédits ­
qu ' elles ont
à
faire
sur
l ' appréciation de la valeur d ' un homme et de la
valeur d ' un pro j et .
Voila quelles devraient être les perspectives si ell e s se réa­
lisent . Alors , non seulement , - et c ' était notre suj et - nous arriverons
à
concilier le développement de l ' épargne en France et de la réduction des
inégalité s , mais
à
travers une politique industrielle rénovée et une nouvelle·
politique financière ,
à
redonner
à
cette économie un dynamisme qui lui rendra
son rang .
APPLAUDISSEMENTS .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 51 -
MO N S I EU R SO LANET
Mons ieur URI j e vou s remercie pour cet exposé
qui a abordé des suj ets les plus diver s .
Je pense que mes amis ne vont pas manquer de vous po ser des
questions .
Personnellement , j e voudrais , non pas vous en poser une , mai s
répondre en filigrane à une question que vous m ' avez posée . Rassurez-vous ce
n ' est pas sur le problème de la Banque de France , je ne l ' aborderai pas au j our­
d ' hui , c ' est sur le probl ème de l a protection de l ' épargne populare .
Le mécanisme que vous avez· exposé se rapprochant sur de nombreux
points de celui que j ' ai expo sé moi-même , en fonction de ce qu ' a dit le groupe
de réflexion ,
je ne pense pas que nous soyons éloignés les uns des autres . Ce
n ' est pas moi., bien entendu , qui vais être contre un moyen qui va peut-être
même au-delà de ce que j_e proposais puisque vou s propo sez vous , une rémunéra­
tion positive malgrè l ' inflation alors que , mo i ,
j e pense que si nou s avions
depuis 1 0 ans , comme nous l ' avons propo s é , quelque cho s e qui avait au moins
donné une rémunération 0 , ce ne serait déj à pas si mal .
Par conséquent , ce n ' est pas moi qui vais aller contre ce que
vous proposez sur ce plan l à .
Le seul point que j e voudra� dire c ' est que la clientèle des
Caiss e s d ' Epargne obéit à la fameuse loi des 8 0 / 2 0 - 80 % de dépo sants ne repré­
sentent que 2 0 % de s dépats - et ce sont ces déposants qui coûtent , et qui coû­
tent cher au niveau de la gestion , et c ' est norma l , nous sommes là pour rempl ir
un rôle social .
A partir du moment où nous avon s de s déposants sur l esquel s
nous sommes défic itaires ,
si nous voulons essayer de trouver un équil ibre
d ' exploitation au total , il faut b ien que nou s en ayons par contre qui nous
rapportent grâce à de s livrets qui sont plus importants et encore plus stab l e s
que ceux de l ' épargne d e type populaire .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
52
J e vous demande donc que dans l e s réfl exions du groupe
DAUTREME , on n ' oublie pas que pour nous il
y
a un tout qui do it se faire car
nous ne pourrions plus assurer et as sumer ce service soc ial qui est notre
finalité.. d--' origin e . Nous ne pourrions plus faire c ela , nous ne pourrions plus
non plus apporter de l ' argent aux collectivités et j e dirais presque à la
Collectivité si nous n ' avions pas l e s couches plus ai s é e s ,.- de la population
égal ement au sein de notre clientèle .
Ne vous faites pas d ' illusions , nous n ' avons pas les couches les plus
favorisé e s de la population et si nous avons des gens à 60 % d ' impôts , j e
ne pense pas que nous en ayon·s des quantité s , j e pense que l ' énorme maj or ité .
provient de s couche s moyenne s et ce ne sont ces couches moyennes qui nous
permettent d ' assumer l e service que nous devons rendre pour l e s couche s l e s
plus populaire s d ' une part et d ' autre part , pour l e s coll ectivité s .
Voilà simplement ce que j e voulais dire . Autrement dit , ce n ' est pas
une réponse à votre question car il faudrait qu ' on réfléchisse d ' une façon
plus approfondie au mécanisme de votre système , mais il re j o int en gros l e
nôtre . Par conséquent , j e n e pense p a s qu ' il
y
ait d e discus sion sur l e fond ,
c ' es t peut-être plus sur la forme .
Par contre , nous tenons es senti ellement à ce que par un moyen ou par
un autre on arrive quand même à ne pas détacher de nous les couche s moyenne s
qu i font que nous pouvons assurer notre équilibre financ ier .
Je me méfie touj ours de s réactions p sychologique s défavorables qui
peuvent se produire .
Je crois être en cela l ' interprète de me s collègues pour la plupart .
Je voudrai s maintenant que les uns et les autres vous pos iez des ques­
tions à Mons ieur URI , ou , bien entendu , au premier conférencier .
G . R . E . P . NORD PICARD IE
G.E.T.
2 2 Octobre 1 9 8 1
- 53 -
i�O N S I E U R CUVEL I ER
-
J ' avoue être un peu frappé par une certaine contra-
diction entre l e s deux exposés à savoir que Mons ieur STRAUSS KAHN a trè s
j u st ement , à mon av is , psychologiquement expliqué que n o s produits devaient
être simple s .
Par contre , Monsieur URI , . par un souc i , j e crois de plus grande
justice propo se des systèmes en particul ier d ' options qui me paraiss ent trop
compliqués _
Où e s t l e j uste milieu
M O N S I EU R STRAU S S KAHN
?
- Je crois - j ' ai dit tout à l ' heure qu ' il fallait
que le système soit simple , mais j e ne cro is pas
que celui de MonsieuL URI
soit compliqué .
Je voudrais revenir sur un point : j e crois avo ir dit que l ' éventualité
la plus pxobable me semblait être la mise en place d ' un produit nouveau qui
serait indexé . Cela ne veut pas dire pour autant que je ne pense pas que la
solution de Mons ieur ORI soit la bonne solution .
Ce qui e s t dans l ' air à l ' heure actuelle , ce n ' est pas d ' indexer
quelque cho s e
•
.
.
ceci étant , j e souscris tout à fai t - nous en avons suffisam­
ment discuté avant
-
à la mécanique que décrit Monsieur URI .
Cette mécanique n ' est pas compliqu é e , elle ne va pas à l ' encontre des
pr incipes de s implicité que j ' ai dénoncés tout à l ' heure .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
2 2 Octobre 1 9 8 1
- 54 -
Vous avez un livret r aujourd ' hui le taux e st à 8 , 5 % , vou s pouvez
préférer 1 5 % , mais vous ête s fiscalisé s . Ce n ' est pas trè s compl iqué . Ce
n ' est pas immé diat , mais ce n ' est pas extrêmement compliqué .
�lO N S 1 EU R TES SE
C e l a peut se heurter à l a répugnanc e d e gens qu i ne
payent pas d ' impôts .
On l ' a tous senti . Le s gens l e s p lus attachés à l ' éxonération fiscal e
du l ivret sont c eux qui e n prof itent quelquefois l e mo ins .
M O N S 1 E U R STRAU S S KAH N
r'10 N S 1 E U R S O LANET
-
-
c ' e st vrai .
Le Prés ident TESSE dit que dans l e s faits on con state
que ce sont l e s gens qui ne paieraient pas d ' impôts de toutes façons qui sont
les plus attaché s à l ' exemption fiscale du livret A en général , et à l ' ano ­
nymat de s Bons .
M O N S 1 EU R STRAU S S KAH N
-
Ce ne sont pas tout à fait l e s gens l e s p lus
défavorisés qui ont le plus gros paquet de bons .
MO N S I E U R TESSE
- C ' e st p lutôt une que stion d ' âge .
MO N S I EU R STRAU SS KAHN - Le système e st décrit comme ce l a . Mons ieur DUPONT ,
vous avez 8 , 5 % comme avant , ou b ien vou s pouvez avoir un point de plus que
le taux de l ' infl ation , mais vo s intérêts seront déc l ar é s comme si vous aviez
n ' importe quel autre produit financier .
G . R . E a P . NORD P ICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
- 55 -
MO N S I EU R TESSE - Je trouve
que c ' est une très bonne idé e , qui serait
probablement pédagogique .
MON S I EU R STRAU S S KAH N - Les personnes agé e s qui seraient celles dont on
attend qu ' elles cho isissent le 1 5 %
•
•
•
MO N S I EU R TES SE - . . . Ne le choisiront peut-être pas . Il
gogie poss ible .
y
aurait une péda­
Pour les j eunes , ce serai�- a� contraire éducatif .
MO N S I EU R SO LANET
MO N S I EU R ROUSSEL! N
et -lui· faire
- D ' autres questions
_,
?
Je voudrais m ' adresser à Monsieur STRAUSS
KAHN
une petite ob servation à l ' égard. de l ' avenir qu ' il
juge assez optimiste dans les 2 ou 3 anné e s à venir . Dans sa citation , parmi
les tro is éléments qu ' il a évoqué s , il a par l é de pol i tique de croissanc e ,
notamment en comptant sur les ressources des ménages .
Quand on est sur le terrain , nous avons quand même l e sentiment que
les res sources les plus v ive s , qui alimentent no s Cai sses sont celles qui
viennent de la classe moyenne .
Est-ce que l ' on bâtit avec une pol itique d ' harmonisation , des revenus
r·1 o N s r E u R sTRAu s s :<A HN -
G.R.E.P.
NORD P ICARDIE
oui .
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
?
- 56 -
�10 N S I E U R STRAU S S KAH N
-
Je n ' ai pas le sentiment qu ' une politique vi sant,
sur le long terme , à res serrer l ' éventail des revenus de façon à tendre petit
à petit vers une égalité de revenus qui est celle que L L on conna�t en Suède ,
aux Pays-Ba s , en Autriche , au Danemark , se fasse obl igatoirement par amoin­
dr issement , écrasement de s revenus des classes moyennes .
Il De me semble pas du tout que la proc édure de res serrement
doit fonctionner de cette manière-là .
Comme il est extrêmement difficile d ' obtenir le plafonnement
de s revenus élevé s , la solution qui est préconi sée depuis longtemps et sous
tous les Gouvernements ; ( Je pense au rapport MERAUD sur les inégalités social e s
qui avait é t é fait i l y a d e cela deux plans ) vise e n fait , au-delà d e l a fis­
cal ité des trans ferts à obtenir une augmentation des revenus les plus faibles .
Je ne crois pas que les clas ses moyennes soient perdantes à
une opération de ce type . Pas du tou t .
Ce que
1
•· on constate , c ' e st que le personnel d ' encadrement d e
façon générale e s t celui qui , au cours de s 1 0 dernière s année s a été le plus
frappé par l ' évolution et par la fiscal ité . Et , qu ' au contraire , les quelque
20 % de la population qui ne sont pas des salariés sont dans de s situation s
relativement favorables au sens où , comme chacun sait , il s payent beaucoup
moins d ' impôts que ce qu ' il s devraient payer si leurs revenus étaient mieux
connus .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1
- 57 -
Une politique qui ferait que l e s Français payent l e s impôts
qu ' il s doivent , qui viserait à relever l e s revenus l e s plus bas , qui. sont
généralement l e s salaires , devrait avoir pour effet , me semble-t-il , au contrai­
re d ' all éger la charge fiscale qui pèse sur l e s clas s e s moyennes puisque pour
la plus gro s s e part ell e serait récupérée sur l e s pro f e s s ions indépendantes
qu i , à l ' heure actuelle , sont sous impo sées , j e vous le rappelle en deux
ou trois chi f fr e s : l ' impôt sur le revenu rapporte sensiblement 1 50 mil� iards
et la fraude est e stimée à l OO milliards (au pa ssag e ). c ' est l ' équivalent du
déficit budgétaire .
Ceci étant , si l e s 1 00 milliards étaient payé s par ceux qui l e s
doivent , so it il y aurait lOO milliards de recett �� e n plus e t donc , p a s de
déficit budgétaire , soit ceux qu� payent les 1 50 milliards pourraient n ' en
payer que 50 . Pour l e même revenu global , les gens qui , à l ' heure actuell e
payent l e s impôts , ne paieraient qu ' un tiers des impôts qu ' il s payent .
C ' est un raisonnement rapide , mai s cela montre quand même
l ' importance de l ' enj eu .
Si , comme c ' e st l e cas dans l a Lo i de Finance s qui va être
votée sous peu , un accent beaucoup plus important que par le passé est mis sur
une récupération progre s s ive de ce retard dont nous sommes dans lH :monde déve­
loppé les seuls spé c ialiste s
( avec l ' Ital ie ) , en disant que chaque année
il y
a 10 milliards de plus qui seront récupérés , nous irons j usqu ' à obtenir que
tous les Français payent leurs impôts , ce qui , finalement n ' est pas tel l ement
choquant , même pour l e s plus l ib éraux
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- sa -
MO N S I E U R SO LAN ET - D ' autres questions
?
MO N S I E U R LOT I G I E - D ' ic i quelques moi s , vous rendrez vos conclusions ,
des décisions seront prises sur une ou plusieurs politiques de produits .
Je voudrais savoir s i , nous , vendeurs sur place qui commer­
c iali sons ces produits , nous pouvons e spérer que ces produ its ou ces gamme s
d e produits entre nos étab l is s ements e t les étab l i s sements concurrents reste­
ront un peu plus fixes . Et , tout au. moins , au sein d ' un même groupe de travai l ,
?
e st-ce que nous pourrons e spérer ces produits un peu moins antagonistes
S i nous regardons ces 1 8 moi s , ou 2 dernières année s ,
extrêmement difficile de travailler ,
il
il
a été
nous est extrêmement difficie actue l ­
lement de faire des prévisions , de coll ecte e t j e suis de ceux qui pensent
que , si nous voulons être la banque de financements ,
il
faut être la banque
de satisfaction des ménag e s .
�10 N S I E U R STRAU S S KAHN
-·
Vous voulez dire la stabilité dans l e s produits
?
Un des éléments de la lettre de mis s ion que l a Commiss ion
DAUTRESME a reçue des deux Ministres est justement d ' inc iter fortement - mais
c ' e st détaillé dans le texte - à la mise en plac e d ' un système qui est destiné
à avoir une certaine pérennité .
L1
ambi tian Çie la coi!lL1i s s ion - j e cro is qu ' à
··
ce po int de vue , j e peux engag er l e s commi ssaires - c ' e st de mettre en place
un système aus s i simp l e que po s s ib l e
le système actuel
qui
ne boul ever sera pas compl ètement
cela n ' aurait aucun sens
mais qui a vocation à une
certaine perennité .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E . T.
22 Octobre 1 98 1
- 59 -
MO N S I EU R r1ANS I LLON
-
Monsieur
URI , .
vous avez raisonné durant votre expo s é
e n termes d ' ob j ectifs .
Je résume très s implement :
"Enorme besoin d ' épargne dans
1'
équi­
té et pour favoriser l ' investiss ement " et vous avez sug.g éré un certain nombre
de mesures qui devraient permettre d ' atteindre ces ob j ectifs .
Vous savez que l e réseau financier est rel ativement spé c ial i s é
l e Crédit Agricole a s a spéc ial isation , l e s Cais s e s d ' Epargne ont aus s i leur
vocation .
8st-ce que VOUS pensez que CeS différents étab l i ssements finan­
c iers garderont. leur originalité ou. est-ce qu ' il y aura une redistribution des
cartes
?
��O N S I EU R U R I
- La seule réponse est de regarder un certain nombre d ' exempleE
étrangers .
Le système probablement le plus adapté e st l e système j aponais .
Ils ont des étab l i s s ements dont les uns s ' adressent aux grandes entreprise s ,
d ' autre s aux entreprises petite s et moyenne s , d ' autre s au secteur public et
d ' autres au secteur agricol e .
Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous devions garder
un cloisonnement des tâches
et
tel que celui que nou s connaissons au j ourd ' hui
qui n ' est brisé que par le mécanisme du marché monétaire .
G . R . E . P . NORD PICARD IE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1
- 60 -
L ' intercommunication se fait dans des conditions que , j e crois , Monsieur
STRAUSS KAHN et mo i-même , avon s partiellement p ratiquée s .
Il ea résulte qu ' on est totalement l i é
par les taux d ' intérêt
internationaux· et qu ' il y a d ' autres issues actuell ement que d ' opérer la décon­
nexion à travers les subventions budgétaires
?
C ' est comme cela que çà se
pass e . 42 % des prêts sont bonifiés . C ' est effrayant .
Cec i dit , vous avez quand même un problème de connaissance des
dos siers et des secteurs par. les établissements qui empêche la banalisation
totale .
Un système qui. est au contraire plus banalisé est le système
allemand où les banques sont des banques à tout fair e . Ce sont des banques
de dépàts et. des banques d ' affaires
part
pour
l e crédit· immobilier
un ràl e très important et il
y
•.
•.
Mai s il y a tout de m - eme un secteur à
Ce sont des banques hypothécaires qui j ouent
a un secteur à part , comme· aux Etats-Unis et
comme en Angleterre , pour le bâtiment .
L ' expérience montre que s ' il
y
a des spéc ialisations néc essaires
c e n ' est pas tant du point de vue de l a c o l l ecte que du po int de vue de la
connaissance de l a cl ientèl e à laquell e on fai t des crédits , que ces spéc ia­
l isations restent nécessaires .
Le système français , j e vais le résumer d ' un mot en disant
" Il y
a plus de canaux que de sources " .
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 9 8 1
61 -
On fait comme si la multiplication des circuits l)lUltipliait la
matière de base qui est tou j ours la même , c ' est-à-dire l ' épargne de quelqu ' un .
Sur ce point , nous avons été extraordinairement inventifs .
Je dirais même que les soc i al istes se sont lai s s é s prendre à c e
j eu . I l s pensaient que l a création de telles institutions multipl iai t l e s
moyens de financement .
Ce n ' est malheureusement pas vrai
Ce que peut faire une certaine spécial i s ation , c ' es t en améliorer
la distribution .
Ce n ' est pas tout à fait ce qui se passe au j ourd ' hui où il
y
a
certainement des excédents d ' un c6té et qui auraient b esoin d ' être récupérés .
Il
y
a une situation des Crédits Agricole s qui est vraiment
très disproportionnée à la part de l ' agriculture dans le produit national .
Une certaine redistribution de ressources - c ' est à cela que l ' on tend ­
ne serait pas inutil e .
MO N S I E U R SOLANET
-
Me s sieurs ,
n n'y
il
a plus de que stions
?
me re ste à vou s remercier . Vous remerc ier d ' être
venus , d ' abord et j e sais que dans votre emploi du temps c ' est déj à
un
petit
tour de force . Vous remercier de nous avoir fait ces expo sés qui , dans tous
G . R . E . P . NORD P ICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 98 1
- 62 -
les cas , j ' en suis certain , pour l ' énorme ma j orité d ' entre nous ont été par­
ticulièrement intéressants car· cela nous permet so it de nous remémorer , so it
d ' apprendre un certain nombre de données économiques fondamental es qui sont ,
qu ' on l e veuil l e ou non , les données dans l e squell es nous vivons au j ourd ' hui ,
dans l e squelles nous vivrons encore plus dema in .
Merci de nous avo ir éclairés sur certains points qui , s ' il s ne
sont pas politiques , sont quand même connexes à la pol itique de notre autorité
de tutell e actuell e .
Nous , Caisses d ' Epargne , nous ne devons pas oubl ier que nous ne
sommes pas là pour faire de la politique , mais nous sommes 1 à pour aider la
nation en tant que tel l e et donc aider l a nation à travers ses gouvernants .
Personnellement , j e vous retrouverai dans quelques j ours et l à ,
c ' est moi qui serai sur la sell ette et j e ne doute pas que vous me mettiez
sur le grill sur un certain nombre de prob l èmes .
Mais ,
j e pense que déj à les réactions que vous avez pu enregistrer
dans cette sall e vous éc laireront un peu sur ce que pensent les Cai s s e s
d ' Epargne , ainsi qu e sur cette volonté d e service de s Caisses d ' Epargne .
Volonté de services vis-à-vis du " dépo sant " , car sans "dépo sant s "
il n ' y aurait pas de Caisses d ' Epargne " .
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G.E.T.
22 Octobre 1 9 8 1
- 63 -
Elle s ont été créées pour l e déposant , mais service aus s i des collectivités
que nous aidons et ce service do it se développer puisque -et ceci a tou j ours
été une demande fondamentale des Caisses d ' Epargne et pas seulement une demande
d ' opportunité auj ourd ' hui -nous avons tou j ours voulu être parmi l e s moteurs
de l ' économie. et plus particulièrement de l ' économie régionale .
Je rappell erai - ceci vous en donnera la preuve - que dans la
société PARTICIPEX qu i existe ic i , société de développement régional qui n ' e st
pas l a
s.
D . R. mais l ' autre , le plus gros porteur de parts , c ' est le groupe
des Cais ses d ' Epargne , car nous représentons plus qu& chacun des autres circuit�
financiers .
Me ssieurs , j e. vous remercie , et à bientôt:.
G . R . E . P . NORD PICARDIE
G . E . T . 2 2 Octobre 1 98 1
lt&l ������!!!�Ro
uOOix Ced= lBP 459 Tél (20)70 0 1 57 Té� GREPNOR 1 30000 F
•
•
Mon6ieut Pi�e URI
1 , Avenu.e du. PJté.J.>ide.U: Will on
N/réf.
150 1 6
ACT . COM/ 36 3 1
V!réf.
Obi et Con6éJtenc.e
du. G . E . T . du.
2 21 1 0 . 7 98 1
PARIS
•
•
Roubaix, le
2
NovembJte
7981
Mon6ieu.Jt,
Je vo lM pftie de bien vo uloiJt :t.Jto u.ven c.i-j oi.U: le c.o mpte
Jtendu. in exten6 o de la c.on 6éJtenc.e du. 2 2 . 1 0 . 1 9 8 1 dan6 le c.adJte du.
G . E . T . en c.o.tlabo !tatio n avec. .te G . R . E . P , à laq uelle volM avez bien
voulu. pa!l.tic.ip en .
J e tien6 enc.oJte à volM JtemeJtc.ieJt d ' avoiJt bien voulu. no U6
6aifte le p.t�ift d ' animeJt c.ette c.o n 6éJtenc.e avec. M . STRAUSS -KAHN .
Van6 .t ' att e.U:e du. p.tai.6.-Ur. de v o U6 Jtenc.on:t.JteJt,
Je vo U6 p!tie de c.JtoiJte , Mon6ieu.Jt, à l' a.M u.Jtanc.e de ma
paJt6aite c.on6idéftation et de me.6 .6 entimei'Ltô le.6 mei.t.teu.Jt-6 .
Le Viftec.teu.Jt GénéJta.t,
A.
P.J.
Société Anonyme au capital de
MANS I LLON .
1 bJtoc.hu.Jte du. c.ompte Jtendu. de la c.on 6 éJtenc.� in exten6 o, du.
Oc.to bJte 1 9 8 1
22
Groupement Régional d'Epargne et de Prévoyance
500 000 F. R.C. Roubaix 70 B 30. INSEE 834 59 512 0020. SIRET 477 080 303 000 1 9.
Code A.P.E.
8905
COMPTE
DE
RENDU
IN
E XTENS O
LA CONFE RENCE DU 2 2 OCTOBRE
AVEC
��S S I EURS
URI
ET
19 8 1
S T RAUS S -KAHN
- t -
COMPTE
RENDU
IN E XTENSO
DE
LA CONFERENCE
DU
2 2 O CTOBRE
19 8 1
AVE C ME S S IE URS URI ET STRAUS S -KAHN
M.
POTT I N .
-
M e: s S I E U R S L. E S P R É S I D E N T S , M e: s DA ME S , M e: s s i E U R S ,
ME R C I D I A V O i R R É P O N D U • &: T Ct &: ST À V O U S EN P A RT I CU L. I E R Q U E J E M' A DR E S S E ,
M.
L.&: P R É S I D E N T - S I N O M B R E U X À L. J I N V I T A T I O N o u G . E . T . .
J e: V A I S R A P I D EME N T S I T U E R L. E C O N T E XT E O A N S L. E Q U E L.
M.
S T RA U S S -KA H N ET M .
U R I ONT ÉTÉ INVITÉS.
I r... Y A Q U E L.Q U E S MO I S , À L.A S U I T E O E L.A R É FO R M E C E S STAT U T S
ou G . E . T
G. R . E . P.
•
•
S E S O N T T R O U V É S A S S O C I É S À P A R T E N T I È R E L. E D I R E CT E U R o u
E T r... E D I R E CT E U R o u
CA S I O N D E R E N C O N T R E R M .
C.T . R .
. A C ETT E o c cA s i o N , J ' A l E u r... • o c ­
M A N S I L LO N Q U I , P E N S A N T O É J À À C E Q U E S E ­
R A I E NT L. E S S É MI N A I R E S O E O É V E L.O P P E ME N T À MOY E N T E R M E , A VA I T E N V I S AG É
u N e: . I N T E R V E N T I O N É v e: N T U E L. L. E o E c E s M e: s s i E U R s Q u i , F I N A L. E ME N T , N E
P O U R R A I E N T Q U E R EN FO R C E R ET G U I O E R U N P E U N O S T R AVA U X .
C r e: S T A I N S I Q U E C E S C E U X CO N FÉ R E N C I E R S S E T R O U V E N T P R É S E N T S
A UJ O U R OI H U I .
N o u S L. E S R E M E R C I O N S V I V E M E N T OI AVO I R S I E N V O U L. U P A R T I C I ­
P E R À N O S TRAVAU X.
M.
S T R A U S S - K A H N I N T E R V I E N O R A CA N S Q U E L.Q U E S MI N U T E S .
S• t r... E N E ST D I A C CO R O , M .
L.E P R É S I D E N T SO LA N E T I N T E R V i E N D R A
EN S U I T E .
N o u s T E R MI N E R O N S P A R r... r i N T E R V E N T I O N c E M .
U R l Q U I , A CT U E L. r... E ­
ME N T , OO I T S E T R O U V E R S U R L. I A U T O R O U T E E N T R E 8 R U X E L. L. E S E T L J L. L. E .
M.
MA N S I L LO N V A
MA l
N T E N A N T P A S S E R À L.A P R É S E N T AT I O N .
- 2 -
14
H
25
M . M A N S I L LO N .
-
J E V A I S DO N C V O U S P R É S E N T E R L. E S C E U X CO N FÉ R E N C I E R S Q U I N O U S
FO N T L. E P LA I S I R C I �T R E V E N U S À L I L. L E .
M.
S T R A U S S -KA H N A
H A u T E S E T u D E S C o MM E R C I A LE s .
32
AN s , I L E ST c l P LO MÉ c E L.t E co L E c E s
I L. E ST A G R É G É E N S c i E N C E S E c o N O MI Q U E S
ET , À C E T I T R E , E N S E I G N E À L.I U N I V E R S I T É O E N A N T E R R IE ,
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- 5 -
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v o N T O EV E N I R c E Q u E R E P R É S E N T E NT A u x E T AT s - U N I S , L E S M o N EY M A R K E T
F o u N D S Q U I FO U R N I S S E N T D E S T A U X T R È S P R O CH E S D E S TAU X O U MA R C HÉ MO N É TA I R E , E N T R E 1 7 E T 2 0 % S E LO N L E S P AY S .
J E P E N S E Q U E C E S O N T L E S R A I S O N S MAJ E U R E S Q U I FO N T Q U E L E
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P A R R A P P O R T À LA C R O I S S A N C E E T À LI E U P HO R I E DAN S L E S Q U E L L E S I L A P U
V I V R E A UT O U R D E S A N N É E S 6 0 E T DA N S L E S 3 /4 D E S A N N É E S 7 0 . C ETT E
CO N J O N CT U R E U N P E U PA RT I C U L I È R E , S A N S DO U T E L I É E À U N E V O LO N T É C E S
P O U V O I R S P U B L I CS D E R É A MÉ NA G E R L E S C I R C U I T S O E LI É PA R G N E , F A I T Q U E
LI E C U R E U I L E S T U N P E U À LA C RO I S É E C E S C H E MI N S , C E Q U I J U ST I F I E L E
FA I T Q U E M .
P O TT I N
A I T J U G É B O N _D E F A I R E U N E R É U N I O N S U R C E T H È ME .
J E V O U S · P R O P O S E DI A P P O RT E R L E S Q U E LQ U E S É LÉ ME N T S Q U E J E
P E U X VO U S FO U R N I R E N C E U X T E MP S .
U N P R E Mf'E R T E MP S Q U I · E S T LI A N A LY S E , A U S S I Q U A L I TAT I V E Q U E
P O S S I B L E , Q U E L I O N P E U T FAI R E O E C E Q U I S I E S T P A S S É , CI E ST - À- D I R E LA
MI S E E N É V I D E N C E DÉT E R MI N A N T E D E C ET T E É P A R G N E D E S MÉ N A G E S ET L E S
RA I S O N S P O U R L E S Q U E L L E S E L L E A F L U CT U É C O MME O N L I A V U 9 D E FAÇ O N À
E S SA Y E R Ol E N D É G AG E R L E S CA R A CT É R I ST I Q U E S Q U I , A U JO U R Of H U I , S E M B L E N T
� T R E C E L L E S Q U E L E S É PA R G N A N T S R E CH E R C H E N T . J E OI S " A U J O U R OI H U I "
PA R C E Q U n L E S T C LA I R Q U E L. E S É PA R G N A N T S , AV E C L. E T E MP S
OU
A V E C L. t E S-
P A C E , Of U N PAY S À U N AU T R E , N I O N T P A S L E S M� ME S O BJ E CT I F S ET N E R E C H E R C H E N T P A S LA M�ME C HO S E , S I B I E N Q U E LA COMPA R A I S O N AV E C L E P A S S É O U
A V E C L E S P A Y S V OI S I N S N f E ST P A S T O U J O U R S A U S S I P R O F I TA B L E Q U I O N P O U R R A I T L E C R O I R E , L E S P S Y CH O LOG I E S N E S O N T P A S L E S M� M E S E T L E S O BJ E CT I F S
N O N P LU S .
D A N S U N D E U X I È ME T E MP S , J f E S SA I E R A I D E V O I R Q U E L E S T L. t AV E N I R
D E C E S COMP O R T E ME NT S Ot É PA R G N E ET D E METT R E E N É V I D E N C E Q U E L. E S AN N É E S
Q U I S f O U V R E N T S O N T FAVO R A B L- E S À Lt i N O U ST R I E D E Lt É P A R G N E COMME DI S E N T
L. E S A MÉ R I CA I N S , À LA B R A N C H E À LAQ U E L L E V O U S AP P A R T E N E Z Q U I T R AV A I L L E
S U R L I É P A R G N E D E S MÉ N A G E S . P o u R P R O F I T E R À "P L. E I N D E C E S A S P E C T S FA-
- 6 -
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I MP O RT A N T E S O E P U I S Q U E LQ U E S A N N É E S , F L U CT UA T I O N S Q U I , P O U R U N E C E R ­
T A I N E P A RT I E , O N T LA I S S É L E S C O MM E N TAT E U R S U N P E U OAN S LI E X P E CT AT I V E .
I L E S T O I U S AG E O E S É L E CT I O N N E R 3 G R A N D S C R I T È R E S P O U R
E S SA Y E R O I A N A LY S E R C E S F L U CT U AT I O N S .
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CES PRIX.
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V O U S LE VO U L E Z BI E N , J E PAS S E RAI RAPI DEMENT C E S T RO I S
C R I T È R E S E N R EV U E , C E S O N T C E S C HO S E S Q U I S O N T B I E N CO N N U E S MA I S
Q U l J L ME P A R A IT I MP O R T A N T O E RA P P E LE R .
S u R LI I N F LAT I O N , I L E S T C LA I R Q U E L t É P A R G N E FRAN Ç A I S E A
CO N N U U N E I N FL E X I O N . L E P R EMI E R T EMP S OI U N E I N F LAT I O N R A P I D E A U L E N ­
D E MA I N O E 1 97 4 M E T E N É V I D E N C E U N E F FE T P LU T Ô T P O S I T I F O E LI I N F LAT I O N
S U R LI É P A R G N E , ET O E N O M B R E U S E S E X P L I CAT I O N S O N T É T É: FO U R N I E S P L U S
O U MO I N S T H É O R I Q U E S , P L U S O U MO I N S S O P H I ST I Q U É E S , Q U I R E P O SA I E N T S U R
LI I O É E Q U E L E S MÉ N A G E S T E N T A I E N T , O E FA Ç O N G É N É R A L E , O E R E CO N S T I T U E R
L E U R E N -CA l S S E . C o MME C ETE E N -C A l S S E S E O É V A LO R I S A I T R A P I C EME N T À
CA U S E O E LA D É V A L U AT I O N , I L FA L LA I T LA R E CO N ST I T U E R ET , P O U R C E FA I R E ,
É P A R G N E R S U R L E S L I V R ET S O E C A I S S E ot E P A R G N E , S I B I E N Q U E C E LA E N T R A fN A I .
C E S E X C É D E N T S I MP O RTA N T S . C t E S T LA P É R I O D E O E FO R T E C R O I S SA N C E O E
Lt É PARGN E .
L r t o É E É T A I T R E LA T I V E M E N T S I MP L E .
S t E N S Û R , PO U R U N E CAT É ­
G O R I E O E MÉ NAG E S OO N N É E , I L P E U T Y AVO I R U N P H É N O MÈ N E O E FU I T E D EV A N T
L A MO N N A I E E T C E LA A V A I T T E N OAN C E À FA I R E B A l S S E R i._ t É P A R G N E , MA l S
G LO BA L E M E N T , LE S E N T I ME N T Q U I DOMI N A I T É T A I T C E L U I O I U N E R E C O N ST I T U ­
T I O N C E S E N - CA I S S E S . T o u s L E S T R AVAUX Q U I O N T É T É FA I T S C O N F I R MA I E NT
C ETT E I O É E .
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- 7 -
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L I T AT I V E S Q U I O N P E U T ME N E R A U P R È S D E S MÉ N A G E S , E N L. E S I N T E R R O G EA N T
D I R E CT E ME N T S U R L. A FAÇ O N DO N T I L.S P E R Ç O I V E N T L.I I N F L.AT I O N , S E M B L. E N T
MO N T R E R A U T O U R D E S A N N É E S 7 9
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MÉ N AG E S Q U I S I HA B I T U E N T D E P L. U S E N P L. U S À V I V R E DAN S L.I I N F L.AT I O N E T
Q U I N I O N T P A S L.I J NT E N T I O N D E R E CO N ST I T U E R J U S Q U I À L.A F I N D E S T E MP S U N É
E N -CA I S S E Q U I St É R O O E R A I T S Y S T É MAT I Q U E ME N T À CAU S E D E L.' I N FL.AT I ON .
A uT R E M E N T O I T , I L.
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A U R A I T E U U N E P HA S E D E C R O I S SA N C E D E
L. I I N F L.A T I O N , O U P A S SAG E O U T A U X OI I N F L.A T I O N Q U f O N A CON N U DAN S L. E S
A N N É E S 6 0 A U TAU X O I I N F L.A T I O N Q U E N O U S C O N N A I S S O N S AU J O U R OI H U I , U N E
MO N T É E E N R É G I ME D E l.I I N F L.AT I O N P E N DA N T L.AQ U E L. L. E l.I I N F L.A T I O N R E P R É ­
S E N T A I T C E Q U E L. E S É CO N O MI S T E S AVAI E N T l. I HA B I T U O E OI A N A L.V S E R S O U S
F O R ME D E P H É N O MÈ N E T R A N S I T O I R E .
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C E P H É N OMÈ N E T R A N S I T O I R E , O N E S SA I E D E R É PO N D R E E N RAT T R A ­
P A N T L. E T E MP S , C E Q U I V O U L.A I T D I R E E N l. I O C C U R R E N C E , N E P A S S E L.A I S S E R
D É P A S S E R E N MAT I È R E DI E N -CAI S S E , E T DO N C R E CO N ST I T U E R L. E S E N -C A I S S E S .
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N E S I ATT E N O E N T P L. U S À C E Q U E L. ' I N F L.A T I O N D É C R O I S S E . A u CO U R S D E S
A N N É E S 1 9 7 5 , 1 9 7 6 , L. E S D I S CO U R S P O L I T I Q U E S OI U N E P A R T , L.I A B S E N C E
O I E X P É R J E N C E D E F O R T E I N F L.AT I O N O I A U T R E PART , DO N N A I E N T À P E N S E R
Q U I A S S E Z RA P I D E M E N T I L. N t ÉT A I T P A S I MP O S S I B L. E Q U I O N E N R EV I E N N E À D E S
R Y T H M E S CO N N U S .
M A I N T E N AN T , I L. S EM B L.E Q U E C E S E NT I ME N T N I E S T P L.U S OU T OU T
L. E S E N T I ME N T DOMI N A N T E T L. E S G E N S P E N S E N T Q U I O N VA R E ST E R S U R U N E
B A S E DE 1 3 , 1 4 , 1 5 % . DA N S C E S CO N O I T I O N S , J L. NIE ST P L. U S R A I S O N NA B L E
D E V O U LO I R À T O U T P R I X R E CO N ST I T U E R L.A V A L. E U R D E C E S E N - C A I S S E S , E T
P A R CO N S É Q U E N T L. l E F F E T S I J N V E R S E .
P u i S Q U ' O N N E P E U T P L. U S E S P É R E R R E CO N ST I T U E R COMPLÈ T E ME N T
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L E P R E MI E R A S P E CT D E C E R ET O U R N E ME N T Q U I A É T É S E N S I B L E
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P O R T E ME N T S E N R É A CT I O N À C E S TAU X OI I N F L.AT I O N É L. E V É S ,
C.R. E . P. NORO PI CARD4E
·
- 8 -
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D I X D ER N I È R E S A N N É E S , E ST L. I É VO L.U T I O N OU C H é3 MAG E . I L. FA L. L.A I T , Ot U_M E
P A R T , E X P l- I Q U E R I.. I É P A R G N E , ET OI A U T R E P A R T , E X P L. I Q U E R L. E S C E U X P H É ­
N O MÈ N E S N O UV EA U X , L. E C H é3 MAG E E T I.. I I N F L.AT I O N , I L. É T A I T C L.A I R Q U ' I L.
F A L. L.A I T L. E S L. I E R L.f U N À L.IAU T R E , O N N E P O UVA I T P A S FA I R E A UT R E ME NT .
S u R L. E C Hé3 MAG E , L. E P R O B L. È ME E S T P I.. U S COMP L. I Q U É PAR C E Q U ' I L.
A P P A R A f'r T R È S C L-A I R E ME N T Q U I J L. A C E U X E F F E T S S U R I.. I É PA R G N E . I L. A
U N P R E MI E R E F F E T S I M P L- E , Q U I E S T C E D I MI N U E R L. E S R EV E N U S O E L.A C O L.l-E C­
T I V I T É . Q uA N D B I E N M�ME L. E S C Hé3 ME U R S SE V E R R A I E NT A L. L. O U E R C E S R É MU ­
N É RAT I O N S C E T R AN S F E R T , C E L. L.E S - C I S O N T P AY É E S P A R L. E S AUT R E S ET , G L.O ­
BA L. E ME N T , I L. Y A U N E D I MI N UT I O N C E S R EV E N U S C E L. A C O L.I.. E CT I VI T É .
C o MM E O N S A I T Q U E L. E R EV E N U E S T L.A P R I N C I P A L- E D É T E R MI N AT I O N
O U T A U X Ot É PA R G N E , I L. E ST C L.A I R Q U E I.. E C H é3 MAG E , O E P A R S O N E X I ST E N C E ,
A T E N DA N C E À DÉ P R I ME R L. E TAU X Ot É P A RG N E .
0 t U N AUT R E Cé3T É , L. E C H é3 MA G E , E T S U RT O U T L.A C RO I S SA N C E OU
C H é3 MA G E , A P P A R A f'r N ETT E ME N T DA N S L. E ;S É T U D E S C O MME U N
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Q UI I N O I CAT E U R OI I N C E R T I T U O E , I L. CO N D U I T À L.A CO N S T I T U T I O N C E R É S E RV E
D E P R É CA UT I O N .
C E S C E U X E F F ET S , S E L.O N L. E S P É R I O D E S , V O I E N T I.. I U N DO MI N E R
L. I A U T R E , O U L. E CO N T R A I R E . P E N DA N T U N T E MP S , L. E C H é3 MAG E N t É TA I T PA S
T R O P I MP O RTAN T , OON C S O N E F F E T S U R L.A D I MI N UT I O N C E S R E S SO U R C E S É TA I T
MO OÉ R É f , À L.t i N V E R S E I L. É T A I T R E L-AT I V E ME N T N O U V EAU ET E N F O R T E C R O I S ­
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T I O N É TA I T FO R T . C t E S T DAN S C ET T E P R EM I È R E P É R I O D E D E FO R T E É P A R G N E
L. I Q U I O E O Ù I L. V A C E PA I R E A V E C L. A R E CO N S T I T U T I O N D E S E N - C A I S S E S É R O D É E S
PA R L.t J N F L.A T I O N .
D E D E U X CHO S E S L. I U N E , O U O N S t A P E R Ç O I T Q U E L. E S E N -CA I S S E S
C E P R É CA U T I O N Q U I O N A CO N ST I T U É E S D E V A N T U N R I S Q U E D E C H Ô MAG E , S O N T
I N U T I L- E S PAR C E Q U f O N N t E S T P A S AU C H é3 MAG E E T Q U I O N N E V A OO N C P A S
CON T I N U E R À CO N ST I T U E R D E S E N - C A I S S E S D E P R É CA U T I O N J U S Q U t À I.. A F I N
C.R.l . P. NORD · PI CA� OIE
- 9 -
C E S T E MP S , O U A LO R S L. E R I S Q U E S I E ST R É A L. J S É , O N E ST A U C HÔ MA G E ET O N
L. E S U T I LI S E ,
0 A N S L. E S C E U X CA S , LA P É R I O D E Ot A C C U MU L.AT I O N
OI UN E É PA R G N E
C E P R É CA UT I O N D U E A U C H Ô MA G E CO N NA fT U N E L I MI T E A U B O U T OI U N C E R T A I N
T EM P S .
I L. N I E S T P A S P O S S I B L-E C E C H I F F R E R L.A P É R I O D E , E L. L. E V AR I E
OI U N MÉ N AG E À L. I A UT R E , E L. L. E E S T R É V I S A B LE E N FON CT I O N C E L.A CO N J O N CT U R E , MA I S . I L. S E M B L E Q U E 1 9 7 9 , 1 9 8 0 , 1 9 8 1 S O I E NT U N MO ME N T O Ù , P O U R
LA P LU PA R T C E S MÉ N AG E S , C E COMPO R T EME N T FA C E A U C H Ô MAG E S I E ST U N
P E U R ET OU R N É . Lr E F F E T C E DÉ P R E S S I O N S U R L. E S R EV E N U S C E S MÉ N A G E S
L. I É À 1 . 8 0 0 . 0 0 0 C H Ô ME U R S S E MB LE MA I N T E NA N T L.1 "EMFO R T ER S U R L.I E F FE T C E
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À L. t H E U R E , L.I E F FE T E S T N U L. . MA t S O N V I E N T 01 U N E F F E T P O S I T I F S U R
L. I É P A RG N E E T I L. E ST À C R A I N DR E Q U I O N E N A R R I V E À U N E F F E T Q U I SO I T
P L UT ÔT N É G AT I F À C A U S E C E L. I E F F ET D É P R E S S I F .
J E O I S " L. E S MÉ N AG E S DA N S L E U R E N S EM B L-E" , MA I S L. I AG E N T
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MÉ N A G E"
N I E X I S T E P A S , CI E S T L.A CO L L E CT I V I T É N AT I O N A L E , C E S O N T C E S MÉ N AG E S
D I F F É R E N T S , I L.
Y
A C E S CAT É G O R I E S C E MÉ NAG ES O I F F É R E N T E S , ET V I S À V I S
O U C H Ô MA G E , Ct E ST T R È S C LA I R . C E RTA I N S MÉ N A G E S S O N T COMP L-È T E ME N T
A B R I T É S O U C H Ô MA G E , L. E S FON CT I O N N A I R E S , L E S S A LA R I É S C E S G R A N D E S
E N T R E P R I S E S , T O U T E S SO RT E S C E S A LA R I É S , Q U E LQ U E S I N D É P E N DA N T S DO N T
L.A C LI E N T È L E VA R I E P E U M�ME E N P É R I O D E C E DÉ P R E S S I O N É CO N OMI Q U E .
A
L.t t N V E R S E , C E R TA I N S MÉ N AG E S S O N T T R È S E X PO S É S A U C H Ô MAG E , L E S
S A LA R I É S C E S P ET I T E S E N T R E P R I S E S C E S O U S -T R A I TA N C E , L. E S SAL.A R I É S
DA N S C E S S E CT E U R S E N P E R T E O E V I T E S S E , ET C . ,
I L. E S T B I E N C LA I R Q U E C E S CAT É G O R I E S C E MÉ N A G E S 0 N T C E S R É A C ­
T I O N S COMP L-È T E ME N T
01
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C E P O I N T ) C E S R É A CT I O N S P A R FO I S CO NT R A O I CT O I R E S .
S o u V E N E Z-V O U S Q U t À L.A F I N O E 1 9 8 0 , I L
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A VA I T U N E FO RT E
DÉ P R E S S I O N S U R L.t É P A R G N E , P U I S LE R E LÈ V EME N T OU P L.A FO N O
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DO N N É
L. I E U À C E S COMPO R T E ME N T S Q U I O NT CO L L. É A U P L.A FO N O , 0 N P E U T , E N P R E MI È R E
C.R . E . P. �ORO · PICARD!f
- 10 -
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À D I MI N U E R S U R L. E S MO I S C E S E PT E M B R E E T O cTO B R E , E T C f A U T R E PART ,
DÈ S Q U I I L. Y A U N R E L.È V E ME N T D E P L.A FO N D � L. E COMP O R T E M E N T C E S É P ARG N A N T S
C O N S I ST E À C O L. L. E R À C E P L.A FO N D .
Lt E X P L. I CA T I O N E ST T O U T E S I M P L. E , C t E S T Q UI I L. N E S I AG I T P A S
C E S M� ME S MÉ N AG E S . 0 N A , DA N S L. A P O P U L.AT I O N , ET T O U T P A RT I C U L.I È R E ME N T
DA N S
L.A
PO P U L.AT I O N C U R É S EA U D E S CA I S S E S c r E P A R G N E , C E S MOT I V AT I O N S
COMP L. È T E M E N T D I F FÉ R E N T E S . C E COMP O R T E ME N T S E R A I T CO N T RA D I CT O I R E S I
CI É T A I T L. E M�ME MÉ N AG E , MA I S I L. N E L. t E ST P A S P A R C E Q U t J L. N E S t AG I T P A S
D U M�ME MÉ N AG E �
L E T R O I S I È ME G RA N D E F FE T E S T L. E P R O B L.È ME C E S T A U X . Q uA N D J E
O I S " T A U X" , Ct E S T U N P E U L. I É A U P R O BL.È M E C E L. A F I S CA L. I T É P U I S Q U E L. E S
É PA R G N A N T S O N T À P E U P R È S A P P R I S À R A I S O N N E R E N TA U X N ET Cf J MP ÔT S ,
B I E N Q U I I L. N I Y A I T P A S C E TAU X E N S O l , I L. N I Y A D E TA U X Q U I A P RÈ S F I S ­
CAL.I T É . C E C I E ST U N P E U COMP L. I Q U É P A R C E Q U E , P O U R P A R T I E C E S P R O D U I T S
CI É P A RG N E , L.A FI S CA L. I T É E S T P E R S O N N E L. L. E E T DO N C DÉ P E N D C E
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C E P R O BL.È ME D E S TAU X E S T DO N C L. E T R O I S I È ME P O I N T D É T E R MI N A N T ,
I MP O R T A N T C E S F l- U C T U AT I O N S D E L. t É P A R G N E À CO U R T T E R ME . U N E CHO S E E S T
I MP O R T A N T E DA N S L.E S Y S T È ME F R A NÇ A I S , À SAVO I R Q U E L. E S F R A N Ç A I S S O N T
T R È S E N D ETT É S P O U R L. E L.OG E M E N T , B E A U C O U P P L. U S Q U E N E L. E SO N T L. E S
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L.A
M�ME MA N I È R E ,
Q UA N D L. E S TAU X S t É L.È V E N T , T O U S L. E S T A U X S t É L.È V E N T , U N P E U P L. U S , U N
P E U MO I N S , AV E C D E S R ET A R D S , MA I S T O U S S t É L.È V E N T . Q uA N D O N O I T Q U E
L. E S TAU X S I É L.È V E N T , L. I É PA R G N E E ST MI E U X R É MU N É R É E , MA I S I L. FA U T C I R E
E N M�ME T E MP S Q U E L. E S T A U X DÉ B I T E U R S St É L.È V E N T E T Q U E , P A R CON S É Q U E N T ,
L. E S MÉ N AG E S P O U R L. E S Q U E L. S L. E T A U X R E P R É S E N T E U N C0 0T , U N E C H A R G E ,
S E T R O U V E N T DA N S U N E S I T UAT I ON P L. U S D I F F I C I L. E .
L À AU S S I , COMME P O U R L. E C H Ô MAG E·, O N A D E U X G R A N D E S CAT É G O R I E S
Dt É P A R G N A N T S , C E U X P O U R L. E S Q U E L.S L. E TAU X Dt t N T É R �T R E P R É S E N T E U N R E V E N U ,
U N R E N D E ME N T , P O U R L.E S Q U E L. S L.A HA U S S E I N C I T E À L.I É P A R G N E , ET T O U S C E U X
P O U R L. E S Q U E L.S
L. E S TAU X O I J N T É R �T V O N T R E P R É S E N T E R U N E CHA R G E , ET
G.R .f .P. MlR fl PIC ARD IE
·
- 1 1 -
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C E C I E S T T R È S I MP O R T A N T .PA R C E Q U E L E S MO I S Q U I V I E N N E N T
D E SI É CO U L E R S O N T D E S MO I S DA N S L E S Q U E LS O N V O I T T R È S C LA I R E M E N T
Q U E L E S T A U X S E S O N T É LE V É S , I LS O N T A U G ME N T É L I ATT R A I T
OI U N C E R TA I N
N O MB R E D E P RO DU I T S F I N A N C I E R S D E S É P A R G N A N T S P O U R L E S Q U E LS C E S T A U X
R E P R É S E N T E N T U N R E N D EM E N T . I N V E R S EME N T , C E LA CON N E U N C O U P A S S E Z
OU R A U S E CT E U R O U B�T I ME N T P O U R LA B O N N E RA I SO N Q U E L E S MÉ N A G E S H É S I ­
T E N T -ET O N L E S COMP R E N D- À S I E N O ET T E R À D E S TAU X D E 1 8 O U 1 9 % ,
C r E S T T R È S G R A V E P A R C E Q U E C E LA A D E S CO N S É Q U E N C E S S U R
L E S A CT I V I T É S O U B�T I ME NT , MA I S CI E S T É G A L E M E N T G RA V E À T E R ME PA R C E
Q U E L E S E MP R U N T S, Q U I O N T É T É CO N T R A CT É S P A R L E S MÉ N A G E S D E FAÇ O N T R È S
IMPO R T A N T E D E P U I S L E D É B U T D E S A N N É E S 60 , DON N E N T LI E U À D E S R E M BO U R ­
S EM E N T.S, E T Q U E C E S R E M BO U R S E ME N T S S O N T U N E FO R ME o r É P A R G N E CO N T R A C ­
T U E L L E Q U I S I É T A L E S U R L E L O N G T E R ME , P A R CON S É Q U E N T , LI E MP R U N T
CO N T R A CT É A U J O U R OI H U I A D E S CO N S É Q U E N C E S S U R 1 5 O U 2 0 A N S , LA D I MI N U ­
T I O N . D E S E MP R U N T S CO N T R A CT É S A U JO U R DI HU I , À CA U S E D E TA U X T R È S É LE V É S ,
VA AVO I R D E S E F F ET S D É P R E S S I F S S U R Lt É P AR G N E S U R L E S 1 5 A N S Q U I V I E N N E N T
51
C ET T E P É R I O D E N E C U R E P A S L O N G T E MP S , C E T E F F E T D É P R E S S I F
S E R A U N E P ET I T E V AG U E L ET T E Q U I S E R A A B SO R B É E P A R L1 E N S E M B L E , MA I S
S I O N D E V A I T R E ST E R D U R A B LE M E N T DAN S U N E S I T UAT I O N D E TAU X Of i NT É R �T
É LE V É , C E LA A U R A I T P O U R CON S É Q U E N C E U N RA L E N T I S S E ME N T C E S E MP R U N T S
I MMO B I L I E R S C E S MÉ N A G E S ET , P A R CON S É Q U E NT , U N R A L E N T I S S E ME N T C E
L O N G T E R ME C E S R EM BO U R S E ME N T S Q U I , P O U R PART I E S O N T D E S
1
N T É R �T S ET
DO N C DE LA R É MU N É R AT I O N C U S E R V I C E Q U E V O U S L E U R R E N D E Z .
I L E S T D I F F I C I L E C E C I R E S I MP LE ME N T , COMME L E V O U D R A I T LA
T H É O R I E , Q U E LA H AU S S E D E S TAU X VA FAI R E MO N T E R OU BAI S S E R Lt É P A R G N E .
C E LA DÉ P E N D P R I N C I P A L E ME N T , DA N S U N P A Y S DON N É , À U N MO M E N T DON N É ,
OU P O U R C E N TAG E R E LAT I F D E M É N A G E S P O U R L E S Q U E L S C E LA R E P R É S E N T E U N
R E N D E M E N T ET P O U R L E S Q U E LS C E LA R E P R É S E N T E U N CO Q T ,
C.R.E. P. NüRG · PI CARDIE
- 12 -
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A B EA U CO U P C E MÉ N AG E S
S U S C E PT I B L E S C E SI E N C ETT E R , C E L.A Mit M E MA N I È R E I L. Y A B E A U C O U P C E
MÉ NAG E S P O U R L. E S Q U E L.S C E L.A · R E P R É S E N T E U N C 0 0 T . J I A U RA I S CO N C P L.u T eT
T E N DA N C E À C I R E Q U E L.A HAU S S E C E S TA U X , CA N S S O N E F F E T À L.O N G T E R ME ,
J O U E N É GAT I V E M E N T S U R L.I É PA R G N E , C E Q U I P E UT S EM B L E R PA R A DO XA L. , E T
N O N P A S cu T O U T P O S I T I V E ME N T . C O MME L. E P R É S I C E N T R EA GA N A U X E TAT S ­
U N I S FA I T S EM B LA N T C E L. E C R O I R E .
Q uA N D O N R E MET E N S EM B L E C E S FACT E U R S C E F LU CT UAT I O N C E
L.I É PA R G N E AU CO U R S C E S D E R N I È R E S AN N É E S , J E C R O I S Q U E l. I O N P E U T METT R E
E N É V I D E N C E L. E S CA R A CT É R I ST I Q U E S P R I N C I P A L E S Q U E R E C H E R C H E L. t É P A R G N A N T F R A N ÇA I S .
I L. Y A , B I E N S O R , L. E V I E U X P R I N CI P E C E
L.A
L. I Q U I C I T É , À R E N D EME N T
É G A L. L.A L.I Q U I C I TÉ E ST T O U J O U R S V A L O R I S É E , C E Q U I E S T T O U T À FAI T N O R MA L. .
J E N E VA I S P A S A P P R E N DR E À C E S R E P R É S E NTA N T S CI U N R É S EA U Q U I G È R E
U N P R O D U I T C I S PO N I B L. E À V U E COMB I E N C ETT E CARAST É R I ST I Q U E E ST A P P R É ­
C I É E PAR L. E S É PA R G N A NT S .
A u - C E L.À C E L.A L. I Q U I C I T É , I L. Y A U N AUT R E A S P E CT Q U I ME
PARAf'r T R È s I MP O R T AN T , cr EST L.A S I MP L. I C I T É . Lo R S Q U E L.A L.o l M O N O RY
A É T É MI S E E N O E U V R E , AV E C UN S U C C È S MIT I G É , MA I S UN S U C C È S Q U I I L. FAU T
Q UA N D MitM E S O U L I G N E R , I L. ME S E M B L E Q U E S I L. E S U C C È S N I A PAS É T É P L U S
I MP O R T A N T , CI E ST PAR C E Q U E L. E P R O D U I T M O N O RY N I É T A I T P A S S I MP L E .
D E L.A Mit ME MA N I È R E , s 1 L ' A S S U R A N C E -V I E E S T S I P E U c É V E L.O P P É E
E N F R AN C E , P A R RA P P O R T À CI A UT R E S PAY S , ( E L.L. E FA I T À P E U P R È S 2 % C E
L. I É PAR G N E E N F R A N C E , C l E S T -À- C l R E P R AT I Q U E ME N T R I E N ) , C t E S T P A R C E Q U E ,
O UT R E P L U S I E U R S D É FAUT S , CI E ST U N P R O D U I T Q U I E S T R E LAT I V E ME N T COMP L I ­
Q U É , E N C E S E N S Q U E L. E R E N D E MENT Q U I O N P E U T E N ATT E N D R E DÉ P E N D CU
D É G R È V EME N T CI I MPÔT S Q U I EN D É COU L E , CE Q U I E ST U N CA LCU L. A S S E Z C O M­
PLIQU É .
D AN S L. E S 1 5 D E R N I È R E S AN N É E S , L. E S P R O D U I T S C I É P AR G N E Q U I O N T
CO N N U L. E P L. U S G RA N D S U C C È S S O N T C E U X Q U I É T A I E N T S I MP L E S , Q U I METT A I E NT
E N O E U V R E U N E P R O C É D U R E C t É P A R G N E S I MP L E , ET C E C E ceT É - L. À I L. E ST CLA I R
Q U E L. E S LI V R ET S c r E P A R G N E CO N NA I S S E N T U N ATO U T .
C.R.E.P. NOR8 P!CAF.DIE
·
- 13 -
A u - D E LÀ
R E S SO R T
NON
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C O N T R A CT U E L ,
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RAP I DE S ,
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C.R .E. P. NOR D · P l CAR Ol�
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STRAUS S
KAHN . -
B
1
-
Q u ' e s t - c e q u ' on pe u t d i re à par t i r de
c e t a b l e a u rap i dem ent b r o s s é de
gne
en Fra n c e
Vous
save z ,
de s 2 o u J anné e s qui v i enne n t .
au c o u r s
la pré v i s i o n e s t
q uand c ' e s t
s ur l ' av e ni r .
t o u j o ur s p lu s f a c i l e ,
l ' av e n i r de s f l ux d ' é pa r­
t o u j o ur s d i ff i c i l e ,
Quand c ' e s t
parc e que
s ur t o u t
s ur l e pa s s é ,
l ' on sait
c ' est
c e qui s ' e s t
pa s s é .
La prév i s i o n s ur l ' av eni r c ' e s t
p l u s dé l i c a t e t
s i v o us me
v i t e r dans d e ux o u
c e r t a i n s q ue
et
fa i s i e z l ' honne ur de
t r o i s ans ,
j e p o ur ra i ,
la c o mpa r e r à c e q ue
Ce la fa i t
v ou s p o uv e z ê t re
s an s ro ugi r ,
par t i e du j e u e t
à 1 ' he ur e ,
t o ut
· la p r o f e s s i o n qui
la
s ' o uv re nt ,
t r ava i l l e au t o ur de
po ur t o ut e
Ma i s ,
si
le s
il y a
d ' aména ge men t s de
l eur
?
c e la
t r o uv er t ro i s rai s o ns
i l y a d ' a u t re s
La premi è r e c ' e s t que
du Go uv e rneme nt e s t une
c r o is s a n c e .
p o l i t iq ue q ui
c e t t e p o l i t iq ue ,
Na i s ,
c e l ui de
rai s o ns
se
e nc o re .
f o nde
sur la
i c i du b i en f o nd é
c ' est
t o uj o ur s e s t - i l q ue
1 '
ou
un a u t re d é b a t .
o b j e c t i f a f f i ché
la c ro i � s an c e .
Il e s t
f inanc e ment de s
c l a i r que
cette
cr o i s s an c e va
inv e s t i s s e me n t s aus s i
nouv e l l e s
s up p o s e r
p e u infla t i o nn i s t e
po s s ib l e e t pa r c ons é q uent v a s up po s e r que
déga gée s de
pr inc i pa l e �
la p o l i t iq ue é c o n o mi q u e
Je n e v e ux pa s d é b a t t r e
du ma l f o ndé de
q ue
j e le
c o nj onc t ure v a - t - e l l e ê t re p l u t ô t
e t e n y r é f l é c hi s s ant ,
un
les
pa ra i s s e n t né c e s sa ire s .
la
On pe u t à
c ' est
c o mme
en p r o f i t e r au ma ximum ,
un c e r t a i n nomb re d ' adap t a t i o ns ,
P o urq uo i
la r é al i t é
l ' Epa r gne de s mé nage �
p l u t ô t f av o rab l e .
Cai s s e s d ' Epargne v e ul e n t
fonc t i o nnement q u i m e
s ûr s e t
j e c r o i s que
s o nt d ' une p a r t que ,
c on j on c t ure va ê t re
fav o rab l e
rega rde r
me r é in­
j e v a i s v o u s d i re ma in t e nant .
carac t é r i s t iq ue s de s ann é e s q ui
di s a i s
s e ns i b l e me nt
s o i e nt
re s s ourc e s d ' é pa r gne .
C.R.E. P. Nfi�D Pl Ct\P.mE
·
•.
- B 2 -
Ce c i me
J a cq u e s
,.
s emb l e
DELORS de m e t t r e
en � onc t i o n ,
une
c oh é r e n t ave c
la vo l on t é de
t r è s rapideme n t ,
c o mmi s s i o n d e ré � lexi on s ur la ma ni è re
de d év e l oppe r l ' é p a r gn e du rran ç ai s dans
me nt -pas
s e ul e me n t ,
�ina n c e me n t de s
est
si
s e r é a li s e .
l e de s s e in j us t e ­
no t amme n t - de pe rme t t r e
le
iné v i t a b l e men t ,
c r o is s a n c e , ' b i e n
la p o l i t ique d e
S i e l l e n ' a b o u t i t pa s ,
l e pr o b l è m e
to ut a u t re .
Mai s ,
que
ma is
inv e s t i s s e me nt s qui ,
d o i v e n t appa r a î tre
e n t e nd u ,
d è s qu ' i l a é t é
j e me p l a c e dans
é c onomique du Gouv erneme n t ,
c r o i s s a n c e que
v i sa n t
c e l l e q ue no us avons
5 d e r ni è re s ann é e s
r é u s s i rai t ,
l e s p ouv o i r s
moy e n s de
déve l o ppe r de s vo i e s de
peme n t de
l ' épargne de s ménage s .
Gl o b a l ement ,
rap idement
Et
faire
est
ce ,
pub l i c s
le
ces
il
est
s e d o nn e r
le s
c a na l i s a t ion ,
est ,
brosse
s o i t c e ns é e
se
c on s o mma ti o n .
f ond é e
s ur la
t en t e r une
c on s o mma t i on
v o u l o ir d év e l o ppe r l ' épargne d e s
On n ' apprendra pa s à un Franç a i s q ue s i
con s o mme ,
dév e l o p·
� av o rab l e .
c e t t e re l a n c e
po ur pa r t i e ,
e t p a r ai l l e ur s ,
de
s i o n le
Il n ' y a pa s d e c on t radi c t i o n e n t re
re l a n c e qui
for t e
c o nd i t i o n s ,
s e d e v r o n t de
un c adre p l ut ô t
e n par t i e pa r l a
une p l u s
cadre généra l ,
b i e n que
où l a p o l i t i ·
c onnue au c o ur s d e s
dans
c la i r que
tr è s
l ' hy p o th è s e
on é pa rgne moins
et
ré c i pr o q uemen t ,
ménage s .
on
b i e n s ûr
c e c i e s t v r a i à rev e nus do nné s .
Ma i s
cro is s a n c e
est
l ' o b j e c t i r qui a s s ur e une p o l i t iq ue d e
de
f ai r e
c r o î tre
e n pr o p o r t i on l ' épargne e t
le
rev e nu e t
q ui ,
b i e n s ûr s up p o s e q u e
fai s a i s
a l l u s i on s e
si
c on s omma t i o n p e u t a ugme nt e r
e n même t e mps q u ' augm e nt e r a l e f l ux é p argn e .
la dyna m i q ue
même
l a c on s o mma t i o n re s t e n t à m ê me
ta i l l e re la t iv e , - l e f l ux de
mé cani s me de
donc ,
é c onomique qui
la
réali s e ,
cro i s sance à
ma i s
C ' est le
e s t e n cause
laquel l e
c ' e s t b ie n dans
et
je
ce
s c hé ma - l à q u ' i l f audra r é f l é ch i r .
C.R.f.P. NORü P! CAROIE
·
-.
- B J La s e c o nd e rai s o n po ur l a q ue l l e i l me
que
· un
me
1 0 ans q u i v i e nn e n t p o ur r o n t ê tr e fav o ra b le s à
le s
d év e l o pp e m e n t
t en d o n s
ri s que
de
l ' é pa r gn e
à un pa l i e r ,
s e mb l e - t - i l
no u s
vers
un
fa i r e
t rava i l l é
un
un
c o nc l u s i ons
c r a in t e s
un
pe u
peu
peu
ou
pa l i e r ,
de
cette
ré s um é e s
dans
Il
a
c ours
d ' a s s ur an c e ,
eu
au
v iv e s ,
et
s ur
un
gra nde
me
de s
l ' é q u i l i b re
à
q ue
l ' he ure ,
que
du
je
j ' ai
l ' e ns e m b l e
qui
de rni è re s
d ' a i ll e u r s
par
f inan c i e r
d u m o in s
r é pa r t i t i o n .
r é s um e r
é l é ga n c e
arrivé
p r o t e c t ion
de
ouv r a ge
pour
e xp l o i t é e s
s a ns
de
t out
et
s omme s
pa l i e r ,
pe r s o nne l l e ,
q ue s t io n
don c
ra p ide
un
mé c an i s me s
p ub li c i t é
pr o f i t e
très
s in o n
nous
e n ma t i è r e
J ' en
y
que
MANS ILLON d i s a i t
s ur
s ont
c ' est
à pa r t i r d e s
vieillesse
Mo n s i e ur
va i s
s em b l e
va
sortir .
r a pi d e men t .
anné e s
de s
pa rfo i s
le s
de s
de s
de
fa ç o ;
c o mpa gni e s
r é gi m es
de
retrai t e s .
A utant
ré gime s
de
re t ra i t e
re t ra i t e s
ne
re t r a i t e
s on t
prend re
che z
et
e l le s
et
p o ur
on
le s
uns
ne
t rans p o r t e r
transporte
fa i t
dans
les
qu' il
actifs
la
ra p p o r t
soit
p o ur
èt
c o uv e r t ure ,
pas
f on d é e s ,
au
niveau
c ai s s e s
remp l a c e m e n t
ne
pourra
d é pend
baisser ou
pas
un
du
tout
au
ne
sont
les
à
So i t
autre s
on
prend
on p r e n d m a i n :
s a l a i re
et
est
il
par
la
fa i t e
s e mb l e
pro b a b l e
r e t ra i t e
re t ra i t e ,
de
pe n s i o n
s ur
ma int e na n t
i nf iniment
la
autant
le
pa r
t a ux
r e t r a ite ,
( c ' e s t un r i s q u e
po l i t i q ue s ) d e p l u t ô t
r i s q ue
se
f o nd é e s ,
c o ns i d é rab le men t
niv e a u d e
avant
d é c is ions
de
pa s
ponc t i o n
la
r e t ra i t é s
de
t e rme
moins
les
so it
d ' a ugme n t e r
le s
s a l a i re
pe u de s
de
c o ns i s t ent
che z
do nné e ,
que
d
Il n ' y a pa s de f ai l l i t e p o s s i b l e .
c ra i nt e s
augme n t e r
qui
f ina n c i e r
r é gime s
p ar c e
fa i l l i t e .
s o mme
c o ns éq ue n t ,
de
les
fai l l i te ,
en
p o s s ib l e
en
l ' éq ui l i b r e
t r an s po r t e r
une
f i na n c e r
pa r
de
qui
à
moins .
ces
en
s ur
1 0 o u 1 5 ans q u i v i enne n t
le s
d i s c u t ab l e
que
et
peu
de s
se r o n t
Aut ant
le
s o nt
j ama i s
de
plus
c r a in t e s
se ront
ré gime s
do nc
ces
même
stab ilise r .
C.R. E . P. NGRO - �� t��Dif
- B 4 -
Pa r c o ns éque nt ,
po ur le s m é n a ge s ayant de s
revenus s uf f i s ant s p o u r s ouha i t e r de s
s up é r i e ur s à c e ux q ue
re t ra i t e
l iv r e ra l a s impl e p e n s i o n ,
s o l u t i o n q ue de
a pas d ' au t re
rev e nus de
il n ' y
s e c on s t i t ue r un c omp l é me n t
d e r e t ra i t e à par t i r d ' un a c t e d ' é pa r gne .
C e la n ' a pas
au c our s de s
ces
été
20 d e rni è r e s
la
prat ique ,
anné e s ,
par c e q u ' a u c on t r a i r e
ré gime s de r é par t i t i o n mon t a i e nt
ça a l l a i t ,
de p l us
en p l us de
niv e a u de s re t ra i t e s
moy e ns
ne
gens
é t a i e nt
Donc ,
c ons t i t u e r un c o mp l é me n t d e r e t r a i t e
une
c o uv e rt s e t
le
pa r l ' épargne b i e n
ma i s n ' é t a i t pa s
pré o c c upa t i o n pr in c i pa l e .
la
s i t ua t i on d an s laque l l e
t ro uv e r d ' une pr e s s i o n f i s c a l e
pre s s i on s o c i a l e
pe ut
s ur
le s
sans
c o t i s a t i o .n s d e s
inc i t e r l e s ménage s q ui
s e ra pa s
t o u t e l a p o p ula t i on ,
c o n s t i t ue r une
re t ra i t e s
en ont
re t ra i t e
d ' une
s a la r i é s q ui ne
les
pe t i t à
moyens - e t
ce
ma lhe ure u s e men t - à s e
c o mp l éme n t a i re e t
c omp l éme n t a i r e s
on v a
dou t e f o r t e e t
pa s a ugme nt e r e n c o r e c on s i dé rab le me n t va ,
pe t i t
ne
pl us
l ' inc i t a t i o n à s e
ex i s t e r p o u r ê tr e agr é a b le ,
Au c o nt r a i r e ,
se
e n pui s s anc e ,
pa r rappo r t a u n i v e a u d e s a la i re s
f a i s a i t qu ' augme n t e r .
s ûr p o uv a i t
o u p e u la pra t iquE
pa s a u s e n s d e s
pa r r é pa r t i t i on , m a i s un c omp l é ­
me nt d e re trai t e a u t rav e r s d e l ' é pa rgne .
S i b ie n ,
ê t re
de
qu ' une vo ie
dév e l o ppe r des
c a ra c t é r i s t ique s que
prome t t e u s e me
se mb l e
produi t s d ' é pa rgne q u i a i e n t
j ' évoqua i s
t o ut
à
l ' he ure d e
les
s imp l i c i ­
t é qui o n t l ' avan tage - l o r s q u ' i l s ' agi t d ' un prod ui t de
re t ra i t e où
on
s ' en
s ' e ngage
o c cupe r
par e x e mp l e ,
de
plus
ména ge s
en
type
de
une
tous
et
fo i s
le s
qui
à s av o i r
Ca i s s e s
n'y
:
c o n t ra c t ue l ,
p o ur
j o urs
t ou t e s
c o mm e
ré p o nd e nt
cons t i tuer
a
a u c un e
d ' E p a r gn e
si
à cet
pa rmi l e s
p l us . i mp o r ta n t
Il
ré s e a u
un pro dui t
d ' ê t re
ne
un
ra i s o n
se
et
on
donc
on
un
n' a
à
pa s
gér a i t
ob j e c t if
pr o dui t
so i -même ,
qui
va
c o mpo r t e me n t s
d e v e ni r
des
pa t r i mo i n e .
q u ' un
ré s e au
d iv e r s i f i e
pa s
c o mme
le
ce
vers
p r o du i t s .
G.R. L F . ��GRO PIC�RD!E
·
-.
.5
B
Enfin ,
t ro i s i è me ra i s o n p o ur
laque l l e
le s
produi t s d ' é pa r gne v o n t ê t re de s produ i t s p o r te ur s ,
s e mb l e - t- i l ,
c ' est ,
que
f ai s a i t pa r t i e du p r o gramme du
Pré s id e n t de l a R é p ub l ique e t f a i t pa r t i e de
mi s s i o n de
à me t t re
la
s ur l e s v e r t u s
é t at
et
de
inc onv é ni e n t s d e
c a us e ,
t o ut de
pré o c c upa t i o n de na t ure
Donc ,
que l q ue
c ho s e ,
dans
ma i s
ce débat
thé o r i e
l ' inde xa·
peu sans
et
d o nc
secre t
�
pre m i è r e
l e f a i t que
�
indexé
n ' e s t pa s
( ne
une
c e la v a c o û t e r
c o ût pour
ça n ' a i t pa s
un
prob l è me .
c o mp t e z pa s
j e l ' i gnore
l ' i gn o r e p o ur d e ux rai s on s
La
é c o nomique ma i s
c e r t a in e me s ure ,
é c ono m i q ue e n s o
vous en livrer le
na ture
s o c iale .
une
Ce p r o d u i t
sur mo i p o u r
c o mpl è t ement ,
je
:
c ' e s t que ,
autant q ue
r é f l e x i on n ' a p a s e n c o r e é t é me né e à s on
thème
un
est
l a co l l e c t iv i t é a c c e p t e c e
ra i s o ns s o c ia l e s
d ' av ant a ge
la
les
l ongs d é b a t s de
s ' agi s s an t du pr o j e t e n que s t i o n pui sque l a pré o c c u­
pa t i on n ' e s t pa s av a n t
de s
de
y reveni r ma i n t e nant .
j e ne v a i s pas
En t o u t
ob j e t
l e t tre
indexé .
s av e z qu ' i l y a de
V o us
tian ,
la
c o mmi s s i o n DAUTRE�Œ la pré o c cupa t i o n v i s ant
e n p la c e un p r o d ui t
é c onomique
me
je
s a che ,
te rme
s ur c e
;
La s e c ond e e s t qu ' i l e s t f o r t prob a b l e q ue
Cab in e t d e M .
DEL OR S no u s
l ivrera un p ro d u i t
la C o mmi s s i o n a ura à d i s c u t e r e t
le
f i c e l é q ue
à c r i t ique r ma i s non p a s
à é l ab o re r .
Ce c i é t ant ,
dui t ind e x é
c ' est
no uve a u e t non pa s
C ' es t
s ans
r é pè te
d ' ab o rd que
l ' i nde x a t i o n d ' un p r o dui t ex i s t an t .
Ha i s ,
i l ne me
êtes
s en s i b l e s ,
se mb l e pa s
au s s i f e rme me nt que po s s ib l e q ue
impre s s i o n s pe r s o nn e l l e s que j e
b le
c l a i r s ur c e pro­
s e ra un produi t
ce
dou t e un p o in t auque l vo u s
c ' e s t b i e n norma l .
je
to u t
pa ra i t
c e qui me
l ivre
)
ce
qu ' i l
( enc o r e
s o nt
soit
que
me s
c o n c e v a­
de v o ul o i r in d e x e r un produi t e x i s t a n t pour t o u t
un
G.R.E .P . NORD · PtCM\Illt
-
ens e mb l e
de
B
6 -
rai s o ns que v o us dev ine z b i en .
Donc ,
j e pens e que
Il dev ra év i t e r l e s
ce
s e r a un produi t no uv e a u .
e f f e t s de s e ui l
c ' e s t -à-d i re
pe rme t t re d e s d é pô t s au fran c pa r f ranc ,
de s d é pô t s
en pe t i t e s
c o up ure s
f o rme r dans un p r o du i t indexé
chaque
t ranche
exemp l e
év i t e r donc de
se
t rans ­
c omme e n Angl e t e rre où
l i o rdrè de
é ta i t de
s o it perme t t r e
5 000 F f ranç a i s par
ce qui av a i t de s e f f e t s de ma r c he s d ' e s c a l i e r s
e x t rêmement
imp o r t an t s .
Ce
s e ra s an s dou t e un produi t p l af o nn é e t ,
c a ra c t é ri s t ique plu s
s e ra
et
s o it
très
impo rtan t e ,
(je
pr o b ab l e me n t
f on c t i o nn e r autrement
V o us
)
un
save z que
s e mb l e - t- i l ,
v o i s ma l
produi t
ce
c o mment ç a po urrai t
t o us
r é s e aux .
l e Tré s o r av a i t pour ob j e c t i f
en p l a c e un produi t indexé q ui
au mo i s d e j uin de me t t re
se ra i t r é s e rv é à
me
la p o s t e .
S i v o us
ne
le
s av e z pa s ,
je
vou�
le di s .
La ra i s o n e s t
t r è s s i mp l e
c ' e s t que · l e r é s e a u
d e l a p o s t e dé pend du c i r c ui t du Tré s o r
quent
c ' e s t un moy e n de
Tré s o r c e qu ' i l
s e mb l e à
que
r é c up é re r d i re c t ement pour l e
l â c he de
Il y a de s
l ' autre
né ga t i f s
côté ;
c ri t ique s qui o n t
l ' he ure ac tue l l e , ma i s
c e l a peut
je
été
émi s e s
r é i ns i s t e
t r è s b i e n change r e n c o r e ,
l ' ai ent
e t que pa r c o ns é­
que
l e s av i s
empo r t é e t que l e Tr é s o r c e s se d e fai r e
ré s e rv é a u r é s e au PTT ,
front i è re
ce
de
Ca i s s e
ne pa s s e ra i t
de
t ype
ser ait
l a c o n t r e - pa r t i e
pa s
-c omme
s e ra mi s d a ns
le
en p l us ,
d o u t e de s
t ou s
s e rai t qu ' i l
r é s e aux e t
r é s e aux q ui di s t r i b u e n t
et
les
la
pû
l iv r e t s
l e res te .
r e me t tre e n b ra n l e
i l me
serait
c e r t a ins auraient
C r é d i t Hut u e l q u i aura i t de s
Donc ,
c e qui ,
les
d ' Epa rgne
Ce
ma i s
momen t - l à d ' un p r o dui t
l ' imagine r- e n t re
il
sur l e f a i t
un e p r e s s i on f o r t e po ur imp o s e r un p r odui t qui
s ' agira i t à
et
tout
c o ns éq ue nc e s n é ga t iv e s
s e mb l e q ue l o r s q ue
c o mme r c e ,
il
sera n s
a l ' avant age que
un pro b lè me
sur
l e produ i t
tous
les
indexé
ré s e a �� ,
c e l a e n t ra înera sans
a rb i t rage s i n te rne s aux é t a b l i s s e men t s ma i s
on
C.R.E. P. NORD · Pl CAROff
- B 7 -
pe ut
e s p é r e r que
c e l a n ' e n tra!nera pa s
d ' un é t a b l i s s e ment
à l ' autre .
t ! O P d ' arb i t r a ge
Ce la év i t e ra de dés t ru c t u r e r
le s pa rt s de ma r ché a c t ue l .
Pour
ces
t ro i s ra i s ons ,
en t r o uv e r d ' au t re s ,
le
fai t q u e l a re la nc e a u ra b e s o in
d ' un f inanc eme n t s a in de s
la re t ra i t e va né c e s s i t e r un
impo r tant q u e
l e f a i t q ue de s
le f a i t q u ' a u
inv e s t i s s e me n t s ,
niv e au de s pré o c cupa t io n s ,
e f f o r t d ' é pa rgne p l us
j e c ro i s q u ' on pe u t
pa r
le
et
pas s é
in s t rument s d ' épa rgne n o uv e aux
pa r t i c u l i è rement a t t r a c t i f s du type d ' un p r o dui t
index é v o nt ê t re mi s
p r o f e s s i on me
s u r l e marché ,
d ' é pa rgne
l ' ens e mb l e de
s e mb l ed ev o i r b é néf i c i e r dans
la
l e s anné e s
v i enne n t d ' un aff l ux re la t i v e me n t impor tant v e r s
qui
l ' é pa r gn e
mixt e .
Le s C a i s s e s
je
un
s ui s
vite
peu
d ' Epargne
là-dedans
l ong que p r évu ,
p l us
je
:
j e vo i s q ue
vai s t a êhe r d ' a l l e r
s u r c e d e rni e r mo r c e a u .
Le s Ca i s s e s
d ' ab o rd qui e s t que
entre
d ' Epargne
:
il
l ' é pargne l iquide
la c ons o mma t i o n d ' un c ô t é e t
faut v o ir une
ch o s e
e s t un peu c o in c é e
l ' épa rgne
l o ngue de
l ' autre .
Le
c o ns omma t i on
de b i e ns durab l e s ,
t i on
de
ma i s
pr odui t s de
- un p e u mo ins
de f aç o n t r è s
la c o ns o mma t i on
év i d e n t e
c o ns omma t i o n c o ur an t e -
la
c o n s o mma ­
c o nna î t
gra nde
ine r t i e
var i e .
La c on s o mma t i on de b i e ns d ura b l e s v a r i e un p e u p l us ,
ma i s
la
me n t
pa s .
pr é c é d e n t
et
impo r t an t s
d ' autre s
pa s
q u a nd
c o ns o mma t i o n
De
qu ' e l l e
et
l ' a u t re
s an s
p o ur
fa i t
c o m p l è t e me n t
s y s t è me
de
re t r a i t e
c ô té ,
de
déve l o pper
efforts
l ' é pa rgne
défaut
l ' A l l e ma gne
indé p e ndan t
re t ra i t e
par
les
par
la
c o u ra n t s
du Go uv e rn e m e n t
doute
c o mme
r e v e nu
p rodui t s
c ru e l l e me n t
pa y s
un
de
le
f l u c t ue ,
une
dans
pa r
ne
du
varie
q ua s i ­
Go uv e r n e m e n t
a c t ue l
l o ngue
ce
cons o mma t i o n
vont
pui s q u ' on
pays
ex empl e ,
au
plut ô t
sait
c on t ra i r e
ceci
n ' é tant
d u f a i t q u e n o us a y o n s
r é pa r t i t i o n
ê t re
qu ' un
c ho i s i
s y s t è mE
c a p i t a l i s a t io n .
C.R.E.P. NCRO · Pl CAROl�
- B 8 -
E n t re
pe u e t
s ur une
c e t t e c o ns o mma t i on q u i
t e ndanc e
b e au c o up d e varia t i o n s
l ' autre
l iquide
no rma l que
ce
se
t r ouve pr i s e
c ou r t
Dè s que l e
l i qu i d e
qui
on n ' e s t pa s
se
c o mme r c
l ' é pa rgne
de v o i r c h e z e l l e s
les
très
imp o r tan t s ,
c ai s s e s d ' é pa rgne peuv e n t
f luc t ua t i ons q ui v o n t
1
é v oq ua is
le s anné e s q ui v i enne n t
c e l ui d e
Il
est
dév e l o ppeme n t de
l o n g t e mp s ,
1 960 ,
va ,
et
1 9 70 ,
tant v o u s
le
j ' a i pr e s que hon t e
c onna i s s e z mi e ux q u e
la d iv e r s i f i c a t i on de s produi t s .
caisses
v a pe t i t
à pe t i t ê t re
se
s ur
d i s pa raî tre ,
me
t i a n de s
abri t é s
pour
ré s e aux q ui
de rri è re
s e mb l e- t - i l ,
chèque ,
être
ce
priv i l è ge ,
une
voie
c e t te
l ' o n év oque ,
qui n ' e s t
pa s
les
en
fort
ann é e s
mai s
l é ga l e me n t ,. ma i s
fa i t s par c e q u i
produi t s d ' é pa r gne e t d o n c l a
é t ai t d ' ê t re
s ' o r i e nt e r v e r s
pr odui t s que
gr i gno t é dans
le s aut r e s
sur
d ' é pa r gne a v é c u depu i s
pe t i t à pe t i t , -ne v a pas d i s pa ra î t r e
pa s s e
du l iv r e t A
r e l a t i v e m e n t b i e n v é c u a u c o ur s d e s
n e v a pa s
l ' é pa r·
?
c la i r que l e priv i l è ge
l e qu e l l ' ense mb l e d e s
s u r t o u t p o ur
t o ut à 1 ' he ure
D ' a b o rd i l y a un prob l è me ,
qui e s t
b e a uc oup
c i r c ui t s d ' é pa rgne .
s e mb l e ê t r e un mo uv eme n t de
l ' é v o q u e r devant v o u s
l i q ui de
l e s f l uc t ua t i on s
imp o r t a n t s e t d ' a u t re par t
pa r t i c i p e r au mo uv e me n t que j
mo i ,
le s
gro s s e pa r t i e du f ond s de
f a i r e d ' une pa r t p o u r é v i t e r c e s
de
il est
l ' é pa r­
t r ouve dan s
Qu ' e s t - c e que
gne dans
lo ngue ,
l e s f l u c t ua t i ons
t r o uv e dans d ' a u t re s
app o r t e r de s cho c s
de
c ' e s t b i e n s nr
d ' e x c éde n t s o u d e remb o ur s e me n t s
me
la vo lon té
t erme .
la p l us
s urpr i s
plus qu ' o n n e
s an s
t amp o n .
c a i s s e s d ' é pa r gne
qui
et
lente
en s a ndwi c h e t
re ve n u v a ri e ,
fai t
C o mme
de s
c o nj onc t ur e l l e s
s oi t e l le q u i a c c u s e
impo r t an t e s à
gne
e n c ro i s s a n c e
longue
c ô t é de d év e l o pp e r une é pa rgne f inan c i è re
l ' é pa r gne
pl us
f ina l e me n t v a r i e
s i t u:
f ai t un pe u b l o ckha us
me s e mb le devo ir
c hange r
fame u s e d iv e r s i f i c a ti on de s
que
vous ave z c o mme n c é e av e c
s i mple d u t o u t ,
le
ma i s q ui m e s e mb l e
iné luc t ab l e d u déve l o ppe m e n t de s ré s e aux
-
de
B
9 -
Ca i s s e s d ' E pa rgne .
Div e r s i f i c a t ion d e s produi t s ,
s i f i c a t i on de s
c l i e nt s .
Vous
ma i s au s s i d i v e r­
sav e z m i e ux que mo i q ue v o t r e
c l i en t è l e e s t p l ut ô t v i e i l l e en âge ,
i l y a à c e la
un
�� i s ,
t a s d e r a i s o ns h i s t o ri q ue s a u s s i .
en p ri or i t é
hau s s e s
de
l e s pe r s onn e s â gé e s q ui v on t
rev e nus
l i é e s à l a re l a n c e .
s on t
pa s
b é né f i c i e r de s
Ce
ne
sont
év i d e m ­
m e n t pa s
les
l ' arge n t
en p l a c e dans un produi t de s t in é à p r é pa re r
la
re t ra i t e
e t pa r c on s é q u e n t b énéf i c i e r du c o ura nt que
j ' évo­
q ua i s
per s o nn e s â gé e s q u i
c e ne
to u t
t o u t à l ' he ure
s uppo s e qu ' une pa r t i e ,
q u i v i e nnent e t b i e n s ûr pa s
de
la Ca i s s e d ' é pa rgne
p l us
j e une .
Et
je
en un j o ur ,
c r o i s que
le
chèque ,
t e rme ,
dans
de
s e div e r s i f i e v e r s
l ' arge n t à c o u r t
c o û t e r a i t de
s ' o c c up e n t de me t t r e
la
les
de
ann ée �
c l i e n t è le
une c li e n t è le
qua nd b i en même
est
il
un é l é me n t
impo r t an t .
Aut re à s pe c t apr è s
pa ra î t
imp o r t an t que
nir de s
po uv o i r s
fa i t que
tel
d ' emp l o i .
H.L. H. ,
le s Ca i s s e s d ' é pa r gne pui s s e n t
type de
re s s o ur c e s
t i ons que
•
•
o n ri s q ue de
c o nna i s s e n t
t i o n R e a ga n ayant
qu ' i l a ppe l l e
qui
le
A
l iv r e t
tel
po ur l e s
fait
le
savez
l ' adm i ni s t ra ­
-c ' e s t
s au t e r la r é g l eme n t a t i o n ,
l a d é r é gu l a ti on , -
les
elles
pas ,
s i t ua ­
caisse s
les
ce
e n q ue s t i on
caisses
-
s o nt
ob l i gé e s
de
rémun é r e r au
pui sq u ' i l y a d ' a u t re s
in s t i t u­
ré munè rent a u t a ux du marché mo n é t a i re ,
fo n t
ty pe
s e rr o uv e r d ans de s
c o mme v aus
où ,
taux du ma rché mo n é t a i re
Do nc ,
affe c t é a
à l ' h e ure a c t ue l l e
on t de s re s s o ur c e s qu ' e l l e s
ti o n s qui
ob t e ­
•
d ' é pa r gne amé r i c aine s
le
est
Le s b ons de s G . R . E . P . ,
etc
i l me
pub l i c s une f in du c o mp a r t ime nt age q u i
Sinon ,
ne
c e t t e divers ifica t i on ,
elles
rémun è r e n t
n ' ont
seule
re s s our c e .
à 1 8 � a l o r s qu ' e l l e s o n t de s
s o n t e n moy enn e à 8 ''o ,
me s d e Tré s o r e ri e .
p l us une
si e lles
cela
leur crée
e mpl o j
do nc de s pr o b l è ­
-.
- B
10 -
L ' a dmini s t ra t i on Reagan s ' e n r é j o ui t par c e que
c e la
c ondui t à la c o nc l us i o n q ue
les
gro s mange ront
le s
pe t i t s .
Il
ne para î t
t ique q u i p ui s s e ê t re
Ca i s s e s d ' Epar gne .
e f f e c t i v e me n t
pa s
c e r t ain q ue
il �s t
re s s o ur c e s
se
que
a t t rac t if s
l ' ens e mb l e de v o s
o u me t e nc o re
une
c e rt a ine me s ur e ,
le s G. R . E . P .
Pourqu o i
je
c r oi s
que
s e ro n t appe l é e s à j o ue r un r ô l e
pa s s é dans
le
a mi s e t me t t r a
le s C a i s s e s d ' é pa r gne
plus
impo r t an t que p ar
s o c i al e s t
Si o n a vu dans
se
t i e r s de s
emp l o i s d e s b anque s- c ' e s t pa r c e
que
c ' e s t q ue l
­
po ur e l l e s ,
r i s que .
c o n t i nue r
r é s e au
me
ne
part
s e mb l e
c e t te
da n s
C ai s s e s
fac i l i t e r une
de
pa s
vo ie
d ' Epa rgne ,
marché
c ' est
p l us
y
s ' il
et
a
spécific i t é
une
dans
bien
s uf f is a n t E
ra i s o n
une
ê tre
le
fai t
de
luj
dans
le
f i na n c e me r
p r o b l è me
de
r é gl e me n­
de
la
par t
gra nde
l o ge me n t .
Là aus s i ,
t a t ion
ma i s
c ' est
ré s e au
av e c
la
que
les
-
Ce la
du
le
une d e s
le pa s s é
q ue cho s e qui e s t par t i c u l i è rement re n t ab l e
du
?
pré c i pi t e r s u r l e s e c t e u r
à l ' heure ac t ue l l e
s av e z que l e s emp l o i s d e prê t s immo b i l i e r s f on t un
b anq u e s
pour
au
f inan c ement du l o gemen t .
pr i o r i t é s d u Go uv e rne ment .
s ans
sus­
l ' he ure
i mpo r t ant
Le f inan c e men t du l o ge m e n t
vous
s oit
dan s une s i t ua t i on d i ff i c i l e .
c e l a me paraî t - i l
Pa r c e que
une
e mp l o i s ,
c o n t r a i re donc d u c ompa r t imen t a ge q u i e xi s t e à
dans
si
s on t mi s
r e s s o ur c e s
c e p t ib l e de v e n i r n o u r r i r l ' e n s e mb le d e v o s
ac t ue l l e e t q ui ,
poli­
s o uha i ta b l e ,
l i b é r a l i s e dans
c e rt a in e me sure e t q ue de s produi t s
s u r l e ma rché ,
la
s u i v i e e n Fra nc e v i s -à-v i s d e s
Pa r c o n s é quent ,
le c ô t é
c e la s o i t
c ' est
e m pl o i s
un
ce
n' es t
p r o b l è me
pa s
de
ré g l e me n t a t i o n q u i
l à un e vo i e
t o ut
un
dyna mi s m e
s ' y
prê te .
Il
me
du
s e mb l e
à f a i t p r o me t t e u s e d u c ô t é de s
.
G.R.i.P. dHΠPiC;\ROI[
·
•.
- B
C ' es t
1 1
-
une vo i e prome t t e u s e
du c ô t é de s e mp l o i s ,
à c ondi t i on q ue v o us aye z de s re s s our c e s qui
re s s o ur c e s
l o ngue s .
F inan c e r l e s
prê t s
n ' e s t pa s
J ' ai
s e nt im e n t qu ' une de s vo i e s q u ' i l
d e c r e u s e r -ma i s
c hi s s e n·t à
sans d o u t e d ' aut re s
pla c e r de s
c o mme v o u s
c o ût e n t de
t rè s
b o nn e
s e ra i t
le s
in t é re s s an 1
c o mmi s s i ons q u i ré � l é ­
o b l i ga t i on s
et
est
non pa s
e n p l a c e z dé j à e t q u i ,
les
en �a i t ,
la
livr e 1
vo us
1 • . a rge n t p l us qu 1 autre c ho s e pa r c e q u 1 e l l e s
donnent
l i eu à un arb i t rage
sur l e s
l i vre t s �· E t a t q u e s ur d ' aut re s l i vre t s ,
de s
s ur
s o l u t i on .
1 ' av e n i r du r é s e a u y o n t - e l l e s pens é -
po s s ib i l i t é de
d ' Etat
une
immo b i l i e r s
chè q u e s
le
o b l i ga t o i rement
s o i en t de s
inte rne ,
or ,
v o u s gagn e z mo in s
ma i s
o b l i ga t � ons d o n t vo us aur i e z l e r é e mpl o i e t qui ,
plutô i
que d ' ê t r e c ommi s s i onné e s un i que men t s ur l e ur p l a c e me n t ,
pourraient ê t re d i r e c t e me n t a�� e c t é e s au � i na n c e me n t du
l o ge me n tav e c
l ' avan t a ge que
inf la t i onnis t e
pas
la
au s e n s que
même q u e
n ' y aura i t
une s e t
le s
ce lle
de s
auc un pr o b l è me
taux d e s
té
du ré s e au .
Vous
s ur
de
co inç a ge e n t re
e n p la c e des
s av e z
c o mme
êtes
produi t s
le
q ui
Le
mo i q ue
se
tra i t
et que
j e ne v e ux
pa r rapp o r t à
est
un ré s e a u
e u de
c o nc urre n c e
pa s de
co n c u rr e n c e
s ur s on f o nc t i onn e me nt .
no n pa s p o u r d e s
l i é e s au r é c e n t change me nt po l i t ique ,
cette
de
rémun é ra t i o n
au niveau de
pa s d ' a c t i o nna ire s e t
A l ' av e ni r ,
et
re n t a b i l i s a nt
r é s e a u Ca i s s e s d ' E pa r gne
i l n ' y a pa s d e c o n t r ai n t e s
i l m e s e mb l e que
taux de s
p o s e n t d e s q ue s t i ons
n ' a pa s d ' a c t i o nna ire s e t q u i n ' a pa s
N ' ayant
il
p r o b l ème de r e n t a b i l i
p l u s c o mp é t en t s
ma i s qui o n t
r é s e aux .
les
div e r s i � i c a t i on
d u pe r s o nn e l du ré s e a u Ca i s s e s d ' E pa r gn e
d ' aut re s
se ra
prê t s e t q ue pa r c o n s é q u e n t
�aç o n p l us vas t e
l e s q ue l l e s vo us
pa s dé t a i l l e r ,
la dur é e d ' o b l i ga t i on ne
c e pr o b l ème de
po s s i b i l i t é de me t tre
r é s e a u po s e de
s e ra i t pa s
a u t re s .
Ceci dit ,
le
le � inan c e m e n t ne
rai s o ns q u i
seraien
mai s d e f a ç o n gén é ra l
s i t ua t io n n e pe ut p a s dur e r t r è s
G. R. L P. :, ' RD · ?ICARDIE
-.
- B 12 -
l o ngt e mp s
c o n t rÔ l e
le
de
par
vive ,
pehd a n t
peu
et
é ta i e n t
de
d i re c t e me n t
va
as s e z
pa ix
que
v ous
mai s
le
v o us
d ev e z
s emb l e
ê t re
je
ne
utiliser
pense
m ' é t onne r a i t
de s
énormément
c ho s e s
profitez
Ca i s s e s
par
de s
de s
e x e mp l e
et
crois
le
place
est
c e rt a i n e
s ino n
à
tians
de
de
une
f ai t
que
ma i s
v ou s
Hu t ue l
qu ' il
va
l ' av a n t age
p o ur
qu ' i l
repérer
qui ,
je
le
de s
ann� e s
e nt e nd u
je
s ur
q ue
en
a ux
c on f è re
c lient è le
p l us
l o ng s
exempl e ,
c ra i n s ,
p l us
60 , 7 0 .
au
De
de s
ma i s
de
dans
les
anné e s
vive s
que
ce
la
a i s ée
qui
qu ' e l l e s
et
par
pas
r é s e a �x ,
q ue
d e ma i n .
je
Na i s ,
à de s
r é s e a ux ,
pa r t
t r av e r s
no n
de
d ' o rgan i s a t i o n s
aus s i
la
aux
t rave rs ,
c a nd i ·
à de s ro nd i t i o n s
à v o u s re nf o r c e r f a c e
part
au
faç on ,
de s
Fr an c e
c o mp l è t e
pa r
d iv e r s i f i c a t i o n
une
la
à
lui - m ê m e
encore
vers
dans
moi ,
aut r e s .
aus s i
d ' o b l i ga t i o n s .
fait
( cela
r e t i ré
j e un e
p l us
le
p r i v i l è ge ,
cl ientè le
b ana l i s a t i o n
sens ib lement
il
ce
une
d ' é pa r gn e
f ina nc i è l
p r i v i l è ge
p r o du i t
c e t te
elles
du
vers
la
po s a i t
impo r t a n t e
pa r t
de
pa s
laqu e l l e
mi e ux
ê tre
rappo r t
c o nc urre nc e
par
se
b ien
a ve z
pa r
s ouha i t a b l e
c on c urre nc e
dans
s o r t±e
in t é re s s an t
p l a c e me nt s
pa s
l ' é tai t
j ' in s i s t e
à a b o u t i r à une b a na l i s a t i o n c o mp l è t e
ne
ne
par
c o n c ur r e n�
b i e n même
et
le
pro j e t s
de
la
o r t ho d o x i e
que
de
d ' un e
c h è q ue s ma i s
ay a n t
pure
fai t
d ' E p a r gne
né c e s s a i r e
une
)
ou
p e rme t t an t
ma i s on b e au c oup
v o t re
le
qu ' i l
où
à a u c un m o me n t qu 1 i l. s e ra r e t i r é
d e v en i r m o in s
�� i s ,
q uand
e n gage r ,
donne r ,
v o t re
me
et
v ous
à vo u s
leque l
A,
e n o e uvre
r é o rgani s a t i o n
que
s ur
à l ' in t é r i e ur d e l ' e n t r e pr i s e
la
que
dans
l iv r e t
pra t iq ue s
l a plus
b ien
s ' exerce
p ro b l è me
de
Si
cons ei l
elle
ce
q u ' un
p r iv ée s
e n dr o i t
ma i s
�aut
ma ni è r e
sociétés
b i e n q ue
les
même
pa s
s en s
du
va
si
il
m& r ché ,
la
un
d e v en i r ,
mi s e s
c o nna i s s e z
l ' av e ni r
for c e
le
autre ,
du
de s
dan s
s o c ia l e
v o l on t i e r s
a u c un
sens
la r ge me n t ,
re s s o r t i s s aient
n ' ai
au
r é s e au d e
l ongt e mp s
la
s e mb l e
ce
o u d ' un e
a c t i onna i r e s
e l le
très
d ' a s s ur e r
me
le s
et
que
mani è re
r e n ta b i l i t é ,
c o n c ur r e n c e
est
ne
d ' un e
f o nc t i o nn e me nt
s ' exe rce
la
et
c o mme
de s
Créd i t
b anque s ,
v iennent
ont
le
v on t
pu ê t re
devenj
au
couJ
G.R.E.P. NORD · PICARDIE
- B
(
13
S OLANET . - �lo n s i e ur STRAUSS KAHN ,
M.
ces
r é � l e x i o n s auxque l l e s
)
APPLAUDISS EMENTS
je
me r c i b e auc o up po ur
t r ouve de s v e rt us e t
bien
ente ndu de s d é � au t s .
s ur un c e rt a in nomb re de
De s v e r t u s pui s q ue
po in t s ,
et
j e d i r a i m ê me
v o s propre s r é � lexi o n s
s ur un grand nomb re de p o i nt s ,
re j o i gnent b e au c o up c e l l e s d ' un
gr oupe que no t re r é gi on ava i t
à
créé
po ur r é � l é ch i r j us t em e n ·
l ' aven i r de s C a i s s e s d ' E pa r gne e t
de
l ' Epargne p l u s par ­
t i c u l i è re ment .
Que lqu e s
s o mme s
de s
pa s
d é � a u t s q uand même p ui sq ue no us
t o t a l e me n t d ' ac c o rd av e c v ou s
point s ,
mai s
j ' aur a i
d i z a ine de minut e s
Me r c i
s ur
la
ne
t o tal it é
l ' o c c a s i o n d ' y r e v en i r d an s q ue lq t
ou dans que lque qua r t
d ' h e ure
s ur t o u t de no us avo i r � ai t
f.
ré f l é c h i r à
l ' e n s e mb l e de
c e s p r o b l ème s e t me r c i de nous avo i r mo n t r é
d e �a ç on
c la i re
t rè s
e t à p l us
c o mme a u j o urd ' r
f o r t e rai s o n co mme hi er .
Je
b re de
que demain n e s e r a p a s
c r oi s
rap po r t s
re ç ue s - e t
que
en e � fe t à
la
j ' a i reç us
ou de
j ' y r e v i e nd r a i
s ' ima gi n e n t enc ore que
un
dema in dans
monde
t out à
l um i è re d ' un c e r t ai n n o m­
remo n t é e s que
l ' h e ure -
q ue
j ' ai
c e r t a in s
le s C ai s s e s d ' E pa rgne po ur r o n t v i v r e
re l a t i v e me n t pr o t é gé c o mme
elles
o n t v é c u hi e r .
Pe r s o nne l l e me n t ,
ce
se nt i me nt ,
po l i t i que ,
ma i s
Je
ob j e c t i f s
ceci est
ne
un i q uement po ur de s
crois
de
v ou s pa r t a ge z
rai s o n s
t e c hnique s .
les
m i e ux v e r s
non p a s pour ex i s t e r e n t a n t que
s t ru c t ure
V o i l à donc
où l e s
i l y a ob l i ­
s e ro n t
s t ruc t ur e s n e s on t
c e r t a in s
tel les
et
o b j e c t ifs
et
pour l e p l a i s iJ
t h é o r i q ue .
c e q ue j e vo ul a i s d i r e ,
l ' o c c a s i on d ' y re v e n i r t o u t à
Je v o ud ra i s
l e s mê me s ,
s t ru c t ur a t i o n q ui
b i e n ente nd u ,
po ur t e ndre
d ' av o i r une b e l l e
que
a us s i q u ' à pa r t i r d u mome n t
s on t p l u s exac t e me n t
mod i � i é s pui s que ,
po s e
crois
impo s s i b l e e n d e h o r s du pr o b l è me
ga t o i r e m e n t d e s p r o b l è me s
fa i t e s que
et je
ma i s
j ' aurai
l ' h eure .
ma in t e na n t
que
no tre
audi t o i r e vo u s
d e s que s t i ons .
&.R.E.P. �ORO · PICARDIE
'·
- B 1 4 -
J e d o i s v ou s d i r e
de ux que
je
Vo us
La
qu ' e l l e e s t
livre ,
l a �re m i � r e
t ran s f o rma t i on de
l e s Ca i s s e s d ' E pa r gne
un
c a r a c t è r e in.f la t i o nn i s t e
C ' es t
M.
et
de
s u i te que
est
la
l ' é pa rgne
a c tue l l ement p r a t iquée
et
s e ur ,
t o u t . de
j ' e n ai
s ui vant e
l iquide
telle
par l a Ca i s s e d e s
Dépô t
Prév oyanc e pré s e nt e - t - e l l e
?
la q ue s t i on de
c o ur s ,
Mo ns ieur l e
Pro f e s ­
r é po nde z -no us
STRAUSS KAHN . - I l y a d e ux d éb a t s
c o mp l � t e ment d i f f é ­
rent s .
La t ra n s f o r ma t i on en s o i d ' é pa rgne
épa r gne
de
l o ngue qu ' i l
s ' agi s s e de l a Ca i s s e d e s
n ' imp o r t e qui d ' au t r e
c a r a c t � re
ou
liquide qui
é pa r gnant s que
p o ur prê t e r à un empr un t e ur qui
On p o ur ra i t c o n c ev o i r q u e
l ' on
a b e s o i n d ' un p r ê t
I l n ' y a en c e la a uc une pre s s i o n s u r l e s
ma ni è re .
Dé pô t s
inf l a t i onni s t e .
v i e n t d ' un c e rt a i n n o m b r e de pe t i t s
l o ng .
en
n ' a a u c une r a i s o n d·' av o i r un
On t rans f o rme une ma s s e d ' é pa r gne
r é un i t
l i quide
p r ix d ' a u c w
l ' e n s e mb l e d e c e s p e t i t :
dé p o sa n t s a i e n t é t é mi s d i re c t e me n t e n r e l a t i o n a u t ra v e r s
d ' une A s s e mb l é e Gé né r a l e
av e c
que l ' emprun t e ur ai t rem i s
dépô t s
de
c e s pe t i ts
i l y aura i t que lq ue
Là où
mé l a nge r
conf i é s
l ' o p é ra t i o n s e co r s e ,
e n que s t i o n s o n t
l e que l
mome n t - là ,
C ' est
ni s t e
On ne v o i t p a s p o u rqu o i
c h o s e d ' inf la t i on ni s t e
à l ' o r gani sme ,
b an c a i r e ,
ce
é p a r gnant s .
c o r r e s po nd an t a ux
c ' est
l à-dedans •
ma i s
dans
le
i l ne
fau t pa s
fa i t que
les
s u s c e p t i b l e s d e rev e n i r s u r l eu l
e t d o n c d e v o u l o i r r é c u p é r e r l e s d é pô t s qu ' i l s
dépô t s
A
de s b on s
le s deux pro b l � me s ,
dé p o s a n t s
l ' emprun t e ur e n que s t i o n e t
ont
à l ' in t e rm é d i a ir e fina nc i e r non
l ' a pr ê t é à l ' e mp run t e u r pri v é .
i l peut y
tr�s
avo i r une
c la i r .
pre s s ion inf l a t ionnis t E
Pourq u o i
une
pre s s i o n
in f l a t i <
?
G.ltL P. NO RD · Pl CAROl�
- B 1 5 -
Pa r c e qu ' i l y a d e ux a ge n t s
l ' e mprun t e ur e t
l e d é po s an t qui v i en t
qui d i s po s e n t du m ê me
l ' o r i gine e t
I l n ' y av a i t qu ' un
i l y a d e ux pe r s onne s
s ' e n s e rv e nt .
En ma t i è r e
de
t rans � o rma t i o n qui e s t
la
t rans � o rma t i o n e s t
il
n ' y aura i t pa s
de
t rans � o rma t i on ,
in� la t i o nni s t e ,
e x po s ée
( pa r
ce n ' e s t
c ' e s t le
f o rma t i o n ,.
t rans � o rma t i on
)
A pri o r i ,
le
été
r i s q ue e x i s t e ,
c e la s e me s ure
la s ta b i l i t é de s d é p ô t s
q u i n e s o n t pa s
que l l e me s ur e
t rè s
très
est
o�fert s
t e l l e qu ' e l l e e s t
Dé p ô t s
et
t ran s ­
ont
in� l a t i o nni s t e .
au trav e r s d e
calculs
c o mp l iqué s - en e s s ay a n t de vo i r dans
il y a eu dans la c o l l e c t iv i t é na t i ona l e au
Si e lle
s on t
la
il y a do n c un r i s q 1
e t -à par t i r d e que lque s
La r é p on s e à
qui me
re t ra i t .
les dépô ts
s i mp l e me n t
mo men t d e ux pe r s o nn e s qui av a i e n t
No rmand .
s in '
s t a b le s .
in� la t i onni s t e ma i s n o n pa s une na t ur e
A po s t e ri o ri ,
la
�ai t que
a u ri s q ue de
c ' e s t v o i r dans que l l e m e s ur e
s t ab l e s o u n ' on t pa s
pas
s a d é � in i t i on même ,
:t-1e s ur e r la r é a l i t é in� la t i onn i s t e de
été
:
r é c up é re r s on d é p ô t
p o uv o ir d ' a c ha t .
s e u l p o uv o ir d ' a c ha t à
q ui
au m ê me mo ment
les
le
même pouv o ir d ' a c ha t
la q u e s t i on e s t une
posée
" La
s t r i c t e me n t dans
t rans � o rma t i on de
ac t ue l l ement pra t i q u é e
r é p ons e d e
le s
t e rme s
1 1 é pa r gne
l i q ui d •
pa r l a Ca i s s e d e s
Ca i s s e s d ' E pa rgne e t d e Prév oyan c e p ré s e n t e ­
t-e l l e un c a r a c t è re
in� la t i o nni s t e
?"
La t ran s � o rma t i o n de l ' é pa rgne l iquide ne p r és e 1
te p a s
de
un carac t è re in� la ti onni s t e .
c ara c t è re
" Te l l e qu ' e l l e e s t ac t u e l l e me n t appl i q u é e "
renv o i e é v e n t ue l l emen t
à d e s d é � i c i t s dans
réa l i s a t i o n de
réa l i t é
ce
ne
à l a b a i s s e de s e x c é den t s
le s
r i s que
cai s se s ,
et
à c e mome nt - là o n aura i t
i n � la t i o nn i s t e .
s e rai t p l us un r i·sque ,
ce
s e r a i t une
le
" t e l l e qu ' e l l e
i n f l a t i o nni s t e .
S e l o n qu ' on me t
l ' ac c e nt
e s t ac t ue l l e m e n t pra t i q u é e " ,
pl ut ô t
pré s e n t e u n ri s quE
in� l a t i o nn i s t e .
Le
Ce
Elle
s ur
la r ép o n s e
est
plut ô t
o ui
ou
non .
G.R.E .P . NORD · PICAP.') IE
16 -
B
M.
S O LA NET . - V o u s av e z é t é
Je
te e x i s t e
t ou t à f a i t
r é s ume rai e n d i s a n t
t ou j o ur s .
ni s t e n ' e x i s t e pa s
A a u j o ur d ' hui ,
ont
été
ri s q ue inf la t i onni s ·
l a r é a l i s a t i o n inf la t i or
c e la
j us qu ' à main tenant
ne
se
les
s t ab l e s .
Je v o u s
dans
le
ou n ' a pa s e x i s t é p u i s q ue
me s ur e qu ' a p o s t é r i o r i pui s que
dépô t s
:
c la i r à mo n av i s .
s ' i l y a ins t ab i l i t é ,
ra p pe l l e que
la ma j o r a t i o n de s d é pô t s e t no n p a s dans
c ' esi
les dépô t s
eux-même s .
M.
S TRAUSS KAHN . -
que mo i
H.
J e v o i s que v o us
1
S OLANET . - Non ,
pas du t o ut
(
M.
STRAUSS KAHN . - La
"Le
lo geme n t
)
RIRES
s e c o nd e que s t i on
social
do i t- i l
?
Si
l ' é pa rgne a f f e c t é e
un
co llec tifs e t
à
f inanc ement
ce
l o ge me n t
?"
sav e z vo us -mê me s ,
été
de
priv i l égi e r à
c o l l ec tifs ,
collectivités
s e mb l e p a s avo i r
p l ut ô t dans
la f o i s
le
de
no tamme n t
c ' est
un e
c e que vo us
le s d é c l a rat i o n s q ui o n t
le
se ns
l o ge m e n t
e f f e c t i v e me n t
s o c ia l e t d ' autre
r é gi o na l i s a t i o n
le s
C ' est
é c o nomi q ue .
p e ux v o u s d i r e
au t r av e r s d e s p r o c é d ur e s
me n t s
s o c i a l 4 o i t- i l co n s e rv e r
genre d e que s t i o ns .
à s av o ir que
f a i t e s al l a i e n t
?"
" La f inanc e me n t d ' é q ui ­
I l ne me
que s t i on d ' o r i e n t a t i on po l i t ique
je
du
c o mmen t r é muné rer équi t ab l e­
qua l i t é pour r é p ondre à c e
Ce que
et
oui ,
du
c a ra c t è re priv i l é gi é
c o l l e c t if s
c o ns e rv e r un c a ra c t è re priv i l é gi é ,
Sur l a p r e m i è r e que s t i ôn
pe me n t s
s ' é nonc e a is i
f inan c e m e n t d ' équipeme n t s
dans que l l e me s ur e
me nt
a ur i e z mi e ux ré p ondu
,
les
pa r t
équipe­
é q u i p e m e nt s r é gi onaux d e s
locales .
C.R. E P. NORD · PI CAR DIE
-
Ma i s ,
si le
l ' in t é rê t é c o n o mique
17 -
B
" d oi t - i l "
:
non ,
c ul i è re du p o in t de vue
de
est
n o rma t i f au plan d e
i l n ' y a a u c une rai s o n par t i ­
l ' in t é r ê t é c o no mique po ur
v o u l o i r f inan c e r de f a ç o n p r iv i l é gi é e
l ' équi peme n t
c e l a s e di s cu t e ra i t ,
l e l o geme nt
�� i s
que s t i o n c o mme
donc
mai s
en t o us
j e c r o i s qu ' i l
cas
faut
" e s t - i l amené à
"
c o lle c t
s o c ia l .
l i re l e do it- i l de
cet
" d o i t - i l à l ' av e ni r " ,
c ' e s t une que s t i o n p o s i t i v e e t non pa s une que s t i on
no rma t iv e
e t dan s
é c o no mi q ue .
ce
C e que
ça a l la i t ê t re
le
c a s - là c ' e s t
une que s t i on de
j ' a i ent e ndu d i re
cas ,
po uv o i r pe rme t t an t de
ma i s j e
d i re
n ' ai
po l i t iqu
c ' e s t q ue
c o mme v o u s
pa s de c o mpé t e n c e de
" ce la v a ê t re f ai t ains i o u
a i ns i " .
Le d e ux i è me a s pe c t
t e c hn i q ue
:
" S i o ui ,
la q ue s ti on e s t p l us
c o mm e n t r é muné re r équi t a b l e me n t
l ' é par gne aff e c t ée à
C ' est
de
ce
financ e me n t
?
Il
.
l ' é t er ne l prob l è me
I l fa u t demand e r p l u
à l ' impô t e t m o i n s a ux c o n t rib uab le s ,
re r
l ' é pa rgnant
la b o u t e i l l e à
et
mo i n s f a i r e
1 ' encre
.
i l fa u t mi eux r é mun é ·
pay e r l ' emprun t e u r .
C ' es t
t ra d i t i onne l.le .
I l y a de ux ch os e s qui pe uv e n t ê t re fa i te s .
D ' a b o rd ,
b i en s ûr
on pe u t
l ' e m?run t e ur d ' un c ô t é ,
l ' autre
q ui
côté .
paye ,
gnan t ,
Ce la
dans un a u t r e
Il
l ' Eta t ,
c ' es t
cas
le
de
�e l
t é na t i ona l e
pr i o r i t a i re
s i .on
entre
le
l
ai de
�é e ,
il
t aux c ré a nc i e r e t
pa r t .
pay e r
la
co l l e c t i v
c e l a do i t avo ir un car a c t è re
une
r é p on s e qui e s t
une r é p ons e de Ga s c on e t q u i e s t que
d ' i n t e rmédia t i on
certains
qui
l ' é pa
?
Il y a q uand même
mo ins
c o n t r i b ua b l e
gén é ra t i on s po n t a
rémun é re r e n fa i s a n t
t r o uv e que
le
l e c o n t ri b ua b l e
t a ux déb i t e ur s e t ro uv e que lque
Co mme n t
c ' es t
c o n t r i b uab l e q u i a i de
c ' e st
n ' y a pa s
f a u t b i e n q u e l e d i f f é r en
le
Soi t bonifier
s oi t b o ni f i e r l e d é p o s an t de
coûte à
dans un c a s
l ' emprun t e u r .
t ouj ou rs b o n i f i e r .
cas ,
sont ,
dans
r e la t i v e me n t
une
un pe u
le s c o û t s
c e r t a in e me s ure e t
élevé s
pour
e n FRANCE .
C.R.E. P. NORD - PI CARDIE
'·
- B 18 -
ces
c o ût s ,
à l ' he ure
On d o i t
po uv o i r rédui re
c ' est à
la �ois
,
ces
c o ût s ,
e t rédu i r e
la q uadra t ure d e
ré s o udre
t o ut
mi e ux rémun é r e r l ' é pa rgnan t e t moins �ai re
pa y e r l ' emprun t e ur .
Le s ma r c h é s
à c o û t nul .
un
de l ' argen t ,
Po ur o rgan i s e r un ma r ché d e
pap i e r e t un c ray on ,
En � ai t ,
de s
é v i demment
coûts
e n thé o r i e � o n c t i o nne n i
ce
a u t rement d i t ,
n' est
ge s t i on q ui
de
La r é � o rme
sn t
pa s
le
très
l ' arge n t ,
il
�au t
c ' es t rie n du t o u t .
c a s p arc e qu ' i l y a
imp o r tan t s .
s o uhai ta b l e ,
me
s e mb l e - t - i l ,
des
c i r c u i t s d e � inanc eme n t en Fra n c e ,
do i t
de s c l o i s onne ment s ,
c o ût s d ' int e rmédia t i o n
à diminue r c e s
co nduir e e n é v i t an 1
e t donc à pe rme t tre à l a � o i s une me i l l e ur e rémuné rat i on
et
un mo indre
coût .
S o y e z per suad é s q ue
c e la
n' ira pa s
très
lo in .
Le s
po s s ib l e
de
c o ût s d ' in t e rmédia t i on ,
les
réduire ne
�ai t de l e s réduire
s on t pa s
même
élevés
s ' i l me
s e mb l e
au p o i n t q u e l e
� e ra i t gagner éno rméme nt .
Quand on aura rédui t pa r une r é � o rme qui
c o mp l i q u é e
- j e n e s u i s pa s du même
MA V OUX q u i ava i t
c e t t e amb i t i on ,
p e uv e n t ê t re p r o p o s é e s
q uand e l l e
auro n t
é té ,
ayant
av i s que l e
d ' au t r e s
t o uj o ur s
s e ra ma t é r i a l i s é e � t que
a u mo ins p o u r par t i e ,
amé l i o r e r l e ur e � � i c a c i t é ,
éno rméme nt e t d on c
s er a
ra pp o r t
conceptions
c e t t e même amb i t i o n­
les
c i rc ui t s � i na nc i e r �
o r gani s é s d e �aç on à
on aur a gagné un pe u ma i s pa s
o n re t o mb e ra s ur l ' a r b i t rage
de
t o ut
à
1 ' he ure �- s av o ir qu 1 o n ne p e u t pa s donne r p l us à 1 ' emprun­
t e ur
.
•
.
b re � ,
c ' est
Ce que
a
pe u de - r a i s ons
un
la
c o n t ra ir e .
l ' o n pe u t � a i r e
po ur que
exc é d e nt s
lorsqu ' i l a des
à
le
S o c i é t é Gé n é r a l e qui ,
t a ux qui pe u t ê t re
toute�ois ,
c ' e s t qu ' i l
l e C r é d i t Ly onna i s ,
le s
ce
y
pa r ex e mp l e ,
s u r l e ma r c hé mo n é t a i re
prê t e
j o ur- l à ,
aura un dé � i c i t à
pa r
ra i s o n s d i c t é e s
é l e v é pour de s
la d é � e n s e du �ran c .
Je
je
ne
que ,
s u i s pa s
si
dé � e ndre
n ' ai
le
j ama i s
s eu l ,
r é u s s i à c o mpre ndre ,
p o urquo i
sur l e ma r c h é mo n é tai re
le
f ranc ;
adme t t o ns que
ce
ce
so i t
qui
he ure u s e me n i
i l � a l l a i t ab s o l umen t
le
e s t aus s i
t a ux é t a i t é l e v é
c r i t iquab le ,
un b o n o b j e c t i f
;
p o ur
ma i s
o n v e u t d é f e ndre
C.R.E . P. NORD PIC�R DIE
·
- B 19 -
la pa r i t é de
c e la · il
la mo nna i e
s ur
change s
et
p o ur
f a u t av o i r s ur l e mar c hé mon é t ai re un taux de
rémun é ra t i o n d e s d é pô t s de
C ' est
le ma rché d e s
non-ré s i d e n t s qui s oi t
é le v é .
un po int .
��i s ,
di r e c t e ur de
po urqu o i f aut- i l q ue
l ' é change de c ré anc e s
b an c a i r e s qui s o n t
t a ux s o i t
pa rc e que
le
le
t aux
e nt re de ux r é s e a ux
t o u t à f a i t pa ra l l é le s
Pourq uo i fau t - i l q ue
ma rché moné t a i r e ,
ce
en Franc e .
ta ux e s t à
18
%
s ur
le
l e C r é d i t Ly onna i s prê t e à 1 8 �h à l a
S o c i é t é Généra l e c e
qui ,
b i en s ûr ,
c on s é q ue n c e s imp o r t ant e s
qu ' e l l e p e u t a c c o rd e r à
s ur l e
ses
par l a
s u i te aur a d e s
c oû t moyen de s
P.M.E . ,
c r édi t s
c ' e s t que lq ue
qui ne m ' a j a ma i s paru s.i mpl e e t qui
est
c ho se
c o mpl è t ement
con t radi c t o i re pui s q u ' i l n ' y a pa s b e auc oup d ' e ns e i gn e me n t �
q ui v a l en t grand cho s e
y e n a au mo ins un ,
e n ma t i è re
c ' est
é c ono miq ue ,
l ' i d é e q ue
ma i s
il
s i on a de ux o b j e c t i f �
i l f a u t av o ir deux ins t rument s .
Or ,
j e c t i f qui
me n t s
là . i l y a deux
o b j e c t if s d i f f é r e n t s ,
e s t de pe rme t t re un f ina nc e me n t de s
aus s i peu cher que
e s t de d é f endre
le
po s s ib le ,
un a u t r e
de
s e rt
à défend r e
s ur l e mar ché moné t a i re ,
si
etc ,
le
et
t a ux qui
t a �� d e b a s e
s e rt
de
un a u tre
:
un in s t rume nt
franc q ui e s t l e
e tc ,
c ' e s t né c e s s a i r e
l iq u i d i té
inv e s t i s s e ­
f ran c .
qui e s t un t aux qui
é levé
ob­
un a u t r e o b j e c t i f qui
I l faut d o n c d e ux in s t rume n t s
taux
un
qui peut ê t re
ins t rume n t qui e s t
pour
e n t re b a nque s e x c éd e n t a i r e s
l es
é c han ge s
e t b anq ue s
déf i c i­
tai r e s .
La mi s e e n o e uv r e d ' un mé c an i s m e
q u i prend l e n o m b ar b a r e d e d é c o nne x i on de s
b i en c e q ue
c e l a v e ut
imp o r t a nt e du m o d e de
de me t t re
pa s s e
et
un
p r o che
de
s uppo s e
une
c e t t e na t u r E
t a ux - o n v o i t
r é f o rme
re l a t iv e me r
f ina n c e m e n t de s b anque s e n Fra n c e ,
s y s t è m e qui
aux E t a t s -Un i s
p l us
di re-
de
et
c e qui
s o i t moins
pro che
e n Angl e t e r r e à
de
c e q ui
se
l ' heure a c t ue l l e ,
s e pa s s e au J a po n e t q ui p e rme t
G.R.E.P. NORD · PI CARDIE
20 -
- B
la d é c o nnexion d e s
. ha l e ine ,
t aux .
l e s b anqu i e r s
change ra i t
tra i t d ' av o ir de s
b e a u c o up moins
Ha i s ,
t a Q� de
pa r c e que
élevé .
le
c o ût
la b anque
s ' est
Si e lle
ce
change
le
moyen de s
n ' e s t pa s
épargnan t s ,
le
le
re s s our­
coût
s imp l e m e n t
c ' es t
aus s i
ref inan c é e à l a marge
s ' es t
r e f inanc é e moins
on c o mp r end qu ' e l l e r é munè re m i e ux s e s
c e la
c e la
é l ément va dans
C ' e s t c e q ui d é t e rmine
la r é mun é r a t i on de s d é p ô t s d e s
le mar ché moné ta ire .
pa r c e que
prê t s aux e mp run t eurs q u i s o i e n t
moy e n de prê t s aux e n t r e p r e ne ur s ,
la f a ç on d o nt
cet
l o ngue
c e t t e que s t ion par c e que c e la pe rme t ­
é l ev é s
s e r a i t m o in s
une r é f o rme d ' a s s e z
n ' y s o n t pa s prê t s
leurs hab i t ude s .
s e ns d ' un e ré pons e à
ces
C ' est
é pa rgnan t s
s ur
cher
s an s q u e
t a u x a uque l e l l e prê t e .
I l y a l à de s
arb i t r a ge s qui p e uv e nt ê t re f a i t s
qui c ondui r a i e n t à di minue r l e pr o f i t d e s b anque s q u i e s t
taxé
une
et
r é c up é r é
par
l ' E tat ,
s o l u t i on d i r e c t e qui
pl ut ô t que d ' av o i r d e s
s im p l e d ' av o ir
f e r a i t appa raî tre de s v ra i s
prix faus s é s
ra t ion du s ur p l u s q u ' a géné r é
de s
i l e s t p l us
ces
et
prix
ens u i t e une r é c u p é ­
prix faus s é s au trav e r s
c ai s s e s d e l ' E ta t .
Vo i l à c o mme n t j e ré pondrai à c e s deux que s t i ons
t.R.E . P. NORD · PICAR DIE
- 1 c -
15
H
M.
30
50 LA N E T .
- S u R L E D E R N t E R P O t N T , J E s u t s cr A c co R e A V E C vo u s ,
O N P E UT CON C E VO I R L E S C E U X MA R C H É S S I J E P E U X E M P L O Y E R C E T E R M E , I L
E ST C E R TA I N Q U E C E LA A T O U J O U R S É T É C O N T R A I R E A U X HA B I T U D E S F R A N Ç A f S E S .
0 N V A Q U A N D M�ME P R OG R E S S I V EME N T DA N S C E S E N S - L À À P A R T I R
C U MOME N T OÙ O N S U P P R I ME , DA N S L E S FAI T S , L E S COMPT E S À T E R ME A U X
Rio.
RT I CU L I E R S ,
À
P A R T I R C U MO ME N T O Ù I L E S T Q U E ST I O N C E S U P P R I ME R L E
MA R C H É MO N ÉT A I R E À C E R TA I N S "I N ST I T UT I O N N A I R E S" , O N VA U N P E U DA N S
C ETT E V O I E - L À .
L E P R O B LÈ ME ( E T L À , J E PAR L E
À
T I T R E PE R S O N N E L , E T N ON P A S
A U N O M C E S CA I S S E S cr E PA R G N E ) E S T C E S A VO I R DA N S Q U E L T Y P E Ct O R GA­
N I S AT I O N F I N A N C I È R E ON V E U T A L LE R . L E S TAU X E N T R E B AN Q U E S N E S O N T
P A S O BL I GATO I R E ME N T L E S TAU X C U MA R C H É , MA I S Q U E LQ U E FO I S L E S TAU X C U
MA R C H É + Q U E L Q U E C H O S E , E N FON CT I O N C E LI E N CA CR E ME N T C U C R É DI T .
I L E S T B I E N C E R TA I N Q U E T O UT E R È G L E A S A C O N T R E P A R T I E ET
TO UT S Y S T È ME CONT R A I G N A N T AT T I R E O B L I GATO I R EME NT C E S I MP E R F E CT I O N S
s u R crAu T R E S P LA N S . Cr E S T L À o ù E ST T O U T E LA Q U E ST I O N . N o u s s o MM E S
DA N S U N S Y S T È ME F I N A N C I E R E N B O N N E P A R T I E SO C I A L I S É , S A N S L t AV O U E R .
C E Q U I V E U T C l R E Q U t l L Y A U N C E R T A I N N O M B R E C E DÉ S É Q U I L I B R E S OU C I A N O ­
MA L l E S Q U I E X I ST E NT E T Q U I F O N T Q U E C E S Y S T È M E N I E S T P A S TOTA L E ME N T
CO H É R E N T P A R R A P P O R T A U X O BJ E CT I F S .
M.
-
ST R A U S S - K A H N .
V o T R E P R O PO S I T I O N E S T CON C Q U t l L VAUT Ml E U X
LIAVO U E R ?
M.
SO LA N E T .
- J E O I S Q UJ I L VAUT MI E U X L t AV O U E R Ot U N CÔT É o u O E
LJ A UT R E , J E N E F' R E N O S FI A S F' O S I T I O N Fl O U R SAVO I R V E R S O Ù I L FAUT A L L E R ,
C E N t E S T F' A S MO N R Ô L E
M.
IL
S T R A U S S-KA H N .
y
•
- J u s Q u r À LA R É FO R ME M A R G E L L I N Q U I DAT E o E 1 9 7 1
AVA I T U N SY ST È ME Q U I AVA I T T O U S L E S D É FAUT S OU MO N C E PAR C E Q U ' I L
AV A I T É: T É: MI S E N F' LA C E F' A R COU P S S U C C E S S I F S Q U I S E C O N T R A O I SA I E N T LI U N
Lt AUT R E . E N S O l Ct É T A I T U N B O N S Y ST È ME MA I S T R È S CO MP L I Q U É: F' A R C E Q U E
MI S E N P LA C E P A R P E T I T S B O U T S .
C.R.E. P. NCRO PICAROil:
·
- 2 c -
P u 1 s , LA . R É FO R ME M A R G E L L I N , DA N S L E S E N S c• u N P L u s G R A N e
L I B É R A L I S M E , V O U LA.N T CA LQ U E R LE S Y ST È ME F R A N Ç A I S S U R LE SY S T È ME A N G L O ­
S A X O N , A MI S E N P LA C E U N MA R C H É MO N É T A I R E
Q U I A C O N S I O É R A B L. E ME N T
R E N FO R C É L E A 0 L. E C U MA R C H É MO N ÉT A I R E .
O N E ST DA N S U N S Y S T È ,... Q U I E S T U N P E U HY B R I D E , CI E ST - À- C I R E
A V E C D E S ST R U CT U R E S QI U N E É CO N O MI E OÙ L E P O I D S D E t.. r E T AT E S T T A � S
1
MP O R TA N T , MA I S Q U I A É T É MI S S O U S L. I O R G A N I S AT I O N OI U N S Y S T È ME
1.. 1
B É R A L.
A U T R A V E R S D E LA R É F O R ME M A R G E LL. I N .
LA C O N TR A D I CT I O N E NT R E C E S D E U X A S P E CT S
QUE
BIEN.
FA I T , E F F E CT I V E ME N T ,
N O U S A VO N S U N S Y S T È ME F I N A N C I E R Q U I N E MA R C H E P A S P A R FA I T E M E N T
I L FAU D R A I T , S O I T E N F A I R E U N S Y S T È ME C O MP LÈ T E M E N T L. I B·É R A L. , C E
Q U I N E S EM B L E P A S �T R E LI O R I E N T AT I O N O U J O U R , S O I T E N FA I R E U N S Y ST È ME
B E A U C O U P P LU S CO N T R Ô L.É CO MME L E SY S T È ME JA P O NA I S .
C.R.L?. NGRD PI CAR91E
·
- 3 c -
M . SO LA N E T .
-
J e: V O U D R A I S P R O F I T E R D E C ET T E R É U N I O N P O U R , MO l
A U S S I , VO U S D I R E Q U E L Q U E S MOT S S U R L E S P R Q- B L.È M E S D E t.. I AV E N I R D E S
CA I S S E S DI E PA R G N E ,
I NVITÉS
À
PART I CI P E R
E N E F F ET , DA N S Q U E LQ U E S J O U R S , v o u s A LL E Z It T R E
À
D E S R É UN I ON S O Ù VOUS A U R E Z
À
C I R E Q U E LS S O N T
V O S S E N T I ME N T S ,
J e: V O U D R A I S OI A BO R D FA I R E t.. E P O I N T S U R t.. E S N O M B R E U X G R O U P E S
Q U I T R A VA I L L E N T S U R t.. I AV EN I R C E S CA I S S E S DI E P A R G N E , J e: N E P A R t.. E P A S
o E t..A C o MMI S S I O N OA U T R E M E P U I S Q u e: so N R O L.e: N r e: sT P A s o E s E P R É o c­
cu P E R D E S CA I S S E S DI E PA R G N E E N T A N T Q U E T E LL E S , MA I S D E t.. I É P A R G N E
EN G É N É RAL.
LA Q U E ST I O N N I E ST D O N C P A S LÀ.
J e: D I R A I S I MP L E M E N T Q U I E N D E H O R S OE ME S C E U X V O I S I N S , N O U S
A VO N S U N H O MME O E C H E Z N O U S Q U I P A R T I C I P E
À
C E T T E C o MMI S S I O N ,
I L.
s r AG I T o e: R o G E R LA G RA N G E o e: t..A C A I S S E o • E P A R G N E o e: C H � t.. o N s , c• e: s T
U N H O MME T R È S E F FI CA C E DA N S N OT R E R É S EA U P U I S Q U l l t.. E S T V t c e: - P R É S I D E N T
o e: s o N U N I O N R É G I O N A L E .
B R E u s e: s A N N É E S P U t S Q U f t
t..
J e: coN N A t s R o G E R LA G R A N G E o e: P u l s o e: N O M­
F A I S A I T P A R T I E O E t..A C o MMI S S I O N P A R "I � A I R E
N A T I O NA L E t.. O R S Q U E J I E N ÉT A I S MO I -M !t M E P R É S I D E N T .
J e: v o u s R A P P E L. L. E Q U I A U DÉ B U T C E t.. I A N N É E , t.. t U N t O N N AT I O N A L. E
AVA I T O É C I O É O E S E t.. A N C E R ,
( ET
O E t..A N C E R t.. E S C A I S S E S ot E P A R G N E ) OA N S
U N E G R A N D E R É F L E X I O N S U R C E V A S T E S U J E T E N S E F I XA N T U N P R OG R AMME
R E L.AT I V E M E N T D É T E N D U C E FA<i O N
N A T I O N A l.. C E
V OT E S
CE
QUE
NOUS
NE
F' A S
ot R E
F' R É F'A R I O N S
N OT R E CO N G R È S
1 983 ,
C Eci
t.. E S
À
A
É T É u N F' E u , F' O U R
C E S MO I S C E M A t E T J u t N D E R N I E R S
a E A u co u F' , a o u t.. E V E R S É F' A R
QUI ,
S 1 1 t.. S N f O N T
F' A S
MO D I F I É
G.R.L P. NORD · PICA �DIE
- 4 c -
L. E
A
FO N D
ÉTÉ
AVEZ
CU
À
OIT
CES
D E M E N T"
PROBL
C E
È ME ,
EN
ONT
-l.. À
MO M E N T
:
À
PROPOSITIONS
"
FA I R E ,
SUR
DE
N OT R E
C LA I R E ME N T
C
TENU
L. E S
DE
L. I
ET
É G A L E ME N T
A
C
t.. r
AU
BON O ,
ET
NOUS
TIQUES
BEAUCOUP
,
I L.
SI
P L. U S
N OU S
VO U S
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N E
NOUS
DE
ET
VOUS
A
-
SAV E Z
CR
ÉÉ
UN
ET
ET
NOS
N OT R E
N E
D EV I O N S
QU E
CONGR
R
T E L.
PAS
DEV E N U S
NOUS
ÈS
ET
P l.. U S
Q U E L. L. E S
NOUS
D EV I O N S
É G I O N A L. ,
L. E
IGNORER
O B L. I G AT O I R E S
DO N N
FAI R E
É E S É CO­
PART I C U LI
PRIS
ÉA S ,
CE
NOUS
É G I O N A L I S A T I O N . f L.
�T R E
R
Q U ' I L.
DEV IONS
N O U V E L. L. E S
PAS
AL
NOMBR E
MI N U T E S .
E PARG N E ,
L. E S
CE
QUE
C E R TA I N
Dt
S ERAI E NT
V O U L. I O N S
I NT E R N E S
N I V EA U
TENU
É L E CT I O N S ,
C E S
UN
P R É S I D E N T MA U RO Y .
L. E
COMPT E
CE
É
CE
È R E ME N T
NOUS
VIT E S S E ,
ÉTA I E N T
L. E S
MO ­
P L.U S
AV O I R ,
C o N S E l L. S o t A O M I N 1 S T R A T I O N
ET
DE
NAT I O N A L E .
P i cA R D I E
Q U E
l.. E
GROUPE
A
I MM
É D I AT E ME N T
C o N S E I L.
DE
R
ot
PRI S
L. A
A O MI N I S T R A T I O N
ÉFLEXION
QUI
S I E ST
MI S
DE
AU
E T A , T O UT C E S U I T E , P R I S U N C E RT A I N N O MB R E D E CO N TA CT S P O L I ­
O U A U T R E S , D E FAÇ O N À
I L. FALLA I T
T ION
E F F ET ,
1 983
PAS
Q U E LQ U E S
AVO N S
QUE
L. E S
FO N CT I O N
ÉGIONALE
U N I ON RÉ G I ONALE
T R A V A I L.
OIT
E N VOY
CA I S S E S
DES
É C E N T R A L. I S A T I O N
EN
AU
R
NOUS
E N
D EP U I S
N o T R E R ÉG I O N No R e
B A L. L. E
FAI R E
DA N S
É L. U C T A B L. E M E N T ,
S T R U CT U R E S
S T R U CT U R E
DO N C
É S E N TA I T
SU RTOUT
S1
QUE
VOI R ,
DE
REPR
L. I A V E N I R
1 N
A
R EV I E N D R A I
P O U R F'R E N C R E
È R EME N T
P A R T I C U L. I
N OT R E
L. E S
É V O L. U T I O N É C O N O M I Q U E ,
CE
OIT
DEV I O N S
D I F I CA T I O N S
CE
P O LI T I Q U E S
P R O G R A MM E S
N O U S
N I ATT E N C E Z
FAUT
VOUS
LO R S Q U E
QUI
QU I ,
PRO PO S I T I O N S
N OMI Q U E S
É
JE
ÔT É ,
NOUS
C HA N G E M E N T S
C O MP T E
D E S
PA R L
f L.
R E S S E NTAI T .
A
L E SQ U E LS
J A CQ U E S P I E T T E
L. E S
I L.
,
EN
CA L E N D R I E R .
•
DOCUMEN TS
A
L. E
A TT E N T I O N
Lr U N I O N N A T I O NA L E
M.
É
MO D I F I
90NT
E S SAY E R
CES
DE
SAVO I R
À L. r J NT É R I E U R C E Q U E L.
CO N T E XT E
S E S I T U E R , CA R R É G I O N A L I SAT I O N E T D É C E N T R A L I SA­
MO T S Q U I , TAN T Q U I O N
NIA
PAS
MI S Q U E LQ U E CH O S E D E R R I È R E ,
N I O N T PAS U N S E N S S U F F I SAMM E N T P R É C I S P O U R P O U V O I R BJf.T I R ET B�T I R
S U R O U CON C R � T .
JE
N E
OIS
P A S Q U E C E G R O U P E D E R É FL E X I O N A I T E U T O U T E S L E S
R É P O N S E S A U X Q U E ST I O N S ,
MA I S
N O U S AVO N S Q UA N D M� ME E U D E S T E N DA N C E S .
LÀ- D E S S U S , E S T I N T E R V E N U U N N O U V EAU G R O U P E D O N T O N PAR L E
B E A U CO U P DAN S N O T R E R É S E A U , L. E G R O U P E
A N S IA N
Q U E J E P R É FÈ R E A P P E L E R
C.R. L P. NOR D · P! CARD 'f
- 5 c -
G R O U P E T A D E I P U I S Q U E , I N FI N E , I L. ME S E M B L E B I E N , A P R È S A VO I R P R I S
DES R E N S E I GN EMENT S , Q U E C E SOIT
À
L.A S U G G E ST I O N D E M . TA D E I Q U E C E
GROU P E AIT ÉTÉ CRÉ É ,
J r AV O U E AVO I R É T É U N P E U É T O N N É D E L.A FAÇ O N D O N T I L. A É T É
C R É É , O U P L. U S E XA CT EME N T D E L.A FAÇ O N D O N T L. E S C HO S E S N O U S O N T É T É
P R É S E N T É E S A U D É P A R T E T Q U I N E S E M B LA I E N T P A S CO R R E S P O N D R E
À
L.A
ST R I CT E R É A L I T É D E S C H O S E S .
C oMME OI HA B I T U O E , J I A I MI S U N P E U L E S P I E DS DA N S L. E P L.AT
E T JIAI E U DES R É P O N S E S P R É C I S E S D E L.A PART D E N O S AMI S Q U I É TA I E N T
À
L.I O R I G I N E D E T O U T C E LA . J E L E U R A l P R É C I S É Q U I E N D E H O R S D E T O U T
P R O B L È ME P O L I T I Q U E ,
J E S O U H A I T A I S , LO R S Q U E J E J O UA I S A U X CAR T E S ,
C O N N A f'r R E L.A R È G L E D U J E U , Q U I O N N E ME D I S E P A S Q U I O N J O U E A U B R I DG E
A LO R S Q U I O N A P P L I Q U E L E S R È G L E S D E L.A B E LO T E .
T o uT C E C I N O N P A S c o N T R E M . A N C I A N , Q U I N t É TA I T P A S DA N S
L. E CO U P , MA I S
C O N T R E · OIAU T R E S I N ST A N C E S , Q U I N t É T A I E N T P A S P O L I T I Q U E S
MA I S B E A U C O U P P L. U S É CO N O MI Q U E S , S U R L. E S Q U E L. L. E S J E N E MI É T E N D R A I
PA S .
Vo u s SAV E Z Q U I I L.
D I ZA I N E Q U I FI G U R E
À
Y
A D E U X P E R S O N N E S D E L.A R É G I O N S U R L.A
C E G R O U P E D E R É F L E X I O N , I L. S t AG I T D E M . LO T I G I E
E T o E M . M A N S I L LO N . C E s D E u x P E R SO N N E S , A V E C L. t A c co R o D E M . A N C I A l'
ME
F O N T R A P P O R T T R È S R É G U L I È R E M E N T C E Lf A V A N C E M E N T C E S T R A V A U X , C A R
I L. N E S I AG I T P A S Q U I O N S O I T 3 6 G R O U P E S
À
R É F LÉ C H I R S U R L. E M � M E S U J ET
ET Q U E T O U T C E C I S E P E R CU T E , I L. St A G I T Ot A L. L. E R
À
P E U P R È S T O U S DA N S
L.A M� ME VO I E ET Q U E C HA C U N D E S G R O U P E S P R O F I T E D E S R É F L E X I O N S D E
L. I A U T R E .
C o MME
1 1..
s E T R o u v E Q u E N OT R E G R O U P E o E R É F L E XI O N N o R e ­
P I CA R D I E A D É MA R R É R E LAT I V E ME NT E N A V A N C E P A R R A P P O R T À L.A R É F L E X I O N
N AT I O N A L E E T F' A R R A P P O RT
À
L. A R É F L E X I O N A N CI A N -TA D E I . I L. E ST A B S O -
L. U ME N T N O R MA L. Q U E N O U S L. E U R DON N I O N S N O S I N F O R MA T rO N S , T O U T COMM E I L.
E ST N O R MA L. Q U E J E V O U S L E S DON N E .
P o u R Q U O I A l -J E C O N T I N U É À A C CÉ LÉ R E R L. E T R AVA I L. O U G R O U P E
D E R É FL E X I O N N o R e - P I CA R D I E ? Cr E S T Q U t l l..
Y
A U N c E RT A I N N O M B R E D E
G.R.E.P. NGRfi - PICARDIE
- 6 c -
·
S U J E T S Q U I S E R E CO U P E N T A V E C I.. E S I NT E R R O G AT I O N S C E I..A c o MMI S S I O N
DA U T R E M E , ET P U i s Q u E t.. E 3 N o v E MB R E , J E oo 1 s �T R E , AV E c t.. E P R É S I D E N T
PE-\4-.f\ T
, AU D I T I O N N É P A R t..A CoMMI S S I O N DA U T R E M E ,
1 1..
ÉTAIT
B O N Q U E J f A I E C E RTA I N E S R E MO N T É E S C E I..A BA S E , N O N P A S N AT I O N A I.. E , MA I S
C E I..A R É G I O N , P O U R SAVO I R C E Q U E P E N SA I E N T !.. E S C A I S S E S ot E PA R G N E .
L E T RA V A I L. CO N T I N U E , C E Q U E J E VA I S V O U S P R É S E N T E R A U JO U R O I H U I ,
C E N I E S T P A S I..A C O N C I.. U S I O N C E I..A R É G I O N , MA I S U N C E R TA I N N O MB R E C E
CO N C L- U S I O N S C E C E G R O U P E C E R É F L. E X I O N . N o u s N I AU R O N S !.. E S CO N CL- U S I O N S
C E I..A R É G I O N Q U E I.. O R S Q U E V O U S A U R E Z P A R T I C I P É A U X R É U N I O N S OÉ P A R T EM E N T A I.. E S Q U I S O N T D É J À C O N V O Q U É E S . C e: N f E S T D O N C QU E V E R S L. E
1 5 N o v E MB R E Q U E N O U S P O U R R O N S FA I R E Ui'4 E S Y N T HÈ S E P O U R N OT R E C O NG R È S
R É G I O N A L. .
C E C I O I T , J E C R O I S N O R MA L. C E V O U S FAI R E P A R T O U P O I N T F A I T
P A R I.. E G R O U P E C E R É F L- E X I O N . J e: P E N S E Q U E ME S V O I S I N S N E MI E N V O U D R O N T
P A S C E I.. E FA I R E
1
C l , C l A U T A N T P I.. U S Q U E C E R TA I N S P O l N T S P E U V E N T É V E N -
T U E I.. L. E M E N T I.. E S
1
N T É R E S S E R , P O l N T S Q U E J E N E S E R A I P A S O B L.I G A T O I R EME N T
DA N S L. A P O S S I B I L- I T É C E o ÉV E L.O P P E R t.. E 3 N o v E MB R E P U I SQ U E , cE J O U R - L.À ,
J E J O U E R A I D E R R I È R E MO N CH E F D E F I L.E , ET Q U I U N C E R TA I N N OM B R E C E
S U J E T S N E S E R O N T P A S O B L-I GAT O I R E ME N T A BO R DÉ S .
" Lr é: v o t.. U T I O N C E S C A I S S E S o r E PA R G N E , R E C O N N U E P A R T o u s COMME
N É C E S SA I R E , NE P EU T SE FA I R E Q U E P A R P. A L. I E R S S U C C E S S I F S . EN E F FET , S I
t.. r É V O I.. U T I O N D O I T �T R E RA P I D E , . E L. I.. E DO I T AU S S I N E P A S �T R E U N E R É VO L.UT I O N Q U I F E R A I T CO U R I R I.. E R I S Q U E OI E NT AME R L.A CO N F I A N C E C E S DÉ P O SA N T S
(Qu i , DA N S I.. E U R G R A N D E MA J O R I T É , A P PA R T I E N N E N T A U X CO U C H E S I.. E S P L. U S
P O P U I..A I R E S D E I..A N AT I O N ) , E T Ot É B R A N I.. E R I..A ST A B I I.. I T É C E S 3 80 MI I.. I.. I A R O S
D E DÉ P ÔT S C E T O U T E S N AT U R E S D O N T L.A F U I T E OÉ S É Q U I I.. I B R E R A I T L. I É C O N OMI E
DU PAY S , N o s P R O PO S I T I O N S CO N ST I T U E N T DO N C U N E P R E MI È R E É T A P E V E R S
U N O BJ E CT I F F I N A L. À P R É C I S E R À L. A L.UMI È R E D E L.l E X P É R I E N C E A I N S I A C Q U I S E .
N o u s A L. I.. O N S A BO R D E R S U CC E S S I V E M E N T L. E S P O I N T S P R I N C I PA U X D E
C ET T E É V O L- UT I O N Q U I DO I T P R E N D R E E N COMPT E L. E S N O U V E I.. I.. E S DON N É E S
P O L. I T I Q U E S ET É CO N O MI Q U E S , P L. U S PART I C U L. I È R E ME N T DA N S L. E S DOMA I N E S D E
L. A D É C E N T R A L. I S AT I O N E T D E L. A R É G I O N A I.. I SAT I O N .
G.i f.P . :�O Ru PI CAR uli
·
- 7 c -
1
-
F I N A L I T É D E S CA I S S E S
01
E PA R G N E .
S t , J U S Q U t À MA I NT E N A N T L E oo u B L E FI N A L I T É c E s CA I S S E S
o r E PA R G N E ( s E R V I C E D E S D É P O S A N T S E N L E S A C C U E I L LA N T S A N S T EN I R COMP T E
O E L E U R R E N T A B I L I T É E T E N D É F E N DA N T L E MI E U X P O S S I B L E L E U R S É CO N O MI E S /
S E R V I C E D E S C O L L E CT I V I T É S LO CA L E S ET R É G I O NA LE S ET O U LO G E M E N T S O C I A L)
A CO R R E S PO N DU A U X B E SO I NS O E N OT R E É P O Q U E , A U J O U R OI HU I , I L Y A L I E U
O I A C T U A L I S E R N OT R E MI S S I O N E N P R E N A N T MI E U X E N COMPT E L E S P R O B LÈ ME S
P O S É S P A R LE D É V E LO P P E M E N T É CO N OMI Q U E ET L E U R S CON S É Q U E N C E S BON N E S
ET MA U VA I S E S .
E N C E Q U I C O N C E R N E LE S D É P O S A N T S , I L Y A L I E U D E LE U R
D O N N E R L E S P R O D U I T S I N DI S P E N SA B L E S À LA V I E DAN S L E MO N D E A CT U E L
E T A DA PT É S À L E U R CA S P A RT I CU L I E R ( P A R E X E MP L E D E MA I N LI I N T E R CO N N E ·
X I O N O U R É S EA U , LA CA R T E À MÉ MO I R E , LA G E S T I O N COMP L È T E C E S P R O D U I T S
A C H ET É S DAN S L E R É S EA u ) . I L Y A LI E U A U S S I D E P U I S LI A P P A R I T I O N O E
L' I N F LA T I O N À D E U X C H I F FR E S , D E L E U R P R O P O S E R C E S MOY E N S D E MI E U X
P R OT É G E R L E U R É PA R G N E E T S U R T O U T L E U R É P AR G N E O E P R É CA U T I O N N OT A M­
ME N T LO R SQ UI I L S t AG I T D E S MO I N S FAVO R I S É S . I L FAUT E N O UT R E I N C I T E R
LA C R É AT I O N C E C ET T E É PA R G N E S O C I A L E E N J U ST I F I A N T MI E U X LA MO D I C I T É
D E L A R É MU N É R AT I O N S E R V I E , CONT R E PA R T I E D E S P R t T S À T A U X BA S I N C I ­
TAT I F S À LA C R É A T I O N OI EMP LO I S .
E N C E Q U I CON C E R N E L E S C O L L E CT I V I T É S , I L Y A P R O BA B L E ME N T
L I E U or É LA R G I R N O T R E F I N A L I T É . E N E FF E T , L E S CAI S S E S o • E PAR G N E N E
DO I V E NT P L U S E N TAN T Q U E G R A N D S CO L L E CT E U R S OI É PA R G N E , I G N O R E R
Lr t N O U S T R I E , L E C oMME R C E E T LtA R T I S A N AT , P A S P LU S Q U I E L L E S N E DO I V E N T
I G N O R ER L A P A R T Q U I E L L E S O N T À P R E N D R E DA N S L' É LA BO RA T I O N D E L A P O ­
L I T I Q U E É CO N O MI Q U E R É G I O N A LE SA N S , Df A I L L E U R S , R E F U S E R L E U R R E S P O N ­
SA B I L I T É E N LA MAT I È R E .
I l - P R O D U I T S O F F E RT S .
A - P R O DU I T S O F F E R T S A U X DÉ P O S A N T S .
5 1 LE S P R O D U I T S A CT U E L LE ME N T O F F E RT S A U X DÉ P O SA N T S S O N T
N O MB R E U X E T VAR I É S ET COMME N O U S N E DÉ S I RO N S P A S T O M B E R DA N S U N E
G.R .E.P . NOR D - PICARD IE
- 8 c -
BANA L- I S AT I O N CO N T RA I R E
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N O T R E V O CAT I O N ET
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N O T R E R Ô L. E S O C I A L.
V I S C E S CO U CH E S L. E S MO I N S A I S É E S C E L.A P O P U L-A T I O N , N O U S D E VO N S
MA L.G R É T O U T O F F R I R U N E GAMM E MI N I MA L- E C O R R E S PO N DA N T A U X N É C E S S I T É S A CT U I
L. E S C E L.A V I E CO U R A NT E , GAMME S A N S L.AQ U E L. L. E N O S D É P O S A N T S S E R A I E N T E N
P R AT I Q U E O B L.I G É S OIA I... L. E R C H E R C H E R A I L.L.E U R S L. E S S E R V I C E S Q U J I L.S N E
P EU V E NT T RO U V E R C H E Z N O U S , N o u S D EV O N S OO N C T R È S RA P I D E ME N T O F FR I R
A U MO l N S L. E S P RO C U I T S S U I VA N T S :
- CA R T E C E P A l E ME N T N AT I O N A L- E ET
- CAR T E C E R ET RA I T S L.A
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1
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P L. U S O É V E L.O P P É E P O S S I B L. E
T E R ME P O U R L. E S A s so c i AT I -o N s E T O R G A N I S M E S So c i A u x
0 R G A N I S ME S H . L . M .
- CO N S E R V AT I O N E T G E S T I O N C E S V A L. E U R S S O U S C R I T E S
À
NOS
G U I C H ET S
- A C C È S A U MA R CH É O.E S O B L- I G AT I ON S ET P L.U S P A RT I CU L. I È R E ME N T C E
C E L. L. E S
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T A U X VA R I A B L-E S
- U N N O U V E A U P R D O U I T O U U N N O U V EA U MOY E N C E P R O T E CT I O N C E
L.I É PA RG N E C E P R É CA U T I O N Q U I E S T L. A P R E MI È R E C E S É PA R G N E S P O P U L-A I R E S ,
N o u s N O U S P E R METT O N S OI I N S I ST E R S U R C E D E R N I E R P O I N T ; E N
E F F ET , S l l l... E S T B E A U C O U P Q U E ST I O N D E P U I S Q U E L.Q U E T E MP S C E L.A P R OT E C­
T I O N C E L.I É PA R G N E P O P U L-A I R E , C E C I E ST S O U V E N T A C COMPAG N É OI U N E P R O PO ­
S I T I ON C E C R É AT I O N O I U N N O U V E A U L. I V R ET P I... U S O U MO I N S A S S O R T I OI U N I NT É R � T
P R OG R E S S I F E T OI U N BL-O CAG E MI N I MA L. C E S FO N D S . U N T E L. P R O DU I T , Sf i L.
P E U T �T R E U T I L.E , N E P E UT � T R E CON S I DÉ R É Q U E COMME U N N O U V EA U P R O D U I T
F I NA N C I E R S I I N S É RA N T OA N S L. A GAMME C E C E U X E X I STANT E T N O N COMME U N
MOY E N S O C I A L. C E P RO T E CT I O N C E L.I É P AR G N E C E P R É CA U T I O N L.A P L. U S P O P U ­
L.A I R E , N E S E R A I T - C E Q U I À CA U S E O U B L-O CAG E P R É V U .
N o u s R A P P E L.O N S S U C C I N CT E ME N T N O S P R O PO S I T I O N S E N L.A MAT I È R E ,
P R O P O S I T I O N S V I E I L.L. E S C E P R È S C E O I X A N S :
- CHAQ U E A N N É E I L. E S T CO N ST A T É S U R L. E L I V R ET A ou C H E F C E
FAMI L.L.E ( Au S E N S F I S CA L. OU T E R ME ) , L.A S O MME MI N I MA L. E L.A I S S É E E N OÉ P ÔT
T O U T E I... I AN N É E ,
C. IU P. �!!PO · P!C;\ RDJE
- 9 c -
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� T R E P R É C I S É O U MO D I F I É ) R E Ç O I T U N COMP L É M E N T C E R É MU N É R AT I O N C A L C U L É
P A R LIA P P L I CAT I O N C I U N T A U X É G A L À L A D I F F É R E N C E E N T R E L I A U G M E N T AT I O N
c u e c OT c E
LA
v t E E T LA R É Mu N É R AT I O N N O R MA L E c u L i v R ET A .
C E C I P E R ME T T R A I T CAN S N OT R E E S P R I T U N A J U S T E M E N T E N VAL E U R
CO N S T AN T E C E LA S O MME Q U E T O U T MÉ N A G E E S SA Y E C E METT R E C E CÔTÉ
P O U R P A R E R A U X C O U P S OU R S T E L S Q U E , O B S È Q U E S , I N T E R V E N T I O N CH I ­
R U RG I CA L E , MA LA C l E , A C C I D E N T C E V O I T U R E , COU P S O U R S DO ME ST I Q U E S , E T C .
,
, n
S t LA S O MME C E 6 . 0 0 0 F P E U T P A R A IT MO D E ST E À C E R TA I N S , J E
R A P P E LL E Q U E LI É N O R ME MAJ O R I T É C E N O S L I V R ET S , L I V R E T S V R A I ME N T P O P U ­
LA I R E S C E LA P A R T I E L A MO I N S FAVO R I S É E C E N O S PO P U LA T I O N!$ ,
E S T I N FÉ ­
R I EU R E , EN NOMBR E , À 6 . 0 0 0 F .
J E R A P P E LL E Q U E , P O U R LA P A R T I E LA P L U S PO P U LA I R E C E N O S
CLI ENTS ,
1
L N E S I AG I T P A S
0
l A V O l R U N N O U V EA U P R O C U I T COMP LI Q U É , C ETT E
C L I E N T È L E D É S I R E C E S C H O S E S S I MP L E S . E LL E N E C E MA N C E P A S C E S S O MM E S
A S T R O N OMI Q U E S , MA I S A U MO I N S C E R ET RO U V E R S O N É PA R G N E CO U P S OU R S , E T
CI E S T C E L L E - L À Q U E N O U S D E VO N S P R É S E R V E R .
11 8 - P R o c u t T S O F F E RT S A U X Co L L E CT I V I T É s .
LA c É c E N T R A L I SAT I O N , LA R É G I O N A L I SAT I O N ET T O U T C E Q u t
E N D É CO U L E , MO D I F I E N T Lt É: TAT A CT U E L D E S C HO S E S . E N PA R T I C U L I E R ,
LA CR É AT I O N ct u N C o Mt T É c E s P R � T s ( A R T I C L E 4 8 T E R cu P R O J ET C E Lo t )
E T LA R É O R I E N T AT I O N C E S
5.
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MA I S T R È S S I G N I FI CAT I V E C U C o N S E I L R É G I O N A L CA N S S O N CA P I T A L , N O U S
O B LI G EN T À I N T É G R E R C E S N O UV E LL E S DON N É E S CA N S N OT R E A CT I V I T É ET
CA N S N O S R A P P O R T S A V E C LA CA I S S E C E S D É P ÔT S .
E N E F F E T , S I LA R É G I O N CO l T P O U VO I R J O U I R CI U N E C E R T AI N E
A U T O N O M I E C E F I N A N C E ME N T , C E CI V E U T C I R E Q U E N OT R E C O L L E CT E S E R A
DI V I S É E E N T R O I S ( ET N O N E N C E U X COMME MA I N T E N A N T ) : U N E P A R T A F F E CT É E
A U X B E SO I N S C E S CO L L E CT I V I T É S LOC A L E S ET R É G I O N A L E S , U N E P A R T A F F E CT É E
À
LA P É R É Q UAT 1 O N NAT I O N A L E ET E N OU T R E U N E P A R T A F F E CT É E A U X B E S O I N S
É CO N OMI Q U E S R É G I O N A U X . C ETT E E NV E LO P P E R É G I O N A L E , M� ME S I E LL E E ST
DÉ PO S É E MAT É R I E L L E M E N T À LA CA I S S E C E S D É PÔ T S , D E V R A 'ê:T R E " A DMI N I ST R É E"
C.R.E. P.
NORO · PI CARDIE
- 10
c -
P A R L. E S CA I S S E S ct E PA R G N E A U N I V E AU R É G I O N A L. ET A F F E CT É E CA N S L.E
c A e R E cE L. t A R T r C L.E 4 8 T E R P A R L. E S CA I S S E S c r E P A R G N E . SoN MO N T A N T
S E RA A F F E CT É À C E S P R � T S CU T Y P E C E C E U X Q U E N O U S C O N N A I S S O N S C É J À
O U À C E S P R �T S C E T Y P E N O UV EA U E N FAV E U R C U C o MME R C E , C E L.tA R T I S A N A T
E T C E L. d N O U ST R I E A U T RAV E R S C E S S . D R , O U C E T O U T AUT R E O R G A N I SM E
•
S P É C I A L- I S É . L E V O L. U ME C E N OT R E CO L.L.E CT E T R A C I T I O N N E L. L. E R I S Q UA N T
C E N E P A S S U F FI R E P O U R S U B V E N I R A U X
B E SO I N S C E L. A R É G I O N , N O U S
C E MA N CO N S U N AMÉ NAG E M E N T C E L. A L.O I M t N J O Z V E R S L. E SY S T È ME EMP L.OY É
E N A L.s A C E M o s E L. L.E . E N o uT R E , L. E s CA t s s E s c• E P ARG N E D E V R O N T L-AN C E R
E T P L.A C E R A U P R È S C E L. E U R C L. I E NT È L. E , C C A UT R E S P R O DU I T S C U TY P E
O BL- I G AT I O N S , É V E N T U E L. L.E M E N T BO N S C E CA I S S E , ET C
•
•
•
À D E ST I NAT I O N
B I E N P R É C I S E ET AV E C L.A G A R AN T I E C E S C O L. L. E CT I V I T É S B É N É F I CI A I R E S ;
L. À E N CO R E L.t O P É RAT I O N S E R A R É G I O N A L- E , L. E S FO N DS E N ATT E N T E C I UT I L.I •
S AT I O N É TA N T , CA N S U N P R E MI E R T E MP S , D É P O S É S À L.A C A I S S E C E S D É P Ô T S T O U T
E N R E ST A N T CO N T R Ô L-É S R É G I O N A L.E ME N T . Lt E X P É R I E N C E C I RA C E Q U I I L. Y
A U R A L. I E U C E FAI R E U l-TÉ R I E U R E M E N T .
Ill
-
S T R CT U R E cu R É S EA U .
D E C E Q U I P R É CÈ D E , I L. D É CO U L-E Q U E L. E R É S EA U D O I T COMP O R T E R
T R O t S N I V E A U X S U F F I SAMM E N T C HA R P E N T É $ E T É Q U I L. l B R É S , I N T E R P É N ÉT R É S
CO N C FO R MA N T U N T O U T N O N O I S S O C I A B L. E E T P A R CO N S É Q U E N T O B L. I GAT O I R E
P O U R C H A C U N : L. E S CA I S S E S O E BA S E , L. E N I V E A U R É G I O N A L. ET L. E N I V E A U
N ATI O N A L. .
A - L E s CA I S S E S c E BA s E .
E L. L. E S CON S T I T U E N T L.A BA S E C U S Y ST È ME ET S t O B L. I G E N T P A R
L.À·M�ME À A C COMP L- I R AV E C L. t A I O E OU N I V E A U R É G I O N A L. ET É V E N T U E L. L. E ME N T
O U N I V E AU N AT I O N A L. , T O U T E S L. E S T .:. C H E S P E R METT A N T AU R É S EA U O E R E MP L. I R
SA MI S S I O N ET S E S F I N A L. I T É S O E FAÇ O N E F F I CA C E .
E L. L. E S O N T DO N C U N E T A I L. L. E MI N I MA L E S U F F I S A N T E L. E U R P E R MET ·
T A N T CI A C C O MP L. I R N O N S EU L. E ME N T L. E U R MI S S I O N L. O C A L. E , MA I S E N O UT R E
Ot A P P O R T E R U N E Q U OT E · P A R T À J... I O E U V R E R É G I O N A L. E ET N AT I O N A L- E
E L. L. E S
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- 11 c -
S E R O N T D I R I G É E S P A R U N C o N S E I L DIA DMI N I S T R AT I O N DO N T L E MO D E D E C HO I X ,
S A N S R E N I E R U N P A S S É Q U I A O BT E N U U N PA S S É E N V I A B L E , S E R A P R OG R E S S I ­
V E ME N T A DA P T É
À
LI É V O L U T I O N S O C I A L E E T É CO N O MI Q U E Q U E N O U S CON N A I S -
SO N S .
C ET T E A DA PT AT I O N S E F E RA P A R É T A P E S . E LL E N E C H E R C H E RA P A S
À
CO N S E R V E R L E S Y ST È ME D E COO P T AT I O N I NT É G RA L E A CT U E L L E M E N T U T I LI S É .
P A R CONT R E , E L L E N E P O U R R A P A S CO P I E R L E S Y S T È ME D E S S O C I É T É S NAT I O N A­
L I S É E S : E N E F F ET , C E L L E S -C l O N T U N P . o . G . A LO R S Q U E LE S CAI S S E S
DI E PAR G N E , T O U T A U MO I N S
À
LA D I ME N S I O N R E LAT I V E ME NT R E ST R E I N T E D E
LA P L U PA R T OI E N T R E E LL E S N E J U ST I F I E N T P A S U N E T E LL E ST R U CT U R E ;
E N O UT R E L E S A D MI N I ST RAT E U R S D E S So c i É T É S NAT I O N A L I S É E S S O N T N O MM É S
P A R L'AUTO R I T É D E T U T E L L E , C E Q U I N E P A R A f'T P A S S O U HA I TA B LE E N C E Q U I
N O U S CON C E R N E , S O U S P E I N E D E P E R D R E N OT R E P E R S O N N A L I T É . E L L E S
D E V R O N T A U S S I É V I T E R U N E Q U A S I I D E NT I F I CA T I O N E N T R E L E C o N S E I L
o r A oMI N I ST R AT I O N E T L E P O U V O I R P O LI T I Q U E LO CA L O U R É G I O N A L , I D E N T I FI ­
CAT I O N Q U I CON D U I R A I T
À
U N R I SQ U E D E C H A N G E ME N T B R U T A L
À
C HAQ U E É L E CT I O N .
N o u s P EN SO N S DO N C SOU HAI TA B LE O f l N T R O O U I R E DA N S L E S C o N S E l L S
o r A OMI N I ST R AT I O N D E S R E P R É S E N TA N T S DÉ S I G N É S P A R L A M u N 1 C l P A L I T É O U
s i È G E , P A R LE Co N S E I L G É N É R A L ( P A R MI L E S É L u s o u T E R R I T OI R E D E LA
CA I S S E or E PA R G N E ) , D E S R E P R É S E N TAN T S D E S D É P O S A N T S P A R T I R AG E A U
S O R T P A R MI C E U X R É P O N DA N T
À
C E R TA I N S C R I T È R E S E T D E C O N S E R V E R ".
MAJ O R I T A I R E ME N T D E S A DMI N I S T R AT E U R S COO P T É S S U I VA N T D E S R È G L E S P E R ­
METT A N T D E MI E U X A S S U R E R LA R E P R É S E N T AT I O N S O C I O-P R O F E S S I O N N E LL E
D E L A Z o N E . E N o uT R E , LE D I R E CT E U R G É N É R A L , N O MMÉ P A R L E C o N S E I L
orA oMI N I S T R AT I O N S U R P R O P O S I T I O N O U P R É S I D E N T , ET L E S R E P R É S E N T A N T S O U
P E R SO N N E L DÉ S I G N É S DA N S LE CA D R E D E L A LOI , A S S I S T E RA I E N T A V E C VO I X
CO N S U LTAT I V E A U X R É U N I O N S OU C o N S E I L o r A oMI N I ST R AT I O N , LA V O I E DÉ L I ­
B É R A T I V E N E P O U VA N T L E U R �T R E DO N N É E O U FA I T C E LA P E R MA N E N C E O U MAN ­
DAT o u D I R E CT E U R G É N É R A L
• • •
• "
J e VO U S R A P P E L L E , E N E F F E T , Q U E DA N S U N C o N S E I L or A oMI N I S­
T R AT I O N ,
1
L FAUT Q U E L E S MEMB R E S O U Co N S E l L N E SO 1 E N T P A S D E S " P E R ­
MA N E N T S" E T Q U E L E U R MAN DAT P U I S S E �T R E R E N O U V E LÉ , C E Q U I N E S E R A I T
P A S L E CAS o u D I R E CT E U R G É N É R A L .
n • • • •
E T D E C E Q U f O N VO I T MA L L E S SA LA R I É S AVO I R D R O I T D E VOT E
C.R.E.P. NORD · PIC�ROIE
- 12 c -
S I I.. E D I R E CT E U R G É N É R A L. N E L.tA P A S . LA G E ST I O N À CO U R T T E R ME D E
L.A CA I S S E S E R A A S S u R É E P A R U N C o M I T É D E D I R E CT I O N c o MP o s É ou P R É S I D E N T
o u C o N S E I L. o r A oMI N I S T RAT I O N A S S I ST É D E S MEMB R E S c E S O N B U R EAU , E T o u
D I R E CT E U R D E I..A CA I S S E É V EN T U E I.. L. E ME N T A S S I S T É D E S E S A DJ O I N T S .
- L E N I V E A U R É G I O N A L. .
8
C E L. U I - C I E ST T R È S D I F F É R E NT D E J.. I O RGAN I S AT I O N A CT U E I.. L. E . E N
E F F ET
- J.. I A O H É S I O N D E S C A I S S E S DO I T
y
tT R E O BI.. I GATO I R E
- I L. DO IT A P PO R T E R A U X C A I S S E S T O U S I.. E S S E R V I C E S D O N T E I.. I.. E S
O N T B E S O I N P O U R A C COMP L. I R I.. E U R MI S S I O N A U P R È S D E I.. E U R C I.. I EN T È L. E
- 1 1.. R E P R É S E N T E L. E s CA l s s E s v 1 s À v 1 s o u P o u v o 1 R R É G I O N A L. E T ,
E N CO N S É Q U EN C E , I L. S f E N GAG E P O U R I.. E U R COMP T E V I S À V I S D E I.. U I
- I L. COMPT A B I I.. I S E ET G È R E É V E N T U E I.. I.. E M E N T E N T O U T O U E N
P A RT I E I.. E S FO N D S N O N I N V E S T I S E T N O N D É P O S É S À L. A C A I S S E D E S 0 É P 0 T S .
- I L. E ST J.. 1 0 R G A N E D E D É C I S I O N P O I.. I T I Q U E D E I..A ST R U CT U R E R É ­
G I O N A I.. E E T V E I I.. I.. E À S O N A P P I.. I CAT I O N .
I L. P O U R R A I T �T R E ST R U CT U R É D E I..A FAÇ O N S U I VA N T E :
A ) I L. S E R A I T CO N ST I T U É E N U N I O N R É G I O N A I.. E D O N T I.. E T E R R I T O I R E
COU V R I RA I T I N T É G RA L. E ME NT U N E O U P I.. U S I E U R S R É G I O N S É CO N O MI Q U E S .
e
) I L. S ER A I T A DMI N I ST R É P A R U N C o N S E I L. orA o MI N I STRAT I O N
COMP O S É or A oMI N I ST R AT E U R S ET D E D I R E CT E U R S D E CAI S S E S É L.U S P A R L. E S
CA I S S E S ( s U I V A N T U N E R É PA RT I T I O N À P R É C I S E R ) E N T E N A N T COMPT E D E L.t i N ­
O I CAT E U R otACT I V I T É c E CHAQ U E CA I S S E o• E P A R G N E . E NT R E R A I E N T É G A L. E ­
ME N T DA N S L.E Co N S E I L. otA OMI N I S T R AT I O N DA N S I.. A M�ME P R O P O R T I O N Q U E
DA N S L. E S Co N S E I L. S orA oMI N I S T R AT I O N D E S CA I S S E S o t E P A R G N E , D E S É r... u s
o É S I G N É S P A R L. E Co N S E I L. G É N É R A L. E T L. E Co N S E I L. R É G I O N A L. P A R MI t.. E S
É L. U S A D MI N I ST R AT E U R S D E CA I S S E Dt E P A R G N E .
c
A S S I ST É
) S o N C o N S E I L. o t A DMI N I S T R AT I O N S E R A I T P R É S I DÉ PAR U N P . O . G .
ou
N O N D ' U N D I R E CT E U R G É N É RA L. ( o u r... r É Q U I VA L. E N T S U I V A N T I.. A
FO R ME J U R I Q I Q U E C H O I S I E ) À T E MP S P L. E I N ET DO N C R É MU N É R É , Q U I A U R A I T
É G A L. E ME N T L. A R E S PO N S A B I L. I T É D E L.A G E S T I O N C E S O R GA N I S M E S DÉ P E N DA N T D E
r... t U N I O N R É G I O N A L. E .
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- 13 c -
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S I O N V E U T É V I T E R C E S T E N S I O N S I N FL.AT I O N N I ST E S , DO I V E N T � T R E C O U V E R T S
P A R U N E É PA R G N E AU T H E N T I Q U E , À Q U O I S I AJ O U T E L. I A P P O R T E XT É R I E U R Q U E
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G.R.E . P. NORD · PI CARDIE
- 18 c -
S U P P LÉ M E N TA I R E S S U R L E U R É PA R G N E SA N S R É DU I R E L E U R CO N S OMMAT I O N ,
LI E F F ET C E R É É Q U I L I B R E A É T É N U L .
P o u R O BT E N I R L E R É É Q U I LI B R E , P O U R P A R V E N I R À F I N A N C E R LA
C R O I S SJit N C E , I L FAUT Q U E L I I MPÔT ET LI É P A R G N E S E S O U T I E N N E N T Lf U N L I A UT R E .
E v i T E R Q U I I LS S E FA S S E N T CO N CU R R EN C E , C E N I E S T P A S TODT À
FA I T À Q U O I R É PO N D LA S O L UT I O N LA P L U S A P PA R E MM E N T D É MA G O G I Q U E , C E L L E
Q U I E ST P R I S E P A R .L I A CT U E LL E A DMI N I ST R AT I O N AMÉ R I CA I N E .
LtA CMI N I ST R AT I O N AMÉ R I CA I N E V E U T R É D U I R E L E S I MP Ô T S E N C O MP T A N T Q U I AU T O MAT I Q U EME N T , LI É PA R G N E VA S E DÉ V E LO P P E R , MA I S C O MM E V O U S
L E V OY E Z , C E N I E S T P A S LA S O MME C E S C E U X Q U I VA S I A C CR O fT R E . E N P L U S ,
O N N E S A I T P A S ( PA R C E Q U f i L N I Y A P A S D E CO N S E N S U S E NT R E L E S STAT I ST I C I E N S ET L E S É CO N O M"È T R E S ) Q U E L L E E S T LA C R O I S SA N C E cr É P ARG N E Q U I
S E P R O D U I T P O U R U N E C E RT A I N E R É DU CT I O N C I I MPÔT . S 1 VO U S R É DU I S E Z L E S
I MP Ô T S C E 1 % , D E Q U E L P O U R C E N TAG E SIA C C R O fT R A L t É P A R G N E . S E L O N L E S
A UT E U R S AMÉ R I CA I N S , C E S E R A I T C E 0 , 1 % O U , P O U R LI U N r:JE U X Q U I PA R A fT
AV O I R MI S Lt É CO N O MÉ T R I E A U S E R V I C E D E S E S CO N V I CT I O N S P E R SO N N E L L E S ,
1
L S I AG I R A I T C E 0 , 8 5 % . A u T R E ME N T O I T , O N R É CU P É R E R A I T P R E SQ U E E N T I È R E -"
ME N T LE S I MPÔT S A U XQ U E LS O N AU R A I T R E N O N CÉ .
( L N I E N R E S T E P A S MO I N S Q U E C ET T E FO R MU L E R E P O S E S U R U N P A R I
E T Q U E , P A R A I L l-EU R S , E LL E N I A C C R O fT P A S LA SOMME , E LL E LA R É DU I T ,
P U I SQ U E P E R SO N N E N I A P R É T E N D U Q U I AV E C C E S I N C I TAT I O N S C E C ET O R DR E , LA ·
R É DU CT I O N C E S I MPÔT S O F F E R T E S A N S C O N D I T I O N , E N COMPT A N T S U R C E S
C O MP O R T E ME NT S S PO N T AN É S , P R O DU I R A I T P L U S Q U I U N E F R A CT I O N C E C E Q U I O N
A APPORT É .
0 t AU T R E S S O L UT I O N S O N T É T É A P P L I Q U É E S DA N S LI H I ST O I R E .
D A N S LA P É R I O D E c E R E CO N ST R U CT I O N c E LA R É P u B L I Q u E FÉ D É R A L E A L L E MA N D E ,
LE S I MPÔT S S U R L E S S O C I É T É S É T A I E N T LO U R D S , ET
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LA PA RT I E R É I N V E ST I E . C r E S T U N MA N I E M E N T C E L I I MPÔT Q U I I N C I T E À L I É P A R G N E
P U I S Q U E CI E ST , E N Q U E LQ U E S O R T E , U N MOY E N C E LA FO R C E R . S 1 V O U S N I É P A R G N E
Al\ S , VO U S PAY E Z P L U S , V O U S AV E Z U N E I N C I TAT I O N E F F E CT I V E À É P A R G N E R , ET
C U CO U P , LA S O MME CE LI I MPÔT ET C E LI É P A R G N E COMME N C E À SE T R O U V E R
ACCRU E .
- 19 c -
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C.RJ. P. NORO PICf"\RDIE
·
- 20 c -
E N G R O S , I LS S E CLA S S E N T E N D E U X G RA N D E S CAT É G O R I E S .
I L Y A L E S AVANTAG E S Q U E L I O N DO N N E A U R EV E N U D E LI É PA R G N E
A N T É R E U R E , C E Q U I E S T U N MOY E N D�AC C R O f'T R E L E R E N D E ME N T P A R U N E
D I MI N UT I O N DI I MP Ô T .
O u A LO R S , O N DO N N E D E S R É DU CT I O N S D I I MPÔT P O U R D E S A CT E S
Q U I S O N T R É P U T É S � T R E U N E É PA R G N E A U MOM E N T O Ù I LS S O N T A CC O MP LI S .
LA R É D U CT I O N S U R L E S R EV E N U S Dt é PA R G N E A N T É R I E U R E E ST
LI E XO N É R AT I O N , E LL E E X I S T E P O U R D E S L I V R ET S Q U E
'110
U S CO N N A I S S E Z B I E N
ET E L L E A É T É É T E N D U E , S O U S C E R TA I N E S C O N D I T I O N S , À LI É P A R G N E L O G E M E N T
C e: S O N T L E S P LA FO N N E M E N T S S U R L E S I N T É R �T S O B L I GATAI R E S , S U R L E S
I NT É R �T S D E S C R ÉA N C E S , S U R L E S I NT É R �T S D E C E RT A I N S DÉ P ÔT S , L E P L U S
FAV O R I S É É T A N T LI O B L I GAT I O N . C e: S O N T D E S A BATT E M E N T S À LA BAS E P O U R
L E S O BL I GAT I O N S E T P O U R L E S D I V I D E N D E S . C e: S O N T D E S D É D U CT I O N S FO R FA I ­
T A I R E S P R O B A B LE M E N T S U P É R I E U R E S À L A R ÉA L I T É D E S D É P EN S E S , P O U R L E S
LOY E R S T O U C H É S P A R L E S P R O P R I É T A I R E S BA I LL E U R S , E T E N F I N LA S U P P R E S S I O N
D E T O UT LOY E R I MP U T É S U R L I H A B I T AT I O N O C CU P É E P A R S O N P R O P R I ÉT A I R E .
A vA N T 1 9 6 6 , I L Y A V A I T U N LOY E R I MP UT É , E T À PA RT I R DU MO M E N T O Ù C E
LOY E R N I E ST P L U S I MP UT É , I L Y A U N E E S PÈ C E DI E XO N É R AT I O N D E C E Q U I
E ST U N E DI MI N U T I O N D E DÉ P E N S E S , CI E ST - À- D t R E Lt É Q U I V A L E N T DI U N R EV E N U
S U P P LÉ M E N T A I R E .
Vo 1 L À U N D E S E N S E M B L E S .
LrAUT R E E S T S U R L E R E V E N U
L U I -M�M E A U MO M E N T O Ù U N E F R A CT I O N
E N E S T A F F E CT É E S U R C E RT A I N S E M P LO I S Q U I S O N T R É P UT É S �T R E U N E É PA RG N E .
C e: S O NT L E S DÉ D U CT I O N S , D I A I L L E U R S P LA FO N N É E S , P O U R L E S P R I ME S DIAS S U ­
RAN C E , C E S O N T L E S DÉ D U CT I O N S I MMÉ D I A T E S D E S T R AV A U X P O U R L E S P R O P R I É T A I
R E S BAI L L E U R S A U L I E U Q U I I LS A I E N T À L E S A MO R T I R , LE S D É D U CT I O N S L I MI T É E S
P O U R LI HA B I TAT I O N P R I N C I PA L E O C C U P É E P A R S O N P R O P R I ÉT A I R E , - I L S I AG I T
D E G R O S T R AVAU X D E R A V A L E ME N T , B I E N Q U i t L N I Y A I T P A S D E LOY E R I MP U T É
DI U N CÔT É , I L Y A U N E D É D U CT I O N D E S T R AVAU X D E LI AU T R E - , L. E S DÉ D U CTI O N S
P O U R L E S É CO N O M I E S DI É N E R G I E . E N F I N , L.t E XE M P L E L. E P LU S CA R A CT É R I S T I Q U E
E S T L.A Lo t MO N O R Y .
C.R.E.P. NGRG PI CARDII
·
- 21 c -
LA Lo t MO N O RY v o u s P ER ME T o e: o É o u t R E o E vo s R EV E N u s u N E
S O MM E P L.A FO N N É E P O U R L. E S A CHAT S S U P P L-É ME N T A I R E S O I A CT I O N S F R A NÇ A I S·E S .
C E S MÉ CA N I S ME S SO N T , P O U R L. I I N ST A N T , R E CO N D U I T S E N ATT E N OA N T
l. E S P R O PO S I T I O N S N O U V E L. L. E S Q U E OO I T FAI R E L.A CoMMI S S I O N O E L.t E PA R G N E ,
À MO I N S Q U I E L. l. E CON S I DÈ R E ( o N N E S A I T JAMA I S C E Q U I S O R T OI U N E C o MMI S S I O N )
Q U E C E S S Y S T È ME S S O N T PAR FAI T S . C E N I E S T P A S C E Q U E J E C R O I S P O U R MA
PART .
Q u E L.S E N S O N T L. E S E F F E T S ? Q u e: L. I O N CO N N E U N E R É DU CT I O N
S U R L. t É P A R G N E A N T É R I E U R E O U Q U E l. I O N OÉ O U I S E C E R TA I N E S O P É R AT I O N S
S U R L. E R EV E N U , l. I AV A NTAG E E ST P R O G R E S S I F A V E C L. E R E V E N U . LA P l-A FO N ­
N E M E NT S U R l. E S I N T É R itT S O B L- I GATA I R E S E S T OIAUTANT P L. U S AVAN TAG E U X
Q U I O N S E S I T U E R A I T OAN S U N E Z O N E O E 60 % OI I MP Ô T S . Q uA N O À L.A O É O U C''r" I O N
S U R L. E R EV E N U , CI E S T A U T O MAT I Q U E M E N T U N MÉ CAN I S M E Q U I A BO UT I T À C E Q U E
L. A R É D U CT I O N OI I MPÔT S O I T O I A U T A N T P l. U S FO R T E Q U I E L. L. E P O RT E S U R L.A
T R A N C H E L.A P l. U S É L.E V É E . C E L.A A U R A I T T R È S P E U OIAVANTAG E S P O U R L. E S
P E T I T S R EV E N U S , E T P O U R R A I T , A U C O N T R A I R E , CO N S T I T U E R U N R E M BO U R S E­
ME N T P O U VA N T A L. L. E R J u S Q Ut A U X 2/3 . Cr E S T L.I E F F ET O E L.A L.O I MO N O R Y .
I L. Y A U N E E XO N É R AT I O N , U N E R É D U CT I O N OI I MP ÔT , U N P l-A FO N N E M E N T ,
T O U T C E L.A N E CO N ST I T U E P A S U N S Y S T È ME H A R MO N I E U X MA I S L.A P R I N C I PA L- E
O BJ E CT I O N Q U E L.I O N P E UT FA I R E E ST Q U E l. I E F FET E S T O I A U T A N T P l. U S S E N S I B L- E
Q U E l. E R EV E N U E ST É L. E V É .
0 R , C E N I E ST P A S
À L.t É P A R G N E .
L. À C E Q U E O E V R A I T itT R E U N SY STÈ ME DI I N CI T AT I O N
S 1 L. t É P A R G N E E ST DIAUT A NT P L. U S D I F F I C I L-E Q U I E L. L. E S E
D É GAG E S U R D E S R E V E N U S P L.U S FA I B L. E S , T O U S L. E S S Y ST È ME S Q U I DON N E N T
C E S AVANTAG E S P R O& R E S S I F S A V E C L. E S R E V E N U S S O N T D E S AVAN TAG E S R E ­
l-AT I V E M E N T AJ U ST É S . S u R L. E S P L. U S G R O S R EV E N U S , I L.
Y
A T O U JO U R S U N E
MA R G E D I S P O N I B L- E , L. E S I INC I T AT I O N S N I O N T P A S B E S O I N Dt itT R E CON S I O É R A B L.E S .
L E P L.U S O I F F I C I L. E À I MAG I N E R , C E S O N T D E S I N C I TAT I O N S L.À O Ù E L. L. E S S O N T
L. E P l. U S N É C E S SA I R E P A R C E Q U E L. t É P A R G N E E S T P L. U S OI F F I C I L.E , CI E ST - À - O I R E
S U R L. E S P E T I T S R EV E N U S .
J r AJ O U T E Q U I E N C E Q U I CON C E R N E l. E S MÉ CAN I S M E S Q U I DO N N E N T D E S
A BAT T E ME NT S S U R C E R T A I N E S O P É R AT I O N S , O N N E S A I T PA S , E N FA I T , S I I L.
S I A G I T Df U N E É P A R G N E . Q uA N D O N PA I E SA P R I ME D I A S S U R A N C E V I E , Ct E ST
P E UT-itT R E E N AYANT V E N o u S E S S o N s o u T R É S O R . Lo R s Q u r o N s o u s c R I T C E S
C.R.E.P. NGR� P!CARDTt
·
- 22 c -
A CT I O N S S U P P L É M E NT A I R E S , C E P E U T tT R E E N AY A N T V E N D U S O N E MP R U NT
o t E TAT LA V E I L L E .
A u S U R P Lu s , coMM E L E S E MP R U N T S M O N O R Y T O U C H E N T L E S
E MP R U N T S E N B o u R S E C O MME: L E S A CHAT S OI A CT I O N S N O U V E L L E S , O N A S S I ST E
À C E PA R A D O X E Q U E C E L U I Q U I V E N "D t.. t A CT I O N N I A P A S D E C HA R G E P A RT I CU L I È R E,
C E L U I Q U I L. I A C HÈ T E O BT I E N T U N E DÉ D U CT I O N , ET L E S I MP L E: C H A N G E ME NT D E
MA I N S DI A CT I O N A BO U T I T À U N E P E R T E P O U R r... r E T AT ,
Vo r r... À Q U E LQ u E s o BJ E CT I O N s À c E MÉ CA N I S ME .
J r... N I Y A Q U E L I U N Of E N T R E E U X Q U I N E S O I T PA S P R O G R E S S I F A V E C
L E R EV E N U , I L S I AG I T , A S S E Z C U R I E U S EM E N T , D E LA LO I F I S CA � S U R L E S
D I V I D E N D E S . Vo u s SAV E Z E N Q U O I E L L E CO N S I ST E , C E L U I Q U I R EÇ O I T U N
D I V I D E N D E E S T R É P U T É AVO I R PAYÉ U N E P A R T I E OI I MPÔT Q U I E ST L.I I M P ÔT
SU R L E S SO C I É T É S . O N L U I E N DO N N E R A I T LA MO I T I É , C ET T E P A RT I E E S T
AJOUT É E A U X O I V I D E N ICI E S Q UI I L. R EÇ O I T , ET E N S U I T E , O N LU I I MP U T E C E T I E R S
C O MM E U N I MP ÔT D É J À PAY É . S r S O N T A U X D I I MPÔT E S T S U P É R I EU R , I L PAY E LA
D I F FÉ R E N C E , ET S I S O N TAU X OI I MPÔT E ST I N FÉ R I E U R , CI E ST r... r E TAT Q U I LU I
D O N N E D E l.. I A R G E NT ,
C E N I E ST P A S U N MÉ CA N I S M E Q U E t.. r É P A R G N E P O P U LA I R E A l T T R È S
C LA I R EM E N T COMPR I S P U I S Q U I O N P O U R R A I T L E R É S U ME R E N D I S A N T Q U E L ' A C­
T I O N N A I R E E ST C R É D I T É OI U N I MPÔT Q U I I L. N I A P A S PAYÉ ET Q U I I L. E ST DÉ B I T É
D E SOMM E S Q U I I L. N I A P A S_ R E Ç U U .
L E R É S U LTAT E ST Q U E CI E S T U N E I N C I T AT I O N P L U S FO R T E P O U R
LE S P ET I T S R EV E N U S , E T O N P E UT S E D E MA N DE R ( M�ME D E S AG E N T S D E CHA N G E
S E L E D E MA N D E N T ) S I CI E S T U N B O N FO N CT I O N N E ME N T O U S Y S T È ME F I N A N C I E R
Q U E D' I N C I T E R LE S P ET I T S R EV E N U S À S I I N V E ST I R E N A CT I O N S E T L E S G R O S
R E V E N U S E N O B L I G AT I O N S . J r...
Y
A P R O BA B L E ME N T Q U E LQ U E S P R O G R È S T E C H N I -
Q U E S À FAI R E ,
E N C E Q U I CON C E R N E t.. t i MP O S I T I O N D E S P L. U S · V A L. U E S , O N SA I T
C O MM E N T E L L E A FO N CT I O N N É . 0 N A U R A I T P U E N FAI R E U N MÉ CA N I S ME OI I N C I ­
TAT I O N À t.. t É PA R G N E S I O N AVA I T S U T R A I T E R CO R R E C T E M E N T L E S MO I N S -VALU E S .
M A LG R É t.. E P R O J ET Q U I AVA I T É T É P R É PA R É Au C o N S E I L E c o N O MI Q U E , cr E ST
C E Q U E L E S G o u V E R N E M E N T S N I O N T P A S S U FA I R E .
C.R. f.�. NOR D · PICA RDIE
- 23 c -
I r... Y A E U U N E P R E MI È R E 1... 0 1 Q U I V I S A I T T O U T ET L.A P A RT I E Q U I
CO N C E R N A I T L. E S T I T R E S N I A JAMA I S É T É MI S E E N O E UV R E . I r... E N E ST R E S T É
U N N O UV E A U S Y S T È ME " P O U R L.I I MMO B I 1... 1 E R DO N T L. A C O MB I NA I S O N C U R I E U S E E S T
Q U E L. E S P R O P R I É T A I R E S BA I L.L. E U R S C O NT I N UA I E NT À ·N E B É N É FI C I E R - E T E N CO R E
A U B O U T D E D E U X A N S - Q U E D I U N I N D E XAT I O N D E 3 % P A R A N , MA L.G R É C E
Q U I A É T É L.A HAU S S E E F FE CT I V E C E S P R I X , D E T E L.L. E S O R T E Q U I. I L. L. E U R E ST
P R AT I Q U E M E N T I MP O S S I B L. E D E R EV E N DR E . D E L. E U R CÔT É , O N A DO N C S É C H É
L. E MA R C H É .
D e r... s A u T R E côT É , o N É xo N É RA I T
1
N T É G R A L. E ME N T , N O N s E u r... E M E N T
L. I H A B I T AT I O N P R I N C I PA L. E , MA I S U N E HA B I TAT I O N P A R FAMI L. L. E , E T O N D O N N A I T
U N E É XO N É RAT I O N S U P P L.É ME NT A I R E T R È S É L. E V É E A V E C C E S AVANTAG E S
P A RT I CU L.I E R S P O U R L.A D E U X I È ME H A B I TAT I O N D E T E L. L. E S O R T E Q U E L.A D E MAN D E
ÉTAIT S U R E XCITÉ E .
I r... Y A , P A R R A P P O R T À D I AU T R E S P L.A C E ME N T S Q U I D O N N E N T L. I E U
À I MP O S I T I O N , U N E V O I E P A R FA I T EM E N T S O R E D E S P É C U L.AT I O N . Vo u s A C H ET E Z
U N P ET I T L.OG E ME N T , V O U S L. E R EV E N D E Z AV E C P L.;U S -VA L. U E , C E Q U I V OU S DO N N E
D E S FON D S P R O P R E S , E T A I N S I D E S U I T E . Bo N N O MB R E O N T C O MP R I S Q UI I L. Y
AVAI T U N V O I E S O R E P O U R N E J AMA I S PAY E R D1 1 MP Ô T E T F I N I R P A R V I V R E D E S
I N T É R �T S D U CA P I TA L. Q U I O N A U RA I T A C C U MU L.É S E N F R A N C H I S E CI I MPÔT ,
C t E S T L. I U N D E S MÉ CAN I S ME S Q U I O N T CO N DU I T À L.A MO N T É E D E
L.f t MMO B I L. I E R -ET D I E U S A I T Q U I I L. N I E N AV A I T P A S B E SO I N - E N A S S É C HA N T
DI U N C Ô T É E T E N S U R - E X C I T AN T D1 U N A UT R E . 0 N A DO N C R E N DU E N CO R E P L.U S
D I F F I C I L. E L.A S I T U AT I O N C E S J E U N E S Q U I D É B U T E N T DAN S L.A V I E ,
Q uA N D O N A F I N I PAR S E D É C I D E R À FA I R E U N E I MP O S I T I O N S D E S
P L. U S -V A L. U E S S U R T I T R E DI U N N O U V EAU MO D È L. E , O N E S T A R R I V É À D E S S O L. U ­
T I O N S T O U T À FA I T E XT R AOR D I N A I R E S . I r... S I AG I S S A I T D E FA I R E L. A D I ST I N C ­
T I O N E N T R E D E S G A I N S HA B I T U E L.S ET D E S G A I N S S P É C U L.A T I F S .
LA MÉ CAN I Q U E A É T É C R É É E D E T E L. L. E S O R T E Q U I O N PA I E À 1 F R A N C
P R È S , S O I T 0 , 6 5 % , S O I T 3 0 % , S O I T L. E TAU X MA R G 1 N A L. D E
f... l l
MPÔT S U R L. E
R E V E N U . O N N Z AVA I T J A MA I S V U I N T R O D U I R E DAN S U N E L. É G I S L.A T I O N F I S CA L. E
C E P A R E I L. S E F F E T S D E S E U l L. E T L. E S PARAMÈ T R E S Q U I O N T É T É R ET E N U S
S O N T , DI U N E PART , . '-A ROTAT I O N O U CA P I T A L. , L.A S O MME D E S A C HAT S ET C E S
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- 24 c -
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Cf E ST B I E N MA N I É , C E N I E ST P A S
MAN I P U L.AT I O N
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S I AG I T
MO I N S -V A L. U E S ,
L E S Y S T È ME É T A I T U N I FO R ME ,
I L.
COMP O RT A I T U N E I N D E XAT I O N D E S
V A L. E U R S DI E N T R É E AV E C L.I I N FL.AT I O N , O N P R E N A I T L.f i N D I C E AN N U E L. D E S P R I X
À
L.A
CO N SO MMAT I O N , ET O N T E N A I T COMP T E C E L.A DU R É E D E DÉT E N T I O N CAR
CE N I E S T PAS L.A MÊ!:ME C HO S E DI AVO I R UN G A I N DE 5 0 % A U B O U T D E 5 A N S
Q U 1 A U B O U T D E 3 Q AN S ,
C.R.E.P. NORD · PICARnlf
- 25 c -
C r E S T U N S Y ST È ME E XT R t M E M E N T S I MP L E À G É R E R P O U R L' A OMI N t s ­
T R AT I O N FI S CA LE , T R A I T E ME NT C E S MO I N S - V A L U E S , .. N O EXAT I O N ,
L r t N O E XAT I O N P E U T A BO U T-I R À T R A N S F O R M E R U N E P L U S -V A L U E N O MI N A L E
EN U N E MO I N S-VALU E R É E LL E .
S u P PO S E Z Q U E , S U R C E S O B L I GAT I O N S , V O U S AY E Z
N OMI N A L EM E N T GAG N É t Q % P A R C E Q U E L E T A U X OI J N T É R tT
A
BAI S S É , MA I S Q U E ,
P E N DA N T C E T E MP S-LÀ, L E S P R I X A I E N T MO N T É O E 5 0 % , V OT R E GA I N N I E S T P A S
1 0 % , MA I S VOT R E P E R T E E S T O E 4 0 % .
C oMME N T T R A I T E R LE S MO t i'S -VA L U E S ? N E P R E N O N S P A S L E S Y S T È ME
AMÉ R I CA I N Q U I CO N N E U N E O É O U CT I O N C E S MO I N S - V A L U E S , Q U E L Q U E S O I T L E
C O N T R I B U A B L E . L E S MO I N S-VA LU E S É TA l E N T OÉ OU CT I B L E S C E S P LU S-VALU E S
A U S S I B I E N A N T É R I E U R E S Q U l U LT É R I E U R E S , O E FAÇ O N Q U E LA G E ST I O N OU
P AT R I MO I N E
S O I T RAT I O N N E L L E , LES MO I N S-VA LU E S É T A I E NT , P O U R U N E
F R A CT I O N , O É OU CT I B L E S O U R EV E N U P O U R L E S R EV E N U S Q U I , P A R PART A U
Q U OT I E N T FAMI L I A L , ÉTA t E NT t· N F É R t E U R 'S
C E LA V E U T
01
RE QUE LfON
1
À L A MOY E N N E N AT I O N A L E ,
N C I TA I T L f É P AR G N E P O P U LA I R E À
P O U VO I R P R E N D R E C E S R I S Q U E S ET À N E P A S �T R E C O N DAMN É E E X C LU S I V E ME N T
À U N- T A U X OI I N T É R tT I N FÉ R I E U R À LA HAU S S E C E S P R I X ,
- D 1
M.
-
URI . - J e v o i s l à c o mm e n t de s m é c a ni sm e s pe uv e n t ab o u t i r
à fav o r i s e r une
c e r t a ine
é pa rgne p o p ula i re qui n e na î t r a i t
p a s d ' e l le -mê me .
En c e q u i
d ' inc i t a ti o n ,
av e c
le
c on c e rne
efficace- alors ,
c e n t a ge de
sy s t � me p l u s gé néra l
s i l ' on ne v e u t pas qu ' i l
rev enu - c e n ' e s t
réduc t i on de
le
l ' id é e
l ' impô t
ni
j us t e
la p l us
l u i -même ,
l ' épargne ne t
s o i t progre s s if
ni é c o nomiquemen t
s i mp l e
qui
est
de do nne r une
s o i t un c e rt a i n po ur­
c ons t i t ué au c o urs de
S uppo s o ns q u 1 on v ou s d o nne
1 5
l ' anné e .
1o· de réduc t i o n
d ' impô t p o ur l ' é pa rgne que v ous ave z c o ns t i t u é e .
D ' une par t
quo i l ' Et a t
renonc e ,
é c onomique me n t ,
il
le
re t r o uv e
re t ro uv e mul t i p l i é au n i v e a u de
6 fois
v o us v o y e z c e à
o u l ' é c onomi e
l ' é c onomi e .
le
Il faut d é b ray �
la r é du c t i on d ' impô t qu ' o n o b t i e n t .
C ' e s t donc à
l ' é che l o n de
mi e un sy s t �me qui p o urra i t ê t re
l ' e ns e mb l e de
l ' é c ono·
ex t r a o rdina irement
e ff i ca -
ce .
En o u t re ,
tand i s que
quent
l ' impô t
la
le s pe t i t e s
Je
ne d i s
ma i s
c o ns é q u e n t
l ' i mpô t
l ' effet
r e t arde r
tr�s
que
forte
les
pro p o r t i onne l lement
t ranche s que
pa s que
ne pui s s e pas ê t re p l u s
fort e ,
un e f ra c t i o n
l ui-même re s t e pro gre s s if e t· pa r
la réduc t i on d ' imp ô t e s t
f o r t e p o ur
de
ré duc t i on d ' impô t e s t
po ur
l e s gro s s e s .
la r é du c t i o n gl o b a l e d ' i mp ô t
f or t e quand
l ' é pa r gne e s t p l us
lui-même re s t e pro gre s s i f e t
sur
l e s revenus
la pro gr e s s iv i t é ,
�
_
pl us
pl us
i mp o r t ant s e s t
c ' e s t aus s i une
à l ' é pa rgne pui s q ue d�s
t a ux ma rginaux d e l ' impô t
lors
s ur
le
pa r
inc i t a t i o n
on pe u t
j us t i f i e r
rev e nu dev i e nn e n t
plus é levé s .
Ce ne
les
s o n t que
c o n t r i b ua b l e s
les
les
t aux de
p l us a i s é s
p e uv e nt
l a c o nd i t i o n qu ' au l i e u d ' ac c umul e r
s o mp t ua i r e s
à
ils
épa rgne n t ,
l ' a c c r o i s s ement e t
à
la
s i t ua t i on auxque l s
les
é chappe r s o u s
c o n s t a ta t i o n s
c ' e s t -à-di re qu ' i l s
c o n t r i b uen t
s t ab i l i t é .
t.R.E . P. NORD · PICARDIE
- D 2 -
se r a i e n t
Vo i là d é j à de ux o ri e nta t i ons qui
fav o r ab l e s à l ' é pa rgne p o pula ire pui s q u ' une b o nne mani pu­
la t i o n de
s ur
l ' impô t
diminue r l e s
peut
l e s p l us -v a l ue s
ri s qu e s .
On é c rê t e
et on les
l e s gain s ,
rédu i t d ' a u t a n t
réduc t i on s p é c i a l e
les
on r é dui t
ma i s
pe r t e s
p l us f o r t parc equ ' on d o nn e une
s ' agit de
s ur l e s revenus qu ' i l
rev e nu s
p l u s mo de s t e s .
Sy s t è me
du c r é d i t d ' impô t p o u r épargne qui e s t
s imp l e men t un p o ur c e ntage
tout
par c on s é q uent ,
e t qui ,
e s t p r o po r t i o nne l l eme nt p l us f o r t p o ur l e s revenus
les
é lev é s .
pl us
Que
fai r e
propre m e n t di t e ,
en
cha r gé d ' un pap i e r s ur
po ur
c ommi s s i o n DAUTREME
la
où i l aura é t é
:
t e nu s e c re t
le
à
on a r r i v e r a à r e t r o uv e r un exemp l a i re ,
c av e
c a r e l le e s t
c onn a i s s anc e ,
s e c rè t e - j ' e s p è r e q u ' é t an t
ce t t e que s t i on p ar t i c u l i è re
d e la
?
c e l l e de s Ca i s s e s d ' E pa rgne
No u s n ' av o n s pa s
re s t ée
1 ' é pa r gn e p o p ul a i r'
c e qui c onc e rne
dépo us s i é r e r
l e rapp o r t LECA S
s ur l a pro t e c t i o n d ' é pa rgne popula i re .
Une
de
me d i re
sens de
i d é e que
si elle
s e r a i t gé rab l e ,
donne r une
s e rai t
tout
s o ume t tre ,
à v o us
le
qui va un pe u dans
e sq u i s s i e z t o u t à
c e que v o us
Ce
j ' a ime r a i s vo u s
s impl e me n t ,
l ' heure
les
s ur
de
l iv re t s ,
opti o n .
O n peut
f ix e ,
ch o i s i r l ' int é r ê t
av an t a ge ux qu ' e n b anq ue
l o r s qu ' i l
i l e s t p l us
s imp l e men t de
s ' agi t
liquidi t é .
Mai s ,
po ur de s
l on gs e t
p l us
p l a c e me n t s
en p a r t :
c u l i e r p o ur l e s c o uche s p o p ul a i re s qui n e c onna i s s e n t
auj o ur d ' hui d ' a u t re
s ur
f o rme d ' é pa rgne que
l e l iv r e t - i l e s t une
au t aux d ' i nf la t i o n ,
t o uj ours
s av o i r s i e l l e
évident dans
l o ge m e n t appe l l e
t r o uve
la me sure
la
inf é r i e uJ
c o mpe ns a t i o n
o b t en i r ?
Ce n ' es t
o� en pa r t i c ul i e r
s o uv e n t un a c c o rd p r o p r e ,
ac c e s s ib l e aux c o uche s l e s
dépô t s uc c e s s i f
inj us t i c e p u i s q u ' i l e s t
pa r de s prê t s avan t age ux qu ' e l l e p e u t
pa s
le
pa s
le
leque l n ' e s t
p l us p o p u l a i re s d e la na t i on
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pa !
- D J -
l e s a v a n t a ge s do nné s
on s a i t que
pro f i t é
au l o ge m e n t ont p l us
i nf é r i e ure s de s
aux c o uche s
c la s s e s moyenn e s
q u ' a�� c o uc he s p r o preme n t p o pu l a i r e s .
L ' autre
s ant
s o l u t i on s e ra i t p o u r de s d é p ô t s d é pa s ­
un an où o n p o urr a i t
c ' e s t - à - d i r e que l l e e s t
p l u s d ' un an ,
c a l c u l e r c o mme vo us
s o mme q u i e s t
la
un in t é rê t q u i s e ra i t
d ' inf la t i o n ma i s qui
s e ra i t
év i d e mme n t re s t é e
l ' i mpô t .
la
av an t age u s e p o ur l e s mé nage s qui n e
fai te s ,
supé r i e ur au t aux
s o umi s à
I l en ré s u l t e ra i t que
le
s o l u t i on e s t
év i de mmen 1
pay e n t pa s d ' i mp ô t s
s u r l e revenu o u p o ur c e ux qui e n pay e n t p e u e t q u ' e n
rev an c he
on n e so uha i t e r a i t pa s
é pa r gne p o pul a i r e
-pa r c e que
l ' impô t
de s s o u s de
l ' int é r ê t f o r f a i t a i r e e xemp t d ' impô t s-
ménage s qui
pl us
se
les
c o mme
ramène rai t a u niveau o u mê me au­
s i t ue n t dans
les
t ranche s d ' i mp o s i t io n l e s
é l e v ée s .
Ce
sy s t è me dans
mon e s pri t aurai t
qu ' i l n ' a ur a i t b e s o in d ' aucun c o n t r ô l e .
pa s b e s o in de
l i m i t e r l e nomb re d e
Il pa ra ! t d ' ai l l e ur s que
faire
sai t
les
s on c a l c u l .
s ' il a
à prendre
rieur à
Le s
c ' est
le
l i vr e t s
le
et
c h a c un de
cha c un
t aux exemp t d ' impô t s
é l e v é -pui squ ' i l e s t
l ' inf l a t i on- ma i s q u i s e
t r o uv e r a s ui v an t
o u net -e t c ' e s t
l a vraie
f o r t e me n t à c a u s e de
la i re - o u rogn é p l u s
pa r f ami l l e .
inc o n t r ô l ab l e . A
ta ux b e auc o up p l us
t ranche de revenus
Vous n ' av e z même
in t é rê t s s o nt dé c la r é s
in t é r ê t à p rendre
l ' avan t a ge
ou
s up é ­
sa
é pa rgne
p o p u­
s o n taux ma r gi na l
d ' impô t s .
Le s
mé cani s me s
dont
no us d i s po s o ns
s uf f i ra i e n t
à c e t t e mi s e e n p l a c e .
A l l e z donc d é f in i r l ' é pa rgne p o p ul a i r e
Je
q ue
ce
s o umi s à
c o mme
c e l l e de s ménage s qui
s o nt
o u à un
taux f a i b l e d ' impô t s .
Vous me dire z
la d é f ini s
un t aux nul
!
s e ra i t d ' a u t an t
p l us vrai
que
le
sy s t è me f i s c a l
fonc t i onne rai t e f f i c a c e me n t .
J e doi s d i r e que d e s pro p o s i t i o n s mi s e s
men t a u po in t
t ende nt
tout
e n t i è re s v e r s
cet
é.R.E.P.
lo ngu e ­
ob j e c t i f .
NOR!) · PICARDIE
- D 4 -
Di s ons enc o r e que l que s mo t s
ta ux d ' in t é r � t pui s q ue
de s
ne r pa r l e s
s u j e t s qui me
B i e n s ûr ,
j e me
s ui s
s ur
le
prob l è me
un pe u l a i s s é e n t ra�
t i ennent au c o eu r .
i l y a une idé e
s impl e s uivan t
laq u e l �
l ' é pa r gne e s t d ' a u tant p l us f o r t e q u e l e
t aux d ' in t é rê t
e s t p l us
l ' é l évat i on de s
taux ,
é levé .
D ' o Ù e n pa rt i c u l i e r s o i t
s o i t l e s s y s t è me s qui a b o ut i s s en t à rédui re
sur l e s
revenus de
c e t t e é pa rgne de
rende ment ne t aprè s
à c e que
s e r ai t
impô t s
se
t e l le
l ' imp ô t
s or t e que
le
t ro uv e rehaus s é par ra pp o r t
l ' appl i c a t i on ne t te ,
no rma l e d e l ' impô t
de dr o i t s c o mmun s .
Ce n ' e s t
pas
t o ut à
t o ut à f a i t a us s i évident .
Ce
n ' es t pa s
fai t aus s i é v i de n t e t par exemp l e quan<
le
t a ux d ' int é rê t s mon t e ,
l a v a l e ur de s
ob l i ga t i o n s b ai s s e .
Il e s t d i f f i c i l e de
savoir si
pa r c e qu ' i l s ont
t a ux d ' inté rê t p l us
é levé ou parce
c o mb l e r la pe r t e à
cap i t a l q u ' i l s
qu ' i l s
un
ont b e s o in de
l e s gens
é pa r gne r o n t davan t a �
s ub i s s e nt .
On a b e au c o up
période
c on s t a t é que p e ndant
la c rain t e du chô mage ava i t déve l o pp é
é pa rgne de
pré caut i o n qui
même du r e v e nu .
Vous
l e d éf i c i t de v o t re
êtes
Le
ab s o l ument
ment
plus
ob l i gé d ' e s s ay e r de
KAHN e s t
et
c o mpo r t e ment du s t y l e
s p é c ialis te
s uppl é e r .
é t ude s
infini­
M.
S TRAUS S
dont
p o ur re garde r c o mme n t
é c o n o mi s t e s appe l l e n t
1 ' é pa r gne
l ' épa rgne n ' e s t
i l f audrai t de s
l ' e f f e t d ' a t t rac t i on d ' un r e venu pl us
se
c o mb i ne
é l evé pa r c e que
" l ' e ff e t d e rev e nu " ,
le b e s o in d ' un c e r t a i n nomb re d ' e f f o r t s
de s
c o mp l é t e r
l ' on s ' e f f o r c e de
la r é mun é rat i o n s ur
évident
f ine s de
l ' épargne ,
re s s o u r c e e t une p ar t i e ·de
j e u de
une
e s t provoq u é e par la diminut ion
t i e nt à de s moin s -v a l ue s que
pa s
t o ut e
les
c ' e s t - à- d i r e
p o ur c o mp l é t e r
ins u f f i s an c e s d e re s s o u r c e s .
Je
r e t i r e r a i p o ur ma pa r t une
c ' e s t que
l e c a s o ù l ' augme n t a t i on de
do i t
e f f e c t ive
ê tre
c ' est
c e lui de
la
c e r t ai ne
leç on
rémunérat i o n ne t t E
l ' é pa rgne
la p l us
po p u­
laire .
C.R.E . P. r�ORD · PICARDIE
- D 5 -
Pa r c e que
mê me
si
là ,
on e s t s ûrs
s ' i l y a d ' a u t re s mé c ani sme s
c e r t aine s diminuti ons
épargne
po pulai re ,
une
un e a � f a i re d ' éq ui t é .
s ur c e
p o in t ,
de
de
ne p a s
se
é c onomique s e � f i c ac e s ,
revenus
pe uv e n t
inc i t e r à une
r é mun é ra t ion p o s i t i v e r é e l l e e s t
Il n ' y a pa s d e c o ns i d é ra t i o ns q ui ,
j us t i � i e n t
que
Le mani eme n t des
de s
gens
t aux ,
on
s o i t spolié s .
le
sai t ,
est
a�f a i r e e x t r a o rdina i r e men t c o mpl ex e p ui s que dans
ni s me � inan c i e r i n t e rna t iona l d ' auj o ur d ' hui
d ' ind é p e ndance
t r o mp e r
c omp l è t e du mani ement
et
une
l e mé c a­
il n ' y a pa s
la haus s e du d a l la :
a é t é due e s s e n t i e l l e men t à de s mo uv eme n t s d e c a pi t a ux
a t t i r é s par de haut s
dè s que
le
le
t a ux d ' i n t é r ê t s ,
la
taux d ' int é rê t amé r i c a i n c ommenc e à de s c end r e ,
do l la r v a s uivre .
On s ' ape rç o i t que
on t de mo in s en mo ins de rappo r t av e c
concurrenc i e l l e s d e b a s e av e c
f ondamen t a l e s de
chaque
le s
même
qui
pui s s e
se
f a i r e p o u r que n o u s
le
xion de s d o s s i e rs .
ayons
?
p r o b l è me ,
ce qu ' on appe l l e
rémun é rat io ns
ne v i r e n t pas dans
di s s o c ia t ion pa r de s
autre
pay s ,
ne
l e s même s d i re c t i ons
c e pendant d e t e ni r
ef�orts
s u� f i s ant e s p o ur que
un
les
pour
capi taux
s ' a c c umul e nt pa s
et
t aux d ' in t é rê t
pa r a i l l e urs
non-ré s ide n t s
l e ur s
qui
la
perme t t r a i e n t
in t e r ne s à d e s
c ' e s t -à-di re qui ne v i e nn e n t
�ai t s
la d é c onne ­
s o i t un p e u du
J ' a i p e ur que ç a ne
mé c a nique s qui arriv e ra i e n t à a s s ur e r aux
le s
une po l i t i que
l e d é p l a c ement de s
no us pourrions p a r l e r de
rai s onnab l e s ,
c a pi taux
rendre que lque peu ind é p e nd an t e de s n é c e s s i ­
C ' es t
t o u j o ur s dans
é c ono m i q ue :
c a p i ta ux f l o t t ant s .
capi t a ux d e s non- r é s iden t s
le s
change
c o ndi t i ons
la b a lance de s
t é s d e t aux d ' int é r ê t s qui év i t ent
f rangla i s ,
les
taux de
pay s e t b e auc o up p l us av e c l e s
l e s mo uv e me n t s de
C o mment
les
c i rc ons t anc e s
é l émen t s f inanc i e r s qui gouv e rnent
et
preuv e c ' e s t que
pa s
n i v e at
c o n t re d i r e
r é e x� p t ion .
G.R.E. P. NORO · PICARDIE
- D 6 -
Ce n ' e s t
fac i l e
vous
et
un
pas
en pa r t i c ul i e r ,
en par la i t
t ou t à
prob l è me
t e chniquement
STRAUSS KAHN
j e crois que M.
l ' he ur e ,
le
très
f o nc t i onne ment e s t
cons i d é r é c omme f o ndamen t a l du ma rché moné t a i r e ne
pr� t e pa s .
plus
On ne p e u t y arriv e r q u ' en redonnant un r a l e
imp o r tant à l a Banque C e n t ra l e dans
men t de s b anqu e s ,
l ' approv i s i onne­
c ' e s t -à-d i r e e n l e ur a s s urant à
une c e r t a ine p r o po r t i on de
l e u r p e rme t t e de f a i r e
taux in t e rne qui ne
ave c
s'y
re s s o u rc e s à
l e ur c o ck t a i l
et
t o u te s
taux f ix e s q u i
d ' arriver à un
s ' é l è v e pa s e t q u i ne
f l uc t ue pa s
l ' é l év a t i on du t aux in t e rna t i ona l dé t e rminé par l e
taux d i re c t eur qu ' e s t
c e l ui de s E t a t s -Uni s .
On m ' av a i t d e mandé aus s i s i no us p ourri ons
par l e r un peu e t
tion e t
de
rap i dement du prob l è me de
s on rappo r t
ou de
la na t i ona l i s a­
s a c o n t ra d i c t i on av e c
la
d é c en t r a l i s a t i on .
De quo i
Je v oudra i s
trè s
f rappan t .
ins i s t e r s ur un po int qui me
pa ra î t
Au co urs d e l a p é r i od e d e re c e s s i on qui
s ' é t end de pui s
pay s d u monde
?
s ' agi t - i l
1 9 73 ,
le s
on a p u c ons t a t e r q ue d ans
t o us
les
inv e s t i s s e men t s du s e c t e ur privé ava i e n t
bais sé .
S e u l dans
le
c a s franç a i s ,
a c c ro î t re
a pu ma int enir e t
ses
le
s e c t e ur pub li c
inv e s t i s s e men t s .
à-di r e qu ' i l a j o ué un ra l e e s s e n t i e l dans
le
C ' e s t­
s o u t i e n de
la c o nj onc ture .
Ha i s ,
prendre
me nt ,
sur
le s
s e c t e ur s
ce qui
s ' est
c ' est
c e qui
s ' est
pa s s é dans
et
l ong t e rme
une vue à
C ' es t
pri s e s
il y a plus ,
de
c e la
s i gn i f i e q u ' i l
sur l e s
b e s o ins du dé v e l o ppe­
l ' av e ni r .
s ' e st
pa s s é av e c
pas s é
av e c
le
t é l éphone ,
l ' électrici té ,
l ' indus t r i e a u t o mo b i l e .
e u r o p é e nne s q ui
a pu
t i e nnent
le
c o up
c ' est
c e q ui
Le s d e �x e n t r e ­
c ' est
Wo lkswagen
Renau l t .
C.R.E P. ��RD · PI CARDIE
- D 7 -
C e la v e u t d i r e que ,
eff e t ·de
s o u t ien c o nj o nc t ur e l ,
une c e rt aine
i l y a un
ma i s
qu ' i l y a
phi l o s o ph i e q ui e s t
indu s t r i e l à
surp l u s
non s e u l ement ,
en o u t r e ,
c e l l e du d é gagement d ' un
l o ng t e rme p l u t ô t q ue d ' un pro f i t
financ i e r immédia t e t ma lheure u s e men t ,
d e n o s grands gro up e s o n t é t é
financ i è r e s à c ourt
t e rme .
un ce r t ai n nomb r e
t r o p s ens ib l e s aux o pé rat i on
E l l e s ont f a i t p l u s de
ce pa r pr i s e de
par t i c i pa t i o n que
peme nt
E t dan s un c e r t ain nomb re de c a s ,
in t e rne .
même s q ui
sur de s f ab r i c a t i ons
fai tes
le
Quand nous
se
sur
rience d e s
di s c u t ons av e c de s
ils
c i t ent
fav o rab l e .
Ce s
Quand e ll e s
de
ent r e pri s e s
ont
été
ont
t o u j ours
de
rap i d e s que dans
l l iNS EE
le
ma i s
en
l ' exp é ­
on l e ur ré pond
)
e s t une expé r i e nc e
é t é b ie n gé r é e s .
en d é f i c i t ,
produc t i v i t é dont
( c e l le s
é t range rs ,
c ' e s t une po l i t i q ue pour la Franc e .
No t r e expé r i enc e du s e c t e ur pub l i c
les
ce
n ' e s t pa s f a u t e d ' un
é t ude s
l e s p l us
mon t rent qu ' i l s
s e c t e ur priv é ,
ont
impar­
é t é p l us
c ' e s t dÛ à une po l i t iq u
prix qui e s s ay a i e n t d e p l af onn e r l e s ha us s e s d e prix
du s e c t eur pub l i c ,
de
la fab r i c a t i o n .
chèque s e n Grandê-Bre t agne ,
ce que no us propo s ons
de s
e l l e s ava i en t p l us
satisfaire .
pa r t i c u l i e r de s Amé ri c a in s ,
t ia l e s
t ro uv é
pa s une c o nc e p t i o n indus t ri e l l e dont un pay s
l a Fran c e pui s s e
pr o gr è s
ont
c èl e s
t ampon d e l e u r ma rque
au Japo n ,
à gagn e r sur l ' impo r t a t i o n que
c o mme
c ro i s s anc e par d év e l o
l e P l US a i dé e s par l ' E t a t
é t a i e nt
pl us av a n t a ge ux d e f a i r e me t t re
Ce n ' es t
de
c re i s s an
l u t t e r c o n t re
indi r e c t de
l ' inf la t i o n e t peu t - ê t re
subv e n t i onne r l e
Il
s ' a gi t
pri s e s n ' a i e n t pa s
ma i s
il
grand e pa r t j& de
qui av a i t
non pa s que c e s
entre­
( je
v o us
aient
l ' i d é e de
c e dév e l o p­
t r o p s o uv e n t pe rdu de vue
le d i s a i s
au d é pa r t
l ' indus t r i e franç a i s e do nt
)
une
trop
le dév e l o ppemen
sous
M.
P0�1PIDOU demande dé j à à ê t re
pa rce que
ce
n ' é ta i t pa s
ac c é l é r é
re c o nv e r t ie
c omme un mo y e n
une ge s t i on rentab l e - c ' e s t une ex i ge nc
l o ng t e rme qui a é t é
et qui f a i t que
illusoir
s e c t eur priv é .
e f f e c t iveme n t ,
s ' agi t aus s i qu ' e l l e s
pement à
s 1 était
c o mm e un de s moyens d ' a i l l eurs
la v u e à l o ng t e rm e
é t é pr i s e .
C.R.E. P. NORD · Pl CARDrf
- DB -
Vo i l à ,
phi l o s o phi e de
je
crois ,
créent de
e t q ue
c on c e rne
princ i pe ,
la monna i e ,
que
dev r a i t ê t re c o ns e rv é
très
l e s b anque s ,
c ' e s t q u ' on s a i t q ue
le s
c ' e s t pa r c ons é quent
un é c onomi s t e
l a v é ri t ab le
l ' e x t e ns i on du s e c t e ur pub l i c
En c e q ui
argumen t de
c e qui e s t
c r éd i t s
indus t r i e l .
i l y a un
l e s p anque s
c r é e n t d e s d é pô t s ,
la p r iv a t i s a t i o n de
c omme un dro i t
�a.\-,i�n .
ma i s d ' une
l ib é r a l ,
très
c e qui
Il y a
grande prob i t é
in t e l l e c tue l l e q ui s ' appe l l e Maur i c e ALLAIS qui av a i t
t o uj o ur s pro t e s t é c o n t r e
l e p ro f i t priv é qui r é s ul t a i t d e
la c r é a t i o n d e monnai e par l e s b anque s .
b anque s ne
C ' est
l ' a r gument de prin c i p e .
Ma i s ,
i l e s t c e rt ai n que
change ra r i e n ,
la na t i ona l i s a t i o n d e s
s i e l l e n ' e s t pa s
l ' ins t rume n t
d ' une no uv e l l e o r i e n t a ti on de l a p o l i t iq ue d u c r é di t .
Ce n ' e s t pa s que
faire de s
l e s b anque s pui s s e n t s e p erme t t re de
c rédi t s à de s
ne me s u r e de
le s
Ma i s ,
e n t r e pr i s e s qui ne s e ra i e n t pa s
remb o ur s e r .
i l y a un d e ux i ème
C e d e ux i è me
c ri t è re c ' e s t d e
b e s o in s d ' int é rê t géné ra l .
à d év e l o pp e r ,
cela
se
c ri t è r e .
B i en s ûr ,
s a t i s fa i r e à d e s
s ' i l y avai t un p l an
t ro uv e rai t d é f ini de
s o i - même ,
ma i s
on p e u t d é j à f ix e r l e s b e s o ins
de s
c ré a t ions d ' empl o i s ,
de s amé l i o ra t i ons
de
c ondi t i o ns
de
t rav a i l ,
- un e amé l i o ra t i o n de
la b a lanc e de s pa i e me n t s ,
- une
l ' e nv i r o nneme nt .
amé l i o rat i o n de
Ce
s o n t de s
d o i v e n t venir c o mpl é t e r
c r i t è re s d ' in t é rê t gé néra l q u i
les
critères
pur s e t
s impl e s d e
s o lv ab i l i t é .
To u t
un
s e f e ra pas
c hangement qui a t t e i gne même
Banque de Franc e
La
demande de
de s
c e la ne
imp o s e
les
à moins qu ' i l y a i t
pra t ique s que
la
aux Banque s .
B anque de Franc e ,
très
s ' appuye r s u r de s appo r t s
c o n s e rv a t ri c e , leur
de
f o nd s pro pre s e t
garan t i e s .
C.R.E.P. NORD · PICARQIE
- D9 -
Le
e t que
résul tat
é t ant q u ' on ne prê t e qu ' aux r i ch e s
l e maniemen t d u c ré d i t e n Fran c e ab o u t i t à d é f av o­
ri s e r l ' e n t r é e de s
j e une s dans
la v i e par c o ns équent à
conf o r t e r l e s s i t ua t i ons d e mono p o l e
en l imi tan t
la
c oncu*'
rene e que p e uv ent f a i r e de no uv e a ux v enus .
C ' e s t un pro b l è me à
car p o ur que no u s ay ons
y ai t
s ans
une é c onomi e v i v an t e ,
C ' est
de
la
j us t i c e e t
p o ur
il
de
inc i t e r l e s
à-d i r e à fai re
p o urrai t
banque s
e t dans
faut qu ' i
ref inan c e ­
l e s que l l e s
j o ue r un r S l e p l us
à prendre de s
t o t a lement
impo r ta n t
r i s q ue s ,
c ' est­
l e ur mé t i e r q u i e s t d e j uge r de s
c r é d i t s qu ' e l le s ont à f a i r e s ur l ' appr é c i a t ion de
v a l e u r d ' un homme e t de
no t re
de
s u j e t- no us
pe r s pe c t iv e s
-et
c ' é t ai t
a r r i v e rons à c o nc i l i e r l e d év e l o pp e m e n t
t ra v e r s une
no uv e l l e
les
A l o r s , mn s e ul ement ,
l ' é pa r gne en Fran c e
ma i s à
la
l a v a l e u r d ' un p r o j e t .
Vo i l à que l l e s devrai ent ê t re
s i e l l e s s e réa l i s ent .
socia
l ' efficac i t é .
i l faudra r é f l é ch i r aux mé thode s de
centrale
et
f o n t c o n c urrenc e
c ' es t
men t s q u i d o ivent ê t re mi s e s en p l a c e
la b anque
é c onomi que
c e s s e de nouve aux venus qui
aux a u t re s .
Po ur c e l a ,
la fo i s
po l i t ique
et
d e la réduc t i on de s
po l i t ique
iné ga l i t é s ,
indus t ri e l l e rénov é e
f ina nc i è re ,
et
une
à redonne r à c e t t e é c on o m i e
un dynami s me qui l ui rendra s o n ran g .
APPLAUDISSEMENTS .
1 6 h 40
�1 .
S O LANET . -
r-rons i e ur URI ' me r c i b e auce up de
qui a ab o rdé d e s s u j e t s
Je
vous
exp o s é
l e s p l us div e r s .
p e n s e que me s
ami s ne v o nt
pa s manquer de
j e v o udrai s ,
non pa s v ou s
p o s e r de s que s t i ons .
Pers o nne l l e me n t ,
po s e r une ,
vous
cet
ma i s
r é p o ndr e en f i l i grane à
m ' av e z po s é e .
b l è me
d ' hui ,
de
la Banque
c ' es t
sur
le
Ra s s ur e z- v o u s
de Fra nc e ,
ce
j e ne
prob l è me de
en
une que s t i o n que
n' est
pa s s ur l e
l ' ab o rderai pas
la pro t e c t i o n de
pro­
auj o ur­
l ' é pa rgne
popul a i r e .
C.R.E. P. NORD · PI CARDI E
- D 10 -
Le m é c an i s me que v o u s av e z expo s é s e rappr o c han
sur de nomb r e ux p o in t s de
en f o nc t i on de
c e l ui que
c e qu ' a d i t
pens e pa s q ue nous
Ce n ' e s t pa s m o i ,
s oy o ns
j ' a i exp o s é mo i - mê me ,
le gro u pe de
é l o i gn é s
b i en ent endu ,
les
uns
qui v a i s
moy e n qui v a p e u t - ê t re mê me a u-de l à de
pui s q ue v o us p r o po s e z v o us ,
ma l gr é
1 0 ans ,
j e ne
d e s aut re s .
ê t re c o n t r e un
c e que j e p r o p o s a i s
une r émuné r a t i o n po � i t iv e
l ' inf la t i o n a l o r s -que ,
av i ons d e p u i s
r é f lexi on ,
mo i ,
c o mme n o us
j e p e n s e ·q ue
l ' av ons
s i nous
que l qu e
p r o po s é ,
cho s e q u i avai t au mo ins d o nn é une r é munérat i o n 0 ,
s e r a i t d é j à pa s
s i ma l .
Par c ons é q ue n t ,
contre
c e que v o us
Le
%
c e n ' e s t pa s m o i qui v a i s
p r o p o s e z s ur
s e u l p o i n t que
le s C a i s s e s d ' E pa r gne ,
-on a 8 0
av e c
c e p l an l à .
j e v o udr a i s dire
la f ame u s e
c ' e s t que
l o i de s 8 0 - 2 0
%
ce
e t qui
no u s
c o ût e n t
n o us
s omme s
s on t de s d é p o s an t s q u i n o us
l à p o ur remp l i r un rô l e
et
c ' es t
de s
no rma l
social .
où no us av ons de s d é p o s a n t s
sur l e s que l s no u s s o mme s d é f i c i t a i r e s ,
e s s ay e r de
c o û t ent ,
cher du p o int de vue ge s t i on ,
A par t i r du moment
s i no u s v o u l ons
t ro uv e r un é q ui l i b r e d ' e x p l o i ta t i on a u t o t a l ,
f a u t b i en que nous
tent grâ c e à d e s
d é p o s an t s
aller
de d é p o s a n t s q ui n e re p r é s en t ent que 2 0
dépô t s - e t
il
ce ne
en ay ons
pa r c on t r e qui n o u s
l iv r e t s qui ont pl us
encore p l u s
s t ab le s q ue
rappo r­
de dépô t s e t s ur d e s
c e ux d e l ' épa rgne
t yp e
popul a ire .
E t donc ,
du gro up e
un
DAUTREME ,
t o u t qui do i t
re r e t
a s s ume r
d ' o r i gine .
se
ce
j e v o u s demande que dans
o n n ' o u b l i e pa s que
faire
s e rv i c e
et
v i o ns
pa s d e s
co uche s
Ne v o us
c o uche s
il
y a
s o c i a l qui e s t no t re f i na l i t é
faire
appo r t e r de
c e la ,
nou s n e
l ' a rge n t aux c o l l e c t i ­
j e di rai s pre s q ue à l a C o l l e c t iv i t é
vités
le s
pour nous
r é f l e x i on�
c a r nous ne p cu rrio ns p l u s a s s u­
No us ne po ur r i ons p l u s
po urri on s pl us non p l us
les
s i n o us
n ' a­
plus aisées .
fai t e s
pa s d ' i l l u s i o ns ,
le s pl us f av o r i s é e s de
no us av ons d e s g e ns à 6 0
�
n o us n ' av o n s
la p o p ul a t ion e t
d ' impô t s ,
je
ne pens e
C.R. E.P.
si
pa s que
NOR D · Pl CARO ff
pa :
D 1 1
no u s
e n ay ons de s q ua n t i t é s ,
prov i en t d e s
c ouche s
moy e nn e s qui no u s
no u s d e v o n s
m�ye nne s
pour l e s
d ' une p a r t e t d ' a u t r e
ce
sont
c o uche s
pa r t ,
p o ur
Vo i l à s impl e me n t
.
et
que
les
c e que
c e n ' e s t pa s
les
fondi e au mé c ani s me
ait
le
nô t re .
ces
p l us
popul a i re s
j e v oula i s dire .
sy s t è me ,
Par c on s équent ,
le
s e rv i c e que
.
une r é p o ns e à v o t re q ue s t i o n
de vo tre
de d i s c us s i on s ur
c o uche s
c o l l e c t ivi t é s .
car i l faudrai t qu ' on r é f l é chi s s e d ' une
gro s
l ' énorm e ma j o ri t E
p e rme t t en t d ' a s s um e r l e
re ndre
Aut reme nt , d i t ,
j e pens e
faç on plus a pp r o -
ma i s
il
re j o i n t
j e ne p e n s e pas q u ' i l
f ond ,
c ' est
p e u t - ê t re p l us
en
y
s ur
la
t' o rme .
Par
c on t re ,
que p a r un moy e n
no u s
s o uv e n t
Je
c o l l è gue s
p o ur
ex i s t e n t ,
cro i s
vous
et
ê t re
f inan c ie r .
r é a c t i ons
se p r o d u i re ,
( pa s
a t t ent i o n à c e
même
)
si
,
ce s
ma i s
prob l è me .
l ' in t e rpr è t e de
po s i e z de s
ma int e nant que
les
à M.
que s t i on s
a u pre m i e r c o nf é r e n c i e r s i n o us
du ,
s py c ho l ogi­
c o mpréhens ib l e s
en c e la
à
me s
la p l upar t .
J e vo udrai s
aut re s
à ce
moyenne s qui f on t que
équi l ib re
t o uj ours d e s
s ont huma ineme n t
e ll e s
e s s en t i e l lement
c o uche s
d é f av o rab le s qui p e uv e n t
réac t i ons
le
les
p o uv ons a s s ur e r no t re
J e me mé f i e
que s
t enons
ou par un a u t r e o n arrive quand même
ne pa s d é t a che r de
nous
no us
uns
et
ou,
URI ,
les
b i e n ent e n­
un p e u s u r
revenons
s uj e t .
Le s que s t i o ns
a l l e z me
vous
v o us
que
8
les
f audra
j e n ' aurai p l us
po s e z p a s auj o ur d ' hui
ne
j o ur s ,
auj o urd ' hui .
le� posiez
j o ur s ,
8
p o s e r dans
les
dépa r t e me n t a l e qu ' i l
dans
que vo us
Ce
a lors
n ' est
po s e r ,
j e préfère
à
pas
c ' es t
la
réun i o n
ma i n t e nant ,
m e s d e ux v o i s ins
p o ur
p r é v us
p o ur
répo ndr e .
H.
MANS IL LON . - Par rapp o r t
M.
STRAUSS
re s t e
KAHN e t
M.
20 à 2 5 minu t e s
C ' est
URI ,
de
aux horaire s
j e v o udra i s
pr é c i s e r qu ' i l
po s s ib il i t é .
un max imum .
C.K.E.P. NOne · PICARDIE
-D1 2 -
S OLANET . - Vo us n ' a l l e z quand même pa s me d i r e que
M.
?
n ' a r i e n s us c i t é
M.
cela
CUVELIER . - J e me d év oue .
J ' av o ue
ê tre
un pe u frapp é
cont rad i c t i on e n t r e
l e s d e ux
STRAUSS KAHN a
j us t ement ,
me n t
très
e x p l i qué q ue n o s
grande
d ' o p t i ons
M.
STRAUSS KAHN . - J e
fa l l a i t q ue
que
c e l ui
propo se d e s
qui m e pa ra i s s e n t
le
le
:
probab l e
je
me
que
je
ne
s o it
s y s t è me s
je
cr o i .
en pa r t i c u l i e r
?
s impl e ,
à l ' heure qu ' i l
tout
ma i s
j e ne
revenir sur un p o i n t
c ro i s avo i r d i t que
s e ra i t
pense
s imp l e s .
c ro i s
pa s
URI s o i t c o m p liqué .
s emb la i t
no uv e au q ui
ê t re
pa r un s o uc i ,
c ro i s - j ' a i di t
J e v o udr a i s
l ' he ur e
psy cho l o gi q u e ­
t ro p c o m p l i q ué s .
j us t e mil i e u
sys t ème
H.
de
s av o i r que r-tons i e ur
à mo n a·v i s ,
Mons i e ur URI ,
j us t i c e
Où e s t
à
expo s é s
p r o dui t s deva i e n t
Par c o n t re ,
de p l us
pa r u�e c e r t ai n e
ê t re
la mi s e
inde x é .
pa s que
la
la
de
po s s ib i l i t é
en p l a c e
C e la ne v e u t
s o lu t i on de
la
p l us
d ' un produi t
pa s
H.
à
tout
dire
pour a u t a:
URI s o i t
l a b onn'
s o l u t i on .
Ce q ui
est
dans
l ' ai r à
cho s e
n ' e s t p a s d ' ind ex e r que lque
à fa i t -nous
cris
t out
à
mé c ani que q ue
la
en avons
d é c ri t M .
di t s
à l ' e nc on t r e d e s
t o ut
à
•
•
ceci
a c t ue l l e ,
je
é t an t ,
ce
s o us ­
ava n t ·
s uff i s amme n t d i s c u t é
URI .
Ce t t e mé c anique n ' e s t
va pa s
•
l ' heure
pas
princi pe s
de
c o mp l iqué e ,
s i mpl i c i t é
e l l e ne
que
j ' ai
l ' he ure .
Vous
av e z
un l iv re t ,
1 5 �·a ,
à 8 , 5 �'
v o us
Ce
n' est
pas
t rè s
ce n' est
pa s
e x t r ê m e me n t
pre ne z
,. f
auj ourd ' hui
•
ma 1 s v o u s
c o m p l iqué .
Ce
êtes
n ' e s t pa s
le
taux
est
f i s calis é s .
immédia t ,
ma i s
c o mpl iqué .
C.R. E . P. NCRD PI CARDff
·
� D l J -
M.
TE SSE . - C e la pe u t
s e he ur t e r à la
ré pugnance de
qui ne pay e n t pa s d ' impô t s p o ur � a i r e d e s
On l ' a t o us
s en t i .
à l ' exonéra t i o n � i s c a l e
tent que lque � o i s
ge ns
le s
du l ivre t
sont
c e ux qui en pr o � i ­
M.
S OLANET . - Le
de
Pré s i d e n t TE S SE di t que
ce
sont
t o ut e s
plus
défav o ri s é s
M.
TES SE . - C ' e s t
M.
STRAUSS KAHN . - Le
Mons i e ur DUPONT ,
vous
comme
),
est
les
tout
le plus
p l u s a t t a ché s
E t d e s b o ns .
à �ait
gro s
e s t d é c ri t
%
mai s v o s
t r o uv e que
les
a u ra i t
gen s
paque t d e b ons .
c o mm e
c o mme c e la .
av ant ,
ou b i e n
l ' in� la t i on
in t é rê t s
( ou
le
s e ront d é c l a r é s
� inanc i e r .
le
év oque z e s t
c ' ést
une
très
i n t é r e s s an t e .
b onne
idée ,
qui
p é dago gique .
KAHN . - L e s
. . . Ne
à
une que s t i on d ' â ge .
av e z 8 , 5
p e r s o nne s â gé e s
do nt o n a t t e nd qu ' e l l e s
TE SSE . -
�ai t s
imp o r tant d ' avo i r v o t re r é a c t i o n de
pro b ab l e me n t
STRAUSS
Il y
ont
c e l l e que vous
TESSE . - Je
serai t
�1 .
s o n t pa s
s y s t è me
vous
les
s i v o u s av i e z n ' i mp o r t e que l a u t r e produi t
pra t i c i en e t
M.
qui
p l ut ô t
l ' i� la t i on
Il
M.
s on t
p o uv e z av o i r un p o i n t d e plus que
taux d e
dans
du l ivre t A e n gé né ra l .
STRAUSS KAHN . - C e ne
le s
a t t aché s
l e s gen s qui n e p a i eraient pa s
�aç ons q ui
l ' e x e mp t ion � i s ca l e
M.
p l us
l e moins .
STRAUS S KAHN . - C ' e s t v rai .
d ' impô t s
d é c l a r a t ions .
Le s
M.
on c o ns t a t e que
gens
cho i s i s s en t
c ho i s i r o n t
une p é dago gi e
le
qui
s e ra i e n t
,. o
1 5 ,r:
pe u t - ê t re
•
•
celles
•
pa s .
po s s ib le .
BROUHAHA
C.R.E.P . NORD - Pl CAR DIE
-
14 -
M.
TES SE . - Le s
M.
S OLANET . - D ' a u t re s q ue s t i ons
M.
ROUSSELIN . - J e v o ud ra i s m ' adre s s e r à �! .
et
l u i f a i r e rema rque r une pe t i t e
j e une s ,
ce
s e ra i t au c on t ra i r e éduca t i f .
?
S TRAUSS KAHN
ob s e rva t i on à
l ' é gard
2 ou J
de l ' av e n i r qu ' i l j uge a s s e z . o p t imi s t e dans l e s
anné e s à venir .
Dans
q u ' i l a é v o q ué s ,
no t amme nt
s a c i t a t i on ,
le
les
i l a pa r l é de p o l i t ique
en c omp tant
s e n t ime nt q ue
de
trois
é l é m e nt s
c r o i s s anc e ,
s ur l e s re s s o ur c e s de s ména ge s .
Quand on e s t
mê me
pa rmi
s ur l e
les
a l imen t e n t no s Ca i s s e s
t e rrain ,
no us av ons q uand
re s s o ur c e s l e s
s on t
p l us v iv e s ,
c e ll e s q ui v i ennen t d e
q ui
la
c la s s e moy enne .
E s t - c e que
mo ni s a ti o n ,· des
M.
l ' o n bâ t i t av e c
reve nu s
une p o l i t iq ue d ' har­
?
STRAUSS KAHN . - Oui .
Je n ' ai pa s
le
sur
le
s e n t ime n t qu ' une po l i t iq u e v i s an
l ong te rme a re s s e rr é l ' é v e n t a i l de s
faç on à o b t en i r une é g a l i t é de s
ce l l e
•
•
A
•
l ' he ure a c t ue l le ,
il ne me
t e nd r e pe t i t à pe t i t v e rs
qu i e s t
c e l l e que
amo in dr i s s e me n t ,
une
s e mb l e pa s q u ' e n
é ga l i t é de
l ' on c onnai t en Suède ,
au Danne ma rk ,
de
rev e nu s mo ins f o r t e que
Fran c e ,
en Au t r i che ,
reve nus
s e fas s e
é c ra s e me n t d e s
reve nus
a ux Pay s-Ba s ,
o b l i ga t o i reme nt
revenus de s
pa r
c la s s e s
moy e nne s .
Il ne me
re s s e r r e me n t doi t
C o mme
il est
me n t s
( Je
été
fa i t ,
a u-d e l à de
un
des
•
•
•
faib l e s
ma in de s
le p l us
l ongt emp s
é levé ,
rev enus
ave c
fai t
i l y a de
la f i s c a l i t é d e s
é l e c t i ons de
se
74 av e c
le s Go uv e rne­
s o c i a­
inéga l i t é s
c e l a deux
plans
)
vise
en
t rans f e rt s à ob t e ni r
p a r un remontage d e s
l ' e s po i r -qui
l a s o lu t i o n q ui
t o us
e t s o us
pens e au rappo r t MEROT s ur l e s
qui a v a i t
le s
ex t rêmeme n t d i f f i c i le d ' o b t e n i r
r e v e nus
pré c o ni s é e d e pu i s
la p r o c é dur e de
ce t t e mani è re - là .
f o n c t i o nne r de
le p l a f onne men t d e s
est
du t o u t q ue
s e mb l e pa s
revenus
le s p l us
c o ns t a t e no tamment au l end e ­
le
remo n t age du sr-uc
.
.
•
C.R.E.P. NORO · P!CAP.DIE
-D1 5 -
%,
de 7 à 8
C ' e s t - à - d i r e que l e SMIC e s t
etc
•
•
dé rapa g e s q u i e xi s t e n t
o n ob t i e n t
t ou j ours ,
la
fa i t pa s
les
i né ga l i t é s de revenus
ma i s
rame ne r
en remo n t an t
t o ut
les
le
re v e nus
p l u s f a i b le s .
Je ne
pe rdan t e s à une
c ro i s
d ' e n c ad r ement de
de s
pa s que
o p é ra t i on de
Ce que
de
c o mme
c e type .
a été
Pas
Et ,
du
c ' e s t que
s o ie n t
t ou t .
l e p e r s o nne l
c e l ui q u i ,
le plus
au cours
f ra ppé pa r l ' é v o l u­
qu ' au c o n t ra i re ,
la popul a t i on qui ne s on t
dans d e s
c la s s e s moy enn e s
faç on gén é ra l e e s t
1 0 d e rn iè re s anné e s
%
les
l ' o n c ons t a t e ,
t i on e t par la f i s c a l i t é .
20
à t e rme e t av e c de s
te l l em e n t en voulant
monde a u nive au l e p l us b a s ,
%,
l i gne géné ra l e
q u i e s t d ' o b t en i r une r é d u c t i on d e s
se
10
un pe u e n s i f f le t .
•
Par c o n s é q u e n t ,
qui n e
r e l e v é de
pa s
de s
l e s que l q u e
salariés
sont
s i tua t i ons r e l a t i v e me n t f av o rab l e s au sens
cha c un s a i t ,
c e qu ' i l s
ils
devra i e n t
où ,
pay e n t b e a u c o up mo in s d ' impô t s
pay e r s i
leu r s r e v e nu s
que
é t a i e n t mi e �x
c o nn u s .
Une po l i t i q u e qui f e ra i t que
pay e n t
les
le s Franç a i s
impô t s qu ' i l s do iven� q u i v i s e r ai t à r e l e v e r l e !
rev enus
les
plus b a s ,
qui
dev ra i t
av o i r p o ur e f f e t ,
s on t géné r a l ement
me
s e mb l e- t - i l ,
au
c on t ra i r e
f i s c a l e qui pèse
moy e nn e s
charge f i s c a l e d o nn é e c o ns t ant e ,
la plus
la
gr o s s e pa r t
ind é pe ndan t e s qui ,
en d e ux
ou tro is
sens ib l e me n t
s e ra i t
chi f f re s
:
A u pa s s age ,
l ' impô t
et
j e v o us
s ur
le
l a f raude
c ' es t
c la s s e s
p our
s u r l e s p r o f e s s i o ns
à l ' he ur e ac t ue l l e ,
1 5 0 mil l i a rd s
1 0 0 mi l l iards .
ré c up é r é e
les
s al a i re s ,
d ' a l l é ge r l a charge
pui s q ue
s ur
le s
le
ra ppe l l e
re v e nu rappo r t e
est
e s t i mée à
l ' équiva l e nt du d é f i c i t
b udgé t ai r e .
Ce c i é t ant ,
si
les
pa r c e ux qui l e s do i v en t ,
de re c e t t e s
soit
en p l us
pay e r que
50 .
Pour
le
les
même
impô t s q u ' i l s
pay é s
1 00 mi l l i a rds
p o urrai ent n ' e n
revenu gl ob a l ,
les
é t aient
pa s de d é f i c i t b udgé t a i re ,
1 5 0 mi l l ia r d s
à l ' h e u r e ac t ue l l e pay e n t
t i e r s de s
s o i t i l y a ur a i t
e t do n c ,
c e ux qui pay e n t
1 0 0 mi l l ia rds
imp ô t s ,
ne
les
ge ns qui ,
pa i e ra i e n t qu ' un
pay e n t .
G.R.E.P. NGRIJ - FlCARDff
- D 1 6 -
C ' e s t un r a i s onne men t
quand même
•
•
ma i s
•
l ' i mp o r t a n c e d e
l ' enj e u .
Si ,
l e c a s d an s
c o mm e
c ' es t
qui v a ê t re v o t é e s o u s
un
pe u ,
pro gre s s iv e d e c e r e t a rd d o n t no us
l e monde d év e l o pp é ,
la Lo i de Financ e s
a c c e n t b e au c o up p l us
t an t q u e par l e pa s s é e s t mi s s ur une
dans
c e la mon t r e
imp o r­
r é c u p é ra t i o n
s omme s
c e re t ar d de
c a r a c t é r i s t i qu e s
p e r c e p t i on d ' impô t s
'
par rapp o r t aux
c a t égo r i e s qui ne
qui p e uv e n t fraude r ,
e n d i s an t
mi l l ia r d s d e p l us q u i
ob t e ni r que
t o us
s a l a ri é e s e t
r é c up é r é s ,
nous
le urs
t e l l ement c hoquan t ,
irons
j us qu ' à
impô t s ,
c e qui ,
même
po ur l e s
l
l i b é r a ux
(
?
S OLANET . - D ' au t r e s que s t i ons
M.
LOTIGIE . - D ' i c i que lque s mo i s ,
d e s d é c i s i o ns
)
S OURIRES
M.
s ions ,
pa s
chaq ue ann é e i l y a 1 0
le s P'ranç a i s pay e n t
fina l em e n t n ' e s t pa s
plus
s e ron t
sont
vo us
s e ron t p r i s e s
rendre z v o s
c on c l u­
s ur une o u p l u s i e u r s
po l i t i q ue s d e produi t .
J e vo udra i s
s avo i r s i ,
no us
vendeurs
produi t s ,
n o us
p o uv on s e s p é r e r que
q u i c omme r c i a l i s o ns
ces
ces
gamme s d e produi t s
produi t s
s e me n t s
et
ou c e s
les
p e u p l u s f ix e s .
é t ab l is s ement s
Et ,
t out
un
p e u moins antagoni s t e s
S i nous
no us
est
il e s t
de
n o u s v o ul ons
r e gardo ns
ces
e s pé r e r c e s
1 8 mo i s ,
c o ll e c t e
ê tre
et
je
s u i s de
la banque de
gro up e
produ i t s
de
ou 2 de rni è re s
t rav a i l l e r ,
il
c e ux q u i pe ns e n t q ue ,
f inanc ement s ,
il faut
s a t i s f ac t i on de s ménage s .
STRAUSS KAHN . - Vo u s vo ul e z d i r e
produ i t s
un
?
e x t rêmeme n t d i ff i c i l e
ê t r e la b anque de
M.
re s t e ro n t
e x t rêmement d i f f i c i l e a c t ue l l e me n t de f a ir e d e s
prév i s i on s ,
si
no s é t ab l i s ­
au s e i n d ' un même
e s t - c e que no us pourrons
t ravai l ,
anné e s ,
c o n c ur r e n t s
au mo ins ,
de
entre
s ur p l a c e
la
s t a b i l i t é dans
le s
?
Un d e s
é l éme n t s
de
la l e t t r e de
mi s s i o n que
Co mmi s s i o n DAUTREME a r e ç ue de s deux Mini s t re s
men t d ' inc i t e r f o r t e me n t -ma i s
est
c ' e s t d é t a i l l é dans
la
j us t e ­
le
G.R. f.P. NGR O · PI CAR
DIE
- D 17 -
t ex t e - à la mi s e e n p l a c e d ' un sy s t è me q ui e s t d e s t i n é
à av o i r u n e c e rt aine
commi s s i o n s ,
p é r e nn i t é .
E t dan s
les
rappor t s d e
l ' amb i t i o n d e l a c o mmi s s i on - j e c r o i s qu ' à
c e p o in t d e vue ,
j e pe ux engager me s
c o l l è gu e s - c ' e s t d e
me t t r e e n p l a c e un s y s t è me aus s i s im pl e q ue
ne rénov e ra pa s
c o mp l è t em e n t
le
po s s i b l e qui
sy s t è me a c t u e l
;
c e la
n ' aurai t aucun s e n s ; ma i s qui a v o c a t i on d e me t t re e n
_
pla c e u n s y s t ème qui a u ra un max imum d e pé r e nni t é e t q ui
donc ,
( car
au mo in s ,
sinon dans
i l n ' e s t pa s
la d é f ini t i on des
c e r t a in que la
une p o l i t i que d e produi t
dé f i n i r a s ' engage dans
)
c o mm i s s i o n s ' engage dans
ma i s dans
l e s princ i pe s qu ' e l l e
l a p o s s i b i l i t é d e me t t re d e s p r i nc i ·
pe s qui o n t v o c a t inn à dur é r r e l a t i v e me n t
me s
M.
s o uhai t s
:
très
pro dui t s
l ongt emps
et
s e l�
l o ng t e mp s .
MANS D...L ON . - Hons i e ur URI ,
v o u s av e z rais onné duran t
v o t r e exp o s é e n t e rme s d ' o b j e c t i f s .
Je
r é s ume
d ' épargne dans
très
s impl eme n t
:
l ' équi t é e t po ur fav o r i s e r l ' inv e s t i s s em e n t '
e t v o u s av e z s uggé r é un c e r t ai n nomb re
dev rai en t p erme t t re d ' a t t e indre c e s
Vous
men t
les
" Eno rme b e s o in
s pé c ia l i s é
sav e z que
:
l e r é s e a u f inan c i e r e s t
ont aus s i
Es t - c e que v o u s
é t ab l i s s e me n t s f inan c i e r s
me s ure s qui
ob j e c t i f s .
l e C r éd i t Agri c o l e a
Ca i s s e s d ' Epa rgne
de
s a s p é c ia l i s a t i o n ,
l e ur v o c a t i on .
pens e z que
garde r o n t
ces différents
URI . - La
d ' e x e mp l e s
s eule
un s
de
cart e s
?
r e ga r d e r un c e r ta in n o mb r E
é t range r s .
Le
s y s t è me
rép onse e s t
ou
l e u r o r i gina l i t é
e s t - c e q u ' i l y aura une r e d i s t r ib u t i o n de s
:--1 .
re la t i v e ­
sy s t è me
j a ponai s .
s ' adr e s s e n t
Il s
aux
e n t r e p r i s e s pe t i t e s
p l u s ada p t é
est
é t a b l i s s e me n t s d o n t
les
probab lement
ont de s
grand e s
et
le
e n t r e pr i s e s ,
moyenne s ,
le
d ' au t r e s aux
d ' a u t r e s au s e c t e ur pub l i <
e t d ' a u t re s au s e c t e ur a gr i c o l e .
�ai s
ay o ns
nous
c e la ne
ve u t pa s d i r e
gardé un c l o i s o nne me n t d e s
c o nnai s s ons a u j o urd ' hui
et
pour autant que no us
tâ c h e s
que
c e l ui que
qui n ' e s t b ri s é que
par
G.R.E. P. NORD · PI CARDIE
le
D 18 -
-
m é c an i s me
du ma rché mon é t a i re .
f e r a i t dans de s
et
mo i -même ,
c o nd i t i o n s que ,
av on s
Il
L ' in t e r c o mmuni c a t i on s e
je
pa r t i e l l ement
i n t e rnat i onaux e t qu ' il
lement .
Comment
s e fa i t
?
pa s s e .
42
%
de s prê t s
Ce c i d i t ,
C ' es t
b l i s s emen t s qui e mp ê c h e
et des
d ' affaire s .
le
qu i
Ce
Ma i s
il y a
j o ue n t un r ô l e
par t ,
se
e f frayan t .
un pr o b l ème d e
s e c t e ur s p o ur
les
é t a­
au c o n t r a i r e p l u s b ana l i s é
s on t de s b anque s de
c r é d i t immo b i l ie r .
a c t ue :
trav e r s
C ' est
l e sy s t è me a l l emand o ù l e s b anq ue s
à tout faire .
le s
la b ana l i s a t i o n t o ta l e .
Un s y s t è me qui e s t
es t
pa r
c o mm e c e la que ç a
av e z quand mê me
c o nna i s s an c e de s d o s s i e r s
liés
y a d ' aut re s i s s ue s
s o nt b o ni f i é s .
v o us
STRAUSS KAHN
t o t a l e me n t
la d é c onnex i on à
s i t ua t i o ns b udgé t ai r e s
�.
c r i t i qué s s .
en r é s ul t e qu ' on e s t
in t é rê t s
le s
cr o i s ,
s o nt de s b anque s
dépô t s
e t d e s b anque s
t o u t de mê me un s e c t e ur à pa r t
Ce
très
p o uJ
s on t de s b anque s hyp o t hé c ai r e s
imp o r ta n t e t
i l y a un s e c t e ur à
c o mme aux E t a t s -Uni s e t c o mme
en Angl e t e rre ,
pour
l e bâ t imen t .
L ' expé r i e n c e mont re que
t i en s né c e s s a i re s ,
c e n ' e s t pa s
s ' i l y a de s s p é c i a l i s a·
t an t
la c o l l e c t e que du po int de v u e de
la c l i en t è l e à
c ia l i sa t i ons
Le
l aque l l e
la
on f a i t d e s
c o nna i s s an c e de
c r édi t s ,
que c e s
s pé­
re s t e n t né c e s s a i re s .
s y s t è me
franç a i s
ré s ume r d ' un mo t e n di s a n t
de
du p o in t de vue de
se
c a ra c t é r i s e ,
j e vai s
le
" Il y a p l us d e c anaux que
s o ur c e s " .
O n fai t
c o mme
s i l a mul t i p l i c a t i o n d e s
mul t i pl ia i t l a ma t i è r e de b a s e q u i e s t
c ' e s t -à - d i r e l ' é pa rgne de que lq u ' un .
av o n s
été
ext raordina i rement
J e d i ra i s même
prendre à c e
jeu.
le s
t o uj o ur s
c i r cui t s
l a même ,
no us
S ur c e po in t ,
i nv e n t i f s .
s o c ia l i s t e s
I l s pe n s a i e n t que
la
se
s o nt
laiss é s
c r é a t i o n de
in s t i t u t i on s mul t i p l i a i t
l e s moy e ns d e fina n c e me n t .
Ce
pa s vrai
n ' e s t ma lheure u s e me n t
Ce que pe u t
faire une
telles
!
c e r t ai ne
spécialisa t i on ,
c ' e s t e n amé l i o r e r la di s t r i b u t i on .
G.R . E . P. NCRO - PICAR DIE
- D 19
Ce n ' e s t p a s
auj o u rd ' hui o ù i l y
t out à �ai t
c e q ui
s e pa s s e
a c e r t a ine me n t d e s ex c éd e nt s d ' un
cô t é e t q ui aura i e n t b e s o in d ' ê tr e ré c up é r é s .
Il y a une
e s t v raiment
très
s i t ua t i o n de s
s o c i é t é s a gri c o l e s q u i
di s p r o p o r t i onn é e dans
le
produ i t na t i ona :
Une
c e r t a ine redi s t ri b ut i on de re s s o ur c e s - c ' e s t à c e la
que
l ' on t end- ne s e ra i t pa s
M.
SOLANET . -
Il
n ' y a p l us
Me s s i eur s ,
inut i l e .
i l me re s t e à v o us
Vo us r e me r c i e r d ' ê t re v e nus ,
vo t r e empl o i du t e mps
d ' ab o rd e t
reme r c i e r de no us av o i r �a i t
t o us
les
d ' e n t r e no us
reme rc i e r .
je
c ' è s t d é j à un pe t i t
Vou s
cas ,
?
de que s t i ons
j ' en s ui s
c e r t ai n ,
ces
s a i s que dans
t o ur de � o re e .
expo s é s qui ,
dans
po ur l ' éno rme ma j o ri t é
o n t é t é pa r t i cu l i è re me n t
in t é re s s an � c ar
cela
d e nous
remémo re r , soi t d ' apprendre un
c e r t ain nomb re de d o nn é e s
é c onomique s � o ndament a l e s q ui
no us pe rme t
sont ,
soit ,
qu ' on l e v e u i l l e
o u pa s ,
nous v iv on s auj o u rd ' hu i ,
dans
l e s d onné e s dans
le sque l l e s
l e sque l l e s no us v ivrons
enc o re p l us demain .
Ne r c i de nous
qu i ,
s ' i l s ne
à la
po l i t ique d e no t re
sont
No us ,
pa s
av oir é c l a i r é s
po l i t ique s ,
Ca i s s e s
d ' Epa r gne ,
ma i s
là p o ur a i de r la
e t donc a i d e r l a na t i o n à
cet
là ,
et
pa s v o u s .
me t t i e z
Par c ons é q u e n t ,
s ur
le gri l l
�� i s ,
av e z
pu v o i r dans
je
ses
ens e mb l e de
j e v o us
mo i q u i s e rai
c ' est
no us
ne dev o ns p a s
na t i on en tant q ue
trav e r s
Pers onne l l e ment ,
j o urs
chos e s .
r e t r o uv e rai dans
s u r la
j e ne do u t e
p e n s e que dé j à l e s
s a l l e v o us
te lle
gouve rnan t s .
se lle t t e
et
que lqu
non
pa s que v o u s me
s u r un c e r t ain n o mb re de
cette
c onnex e �
là po ur � a i r e d e l a p o l i t i q ue ,
s o mme s p a s
Me r c i de
s o n t q uand mê me
p o in t �
au t o ri t é d e t u t e l l e ac tue l l e .
o ub l i e r que n o us
n
nous � omme s
s ur c e r t ains
prob lème s .
r é a c t ions q ue v o us
élcaireront
un
p e u s ur
C.R .f.P . NOR D · PIC ARD IE
- D 20
c e q u e pens ent
le s C a i s s e s d ' Epa rgne .
s u r c e t t e v o l on t é d e
s e rv i c e d e s C ai s s e s
Vo l o n t é -d e
sans d é p o s ant ,
El l e s
des
Vous
é c la i r e r o n t
d ' Epargne .
s e rv i c e s v i s - à -v i s du d é p o s an t ,
i l n ' y aurai t pa s
ont é t é c r é é e s p o ur
de
dév e l o pper pui s q ue - e t
C ai s s e s d ' Epargne .
l e d é p o sant ,
c o l l e c t iv i t é s q ue n o us a id ons
ceci a
c ar
ma i s s e rv i c e
aus s i
e t c e s erv i c e do it
t o uj o u r s
été
se
une d e mande
'
fondamen t a l e d e s Ca i s s e s d ' Epargne e t p a s
s e ul eme n t un e
demande d ' oppo r t uni t é auj o ur d ' hui- n o us av ons
mo t e u r s de
v o u l u ê t re parmi l e s
l ' é c onomie
touj ours
et
p l us
pa r t i­
cul i è reme n t d e l ' é c onomi e r é gi ona l e .
Je
q u e dans
la
rap pe l l e ra i - c e c i v o us
société
PARTIC IPEX q ui ex i s t e
de dév e l o ppeme n t r é gio na l qui n ' e s t
l ' autre ,
n ' impo r t e qui ,
plus
c a r no us
que
que c h a c un d e s c i r c u i t s
sont
Je
société
la S . D . R .
c ' es t
l e gr o up e
plu·s que
c i r c ui t s
L e p l us
ma i s
f inan c i e r �
gro s p o rt e ur ,
rappe l l e ra i qu ' a p r è s
la Ca i s s e d e s
d é p ô t s qui ,
a v o u l u e s s aye r d ' ê t re pre sque à
de b ien en t e ndu ,
pari t é av e c
autres
f ina nc i e r s .
c ' es t
ici ,
r e pr é s e n t o ns
t o us l e s
l e s Cai s s e s d ' Epa rgne .
les C a i s s e s d ' Epargne
comme
pa s
l e p l us gr o s p o r t e ur d e pa r t s ,
de s C a i s s e s d ' Epa rgne ,
ce
en d o nne ra la p r e uv e ­
les Cai s s e s
d ' Epa rgne ,
ma i s
elle n ' y est
pa s
to ut à f ai t arriv é e .
Me s s i e ur s ,
j e v ou s
reme r c i e ,
e t à b ient ô t .
APPLAUDISSEMENTS .
C.R. E . P. NORD · PI CARDIE
H ; tte-rr�
�
elA-
A-�
/V(:') &� � 18 d_
l e s c o n f é r e n c e s d u f e e et d es ics
S tras b ourg ,
le
M on s i e u r P i e r r e
E c on om i s te
1
Bo u l e v ar d
7 5 00 0
du
12
n ovembre
1981
URI
P ré s i dent
W i l s on
PAR I S
Mon s i e u r ,
N o u s v o u s reme rc i o n s i n f i n� men t d e l a c o n fé r en c e e xt r êmemen t
i n t é r e s s an t e q u e v o u s n o u s a v e z f a i t 1 ' h on n e u r d e t e n i r
à S t r a s b o u r g l e me rc re d i 4 n ov emb r e d e rn i e r .
C o mme v o u s a v e z p u l e c o n s t at e r , v o t r e j e u n e p u b l i c , d an s
s o n e n s emb l e , s ' e s t mon t ré f o rt e n t h o u s i as t e e t p as s i o n n é
p a r v o s p r o p o s . L a p r e s s e a é g a l e me n t d o n n é u n é c h o t r è s
f a v o r ab l e .
N u l doute
en t en d u .
Pour
de
que
e x p r i me r
vous
ce
dé b at
n otre
envoyer
du
ne
fas s e
ré f l éc h i r
reconn ai s s an c e ,
Solei l
d ' A l s ac e
n ous
en
ceux
nous
q u i
vous
s o mm e s
on t
permi s
l i q u i de .
E n v o u s ré i t é r an t n o s c h a l e u r e u x remerc i eme n t s , n o u s v o u s
pr i on s d ' agrée r , Mon s i e u r , 1 ' e xp r es s i on de n otre t r è s h a u t e
con s i détat i on .
Fr.
Di
Secrétorlot générol:
1 7, place St-Etienne
Tél. (Ba) 35.36.20
-
67081 Strasbou rg-Cedex
/
M-É D A R D
ecteur
du
FEC
.....
1 avenue du P r é s i dent W i l s on
7 5 1 1 6 Paris
17
novembr e
1981
Fr�re Mê d a rd
D i recteur du FEC
1 7 p l ac e S t .
E t i e nne
6 7 0 8 1 S t ra sb�urg-Cedex
�rci ,
p l u s g ra nd p l a i s i r
mon P � re ,
et q u i tombe
r e ço i s que l qu e s ami s pour
�e
e t d ' un d êb at t r è s
ga rde
l e s plus
� pic :
fêter mes
l e �e i l l e u r
s amed i
f a it
procha in ,
le
je
7 0 ans .
souven i r de vo t re a c cu e i l
an imé .
Veu i l l e z
sen t iment s
d e c e t envo i qui m ' a
agr6er ,
mon P 0. r e ,
l ' expre s s ion
dévoué s .
P i erre U r i
de �e s
r
1 'i t·tn• 1 ' ,.;
"' ./t•tw 'l i;-. ,.
1 M itte r a nd i s m e ou
" Il
1· '1•,'( .'
reaga msme
Deux
1 doctrines pol itico-économ i q u es à
1 l ' é p reuve des faits ...
1
1
r
M i t h·ITu o u l io;me uu n·u�:-n n i'<tn<
'?
l .mauc·l lc· tlt• ,.,.s , , ,. , . , tlnt· ­
il . , , . . , , . . o l t ·
" ' \'t.· l'ilt· ,
pt u u T a i l - uu ,.,.,,. , n c l n· n a n·<·s lu c · u n lc'• •·•· nc·o• •h·luot o h o Fl':t ' 1'1
ch· ... 1 ( 'S c a n i n n· u u i nu·•·tTc•tli suir l'i t••T•· l l d , l ' i u... pu a h' u o
c·c·u,u m i • a • u · d u I'S, t•l .lcun MC:•u, sun htmwluJ;nc• n u l t l ' l t . l 't·s
1leux c!no n om i stes d i slinJ:ués, se l u n l'cxpn·ssion cunsmTét·, ,.. , .
sun! e m alloyés presque trois hcu�es d u nmt ;l jouer a u x " m�· ­
ca n i t:i e n s • en démontant les tle u x théories - souvt.•nt de fa­
Çilll plus 11ol i t ique que rée l lement économique - pou r ahuu­
tir à des cunclusions contradictoires.
t rhlt',, • l i u méh·nlt•mt•nt "I'P"·"t't'S, t·st
""·t i •· lt·.-.
pa,yo; ut' t'ich·nt u u s
tlt•
ln m i t · u "
l u ,.,.;.,,. ? i\
d 1 11c·un
l'o u r Jean Méo, aucune hésitutio n : l'échec de l a po l i t iq u e
econom ique m i se en œuvre par le n o u veau pouvo i r <•n F r L� n n•
\ ' l q u i v i se il préparer l'avène m e n t d'une société soc J a l o s ! t • P s t
" i mrmrablc • et " arith métique • d.uns l u m e s u rp o u l ' E t a t Ill'
p o u r r a j a m a i s f i n a n cer, selon l u i , le défic i t budgP t <J i n• pr(· v u ,
s i cc n'Pst e n f a 1 s a n t fonctionner l a p l a n c h e à b i l l t' l s l ' ! t ' I l ; t l i ­
m P rt l a n t a 1 n s 1 l ' m fl u t i o n . L'échec t•st d'autant p l 1 1 s l l h' V J t a h l t • ,
11 •·o · 1 1 < · h i· r i I r • pu r i Pmf'nt. u i re "" ""IH't•n Ù l l I U ' I ! . < p it ' ln p� > l i 1 1
q t u · , · h u a ' . t " H I H H J I I t. u d i n • o u x � � · �n � : H s i VfUI -.. rt'·u,�i .._•.w z . vuu :""
,
�1.
1
1 1 1 l u u·
.,,. , .. ,, t u • •· � . ' "" ' " Jmh•rtw: l 'hii Jttlt � u r lu furl 1 1 1111 •·1
v t t u r. u· r e· J. tut t ituutUf!ll·" "' · I J• · • p at J, I d• ·•:u u r l t f.�f · t' h · ·� p l t a · , • " d r • ·
J H i ' I J O t l l ',
• Curkulun· » , lt rt'!t.tH'que l ' w n . . ! ) l' i , f � l l J i f'OIIll ' ! t, l f l t u J ' ; u u l l
' "" ' ' v < · r • u t n · � rHJrnbr•!ux, c,l.!' r::' .11.· )Hj,, urw a n a l y�r · , . , .o " " " " '
q u o • l ' l n o n p a s poli tique. l ; �?vo lu�i o n .do.� rnonde n t • p < ' l' l l i ( • t L ra
p.:�s de c o n s e rver tous les types de productions e n Frann•. d'ou
nécess1lé d e re5lructurer l'appareil i n du s t r i e l, u-t-il d i t . S i n u l
ne c o n te s te cela. l e s solutions prOJ?OSées, toujours selon Pil ' r n ·
U r i . so n t d i ff<!re n tcs : d ' u n côté le ,• dégraissage " d t · s t 'f f t • d i fs
.. · P r t l o • n d e z d 1 1 ('ÎJ(I\ de l'ancienm� m uj rJI· i té -- 1 · 1 rf, . l ' a u t. n · l a
. . v r : 1 u • r p-.; t f 1 1 f ' f 1 Hï t t iol l " o u l t ' \ f . , n n • • i u n ·�. d 't · n l n · p r i · ,, . . , · . ' 1 u
d t · r· n'• u tl • , . l f, d . - , q c H a vc - l lt " . , d u n ·: l • "· · · • · • , , . , , , · �
• • ' ' " P n V, r P · J o � u · r t l
' ' " ' ' "- I ' I I I I '. J c • n l ,' 1 1 n dt·�, p l l t • • r •t , t l • • l ' t · l t . - I I I J � t v •. · l l • · p• d l i i i J I I •
1
t • f l u i l l t ' '• f i H I Î I I I I I I J i ' t l d l n l l l o ,
: : I I ! I J d i f l l l l l l l t t l 'l , '+C l � t'• r nh i PH I I I I,( I I .' I : } • l l l •d t • t t t •. l l t l t ' I VI ' I t l l t l • ,
1 • • I l l " ' 1 ' ' 1 1 ' l � t • l l l t ' l t t l ' d l •11 1 1 r i t 1 11Jf' 1 d t • l l l( r h • h n t l t t u t • . q 1 d , I l t ' � d
il
•
l ' l t t l , •u , 't� H I I Ql l l i \ P i d 1 l • l l l f i i i i P I� f i ' n l r t l t f ! l t l l t l l l '; • l t t f ',' ! t t '
.. ' " ' ... i l n ' y n q • • ' • • .. , l n f ' , ."; U I I I ' i l t i l t1 ' J I "' j ' , . , . , , l l l l l l l i '
rJ t d l d dt!
IJ• n t v n l l .., • . • n'• g t • l t - t' • t d ��'� li Cf t J I I J t i i1Udtu .. , t t 1 J i t · u r l ! ' I l l i at J J l i H '
M 11 h l t ! r i ,q t w m ve a ��' n '< : Îl t- 1 1 Pt�r� tl l ê d t · l t ornuo'l t.l .1 1 1 �· l t • LI , ,
vt·r� d ' u n d o • b a t a rc h i - tPchniqut• .e t réba r b a t i f '! Les lhi�S I < I I I ;.
déclenchées d u n s l a salle d u Cùr)Servatoire prouvent t•n t o u t
c a s quP. le mé l a n ge • politique-écoromie • . b1en dosé, c'est a u s -
s i d u spectac: lc.
"
! .u p o l i t i q ue rt>uganienne s u i vit; a u x E t a ts - U n i ;. a, t ' l i t · a t ls,; i ,
nppo�.e l e s protago n i stes : \lq\l r J ep n M o, l e s c h a n ( ' t 'S d t · n·· u s
s 1 l , . d P l ' l ' t tc • dnct n n e • ba:� .'.:; ..,, . r � n e réù u c l t o n S l l l l l t l t ,I I H·. , .
d<"' • m pôts t'l d o · s dl;pensPs p l l b.l k,ues s o n t l ;'o . l >'t l l' f ' " < ' 1. r l t ·.i · • · l o •
d o l l a r , · , . s t l't'levt>. l ' i n f l a ti r ,n a d i m i n u t··. l e s t : u l r i ;. q u o · t'-t; u l l
l ' : t('l T I • I �':I ' I I i l ' l l l. d u dùlï c J l bud ,�t:• ta i rl ' q u i t il ' 1 1 1 , r l '; t p r • " : l 1 1 1 , n
I ' J i l ' . i d l ' • · · ' " " • · d • · '· ,·. I ' I I I I O I I I I I.' S d o • l ' l·: 1 u 1 1\ n . i l y �o · l 1 i l • · • " " ' " " ' " '
1 , . , 1 1 1 1 " • · t t h r • · f l n • plU' J •i • • f 1 c · { J r 1 , l 'l J " I ' q t i t 1 • · t j , , " d c 11 1 r l i l l ' l t e q ,
�-� l t l t oo l l , t " d r p 1 ' 1 1 u h u h d l .'t f-�t · J l l l f t V I ' / 1 1 1 d ' t d t • t · • , l l 1 J • , l t · t l t • r l i ' l ' t l l l ' l
l · l ' P " l i t ' ' ' ' l 't ' ··• · . d t t t l , 'i \ J t' 1 1 U t l H I fqudc · r r � t · r t l t'· r ·( , t l f t i i i i i J I H • l t •
1 1 1 1 1 1 1 1 p< · d • · l o � t l J II I I ri i J I I ! il l df•:-J I Hi pÎlU, l • '• · l w o t , ' , o · l r l l o l 1 1 1 , q u ' 1 1 1 1
11 .., l t J IJ , t n f · l t •( · lc u lJ I , ,
&
;
e x p l o q ue l'e<:c;nom i ste d u1 1 •s. l a p t < >O U ( l i O n n··g n·s,.,e ,
l e s co u r s de la bourse de W a l l St n·et Pl i l faud rél
f a i n • rnarc: h e - u r r i l'fe, comme l'a fui t M a rg u re t h T h a t c h e r e n
A n g l f'le r r!'. A l o rs , l u qu l' l l e d e s d e u x • I'!'CPtles • po u r �ort1 r d t •
l a c r i se P l a i t - e l l e la m e i l l e u re ' 1 C h acu ne c o m po r te e n P l i l ' l e s
t · o n tr<.�ùictinns q u e l e s d\.•ux di'batteu rs � � · sont ,·· ve rl l lt·.,, a
nw tt n · o.:n l u rn i e rc . Âujourd ' h u i , el les s o n t uu !;Jan .. d'e s s u 1 ùP
'
i
l h:J a .
a
to u l cr; m m e
Christiun
1 .ien hurd l
.·
oh
1
��· ·;· A·r
Bb d.»-
bjlt / ;L9�)
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1
--���.1�
CONFERENCE DU FEC
R EAGA N
70
STRAS B O U R G . - Les années
s o n t c e l l es de l a crise. S u r � e point
M I TT E R RA N D
ou
me
qu'elle
trin e
relève
p o l i t ique
tout l e m o n d e est d'accord. Pour l a
économique.
solution, les u n s f o n t a p p e l a u x n é o­
en
fournissent
l ibéraux,
Sa
c o n c l usion
les autres
d'ai l l eu rs
plus
a u x socialistes,
pour
les sortants � q u e
faire
par
sortir
•
connaissance
d e cause. Parmi �s nouveaux élus,
deux
ce
personnalités
revirement.
i n ru
; nent
Reagan
et
bien
Mitter­
de
F.
échec
P.
«
la
Les
nationalisati o n s
ne
politique
est
et
C'Onsidère
est
preuve.
surprendra
Mitterrand
Uri
doc­
pol i t i q u e
l a mei l l e u r e
imparable
n é o - l i b é ra l e
d'une
d'une
per ­
économique
vouée
à
un
arithptétlque
que
la
».
doctrine
avant t o u t une
in­
c i a l i sme
à
la
française,
imiter
les
que
pour
tout
ceci
j
.J aponais.
imiter
dans
les
un
et
contexte
le.
a
Le
débat
de
la
semai n e
fois d e P I US
d e d e u x p o , itic,ues economiques. to­
ralisme
économie pour aboutir
t-alement
d'affaires
ch efs
divergentes
mais convain ­
c u e s c h a c u n e de v e n i r
crise. Mercredi
d e rnrct
vatoire,
Uri
Pierre
de
à
b o u t de l a
au
Conser­
défendait
celie
Quand
é t a i t « ce
que
croyaient
plutôt
les
bon
que
hommes
pour
eux.
ils p arlent d u ma rché, on
a
l'impression d'entendre des c o m m u ­
n i s t e s p a r l e r du parti . . .
».
En s o m ­
prouvé une
que
quelque
m e , l a p o l i t i q u e économique d e Rea­
Jean
gan
tique
R.
Reagan,
via
Chirac.
Le premier,
vue du
Parti S o c i a liste est l'auteur
en
de « Changer l'impôt, chan­
ger
1981
la
France •,
le
économ i·s t e
J.
second,
en
député
au P;trlement Européen et auteut d e
•
Atout
France·•,
le R P R l o rs
d es
programme
ponr
récentes élections.
Pour J. Méo, l e débat autour du
socialisme et du libéralisme est un
des plus meurtriers et l e s e u l p o i n t
commun
porter
crise "·
entre
les
deux
« une
réponse
La
_poiHi<Jue
est
globale
d'ap­
à
la
éconopt i q u e
américaine, basée sur l a r e l a n c e d e
la
p roduction,
se
veut
être
« un e
réaction contre l e s taxes et les i m ­
p ô t s , tout
en
mettant
Providence "· Quant
à
fln
à
l'Etat
la voie c h o i ­
sie par F. Mitterrand, J. M é o esti-
n'est q u e le reflet d'une politi­
que de c l asse, q u i remonte au XIXe
siècle.
Abordant
l e chapitre d11 so -
ban­
de
ré­
de
mêler
peu,
qu'il
ne
politique
et
à
une politi ­
S u rtout
croire.
que
dernière
que
1
on
en
caricaturant
les
deux
confé­
renciers s e s o n t partagés le trav a i l .
posait
de
pas
economique.
pourrait
de F. Mitterrand et J e a n M é o pro­
celle
la
expans on économique internationa­
suffisait
l es
journ a !istes
de
Américains . . .
d'économ istes, estim a n t q u e l e l i b é ­
comme
de
à
n e n a t i o n a lisation de l'Industrie pour
fi l e
jourd'hui
être
Url,
l a F r a n c e avait b è s o i n d ' u n e certai·
vention
peuv er.t
P.
rf'nfort de boutades, a souligné q u e
au­
rand
Lvl'., idf ·-'s
sonne :
plus
que
Méo s'est
et
que . . -
Pierre
chargé
Uri
de
la
poli­
tle
l'économi­
Hervé
MATHIEU
OBGA
o rga s . r . l .
soci età d i co nsu l e n za a z i e n d a l e
�
li
�) �
� 0
� d f--) )
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J
�� Y � � J
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-11'/yJ
; ·vl
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0
-l'"'
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'�'1 Y'J ___J'-- fYI�
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A
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:-:�r"/ !1 1 "71 1. ') ___p- )�(jl � � L�vvr
1('1 7 J '.A -1 -"\� ""l � Îl ��� _\J \1) - 1
VJ
'
-�
�
J
ELENCO PARTE CIPANTI
L ' ATTUALE POLIT ICA E CONOMICA FRANCE SE
E LE S UE CONSE GUENZE PER LE IMPRE SE ITAL IANE
M i 1 ano , 1 5 D i c embr e 1 9 8 1
l - Val e r i a F .
ASTOLFI
S egretar io Genera l e
FEDERTE S S ILE
2 - Franco
AUTELLI
D ir e t to r e
J OHNS MANVILLE ITALIANA
3
Rob e r t o
BERTOLA
D i r e t to r e Ammi n i s t r a t ivo e
F inanz i a r i o
S OC IE TA ' GENERALE SORVEGLIANZA
4 - Gae t ano
BIANCHI
D i r e t t o r e S tud i E conomic i
I B M
5 - S t efano
B IANCHI
6
Ar ea Manager Euro p a
UCIMU
BIAN CONI
Ammin i s t r a tore D e l e g a to
SAFFA
7 - Ant o n i o
BONACASA
Ammini s t r a tore Del egato
E S SELTE
8 - Gab r i e l e
CAIAT I
Re s po n s ab i l e Uff i c io S tudi
As s e s s o rato Agr i co l tura
REGIONE LOMBARDIA
9 - Mas s imo
CARLE
D i r e t to r e General e
CARLE & MONTANARI
10 - Corrado
CAS S IN I S
Commer c i al i s ta
l l - Franco
CERIS OLA
D i r e t to r e del Per sona l e
S CHERING
12 - Arturo
CE RRATO
Responsab i l e S e rv i z io
Coord inamento S o c i e tà E s t e r e
MONDADORI
1 3 - Miche l e
CIMINO
D i re t to re Genera l e
HONEYWELL
-
-
C e s ar e
14
-
Lu i g i
C IP RIAN I
S i ndac a l i s t a
CGIL
15
-
Rob e r to
COLAN INNO
Ammin i s t r a tore De l egato
FIAAM F I LTER
ORG!l
16
Mar c o
COLANTONIO
E conomi s ta Az i enda l e
E S S O ITALIA
17 - Bruno
COLLE
E conomi s ta
CE SEC
1 8 - P i e r C ar l o
CONFALON IERI
D i r i g e n t e Or gan i z zaz ione
BRAC CO
19 - Ro s ar io
CULT RE RA
Re s p o n s ab i l e del P e r s o n a l e
FLOW VETRO
2 0 - Gl auco
DAL BO
D i r e z ione S tud i E c onomi c i
INDUSTRIE PIRELLI
21
DE NATALE
D i r e t tore Sud Europa
A. C . NIELSEN COMPANY
22 - Rob e r t o
D E S ILVA
Ammi n i s tra tore D e l egato
D IANA DE S ILVA
23
DINI
D i r e t t o r e Serv i z i Inf o rma t iv i
ALFA ROMEO
24 - Gab r i e l e
FABRIS
S erv i z i o Sv i l uppo
BAN CA AGRICOLA MILANESE
25 - Ma s s imo
FAGGIANI
Re s p o n s ab i l e IAFE
E N I
26 - P ie r l u i g i
FERRERO
Re s p o n s ab i l e D i r e z ione
Con s o l i d a to di Gruppo
OLIVETTI
2 7 - An tonio
FONOVICH
D i r e t to r e
B . M. C .
2 8 - Ang e l o
FORNASARI
Dire t t o re Ammi n i s tr a t ivo
OLIVETTI
2 9 - Dar io
FORTI
R i c e r c a to re
CREL
30
FORT UNA
D i r e t to re d e l P e rsona l e e
Organ i z za z ione
RE CORDATI
-
-
-
-
Emanue l e
D ino
E t to r e
ORG!I
31
-
G i anp a o l o
GADDA
D i r e t t ore Cent r a l e del P e r s o na l e
S AME
32
-
P ierluigi
GALIARI
Cont i t o l are
STUDIO BITTA
33
-
P ie r o
GHIRGA
D i r e t t o r e Genera l e
F IAT CARRELLI ELEVATORI
34
-
Andrè
GIRAUD
D ir e t to r e Genera l e
L ' U . A . P . AS S I CURAZION I
35
-
Giuseppe
GORI
Re s po n s ab i l e P i an i f i c a z i o n e
SAFFA
36
-
Lu i g i
GOZ ZETT I
D i r i g ene t e
BENI IMMOBILI
37
-
At t i l i a
GUARDONE
D ir e t t o r e Gener a l e
UNIONE F IDUC IARIA
38
-
Al e s s and ro
HORS Z OWSKY
D i r e t to r e Gener a l e
S E CIFARMA
39
-
Canne l a
IZZI
D i r e t t o r e Amm i ni s tr a t ivo
MIDY
40
-
Mo t e l e
KALK
Amm i n i s t r atore D e l egato
AS S OCIATED ENGINEERING
41
-
France s co
LA FRATTA
Re s po n s ab i l e Sv i luppo e
P i anif icaz ione
WORTHINGTON
42
-
Bruno
LAMBORGHINI
Re s p o n s ab i l e D i r e z i o n e S tud i
E conomi c i
OLIVETT I
43
-
Car l o
LE ANI
D i r e t to re Ammini s t r a t ivo
WORTHINGT ON
44
-
Vit torio
LISANTI
C apo S erv i z i o S tud i
CAS SA RISPARMIO TORINO
45
-
G i u l i ano
LOCATELLI
Contro l 1er
DE AGOSTINI
ORG!l
46 - F i e r Ugo
LORENZI
D i r e z ione Sv i l uppo Quad r i
e Fo rma z i one
ALFA R01'-1E O
4 7 - Car l o
LORENZ INI
Cont ro l 1 er
ESSEX
48 - Mauro
LUCCHE S I
Funz ionar io
BANQUE DE L ' INDOCHINE ET DE
S UE Z -ITALIA
49 - Mar iucc i a
MAC CHI
D i re z io ne Marke t ing e S v i l uppo
GRUPPO RIZZOLI - CORRIERE
DELLA SERA
5 0 - E l i ano
MARELLI
D i r e t to r e Gene ral e
FICHET BAUCHE ITALIA
51 - P ao l o
MELZI
Ammi n i s tratore D e l egato
CROUZET
52 - Emi l io
MENEGOZZ I
D i r e t to r e Gene ral e
LOUIS DE POORTERE
5 3 - Vera
MODIANO
D i re t to r e S erv i z i o E s t ero
OFFI C INE CIMBALI GIUSEPPE
5 4 - G i anner i o
NE RI
D i r e z ione P e r s o na l e
MONDADORI
55 - Z eno
OLI VIERI
Ammi n i s tratore D e l egato
SWEDA ITALIA
56 - Gu ido
ORLANDINI
D i r e t t o r e Sede
BANQUE FRANCAISE DU COMMERCE
E XTERIEUR
5 7 - D i ego
PAMPALLONA
D i r e t to re P ian i f i c a z ione
S I V
5 8 - F ab r i z io
PANTE '
V i c e D i re t to r e D iv i s ione P e r i o d i c i
GRUPPO RI ZZOLI - CORRIERE DELLA
S ERA
5 9 - Al b e r to
PETT IGIANI
D i r igente S erv i z i o Fo rma z i one
SAINT GOBAIN ITALIA
OR at
60
I talo
P I C COLI
Ri cercato re
C RE L
6 1 - J e an Mar i e
P I RONNET
Capo Serv i z io B u d g e t
TOTAL
62
PORTA
D i r e t to r e Vend i t e I t al i a
ALFA ROMEO
6 3 - G iovann i
POZZALI
D i ret t o r e F i nanz iar i o
INTERTABA - PHILIP MORRIS
64 - G ius eppe
RANZINI
Ammi n i s tra tor e D e l egato
RHEEM RADI
65 - S ilvio
RIVOLTA
Amm i n i s tr a tore D e l egato
BUSTESE
66 - Mar i o
ROS S E LLO
D i r e t to r e Mer c a t i E s t e r i
BARIL LA
6 7 - Lu i g i
SARAT I
Re s po n s ab i l e Mark e t ing S t r a t e g i co
ITAL TEL
-
-
V i t t o r io
68
-
Eric
S AUVAI RE
Segr e t a r i o Gene ral e
CAMERA COMMERC I O ITALO FRANCE SE
69
- L iana
S CARDAVI
S ind aca l i s ta
CGIL
7 0 - S er g io
S CAT OLA
D ir e t to r e Organ iz zaz ione
S I V
7 1 - J e an P i erre
S IERRA
Re s pon s ab i l e Pub b l i c a z i o n i
CAMERA COMMERCIO ITALO FRANCESE
7 2 - F ranco
S PE DIACCI
Co l l aborato re S e rv i z io Budget
TOTAL
73
-
G iovann i
VERON E S I
Re s po n s ab i l e Af f a r i Gener a l i e
del P e r sona l e
UC IMU
74
-
G i ovann i
VIOLINO
Ag en t e d i Comme r c i o
a l l ' E s p o r taz ione
OR GA.
75
-
Jacqu e s
VIS IER
Cons i g l i ere T e c n i c o
CAMERA COMMERCIO ITALO FRAN CE SE
76
-
Lu i g i
ZENNARO
V i c e D i r e t to r e Gene ra l e
RHEEM RADI
ORG.4.
onat
l ncon tro
L'ATT U A L E
PO L I T I CA
E
CONSEG U E N Z E
LE
SU E
I M P R ES E
M i lano,
Circo l o
Corso
de l l a
Sta mpa
Venez i a ,
16
15
E C O N O IVI I CA
I TA L I AN E
d i ce m b re
1 98 1
PER
LE
F RANCESE
Progra m ma
ore
9 . 30
LA
PO L I T I CA
D E L LA
E CO N O M I CA
F R AN C I A
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M I TTE R A N D
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sce lte
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E C O N O M I CA
p u b b l i ca
Socia l i sta
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i ndustria l e :
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SU L L ' I N D U ST R I A
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e
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Sezione
Socia l i sta
Economista
Econom ica
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ore
15
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80
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Spesa
Pu bb l i ca
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i m prese
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Presidente
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scelte
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MA L I NV E R N !
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1 8. 30
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N ote su l l ' i n co ntro :
L'ATT U A L E
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LE
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PO L IT I CA
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M i lano,
15
E C O N O M I CA
PER
LE
D icembre
F RA N C E SE
I MP R ES E
1 98 1
ORGA DMSIONE FORMAZIONE
ITALIAN E
LA POLITI CA ECONOMIC'A
D ELLA F RANCIA Dl MITTERAND
Prof.
del
Pierre
Partita
Uri
-
Soci a l i sta
ORG!t
Economista
F ra n cese
4.
l n F ran cia le d i fferen ze tra i risultati d e l le elezion i presiden z ia l i e qu e l l e le­
gislative sono a p parse subito evidenti .
I l ca nd i dato
F ra nçois M ittera nd ha otte nuto i l 52·/. dei vot i , magg i oran za già note­
vo le, considera nd o che le e l ezi on i presidenzia l i d e l 1 974 son o state deci se da
uno scarto d e l l ' 1 ·/. tra i l vi n..citore
Va lery G iscard d ' E sta i n g e i l sua co n cor-
rente, M itteran d stesso.
ln u n paese democratico occidenta le, dave gen era l mente
maggi oranza e o ppo­
siz i on e s i
succedono a l ternativa mente sen za grosse d ifferenze, i l 52 ·/. è g ià u n
progressa.
E tra e l ezion i presidenzi a l i e legislat ive la n uova maggioranza ha
fatto un ba l zo i n ava nt i , f i n o ad ottcnere i l 57·/. de i vot i .
C i s i d omanda come sia a wen uto questo progressa. S i p u à certa mente d i re che
la corrente tendeva a d affer marsi e l 'e lettorato voleva confermare
du cia al n uovo reg i me,
la sua fi-
dandog l i la possi bi l ità di agire .
Sen za d u b b i o l a magg iora n za ottenuta d a Mittera nd n o n era caratte ristica della situazione di base, poichè la magg ioranza precedente tentava di rispondere
i nfondendo paura per le catastrof i
che avrebbero potuto genera rsi , d isord i n i per
le strade, scioper i , fughe di ca pita l i , a ss o l u ta me nte i nco mprensi b i l i .
Poi s i è vista a l potere u n uomo ch iara mente padrone d i sè, capace d i pre­
sentare quel lo che era stato i l sua s l ogan e l ettorale - l ' i m mag i ne di una for­
za tra n q u i l la - e la paura si
è d issi pata .
C'è stato i n o ltre, i l giorno seguente le elezion i p reside n z ia l i , u n affo l la mento
a l la Borsa, che contrastava con la gioia popol a re manifestata n e l l e gra n d i piaz­
ze d i Pari g i .
E ' stato sufficiente u n d i battito a l la televisione i n u n progra mma con a lto i n ­
d ice d i asco lto e poche parole rassicuratrici s u 1 fatto che n o n c'era rag ione
d i te mere per la naziona l i zzazione, per l ' i nflazi one, per i sindacat i e 'l l i operai
che sare bbero stati ragio nevo l i e co operativi , perchè i l g iorno seguente la Borsa,
dave non era poss i b i l e qu otare i tito l i che
si a bbassava no troppo, mostrasse
lo spettacolo d i u n 'assenza d i quota z i on i perchè risa l ivan o troppo i n fretta .
l n queste cond i z i o n i a ltre m isu re chiara me nte popo lari son o state p rese d a i
ORG.tl
5.
nuovo governo cost itu ito con a ca po P ierre M au roy, e ha n n o permesso a l la
popo lazi one d i espri mere i suoi sen t i m e nti, cioè sono apparse i mprowisa mente
quelle mutazioni che l 'e lettorato fra n cese da te mpo auspicava .
Qu a l i sono le profonde trasfor ma zi o n i ?
D a u na parte l'au mento, a l l ' i ntern o d e l l a popo lazione attiva, de i lavorato­
ri d i pendent i ; la Francia n on è a ncora al punto de l la G ra n B retagna con
1 '88'/. d i lavorato ri d i pendenti rispetto a l la popo lazione attiva, ma si av­
vicina già a l l '89·/.
La seconda trasformazione è l 'ab bassa mento de l l'età del l 'elettorato dovuto
a l l ' i nseri mento dei g i ova n i a pa rt i re da 1 8 a n n i ; tutti i sondaggi ha n n o
d imostrato che i giova n i han no votato sop rattutto per u n a n u ova maggio­
ran za di si n istra
La terza trasforma zione è la psico logia de l le don n e ; è t roppo poco cono ­
sci uto i l fatto che i precedenti governi, da l l a 5A R e pu bb l ica i n poi, hanno
retto al potere per il voto de l le don n e . G l i u o m i n i i n prefe re nza hanno
votato per la sin istra, ma ci sono più donne che u o m i n i, i n qua nto pi ù
longeve , q u i n d i le precedenti maggi o ra nze ha n n o retto a l potere per i l
voto de l le d o n ne a nz ia n e . Con l ' evo l u zione del ruolo de l la don na, l ' i n se­
rimento nel monda del lavoro, la loro menta l ità si è avvi cinata a q u e l l a
deg l i u o m i n i .
Ed ecco, le trasformazion i che si svi l u p pa n o n e l
corso
deg l i a n n i e che
si sono manifestate d iscretamente a l le e le z i o n i preside.n z i a l i , a perta mente
a l le legislative
Certa mente c'è a nche i l malconte nto per l a situazione i n cu i si è svi l u p ­
pata la d isoccu pazione, sen za c h e ra l lentasse l ' i nflazione
l n fine si avverte i l fe n o meno, ge nera le in tutti i paesi , pe r cu i il reg i me
a l potere si trova rovesciato a l le successive e lezioni .
Si è visto paesi tradiziona l mente socia l i sti, come i
Paesi Sca n d i navi , passare ad
u na maggioranza conservatrice. Si è visto in G ran Bretagna il passaggio da i La­
bu risti ai Conservatori , ma c'è i l risch io, a l le prossi me e lezio n i , di un n uovo
OR GA.
6.
rovescia mento.
Si è vista i l passaggio da i i 'Ammi n istrazione Carter a q u e l l a Reaga n : q u i n d i u na
assenza d i contin ui tà da parte de l l 'e lettorato e ne risu lta, co nside rata la situa­
zione i nte rnazion ale, che i govern i non sono mai fasati gli u n i con g l i a ltri .
La pol itica eco n o m ica si è svi l u ppata i n due te mpi : i l pri mo governo, forma­
ta tra le e lezioni preside n z ia l i e q u e l l e legislative , poteva pre ndere solamente
misure provvisorie, poichè la p r i ma decisione del Presidente è stata sciogl iere
u na ma ggioranza non corrispondente a l va lere de We lettorato.
L'oggetto e ra , e in q uesto sen so co m u n icava già una po l itica p ro l u ngata e si­
ste matica, l 'a u me nto dei redditi più bass i , e u n ri lancio de l l 'eco n omia attraver­
so i l con su m a .
Le m isure prese s o n o state
ne sensi b i le dei su ssidi
su ltato un
u n au mento d e l sa laria m i n i ma e u n a maggioraz io­
per fa m igl ie, persane a nziane e handica p pati .
Ne è ri­
au me nto deg l i o n e r i .
La n uova p o l i tica
ha
ten tato di a ccrescere la domanda moderan do la so-
vratassa su i costi con u na d i m i n uzione deg l i oneri socia l i , compensa nd o i l lar­
ga misu ra i l ria lzo dei sa lari p i ù bassi e l 'au mento di a lcuni contributi .
l n a l tri term i n i u na pol itica i n fase d i svi l u ppo ; la difficoltà e ra co ncil iare un
au me nto de l la domanda e u n ma nte n i me nto dei costi, per tentare d i rista b i l i ­
re l ' i m p iego e lottare contra l ' i n f lazione.
Ma le riforme d i q uesto periodo transitorio, d u rato poco più di u n mese, e ra no
co ndan nte
a fermarsi a q u e l pu nta. Dopa le elezion i l egislative una po l itica d i
i nsieme h a i n i ziato a d e l i nearsi, evide n z i an d o u n doppio sforza para l le l o : una
po litica t i pica mente co ngiu ntura le, il cui obiettivo e ra ri lanciare la crescita come mezzo deci sivo per d i m i n u i re la d isoccu paz i one, e u na pol itica di riforme
struttu ra l i , di cu i un ese m p i o sono le nazional izzazioni, e l'obiettivo a l cu ne
trasfo rmaz ioni de l la società . Ma n e l lo stesso te mpo si è vo l uto pro l u n gare e
ri n forzare i l tentativo d i r i la ncio de l l 'eco n o mia e di riduzione della disoccu pa ­
zione, evita n do u n o slitta mento verso l ' i nflazione o verso u n deficit de l la bi­
la n cia dei paga ment i .
OR GA.
7.
Oua l e è la logica ?
L'idea e ra che la chiave d i r i presa fosse u n au mento dei
profitt i a qua lsiasi prezzo.
L'esperienza i n F ra n cia e negl i a ltri paesi ha d i mostrato che q uesto genere di
po l itica è contradd itoria e autodistruttiva, pe rchè non è suffi cie nte au mentare
i margi ni
per essere sicuri c he venga n o i n vestit i .
G l i i nvest i menti si attua n o s e c i s o n o d e l l e possi bi l ità d i a u me ntare le rend i te
del l 'azienda, cioè se per metton o d i au mentare le entrate e d i m i n u i re i costi,
oppure sotto la pressione de l la conco rren z a .
Nei n ostri paesi svi l u ppati i finan ziamenti s i trovan o sem pre q uando g l i i n ve­
sti menti a ppaiono red ditizi . L'esperienza ha d i mostrato c he i p rofitti in ecce­
den za n on si i nvestono n e l caso siano origi nati da una riduzio ne di doma nda ;
a l lora n o n t rovano mercato, g l i i nvest i menti sono fer m i , la disoccu paz ione au­
menta .
1 profitti qu i n d i sono necessa ri come base degli i nvestimeni, e come u n o de i
mezzi d i finanziame nto, ma devo no essere uniti ad u n au mento de l la daman­
da g loba le per n on servire solo a ridurre il deseq u i l i b rio dei bi lanci, o de l le
ricerche d i produttività che, i n caso di stagnaz ione de l la produzione, si trasfor­
ma n o i n u na r i d u z ione di i m p iego.
ln mate ria di r i l a n cio eco no m i co la f i losofia non è specifica me nte socia l ista :
va lgono le idee che d i mostra no d i fare uscire da l la depressione, e n o n le dot­
tri ne monetaristiche che tenta n o co n un so lo stru mento di moderare l ' i nflazio­
ne e assi curare contem poraneame nte la regolari tà de l la crescita.
Qua l i poteva no essere i mezzi fonda menta l i per tentare qu esta operazione di
a u mento de l la domanda, di ripresa del la crescita e di r i du zione de l la disoccu ­
paz ione?
Ancora u n a vo lta , au menti d i a l cu n i sussid i di base, i n part ico lare deg l i asse­
g n i fa m i l iari, modif iche i m mediate ne l la sca la del l e i m poste s u l redd ito, co n
u n i n crementa d e l l 'abbatti mento a l la base co mpensato da alcu n i au menti sui
tassi pi ù elevati per finanziare i l deficit del sistema sussid i -disoccu pazi one.
Ma lo strumento , già uti l i zzato n e l 1 98 1 e che a u me nterà il suo peso n e l
ORG!l
8.
1 982 è l 'i ncreme nta de l la spesa pubb l ica che raggi u ngerà , i n fra n ch i correnti ,
i l 2 7 '/. - 28 ' / . .
Non bisogna d i menticare che i 1 tasso d ' i n f lazione e reditato d a i precedente re­
gime è d e l l 'ord i n e de l 1 4 ' /. . La magg io raz ione de l le s pese budgeta rie i n te rmi­
n i rea li o i n u n ità monetarie costa nti è
sosta n zi a le , poi chè c'è u n tasso del
1 2-1 3·/. ci rca .
Per g l i orienta menti i l deficit è n otevo l e ; se mb rava fosse 40/50 m i l iardi d i fra n ­
ch i , m a i n vece su pera i 60 : i l deficit sarà i ntorno ai 1 00 mi l i ard i . E ' u n a cifra
i m porta nte, sop rattutto conside rata co l prodotto nazionale che quest'a n n o ha am­
piamente su perato i 3 .000 m i l iard i .
A paragone d i a ltri paesi è a n cora u n a ci fra rag ionevo le, i l problema è q u e l l o
del fi nanz iame nto . E ' u no d e i mecca n is m i , con la crescita dei redditi p i ù bas­
si, per cercare di r itrovare un tasso di crescita vici n o a l 3·/ . .
U n 'a ltra misura è stata presa per cercare d i modera re l 'i n f lazione. l n u n pri­
mo tempo è stato necessa rio r itoccare un certo n u mero di tariffe de i servizi
pu b b l ici che, per ragioni e l ettora l i , non era n o a n co ra stati r ivisti da i preceden­
te governo, ma è seg uito un tentativo di modera rne il prezzo, prevederi do che
non devono essere au me ntati più del l '8'/..
Oua lche sforza è stato fatto per otte nere, da pa rte d e l l e orga n izzazioni co m­
mercia l i , u na moderazione dei prez z i , u n a l i m itaz ione de i marg i n i e i l b l occo
autorita rio è stato l i m itato a qua lche d i pa rt i me nto.
Per qua nta riguarda i p roblemi del la b i l a n cia dei paga menti una decis ione i m ­
mediata su i ca m b i non è stata presa e bisogna vedere come i l p roblema si
pane per la F ra ncia.
ln p ratica , considerando che il d o l laro, la ste r l i n a , lo yen hanna avuto u n mas­
siccio r ia l zo, si puà d i re che tutte le
sva lutate. N o n co nviene
monete de l siste ma e u ropeo sono state
d u nq ue, i n q u r>c:to momento d i sva l u tazione relativa,
agg i u ngere u na sva l utazione propria de l la F ra ncia.
Qua ndo ci sarà un ra l l e nta mento d e l l 'attività a me ricana, u n ra l lentame nto dei
tassi d ' i nteresse, una cooperazione di ca m b io sa rà poss i b i l e . B isogna re ndersi
canto in quale con d i z i o ne la parità del franco è stata per l u nga te mpo man-
OR GA.
9.
ten uta, ma lgrado u n tasso d i i nf laz i o ne più a lto rispetto a l la Repubbl ica Fe­
dera le Tedesca .
Un aggiustamento mo netario l i m itato è stato fatto a l l ' i nterno d e l sistema e uro­
peo,
u n 'o perazione
zato
del
5,5·/., segu ito
me ntre
il
ta
seconda
una
con g i u nta
fra n co
solo
fra ncese
e
tra
Germa n ia
da i
fiori n o,
la
l i ra
so n o
e
il
F ra n cia.
fra nco
scesi
del
Il
ma rco
belga
3"/.
è
e
è
ri masto
per
la
stato
ria l­
i nvariato,
l ira
è sta­
sva l u ta z i o ne .
Ouesto scarto co n l a moneta tedesca è suff i ciente per rista b i l i re i n poco tem­
po u na com petit ività fra ncese ; tutto d i pe n derà
natura l mente da l l 'evo l u zione
dei costi , cioè i ra pporti d i com petitività potrebbero migl i orare se ra l lentasse
l'i nflazione e ci fosse u na r i presa deg l i i nvestimenti.
Per q ua nta rigua rda la lotta contra la d isoccu pazione u n o sforza è già stato
fatto per ridu rre l 'ora rio e per creare deg l i i m piegh i.
B isog na ca p i re bene q u a l e è la d ifficoltà ma ggiore ne l l e nostre società ; n o n è
sufficiente creare dei posti d i lavoro per rid urre la d i soccu pazione. L' u n ico
settore che, crea ndo n u ov i posti di lavo ro, assorbe d i retta me nte la d isoccu pa­
zione è l ' i n dustria : i n vece n e l sistema eco n o mico maderno si creano n u merosi
posti di l avoro nel settore dei serv izi : è q u esta la reazione pe r cui co ntem po­
ran ea mente è possi b i le avere u n a u me nto de l l ' i mpiego e del n u mero dei d i soc­
cu pat i .
I l senso d e i contratti d i solida ri età , a n n u n ciati d a i p r i mo m i n istro, è tenta re
d i ottenere che la creaz ione d i posti di lavoro m i r i n o d i retta mente a l la ridu­
zione della d isoccu paz ione.
Non è u n effetto automa tico, a l d i là de l le m isure particolari, che i posti di
lavoro o creati o l i berati da un pensionamento a ntici pato, siano effettiva mente
coperti da d isoccupati o da giova n i a l pri mo i mp iego . Ouesto metodo si
sa
ba ­
su a i uti, ma non sono a ntieco n o m i ci n e l l a misu ra i n cui permetton o d i ri­
sparm iare le i n d e n n ità d i d isoccu pa zione e d i tra sformare u n d isoccupato in
lavoratore attivo.
Lo schema fonda mentale è portare un a i u to esse n z ial mente sotta forma di ri­
d u z i o ne
d i o neri social i , il cui a m montare è mo lto i mporta nte , a l le azie n de
che sostitu isco n o lavoratori i n età pensionab i l e con disoccu pati o giovani a l
pri mo i m piego .
ORGA.
1 0.
U n 'a ltra azione sta i n iz ia ndo , ed è i l te ntativo d i evitare la disoccu pazione a i
giova n i tra i 1 6 e i
1 8 a n n i ; esiste u n precedente ana l ogo ne l ia Repubb l i ca
Federa l e Tedesca , d ove i giova n i che escon o d a l l a scu o la del l 'o bb l igo e n o n
trova n o lavoro, freque nta n o pe r due a n n i corsi d i for mazione profession a l e .
l n a l t r i term i n i n o n si tratta d i u n a m isu ra pu ra mente co ngi u ntu ra l e, non si
tratta, co me in u n p rogetto precedente, di creare u n 'a rea di parchegg io per
e l i m i nare la con correnza dei g i ovani
ro; v u o l essere
la
risposta
che si affacciano su l mercato de l lavo­
ad u n a esigenza psico logica e socia l e, per
un m i g l iore i nserim ento dei giova n i n e l la società , e il tentati vo di
gettare le
basi per u na società prod utt iva più moderna , per poter sostenere la concor­
renza d i q u e i paesi che ha n no u na manodopera a ltamente qual ificata e spe­
cia l izzata.
Ecco l e m isu re i m mediate . Ma la p ri n ci pa l e ca ratter ist ica d e l l a n u ova po l itica
sono le r iforme struttu ra l i , che ten do no a mod ifica re la r i parti zione del red­
d ito naziona le, la r i partizione dei patri mon i , a ri d u rre le d iseguag l ia n ze, co nci­
l iando q u esto tentativo con la si cu rezza di crescita .
I l program ma che ma gg iormente ha atti rato l 'atte nz ione è q ue l lo de l le
zion i .
Si tratta di este ndere quanto i n i ziato n e l
nazi ona l i zza-
1 945 sotto i l governo del
Generale De Gau l le , per qua nto riguarda il settore del le banche, estendendo
la nazion a l izzazione a l la tota l ità de l le ban che private, se nza tocca re la struttu �
ra de l settore cooperativo, esse n z ia l me nte i l cre d i to agricola, i l settore d e l l e
ban che popo lari, i l settore d e l m utuo credito .
U n problema è sorto per le piccole banche, e si è deciso d i n o n co invo l ger­
le i n q uesto processo, fissan do u na sog l ia per l'a m mo ntare dei depositi .
Si sottraggono a l la nazi o n a l i zzazione le banche sotto control lo maggiorita rio
stran i e ro, cioè n o n solo le f i l ia l i e l e succursa l i de l le ban che stra niere, ma a n ­
che q u e l l e la c u i maggiora nza appa rtiene a ca pita l i stra n i eri.
Qua i è l 'o biettivo d i q u esta riforma?
C'è u n a ra gione tecn ica : si sa che l e
ba n che crea n o la mo neta, c h e crediti fan n o i de positi e ci s i p u à domandare se
i n qu esta crea zione monetaria n o n ci sia u no smante l la me nto del diritto
Ie del potere pubb l ico, essen d o la creaz ione
monetaria
re la-
un attri buto fondamen­
ta le de l la sovran ità deg l i stati. Ma l 'a ltra i dea è i n d i r izzare l e banche verso lo
svi l u p po, l 'acce lerazione de l la crescita, di faci l itare il sorgere di n u ove a z iende
ORGtl
11.
e d i accompag narle n e l lora svi l u ppo.
La
nazional izzaz ion e de l l e banche non ra ggi u n gerà tutti
1
su ai sco p i se non
ci sa rà a n che una mod ifica rie l l o svi l u p po de l la Banca Centra le, de l la Banca di
F ra ncia. Cioè l e regale, per q u a nta r iguarda i cred iti, d ovra n n o esse re l i be re e
basarsi mena su l le gara n zie date da l l ' i m presa, cioè su situa zioni sta b i l i e capi­
ta l i a cq u isiti, e maggiormente su l la presa d i ri sch io fo ndata sull'apprezzamento
del va l ore
deg l i
u o m i n i e dei progetti .
Per q u a nta riguarda i l settore i n d ustr iale
la
nazio n a l i zzazione
ha coi nvo lto es­
se nzia l mente c i n q u e gra n d i gru p p i , ed esi ste u na presa d i contr o l l o maggiori­
taria pressa
Dassau lt,
il
costruttore di aere i , e
re deg l i a rmamenti è tra
avuto
u n forte svi l u p po
l 'azienda Matra che, ne l setto­
le aziende d i maggi ore svi l u p po .
nel settore de l la co m u n icazione, con
zione rad i o e i l contro l l o maggi or ita rio d e l
possesso del
i n o ltre ha
una grande sta­
p i ù gra n de editore d istri butore,
Ha chette; ma q u este attività sono d i sgi u nte per non dare
stato prenda
Matra
l ' i m pressione che
lo
settore de l la co m u n icazi one .
La siderurgia fra n cese i n vece è larga mente passata n e l settore pub b i ica
perchè
è stata sa lvata soprattutto dai cred iti accordati d a i settore bancario, g ià nazio­
nal izzato, e i cred iti son o stati trasfor mati in parteci paz i on i .
Qu a i è l a f i l osofia d i queste naziona l i zzaz i on i?
Certamente s i puà porre i l pro­
b l e ma i n ter m i n i d i potere pol itico : queste gra n d i aziende e ran o , per la maggior
parte , congl omerati che penetrava n o , attraverso le l ora f i l ia l i, le l ora parteci pa­
z i o n i , i lora sotto-trattati, in gra n parte d e l l 'eco nomia fra ncese .
Ma è poss i b i l e
a n c he porre i l prob lema i n ter m i n i di strategia a l u nga te rmi­
ne : guarda ndo qua nta avven uto dopa la recessione, ci si accorge che i n tutt i
i paesi del m o n d a gl i i nvest i menti privati s i so no b l occati . Per molto tempo
si poteva pensare c he le f l u ttuaz i o n i eco nom iche fossero ridotte perchè le a­
ziende si era no ab ituate a pianif ica re a l u nga ter m i ne e, i n q u e l l e cond i z i o n i ,
n o n riduceva n o i l ora i nvesti menti in casa d i r if l usso d e l l a co ngiu ntu ra.
Con l 'a cutizzarsi de l la crisi l 'esperienza è stata co mp letame nte diversa.
OR GA.
1 2.
Non so l o i n F ra ncia, ma i n tutti i paesi co mpresa l ' A me rica , l ' i n vesti mento
ha su bito un ra l lenta me nto e la crisi è stata p i ù profon da .
L'esperienza fra n cese d i mostra
che i l settore p u b b l i co e ra stato gestito mo lto
bene, e che ha ma ntenuto e svi l u p pato i suoi i nvesti menti nel peri odo de l la
recessione, cioè ha retto la co n g i u ntu ra e gettato le basi per i l futuro .
I l pu nto positivo è i l tentativo d i sostitu i re a motivazioni d i profitto f i na n­
ziario a breve ter m i n e o d i potere dei dirigenti dei gra n d i g ru ppi privati u n a
prospettiva d i strategia i n d ustri a le a l u ngo te rmine.
C'è stato u n d i battito su l le moda l ità d ' i n denn izzo, sono state esa m i n ate va rie
formu le, e i l governo
obbligaz i o n i
il
cu i tasso sarà va ria b i l e ; cioè, seguendo una tec n i ca che si sta
svi l u ppa ndo su tutti
to deg l i a ltri
i nfine si è accordato per la sostituz ione d i a z i o n i con
i
mercati o b b l i gator i , i l
prestito è a n corato a l re ndi men­
prestiti come risu lta da l l 'a n da me nto de l la borsa .
Fo rse g l i azion isti si accorge ra n no d i avere guada gn ato qualcosa con l a soprav­
va l uta zione dei loro tito l i , e n on d ispiacerà loro i l ricevere un i n te resse del
1 6, 7 5 ·/. in sostituzione de i d ivide n d i dati l oro dag l i i m pre nd itori , su cui u n
d i r itto d i voto p ura me nte n o m i n a le n o n
dava a l c u n contro l l o .
U n 'a l tra trasformazione che h a avuto i n iz i o è l ' i mposta su i gra ndi capita l i .
U n g rosso progetto d i r iforma f i sca l e è stato e la bo rato
d a i partita soci a l i sta ,
ma poco è stato attuato; la p r i ma m isura è stata sta b i l i re u n ' i m posta sui gran­
di ca pita l i , con un tetto mo lto e levato, con un a lto nu me ro d i esoneri, e la
possi b i l ità d i riduzione n e l caso in cu i si attu i no i nvest i menti.
Qu a i è l 'o biettivo?
A secon da dei paesi sono in vigore d iversi sistem i fisca l i :
1.
esiste u na d isti n z ione tra reddito d e l lavoro e altri redd iti, con una ridu­
zione del l'i mpo n i b i le sui salari (sistema brita n n ico, a mericano, fra n cese)
2.
l ' i m posta su l red dito è u n i ficata e la d i ffe re nza tra i redd iti di lavoro e
g l i a ltri si attua con una i m posi z i o ne compl ementare
tedesco, svizzero, sca n d i na vo)
ORGA
dei ca pita l i ( sistema
1 3.
l n F ra n cia n o n esi ste u n ' i mposta genera le d e l cap ita le e c'è a ncora una d i scr i ­
minaz ione su l red d ito tra sa lari e a ltre forme d i re m u nerazione.
L'i mposta su i ca pita l i è q u a l cosa d i ori g i n a l e , la sogl ia è pa r i a 3.000.000 di
fra nchi, ed è 1 0 volte p i ù e levata ri spetto agli a ltri paesi euro pe L Il tasso è
progressivo , parte nd a da 0,5·/., fi no a 1 ,5·/.
Ci sono co m u n q u e casi in cu i è possi bi le otte nere l'esonero.
La d i sposizi one più orig i n a le riguarda gli att ivi produttiv i , l'utile del lavoro e
la pa rte n o n i m mob i l iare de l le a.ziende, la parte che è investi mento produttivo.
I l titol a re di u na soc ietà i n d ividuale, i l d i rigente di u na società a responsa b i l i ­
tà l i m itata, l 'a z i o n i sta che, con u na partec i pazione su periore a l 25·/., h a i l
co ntro l l o d i u n a società a n o n i ma , p u à dedu rre d a l l ' i m po n i bi l e g l i investi menti
fatti ne l corso d e l l 'a n no al d i là d e l l e previsioni d'a mmortamento e sui fo n d i
propri.
ln a ltri ter m i n i quando esiste sia sta nziamento de i
per e m issione di azio n i , g l i i nvesti menti
i m ma g i nare casi
i n cui
nett i
l 'a m mo ntare deg l i
profitti, sia f i n a n z iame nto
sono ded uci b i l i , ed è fac i le
i nvest i me nt i f i na nziati
pri sara n no su periori a l l ' i m posta che si a p p l ica su l l 'utile de l
seguenza,
con
fon d i
pro­
lavoro e, di
con­
le aziende o i tito lari accu m u l e ra n n o un cred ita d ' i m posta
per g l i
a n n i seg u e nt i .
C i à significa che q uesta
i m posta
i nevita b i l mente avrà una resa
l i mitata .
1 pu nti p i ù i m med iati si basa n a su i mp oste loca l i . Si sa che q ueste acq u iste­
ran n o u n ' i m porta nza sem pre maggiore poichè u na d e l l e trasformaz i o n i , p i ù po­
l itica che econom ica, è, rovesciando u na tra d i z ione d i seco l i , i l ricorso a d u na
decentra l izzazione, cioè ad u na r i d u zi o ne del potere centra le a favore di regio­
ni, d i pa rt i menti, comu ni .
F i n o ad oggi è stata so lame nte decisa
minare, m a è a n cora d a def i n i re
stato e
i vari grad i
la
la soppressione de l la
nuova
l ora tute la
pre l i ­
ripa rtizione d i co mpete nze tra
lo
de l l 'autorità, non ostante sia già deciso che le reg i o n i e­
leggera n no del le assemb lee a suffragio
u n i ve rsa le.
1 4.
E soprattutto resta n o da def i n i re le r iso rse adatte a l le col lettività loca l i , c he
conci l i n o i l lora au mento d i autonomia con i l mante n i mento di u n necessa­
rio equ i l i b rio tra le reg i o n i .
E ' necessa rio mod ifica re d u e forme d i tassazione: la tassa professionale e quel­
la del l 'abitazione. La prima, entrata in vigore da n o n moiti a n n i , ha portato
a grossi squ i l ib r i , ed è molto i m popo lare : a questo p ro posito i l problema è
dec idere se sopprimerla o i nventare q ua l cosa che la passa sostitu i re a l i ve l lo
d i co llettività loca l i .
La tassa su l l 'abitazione grava s u proprietari e i nq u i l i n i e n o n tiene suffi cie nte­
mente canto dei redditi, soprattutto nei comu n i p i ù poveri e nei q ua rtieri­
dormitorio.
Si tratta d i i m magi nare d e l l e risorse più equ a n i m i per
contri buenti e più e -
q u i l ibrate tra le reg i o n i .
Ma, c o n la riforma del sistema fisca l e, sarà necessa rio a ndare o ltre ; i l govern o
ha formata una co mm issione s u l l a svi l u ppo e la protezione de l rispar mio, e
u n o dei co mpiti fondamenta l i è
rivedere i regi mi f isca l i , cosl d iversi
e
com­
plessi , che si a p p l i ca n o a l le varie forme di risparmio, sia che si tratti di a bita­
z io ni , d i co nti in banca , di a z i o n i , di proprietà i m mob i l ia r i .
Qu i n d i si tratta d i come con c i l ia re sv i l u ppo del rispa r m i o e riduzio ne d e l le d i ­
seguaglia nze
con
dei siste m i che siano favorevo l i a l lo svi l u ppo del picco­
lo rispa rm i o.
I l terza pu nta del la r iforma struttura l e riguarda l 'i n d u stria.
I l gove rno si occu pa de l l a ristrutturazione d i a lcu n i settori : ha i n iz iato con
q u e l l o tessi le, con u n a pol itica ta le da assicurare u na m i g l iore co m petitività,
ma ntenere l ' i m pi ego, contr i b u i re a l l 'e q u i l ibrio d e l l a b i l a n cia dei paga menti .
N o n si tratta di mante nere le prod u z i o n i co n i l protezion ismo, che rischiereb­
be di au mentare
i costi e perdere quote di mercato a vantagg io di a ltre pro­
duzioni pi ù co mpetitive.
Si tratta i nvece di au mentare la p ropria q uota d i mercato i n terna co n u n o
sforza d i i nvesti menti, d i produttività , d i co mpet itiv ità . Concl udendo, qua l i sono
possibi l ità e risch i di q uesta pol itica ?
ORGA
1 5.
I l governo ha emanato u n p i a n o provvi sor i o d i d u e a n n i .
S i tratta d i u n docu me nta che raccoglie i p ri n ci pa l i obiettivi d i u na pol itica
basata su l la riduzione d e l l a di soccu paz ione, de l le d iseguaglia nze, su l lo svi l u ppo
delle re laz i o n i co n a ltri paesi , in partico lare co n il te rzo mondo, su l l a rego­
laz ione de l le v ita q u otid iana e l'accesso a l l a cu ltu ra .
Per q u a nta riguarda le possi b i l ità d i riassorbire la d isoccu pazione, d iventa de­
cisivo il tasso di crescita : b isogna vedere i n q u a l e misu ra la riduzione dell'ora­
rio di lavoro e il funzionamento a ntici pato permettara n n o effettivame nte , e
grazie a nche a i contratti d i so l idari età , d i re inserire ch i ha perduto i l posto d i
lavoro e i g iova n i a l la ricerca de l p r i m i i m p iego.
l no ltre i l ra l le nta mento de l l ' i nf la z io ne passa attraverso u na riforma fisca l e p 1 u
equan i me e d efficace de l sistema attuale e su u n a ccorda c h e si basa s u l l a
ripartizione de l l 'a u mento d i prod u z i one.
Ma n o n è possi b i le, per contra, ign orare gli osta co l i di una pol itica che, n e i
s u o i sforz i , potrebbe resta r e iso lata. L a Francia, forse, r i prende q u e l l e politiche che han no avuto su ccesso nel passato ma che sfortu nata mente gli ·a ltri gra n ­
d i paesi occidenta l i han n o abban donato.
E' n oto che g l i altri paesi si basa n a su l le restriz i o n i moneta rie per te ntare d i
lottare co ntra u n 'i n flazione che h a ca use d iverse da l l 'eccesso d i domanda, che
son o esse n z i a l mente l 'au mento del petro l io e di a lcune materie prime.
La F ra n cia avrà certa men te una crescita positiva,
pr i m i sintomi di r i presa
sono già visi b i l i , le vend ite al dettagl i o ha n n o u n buon a n d a mento, g l i stocks
sono bassi e l 'au mento de l le vend ite si riflette su l l ' i nd ustria, i cu i i nvest i men­
ti ri prendera nn o quando l e scorte sara n no riassorbite .
So no seg n i che g l i i m prenditori non posson o non vedere . Ma la migl i ore pos­
sib i l ità de l la F ra ncia co nsiste nel fatto che i primi successi convi ncera n n o i suo i
col laboratori c he esiste u n a strada per la ripresa e, d i con se gue nza, ci puà
essere un acco rda po l itica tra i pri nci pa l i paesi i nd u strin l i pe r ca mbiare strada,
per cercare d i riassorb i re la disoccu pa zione con l a ripresa d i con sumismo, e
per adatta re la produ z i o ne a i bisog n i dei paesi i n svi l u p po, pa rticola rmente del
terzo mondo.
OR GA.
L' IMPATIO SULLE AZ I ENDE F RANCESI DELLA NUOVA
POLITICA ECONOMICA
Dr.
M i chel
Phi l i p pe
Azienda l e
GMV
-
SOCI ALISTA
Consu le nte
Co nsei l,
ORGA
Parigi
1 7.
ln
F ra n cia
il
Top
M a n agement
de l le azie nde n o n a p pa rtiene, a l meno per la
magg ior parte, a l l 'a rea socia l i sta .
l n q uesto momento i socia l isti sono a l potere e la l ora posizione è sol ida
po ichè, o ltre al Presidente d e l l a R e pu b b l i ca , di spongono de l la maggi ora nza as­
so l uta a l la Camera dei Deputat i ; e vi restera n n o pe r a l me n o sette a n n i , forse
a nche d i pi ù .
La destra ha gover nato per 23 a n n i e l a reazione dei d i r igenti d 'azienda e dei
d iversi strati
inonda
soci a l i a l i menta, da sette mesi a q uesta parte, tutt i i d iscorsi,
" med ia", è d iven tata l'oggetto di tutte le co nversazio n i .
I l giorno seg ue nte a l
1 0 maggi o 1 98 1 a lcu n i prevedevan o l 'a poca l isse, i l fa l l i ­
mento nazionale. O ra , casa è avven uto?
Per i l mo mento su l piano econom ico,
non ci sono stati gra n d i awe n i menti.
Il
n u mero dei d i soccu pati
ha su perato
l i o n i , ma q uesta cifra sarebbe stata
la sog l i a psico logica dei
raggi u n ta a nche sotta
il
due mi­
governo del
signor G iscard d ' Esta i n g
I l tasso
La
di
i n flazione a n n u a l e osci l l erà da i
1 4 al
1 5·/., come previ sto
b i la n cia de l co m merci o estero sembra stabi l i zzarsi
Non
c'è una
rip resa d e g l i i nvesti menti,
ma q u esto n on
va po ichè l e a z i en de hanna i n vestito poco a n che negli
è u n fatto nua­
u lt i m i a n n i
l nfine, s i assiste a d u n a ripresa d e i consu m i che, seco n d a g l i espert i,
prosegu i rà per qua lche mese.
Ou i n d i
de l la
i n d i c i economici se mbra n o mostrare che
i di fferenti
maggiora n za
non
ha aggravato
la
situa zione e che
il
ca mbia mento
l 'equ i l ibrio eco nomi­
co non è stato mod ificato.
Il
pessi mi smo,
l 'opposi z i one
bra no potersi fondare su
L'e lez ione d e l
tari d i
feroce di alcu n i
dei
potere soc i a l i sta
lavoro e ai
res ponsab i l i d 'azienda n on sem­
risu ltati concrct i .
in
F rancia h a causato
u n rea l e tra u ma a i da­
respo n sa bi l i de l le aziende e, conte m pora neamente,
OR GA.
ha su-
1 8.
scitato delle attese da
parte dei sa la riati.
Le p r i me misure adottate
( a u mento dello SM I C, deg l i assegni fam i l iari , i ncre­
me nta d e l déficit budgeta rio)
ha n n a ri nforzato qu esto stato di
si n e i sondaggi d 'o p i nione i l governo gode tuttora
è evidente che i sentimenti, l e spera n ze, i
Che casa avviene a i d i versi
ma si posizionano, prendono
La
lega le d i
1
si ndacati gioca no
il
potere d i
lavoro, l a scelta d i espress i o ne , le
la formazione .
CGT, si ndacato v icino a l
Parti ta Co m u n ista, vuole che sia dissociato da l le
propr ietà l 'usufrutto dei be n i i n dustr i a l i da cu i
difica dei d i ritti del
ruolo
Partita Socia l i sta, r i ch iede l a crea zione d i u n
negoz iazione e d i con si g l i d i fabbrica , aventi
con d i z i o n i d i . lavoro,
il
ca l ma re la base, di a ppianare i co nfl itt i,
negoziare riguardo a i sa lari, i tem p i d i
La
una forte po polarità ;
pasto per l e lotte futu re .
C F DT, s i n da cato vicino a l
obbl igo
E co­
r i m p ia nti sono esasperati.
l ive l l i de l l 'azienda?
de l n uovo potere, si sforzan o d i
di
fatto .
lavoro con
la
deriva
la
rich iesta d i u na
poss i b i l ità di o pporsi al
mo­
l i ce n z iame nto i n­
div i d u a l e e co l lettivo.
La
F O , s i ndacato riform ista, rifi uta
i co n si g l i di fabbrica e pro pane
zione d i convenz ion i co l l ettive e uropee e d i
d i pendenza e
misure m i ra nt i a p reservare
L a posizione dei si ndacati, i n genera l e, i n
non sembra
che
i l ca mbia mento d i
Da parte lora i salariati,
le case n o n si
1 '82, i n
l'in­
le p rerogative d e i sindacati.
N ie nte d i particolarme nte n u ovo a p pare a l l ' i nterno d i tutte
z io n i .
la crea­
gli
operai,
ma gg i oranza
gli
queste rivend ica ­
F ra ncia, s i è i ndebol ita e
mod ifichi q u esta tendenza.
i m pi egati co m i n ciano a pansare che
muovon o mo lto i n fretta ed è proba b i le che a l l ' i n i z i o del-
pri mavera, si assi ste rà ad a l cu n i movi menti spo nta nei che risch iano di
svi l u ppa rsi al d i fuori de l le orga n i zzaz i o n i sindaca l i .
1
più del usi son o sen za d u b b i o i quadri, i q uadri
ra sti pe ndi
non au mentano, i l
oneri e tasse diventa no p i ù
de l la riduzione del l 'ora r i o d i
lora
pesa nti,
i ntermed i,
i tecn ici :
i
lo­
potere d'acq u i sto d i m i n ui sce , per l ora
non
benefi ciera n n o , pe r la
lavoro, temono
OR GA.
le
lora f u n zione ,
reaz ion i de l la base e n o n vo-
1 9.
g l iono
l'avvento d i u na r ifo rma de l
reg ime fisca le che l i
pena l i zza forte men­
te.
Ma torniamo ai
La lora
datori
di
i n q u ietu d i ne, i l
l avoro, ai
d i rettori d 'azienda e ai
lora pessi mismo ha avuto in
pesante r i percu ssione n e l l e aziende, il
Le voci p i ù fo l l i circo lava n o a l l ' i n terno deg li
zioni sono state d i
La
messa
non
in
n o n fare
moto d e l l e
i m porta da
chi,
Le nazionalizzaz i on i
vi
macch i na eco n o m i ca .
han na vista sia nessu n ca mbia mento, sia
traggio a l potere pad ro na le e a l la
settore naziona l i zzato
la rda
la
va nvera,
decisamente hanna avuto con segue nze s u l la popo lazione
lavoro, e su l le d i rezion i
i nterna
processi deci sion al i .
maggiori e l e pri me rea ­
le i n certezze, han n a b l o ccato
curezza del
la popo lazione attiva
i
naz i o na l i zzazi o n i , l e riforme a n n u n ciate a
che
Il
stati
u n primo tempo unc,
nu l la .
e su i salariati stata li
pasto di
tutt i
b l o cco d i
qu adri su periori.
in
han n a vi ssute co me ol­
i ntraprendenza.
Francia rappresenta attual mente ci rca
( co ntra
( co ntra i l
l ibertà di
che le
il
1 0'/.
1 4·/.
la si­
precedente ) , i l
il 25'/. del­
1 8·/. del la prod uzio ne
precedente) e i l 40·/ . deg l i
i nvesti menti e del­
le esporta zion i .
Se s i tiene ca nto d e l la
fi nanziari)
ci rca
naz ional i zzazione de l cred ita , ( 36 banche e orga n ismi
il 25'/. del
prodotto fran cese sarà n azional izzato,
il
che crea
a d u na r i u n ione d i fronte agli
i m pren d i ­
dei t i mori d i bu rocratizzazione .
Alcu n i giorn i fa
M ittera n d ,
tor i , h a detto c h e è poco, e mo lto m e n a rispetto a l i ' Austria o a l l ' lta l ia. Per
gli
i m p rendi tori è troppo, di
vo ler p re ndere l ' lta l ia o
fronte a q uesto p roblema essi
non se mbrano
I 'Austria come model l i .
A q u esto profondo senti mento d i o ltraggio verso i l
lora potere e l a l ora
l ibera i mp resa si a gg i u ngono :
u n a u mento deg l i oneri socia l i g ià
li,
bra
i n atto
i mposi zione d e l l e spese su l le m issi oni
(au mento del le q uote socia­
e i congress i,
misura che sem­
cur iosa considerando che si d i ce di a ndare a l l 'estero per espo rtare)
forti ti mori per l'avven i re.
Qu esti timori si
pu nti :
OR GA.
basa n a princi pal mente su 4
20.
1.
La ri duzione de l l 'orario d i
lavoro che sarà
po rtato a
ma na l i pe r arrivare, tra qua l che a n n o , a 35 o re
d ifica
39 ore setti­
sen za a lcu na
mo­
d e l l e re munerazio n i .
Queste m isu re hanna l o scopo, seco n da i l governo, d i asso rbire la
d i soccu pazione.
vero che
M oiti
i mp rend i tori n o n ci c red ono.
la d i m i n uzione de l le ore d i
strie a n u ove assu n z i on i
E' se nza d u b b i o
lavoro spi ngerà a l cune
( lavoro d 'éq u i pe i n
x
3
indu­
8 o in 4
x
6),
m a a ltre aziende, soprattutto n e l settore te rziario, pu ntera n n o s u l la
produtt ività e su l l 'a utomaz ione
2.
L'i mposta su l redd ito che col pisce certamente il
gli
uti l i
med ie
un
( o ltre
la sog l ia dei
primo te mpo , i l governo
picco li
ma a n che
5M di fra n c h i ) e lettera l mente esas pera picco le e
i m p rese e co m me rcianti .
sforzi verso i
reddito,
De l resto è curioso vedere co me, i n
Ma uroy, abbia orie ntato t utti
suai
i mp rend itori, senza quasi occuparsi dei
ma na­
gers de l le gra n d i aziende; ara, paradossal mente , son o piuttosto que­
sti u lti m i che sa ra n n o pronti - o bb l i gati e forzati - per sostenere
i l gioco n e l
dera n n o
3.
Un
i
picco l i e
medi
i m prenditori si
ch i u ­
u n 'opposi zione v iscera le
i n cre menta degli oneri, previsto per l 'a n n o pross i m o ; le s pese
genera l i
4.
in
mo me nto i n c u i
sara n n o tassate
E soprattutto i
progett i riguardanti i
i l gra nde prob lema del d i ritto a l
n uovi d i ritti d e i
l i cenzia me nto.
E ' n ecessa rio ricordare, a q u esto p ro posito,
del sig nor
lavoratori, con
Mitterand che costitu isce
il
p rogra mma eletto rale
la referen za di base per tutto
i l governo.
Questo programma cont i e ne
"Il
Com itato d'Azienda
tutte
le i nformazioni
soccu pa zione,
il
1 1 0 p ro poste.
( Si n dacato - padronato ) avrà a d isposi zione
necessa rie su l l 'a ndamento del l 'azienda .
l icen ziamento,
l 'orga n i zzaz ione d e l
di formazione, l e nu ove tecn i che di
diritto di veto con
risd i z i one del
Si
comprende
La proposta 60 d i ce :
possi b i l ità d i
lavoro,
Per
il
la d i ­
piano
prod uzione, potrà esercitare u n
ricorso dava nti a u na n uova g i u ­
lavoro.
co me qu esto n o n spinga
ORGA
d i rigenti delle aziende a prendere
21 .
de l le decisi oni affrettate.
E perta nto
b i l i re u n
il
potere non
i n izio di
r isparmia i suai sforzi e i suai te ntativ i pe r sta­
d i a logo e co l laborazione.
Ma
i l d ia logo è d i fficile, a ta i
pu nta che, essendo agn i opposi z io ne pol itica attu a l me nte
a neddotica , si
parla
di
CNP F
s i ) , co me d e l l a sola forza
di
( Co mitato
Naziona le deg l i
o p posi z i o ne i n
Francia.
considerata come
l m prenditori
F ra n ce­
E q uesto è perico l oso
per l e aziende .
Qua l i sono
le con d izioni
del
dia logo?
I l governo ch ied e :
fid u cia , assu nzion i,
g l i i m prend itori
"co n sol idare
gra diti, co l pevo l i ,
la
le
lora a m b i z i o n i ,
lora vocazione,
la
l o ra i m ma­
" N on si
gli
g i nazione"
( d i scorso del
si se nto n o poco
perdo na a g l i
i m pre n d ito ri
e rrori d i gestione, noi a bb ia mo
d u nq ue u n o b b l i go d i
Primo M i n istro)
prudenza
poichè n o n avremo i l d i r itto di
cen ziare e u n
non
puà
ripart ite
il
b u o n a m m i n i strativo
parsi
(Y. G atta z)
li­
in
'sopra-effettivo ' "
non ce n 'è a b bastanza
lavoro
le
i nvestite
ti.
n ostre aziende n o n son o fioren­
1
ca p i d 'azie nda
non sono a fa­
vore o contra i l -social ismo, sono
per i benefici
credete nel la ri presa eco nom ica
(Y. G attaz)
le vostre m is u re sono generat rici
di
i n f lazi one . G 1 i i mportatori traggo­
no vantaggio da l la ri presa
ma i
nessu n governo
ha data tan ­
F F d i a i uti
37
F F d i spesa
MM
nessun governo
30 M M
t a a l le azie n de
34 M M
ma i
destinati a l la ricerca
e a l lo svi l u p po
ORGA
preso ta nta
F F d i oneri socia l i e fi­
sca l i
pubbl ica
: .a
22 .
bisogna r i co n q u i stare i l
mercato
nessu n a p po gg i o a med i a te rmine,
naziona le
per cui è i mposs i b i l e ren dere red ­
d i t i z i o l'i nvest i me nto di fronte
ai
con co rrenti stran ieri che a p p l i can o
il
"du m pi ng " .
I l governo chiede a i ca pi d e l l e aziende d i ca pire la
i m p rend itori chiedono a l
C'è qu i nd i
potere pubb l ico d i ca p i re
po l i tica socia l i sta, g l i
l 'azienda .
u n g rave prob lema psi co logico p i ù c he i deo l ogico :
u n d i a l ogo
tra sord i.
Gli
i m prend itori
non con oscon o
è possib i l e co ndu rre un 'azienda :
va
Gli
le regale del gioco, sen za
le q ua l i
costoro si ri n ch i udono d u n q ue i n
non
u na r iser­
prudente, p i u ttosto osti l e .
i m pre nd ito ri
non
si stu pisco no per l e co ntraddizi o n i , poich� è
stiere gesti rle, ma si sento n o in
nè
più
d i se q u i l i brio, senza avvertire nè
la con t i n u ità, cioè l 'evo l u zione del
dere ra dica l i zzato .
G l i i mpre nd itori
il
la coere nza,
n u ovo potere che ognuno terne d i ve­
in effetto pensa n o _ che non
pasto d i
sia possi b i le contem pora neamen­
modern izza re, a uto matizzare, garanten­
lavoro.
l no ltre , i d i rigenti de l le aziende risentono profondamente della
i l d iscorso
me­
Oua l e socia l ismo , e per qua nta te mpo?
te svi l u ppare la co mpetitività, i n vestire,
do a tutti
lora
differenza tra
eco n o m ico e q u e l lo po litico.
I l d i scorso economico è generoso, richiama a l la parteci pazione, a l lo sforza
com u ne, i l d i scorso politico r ive n d ica d e l le teste, afferma c he
le
riforme
pro­
segu i ra n no e r ive la u na d u rezza che spave nta .
· Casa si
puà rimproverare a l govern o :
conside rato i l tipo d i eco nomia i n c u i s i v ive
azione passa attraverso
i suai
la. ri uscita de l l a
l 'azienda, e q u i n d i attraverso i suai
proprietari
OBGA
lora
managers e
23.
non si
puà avere u n a d iscord anza tra
i l d iscorso e
l'azione; bi sogna
avere un solo l i nguaggio, mentre i n vece ce ne sono d iversi
n o n con oscere
bene
l'az i e nda; ai vertici
fess i o n isti d 'azienda c he
de l lo stato ci sono mena pro­
sotta i l governo di
G iscard d ' Esta i ng,
in
cu i
già p raticamente n o n ce n'era no.
Ou e l l o che i
managers de l le azie n de non
h a n n a ca pito è che ess i stessi
son o u na parte responsa b i l e d e l ca mbiamento po l itico .
dovrebbe ringraziare a lcu n i deg l i
i m prenditori
Il
Partita Social ista
pe r avere spi nto
verso
la s i n i ­
stra u na parte d ei l o r a d i pendenti.
Oue l lo che g l i u o m i n i d'azienda non
nistra a l
potere è l 'avvio di
han na cap ito è che l 'avvento de l l a si­
u na evo luzione cu lturale e d i
struttura!e che essi dovrebbero i nse rire ne l le
ln
l ora rif lessio n i .
man iera ob iettiva, q ua l i sono le co nsegu enze del ca mbiamento della maggioran­
za per
1)
u n ca mbiame nto
le aziende?
L'e ntrata
i n vi go re d i
regolamenti)
zie nde
-
Se ne ri leva n o q uatt ro :
vinco l i e misure sfavorevo l i
dettati da o b iettivi
a n che se
(tasse, i mposizi o n i ,
dive rsi da q u e l l i dei
la vo lontà d e l
d i rigenti d e l l e a ­
potere n on è q ue l l a d i i n fra ngere
l 'utile i nd ustria le
:2)
L'a u mento d i
poteri
da
parte dei
sa lariati e senza d u bbio dei si nda­
cati
3)
E
c'è un
pu nta i m portante, i l ca mbia mento deg l i
inte r locutor i .
Il
ca m­
bia mento deg l i a lti f u n ziona ri e l 'evo l u zione del co m po rta mento dei
ra p­
prese nta nti de l l 'a m m i n istrazione, modificano decisamente le abitud i n i
·
4)
U na va riazione, i n
u n certo senso favorevo le a l
ti dei sa lariat i , fino a oggi p i ù
Al lo ra che fare?
E'
pass ivi
ne cessa rio adatta rsi .
R esistere, essere a l l 'o pposizi o ne farebbe uscire i
la. Sa rebbe una
potere, d e i co mpota men­
pol itica pegg iore,
managers da i
inaccetta b i l e da
dal l 'o p i n ione p u b b l i ca e d a i sem p l ice b u o n senso.
ORlitl
toro rua­
parte dei sa lariati ,
1
ri sch i d i radica l izza-
24 .
zione del
regi me, tanta temuta, sa rebbero evi dent i .
G i ocare i l g ioco, sarebbe abbandonare i
portato i d i rigenti a l
pr i nc i pi eco no m i ci che ha nna
potere e sui q ua l i si basana
l e orga n i zzaz ioni
Dunque a datta rsi, e questo vuol d i re assu mere tre posizi oni ben preci se:
1.
l nnanzitutto d ifferenziare ne l l e riflessioni
l 'atte ggiamento sociale da q u e l ­
l a econom ico, e saper tenere d isti nti g li
obiettiv i ; non avendo la possi­
b i l ità di offrire migl i oramenti quantitativi ai
g l iora menti q u a l itativi
2.
Modif icare
mi­
lavoro . . . )
le strutture decision a l i e
management
l ntegrare u n
nuovo tipo d i riflessione
F i no ad oggi i l
zione u ma n i sta .
priv i l egiare i
lavoro, orga n izzazione del
l 'organi zzazione u mana de l l 'azienda,
la sti le d i
3.
(cond izioni di
l avo ratori,
management i n
F rancia
ne l la gestione d e l l 'azien da
si è spesso affidato ad u na conce­
La " D i rezione per o biettivi" ne è u n esem p i o .
pensare che l 'ob iettivo di
un d i rettore de l l 'azien da
que l lo de l la base ; per esempio i l
vertito da l la base, e a buon
necessa r io
E ' i l l u sorio
passa essere identico a
i m perative d i
produttività è av­
d i r itto, come costrizione e un
ca rico di
lavoro
su p p lementa re.
L'azienda
non è u ma n ista ,
quadri, dei ca pi
Non c'è tra l e
di
natu ra .
biettivi,
ma mu ltipo lare e
reparte e deg l i o pe ra i è d i ve rsa.
lora concezioni
una differenza d i grad o,
Non è possi b i l e assegnare ai
l a stesso
spi rito azienda l e .
rinforzato q u esto fenomeno.
l u ppo d e l l 'azienda
E'
lo sti mo l o ,
stati def i n iti dal la d i rezione.
. no il
la concezione dei d i rigenti, dei
com p ito d i
rea l i zza re il
te nziale d i rif lessione, d i
zato, i quadri vigi lando
E
d iversi
ma
una differen za
l ive l l i gerarchici g l i stessi
l 'awento dei socia l isti a l
potere
o­
ha
necessa r io i n serire ne l la r i flessione su l l a svi­
il
percorso,
le final ità e g l i ob iettivi che so no
G l i opera i , gli
i m piegati , i ca pi repa rte avran-
lavare q uoti d iano facendo a p pe l l e a l
i n novazione e di
competenza fino a d oggi i n ut i l iz-
l 'a n i mazione d e l l e d iverse azio n i .
Qu esto puà essere rea l i zzato rispetta ndo a lc u n i sem p l ici
on at
lora po­
i mperat ivi :
25.
1.
G l i uo m i n i e
le d on n e so n o
L'esper ienza , i l potenziale d i
nostra possi b i l ità m i g l iore.
son o g l i
uomini
che fa n n o
la carta strategica esse nziale de l le aziende
i n n ovaz ione che essi ra ppresentan o è
l n effetti , q ua n d o
la d ifferenza.
la
i prodotti si
ba n a l izza n o,
La qual ità d e l l a
ma nodopera
fra n cese è u n a de l le n ostre ca rte essen zi a l i .
2.
N o i dobbiamo tenere canto d e i n uovi va lori socio-cu ltu ra l i
Adattare i l
3.
management a l le pecu l iar ità
B isog na "detaylo rizzare" i l
loca li .
lavoro
Avere d e l l e strutture f l essi bi l i, c he reag iscon o pronta mente, adatta b i l i ,
de l l e strutture b i o l og i che a l l a base d i
u n iche ca paci
4.
picco l e ce l l u le molto reattive,
le
di adattarsi a d u n a rca ltà co mplessa .
La n uova frontiera è l a q u a l ità , q u a l ità degl i
uomi n i, dei
prodotti e
soprattutto q u a l ità del servi zio; noi dobbiamo forn i re u na q u a l i tà :
gl oba le, che copra
l 'i n sieme d e l l e n ostre a z i o n i
i m med iata .
5.
l nf ine, noi viviamo d e l le costrizion i .
B i sogna trasfo rma r l e
in
"atouts",
al f i n e di fare di ciascu n ostaco lo i 1 tra m p o l i n o che ci permetterà d i
raggiu ngere i
nostri obiettivi , sa per
ri mettere i n d i scu ssio ne, trovare del­
le so l u z i o n i origina l i .
Dietro qu esti
pri ncipi esisto no
l e tecni che sem p l ici d i
che forse permetterà di formare gli
u n n uovo ma nagement
i m prenditori d e l l a società d i doma n i .
E se i l s o cia l ismo è u na costrizione, è comp ito dei ca pi de l l e aziende tra­
sfo rmarlo
in
de l le n ostre
carta vi ncente per ra ggi u n gere u na n u ova ta ppa de l l o svi l u p po
i m prese .
OR GA.
DOVE VA L' EOONOMIA ITALIANA:
UN CONF RONTO CON L'ECONOMI A FRANCESE
Prof .
CESEC
F ra nco
e
R ev ig l io
P residente
-
Eco nomista
Commiss ione
ORG.t
per
la
-
P resid ente
Spesa
P u b b l i ca
27.
Ou esta re lazione è divisa sosta n z i a l mente i n q uattro part i :
u n esame d e l quadro i nternazionale dopa i l primo "shock petrol ifero";
u na va l uta zione de l l 'aggi usta mento i n corso de l l 'economia ita l iana ne l la
prospettiva de l l '82;
un esame de l le tera pie a i prob lemi de l l 'economia ita l iana per gli a n n i 80;
un confro nta tra la situazione francese e que l la ita l i a na e u na ana l isi
de l le principa l i differenze.
Il primo tema puà essere def i n ito co me la ripresa ma n cata de l le economie
europee e le l ora prospettive di lenta ripresa n e l 1 9 82 .
Dopa la crisi del
petro l io i n i z iata a l la fine de l 7 9 col r i n ca ro cont i n uato f i n o a l la metà
del
1 980, tutti i paesi e u ropei ( l ' l ta l ia h a avuto u n an damento con g i u n tu ra le u n
po' rita rdato ) hanna reg istrato u na recessione d e l redd ito, dando l u ogo a d
u n processo d i agg i u sta me nto de l l 'economia ancora i n corso.
Dopa il
pri mo "shock petro l ifero " del
1 9 73 in
E u ro pa si era avuta una re­
cessione che aveva avuto i l sua ma ss i mo nel 1 97 5 ( i n
lta l ia i l prodotto i n ­
te rna l a rd a era d i m i n u ito d i 3 p u n t i e mezzo ) . Ma succe ssiva mente n e l 1 9 76
si era reg istrata una forte crescita de l red d ito, pari a l 5·/ .. Ouesto anda men­
to n o n si ri pete in q uesta occas ion e : a due a n n i d a i seconda "shock petro­
l ife ro", nonostante l'azione dei mecca n i s mi automat i ci sempre presenti nei mo­
menti di stagnazione, la ripresa ancora non c'è stata. Non è avven uta nel
1 98 1 , i n i z ierà n e l 1 982, ma è mo lto i n certa q ua nd o ; i va ri istituti con g i u n ­
tura l i danno t e m p i d i ve rsi : seconda, terza, addi r ittura quarto tri mestre del
1 982.
Perchè si ve rifica q uesto casa d i ripresa ma n cata?
La spiega zione sta nel di­
verso atteggiamento del le autorità moneta rie, soprattutto d i q ue l le a mericane
che sono respo nsab i l i d i q uesta situaz ione.
Il conteni mento d e l la l i q u i d ità i ntPr na n eg l i Stati U niti ha fatto cre scere i
tassi d i
i nteresse
in
m isura d ra mmatica , con grandi osci l lazioni
"prime rate" a merica no è passato, dai
l n segu ito a q uesta
po l itica
ra che è stata d i fatto per
1 -7-80 a l
nel te mpo. I l
1 -7 -8 1 , da l l ' 1 l
a l 20,5"/. .
monetaria si è avuta
la r iva lu tazione de l dal la­
le eco n o m ie e u ropee
un seconda "shock petra-
OR at
28.
l ifero ".
La sva l utazione med ia su l do l laro d e l le
to i l 2 8·/. tra
l'autu n n o 80 e l 'estate 8 1 .
de l l 'i mportazione ed
che ha n n a frenato
mon ete e uropee ha
Essa
ha fatto crescere
ragg i u n­
i
prezzi
ha costretto ad ad ottare pol itiche monetarie restrittive
la doma nda
i nterna ed
ha n n a i m pedito
il
riavvia rsi au­
to mat ico de l cielo co n g i u ntu ra le.
I l ca mpo dei paesi i nd ustria l i e u ro pe i è oggi d ivisa tra q u e l l i che sol leci­
ta n o una strategia di
vog l iono
r id u z i o n e dei tassi di
la co nti nuaz ione d e l la
lotta a l l ' i n f lazione, i n cu ra nti deg l i effetti che
questa co mporta per l 'occu paz ione; n e l
e a nche i n
n ito.
pa rte
l ' l tal ia,
primo gru p po si trova n o
n e l seco n da gru ppo g l i Stati
Vi è, tuttavia, una d iffe re nza tra
tica cred itizia d ovrebbe d iventa re
in
F ra n cia ci si è posti
sima a n n o . Co m u n q u e
l ta l ia e
a n cora
l'obiettivo di
un
più
la
U n it i e i l
F ra n cia :
in
restrittiva
Fran cia
Regna
U­
lta l ia
la po l i­
n e l l '82,
me ntre
leggero a l lenta mento per
il
pros­
la p o l i ti ca fra ncese i n ca m po monetar i o ri ma ne at­
te nta e n o n espa n siva . Tuttavia tutti
deg l i e n u n ci ati dei
interesse e paesi che, i nvece,
i
paesi e u ropei
perseg u o n o , al
di
là
e de l b i l a n cio, po l i ti che moneta rie
m i n istri de l le f i na nze
restrittive.
Ou i nd i , si
r i leva u na certa contrad d i zione tra
tatti
verni e
che seguo n o :
da u n
lata si d i ce che
conomia e si persegue un a l larga mento al
ta, s i seguo no pol itiche
l 'e­
d i savanzo pubbl i co; da l l 'a ltro
la­
l itica f i sca le, i n qual che modo contrasta co n
tore co n d izi ona nte
ca n za d i
Forse
per
la
la restrizione che è provoca-
lo svi l u p po è i l cred ita, non
prima vo lta
mai
avuto
più d i sette
più
E u ro pa
il
i l gra nde fat­
petrolio o
la
n e l la storia e u ropea degl i u lti m i tre nta a n n i
un
otto
per iodo di
lata f i na nziario.
ma n ­
mesi ; in q uesta occasione s i
prevede u na ri pre sa
presa s i puà osservare i n
to mo b i l e a sette mbre i n
!enta e
l ta l i a :
lta l ia
Nel
lo
n ostro paese
restrizione mo neta ria e cred itizia du-
restri z ione monetaria e cred itizia d i
Ne1 1'82 si
po­
mate rie pri me .
non si era
za di
L'espan sione prodotta da l la
I l risu ltato è che oggi in
svi l u p po eco n o m ico è con d i zi o nato dai
rata
di a l cu n i go­
b isog na r i la n ciare
monetarie restr ittive .
ta da l l e po l itiche mo netarie.
l e affe rmaz i o n i
ci rca
l i m itita .
prevede
u na esper ien-
1 8 mesi, f i n o a f i n e '82.
Oua l che segno tim ido d i
ri­
per esem pio pare c he la do ma nda de l l'au­
sia
ripartita ; ma sono segn i che ancora
OB GA.
29.
non so n o u nivoci, è d iffi c i l e i nterpreta r l i .
Neg l i
di
U SA d i fatto nel l'82
q u e l la
prevista, a n che perchè
si atten deva .
I l d i sava n zo
previsti, sarà 1 00
La cris i , che
la
pol itica
p i ù espa nsiva
recessione è su periore a q u e l la che ci
pubb l i co, i nvece di 40 o 42
m i l iardi
di
n o n ci s i atten deva cos l inte nsa, spi nge gli eco no m i sti
l 'a ggi u stamento del
b i la n cio pubbl ico agli
di
R ea­
a n n i f utu ri , q u a n­
i l sistema economico america n o r i prenderà fortemente g razie a l le forze
spo nta nee del
mercato e grazie a l l 'i m patto de l le spese m i litari .
Ma gl i effetti espa nsivi d e l l a pol iti ca a me ri cana risch iano d i essere
che
perchè l 'esportazione a merica n a , a segu ito d e l l e
sono pen a l izzate.
in
E u ro pa si
1 982
potrà avere
più dell'1
riva luta zio n i
paesi europei
il
prodotto i nterna
- 2 ·1. con due casi
!ordo, e
il
R egna
d i espa nsione de l prodotto
polari :
la
lordo n o n crescerà
interna ! o rd o .
quest 'a n n o .
ne d i sosta nziale
Per q uesti
z ione del
F ra n cia
in
la
recessio­
u na situazio­
molto d iverso da q u e l lo del
potrà
per
mo neta con
i paesi a
che n o n è mo lto
paesi si teme
marco segue
il
ha a­
l 'au mento d e l le espor­
stabi l ità dei
prezzi .
moneta debo l e ; l ' lta l ia
per
I l timore
pri ma,
ma
lonta no dal l ' ltalia.
riavvia rsi d e l ci rco lo vizi oso per cu i a l la riva l uta­
la sva l utazione de l la
tua zione del l 'i nflazione e
le prospettive
riavviarsi q u e l ci rco lo che
lo svi l u ppo eco n o m ico tedesco ; va le a d i re
mo iti n utrono è
la
i l red d ito d ovrebbe cre­
prevede che siano m i g l iori
paesi a mon eta forte, nei q u a l i
a nche
pro­
più d e l lo 0,5'/.
n o n dovrebbe ri petersi
1 982, è q u i nd i
tazi o n i e la r iva l utazione de l la
che
3"/. del
stagnazione.
1 976, a n n o di forte ri presa. Si
l i mentato
l ta l ia
prevede
I l sistema eco n o m ico d ov rebbe assestarsi
pa norama euro peo per il
dei
ln
ne t
F ra n cia, dave i l g overno
U n ito, dave non si
scere i ntorno a l l o 0,5 " / . ; l 'a n n o prossi mo
ne di
d e l d o l l aro ,
la r i presa.
M ittera n d - Marois ha f issato co me ob iettivo u na crescita del
dotto i ntern a
lenti, a n­
D iventa d iffici le, q u i n d i , p revedere con fo ndatezza q u a ndo
Si ritiene che n e i
11
do l lari
1 40 m i l iardi ed esso sosterrà cos l la domanda.
-
gan a posticipare
do
s i f i n i rà d i p ratica re u na
mon eta e co n essa u na a ccen­
la crisi d e l la bi l a n cia dei
OR at
pagamenti, u na
n uova
30.
sva l utazione, u n
n uovo au mento d e l l ' i nflazione e cos l via. Quel ci rco lo vi­
zioso che porta, n e l
i nsod d i sfacente, con
media
mo iti
periodo, ad
u n prof i la di crescita del
"stop a n d go" d i tipo co n g i u nt u ra le.
E ' p reved ibi le che n e l l '82 si abbiano n uove tensioni
nei ca mbi, o sci l la z i o n i ,
insta b i l ità, perchè sussistono a ndamenti d ivergenti del l 'eco n o mia .
monetario e u ropeo è stato
sta b i l ità verso
poco
nei
i l dol laro.
Esso ha co nsent ito a i
è fatto per rendere co nvergenti
paesi eu ropei d i
le economie,
mome nto de l l 'e ntrata
peo nel
marzo del
dava n o dei
è servito
classera
mentre
d i ffere n z ia l i tutti ri prodotti
da cusci netto
l ' l ta lia
nei
costi e d i
in fu nziona mento de l l 'a ccord o moneta rio e u ro­
ca mbio che
de l le monete che e ra n o sopravva l u tate : e q uesto
per i mped i re che tutte
di ca mbio.
tocchi d e l le parità centra l i ,
aveva e q u i nd i deve stare
le va riazion i dei costi an­
Alcu ne va l utaz i o n i eco n ometriche
i n d i ca n o che,
la
F ra ncia si è man giata t utto
u l t i m i due ri­
il
marg i n e che
mo lto attenta a praticare u na pol itica di stab i­
l i zzaz ione pe rchè i l risch i o che co rre è che even tua l i scosta menti
damenti d e i costi e d e i prezz i vada n o a
i
paesi e u ro pei e g l i
tuazione tipo a n n i sessa nta .
Perchè ?
Stati
paesi e u ro pe i
nei
U n iti s i a m o tornati a d
Perchè g l i
paesi e u ro pei come e ra sopravva l utato
con sentire a i
I l d o l laro oggi è sopravva lutato
neg l i a n n i sessa nta .
lu ppo eco nomico s u l l 'onda d e l l 'a u mento d e l l e esportazioni
l e esportazioni dei
neg l i
u n a si­
USA han n a recuperato la
pross i m i due - q u attro a n n i
Tuttavia, poichè le esportaz ion i
neg l i a n ­
r i percu otersi su i ca m b i .
sva lutaz ione de l dol laro d e l l 'u ltimo dece n n i o .
nei
possi bi­
sem p l i ce mente pe r­
ha an cora de l le rise rve grazie sop rattutto a g l i
Ne i rappo rti tra
poco si
N o n è stato
cambi
in­
risentire
poichè
'79, a l cu n i paesi sono ri partiti co n tassi di
marg i n i , con
nei tassi
Ma
i d i ffe renzia l i d i
prezzi re lativi tra l e economie e u ropee sono cresci ut i .
chè, a l
L'accorda
molto eff iciente per smu ssare g l i effetti di
ra pporti commercia l i d e l le vicende " d o l laro".
le vedere q u esti
reddito
U SA so n o so lo
paesi e u rope i , g l i effetti espa nsivi
Cio
dovrebbe
u n b u o n svi ­
n eg l i Stati
una quota
U n it i .
m i nore d e l ­
n o n sara nn o molto
forti sa lvo qu e l l i relativi ad a l cu n i settori, qua l i a d esempio al settore tes­
si l e .
Gli
Stati
le spese
U n it i , co me
neg l i a n n i
m i l ita ri : a l lora c 'èra
bi lancia dei
il
sessanta , r i la nciano l a domanda i nterna con
V ietna m , oggi c'è i l
paga menti a merica na n o n
sono
ORG!t
un
riarmo.
1
d isava n z i del la
problema ogg i , nè ne i
pros-
31 .
si m i a n n i , cos l come n o n era no u n problema n eg l i a n n i sessa nta .
magg ior r isch io d i
di
protezion ismo, pe rchè
breve periodo col
tutto da
la spi nta a r i so lvere
protez ion is mo sussiste un
po'
U n ito, c'è i n
Francia e c'è a nc he i n
E' previsto che
l'i nflazione s i atten u i
i problemi
in tutti
pa rte d e i settori che sono p i ù co l p iti d a l la cri si :
V i è un
i paesi, so prat­
c'è ne l
Regna
l ta l ia.
l ievemente nel
1 982
mentre
invece
la
d isoccu paz ione, a l meno ne l la com u n ità eu ropea, conti n uerà a crescere a n cora .
La d i soccu pazione, seconda i l data d i ottobre de l l a C E E , h a ragg i u nto
ve l l i
mo lto elevati :
3.000.000,
Paesi
in
in
l r l anda
B e l g i o i disoccu pati sono 5 1 6 .000,
1 29.000, i n
Bassi 427 .000, i n
l ta l ia 2 .020 .000, in
D a n i marca 2 1 5 .000,
in
i n G ra n
li­
B retagna
F ra n cia 2 . 000. 000, nei
Germa n ia
1 . 400.000.
B isogna
ten er presente , per va l uta re i l vo l u me de l la d i soccu pazione ita l ia n a , che que­
sta r ise nte d i a l cu n i fatti
caratteristici
i ntegrazione ;
a.
è esclusa la cassa
b.
i l tasso d i attività è p i ù bassa ris petto agl i a it ri
mentre i n
c.
3/4 dei
E u ropa
i l tasso
me n o d i 27 an n i .
i nternaz ionale, a n che se con a m pi
a l la s ituazione ita l i a n a , ci soffermiamo ora su l
( 26·/.,
3 1 "/. ) ;
me d i o di attiv ità è i l
n ostri d isoccu pati sono g iova n i con
Premesso l 'esa me d e l q uadro
paesi co m u n itari
rifer i m e nt i
processo d i aggiusta mento i n
corso d e l l 'economia i ta l iana.
L'econo mia
ita l i a na
ha risentito parti co larmente d e l doppio shock petro l ifero.
Doppio perchè a ccanto al r i n caro petro l ifero
ta u n seconda r i n caro
1 /4 de l le i mportazion i .
sol ute, n o n mo lto
La fattura
più,
perchè
petro l ifera
ma
Il
r i n caro
pari a circa 26.000 mi­
petro l ifera
d iverse da q u e l l e fra n cesi,
a l l e i mportazioni essa pesa di
l i a come fo nte di
si è regi stra­
per effetto d e l la riva l uta zione del dol laro.
del petro l io ha determi nato u na fattura
l iard i , ci rca
proprio,
in senso
in
ha d i mension i as­
re lazione a l
l ' lta l ia di pende d i
reddito e
p i ù da i
petra­
energia .
La r iva lutazione del do l laro, pari a l 40'/ . , ha determi n ato u n effetto quan­
tltëltivo su l la b i lancia di
tro l io .
L'onere su l sa ldo
d o l lari ci rca
lo ci rca
il
parte corrente si m i le a q ue l lo del
di
parte corrente è negativo,
i l 50·/. de l le i mportazi o n i ,
mentre son o
30'/. d e l l e esportazio n i .
OR GA.
ri ncaro del
poichè pag h i a mo
pe­
in
l i q u i date i n d o l lari so­
32.
Natu ra l mente, a segu ito d e l r i ncaro del
petro l io, a n che i l
opera re
L 'aggi usta mento è partita con
un aggi u sta mento d e l l 'eco n o m ia .
anno d i
rita rdo r ispetto ag l i altri
cresci uto i n term i n i
G ia p po ne
menta l i :
(4,2 ) .
rea l i
paesi .
del 4·/ , u n
.
Nel
i n crementa
Perchè si è avuta q uesta
la doma nda
1 980 i n
i nterna è cresci uta
n ostro paese deve
lta l ia i l redd ito è
record con q u e l lo del
crescita?
Per due rag i o n i fonda­
in te r m i n i
rea l i
in
l ta l ia d e l
mentre n o n è cresciuta n eg l i a ltri paesi o è addi rittura d i m i n u ita .
me nto co nsistente de l la domanda è stato determinato da
zione d e l l a spesa
me nt i .
"
.
u na forte
l ievita­
i nvest i­
aggiustamento è i n d i cato da l l 'elevatissi mo d i sava n zo di for­
te corrente de l la bi la ncia dei
par i a l 2,5 /
7·/.,
U n 'au­
pubbl ica e da u n effetto d i sco ngelamento deg l i
Il ma n cato
un
d e l prodotto
paga me nti, che ha ragg iu nto
i nterna
! ordo, contro
8. 500
1 ' 1 ,4·/. de l la
m i l i a rd i ,
F ra ncia e
1 ' 1 ,7·/. de l la G erma n i a .
Nel
1 98 1
menti
co n
l 'aggi usta mento è in
sara n n o
un
l i mitati , perchè a bbiamo avuto
che
bi lancia d i
la
liardi d i
l i re , a n cora su i
co n
po l itica
prod otto i nterna
no che in
viste . Si
timi tre
ritiene che l 'a nn o
i nterna
si stima
più
ai
pa i o d i
perc hè n e l
pari a 9 -
1 0 m i la
di scorte
mi liardi, cir­
u n fenomeno d i d i mensi o n i si nora
l ive l l i pre cedenti
i ntorno a l
mes i d i u n
l i q u idazione
prossi mo ci sarà u na ri costru z i o ne d i
a u na gesti one de l
ancora precario,
la domanda
registrerà u na riduzi one r ispetto a l l 'a n n o scorso, so-
punti d e l red d ito nazionale,
L' i nflazione è oggi
prevede a
1 0 .000 mi­
punti.
contributo negativo offerto dal la
che n o n si tornerà
abituate
Si
L'aggi usta mento è prodotto
restrittiva ; grazie ad esso
pa rte de l l e i m p rese che oggi
ca 2,7
paga menti.
! ordo q u est'a n n o n o n cresce ; addirittura a lcu n i ritengo­
co n su ntivo si
prattutto grazie al
da
pri mo semestre te rrib i le
parte corrente chi uderà i nto rno a
l ive l l i de l l 'a n n o scorso.
monetaria
dovrebbe d i m i n u i re d i 2,2
Il
un
peggiora mento fortissi mo del la b i la n cia dei
fine a n n o
u na
corso, m a g l i effetti su l la b i lancia d e i paga­
ma gazzino
più
perchè armai
Ma
il
scorte, ma
i m prese
si sono
effici ente.
1 8- 1 9·/ . . S i è avuta u na
pu nti .
le
ma i
rid u z i on e neg l i
meccan ismo d i
u l­
ra l l enta mento è
n ostro paese vi sono du e a n da menti d ivergenti
rispetto a l l 'agg i u stame nto, q u e l l o de l costo d e l
e q u e l l o del d i savanzo pu b b l i co.
ORGA
l avoro per u n ità d i
prodotto
33.
Si
prevede che co ntr i b u i rà a co nte nere
de l le
materie prime. Si
l'a n no
pross i mo
l ' i n f la z i o ne l 'andame nto de i
prevede , i n fatti , che i l petro l io e
non au mentera n n o più d e l
12 -
1 3"/ .
.
le
prezz i
mate rie
prime
Vi sono pero pun­
ti interrogativi su g l i a ndamenti d e i sa lari, e de l disava nzo pu b b l i co che g ia­
can o fortemente su l ie aspettative.
ti :
Il
p ro b l e ma de l la
l ' i n f lazione ha œrta mente cause
essere cu rate,
tà a l l 'offe rta
una
pol itica di
di n atura struttura le, che esi go n o, per
med ia
l u nga te rmine capace di d are e la sti ci­
nei settori che son o ca renti
tratta , ad esem pio, d i
i nflazione ha d u e aspet­
ri spetto a l la d o manda
prod u rre e n ergia a prezzi
più
i n terna. Si
co m petitiv i .
M a l ' i nflazio ne n o n si cu ra so lta nto agenda s u l le cause struttura l i , perchè
qu esta cura
cia le del
prod uce effetti so lo ne l med ia e l u n g a periodo.
nostro paese è di fa re
perchè un d ifferenzia le d i
f l ettere
Il
problema cru-
l 'i nf lazi o ne n e l b reve periodo,
i nf lazione co me q u e l l o ita l ia no , che è di 9 - 1 0
pu nti ri spetto a l l ' i n f lazione europea, rappresenta i l mecca n ismo che obbfiga
a non
zioso :
crescere, che tiene fermi a l la stagnazione, a w i l u ppati
sva l utaz ione,
nel
i nflazione, sta b i l izzaz ione e recessione.
E' q u i n d i fondamenta l e f l ettere
l'i nflazione ne l breve periodo con
gra m ma che sappia i n cidere s u l l e aspettative d e l l ' i n flazione. G l i
prezzi futu ri
son o a b ituati a proiettare nei
n o n vedono ca mbiamenti sicuri
versi a n da menti
ne l costa del
n o portati a fare i
n e l la
le
prezz i , proiettando
l e esperienze al
i m pre ndito ri
port i n o a
I l d i sava nzo
pross i mo
mesi
di
moiti d u bitano ch e
possa no essere r ispettat i .
D'altro ca n ­
i nterven uto su l l 'a n da mento dei costi del
ra che passa fare presu mere
un effettivo ca mbiamento rispetto al
Manca
n e l complesso u n quad ro di
d i b i le sotta l 'aspetto d u p l ice di
e di
qu e­
previ­
pubbl ico,
to, nessu n accorda è a ncora
passato .
in­
passato.
i sa lari rea l i n e i p ri m i 6
si chiuderà i ntorno a 50.000. Qu i n d i
i 50.000 previsti per l 'a n no
pro­
passate . Se essi
pol itica eco n o m ica che
st'a n n o sono cresciuti d i tre pu nti e mezzo.
3 7 . 500
i n f lazion i
un
lavoro e n e l d isava nzo p u b b l ico, essi sa ran­
L'esperienza d e l passato i n d ica che
sto in
circolo vi­
lava­
recente
pol itica eco n o m i ca che sia cre­
aggredire le cau se struttu ra l i de l l ' i nflazione
i n f l u ire su l le aspettative de l l ' i nf lazione.
Vediamo ara quale appare
no e n eg l i anni
80. N e l
l 'orizzonte proba b i l e per l ' ltalia
1 982, secon da u na
OR GA.
nel
pross i mo an­
previsione uffi ciale de i i ' I SCO, si
34.
prevede che i l
le esportazioni,
p rodotto i nterna
rispett iva mente de l 3· /. e de l 4,5'/.
ma nda d e l l o 0,6·/ . . Per i
dei
larda a u menti d e l l ' 1 ·/.,
prezzi si
prezzi a l l ' i m portazione d e l
Si dovrebbe avere d i consegue nza,
di
un
scambio, q u i nd i , u n d isava nzo di
quadro a ncora
più
ottimistico
i mporta z i o n i e
i n ter m i n i
defl atore
prevede u n
1 2 ·/. e dei
le
rea l i ,
del
la d o ­
P l L del
prezzi a l l 'esporta z i o ne del
mi g l i oramento n otevo le n e l l e
1 7, 7 ·/. ,
1 3,5·/. .
ragion i
pa rte corrente d i 6.000 m i l ia rd i .
Un
han n a fatto g l i eco no m isti d ' i m presa , che
prevedo n o che i l d isava nzo di parte corre nte passa chi udere a 2 .000
mi
liard i .
Natu ra l me nte è mo lto d i ffi c i le fare previ sion i su l
1 982 data
i l quadro d i
i n certezza
i n cu i ci s i muove . S i sa che c i sarà u n a r i p resa n eg l i a ltri
paesi.
non si sa q u a nta
Ma
i l n ostro paese potrà a pproffitta rne perchè se
la po l it ica restrittiva viene a l lentata, co n
l ' i n flazione e i l d isava nzo
c i a esistenti, si r isch ia d i cadere n uova m ente i n
ta ria.
ra p i d i
nei
p rossi m i
sa si passa asseco ndarla
Il
per
ne, come sta n no facendo g l i a ltri
paesi,
ridu rre i l differenziale d ' i n f lazio­
perchè non
riduzione de i tassi d ' i nteresse, se n o n avviene u na
flazio ne, soprattutto q u a n d o s i a m o i n
poss ia mo pensare a l la
riduzione dei tassi
u na situazione d i
dobbiamo fronteggiare tassi d ' i nteresse a merica n i
me rcato a perto e
rea l i de l l 'ordine d i
1 982 è i n co n c l u sione a ncora d i
tet ica mente d iversi fatto ri c h e gi ustif ica n o q uesta previsione.
i m portante prove rrà da i con testa interna z i o na le.
più com petitive, tra
l 'a ltro perchè la
gra ndez­
stagnazione. S i n ­
N essu n
Le esporta z i o n i
l i ra p u à u su fru ire d i
pet itivo, grazie a l la doppia sva lutazione su l
un
più
i n ter m i n i d i
de l l e q uantità .
magg iori
ma rg ine com­
marco, ca lco lato i ntorno a l
crescera n n o so lo d e l 4 o 5 "/.
po l itica eco n o m ica
ma nda i nterna,
margi n i
Le qu ote crescera n no,
ma
sosteg n o
ita l iane son o
S i ritiene, tuttavia, che la competitiv ità de l le n ostre esporta z i o n i
La
d' i n ­
9-1 0'/.
L'ori zzonte proba b i l e del
risu ltati
la ri pre­
perdere q uesta o ccasione.
n ostro prob lema è soprattutto q u e l l o di
za del
i n te mpi
5 o 6 mesi, e che q ua n d o avviene
non
bilan­
u na situa zione d i crisi va lu­
La spera nza è che l 'agg iusta me nto de l la b i la ncia avve nga
mo lto p i ù
di
per
la
1 5'/ . .
potrà r!�re
le i mp rese, che d i crescita
prev isione dei i ' I SCO è che esse
.
i nterna non
ha
marg i n i
perchè il d isava nzo pu b b l ico è
OR GA.
i mporta nti pe r soste nere
in
una situ azione critica
la doe
35.
la
po l itica
monetaria dovrà con t i nuare ad
l nfine non è a n cora
riso lto
il
essere severa .
prob lema de l
r i n novo dei contratti d i lavoro.
1
contratti co m u n q ue avra n n o effetti rea l i so ltanto nel 1 98 3, perchè armai
'
per il 1 982 i prezzi d e l le i m prese già sconta n o l 'a nda mento dei costi del
lavoro deg l i u l timi
12
mesi .
Dopa aver fatto i l q uadro scenario de l
i pro b l e m i de l l 'eco nomia
1 982, ci
ita l i a na neg l i a n n i 80?
domanderemo q u a l i son o
Il
cipale è d i r i d u rre gra d u a l mente i l d i ffere nzia l e d i
paesi.
Non si deve pensare a d un
stosissimo. Si deve progra m ma re
n ostro prob lema
pri n ­
i nf l azi one co n g l i a ltri
rientro ra p ido, perchè esso sarebbe co­
un
rientro
in
tre-quattro a n n i . N o n è pen­
sab i le di avere su ccesso n e l la pol iti ca a nti nflazi o n istica usando soltanto
l iti ca
monetaria, co me si è fatto s i n ora .
disava nzo
vestimenti
pubbl ico e de l l 'a ndamento d e i red d iti,
La
nodi de l
per creare s pazio a g l i i n -
in moto i mecca n i s m i d i svi l u ppo, si deve r i struttu rare
misu ra di tale ristrutturazione a ppare assai
da di q u e l la rich iesta n e l l 'eco n o mia fra ncese ,
stria le è mo lto arretrato
del la
i
po­
produttivi.
Per r i mettere
nomia .
E' n ecessario affro ntare
la
mano d'opera
perchè il
n ostro sistema i n d u­
i n a l cu n i settori, sussisto no vinco l i a l la mobi l ità
magg iori
pu b b l ica è quattro volte
l'eco­
p i ù a mpia e profon­
che
in
F ra n cia,
.quel lo fra n cese,
ne l n ostro sistema econom ico
la q u a l ità del la n ostra spesa
dopa la cura
mecca n ismi d i
M itte ran d , vi son o
moltipl icazione
( i n d icizzazion i )
deg l i effetti estern i p i ù a m p i d i q ue l l i fra n ces i .
Dobbiamo a u mentare g l i
lo del
progressa tecn i co e
i nvesti menti, perchè g l i
nei
prossi m i
1 0 an n i
i nvesti menti sono
i l vei co-
dovrebbero fro nteggiare u n a
gra nde rivo l uzione tecnologica n e i settori de l l ' i n formatica, de l l 'energia e delDobbiarno consentire i ngenti e
le bi otecn iche.
d 'o pera da settore a settore .
re abbandonat i .
chè
i
massicci trasfcri menti
La situ azione
mano
N u ovi setto ri crescera n n o , a ltri dovra nn o esse­
Dobbiamo rifon...: a re i l
siste ma del lo stato del ben essere,
mecca n i s m i di a m morti zzazione socia l e creati
più adeguati
in
neg l i
anni
per­
70 non sono
neg l i a n ni 80.
ita l ia na è profonda mente d i versa da q u e l la fran cese.
ln
Fran­
cia G i scard e Barre ha n n a rea l i zzato u n 'ott i ma po l itica che ha sa puto tra-
OR fit
36.
sfor mare
stata
la struttura
i n d ustr i a l e i n senso ca pita l istico .
1 . 500.000 disoccu pati
e i l regressa dei
dei
Mittera n d . 1
sta forse l a s piegazione del la vittoria d i
rea l izzare
redd iti
Essa, tuttavia, è co­
più
F ra n cesi
la trasformazi one de l sistema economico grazie
stituzionale di governo, che
ha co nsentito
un
secutivo e i l grande ca pita le, se nza d overe
poveri, e q u i
al
ha n n a sa puto
toro sistema i­
co l loquio privi legi ato tra
mediare conti n ua me nte
l 'e­
le daman­
de socia l i .
La
riforma
sistema
istitu ziona le f rancese h a consent ito di avere i l b i partitismo, i l
a n g l osassone i n
rea l izzata
1
base a l q ua le
le
maggioranze si sostitu iscon o .
la vera a lternativa senza gra n d i trau mi . Con
stata privi legiata
J ' i nd ustria
profitto de l le gra n d i
p i ù com petitiva, si
i l gove rno
sono ricostituiti
i
Si
Ba rre è
ma rgi n i d i
i m prese, l a situazione finanziaria è tornata quasi
ve l i i d e g l i a n n i 60, i n
u n a se rie d i setto ri
te buone, si è attuata
u na
è
ai
li­
l e con d i zioni sono estre ma men­
politica di a m mode rna mento i n d u str iale e di ac­
cu m u lazione assa i eff ica ce .
Per i l gove rno
Barre l ' i nflazione non è m a i stata u n
ha cercato di tenere l ' i nf laz ione co me
non fosse a
l ive l l i
ita l ian i ,
tivo vero che si vo leva
ma
più
o
vinco l o , cioè una
mena sui
perseguire n e l
moderna mento d e l sistema
un
prob lema, perchè esso
l i ve l l i
pe riodo d i
med i europei.
Ba rre era
F rancia funz iona
mercia le e agr ico la estre mamente efficiente G l i
un
i nteressi deg l i
dei commerciant i , pure fort i , non sono r i u sciti ad a rrestare
rea l izzato con
lusinghiero o maggio a l la
pol itica d i
u na poli tica
G i scard e d i
u n bri l la nte economista d e l la n u ova s i n i stra
scritto
un saggio,
in
L 'o biet­
q ue l lo del l 'a m­
i nd u stri a l e ; e non so l o d e l sistema
an che d e l sistema tra d i ziona le, perchè i n
ne che i l governo ha
i nf lazione che
i n d ustria le, ma
sistema co m­
agrico ltori
e
la trasfo rmaz io­
m o lto l u n g i m i rante .
I l più
Ba rre è stato es presso d a
ita l i a na ,
M i chele Sa lvati, che
ha
cu i si sofferma s u l casa francese, che descrive come
il tip ico esperi mento di successo di
a m moderna mento di
un sistema
indu -
str iale ca pita listico. Sa lvati cerca d i spi egare perchè q uesto ha potuto avve­
n i re ; eg l i trova
di
la spiegazione nei
potere che si è creato tra
La polit ica di
che certa mente
m i nori vinco l i
istituz iona l i e n e l
bl occo
l 'esecutivo, g l i altri f u n z ionari e i l ca pitale.
Barre ha con se ntito una r istrutturazione de l l ' i n dustria fra ncese
i l nostro
nessu n a ltro paese i n
d a m o i t i osservato ri,
paese
Eu ropa.
non
ha avuto e c he non
I l sistema
i n certi settori
prod uttivo fra ncese è oggi, seco n ­
i n dustria l i , più
to d i q ue l l o tedesco.
OR GA.
ha avuto forse
maderno e pi ù ava nza­
37 .
Ne l periodo
1 97 9-8 1
n ostante u na
i l f ra n co è stato
u na
moneta re lativa me nte forte, no­
inflazione re lat iva mente elevata . Ouantu nque i costi e i p rezz i
relativi fra n cesi siano a u mentati
più d i q ue l l i tedesch i , n on
percussion i sui tassi di
Cià è avvenuto per tre fatto ri :
ca mbio .
co ntro l lo stretto del la
al
moneta del
cred ita; 2 )
n izzati f l u ssi d i cap ita le estero, che hanna
corrente de l la b i lancia dei
si d ' i nteresse n o m i n a l i
1
paga menti ; 3)
più
vi sono state
1)
ri­
graz ie
grazie a spontanei e orga­
che compensato i l d isava n zo
grazie ad
u n d i ffere nziale nei tas­
ris petto a l la G e r ma n i a .
pri m i d ue fattor i , cioè i l contro l lo de l la
moneta d e l credita e
i flussi
di ca pita le, che ha n n a co mpensato i l d isava nzo corrente de l la b i la ncia dei
paga menti, han n a potuto operare perchè gl i o pe ratori
agg iusta menti nei
ca mbi .
Qua l i son o stati g l i a n da me nt i n e i
81 ?
I l casto d i
del
in
lavoro
prezzi e n e i costi
lavoro per u n ità d i
mentato n e l trie n n io del
ne l lo stesso
non si atte ndeva n o
prod otto i n
nel
1 2 ,2 ·/.
in
F ra ncia e del 32,7 "/.
in
Germa n ia d e l
l ta l i a del
1 4,2 ·/. e
prodotto espresso i n
in
F ra n cia de l
1 979 -
mon eta nazi o n a l e è au­
periodo è d i m i n u ito
per u nità di
periodo
in
lta l ia , mentre
1 4,5·/ . . Tuttavia
i l casto
moneta co m u n e è a u mentato
1 2 , 1 ·/.,
mentre
in
G erma n ia è d i m i­
nu ito de l l '8"/ ..
Perchè un a u mento tanta m i n ore se espresso
stro Paese ?
dei
Perchè siamo e ntrati
ma rgi n i , era
tutto
il
l'acco rdo monetario .
le sva lutazioni
prezzi
i n ter m i n i
ln
nel
margi n i es istenti al
l tal ia u n
1 98 1 .
ln
relativi si è trasferito
dei
costi e dei
prez-
mome nto del l 'entrata ne l­
Francia, i nvece, non sussisterebbero
costi
c
dei
prezzi
paesi, dovrebbe ri percuotersi
Abbiamo brevemente esa m i nato
non
ma rgi n e a n cora esi ste , perchè abbiamo a­
pa rtico lare a n d a me nto dei
d iversi da q ue l l i deg l i a ltri
no­
moneta che aveva
propos ito . Ou i n d i
l n q uesti tre a n n i , g l i a u menti
han n a asso rb ito i
ma rg m 1 . O g n i
una
so pravva l utata ; l 'abbiamo fatto di
nei tassi di ca mbi o .
vuto
moneta co m u n e pe r il
nel lo S M E co n
differe nzia le dei costi e d e i
zi re lativi
in
più
relativi fra n cesi,
nei tassi d i ca mbio.
le po l itiche monetarie perseguite i n
Francia.
Passa ndo ora a l le pol itiche fisca l i rica rdo che ne 1 1 '80 si è avuto u n avan zo
pubbl ico pari a l lo 0,4·/. del
a l l ' 1 ,6 · f. e nel 1 '82 al 2 , 6 · 1 .
reddito nazi a n a le, n e l l ' 8 1
Ou i n d i
u n d isava nzo pa ri
n o n s i posso no esportare situazioni
OR GA.
38.
fra n cesi i n
l ta l ia, perchè i
più espa n siva , che a
noi
tiamo (circa
PIL
1 3-/. d e l
siamo affronta re i
F ra n cesi
è n egata
nel
prob lemi
posso no
data i l
1 98 1 ) .
praticare u na p ci l it i ca f i sca le
l ivel l o del d isava nzo da
D iversamente dai
soci a l i , soste nere
cupazione con u na u lter iore espa nsione
del
F ra n cesi , n on
propane
la rid u z i o ne d e l la
zie a l la pol itica
la domanda, attivare n uova oc­
disoccu pazione che è oggi
molto deci sa di
s o m a n o d 'opera
no previste azioni
in
l ta l ia .
di 2
pri mo
l uogo
m i l io n i .
G ra­
L a cu ra è stata costosa ;
i nd u stria le è più efficie nte del
Oua l i sono gl i stru menti
ln
r i strutturazione, a l cu n i settori ha n n a esp u l ­
p i ù rap ida mente che
ma ogg i i l sistema
pe r otten ere
la
n ostro .
riduzione d e l la d isoccu pa zione?
di sostegno d e l l a domanda e a z i o n i struttu ra l i .
U na
tica d i bi lancio e una pol itica creditizia re lat iva mente espa n sive co n
d u z ione d i
2,5 punti del tasso d i
i nteresse di
un
plafond
ma n i a ,
il
n e l q u oziente fa m i l iare,
rialzo dei sa lari
tre che ad u n
a nche se i n
So n
misura
po i previsti
cu paz ione, 6 1
di
m i g l i ora mento d i stribu tivo, al
n uovi
i nvesti me nti
n uovi
lavoro pubblici,
Francesi
posti di
misure d i
neri socia l i . Sono queste
ci che i
risu ltati
patri �
mirari o , ol­
ri lancio d e l l a domanda interna,
specifici
per
i nterna) ; per
n oi abbiamo già adottato
nel corso dei
misure d i
p rogra mmi
noi,
in
questi
pe r i giova n i . Augu ria mo­
poichè hanna u n 'a m m i n istrazione
rea li smo.
pol iti ca i nd u stria l e : per i l rispa r m i o energeti­
Altri provved i menti
l 'abbassa mento d e l l 'età
(un
per i l settore tessi le, per la ricon q u i sta de l
lo svi l u ppo dei settori
lavoro .
l 'oc­
progra m m i
settore de l la ricerca , per la ristruttura zi o ne di a l cu n i settori
me rcato del
pa rzia le,
che
l avoro n e l l ' i n d u stria p u b b l ica,
m isu re che
piano per l e macch i n e utensi l i ,
del
i stitu zione
credita a gevo lato, u n a f isca l i zzaz io ne deg l i a­
sia no p i ù bravi di
Vi so n o poi a lcune
mercato
provve d i menti
nel l 'ed i l i z i a , progra mmi
più effici ente e u na d ose n otevo le d i
co ; nel
per le f a m i g l ie,
mo lto p ru de nte.
m i la
a n n i , con scarsi
poli­
u n a ri­
l ' i ntrod u zione d e l l ' i m posta su l
m i n i mi , sono tutti
So­
base, l'au mento del le pen sioni
m i n i me e deg l i asseg n i fa m i l ia r i , riduzioni f i sca l i
di
pos­
disava n zo p u b b l ico.
Ouale pol itica econom ica si propane i l governo fran cese?
si
cu i pa r­
pen sionabi le,
OR GA.
nuov i ; pe r ridurre
prevedono i l
le rigidità
lavoro a tempo
l 'a bo l i zi o ne del
cu m u l a de l la
39 .
pensione di vecchiaia e dei redd iti
professionali,
che c o n contratti speci a l i c o n g l i
professionale.
Il
gove rno
re lazi o n i i nd u stria l i , che
e i nf i n e
la
Co n qu esta
propane a ltresl
il m i g l i o ra mento del le
e ra n o pena l i zza te da i sistema di
lavoro a
parità del
m isu ra i l n uovo governo fra n cese si
lavoro :
gove rn o precedente
sa laria rea le.
propane
d i arrivare
nel
si tra tta d i ridu rre d i 5 ore l 'attua le sett i ma na di
modo che l 'au mento di
produttività co n senta
il sa laria
l 'a u me nto dei
posti
lavoro.
Nel
programma
zazion i ,
ti,
lo svi l u ppo de l la formazione
La grad u a l e riduzione deve rea l i zzarsi mantenendo costante
rea le, in
di
si
riduzio ne d e l l e ore di
1 985 a 35 ore d i
40 ore.
Morais
i m prend itor i ,
l 'assu n zione d i giova n i , a n ­
del governo
Marois vi sono,
la decentra l izzazione,
i n o ltre , o ltre a l l e
che dovrebbe rend ere
le decisioni
naziona l i zpiù efficien­
lo svi l u ppo dei se rv izi socia l i e la riforma a mm i n istrativa.
Oua l i sono
i risch i de l l e po l itiche persegu ite i n
siano tre ri sch i :
cia l i
1)
il
sostegno de l la domanda
inco mpati bi l i , che dete r m i n i no i l
to della
b i l a ncia dei
se, a n che se i l
il
Mi
puè co ndu rre a domande so­
paga ment i - n uova i nflazione
nostro d i sava nzo p u b b l ico e' 4-5 vo lte q u e l lo fran cese,
più e l evata di 4-5 pu nti
di
i nvest i menti privati . Co ntra qu esta
cendo una azione mo lto efficace . S e g l i
tivamente lo scio pero, fa rebbero so lo i l
le
po l iti che
persegu ite da
la
qu e l la fra ncese a causa d i
me na efficie nte d e l n ostro siste ma produ ttivo ; 2)
b l igherebbero
so n o del le
il possi b i l e ci rco lo vizioso f rance­
fatto ri struttura l i d ' i nf lazione che discendono soprattutto da i
pero deg l i
pegg iora men­
i nterna - sva l u ta z i o n e -
paga menti e cos l via. Vi
circo l o vizioso ita l i a n o e
nostra i nf lazi one è
mente
sem b ra che vi
riavvi o de l circo l o vizioso :
n u ovo peggi o ramento del l a b i l ancia dei
so m i g l i a nze tra
Franci a ?
m inaccia
i m prend itori
il
l ive l lo rel ativa­
minacciato scia­
M i ttera nd sta cond u ­
pr ivati facessero effet­
l ora da n n o, perchè, fra
l 'a ltro, ob­
M ittera nd ad essere se mpre p i ù
in­
terve nti ste n e l settore pubbl ico; 3)
gli aspetti su i ra pporti eco no m i ci e po l i­
tici con
d i peggioramento de l la situazione econo­
mica
resto del
monda.
l n casa
i nte rna fra ncese q u a l i potra n n o essere g l i a spett i sui
nità eu ropea e de l la co m u n ità f ra ncofo na?
lo
il
Ouesta è u na
paesi
d e l l a co mu­
incertezza che so­
futu ro potrà sci ogl iere .
Co ncludo osserva ndo che su l l 'esperienza fra n cese è i m portante rifletta no n o n
OR GA_
40 .
soltanto q ue l l i che h a n na rap porti eco n o m i ci co n
co lora che ritengono che ca mbia menti
n o avuti
in
la
F ra ncia, ma a n che
po l it i ci del ti po di q u e l l i che si so­
F ra ncia, potrebbero rea l i zzars i .
OR GA.
I MPLIC.AZ I ON I PER LE I MPRESE ITALI ANE
E POSS I B I LI SfRATEGI E
l ng .
Pier l u igi
M a l i nvern i
-
ORGA
Preside nte
O RGA
42 .
Per esa m i nare i l
prob lema de l l ' i m patto de l la
n uova
pol itica su l le aziende ita­
l iane e i l
l ora eve ntua le co m porta mento, è n ecessa rio a n a l izza re la situazione
fra n cese, a
l ive l lo
i mpresa e n o n p i ù
di
macroeco nomia, sotta tre aspetti :
i l mercato potenzia le per l 'espo rtazione da parte de l le azie nde ita l iane
un mercato di acq u i sto per le aziende ita l i a n e
la co n correnza c h e le aziende fra ncesi potra n no fare a l l 'lta l ia s i a ne l mer­
cato i nterna sia soprattutto n e l mercato mon d i a le
E' i n ut i le sotto l i neare che ogg i, q u ando s i parla d i conco rrenza, qua ndo si
par la d i mercati, ci si riferisce sempre ovvia mente al ca mpo internazi o na le. S i è
d i fronte a l la classi ca situazione che troviamo ne l l 'amb ito del la pianificaz ione
del le aziende e .cioè
q u e l la di u n o scenario n o n so lo co m posito, ( per defi­
nizione lo è ) , ma soprattutto m u lt i p l o . C'è l 'a b itud i ne, q u a n do si pa rla d i
pian ificazione strategica aziendale, d i d i re che molto spesso n on c i s i puè>
fermare di fronte a d u n a i potesi di scenario ma bisog na osservarne più d i
uno.
Il
problema
nel casa specifico è :
rea l i zzaz ione ilei term i n i da
i
progra mmi d i
l u i previsti o ppure n o ?
M itterand avra n n o
Eviden te mente siamo d i
fronte a situa zioni assa i d iverse, e per q uesto è necessa rio tener presenti sia
gli aspetti tecnico-eco nomici, sia q u e l l i u man i .
l n q uesto momento, per esempio, moiti
to le l ora decisio n i ,
tata i
lora ca pita l i
moiti a ltri
in
i m prenditori fra n cesi, hann a b l o cca­
i m prend i tori , o magari
g l i stessi, ha n n a par­
Svizzera, e questo è u n fatto rea l e che non puè>
non avere i n f l uenza su l comporta mento del l e aziende fra ncesi,
a l men o
nel
breve termine.
E' ch iara che per n o i
ne pane d iversi
ita l ia n i
soprattutto
dubbi, forse perchè a b b i a mo a n cora add osso moite scottatu-
re a l riguardo; la
naziona l izza z i o ne per noi
ne d e l l ' i m prend itori a ; signi fica che un
d i u n 'azienda
l'aspetto d e l la nazio na l i zzaziosignifica
normal mente po l it i cizzazio­
ma nager è pasto al
vertice o a l l'i nterno
i n q u a nta a ppartiene a d u na certa estrazione pol itica , da n d o pre­
ferenza a l l 'aspetto pol itico rispetto a q u e l l o manageria l e ; per noi nazi o n a l i zza­
zione significa assistenzi a l i smo, ci oè avere a che fare con i mprese i l cui pro­
fitto (o a l meno l 'a utofi nanziamento)
non è più u n vi ncolo, ma so lo un fat-
ta casu a l e .
ORGA
43 .
Evidentemente questo ci
rende perplessi
aziende fran cesi, ta nto pi ù
che
di
per q ua nto riguarda
considera ndo che i l
i l futuro de l le
professor U ri
ha detto
u n o dei ca m p i de l l a naz iona l izzazione de l la gra nde i m presa è que l lo
passare da u n a visione a breve a
deg li
i nvesti menti
possa no avere dei
soc ia l i , nel
che
u n a visione a
med i o term i n e ; fare
cioè
non sia n o re m u nerativi a breviss i m o ter m i ne ma c he
risu ltat i , i n part ico lare dei
risultati econo m ici
e non solo
med io ter mine .
E' ch iaro che qu esto significa e i m p l i ca chiara mente u n sa lto d i qual ità dei
ma nagers, sig n ifica a l l unga re la vista , a l l u n ga re la propensione dei managers. Se
dobbiamo trattare probl emi d i med io termi ne, evidentemente ci sentiamo per­
pless i perchè vorrebbe d i re che in
F ra ncia si parte da i con cetto che l 'i m presa
pubbl ica vog l i a avere, se già n o n ha, d e i managers a nche m ig l iori di q ue l la pr iva­
ta . l nd u bbiame nte se a nd iamo a vedere cià che f i n ora è su ccesso in
Francia,
q uesta tesi è a bbasta nza corrispondente a l l a rea ltà .
Pre nd iamo i l caso tip ico de i i ' E iectricité de
su ltati, i n term i n i
F rance : è chi aro che i suoi
pu ra me nte i m prend itoria l i , i
i risu ltati tecn ici, son o stati ott i m i
l ia d e i i ' E ne l , d ove certa mente
ri­
risu ltati economico-finanziari,
rispetto a d
una a n a l oga situazi one i n
l ta­
non sarebbe poss i b i l e con c l u dere a l lo stesso
mod o .
Rena u lt
Ved ia mo a n che i l ca so de l la
azienda
proi ettata su l
che
questo
mome nto
è
u na
mercato i nternazionale con u na strategia d 'attacco,
una aggressività co m mercia le, u na freschezza
vid ia a
in
di
mode l l i che certamente fa
in­
moite a ltre aziende, eppure è u n 'azienda pubbl ica ; q u i ndi certa mente
i dubbi che
potremmo avere gu arda ndo
essere mod ificati, guarda n d o
le n ostre aziende pubbl iche, devon o
le aziende pubbl iche fra n cesi .
Ma si pone a n cora u n a ltro q uesito : co nsiderata la situazione francese e l 'effi­
cie n za di q ue l le aziende p u b b l i che, cià è fa-se dovuto al fatto che queste so n o
Non c'è la stessa situazione i n
ancora . re l ativa mente poche rispetto a l la massa?
l tâ ' i a , forse per i l motivo o pposto?
S e guard iamo a l passato, n eg l i a n n i scorsi i n
l ta l ia , q u a n d o le azie nde pubbl iche rappresentava n o u na
nel
contesta i n d ustria le, dobbiamo forse d i re che q u e l l e aziende avevan o u n
andamento senza d u bbio mo lto
che
l i mitata percentua le
m i g l iore di q u e l lo odierno (è vero che a n ­
l e aziende pr ivate andava n o mo lto meg l i o d i oggi a q ue i tem pi )
i l confronta
poteva sen z'a ltro reggere
meg l io
temp i .
ORGA
di
quanto
non
perà
regga i n qu esti
44.
Ora casa su ccederà in F ra ncia?
E ' chi ara che possia mo avere u n ' i potesi pess i m i­
stica e u n a ott i m ist ica .
Vo rre i ara toccare so lo a l c u n i punti relativi a l l ' i n n ovazi one : certamente l'ind ustria
di un paese ava nzato che già per defi n izione ha r i n u nciato a certi setto ri di più
bassa live l lo, è u n 'i n d ustria c he ha bisogno d i m o i te i n novazio n i ; ora casa succe­
de i n F rancia al rigua rdo?
C'è u na notevo le spesa progra mmata nel ca mpo de l la
ricerca e d e l l o sv i l u ppo e certa mente q u esto è un e l emento positivo; c'è un im­
pre nd itoria privata che d u b ita d e l sua futuro e sa ppiamo tutt i che, i n tutto i l
monda, la pri ma cosa che si fa q ua n d o s i du bita de l futuro è b loccare gl i i nve­
sti menti e, pri mo fra tutt i , q u e l lo re lativo a ricerca e svi l uppo.
Qu i n d i , se da
un
lato si
parla d i ott i m i smo verso l 'i n d u stria franœse per
l ' i ntervento del lo stato n e l l o spingere la ricerca, da l l 'a ltra pa rte c'è il pess i m i smo
perchè
stria
re il
Il
quella
grossa fascia di
ricerca a p p l i cata t i picamente fatta da l l 'i n d u­
media, proba b i l me nte , a l meno per u n certo tempo , è destinata a segna­
passo .
prob lema d e l l 'efficienza esiste certa mente
q u e l l a d i grandi
masse o d i
in
tutta
l ' i n d ustri a , non
basso l ive l lo , perchè l 'efficienza
so lo i n
ha sem pre u n
peso i n ta nti prodott i ; la conco rre nza
i n ca mpo i nternaziona le n o n puà igno­
rare tra i fattori d i su ccesso an che il
prezzo ; q ua l e sarà
sizione francese?
da
i mp resa
Qu i i d u b b i sono parecch i :
privata a i mpresa p u b b l i ca è
norma l mente succede l 'o p posto,
giorame nto anzichè u n
Il
p e r cu i
in
proposito la
genera l mente q uando si
raro c he
po­
passa
l 'efficienza a u me nt i ,
è più faci le aspetta rsi u n
peg-
m i g l i oramento genera le del l 'efficienza .
professor U r i h a abbastanza chiaramente escluso
mostrando come co lora che sono oggi
l 'aspetto d e l protez ion ismo
n el la sta nza de i botton i in
siano sostan zia l me nte deg l i europei sti conv i nt i ; e q uesto è
tro positivo . Ma esiste co munque an che
progra m m i non trovassero
il
rovescio de l la
l 'attuazione sperata nor.
Francia
un aspetto senz'al­
medagl ia : q u a l o·ra 1
potrebbe succedere
un
qua i­
che co l po d i coda in campo d e l protezion ismo?
Sa ppiamo che fen o me n i del gen ere son o avvenuti
E u ropea ", com presa la
Franci a ; da q ue l l i
letto su i giorn a l i , tipo
la gue rra del v i na , a q ue l l i che
ORGA
più
n e l l 'a mbito de lla "Comun ità
macrosco p ici
che abbiamo
ha n n o fatto
mo lto
45.
meno notizia e che q u in d i
cia l izzat i , ad ese mpio n e t
nice
in
n o n sono neanche a pparsi se non
nei giorna l i s pe­
settore dei televisori d ove no rmative di carattere tee­
effetti nascondeva n o q u a l che tentative protezion ist i co .
Sa ppiamo che genera l me nte
l ' l ta l i a i n qu esto ca mpo è sempre stata
meno a gg ressiva e molto pi ù debole, anche q u a nd o
ciare i l
motto "buy
ltaly".
il
molto
governo œrcè di
Soprattutto net settore dei servizi
lan­
la preferen-
za deg l i stessi o rga n i del l o stato è an data a l l 'a cqu isto presso aziende stran i e­
re;
m i riferisco ad esempio, e non a caso, a i va r i servizi d i consu lenza o
ai servizi d i certifica z ione d i
bi lancio.
U n a ltro aspetto che certame nte puè toccare i
liana è i l
problema di
riflesso di
live l lo dei
p rezz i ; se an che i n
forme di
F ra ncia
pubbl i ca , certa mente potrebbe esserci
mente,
nei co nfronti
sotto costo.
l'industria
ita­
assjstenzial ismo nei confronti del
l'assistenzia l i smo dovesse entrare
i mpresa
del
ra pporti co n
nella
u n certo rischio d i co mporta­
mercato esterno, di ti po ' d u m p i ng ', ossia di vend ite
Dovremmo considera r l o come un
pericolo
latente, come u n
q u a l cosa che potrebbe anche avven i re perchè certa mente da i
memento i n cui
u n 'azienda n o n è p i ù soggetta al vincolo d i
bi lancio , ma vie­
ne pratica mente assoggettata so lo al
lavoro, c'è i l risch io che ve nda
un a forma di
i
un r isu ltato d i
vinco lo del
suoi
mante n i mento dei
posti di
prodotti sotto costo e q u i n d i operi
concorren za a bbastanza v i o l enta
nei
confronti
deg l i al tri ; ed è
u n r isch io che va chiaramente considerato.
Si è parlato di
creazione di
n uove i m prese d a parte di
naziona l i zzate; certa me nte anche q u esto è u n
derare per q u a nto co ncerne sia
il
pu nto che dobbia mo consi­
mercato sia
l n sosta nza qu i n d i q ua l i strategie dovrebbero
ba nc he francesi
la co ncorre n za francese.
porsi ogg i
le aziende ita l iane,
pur in q u esta sosta nzia le i n certezza de l l e scenario fra ncese?
liane
potrebbero
doma n i trovarsi anche di
fronte ad
meno competit iva ; purtrop po i n qu esto caso i
sono ai
d ue estre m i .
E ' chiaro che, co m u n q u e,
ORGA
p u nti
Le aziende
ita­
u n ' i n d u stria francese
crucia l i del
prob l e ma
le a ziende ita l iane devo-
'
46 .
no p roporsi
l o scenario
che faccia dei
pe ggiore
per l ora, q u e l l o d i u n ' ind ustria fra ncese
passi ava nti e n o n dei
l n primo lu ogo va fatta
passi
i n d ietro .
u n a considerazione d i segmentazione;
no fran cese i nte nde affrontare certi setto ri
in
se
i l gaver­
man iera partico lare, i nte nde
prendere decision i d i
l u nga term ine a carattere econom ico quale que l lo d i
,
abba ndona re certi settori d i economia, spi ngerne a ltri,
qu esto va attentamente considerato da l l 'azienda
settore, u na concorre nza più
nera l e
ita l iana,
o
mena forte.
l 'azienda fra ncese e addi rittura
pre avuto, per lo meno neg l i
la q u a l e si troverà , a
Non
seconda del
d i mentich iamo che i n ge­
la struttura
pol itica fra ncese han na sem­
u l t i m i dece n n i , un atteggia me nto co mmercia le
estre ma mente efficiente ed agg ressivo.
Se noi va l utia mo
le delegaz ion i a l l 'estero, consideriamo ad ese mpio
basciate , i conso lati fra n cesi e
li co nfrontia mo con
differenza è asso l utamente notevo le :
da me nta l mente co m mercial i ,
le am­
le nostre delegaz i o n i ,
la
l e delega z i o n i a ! l 'estero francesi sono fon­
le a m basciate sono dei
po l i co mmerci a l i di svi­
l u p po del l 'economia francese a l l 'estero, e q uesto va ten uto accu rata mente i n
canto se vog l iamo considera re i l n ostro comportamento n e i confronti del la
azienda francese.
Un a ltro aspetto che
le
nostre az ien de devono considera re è que l lo della
i n n ovazione; la tempora nea battuta d 'arresto del l 'i n novazione che
francesi
certamente avra n n o,
ziende, se sara n n o capaci
in atto progra mmi
Se ci vog liamo
di
di
puà costitu i re u n 'opport u n ità
le aziende
per le nostre a­
premere q u esto acceleratore, cioè di mettere
i n novazione,
di
ricerca e svi l u ppo.
po rre , come vog l ia mo certa me nte, a
stria l me nte ava nzati, è ch iara c h e i n q uesto campo
l i ve l l o dei paesi i nd u ­
possiamo lottare contra
la concorrenza stran iera se sappiamo i n novare d i p i ù e meg l i o deg l i a ltri
Ou esto certa mente è i l
a q u e l la tip ica dei
mome nto di farlo, a p p l ica ndo u n a
mome nti
di
breve periodo, si tag liano tutte
crisi
in
cui si
cerca
le spese vo lte a l
risu ltato che, co me è già successo i n
po litica o pposta
la sopravvivenza
ne l
med io- l u ngo per iodo, col
moiti casi , a l te rmine di u na cri si
le aziende si trova no come scatole vuote e non
.
han na più
capacità d i
r i­
pre sa .
Ho a ccen nato prima a l l a
possib i l ità , an che s e forse
OR 6Jt
più
remota, certamente
47 .
mo lto
mena p resente, d i situazi o n i d i
deve essere q u e l la di cercare di
do di
l ottare a n che
" d u mp i ng " , e q u i d i re i che
m ig l iorare
in q u e i ca m p i
i n cu i
la
difesa,
la propria eff icienza e fare
in
mo­
l'eleme nto ch iave di lotta è i l
prezzo.
' \
Certa mente i l quad ro genera le che noi
possiamo avere delle nostre aziende,
nei confronti in parti co lare de l le aziende fra n cesi di cui stia mo d i scuten do,
non è per noi
mo lto be l l o ; l ' ita l i a si
una situazio ne molto
senta con
pesante
me ntre a
l ive l l o macroeconomico con
st retta me nt e aziendale si
l ivel l o
pre­
ita l ia na e le tolgono
l 'azie nda
vincola no
ostaco l i che
u na serie di
presenta a
q u e l l a flessi b i l ità che è l 'eleme nto fo ndamenta le per u na politica aggressiva
nei
fo rse ad avere qua lche
hanna vincolato
legge si m i le a q u e l l e che ci
sti u lt i m i a n n i e che hanna creato gra n d i ssi m i
pro b l e m i a l la nostra
i nterna,
E' ch iara che, d 'a ltra parte , la nostra situazione
cos l come in term i n i di
Francia si troverà
Evidenteme nte a nc he la
confro nti d e l l a conco rre nza.
legge è ta le che i l
q u e­
in
i n d u stria.
in ter m i n i fi nariziari
manage ment ital iano deve cer­
care soprattutto di essere estrema mente effi ciente, estre ma mente fless i b i le, fare
in
n u ov i
modo d i conq u i stare a ncora
mercati, spi n gendo le sue esportazion i .
Riten go che n e l l e aziende ita l iane ci siano a n cora moite risorse, soprattutto
nuove, da svi l u ppa re; a nche
la risorsa u mana, deve essere u lteriormente mi­
g l i orata . O ccorre soprattutto svi l u ppare quelle conosce nze i n terdisci p l i nari che
t1p 1ca mente
man ca n o
la struttu ra d e l la
america ni sia n o
se
mo ita
parte del
nostra azienda a tutt i
"ma nagement" i ta l iano, sensi b i l i zzare
i pro b l e m i ; si d ice talvo lta che g l i
troppo speci a l i sti, ma s e gu ardiamo b e n e i n n o i stess i , c i ac­
corgia mo forse che
svi l u p pate
in
noi
lo sia mo p i ù d i
le d iverse f u n z i o n i
lora perchè n e l l'azienda si sono
mo lto spesso co n
tutto di q u e l la f u n z ione, ma n iente di
che, quando si tratta di
pe rsane che conosco no for­
tutte
l e altre, con i l risu ltato
nei
prendere decisio n i ra pide
provviso ca m b iamento esterno, n ascon o tutte
co nfronti d i
un
i m­
le d i fficoltà.
Alcu n e vo lte le azie nde ita l iane ripropo ngon o , in
piccolo e per fortuna
ter m i n i di spazio e d i tempo molto ridotti , quel
in
difetto t i pico del l e n ostra
a m m i nistrazione pubbl ica o add irittura del la po l i tica :
l u nghissimi " iter" per
arrivare a l la co ncl usione
un
di
un
q ua lcosa , e q u esto è
tip ica mente avviene q u a nd o si è
in
prese n za ,
OR GA.
in
fen omeno che
u n 'az ienda,
di
una
48 .
spaccatura del l e diverse funzioni, d i
cu l tu ra manageria le.
un
lora iso la mento, di
un'insuff i cie nte
cUL.�
t � CO N S E I L
Par i s , l e 2 2 d é c embr e 1 98 1
Mons ieur P i e r r e URI
1 , avenue du P r é s ident Wi l so n
7 50 1 6 - PAR I S
DH
1 4 63
Cher Mon s i eur ,
Je vou s p r i e d e b ien vou l o ir trouver c i-j o int l e t ex t e
d e mon expo s é d e M i l a n .
J ' a i é t é t r è s heureux d e par t i c iper à c e t t e c onf érenc e
avec vou s e t m e t i ens à vo tr e d i spo s i t ion s i vo s nomb r eu s e s a c t iv i t é s
vou s amènent à aborder d e s pro b l ème s d ' ent r ep r i s e s .
J e vous s ouha i t e d e bonnes f ê t e s d e f in d ' année e t vous
pr i e d e c r o ir e , Cher Mon s i eur , à l ' a s surance de me s sent iment s r e sp ec­
tueux .
GESTION, MARKETING ET VIE DE L'ENTREPRISE
Société anonyme au capital de 500.000
fr.
Anciennement Groupe Maurice Vidal
• 5 520694 1 1 B R. C. Paris • 1 5, avenue d'Eylau. 75 1 1 6 Paris
Télex Publi 2 1 03 1 1 F (code 754)
• Tél. 5 5 3 . 84.73
c W.�
. ·
t
,
CON S E I L
L ' IMPACT SUR L E S ENTREPR I SES FRANCAI S E S
D E L A N OUVELLE POL I T I QUE ECONOMI QUE SOC IALI STE
Michel PHILIPPE
C onf érence ORGA du 15 D ECEMBRE 1 9 8 1
MILAN .
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En FRANCE , l e s d i r i gean t s d ' en t r ep r i s e ne s ont p a s s o c ia l i s t e s , t o � t
au mo ins dans l eu r grande maj o r i t é . O r l e s s o c ia l i s t e s sont a u pouvoir e t i l s y
sont même f o r t emen t imp l an t é s pu i s qu ' ou t r e l e P r é s ident de la Répub l ique , i l s
d i sposent d e l a ma j o r i t é ab so lue à l a Ch amb re d e s D é pu t é s . I l s sont donc l à
pour au mo ins 7 ans , v o i r e p lu s .
La d r o i t e gouv e rn a i t depuis v ingt t r o i s an s e t la r é a c t ion d e s ch e f s
d ' entrep r i s e e t d e s d i f f é rent e s couches s o c i a l e s a l imen t ent d epuis 7 mo i s tous
les d i sc ours , inond ent les mé d ia s et f ont l ' obj e t d e tout e s les conv e r s a t ions .
Au l endema in du 1 0 MAI 1 9 8 1 , c e r t a ins p r évoya ient l ' apo c a lyp s e , l a
f a i l l i t e na t iona l e . O r q u e s ' e s t - i l p a s s é ? P our l ' in s t an t , sur l e p l an
é c onomiqu e , p a s g rand cho s e .
- L e nomb r e d e chômeur s a dép a s s é l e s e u i l p sy ch o l o g ique d e s 2 M i l l ions
de chômeu r s , ma i s ce ch i f f re aura i t é t é a t t e int de t o u t e f a ç on sous
le gouv e rnement d e Mons ieur G I S CARD D ' ESTAING .
- L e t a ux d ' in f l a t ion annu e l s e ra d e l ' o r d r e d e 1 4 à 1 5 % comme p r évu .
- La b a lance du comme r c e ex t é r ieur semb l e s e s t ab i l i s e r .
I l n ' y a p a s d e r ep r i s e de l ' inve s t i s s emen t ma i s c e n ' e s t p a s
nouveau , l e s en t r e p r i s e s inve s t i s s ent peu d epuis que l ques ann é e s .
- E t on a s s i s t e à une r e p r i s e de l a consomma t i on qui , s e lon l e s exp e r t s
va s e poursuivre pendant quelques mo is .
Donc l e s d i f f é r en t s r a t i o s é conomiques semb l ent mon t r er que l e
changemen t d e maj o r i t é n ' a p a s aggravé l a s i tuat ion e t que l ' équi l ib re
é c onomique n ' a p a s é t é mod i f i é . Le p e s s imisme , l ' opp o s i t ion f a rouche d e
c e r t a ins r e sponsab le s d ' ent r ep r i s e n e semb l ent p a s pouv o i r s ' appuy e r sur d e s
résul tats concret s .
O r l ' é l e c t ion d u p ouvo i r s o c i a l i s t e en FRANCE a amené un r é e l
t raumat i sme du p a t ronat e t d e s r e s ponsab le s d ' ent r e p r i s e s e t s imu l t anément
d é c lench é de nomb r eu s e s a t t en t e s ch e z l e s s a l a r i é s .
L e s p remiè r e s me sures p r i s e s ( augmen t a t ion du SMI C , d e s p r e s t a t ions
f am i l ia l e s , a c c r o i s sement du d é f i c i t bud g é t a i r e ) ont renf o r c é cet é t a t de f a i t .
E t s i dans l e s s ondages d ' opinion , l e gouve rnement j ou i t t ouj ours
d ' une b e l l e popu la r i t é , i l est év ident que l e s sent imen t s , les e s po i r s ou les
regre t s s ' exa s p è r en t .
Que se p a s s e - t - i l aux d i f f é ren t s n iveaux de l ' en t re p r i s e ?
L e s synd ica t s j ouent le j eu du nouveau pouv o i r , s ' e f f o rcent d e
c a lmer la b a s e , d ' a p l an i r l e s conf l i t s ma i s se p o s i t ionnen t , p r ennent p l a c e
p o u r l e s c omb a t s f u t u r s .
L a C FDT , synd i c a t p r o ch e du P . S . , r é c lame la c r é a t ion d ' une
ob l ig a t i on l é ga l e d e n é g o c i e r et d e con s e i l s d ' a t e l i e r pouvant n é go c i e r sur l e s
s a l a i re s , l e s t emp s d e t r ava i l , le cho ix d ' expre s s ion , s u r l e s c o n d i t ions d e
t rava i l e t s u r l a f o rma t ion .
La C GT , synd i c a t p r o che du P C , v eu t que s o i t d i s s o c i é e l a j ou i s sance
des b i ens ind u s t r i e l s d e leur p r o p r i é t é , d ' où la d eman d e d ' une r e f o n t e d e s
d ro i t s d u t r ava i l av e c p o s s ib i l i t é d e s ' opp o s e r au l i cenciemen t ind iv i d u e l ou
collectif .
FO , synd i c a t r e f o rm i s t e , rej e t t e l e s cons e i l s d ' a t e l ie r e t p r o p o s e
la c r é a t ion d e conven t ions c o l l e c t iv e s euro p é ennes e t d e me sur e s v i sant à
p r é s erver l ' ind épendance e t l e s p r éroga t iv e s d e s synd i c a t s .
R i en d e b i en nouv e au d ans t o u t e s c e s r ev end i c a t ions . La p o s i t ion d e s
synd i c a t s d ' une f a çon générale s ' a f f a ib l i t e n FRANCE e t i l n e s emb l e p a s que l e
ch angement d e maj o r i t é mo d i f ie la t endanc e .
D e l eur c ô t é , l e s s a l a r i é s , l e s ouv r i e r s , l e s emp l oy é s commencent à
penser que l e s cho s e s ne vont p a s a s s e z v i t e e t i l e s t p robab l e que début 8 2 ,
au p r in t emp s , on v a a s s i s t er à c e r t ains mouvemen t s sp on t an é s q u i r i s quent d e s e
d é c l ench e r h o r s d e s organ i s a t ions synd i ca l e s .
L e s p l u s d é çus sont sans dout e l e s cadres , c a d r e s moy ens ,
t e chn i c i e n s dont l e s s a l a i r e s ne progres sent p a s -Leur pouv o i r d ' achat d iminue­
d on t les impô t s e t les charges s ' a c c r o i s sent , qui ne bén é f i c ie ront pas , du fait
d e leur f o n c t ion , d e r é d u c t ion du t emp s d e t rava i l , qui c r a i gnent l e s r é a c t ions
d e la b a s e et ne voient p a s venir la r é f o rme d ' un r é g ime f i s c a l qui l e s
péna l i s e f o r t emen t .
Revenons au p a t rona t , aux ch e f s d ' en t re p r i s e s e t aux c a d r e s
sup é r i eu r s .
Leur inqu i é tu d e , l eur p e s s imi sme a eu dans un p r em i e r t emp s une
inc idence g r ave dans l e s en t r e p r i s e s :
le b l o c a ge d e t out p r o c e s sus d e
d é c i s ion . L e s rumeur s l e s p l u s f o l l e s c i rcul aient dans l e s é t a t s-ma j o r s e t l e s
s a l ons e t l e s premiè r e s r é a c t ions o n t é t é d e n e r i en f a ire .
La m i s e en route d e s n a t ional i s a t ions , l e s r é f o rm e s annonc é e s à t o r t
e t à t rave r s par u n peu n ' imp o r t e qui , l e s in c e r t i t u d e s o n t b l oqué l a machine
é c onomique .
L e s na t i ona l i s a t ions , b i en re s s ent i e s par la popu l a t ion e t par les
salariés na t iona l i s é s qui y v o i ent soit aucun changemen t , soit la garan t i e de
l ' emp l o i , ont été r e s s en t ie s par l e s d i r e c t ions comme une a t t e in t e fondamentale
au pouvo i r p a t ronal et à la l ib e r t é d ' entreprendr e .
L e s e c t eu r nat iona l i s é va r ep r é s en t er en FRANCE env iron un peu moins
d e 25 % de l a popu l a t ion a c t ive ( 1 4 % auparavan t )
1 8 % d e l a p ro d u c t ion
int é r ieure b ru t e ( c on t r e 10 % avan t ) e t 4 0 % des inve s t i s s ement s et d e s
exp o r t a t ion s .
S i l ' on t i ent c omp t e de l a nat ional i s a t ion du c r é d i t ( 3 6 b anqu es e t
o r gani sme s f inan c i e r s ) c ' e s t env i ron 2 5 % du p ro d u i t f ranç a i s qui s e r a
n a t iona l i s é , c e qui d é c l enche d e s c r aint e s de bureau c r a t i s a t ion .
I l y a quelques j ours Mons ieur MI TTERRAND , à un f o rum , d evant d e s
pat rons a d i t que c ' é t a i t p e u e t b eaucoup moins qu ' en AUTRI CH E o u e n I TAL I E .
Pour l e s p a t rons c ' e s t t r op , f a c e à ce prob l ème le p a t ronat f ra n ç a i s ne semb l e
p a s vouloir p r endre l ' I TAL I E o u l ' AUTRI CHE c omme mod è l e .
A ce s en t iment prof ond d ' a t t e in t e à leur pouvo ir e t à la l ib r e
en t re p r i s e v i ennent s ' aj ou t e r :
- une augmen t a t ion d e s charges s o c i a l e s d é j à p a s s é e dans l e s f a i t s
(augmen t a t ion d e s c o t i s a t ions soc ial e s , impo s i t ions d e s f ra i s sur l e s m i s s ions
et l e s cong r è s - me sure qui semb l e curieu s e l o r s qu ' on d i t par a i l l eurs d ' a l l e r
à l ' é t ranger p o u r exp o r t e r ) .
- e t d e f o r t e s c r a in t e s pour l ' avenir . C e s c r a in t e s p o r t ent
p r inc ipalement sur qua t re p o in t s :
1 . La r é d u c t ion du t emp s de t r ava i l qui va ê t re po r t é à 3 9 h . par
s emaine pour a t t e indre 3 5 h . d ans que lques anné e s , s an s
mod i f i c a t ion d e s rémunéra t ions . C e s me sures sont , s e lon l e
gouv e rnemen t , d e s t in é e s à r é s o rb er l e chômage . B e aucoup d e
p a t r ons n ' y c r o i ent p a s . I l e s t sans d o u t e v r a i q u e l a
d iminu t i on du t emp s d e t rav a i l va amener c e r t a in e s indu s t r i e s
à embaucher ( t rava i l par é quipe en 3 x 8 ou en 4 x 8 ) ma i s
d ' au t r e s surtout dans l e t e r t iaire j oueront s u r l a produ c t iv i t é
e t l ' a u t oma t i s a t ion .
2 . L ' imp ô t sur l a f o r tune qui t axe c e r t e s la f o r t un e ma i s au s s i
l ' ou t i l d e trav a i l ( au d e l à du seuil d e 5 M . ) e t exa spère
l i t t é ra l ement P . M . E . e t comme r çan t s . I l est d ' a i l l eu r s cur ieux
d e v o i r que , dans un premier t emp s , le gouv e rnenmen t MAUROY a
por t é t o u s s e s e f f o r t s sur l e s pe t i t s p a t rons , sans guère
s ' o c cuper des mana gers des grand e s ent rep r i s e s . Or parad oxa­
l emen t , c e sont p lu t ô t ces d e rn iers qui s e ra ient p rê t s
- C on t r a in t s e t f or c é s - à j ouer l e j eu a l o r s que l e s P . M . E .
s ' en f e rment dans une opp o s i t ion v i s c é ra l e .
3 . Un a l ourd i s s ement d e s charge s , l ' an p r o ch a in - l e s f r a i s géné­
raux s e ront tax é s .
4 . E t surtout l e s proj e t s concernant l e s nouveaux d r o i t s d e s
t rav a i l l eurs . Ave c le g rand problème d u d r o i t a u l i c e n c i e­
men t .
I l f au t rapp e l e r à ce propo s , le p r ogramme é l e c t or a l d e
Mons ieur MITTERAND q u i con s t itue l a r é f é r en c e d e b a s e pour
tous les gouvernan t s .
C e p r o g ramme c omp rend l l O prop o s i t ions . L a prop o s i t ion 6 0
d i t : "Le C omi t é d ' En t r e p r i s e ( synd i c a t
+
p a t rona t )
d i s p o s era d e t o u t e s l e s inf o rma t i ons n é c e s s a i r e s s u r l a
ma rche d e l ' e n t repri s e . P o u r l ' emb auch e , l e l i c en c i emen t ,
l ' o r gan i s a t i on du t r avai l , l e p l an d e f o rma t ion , l e s
nouve l le s t e chn iqu e s d e p roduc t ion , il pourra exe r c e r un
d ro i t de v é t o av e c r e c ours d evant un e nouv e l l e j ur i d i c t ion
du t rava i l " .
On c ompr end que c e l a n ' inc i t e p a s l e s ch e f s d ' en t re p r i s e s à p r endre
des d é c i s ions p r é c ip i t é e s .
E t p ou r t an t , l e pouvoir ne ménage p a s s e s e f f o r t s , s e s d éma r ch e s
pour é tab l i r ave c l e p a t ronat u n début de d ia l ogue , d e p a r t en a r ia t . Ma i s l e
d ia l ogue e s t d i f f i c i l e . A u n t e l po int que , t o u t e opp o s i t ion p o l i t ique é t ant
a c tu e l l ement cons i d é r é e c omme an e c d o t ique , on parle d u CNPF ( C omi t é N a t i onal du
P a t ronat Fran ça i s ) comme d e la seule f o r c e d ' opp o s i t ion en FRANCE . Ce n ' e s t pas
s a in pour l e s en t r ep r i s e s .
Que l l e s s o n t l e s c ond i t ions du d ia l o gue ?
Le gouv e rn emen t d emand e
conf i an c e , d ' embaucher
l e s p a t rons s e s e n t en t mal a im é s ,
" d ' a f f i rmer leur amb i t ion ,
coupab l e s , f au t i f s .
leur v o c a t ion , leur imagina t ion"
( d i s cours du l er Mini s t r e )
" on ne p a rdonn e p a s aux p a t rons l e s
f au t e s d e g e s t ion , n o u s av ons donc
une ob l ig a t ion d e prudence puis que
nous n ' aurons p l u s le d ro i t d e
l i ce n c i e r e t un b o n g e s t ionna ire ne
peut se me t t re en sur-e f f e c t i f "
( Y . GATTAZ )
- partagez l e t rava i l
i l n ' y en a pas a s s e z .
- inve s t i s s e z
"Nos entrep r i s e s ne sont p a s
p r o s p è r e s . L e s ch e f s d ' en t r e p r i s e s
n e sont p a s p o u r o u c o n t r e l e s o c ial i sme , i l s sont pour l e s b éné f i c e s " .
( GATTAZ)
- C r oy e z à l a r e p r i s e é c onomique
vos me sures sont géné r a t r i c e s
d ' inf l a t ion . L e s imp o r t a t eu r s
p r o f i t ent d e la r e p r i s e .
J ama i s aucun gouv e rn emen t n ' a
j ama is un gouv e rnement n ' a au t an t
aut ant d onné aux en t r e p r i s e s
r e p r i s 3 0 MM en ch a r g e s f i s c a l e s ou
3 4 MM F d ' a i d e
s o c ia l e s .
3 7 MM F d e d ép en s e s pub l iques d e
r e che rche e t d e d éve lop­
p ement
- Il f aut r e c onqu é r i r le ma rché
nat ional
p a s d ' appui à moyen t e rme d ' où
l ' imp o s s ib i l i t é d e rentab i l i s e r
l ' inve s t i s s ement f a ce aux concurren t s
é t r ange r s q u i f on t du d ump ing .
L e gouv e rn ement d emande aux che f s d ' entrep r i s e s de c omp rend r e l a
p o l i t ique s o c ia l i s t e , l e pat ronat d emande aux p ouv o i r s pub l i c s d e comprendre
l ' ent rep r i s e .
I l y a l à un g rave p r ob l ème p sychologique p lu s qu ' i d é o l o g i qu e . Un
d i a l ogue d e sourd s .
L e p a t r onat ne connaît p lus l e s r è g l e s du j eu , s ans le s que l l e s il
n ' e s t p l us p o s s ib l e d e manager une entrepr i s e . Il se cantonne donc dans une
r é s e rve prudent e , p lu t ô t h o s t i l e .
L e s p a t r ons ne s ' é t onnent p a s d e s cont rad i c t ions pu i s que l eur m é t i e r
c ' e s t d e g é r e r d e s c o n t rad i c t i ons , ma is se sent ent e n d é s éq u i l ib re , n e
r e s sentan t n i l a c o h é r en c e , n i la permanence o u l ' évo lut ion du nouv eau pouv o i r
q u e chacun r e d o u t e d e v o i r s e rad i ca l i s e r . Qu e l s o c i a l i sme e t p o u r comb i en d e
t emp s ?
Le p a t r onat en e f f e t pense qu ' on ne peut s imu l t anémen t d é v e l opper la
comp é t i t iv i t é , inve s t i r , mod e rn i s e r , automa t i s e r en garan t i s sant l ' emp l o i à
t ou s .
D e p l u s , l e s che f s d ' entrep r i s e r e s sentent p r o f ond emment l a
d i f f érence ent r e l e d i s cours é c onom ique e t l e d i s c o u r s p o l i t ique .
L e d i s c ours é c onomique e s t géné reux , appe l l e au p a r t en a r i a t , à
l ' e f f o r t c ommun , l e d i s c our s p o l i t ique r é c l ame d e s t ê t e s , a f f i rme que l e s
r é f o rme s s e p o u r suivront e t r év è l e un e dur e t é q u i e f f ra i e .
C e que l ' on peut r e p r o ch e r au gouve rnemen t
c ' e s t que , s a u f à v iv r e dans u n au t r e type d ' é conom i e , l a r éu s s i t e d e l eur
a c t i on p a s s e p a r l ' e n t r e p r i s e e t donc par ses managers e t ses p ropr i é t a i re s .
c ' e s t qu ' i l ne peut y avo i r de d i s co rd ance ent re le d i s co u r s e t l e s a c t e s
i l ne d o i t y avo i r qu ' un l angage , i l y en a p l u s i eu r s .
c ' e s t de n e p a s b i en c onna î t r e l ' ent repr i s e . I l y a e n c o r e moins d e
pro f e s s ionne l s d e l ' e n t r ep r i s e aux p o s t e s d e c ommande d e l ' E t at que s o u s
G I S CARD D ' E STAING ou i l n ' y en ava i t d é j à p r a t iquement pas .
C e que l e s r e spon sab l e s d ' e n t r ep r i s e n ' ont pas c omp r i s c ' e s t qu ' i l s
s on t pour u n e p a r t r e sponsab l e du ch angement p o l i t i qu e . L e P S devra i t r eme r c i e r
une p a r t du p a t ronat d ' av o i r o r i en t é v e r s l a gauche u n e p a r t i e d e l eu r
p e r s onne l .
C e que l e s r e spon s ab l e s d ' ent r e p r i s e n ' on t pas c omp r i s c ' e s t que
l ' a r r ivée de la gauche au pouv o i r e s t l ' amo r c e d ' une évo l u t i o n c u l t u re l l e e t
d ' un changement s t ru c ture l qu ' i l s d o ivent in t égrer dans leurs r é f l ex ions .
De f a ç on obj e c t ive , que l l e s sont l e s conséquenc e s du changement d e
maj o r i t é pour l e s en t r e p r i s e s :
il y en a 4 .
1 . La m i s e en p l a c e d e c ont raint e s e t d e mesures d é f avorab l e s ( t ax e s ,
impo s i t i ons , r è g l emen t a t ion s ) i n s p i r é e s par d e s ob j e c t i f s d i f f é r en t s de ceux
d e s che f s d ' entrep r i s e s - même s i la v o l on t é du pouv o i r n ' e s t p a s d e b r i s e r
l ' ou t i l indus t r i e l .
2 . D e s pouv o i r s a c c r u s pour l e s s a l a r i é s e t sans dout e l e s syn d i c a t s .
3 . Et c ' e s t un p o int imp o r t an t , un changemen t d ' in t e r l o cu t eur s . L e changement
de ha u t s f onc t ionna i r e s et l ' évo lu t i on du comp o r t ement d e s r e p r é s en t an t s de
l ' admin i s t ra t i on mo d i f ient b i en des hab i tudes !
4 . Une mod i f i c a t ion , dans un sens f avo rab l e au pouv o i r , d e s c ompo r t emen t s d e s
s a l a r i é s j u squ ' a l o r s p l u s p a s s i f s .
D è s l o r s que f a ire ? N é c e s sa i r ement s ' adap t e r .
- Ré s i s t er , ê t r e l ' opp o s i t i on f er a i t s o r t i r l e s manage r s de l eu r r ô l e . C e
s e r a i t l a p o l i t i que d u p i r e , ina c c e p t ab l e par l e s sala r i é s , l ' op inion e t le
s imp le b o n s ens . L e s r i sques d e rad i c a l i s a t ion du r é g ime - t an t r e d ou t é s e raient év i d en t s .
J ouer l e j eu , s e r a i t aband onner l e s p r in c ipes é c onomiques qui ont p o r t é l e s
d i r igean t s a u pouv o i r e t s u r le sque l s r e p o s ent l e s o r gani s a t ions .
D on c s ' adap t e r e t c e l a s ig n i f i e t ro i s p o s i t i ons b i en p r é c is e s .
1 . D ' ab o r d d i f f é r en c i e r d ans l e s r é f l ex i on s , l ' a t t i t u d e s o c i a l e d e l ' a t t i tude
é c onomique e t savo i r d i f f érenc i e r les ob j e c t i f s . En l ' ab s en c e d e p o s s ib i l i t é
d ' o f f r i r du quan t i t a t i f aux s a l a r ié s , p r iv i l é g i e r l e qua l i t a t i f ( c ond i t i ons
d e t r ava i l , o r gani s a t ion du t r ava i l
.
•
.
).
2 . Mod i f ie r l ' o rgan i s a t ion huma ine de l ' ent rep r i s e , l e s s t ru c tures de d é c i s ion
et l e s t y l e de management .
3 . I n t égrer un nouveau type d e r é f lexion dans la g e s t ion d e s en t r ep r i s e s .
Jusqu ' à p r é s en t , l e man agement d e s e n t r ep r i s e s en FRANCE a l e p l u s
s ouvent repo s é sur u n e conc e p t ion unan imi s t e . La D . P . O . e n e s t u n exemp l e . O r
i l e s t i l lu s o ire d e p e n s e r q u e l ' ob j e c t if du c h e f d ' ent r ep r i s e pu i s s e ê t r e
i d ent ique à c e lui d e l a b a s e . Par exempl e , l e n é c e s s a i r e imp é r a t i f de produc­
t iv i t é est r e s s en t i à l a b a s e , e t à j u s t e t i t r e c omme une c on t r a in t e e t une
charge d e t r ava i l s upp léme n t a i r e .
L ' ent re p r i s e n ' e s t p a s unan im i s t e ma i s mu l t ipo l a i r e e t la concept ion d e s
d i r igeant s , d e s c a d re s , d e s agen t s d e maî t r i s e e t d e s ouvr i e r s e s t d i f f é r en t e .
I l n ' y a p a s en t r e l eurs concep t i ons une d i f f é rence d e d e g r é , ma i s une
d i f f é rence de n a t u r e . I l n ' e s t p a s p o s s ib l e d ' a s s i gner aux d i f f é rent s é ch e l on s
h i é rarchiques l e s même s ob j e c t i f s , la même mo r a l e d ' en t r ep r i s e . E t l ' a r r ivée
des s o c ial i s t e s au pouv o i r va r en f o r c e r c e phénomène .
Il e s t n é c e s s a i r e de
l ' in t égrer d an s la r é f l ex ion sur le développement d e l ' en t re p r i s e l ' impu l s ion ,
l a v o i e , l e s f in a l i t é s e t l e s obj e c t i f s é t ant d é f in i s p a r l a d ir e c t ion . L e s
ouvr i e r s , l e s emp l oy é s , l a ma î t r i s e auront e n charge l ' a c c omp l i s s ement du
quo t id ien en f a i sant app e l à leur p o t en t i e l d e r é f lex ion , d ' innov a t ion e t de
c omp é t en c e j u s qu ' a l o r s inut i l i s é , les c a d r e s v e i l l an t à l ' anima t ion des
d i f f é r en t e s a c t ions .
C e l a p o u r r a i t s e f a i r e en re spec t an t quelques imp é r a t i f s s imp l e s qui
font leur chem in d an s les e s p r it s .
1 . L e s h omme s e t l e s f emme s sont l ' a t o u t s t ra t égique e s s ent i e l d e s
e n t r epr i s e s
L ' exp é r ienc e , l e p o t en t i e l d ' innovat ion qu ' i l s r e p r é s en t en t e s t
n o t r e me i l l eu r e chanc e . E n e f f e t , quand l e s p rodu i t s s e
b an a l i s en t , c e sont l e s hommes qui f on t l a d i f f é rence . La qua l i t é d e
l a main - d ' o euvre f rança i s e e s t u n d e nos a t o u t s e s sen t ie l s .
2 . N ou s devons prendre en compt e l e s nouve l l e s v a leurs
s o c io-cul ture l l e s
Adap t e r le management aux p a r t icularisme s l o c aux .
3 . I l f au t d é t ayl o r i s e r le t rava i l
Avo i r d e s s t ru c t u r e s soup l e s , r é a g i s sant v i t e , adaptab l e s , d e s
s t ru c tures b io l o giques à b a s e d e p e t i t e s c e l l u l e s t r è s r é a c t ives ,
s e u l e s à même de c o l l er à la r é a l i t é c ompl exe .
4 . La nouv e l l e f ront i è r e , c ' e s t la qua l i t é , qua l i t é d e s homme s ,
qua l i t é d e s produ i t s e t surtout qua l i t é du s e rv i c e . Nous d evons
f ourn i r une qua l i t é :
- g l ob a l e , couvran t l ' ensemb le de no t r e a c t ion
- du p r em i e r c oup
S . En f in , nous v ivons d e s cont r a in t e s . I l f au t l e s t r ans f o rm e r en
a t ou t s a f in d e f a i r e d e chaque ob s t a c l e l e t remp l in q u i nous
p e rme t t ra d ' a t t e indre nos ob j e c t i f s , savoir r eme t t re en c a u s e ,
t r ouv e r d e s s o l u t ions or igina l e s .
D er r i è re c e s p r in c i pe s , ex i s t en t l e s t e chniques s imp l e s d ' un nouveau
management qui peut-ê t re , p e rme t t ra de f a ç onne r l e s e n t r e p r eneurs de la s o c i é t é
d e d emain . E t s i l e s o c ia l i sme e s t une con t r a int e , i l appa r t ient aux ch e f s
d ' e n t r e p r i s e d e l e t ran s f o rmer e n a t ou t pour a t t e indre une nouve l l e é t ape d u
d év e l oppement d e n o s en t r ep r i s e s .